Section: Isciences (Expérimentales
Section: Isciences (Expérimentales
Section: Isciences (Expérimentales
Résumé de cours
. Mobilisation des connaissances
. Restitution organisée des connaissances
. Questions à choix multiples
.« Devoirs de contrôle et de synthèse
. Solutions détaillées
Section
ISciences{expérimentales
©Copyright 2009
COMMENT UTILISER CE CAHIER
Les intentions qui ont guidé la conception de ce nouveau programme sont aussi les objectifs
principaux que nous nous sommes fixés tout au long de l’élaboration de ce cahier.
Il ne s’agit pas en réalité d’un manuel, il a été rédigé uniquement pour soumettre aux candidats
bacheliers des résumés de cours, des exercices et des devoirs résolus leurs permettent de vérifier leurs
connaissances et de bien les familiariser avec le style et l’esprit des sujets proposés au Baccalauréat
actuel.
Le texte de ces exercices et de ces devoirs est souvent extrait de sujets de Baccalauréat et de
sujets proposés par de nombreux enseignants que nous tenons à remercier.
Chaque thème comporte plusieurs rubriques :
. Résumé : est un rappel des connaissances comportant les points forts à connaître
parfaitement pour bien aborder le thème.
" Testez vos connaissances : c’est une rubrique qui rassemble des définitions et des
exercices courts pour vérifier que vous avez bien compris le cours. Elle vous aide à maîtriser le
vocabulaire et les principales notions.
#” Mobilisations des connaissances : c’est une rubrique qui rassemble des exercices
permettant de vous entraîner à mobiliser les connaissances essentielles en vue de résoudre un problème
ou une situation biologique.
Chaque exercice cherche à évaluer votre capacité à résoudre un problème scientifique précis,
en utilisant vos connaissances et en exploitant le(s) document(s).
Les informations apportées vous permettent d’argumenter afin de proposer une explication à un problème
préalablement posé par l’exercice.
A la fin de ce cahier vous trouverez :
= Des devoirs: c’est un regroupement de sujets corrigés composés de deux exemples de
devoir de contrôle N°1, de deux exemples de devoir de synthèse N°1 et de deux exemples de devoir de
contrôle N°2.
Ces devoirs vous aident à réussir vos examens le long de l’année scolaire.
" Des QCM : ce sont des exercices qui couvrent l’ensemble des thèmes abordés.
Les QCM sont des évaluations conçues pour vous assurer la maîtrise de vos connaissances.
e Comment utiliser les corrigés.
Une correction détaillée des exercices et des devoirs figure après chaque proposition.
- Commencez par essayer de faire l'exercice ou le devoir sans regarder le corrigé tout en
respectant {a durée de l’épreuve.
- Par la suite, comparez vos réponses à celles du corrigé.
- Revenez enfin soigneusement sur les points où vous avez commis des erreurs et
identifiez les éventuelles lacunes dans les connaissances.
- Pour les QCM, répondez directement au crayon, en entourant les réponses justes.
Comparez ensuite vos réponses avec le corrigé. Lorsque vous vous êtes trompé dans une
réponse.
Consultez la définition correspondante dans le résumé ou dans la rubrique «Testez vos
connaissances ».
SOMMAIRE
DEVOIRES
Devoir de contrôle 1 (1) 174 198
Devoir de contrôle 1 (II) 178 201
Devoir de synthèse 1 (1) 181 206
Devoir de synthèse 1 (II) 185 211
Devoir de contrôle 2 (1) 190 216
Devoir de contrôle 2 (IL) 193 219
CHAPITRE 1
La Reproduction humaine
La fonction reproductrice chez l'homme Résumé du cours
Thème 1
LA FONCTION REPRODUCTRICE CHEZ L'HOMME
2) le contrôle hormonal
*La testostérone est d’abord responsable du développement des organes
génitaux et de l’apparition des caractères sexuels secondaires lors de la
puberté. Elle est ensuite indispensable à la spermatogénèse et au maintien des
caractères sexuels.
ENONCES
Ÿ Quelles sont les cellules sécrétrices et les cellules cibles de chacune des
hormones suivantes chez le sexe masculin : testostérone, FSH, LH et GnRH.
Ÿ EÉliminez l’intrus :
5-1 5-2 5-3
a- Testicule a- Spermatide a- LH
b- Glande de cowper b- Spermatocyte I b-
Testostérone
c- Epididyme c- Spermatogonie c- Fructose
d- Vésicule séminale d- Cellule de Sertoli d- FSH
e- Prostate e- Spermatocyte Il e- GnRH
La fonction reproductrice chez l’homme Enoncés
Figure(1) Figure(2)
Document (2)
8
La fonction reproductrice chez l’homme Enoncés
Document (3)
r 16
14
12
10
+8
T6
-4
+2
10 2 30 40 50 70 80 90
âge (en années)
d'aprés Pedersen-Bjergaard et Tonnesen
10
La fonction reproductrice chez l'homme Enoncés
+ —+ +——+ + +——> ü
\ 7 14 Temps | 7 14 Temps À 7 14 Temps
1 Yours) 4 {ours} Yours)
11
La fonction reproductrice chez l’homme Enoncés
12
La fonction reproductrice chez l'homme Enoncés
[A], [e]
5 5 5
3 3 3
1 1 1
T6 1 8 4h T6 12 18 24h 06 12 18 24h
Document (2)
Document (1)
13
La fonction reproductrice chez l'homme Enoncés
ren cn de testostérone
variation des taux de testostérone et de LH chez variation des taux de LH chez un homme
un rat adulte castré,en fonction du temps normal suite à une injection de testostérone
Document(2) Document(3)
14
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
CORRIGES
NL Définitions :
- Inhibine : hormone sécrétée par les cellules de Sertoli qui freine la synthèse
et la sécrétion de FSH par les cellules gonadotropes.
15
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
Ÿ 5-l:c 52:d
A- 1) légende de la figure 1
Titre : organisation schématique du spermatozoïde
1- tête ;, 2- microtubules ; 3- pièce intermédiaire
4- queue ; 5- membrane plasmique ; 6- acrosome
7- noyau ; 8- centrosome ; 9- mitochondrie
2)- La pièce intermédiaire : contient de nombreuses mitochondries produisant
de l’ATP (énergie) nécessaire au mouvement du flagelle.
- Le flagelle : assure la progression du spermatozoïde dans les voies génitales
femelles.
16
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
1
:
mitose
!
We …
ic:
division
b;o: QE: : :
: ; CE
al 1. 1 a-
spermatogonie : : : QT œ
souche k : oQ GE: : æ
; # il
STADES LT .
CELLULAIRE spermatogonies spermatocytes | spermatides spermatozoïdes
} À
17
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
Hors
xx
)p ?
nn L’injection de LH à l’animal impubère active les cellules de
Leydig et fait développer les caractères sexuels secondaires. Cependant les
cellules de la lignée germinale restent au repos et les cellules de Sertoli
restent peu développées. D'autre part le traitement à la testostérone fait
développer les caractères sexuels secondaires comme dans le cas du
traitement à la LH.
Conclusion :les cellules de Leydig sont probablement des cellules cibles à la
LH.
- L’injection de FSH à l’animal impubère active partiellement les cellules de
la lignée germinale et fait développer les cellules de Sertoli. Cependant ce
traitement reste sans aucun effet sur les cellules de Leydig et les caractères
sexuels secondaires.
Conclusion: les cellules germinales et les cellules de Sertoli sont
probablement des cellules cible à la FSH.
2) —- La LH est une gonadostimuline hypophysaire qui, agissant sur les
cellules de Leydig, stimule la sécrétion de testostérone. Cette dernière assure
le développement des caractères sexuels secondaires. Le traitement de
l’animal impubère à la testostérone et le développement des caractères
sexuels secondaires (lorsque les cellules de Leydig sont activées), confirment
‘ l’action ciblée de la testostérone sur les organes qui expriment les caractères
sexuels secondaires.
_B- 1) *Analyse :
- En présence des cellules de Sertoli, la libération de FSH par les cellules
hypophysaires est réduite de 40% par rapport à la situation témoin (seulement
18
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
19
La fonction reproductrice chez l'homme Solutions
1) * 1° analyse :
1ère
- Le document 1 de la série d’expériences montre que la castration des
rats mâles, ne rend pas seulement les animaux stériles, mais entraîne une
régression des caractères sexuels et en particulier la masse de la prostate. Le
tracé 1 montre que cette masse chute de 100mg à 10mg durant les 20 jours
qui suivent la castration.
- L'étape 2 de la 2°" série d’expériences montre que la castration du rat B
entraîne également l’hypertrophie de l’hypophyse et la sécrétion accrue de
FSH et de LH contrairement à l’étape 1 (témoin = rat B non castré).
— Conclusion (rôle des testicules) : les testicules assurent la fertilité et le
maintien des caractères sexuels (en particulier la masse de la prostate). De
plus les testicules freinent les sécrétions hypophysaires de FSH et de LH.
# 2° analyse :
pème
- la 1% étape de la série d’expériences montre que l’ablation de
l’hypophyse du rat D entraîne la régression des C.S.I°"* et Il” et l’arrêt de la
spermatogenèse.
— Conclusion (rôle de l’hypophyse) : l’hypophyse intervient dans le
maintien des CS." et Il" et dans la fertilité. En réalité l’action de
l’hypophyse n’est pas directe mais à travers les testicules.
2) Le document 2 de la 1° série d’expériences montre que la greffe d’un
testicule après castration ne modifie pas l’aspect des cellules de Leydig mais
modifie les tubes séminifères qui s’atrophient. De plus on constate
uniquement un rétablissement des C.S.I" et IF".
— Conclusion: les cellules de Leydig sont le support de la fonction
endocrine alors que les tubes séminifères sont le support d’une deuxième
fonction (exocrine).
3) * 1° analyse :
- Le document 3 de la 1°° série d’expérience montre que des implants libérant
de la testostérone chez un rat castré donnent le même effet que la greffe d’un
testicule (document 2).
- L'étape 3 de la 2° série d’expérience montre que lorsque le rat B est mis
en circulation croisée avec le rat D, l’hypertrophie et les sécrétions accrues de
FSH et de LH sont corrigées (par rapport à l’étape 2).
- L'étape 4 de la 2°" série d’expérience montre que la suppression de la
circulation croisée chez le rat B puis l’injection de testostérone à forte dose
corrige seulement la sécrétion accrue de LH contrairement à l’étape 3.
20
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
21
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
à. 1) a-
1- spermatogonie en mitose 2- spermatogonie 3- spermatocyte I
4- spermatocyte I en division réductionnelle de la méiose (anaphase I)
5- spermatocyte II en division équationnelle de la méiose (anaphase IT)
6- spermatocyte Il 7- spermatide 8- cellule de Sertoli
9- spermatozoïde 10- cellule de Leydig (ou interstitielle)
11- capillaire sanguin
b- La cellule 7 (spermatide) est une cellule haploïde.
Si on considère que dans la cellule 7 il y a 4 chromosomes, on trouve dans la
spermatocyte I, 2n = 8 chromosomes.
Schémas des cellules 4 et 5:
. cellule 4 cellule 5
2) a- Le contact direct des cellules de Leydig avec les capillaires sanguins,
dénote leur fonction endocrine.
- Dans la paroi du tube séminifère, on observe divers aspects cellulaires
traduisant une spermatogénèse orientée dans un sens centripète vers la
lumière du tube, ce qui dénote la fonction exocrine de la paroi.
b- Expérience 1 : la castration d’un rat adulte, provoque la stérilité et la
régression des caractères sexuels.
Des injections régulières des extraits de cellules de Leydig, à cet animal
castré, entraînent un rétablissement des caractères sexuels,
— Conclusion: les cellules de Leydig assurent le maintien des caractères
sexuels par voie endocrine.
22
La fonction reproductrice chez l’homme Solutions
GnRH
+ (Active la sécrétion de LH)
L
Rétrocontrôle LH
négatif sur LH + (Active la sécrétion de
testostérone)
X
Cellules de Leydig
, Testostérone À
Régulation de la sécrétion de la testostérone chez l’homme
23
La fonction reproductrice chez la femme Résumé du cours
Thème 2
LA FONCTION REPRODUCTRICE CHEZ LA FEMME
*La production cyclique des hormones ovariennes est commandée par une
sécrétion cyclique des gonadostimulines hypophysaires FSH et LH, elle-
même commandée une sécrétion cyclique d’une neurohormone
hypothalamique, la GnRH.
1- En phase folliculaire.
24
La fonction reproductrice chez lafemme Résumé du cours
2- En phase lutéale
25
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
ENONCES
26
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
t »
“
LH 30
om) 2
10
0
800
OEstradrol 600
ymi)
400
20 |
ER
015
0 4 & ni À À à à
. 4
t %
. Document 1
3-Le graphique du document 2 (ci-après) traduit la variation du taux de LH.
a- Chez une femme ménopausée
b- Chez une femme utilisant les pilules oestro-progestatives
c- Chez une jeune femme fertile
d- Chez une femme en période de grossesse
10
50
D —
0 5 30 15 20 25 30 Jours
Document 2
27
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
ee
neNS NS —__2|
4.
ET re LU
el
PO
3
Er S 26 5
Document À
1) Donnez un titre à chacune de ces structures.
2) Classez cette série de figures dans l’ordre chronologique d’un cycle
ovarien (Utilisez les lettres)
3) Donnez la légende de la structure —e-
4) Identifiez la structure X et faites en un schéma soigné et légendé. Précisez
pour chacune des cellules de cette structure le nombre des chromosomes (2n
ou n).
B- Quelles relations peut-on établir entre l’évolution du taux des hormones
ovariennes (montrée par le document B) au cours du même cycle et les
éléments du document A afin d’expliquer les différentes phases du cycle
ovarien ?
28
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
oestradiot
Document B
àuw
um
Structure À Structure B
Phase a Phaseb
Document 1
29
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
30
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
RETROACTION
+
se
propose d’étudier certains aspects de la reproduction chez la femme en
réalisant des expériences chez la guenon (femelle de singe) comme indiqué
ci-dessous. On rappelle que le déroulement des cycles sexuels de la guenon
est analogue à celui de la femme.
31
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
32
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
— …— us FSHL)
(us HOOA
À ; Injection d'oestradiol (1} injection 4 Concentration
lésion hypothalamus (2} d'oestradiol |
Ÿ iniection d'oestradiot (2) (4] 4 L 200 en FSH en yg1*
Concentration 30
en LH en ugl' 214 L150
10 À } À f L100
0 À KL J\ 50
LH AT A 0,
À temps
perfusion de GnRH +
oestradiol GS)
(ng£')
d
Concentration '
Ai ia À
en oestradiol
Pet _/]X
jours temps
VW, Le cycle sexuel chez la femme est sous la dépendance d’un système
hormonal. Ce système fait intervenir plusieurs organes : l’hypophyse, les
ovaires, l’utérus et l’hypothalamus.
Classez ces organes en trois rubriques : centre de commande, centre de relais
et organe cible. \
2) Dans un objectif de comprendre le contrôle de la sécrétion de LH chez la
femme, on a préparé trois guenons pubères numérotées 1, 2 et 3.
- La guenon 1 a subit une lésion de lhypothalarus.
- La guenon 2 a subit une ovariectomie bilatérale.
- La guenon 3 est témoin.
Le cycle sexuel de la guenon présente les mêmes caractéristiques que celui de
la femme.
Les mesures du taux de LH plasmatique, durant trois mois chez les trois
guenons ont permis d’obtenir les tracés représentés dans le document I.
La guenon N°2 a subit deux traitements à l’œstradiol séparés de dix sept
jours.
Dans le premier traitement, l’animal reçoit, durant une quinzaine de jours des
injections journalières de faibles doses d’æœstradiol et dans le second
traitement, l’animal reçoit des injections de fortes doses d’œstradiol, les
mesures du taux de LH plasmatique chez la guenon N°2, durant la période de
l’expérimentation ont permis d’obtenir les résultats consignés dans le
document II.
a- Analysez et interprétez les tracés représentés dans le document I
33
La fonction reproductrice chez la femme Enoncés
Document|
femelle normale (3)
femelle ovariectomisée (2)
LH plasmatique ns femelle ayant subit une lésion
{en ng/ml) de l'hypothalamus (1)
T
40 |
30 -
20 |" sense ess DONC LENS LL OT
10 ]
0 TT — T Ï La T T T T CT” T CT T LL F À Ï >
14 8 12 16 20 24 281 4 8 12 16 20 242814 8 12 16
janvier février mars
ng = nanogramme = 10°g
Document il
LH plasmatique
en {ng/ml)
î
20 +
10 +
0 } } j + 1 J ++ En
4 0 4 8 12 16 20 24 28 3
34
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
CORRIGES
D Testez vos connaissances.
g *b;g;h;c
1;,d;f;j
-
l;:k;e
1 ,
35
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
- Présence d’un rétrocontrôle des hormones sexuelles sur le complexe: les hormones
commun
de LH hormones hypophysaires
Ce qui assure une spermatogénèse Ce qui assure une activité cyclique des organes
continue et activité sexuelle continue sexuels (ovaires, utérus) — ovulation cyclique.
chez l’homme.
36
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
Schéma bilan . .
® = stimulation
O= inhibition
RC+ 2 RC-
> Hypothalamus «
8 ® o Pulses de GnRH
S ©
5 s| RC+2 L RC-
8 S + Hypophyse <—
1 © 2
8 8
2 à Pic de LH 3
ë&
S S
* 2 ® 4 ë
S Ë Ovaire : ovulation et ë
formation du corps jaune 4 ê
ë
| Ë
&
Progestérone + œstrogènes ———
@ |°
Utérus : endomètre et
myomêtre
37
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
Le ph re —ni,
phase folliculaire E phase lutéale
5
e©
3) Légende de Ia structure
1= thèque externe 2= thèque interne 3= granulosa
4= antrum $= ovocyte 6= corona radiata
4) Structure x = ovocyte I
riche
en vitbilus
38
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
39
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
40
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
VW
Substances = Fonctions
hormones
1 = GnRH Neurohormone d’origine hypothalamique qui stimule l’hypophyse
antérieure pour sécréter la LH et la FSH.
Hormone hypophysaire qui stimule l’ovulation (147% jour) et la
2=LH transformation du follicule mûr en corps jaune, donc la sécrétion
d’œstrogènes et de progestérone
Hormone hypophysaire qui stimule la croissance folliculaire, donc la
3=FSH sécrétion des œstrogènes et participe en coopération avec la LH pour
provoquer l’ovulation.
Hormones ovariennes qui stimulent le développement de l’endomètre et
sensibilisent les cellules utérines à l’action de la progestérone
- responsable de l’apparition et du maintien des caractères sexuels féminins.
4 = œstrogènes - contraction du myomètre.
- exercent un rétrocontrôle positif ou négatif selon la période du cycle.
- responsable de la formation de la dentelle utérine.
- inhibe la contraction du myomèétre (= silence utérin).
5 = progestérone | - stimule la sécrétion du mucus et du glycogène.
- rend la glaire cervicale imperméable.
- exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypotthalamo-
hypophysaire en phase lutéinique
2) * En phase folliculaire : le taux d’œstrogènes augmente et atteint un seuil
minimal qui exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe d’où une
diminution du taux de FSH qui a pour conséquence l’atrésie folliculaires et la
maturation d’un seul follicule = follicule mûr vers le 12°" jour.
- le taux d’œstrogènes sécrété par le follicule mûr atteint un seuil maximal
(pic) qui exerce un rétrocontrôle positif sur le complexe permettant d’avoir
un pic de LH et de FSH (13° jour) pour déclencher l’ovulation le 14°”° jour.
* En phase lutéale: la progestérone sécrétée par le corps jaune exerce un
rétrocontrôle négatif sur le complexe qui inhibe la sécrétion de LH et de FSH
d’où blocage de cycle ovarien.
Expérience 1 : le développement de l’ovaire et le cycle ovarien sont
commandés par l’hypophyse.
D’après nos connaissances : le développement de l’utérus et le cycle utérin
sont sous la commande des hormones ovariennes: œstrogènes et
progestérone.
Explication de l’expérience : l’ablation de l’hypophyse entraîne l’atrophie de
l’ovaire et la disparition du cycle ovarien ce qui entraîne à son tour l’atrophie
de l’utérus et la disparition du cycle utérin.
41
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
RC- @ = stimulation
Hypothalamus Le O©= inhibition
GnRH
v® RC-
Hypophyse le
FSH LH
y®
Cycle ovarien Ovaires
Ÿ_ Ÿ
TT
œstrogènes +
progestérone ——
Utérus
ŸCycte utérin
42
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
43
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
Vi
Centres de commande | Centre de relais Organe cible
L’hypothalamus Les ovaires L’utérus
L’hypophyse
2) a- Analyse et interprétation du document I
- Chez la guenon normale (3) : la sécrétion de LH est variable et cyclique
avec présence de 3 pic (40 ng/ml) au milieu de chaque cycle de 28 jours ;
- Chez la guenon ovariectomisée (2): la sécrétion de LH s’élève jusqu'à
environ 22 ng/ml et reste constante avec absence de pic.
Conclusion : dans les conditions normales, les ovaires régulent la sécrétion de
LH (par rétrocontrôle) et impose une sécrétion cyclique.
- Chez la guenon qui a subi une lésion de l’hypothalamus (1) : la sécrétion de
LH devient très faible et constante (3 ng/ml).
Conclusion : l’hypothalamus commande la sécrétion de LH.
— La sécrétion de LH est donc régulée par l’effet combiné de
l’hypothalamus et des ovaires.
b- Lecture des résultats
- chez la guenon ovariectomisée, la concentration de LH est d’environ
20 ng/ml. Après l'injection de faible dose d’œstradiol durant 15 jours, il se
fait une diminution de la concentration de LH jusqu'à atteindre 3 ng/ml,
comme chez la guenon 1.
44
La fonction reproductrice chez la femme Solutions
RC+ ® = stimulation
—+ Hypothalamus
Pulses de
5GS ® GnRH
S RC+ Y
ä —+ Hypophyse
T .
® Pic de Pic de LH
2 FSH (13° jour)
x
5 Follicule mûr — corps jaune
(2 j) v
ovulation (147% j)
45
La procréation Résumé du cours
Thème 3
LA PROCREATION
1) La fécondation :
3) Maîtrise de la procréation :
46
La procréation Résumé du cours
- Injection de HCG.
- Sélection des embryons ayant atteint les stades deux et quatre cellules.
4) Hygiène de la procréation :
Il faut se méfier des atteintes virales, parasitaires et des effets des toxicomanies
sur la grossesse :
- tabagisme
- alcoolisme
- autres drogues
47
La procréation Enoncés
ENONCES
48
La procréation Enoncés
Document (1)
1) Annotez avec soin ce document
2) Identifiez, en justifiant, les événements A et B indiqués sur le document 1.
3) Faites un schéma de la structure 4 représentée dans le document (on prend
2n = à).
4) Expliquez le déterminisme hormonal de l’événement À. Vous illustrez votre
explication par un schéma fonctionnel.
5) La réussite de la nidation nécessite la relation hormonale réciproque entre
l’ovaire et la structure 5 de l’utérus. Proposez deux expériences qui permettent
de comprendre cette relation.
6) De cette structure B prend naissance un organe annexe qui est le placenta.
Expliquez son importance pour l’entretien de la vie embryonnaire.
7) Une application hormonale pratique chez la femme a permis l’arrêt de
l’événement A. Précisez de quelle application il s’agit et en donnez le principe.
49
La procréation Enoncés
50
La procréation Enoncés
Pt durant le traitement.
c- Le 14°" jour, on réalise
sicioi ue IE unique de
OVOCYTAIRE
contrôle échographique d- Sur la patiente
et dosage d'oestradiol anesthésiée, on réalise la
ponction des ovocytes, 34
figure 1
à 36 heures après injection
de HCG.
1) Expliquez dans quel but est réalisée chaque opération.
2) Quelle information, le dosage d’æœstradiol, apporte-t-il à l’équipe médicale.
IL. L’insémination des ovocytes par les spermatozoïdes du conjoint est réalisée
in vitro.
1) Les deux éléments a et b du document 2 ci-joint rendent compte des
observations qui est ont pu être détectées
Document 2
ci
La procréation Enoncés
À pg ADN
134 G H
6,5 nr
temps
Document 3
52
La procréation Enoncés
LS
TT “ s
+ +
4 + + $
+ $
+ $
3 + * MCG
+ ,
+
2+ + *
+ s
1L +
* * *
+ +
Î
BR
8 18 Jours
Fécondation
53
La procréation Enoncés
100-
50-
Fécondation accouchement
Document (2)
54
La procréation Enoncés
LH (ngmr'} c
D
»”
7 15 F 12 20 15
XX * >
Janvier Février Mars jours de mois
Document 1
Document 1
55
La procréation Enoncés
onsieur R
56
La procréation Enoncés
3) Dans d’autres cas, on n’observe même pas la phase 1. Pour comprendre cette
dernière anomalie, on peut s’appuyer sur des expériences réalisées chez la
souris et dont les conclusions sont applicables à l’espèce humaine.
EF
FRA e Zone À
d'un gamèëète
aLS
Fanette
PEN 4
femelle
© @ ©
Document(2)
e Expérience:
La zone A du gamète femelle (document 2) est riche en glycoprotéines
(protéines associées à des sucres). On extrait certaines de ces glycoprotéines et
on les places in vitro en présence de sperme de souris. Elles s’associent alors
aux spermatozoïdes. Les spermatozoïdes ainsi traités sont ensuite mis en
présence de gamètes femelles de souris et parallèlement on réalise une
expérience témoin avec du sperme non traité. Dans le premier cas, on
n’observe plus la phase 1 alors que cette phase est visible dans l’expérience
témoin.
Quelles explications pouvez-vous donner à ces résultats ?
Cette expérience apporte-t-elle une réponse nouvelle au problème de la
stérilité?
Synthèse
En vous s’appuyant sur vos connaissances et sur les informations apportées par
les questions précédentes de ce devoir, établissez un bilan ordonné des
principales causes de stérilité dans les deux sexes de l’espèce humaine et
indiquez, en le justifiant, les solutions adaptées que l’on peut utiliser dans
différents cas pour y remédier.
57
La procréation Solutions
CORRIGES
\ Définitions :
+ Pronucléus : c’est un noyau gamétique qui gonfle dans l’ovotide fécondé suite
à la synthèse de l'ADN par réplication et duplication des chromosomes
paternels ou maternels.
+ Monospermie : c’est la pénétration d’un seul spermatozoïde dans l’ovocyte IT.
+ Placenta: c’est une structure développée considérablement à partir du
trophoblaste qui s’implante dans la muqueuse. Elle représente une surface
d’échange entre le sang maternel et le sang fœtal assurant un rôle trophique,
protecteur et endocrinien.
+ HCG: gonadotrophine chorionique: c’est une hormone sécrétée dès la
nidation par le trophoblaste dont l’action est comparable à celle de l’hormone
hypophysaire LH, elle stimule le corps jaune ovarien qui sécrète alors des
quantités croissantes d’œstrogènes et de progestérone.
+ Nidation : c’est l’implantation de l’embryon au niveau de l’endomètre grâce
aux enzymes sécrétées par le trophoblaste à partir du 7° jour de la
fécondation.
Ÿ 3-1 : A3 ; BS ; Ci ; D2 ; Ed
3-2 : A3 ;: B1 ; CS ; D4 ; E2
58
La procréation Solutions
sécrétions Dee
hormonales
progestérone,
oestrogènes
me
270 jours
2) Evénement A : ovulation
Justification: rupture de la paroi de l’ovaire et des thèques du follicule mûr
pour libérer l’ovocyte II entouré d’une couronne de cellules folliculaires.
Evénement B : nidation
Justification : implantation de l’embryon dans l’endomètre (muqueuse utérine).
59
La procréation Solutions
3) Schéma de l’ovocyte IT :
1t"globule Polaire
Hypothalamus
+= stimulation
+
2 FF GnRH
8 \
2 Antéhypophyse
©
=
Last
o + +
S % FSH LH
5 Y
ë Follicule mûr de
l’ovaire L___% Ovulation
60
La procréation Solutions
5) Chez une femelle de guénon et lorsque le corps jaune atteint son maximum
de développement, on pratique des injections d’extraits de la structure 5, on
constate un retard de la dégénérescence du corps jaune (donc du cycle ovarien)
de quelques jours avec une sécrétion plus durable d’hormones ovariennes.
Conclusion: le blastocyste sécrète par son trophoblaste une hormone (HCG)
qui assure le maintien du fonctionnement du corps jaune.
* Des injections d’extraits de corps jaune ovarien chez une autre femelle en
phase prémenstruelle entraînent un retard dans le cycle utérin et une muqueuse
utérine plus développée.
Conclusion : le corps jaune sécrète des hormones ovariennes pour préparer les
conditions favorables à la réception du blastocyste (structure 5).
61
La procréation Solutions
62
La procréation Solutions
63
La procréation Solutions
Schéma attendus
VW. l'expérience 1 de la 1°° série montre que les molécules ZP; de la zone
pellucide se trouvent à la surface de la tête des spermatozoïdes.
Conclusion: ZP; sont donc des récepteurs qui fixent certaines molécules
membranaires situés à la surface de la tête des spermatozoïdes.
* L'expérience 2 de la 1° série montre que les molécules ZP;, de la zone
pellucide traitées par les extraits des granules corticaux perdent la capacité de
se fixer sur Îles molécules membranaires de la tête des spermatozoïdes
contrairement aux molécules ZP; non traitées de la 1°° expérience.
64
La procréation Solutions
I. 1) Le MGC est une hormone placentaire qui commence à être libérer depuis
la formation du trophoblaste (futur placenta) indispensable à la nidation. La
date de la nidation coïncide donc avec le début de sécrétion de MCG soit le
jour 9 qui suit la fécondation.
2) Le MCG est une hormone placentaire indispensable au maintien du corps
jaune. La date où commence la régression du corps jaune coïncide donc avec la
date où la teneur du MCG devient insuffisante et inférieur à une valeur seuil,
soit le jour situé dans l’intervalle [j9, j24].
5°"
IL.1) * L’ablation de l’hypophyse le 17°" ou même le 2 jour reste sans
aucun effet sur la gestation chez le macaque. En effet durant toute la période de
gestation, l’hypophyse est naturellement bloquée par la progestérone et c’est la
HCG placentaire qui assure le maintien du corps jaune.
* Pour l’ablation des ovaires :
- Au 17°% jour, il se produit un avortement car la disparition du corps jaune à
cette date entraîne une chute brutale du taux des hormones ovariennes donc une
destruction de l’endomètre.
65
La procréation Solutions
- Au 25°% jour, la gestation est maintenu car à cette date le corps jaune est
dégénérer (absence de MCG) et le placenta assure à lui seul la production de la
progestérone (et des œstrogènes) en quantités importantes.
2) * De la fécondation jusqu’au 18% jour, la progestérone provient du corps
jaune.
*Du 18% au 24% jour, la progestérone provient du corps jaune et du placenta.
*A partir du 24% jour, la progestérone provient du placenta.
En effet la disparition du MCG entraîne la dégénérescence du corps jaune et la
production de la progestérone se poursuit massivement (de même pour les
œstrogènes).
VW
1) L'hypothèse qu’on peut émettre pour expliquer la cause de l’avortement
spontané chez cette femme D est la faible teneur du taux plasmatique de
progestérone (hormone indispensable au bon déroulement de la grossesse).
2) Le document 2 montre que la concentration de HCG chez la femme D se
maintient constante et très faible même durant les trois premiers mois de la
grossesse (environ 10 mu/100ml). Cependant chez la femme enceinte ayant
mené sa grossesse à terme, quelques jours après la fécondation la concentration
de HCG détectée dans l’urine croît rapidement pour atteindre une valeur
maximale (160mu/100ml) vers le 2° mois de la grossesse. La production de
cette hormone chute par la suite progressivement pour s’arrêter vers le 4°"
mois.
On sait que la HCG est une hormone qui stimule le corps jaune ovarien pour
sécréter des quantités croissantes d’œstrogènes et de progestérone
indispensables au maintien de l’utérus dans un état favorable à la poursuite de
la grossesse.
L'hypothèse émise est donc justifiée et la faible sécrétion de HCG chez la
femme D traduit la faible teneur du taux plasmatique de progestérone
(dégénérescence du corps jaune) à l’origine de l’avortement,
3) Le traitement proposé à la femme D est donc le suivant :
- Injections régulières et croissantes de HCG à partir de la date de la nidation
(une semaine après la fécondation) jusqu’au 2°" mois. Les injections doivent
se poursuivre jusqu’au 4% mois avec des doses décroissantes.
- Compléter ce traitement par des injections de progestérone et d’œstrogènes
(le placenta n’assure pas probablement sa fonction endocrine).
66
La procréation Solutions
V
1) * Pour la femme c, la variation de LH correspond à un cycle normal car on
constate une sécrétion cyclique.
* Pour la femme b, la variation de LH correspond à une période de ménopause
car le taux de LH est maintenu constant et élevé traduisant une sécrétion
continue et non cyclique dûe à une levée du rétrocontrôle négatif sur le
complexe hypothalamo-hypophysaire.
* Pour la femme a, la variation de LH correspond à un cas de prise de pilules
car le taux de LH est maintenu constant et très bas traduisant une action
freinatrice ou inhibitrice due au feed-back négatif exercé par les œstro-
progestatifs de synthèse sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
2) — Une augmentation importante et rapide du taux d’œstradiol vers la fin de la
phase folliculaire (pic au jour 12) induisant par rétrocontrôle positif :
- Une augmentation brusque du taux de GnRH suivie immédiatement (jour 13)
d’un pic de FSH et d’un pic de LH plus important qui déclenche l’ovulation.
Expérience : chez une guenon ovariectomisée, une perfusion d’œstradiol
maintenant le taux plasmatique à 60 pgml', freine la sécrétion de
gonadotrophines (FSH et LH). Cependant l’injection supplémentaire à cette
guenon d’une forte dose d’œstradiol engendre une importante augmentation
principalement de la sécrétion de LH évoquant le pic pré-ovulatoire.
Conclusion: à forte dose d’æstradiol, l’hypophyse répond par une sécrétion
accrue principalement de LH: c’est le rétrocontrôle positif de l’œstradiol à
l’origine du pic pré-ovulatoire de LH.
3)
progestérone — = … —— Cestradiol
ng/mi ng: nanogramme = 10°g pg/ml
p9: picogramme = 10%
ml: millilitre
Evolution des hormones ovariennes naturelles chez une femme avant et après
la prise de pilule
67
La procréation Solutions
A.1) — Le volume d’un éjaculat chez monsieur R est nettement inférieur à celui
du normale (0,5 contre 4,2 ml).
- La numération est aussi nettement inférieur (2.10% /mi contre 53.10% /mi).
- Pour la mobilité, le % de forme immobile après 1 heure pour monsieur R est
de 93% contre 40% pour le sujet normal (témoin). Contrairement pour le % à
mobilité normale après 1 heure qui est beaucoup moins élevé chez M° R soit
1% contre 55% pour le sujet normal.
- Pour la vitalité à la 1°° heure, est de 50% chez M° R alors qu’elle est de 88%
chez le sujet normal.
Conclusion : les causes possibles de cette stérilité chez monsieur R sont :
-_ éjaculation de faible volume.
- une faible numération ou oligospermie (= anomalie dans le nombre des
spermatozoïdes).
- une teratospermie fonctionnelle relative au mouvement.
2) La cause de la disparition d’un grand nombre de spermatozoïdes s’explique
par le filtrage quantitatif et même qualitatif exercé par la glaire cervicale qui
élimine la majorité des spermatozoïdes anormaux ou peu mobile.
3) a- % de fécondation réussite :
- 1 cas : 1 ,100= 56,28%.
215
68
La procréation Solutions
69
CHAPITRE 2
La Génétique
Brassage de l'information génétique Résumé du cours
Thème 4
BRASSAGE DE L’INFORMATION GENETIQUE
71
Brassage de l'information génétique Résumé du cours
72
Brassage de l'information génétique Enoncés
ENONCES
73
Brassage de l'information génétique Enoncés
Spermatocyte | Ovocyte |
Document 1
74
Brassage de l'information génétique Enoncés
Spermatocytes |
Ovocytes Il
FECONDATION
2°" GP
@)
Spermatozoïdes
Cetlule-oeuf
Document 2
76
Brassage de l'information génétique Enoncés
\7 ac 1998)
On croise deux lignées pures de maïs, l’une à graines bleues et lisses et
l’autre à graines jaunes et ridées. Les hybrides F; obtenus sont croisés entre
eux. Les deux histogrammes ci-après représentent les pourcentages des
phénotypes des graines issues de ce deuxième croisement (F;) pour chacun
des deux caractères étudiés :
‘# des phénatypes obtenus
Brassage de l'information génétique Enoncés
78
Brassage de l'information génétique Enoncés
1) que peut-on déduire à partir de l’analyse des résultats des deux séries de
croisements à propos de la dominance et de la localisation des deux couples
d’allèles ?
2) Illustrez (schémas à l’appui montrant le comportement des chromosomes)
l’origine de la diversité de la descendance F:.
3) Précisez la position relative des gènes étudiés puis prévoyez les résultats
du croisement entre un mâle à corps gris et œil clair de F; avec une femelle à
corps noir et œil prune de F:.
4) Comment doit-on procéder pour obtenir une race pure de moustique à
corps gris et œil clair ?
Ne 1998)
On dispose de deux variétés de maïs, l’une à graines noires et lisses (notée
V.) et l’autre à graines jaunes et ridée (notée V;). Ces deux variétés V, et V:
sont croisées entre elles et donnent une descendance F, toute homogène.
Le croisement F; x V, donne :
802 graines noires lisses
798 graines jaunes ridées
196 graines noires ridées
204 graines jaunes lisses
1) Proposez en justifiant une hypothèse génétique expliquant ces résultats
(nombre de gènes, dominance, localisation sur le(s) chromosome(s)).
Calculez s’il y a lieu, la distance génétique.
2) Précisez le phénotype et le génotype des graines de la F:.
3) expliquez à l’aide de représentations chromosomiques les résultats du
croisement F; x V2.
79
Brassage de l'information génétique Enoncés
V
On étudie chez la drosophile la transmission de 3 mutations différentes :
e Corps noir (noté b)
e Aüles tordues (noté c)
e Œil rugueux (noté r)
Ces 3 allèles mutés sont récessifs par rapport aux 3 allèles « sauvages »
correspondants, respectivement corps gris (b°), ailes normales (c*°) et œil lisse
(r°).
80
Brassage de l'information génétique Enoncés
ŸOn croise des drosophiles de race pure qui diffèrent entre elles par deux
caractères :
- L'aspect du corps : poilu ou sans poils.
- Couleurs des yeux : rouge ou écarlate.
On obtient en F1 des drosophiles au corps poilu et yeux rouges.
1) - Quelles conclusions tirez-vous de ces résultats ?
- Quels sont les phénotypes possibles pour les races pures initiales ?
81
Brassage de l'information génétique Enoncés
VW
On croise des drosophiles de race pure. Une femelle à corps gris et aux yeux
rouges avec un mâle à corps noir et aux yeux bruns. On obtient une
génération F1 comportant seulement des individus à corps gris et aux yeux
rouges.
Le croisement d’une femelle de F1 avec un mâle de F1 a donné une
génération F2 composée :
* 72% individus gris et aux yeux rouges.
* 22% individus noir et aux yeux bruns.
* 3% individus gris et aux yeux bruns.
* 3% individus noir et aux yeux rouges.
82
Brassage de l'information génétique Solutions
CORRIGES
I- Testez vos connaissances
Définitions :
- Crossing-over — échange de portions de chromatides entre chromosomes
homologues à la prophase I.
- Test cross = croisement test effectué entre un individu dont on veut
connaître le génotype et un individu birécessif (= porteur des allèles récessifs
des 2 gènes considérés (cas de dihybridisme).
- Hétérozygote = individu qui possède 2 allèles différents d’un même gène.
- Carte génétique — c’est la représentation des emplacements occupés sur le
chromosome des gènes les uns par rapport aux autres.
- Gènes indépendants = ces sont des gènes portés par des paires de
chromosomes non homologues.
- Chromosomes homologues = ces sont des chromosomes identiques par la
taille, la forme, portant les mêmes gènes mais pas forcement les mêmes
allèles de chaque gène. Chaque paire de chromosome est formée d’un
chromosome d’origine paternelle et un chromosome d’origine maternelle.
83
Brassage de l'information génétique Solutions
Figure 1
* La méiose et le brassage intrachromosomique. (Figure 2)
Pour les gènes situés sur un même chromosome, il y a un brassage génétique
par crossing-over, c'est-à-dire de nouvelles associations par suite d’échange
entre chromatides de chromosomes homologues durant la prophase I : c’est le
brassage intrachromosomique.
Le brassage intrachromosomique qui intervient pour chaque paire de
chromosomes homologues conduit à une extrême variabilité des gamètes.
äA
£
Oh ©
&
3
ë
6
S x)
É [ÈS
S ED
Prophase 1 Anaphase ] a| ©
An +
E£1g
p | oo S
&
=
œ
D
| È
| 5T
<—
Figure2
84
Brassage de l'information génétique Solutions
A Ÿ
AY
Spermatocytes II
AN Ovocytes il
i FECONDATION
2" GP
«9
@
Spermatozoïdes
Cellule-oeuf
85
Brassage de l'information génétique Solutions
86
Brassage de l'information génétique Solutions
ms mt Lt
Ÿ1)a- (a, 2) et (b1, b2) portés par deux paires de chromosomes différents
—> génotype 2 à)
a, b,
87
Brassage de l'information génétique Solutions
à
aj=
bi
Anaphase |
#i-
gamètes génétiquement
Anaphase Il différents
8
O0
Brassage de l'information génétique Solutions
Ja bi = 0,0625 — » 625%
16 a, b,
16( a,
J|
a
F1 SO
16 a,
16{ a,
D
d'a
(x
à = 0,0625 — __ % 6,25%
16| a, b 2
J\ a b
16( a, l
2 ae h Recombinés
° a = 10%
, a.b . , à
2° cas : génotypes | l la distance gène-gène étant la même — on aura
ab,
les mêmes gamètes mais avec permutation des pourcentages.
89
Brassage de l'information génétique Solutions
5%
% ab:
ab h Recombininé
és
mA
te
F1
y de (gs)
PR
£ S es
Ë 2)s x £ 4)
PARC
Y:l =gR
2
s
—£&R
2
1
E CEE CE
2
ë
[gR] En
[gR]
2
[8R].
* Croisement des individus [gR] x F1
91
Brassage de l'information génétique Solutions
VW
1) [Fleurs blanches et pieds lisses] x [Fleurs roses et pieds épineux]
— F1 : 100% plantes à [fleurs roses et pieds épineux].
. Les deux lignées diffèrent par 2 caractères (couleur des fleurs et l’aspect des
pieds) — il s’agit d’un cas de dihybridisme.
. F1 homogène pour les 2 caractères, les 2 lignées sont pures pour les 2
caractères.
. Les phénotypes obtenus se trouvent chez les parents, il s’agit de dominance
absolue pour les deux caractères.
1° caractère : la couleur est contrôlée par un couple d’allèles (R, b)
R — rose avec R domine b
| b — blanche
2% caractère : aspect des pieds est contrôlé par un couple d’allèles (E, l)
E> CPITEUX L'ivec E domine
1 — lisse
. F1 est hybride pour les deux caractères d’après la 1*° loi de Mendel.
. Génotypes des 2 lignées et de F1 :
Ce croisement ne permet pas de discuter la localisation des 2 gènes.
1% cas : si les 2 gènes sont indépendants.
b 1! R E
Les génotypes des
2 lignées seraient | — — |, — — |.
sup F |b 1| |R E )
Le génotype de F1 serait (Æ =)
2) [bi] x [RE]
L
4 types de phénotypes en nombre égaux.
Il s’agit d’un test cross qui a donné 4 phénotypes équiprobables — il s’agit
d’une répartition d’un test cross à 2 gènes indépendants.
Génotypes : [bl] — (2 =)
92
Brassage de l'information génétique Solutions
R E
Phénotype inconnu |
| Lo
3 plantes [RE] — —
©
3 plantes [bE] — —
S%
1 plantes [RI] —
1 plantes [bi] —
monohybridisme —
Le génotype de la plante 2
* Vérification théorique
| b E R E
Croisement est donc | —= — x = —
b ! b !
gamètes. > +
L4E lh —RE —bl Lie LR
2 2 4 4
Brassage de l'information génétique Solutions
Echiquier de croisement :
Fl 1
vP FE
ble
g
1
&
|
E
|
ee] i(
| oo |
TS
sl
|
—
PS,
So
PTS
|—
| =
rt
Lu
oo
Sun
+
|
oo
co [D |
| Lo
Il tr
[RE] — génotypes = PTS
I
|»
7
8\b
LL
oo
1f b
7
[Us
PTT
œ |
[ bE|-
] gé
génotypes 4 =5 Lt
so
Go
[bi] — génotypes (
b
|
oo
[=
. 1 - . qe , , - 4: ;
lisses et 3 des graines ridées — c’est un résultat de F2 de monohybridisme à
dominance absolue.
— Le caractère aspect de la graine est contrôlé par un couple d’allèles (L, r).
L : l’allèle qui contrôle l’aspect lisse
r : l’allèle qui contrôle l’aspect ridé avec L domine r
ë x . , 1
2% caractère: couleur des graines: Les résultats de F2 montrent 3 de
. 1 . . 1 . ;
graines jaunes, 7% graines violettes et 4% graines bleues — ces résultats
94
Brassage de l'information génétique Solutions
. s 4e . : 1
Si les 2 gènes sont indépendants [Jr] on aurait comme proportion 2,1 1
4 16
ÉSE
— l'hypothèse de deux gènes indépendants est donc vérifiée.
3) Génotypes des parents (de race pure) :
Par le brassage
interchromosomique :
= 4 types de gamètes même types de gamètes
équiprobables LL , Ly , LB ln
4 4 4 4
Echiquier :
y de F1 I 1 JL
1
Jr
y de FI —BL — Br
4 4 4 4
| B =) | B L | (2 L | B L
TS
1 = —= EE = ==
TT
—BL B L B r J L Jr
Non
1 Ë =) (2 =) (2 =) B rt
SN
NT
— Br _— — _— — _— — _— —
4 B cr B r J r JT r
[BL] [Br] [BJ L] [BI r]
ln (2 =) (2 =) £ =) 11
Lt
TRS
4 J L Jr J L Tr
[BJ L] [BJ L] [JL] [JL]
1 (2 =) (2 :) (2 =) Jr
— Jr = — = — = — = —
4 Jr Jr J Jr
+
ÜL [x]
ns
Ca.
ee]
ren
tr
Ce
Cu
œ
Eu
Brassage de l'information génétique Solutions
16
[BL] 3 150
16
[Br] 1 50
16
[IL] 3 150
16
[BJ r] 2 100
16
[x] 1 50
16
Remarque : les génotypes ne sont pas exigé, on peut établir l’échiquier des
phénotypes comme suit :
Î 2 Î
4 PB] 3 [JB] all
3 3 6 3
n [L] 16 [BL] 16 [BJL] 16 [JL]
1 1 2 1
| 4 [r] 16 [Br] 16 [BJ x] 16 [Jr]
V 1) a-. Les plants croisés diffèrent par deux caractères : la taille de la tige
(longue ou naine) et la couleur de la fleur (blanche ou rouge) ;
— il s’agit d’un cas de dihybridisme où chaque caractère est contrôlé par un
gène (couple d’allèles).
. Le premier croisement A x D donne une descendance homogène à tiges
longues et à fleurs rouges correspondant au phénotype de l’un des deux
parents — Il s’agit d’un cas de dominance absolue pour les deux caractères.
Soit les deux couples d’allèles (R, b) et (L, n) avec :
L : allèle dominant qui contrôle la taille longue
L domine n
n : allèle récessif qui contrôle la taille naine
R : allèle dominant qui contrôle la couleur rouge
b : allèle récessif qui contrôle la couleur blanche hi domine b
b- La localisation chromosomique des deux gènes :
les résultats du croisement C x D montrent quatre phénotypes
équiprobables (LLLD .
44494
96
Brassage de l'information génétique Solutions
Parents B x C
Phénotypes [ER] x [LR]
. L _R L _R
Génotypes —= + x TT
n n
Gamètes > 7 —
LR LR LR sb Lib LuR
Echiquier du croisement
c lLR
4
14 b LR
4
lab
4
lLR (+ à (+ à) IL à a(£ à)
PTS
| ma
| mn
PTS
| x
PTS
PTT
| +
sit
z|#
F|#
slt
PTS
No
ho
CO
sx
O0
sr
ss
ls
3
©|
O0
RL
RL
Brassage de l'information génétique Solutions
Phénotypes Génotypes
2 . (3 R )
— soit 250| = —
8 LR
1 L à.
6 . — soit 125 = —
8 soit 750 [LR] 8 L b
| | L _R |
— soit 125 —= —
8 n b
2 | L_R |
— soit2500 | — —
8 n R
1 | n R )
2 — soit125 | — —
n soit 250 [nR] 8 n b
1 É R )
— soit 125 = —
8 n R
ère
1” série d’expériences :
Des moustiques de type sauvage à [corps gris et œil prune] x des moustiques
à [corps noir et œil clair]
—> F1 100% homogène
2°" série d’expériences :
Femelle de F1 x mâle à [corps noir et œil clair]
— 35,2% de moustiques à [corps gris et œil prune].
35,9% de moustiques à [corps noir et œil clair].
14,6% de moustiques à [corps gris et œil clair].
14,3% de moustiques à [corps noir et œil prune].
98
Brassage de l'information génétique Solutions
4°4
sont liés.
2) — origine de la diversité de F2 :
- La f2 est composée de 4 phénotypes. Le mâle ne peut fournir qu’un seul
type de gamètes. On déduit que la femelle hybride de F1 a fournit 4 types de
gamètes.
Les 4 phénotypes issus du test cross révèlent les génotypes des différents
gamètes fabriqués par la femelle hybride — ces 4 types de gamètes résultent
de méiose avec crossing-over et sans crossing-over puisqu'il s’agit de deux
gènes liés.
% phénotypes parentaux >> %phénotypes recombinés
— 35,2% [n° c* — phénotypes parentaux
35,09% [n c]
14,6% [n° c]
k —> phénotypes recombinés
14,3% [n c']
La femelle hybride fournit donc 35,2% de gamètes [n° c']
} = y parentaux
35,9% de gamètes [n c]
14,6% de gamètes [n° c] + — y recombinés
14,3% de gamètes [n c’]
Le génotype de la femelle hybride est donc : É se | elle fournit :
nc
99
Brassage de l'information génétique Solutions
LA 2
Anaphase |
/ À
Lil /
© EX }
CT TELE î
A _28,91% À
recombinés
a
100%
100
Brassage de l'information génétique Solutions
n'/n c’/c
G deF2[n*c] x © de F2[nc'] Echiquier
n°c nc* v?F1 l 1
génotypes | x | — y F2 27° 5 "°
nc nc
1 nc°
3 l + 1 +
gamètes —ñnc — nc 4Ù nc
2 2
ne]
—nc — nc
2 | 1 n'c (=)
4\ nc
ss Lin À1 fn c*] À;ù SE ame 27° 4Unc
4 4 inc]
n°c
4) Race pure à corps gris et œil clair : génotype ue
nc
E
| | n°c
On réalise le croissement entre Get © de F2 de génotype ie)
nc
gamètes
| 1
5 n'c
DEC
— nc
1
5 nc
REC
FE —nc
Echiquier de croisement
Y9F1 1, 1
y G F2 3 nc — nc
2
1 nc =) [n* c] ie (n* e]
2 4\ n'e
+
Le line
2 4Ù nc
Brassage de l'information génétique Solutions
._ 3, lfn'c| ifn'c 1
On obtient - [n cl -|— | —|—— {et — [nc]
AU n'c/ 2\ nc 4
Pour identifier les moustiques [n' c] de race pure, on doit réaliser des
croissements tests. On croise individuellement chacune des moustiques [n'c]
de la génération précédemment obtenue avec un individu testeur de génotype
. nc
connu (double récessif) =——.
nc
Lorsqu’on obtient 100% de descendants de phénotype [n° c], on déduit que
+
. ! nc
l'individu qu’on a testé [n° c] et de race pure = = «
nc
F1= homogène
2% croisement : F1 x Va
|
802 graines noires lisses
F’;)
798 graines jaunes ridées
196 graines noires ridées
204 graines jaunes lisses
- Les deux variétés diffèrent par deux caractères couleur des graines et leur
forme — il s’agit d’un cas de dihybridisme.
F1 homogène — les 2 variétés sont pures et les individus F, sont donc
hybrides (d’après la 1°° loi de Mendel) |
Le deuxième croisement est un croisement retour ou backcross. C’est un
croisement de F1 hybride avec un parent de lignée pure qui a donné 4
phénotypes — on déduit que V: est birécessif. En effet si V: possède les 2
caractères dominants, on obtient une descendance F’, homogène.
Le caractère couleur est contrôlé par un couple d’allèles (N, j).
N — allèles dominant qui contrôle la couleur noire.
avec N >)
j — allèles récessif qui contrôle la couleur jaune.
Le 2°% caractère forme de graines est contrôlé par un couple d’allèles (EL, r).
L — allèles dominant qui contrôle la forme lisse.
avec L>r
r — allèles récessif qui contrôle la forme ridée.
. Localisation des gènes :
Hypothèse : les 2 gènes sont indépendants.
La répartition phénotypique obtenue en F’1 est différente de la répartition
d’un test cross à 2 gènes indépendants di ).
4444
102
Brassage de l'information génétique Solutions
3)
Prophase 1
see
mélose avec et sans
crossing over
Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ
10%, 10%
gamètes recombinés 20%
Echiquier de croisement :
Y&FT | ON LL j cr N cr j L
y de V2 HR 40%
le 40% 20%
+ 20%
j 7 NL |. Nr JL |.
++ 100 %
| EI ECG CE
40% 40% 20% 20%
104
Brassage de l'information génétique Solutions
b- Ode F1 ee
méiose avec et sans me
t+ pr
Prophase I
Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ
t+ t
p+ p
105
Brassage de l'information génétique Solutions
Echiquier
y?de F1 t' p' t p p t p'
4 t
30,5 % 30,5 % 19,5% 19,5 %
tp tp tp ip
100% [p'] [tp] [pl [tp°
30,5% 30,5% 19,5% 19,5%
£ —— y — ——
Phénotypes parentaux = 61% Phénotypes recombinés —-39%
C / distance gène-gène =% de gamètes recombinés=-39%
=39 CM
- Carte factorielle t/ t pp
——>
39 CM
tp pr méiose sans
3/- Qde F[Tp x ar (: p crossing-over(absen
chez le É'de
[ae avec et drosophile)
[a Crossing-over
DO @) 1)
b|-
D |
106
Brassage de l'information génétique Solutions
Echiquier de croisement :
+ + +
y Pde F1 tp t _p tp t p
{ Î 1 À. —. { | 1
Y G Ï 1 Il T | T Ï Ï
30,5 % 30,5 % 19,5% 19,5 %
t p | t'p' | | tp’ ) Ê | | t p' |
tp tp tp tp
1
2 15.25% [tp'l 15,25% [tp] 9,75% [t'p] 9,75% [tp*]
107
Brassage de l'information génétique Solutions
. AB , ab
Génotype de lot 1 est donc | —— | et génotype de N est | — |.
ab ab
Génotypes des descendants :
AB ab
lot 1 — X N <=
ab ab
Ÿ ; Ÿ Ÿ Y
Gamètes 45%AB 45%ab 5%Ab 5%aB 100%ab
—— Lu
Gamètes parentaux gamètes recombinés
2040 100 = 90% nn 100 = 10%
Echiquier
y 45% AB 45% ab 5% Ab 5% aB
y dde N
2,25% [ab]
ab
(2 — Les deux parents lot 2 et S fournissent des gamètes de types ab.
ab
(2) (à)
ab
1% cas x plante S
45% de y ab 5% dey ab
= gamèête parental = gamète recombiné
ème Ab AB
2° cas lot2|——| x plante S | —
| aB | ab
5% de y ab 45% de y ab
= gamète recombiné = gamète parental
Fécondation 2,25%[ab]
AB Ab
Le génotype de S est donc (2) si le génotype du lot 2 est 2 .
al
Ab |. AB
Le génotype de S est FF si le génotype du lot 2 est TE)
a
Remarque : si les 2 parents sont de même génotype :
AB AB Ab Ab
lot2}—=| x plante S | — ou lot2|—=|x plante S | —
ab ab aB aB
45% de y ab 45% de y ab 5% de y ab 5% de y ab
= garmètes = gamètes = gamètes = gamètes
parentaux parentaux recormbinés recombinés
«”_
fécondation 0,25% [ab]
fécondation 22,25% [ab]
Les 2 cas sont donc à rejeter.
733 [bc]
727 [bc]
271 [b'c]
269 [bc]
109
Brassage de l'information génétique Solutions
382 [c'r']
377[cr]
380 [c‘r]
378[cr']
1) Localisation des 3 couples d’allèles pris deux à deux.
* Cas des couples (b”, b) (c”, c) — 1” croisement :
Hypothèse : les deux couples d’allèles (b”, b) et (c”, c) sont indépendants.
Le 1° croisement est un test cross, la répartition phénotypique obtenue est
différente de la répartition attendue d’un test cross à 2 gènes indépendants =
1111
4 4/44
=> Les deux couples d’allèles (b°, b) (c', c) sont donc liés.
* Cas des couples (c',c)et(r,r') — 2% croisement : C’est un test cross.
La répartition phénotypique obtenue correspond à la répartition d’un test
Pour les couples d’allèles (c°, c) (r”, r) qui sont indépendants, ils sont donc
portés par deux paires de chromosomes différentes
b',b c’,c
2 chromosomes ( (
non homologues ———
27 CM
———Ÿ"—___—_ _"_—__—_—_—_—__—
@*,1)
110
Brassage de l'information génétique Solutions
b'c*
On prend les cas à titre d’exemple le génotype | |
b C
(5 *
b'c* b'c*
Echiquier
Y® b'e” bc b'e be
y4 36,5% 36,5% 13,5% 13,5%
1 [bc] [bc] [b° ec] [b° ec]
3 be 18,25% 18,25% 6,75% 6,75%
1 [°c] [bc] (b° ce] [bc]
3 be 18,25% 18,25% 6,75% 6,75%
Répartition phénotypique :
[b* c*1= 18,25% x 3 + 6,75% x 2 = 54,75% + 13,5% = 68,25%
[b ce] = 18,25%
[bc] = 6,75%
Bb ce] = 6.75%
Total = 100%
111
Brassage de l'information génétique Solutions
VW
Croisement entre drosophiles CI x G[?]
de race pure mais de phénotype
inconnu mais différent FI = 100% drosophiles
[corps poilu, yeux rouges]
- Les 2 parents diffèrent par deux caractères — c’est un cas de dihybridisme.
- D’après les phénotypes obtenus en F1, on déduit qu’il s’agit d’un cas de
dominance absolue.
Corps poilu domine corps sans poils.
Yeux rouges domine yeux écarlate.
Soit le couple d’allèle (p', p) — contrôle la présence ou l’absence des poiles :
p' — allèle dominant contrôle la présence des poils.
p — allèle récessif contrôle l’absence des poils.
Soit le couple d’allèles (r°, r) —> contrôle la couleur des yeux.
tr” — alièle dominant contrôlant la couleur rouge.
r — allèle récessif contrôlant la couleur écarlate.
Phénotypes des parents © [p*r'1 x G [pr]
Où Op‘ x dipr]
2) QAdeFl1[p'r] x € Bfpr]
48,5% [p 1]
F1 J48,5%[p'1]
1,5% [p'r]
15% [prl
112
Brassage de l'information génétique Solutions
b- Génotypes de A et de B :
En F’1 il y a présence des phénotypes parentaux qui sont les plus fréquents
[p* r] et [p r'] et des phénotypes recombinés qui sont les moins fréquents [p”
r'Jet[pr].
La F1 A fournit 4 types de gamètes : des gamètes parentaux p'retpr et
des gamètes recombinés p'r et pr.
r
—Le génotype de la femelle A | É +
| génotype de GB: birécessif
pr
pr
pr
113
Brassage de l'information génétique Solutions
Prophase I
f 1 Y
P+ p+ p p P P
r r+ r + r+ r
À f 3% î 100%
gamètes recombinés
8 +— 48,5 %
+48,5 %
+15% +1,5 %
P I p' r pr° pr pr
114
Brassage de l'information génétique Solutions
sk j à =
3CM 18CM 15CM 3CM
————————— + +
21CM 18CM
b- Pour préciser cette carte il faut réaliser un autre croisement pour
déterminer la distance génétique p's”. pour cela il faut réaliser le croisement
entre une femelle double hétérozygote [p° s°] avec un mâle birécessif [ps]
2% caractère : la couleur des yeux est contrôlée par un couple d’allèles (R, b)
R — allèle dominant qui contrôle la couleur rouge. } R>b
b — allèles récessif qui contrôle la couleur brun.
115
Brassage de l'information génétique _ Solutions
Conclusion: les deux gènes sont donc liés et le linkage est partiel vu la
présence de 4 phénotypes dans la descendance (la® fournit 4 types de
gamètes).
m(S) x en(®) n
| méiose avec méiose sans
et sans Crossing-over crossing-over
Y v Ÿ v 1 Î
GR nb Gb nk 7 GR — nb
y— y— 2
gamètes gamèêtes
parentaux l-p recombinés =p
Soit p = le taux des gamètes recombinés donc 1-p : le taux des gamètes non
recombinés.
116
Brassage de l'information génétique Solutions
Echiquier:
7£de F1 GR nb Gb nR
aa 1-p 1-p p p
ross 2 2 2 2
; GR DO
GR nb QE
GR nR
Pie
4
| P16R]
4
24 [GR] P4 (GR
(=) a) =) =)
lo ab nb nb nb
2 ©à_P [GR]
[GR LPP [nb] pPPà [Gb] pP4 [nR]
——, ————
Phénotypes recombinés
117
La génétique humaine Résumé du cours
Thème 5
LA GENETIQUE HUMAINE
OÙ Fr
———————<
LT
XN
s|E
v
c- maladie récessive autosomale
2) Cas de maladie dominante
La généalogie doit montrer que les individus sains, naissent de deux parents
expriment la maladie.
La génétique humaine Résumé du cours
7? ou 2?
XM Xn,
+Y %
c- maladie dominante autosomale
NB. Si la généalogie manque de données, on doit discuter les cinq modes de
transmission (maladie liée à y —autosomale récessive- liée à x récessive —
autosomale dominante et liée à x dominante). Ce pendant si on constate que
la maladie se manifeste dans toute les générations et que tout sujet atteint a au
moins l’un des parents atteint, on signale que les données plaident en faveur
d’une maladie dominante.
ID) Le diagnostic prénatal :
Le diagnostic prénatal permet de savoir chez les couples à risques, si le fœtus
réserve où non de mauvaises surprises. Le diagnostic repose sur des analyses
faites sur des cellules embryonnaires prélevées le plus tôt possibles
(amniocentèse- sang fœtal — villosités choriales).
1) diagnostic des aberrations chromosomiques :
Ce diagnostic repose sur la réalisation d’un caryotype fœtale principalement
chez les mères âgées (augmentation des risques).
2) diagnostic des maladies géniques (héréditaires) :
Ce diagnostic est réalisé principalement en cas de mariage consanguin ou une
tare est déclarée dans la famille. Sur les cellules fœtales prélevées, on détecte
les maladies géniques par deux moyens :
- Analyse des protéines comme l’hémoglobine.
- Analyse de l’ADN par l’utilisation de « sonde » radioactives se fixant
spécifiquement sur le gène de la maladie.
119
La génétique humaine Enoncés
ENONCES
D) Testez vos connaissances
Eliminez l’intrus :
3-1 3-2
a- autosome a- enzyme de restriction
b- chromosome sexuel b- trisomie
c- gonosome c- sonde marquée
d- chromosome x d- électrophorèse
e- hétérochromosome e- hybridation moléculaire
ÿ Accolez ensemble, deux à deux, les termes de chacune des deux listes
suivantes qui vous paraissent le mieux en relation :
A- homozygote 1- deux allèles différents d’un même gène.
B- hémi zygote 2- deux allèles identiques d’un même gène.
C- hétérozygote 3- jumeau
D- monozygote 4- xx
E- conductrice S-xy
120
La génétique humaine Enoncés
d- Si l’enfant du couple (lI-1;II1-2) est une fille, elle a un risque sur deux
d’être malade.
gd Joke
D M
Doc À
B- La mucoviscidose est une maladie héréditaire due à un allèle récessif d’un
gène situé sur le chromosome 7.
On peut affirmer à partir du document B que :
a- L'un des parents I-1 ou [-2 est homozygote.
b- L’individu IT-1 possède un seul allèle morbide.
c- L'enfant à naître III-3 a une probabilité minime d’être malade.
d- Le diagnostic prénatal est indispensable pour l’enfant à naître IIT-3.
121
La génétique humaine Enoncés
3
OC 4
OC.
sain
4 é 8 10 11 12 13 | 14 15 atteint
Femme
ë 9 0 1 | sane
Femme
atteinte
vJ
Doc C
] Homme malade
1 2 3 4
OC] Homme sain
in VE dot
Î 2 3 4 5 6
1) Dans le but de comprendre la détermination génétique de la maladie,
discutez chacune des hypothèses suivantes en argumentant vos réponses.
- Hypothèse 1 = la maladie est contrôlée par un allèle autosomal récessif.
- Hypothèse 2 = la maladie est contrôlée par un allèle autosomal dominant.
122
La génétique humaine Enoncés
A E1,E2: enfants
A,B:2 fragments
d'ADN
correspondant
B aux 2 formes
alléliques
du gène,
Document 1
1) L’allèle de la maladie est-il dominant ou récessif ? Justifiez.
2) A partir de l’analyse du document 1 :
a- identifiez le fragment d’ADN correspondant à l’allèle muté du gène.
b- précisez si le gène étudié est porté par un chromosome autosomal ou par le
chromosome X.
c- reconnaissez P, et P, et précisez leurs génotypes.
3) Sachant que ce couple attend un troisième enfant de sexe féminin. La fille
attendue serait-elle malade ? Justifez.
123
La génétique humaine Enoncés
A B € D
| EH Homme atteint
E F G H
| | C] Homme sain
t J K L
?
Document 1
a- L’allèle responsable de la maladie est-il dominant ou récessif ? Justifier.
b- L'analyse de ce document permet-elle de dire si l’allèle responsable de la
maladie est porté par un autosome ou par un chromosome sexuel ? Discutez
chaque éventualité.
2) La mesure de la quantité de glycolipides dans les cellules issues de
quelques sujets de cette famille et mises en culture à donné les résultats
suivants :
Pour À, C, G, H, K et J la quantité = 50%. Pour B, D la quantité = 0%.
Pour L la quantité = 100%(on prend la quantité du sujet L comme référence).
a- Quels renseignements, concernant la localisation chromosomique du gène
codant pour la synthèse de l’enzyme et de son allèle muté responsable de la
tare, cette expérience fournit-elle ?
b- Donnez le génotype de chacun des sujets À, B, C, D, G, H, Let K.
3) Le couple J-K attend un enfant. Le médecin a demandé un diagnostic
prénatal.
a- Ce diagnostic est effectué sur l’ ADN. Rappeler la méthode utilisée pour la
recherche du gène anormal.
b- Le résultat obtenu est le suivant.
Ce résultat confirme t-il les mn en mn
renseignements dégagés par la
mesure de la quantité de glycolipides.
c- À partir de l’exploitation de ce p__ an en
document conseillez-vous la mère
d'interrompre la grossesse. Expliquez Pères Foetus MèreK FrèreL
la réponse.
124
La génétique humaine Enoncés
(o)
; 2 AB Génération |
BD OO. em
© © HO Ù D D D
5 6 7 8
mwn
(©) Lo) Génération ÎV
1 2
RH Homme malade
1 2 @:-- malade
ul Foetus À FoetusB
Document 1
125
La génétique humaine Enoncés
HRHAKHA HA
3) On réalise les caryotypes des fœtus A et B.
HEC HH HA HA
BK HE HR BKHE HR
HEARHE HH EKAK EEK
HK AR HH KRHH
KA HE HR HA
HK OK HK #K
HK HKK AK ‘
Document3 (Caryotype
de A) Document3 (Caryatype
de B)
a- Quelles informations et précisions peut-on déduire de l’analyse des deux
caryotypes des fœtus A et B.
b- Le document 4 représente le K à H k
caryotype d’un gamète qui à l’origine du
k
fœtus B. K L u H
En justifiant, schématisez les anaphases
de la méiose à l’origine du deuxième k
ER
RAR
gamète.
NB : vous ne considérez que les
chromosomes concernés par les
ze
informations.
RE
126
La génétique humaine Enoncés
VW
On envisage une maladie rare dans la population pour laquelle on connaît de
nombreuses généalogies qui se rangent en deux catégories.
Les arbres généalogiques 1 et 2 sont typiques de ces deux catégories.
VW
Une anémie hémolytique déclenchée par l’ingestion de certains aliments ou
médicaments est due à l’absence d’une enzyme (une déshydrogénase qui agit
sur le glucose) cette enzyme peut avoir deux formes efficaces À et B
synthétisées par deux allèles A et B. On peut séparer ces deux formes par
électrophorèse. La forme A migre plus rapidement que la forme B.
A- Les électrophorèses faites à partir d’hémolyses de globules rouges des
membres de la famille suivante vont nous permettre de comprendre la
transmission du caractère.
NB : tous les individus ont un caryotype normal.
127
La génétique humaine Enoncés
À- Famille témoin I
Père Mère 1 2 3 4 5
Enfants : fille garçon
Quels sont les génotypes des membres de cette famille ? Justifiez-vous.
B- Famille IT
Père Mère 1 2 3 4 5
Enfants : fille garçon
1) Il y a un enfant malade. Lequel ?
2) Déterminer le parent qui a pu transmettre le chromosome responsable en
précisant l’origine de la maladie.
3) Quels enfants sont, à leur tour, susceptibles de transmettre ce
chromosome ? Avec quel risque ? Justifiez à chaque fois votre réponse.
ul Ô d Ô u
1 2 3 4
Document 1 Document 2
1) A quel fragment À, ou A, correspond l’allèle normal ? Justifiez.
2) En exploitant les documents 1 et 2, montrer si l’allèle de la maladie est
dominant ou non.
128
La génétique humaine Enoncés
V
L'arbre généalogique simplifié de la figure 1-a représente une famille dont
certains membres sont atteints de rachitisme vitamino-résistant qu’un
traitement par la vitamine D ne suffit pas à faire disparaître.
Les conjoints 2, 4 et 6 sont issus de familles ou ce caractère ne s’est jamais
manifesté.
Figure 1
a. h
129
La génétique humaine Solutions
CORRIGES
Via succession des étapes de dépistage d’une maladie génique lors d’un
diagnostic prénatal est la suivante :
- prélèvement de cellules fœtales.
- extraction et fragmentation de l’ADN par des enzymes de restriction.
- électrophorèse (séparation des fragments d'ADN).
- Transfert sur une feuille de nitrocellulose.
- Dissociation des brins d'ADN par NaOH et incubation avec la sonde
moléculaire. :
- Autoradiographie et révélation du couple gène-sonde sur un film
photographique. On peut révéler l’état homozygote ou hétérozygote du fœtus
(la taille du fragment d'ADN du gène sauvage résultat de l’action de
l’enzyme de restriction est différente de celle du gène mutant).
VAE
—-32:B
130
La génétique humaine Solutions
malade Fe .
Y
b- Si l’enfant du couple III-1_IIT-2 est une fille, elle a un risque nul d’être
malade car elle reçoit de son père l’allèle normal dominant.
B * affirmation exacte : d
* correction des fausses affirmations :
a- Les deux parents I-1 et 1-2 sont hétérozygotes.
b- L’enfant II-1 possède deux allèles morbides (homozygote récessif).
c- L’enfant à naître III-3 a une probabilité de 4 d’être malade.
C * affirmations exactes : a—b
* correction des fausses affirmations :
c- La probabilité pour que l’enfant IV-7 soit malade si c’est une fille est de 1.
d- La probabilité pour que l’enfant IV-7 soit malade si c’est un garçon est
nulle
131
La génétique humaine Solutions
à tous ses enfants. Or, le document 1 montre que l’enfant E> ne possède que
l’allèle B responsable de la maladie. Donc le gène étudié n’est pas porté par
un autosome.
- Hypothèse 2 : le gène étudié est porté par le chromosome x. L’enfant E; ne
132
La génétique humaine Solutions
serait saine.
1) a- Deux parents sains (par exemple) E et F ont donné un enfant malade (1)
donc l’allèle responsable de la maladie est récessif. Soit m cet allèle et N
l’allèle responsable du phénotype normal, tel que N > m.
b- Hypothèse 1 : l’allèle de la maladie est porté par le chromosome sexuels
Y.
Le père E est sain alors que son fils I est malade — hypothèse à rejeter.
Hypothèse 2 : l’allèle de la maladie est porté par le chromosome sexuel x.
La mère F (ou G) doit être de génotype et peut donner des garçons
sains ou malade et des filles saines car le père E (ou H) est sain c'est-à-dire de
génotype =. Ce qui est les cas — hypothèse est à retenir.
133
La génétique humaine Solutions
134
La génétique humaine Solutions
V1) — l’apparition d’une fille III, de phénotype intermédiaire [AB] entre les
deux phénotypes [A] et [BI, montre qu’il s’agit d’un cas de codominance
entre les deux allèles À et B (A =B).
- La présence d’un père L, également de phénotype [AB], montre une
localisation autosomale du gène.
- L'apparition d’un individu (Ils) de phénotype [O1 à partir d’une mère [B] et
d’un père [A], montre que l’allèle O est récessif devant l’allèle A et l’allèle B
(A>OetB > O).
2) — Pour les sujets de groupe [O] et qui sont L;, Il, IL, Is, I, Is, IV, et
ou 2 car À = B.
A
- Pour les sujets de groupe [A1 provenant d’un parent [O], ou donnant un
- Pour le sujet III, de groupe [A], le génotype est Le non = car SON
. B B x
- Pour le sujet IT; de groupe [BI], le génotype est 5 et non 5 car son père
IL est de génotype = .
135
La génétique humaine Solutions
Xn XM Génotype
Xn [n] [n]
XM [M] [M]
136
La génétique humaine Solutions
I — Xn ; ls XM : I _, À (après le document 1)
Xn Xn Y
Pour les fœtus les génotypes sont déterminés d’après le document 2 : chacun
137
La génétique humaine Solutions
2% cas
XN x Xm, génotype
dl5
J\ 1
T0 ,
gamètes N 5? Xm gamètes
La génétique humaine Solutions
X XN, génotype
XN:
J\ Y XN:
Of Xm2
À
amètes
ei Chacun de ces trois couples ne peut
yQ XN2 Y pas donner que des filles saines et
XN:; © IN] & IN] des garçons saines ou malades. Ce
qui est le cas.
Xnv Q [N2] ê [mo]
IL, Il, I, Il et Il sont des brides! N, | . Or les sujets IL, Il; et IL sont
M;
des étrangers. De plus la maladie est rare.
Cette hypothèse parait donc très peu probable pour la 2 à me généalogie.
c}- Il semble que deux gènes différents causent la même maladie dans les
deux familles : un 1° gène autosomal récessif pour la 1° généalogie et un
2% gène lié à X pour la 2°" généalogie.
2) Tout enfant ayant un parent malade, ou tout parent ayant un enfant malade,
doit être indiscutablement hétérozygote: I, Ils, Il, IL, Ml, IL, IL, Ile,
Ib, ILLo et II: |
3) L'union IIL-IIT, de la 1% généalogie correspond à un mariage consanguin
c'est-à-dire union de deux individus apparentés. L’existence d’une tare
récessive dans cette famille augmente considérablement le risque pour les
parents Ill; et ITIs d’être hétérozygote et accroît ainsi le risque d’avoir un
enfant atteint de cette maladie.
Cette union et donc dangereuse pour sa descendance.
139
La génétique humaine Solutions
Ÿ
A- Les deux formes enzymatiques A et B sont de même efficacités. Il s’agit
donc d’un cas de codominance (A = B).
Localisation du gène :
- Hypothèse 1 : le gène est localisé sur le chromosome sexuel Y.
La mère porte le caractère — hypothèse est à rejeter.
- Hypothèse 2 : le gène est localisé sur le chromosome sexuel X.
Le profil génétique montre que certains enfants possèdent seulement la tache
À : il s’agit de garçon qui ont hérité l’allèle A de la mère. D'autre enfants
possèdent deux taches A et B : il s’agit de filles qui ont hérité l’allèle A de la
mère et l’allèle B du père — hypothèse est à retenir.
- Hypothèse 3 : le gène est autosomale.
Le profil génétique montre que la mère possède une seule tache A
correspondant
.
à un
‘
génotype ——
À . Le père
à possède
x une seule tache B
B
correspondant à un génotype 5
140
La génétique humaine Solutions
ses enfants. Ce qui n’est pas les cas — Hypothèse est à rejeter.
4) Génotypes des individus IL, IL, IT, et 114.
IL: = — car c’est une fille malade provenant d’une mère saine.
EE
2
IL : — car c’est un garçon malade.
<
5 Ë | RS
1
JL : — car c’est une fille saine.
1
IL ———
1
— car c’est un garçon sain.
Y
141
La génétique humaine Solutions
Elle peut transmettre la maladie à ces filles et à ces garçons. Ce qui est le cas.
> Hypothèse est à retenir.
- Hypothèse 3 : l’allèle de la maladie est autosomal.
M
Pour le couple (1, 2), seulement un parent est malade et de génotype —= ou
n
M .
NF . Il peut transmettre la maladie à ces enfants. Ce qui est le cas.
De même pour les couples (3, 4) et (5, 6) dont le parent malade est de
génotype M
n
—> Hypothèse est à retenir.
2) Le père est malade.
+ Si la maladie est liée à X, ce père de génotype FT ne doit passer la
maladie qu’à ses filles et jamais à ses garçons ayant une mère saine (de
Xn ,
génotype —— ). Ce qui est le cas.
Xn ) î
: M,
, .
- Si la maladie est autosomale, le père malade de génotype — (puisqu'il
n
donne des enfants normaux) doit passer la maladie de la même façon et avec
les mêmes risques pour les deux sexes. Ce qui n’est pas en accord avec le
tableau 1-b.
Conclusion : le gène impliqué est situé sur le chromosome sexuel X.
142
CHAPITRE 3
L'évolution
Thème 6 : l’évolution biologique Résumé
Thème 6
L’EVOLUTION BIOLOGIQUE
D Phylogénie des espèces
Selon la théorie de l’évolution, les espèces dérivent les unes des autres à
partir d’un ancêtre en commun.
Quels sont les arguments en faveur de cette phylogénie ?
- Les embryons de tous les vertébrés se ressemblent. Ils ont la même forme
générale et possèdent tous des fentes branchiales à un stade précoce.
—> Cette similitude anatomique est l’indice d’une parenté c'est-à-dire d’une
origine commune.
144
Thème 6 : l'évolution biologique Résumé
- Les différences entre les séquences des molécules (acides aminés pour les
protéines et les bases azotées pour l’ ADN) sont dues à des mutations.
— Le nombre de différences entre des molécules homologues chez deux
espèces fournit de précieux renseignements sur le degré de parenté : plus le
nombre de différences est élevé, plus l’ancêtre commun des deux espèces est
éloignée dans le temps et inversement.
145
Thème 6 : l’évolution biologique Résumé
5) La sélection naturelle
Elle favorise certains individus à transmettre certaines mutations, notamment
ceux qui présentent un avantage à un environnement donné : on dit que la
nature oriente l’évolution vers les phénotypes les mieux adaptés (exemple
des phalènes de bouleau).
IT) La spéciation
2) Définition de la spéciation :
C’est l’ensemble des processus qui aboutissent à la naissance de deux ou
plusieurs espèces à partir d’une espèce mère.
3) Modalité de la spéciation
146
Thème 6 : l’évolution biologique Enoncés
ENONCES
D Testez vos connaissances
147
Thème 6 : l’évolution biologique Enoncés
_
%
T
5T
n
s
° branchies ejtemes
è
È {
x
mn
É
n
4 F4 ;
#* \branchiales* ébauche du
" embre postérieur
m
v
84
Hi
n l À
\à
* A
VW
On cherche à établir des relations de parenté entre trois vertébrés actuels.
1) Le document I représente les squelettes des membres antérieurs de trois
espèces actuelles.
Homme Cheval Poule
humérus humérus |
radius
cubitus radis cubitus |
arpe carpe \,
métacarpe | métacarpe
148
Thème 6 : l'évolution biologique Enoncés
149
Thème 6 : l’évolution biologique Enoncés
1 2 3 4 5 6 7 8 9
AVT Cys Tyr Ile Gin Asp Cys Pro Arg Gly
OT Cys Tyr lle Gin Asp Cys Pro Leu Gly
MT Cys Tyr le Gin Asp Cys Pro Ile Gly
AVP Cys Tyr Phe Gln Asp Cys Pro Arg Gly
Abréviation utilisées : Cys = cystéine ; Tyr = tyrosine ; Gin = glutamine
Phe = phénylalanine ; Asp = asparagine ; Pro = proline
Arg = arginine ; Gly = glycocolle ; Ile = isoleucine
Leu = leucine
Document 2
VW
Le document 1 représente des constatations dans des régions d’Angleterre.
Dans toutes les régions d’Angleterre, les populations de Phalène de Bouleau
(papillon nocturne) étaient, jusqu’en 1848, exclusivement composées de formes
claires. L’examen des collections de ces papillons révèle que c’est à cette
époque que fut capturé le premier papillon totalement sombre. La fréquence
des phénotypes de ces papillons en Angleterre au début du XXïième siècle était
la suivante : |
2) quelles sont les conséquences lorsque les papillons des zones industrielles
restent isolés pendant une très longue période des papillons des zones rurales et
comment l’expliquer ?
VW
On a pu observer la naissance d’îles volcaniques en plein océan. Leur
peuplement s’effectue progressivement par l’apport d’animaux et de végétaux
des continents voisins et des îles voisines plus anciennes. Chaque île est
caractérisée par un ensemble d’espèces de raton-laveur. Ces espèces de
différentes îles présentent des ressemblances entre elles et ressemblent aussi au
raton-laveur du continent américain (document suivant).
On trouve sur les côtes américaines de l’atlantique et sur les côtes des îles une
même espèce de crabes. Le crabe est un crustacé qui a une larve aquatique.
150
Thème 6 : l'évolution biologique Enoncés
1) Définissez l’espèce.
2) Pourquoi trouve-t-on une même espèce de crabe aussi bien sur le continent
que sur les îles ?
AMERQUI E DU NORD
151
Thème 6 : l'évolution biologique Solutions
CORRIGES
152
Thème 6 : l’évolution biologique Solutions
153
Thème 6 : l’évolution biologique Solutions
154
Thème 6 : l’évolution biologique Solutions
155
Thème 6 : l'évolution biologique Solutions
On déduit que le degré de parenté entre l’homme et le cheval est le plus élevé
et l’ancêtre en commun est le plus proche. Par contre le degré de parenté est le
plus faible entre l’homme et la poule et l’ancêtre en commun est le plus
éloigné. On peut donc dresser l’arbre phylogénétique des ces 3 espèces.
Ancêtre
commun de
l’homme et
du cheval
156
Thème 6 : l'évolution biologique Solutions
2)
- Les hormones hypophysaires étudiées sont des enchainements de neuf acides
aminés. L’étude comparée de ces quatre chaînes montre les mêmes acides (7
sur 9) — cette similitude confirme qu’il s’agit de molécules homologues
codées par des gènes homologues qui dérivent d’un gène ancestrale présent
chez l’ancêtre en commun.
- Les différences
3) Les acides aminés sont codés par des codons de nucléotides. Etant donné
que les variations d’acides aminés dans les chaines protéiniques ont toujours
lieu dans les mêmes positions (8 puis enfin 3), on peut donc déduire que ces
chaines ne sont que les résultats de variations d’une même portion de gène.
Cette portion du gène (ancestral) a donc muté de manière variée au cours de
l’évolution.
157
Thème 6 : l’évolution biologique Solutions
- Que les formes claires sont dominantes (80% contre 20%) en régions rurales
peu ou pas polluées.
- Que les individus sombres sont nettement dominants (95% contre 5%) en
régions industrielles polluées.
158
Thème 6 : l’évolution biologique Solutions
2)
Les conséquences lorsque les populations des zones industrielles restent isolées
pendant une très longue période.
Dans ce cas un isolement reproductif peut avoir lieu : dans chaque population
pourrait se produire d’autres variations génétiques aléatoires par accumulation
des mutations. Les échanges génétiques entre les populations isolées restent
impossibles. Ces mutations complétées par l’action de la sélection naturelle
conduisent à une divergence génétique qui pourrait aboutir à des barrières
reproductives donc à des espèces différentes.
Ÿ
1)
Définition de l’espèce : c’est un groupement de populations qui se ressemblent
et qui sont interfécondes et qui sont isolées des autres espèces.
2)
On trouve la même espèce de crabe aussi bien sur le continent que sur les îles
car ses crustacés donnent tous des larves planctoniques marines, qui peuvent
être facilement transportées par les courants marins vers les côtes et les îles. Il
y a échange permanent des allèles entre les populations par la reproduction
sexuée et par suite il y n’a pas d’isolement reproductif.
3)
a- Le phénomène qui a donné naissance à ces espèces différentes de raton
laveur des îles est la spéciation : c’est un processus qui permet de créer deux ou
plusieurs espèces à partir d’une espèce mère.
159
Thème 6 : l'évolution biologique Solutions
- Les ratons laveurs des îles se ressemblent tous au raton laveur du continent
américain. On déduit que les ratons laveur dérivent d’un ancêtre commun =
espèce souche qui est probablement le raton laveur du continent américain. On
peut donc supposer les évènements suivants :
4)
En se basant sur la biologie moléculaire, on peut effectivement démontrer que
toutes les espèces de raton laveur ont un ancêtre en commun sur le continent.
Pour cela, il suffit de choisir des molécules présentes chez toutes les espèces
(protéines ou ADN).
Comparer ces molécules et chercher les similitudes dans la séquence des ces
molécules (séquence en acides aminés pour les protéines, séquence de bases
azotés pour l’ ADN). Cette similitude est un indice de parenté moléculaire entre
ces espèces (il s’agit de molécules homologues). Ces molécules dérivent d’une
molécule ancestrale présente chez la souche continentale.
160
Questions à choix multiple Enoncés
\ La trisomie 21 :
a- est due à la présence de 21 paires de chromosomes.
b- est due à une mutation génique.
c- est due à une erreur au cours de la gamétogenèse.
d- augmente de fréquence avec l’âge de la mère.
V/ La GnRH ou gonadolibérine :
a- est sécrétée par les cellules de l’hypophyse antérieure.
b- commande la sécrétion des gonadostimulines.
c- est sécrétée chez les deux sexes.
d- a des récepteurs au niveau de la muqueuse utérine.
Ÿ La spéciation :
a- est la naissance d’espèces nouvelles à partir d’une espèce mère.
b- ne peut se faire qu’après un isolement géographique des populations.
c- est toujours une conséquence des mutations géniques.
d- implique que certaines populations de l’espèce mère présentent des
divergences géniques et deviennent incapables de se croiser.
\/ La consanguinité :
a- est une maladie héréditaire récessive.
b- est due à une anomalie chromosomique.
c- augmente la fréquence des maladies héréditaires.
d- est une union entre les coussins.
161
Questions à choix multiple Enoncés
a- ovariectomisée
b- ménopausée
c- prenant régulièrement des pilules
combinées.
d- hypophysectomisée
162
Questions à choix multiple Enoncés
En cas de fécondation :
a- le corps jaune se maintient développé.
b- le taux d’œstradiol et de progestérone diminue.
c- le cycle ovarien s’arrête.
d- la muqueuse utérine dégénère.
163
Questions à choix multiple Enoncés
164
Questions à choix multiple Enoncés
165
Questions à choix multiple Enoncés
Père Mère
UAUELE
Farnille 2: un enfant matade
EF cm à
co bn Ô #
166
Questions à choix multiple Enoncés
167
Questions à choix multiple Enoncés
Ç Une maladie est provoquée par un gène porté sur une portion
précise et spécifique d’un chromosome sexuel :
Femme atteinte
O Femme saine
[1 Homme sain
gonosome Y.
b- l'individu 5 est homozygote.
c- cette anomalie peut être dominante.
d-l’enfant 18 attendu par le couple 15-16 est une fille. Elle doit être saine.
V7 parmi les techniques de la liste suivante, quelle est celle qui utilisée
pour dépister les anomalies chromosomiques éventuelles d’un enfant à
risque à naître ?
a- l’électrophorèse.
b- amniocentèse.
c- prélèvement de cellules du chorion.
d- analyse biochimique des protéines.
168
Questions à choix multiple Enoncés
169
Questions à choix multiple Enoncés
170
Questions à choix multiple Enoncés
171
Questions à choix multiple Enoncés
NV La sélection naturelle :
a- consiste à éliminer les espèces chez lesquelles survient une mutation.
b- effectue un tri des génotypes capables de supporter les changements du
milieu.
c- est un mécanisme fondamental de l’évolution.
d- produit une évolution orientée du génome le plus adapté au milieu.
172
Questions à choix multiples Solutions
l)c-d; 29)a-c;
2Db-c; 30)b-c-d;
3)a-d; 31)b;
4)c; 32)b;
5)c-d; 33) d;
6)c; 34)b—c;
7)b; 35)a-b;
8)a—-c-d\; 36)b-d\;
9ja-b; 37)b-c;
10)c—-d; 38)a;
1l)c; 39)c;
12) d; 40) a;
13)b-d; 41)c;
14)a-c; 42) d;
15)b-d\; 43)
c;
16)b; 44)b—d;
17)b; 45) à;
18)a-b; 46)c-d;
19)b-c-d; 47)b-d;
20) c; 48)a-—c;
21)a-c; 49)b;
22)a-c; 50)
a;
23)c; Sija-b-c;
24)c-d; 52)b-c-d;
25)b-d; 53)a-b-d\;
26) b 54) d;
27)c; 55)b.
28)a-—c;
173
Devoir de contrôle N° I (1) Enoncés
Devoir de contrôle N° 1
D
1°"° partie (12 points) :
D Pour chacun des items suivants, il peut avoir y une ou plusieurs réponses
exactes. Sur votre copie reportez le numéro de chaque item et indiquez dans
chaque cas la (ou les) lettre(s) correspondant à la (ou aux) réponse(s)
exacte(s).
1) Chez la femme, la folliculogenèse permet de faire mûrir des
ovocytesil.
a- La phase de multiplication de l’ovogenèse est continue de la puberté à la
ménopause;
b- L’ovocyte II est issu de la division équationnelle de la méiose.
c- Sans fécondation l’ovocyte II pondu reste bloqué en métaphase IT puis
dégénère.
d- Récupérant dans les voies génitales la cellule au stade schématisé ci-
dessous, on trouve les cellules L, M, N qui ont le même nombre de
chromosomes.
174
Devoir de contrôle N° I (1) Enoncés
Document 1
1) Donnez un nom à chacun des cinq éléments et légendez l’élément a après
l’avoir schématisé sur votre copie.
2) Expliquez brièvement la chronologie des transformations observées.
175
Devoir de contrôle N° I (1) Enoncés
0
DE
D 16 0 D D 2
Temps (heures)
176
Devoir de contrôle N° 1 (1) Enoncés
1) Expérience 1:
La destruction des neurones sécréteurs de GnRH dans l’hypothalamus d’un
bélier provoque l’arrêt du fonctionnement testiculaire.
Des injections pulsatiles de GnRH dans la circulation hypothalamo-
hypophysaire de cet animal rétablissent les fonctions testiculaires.
Quelles conclusions peut-on dégager de l’analyse de cette expérience.
2) Expérience 2 :
On suit la fréquence et l’amplitude des pulses de GnRH dans la circulation de
la tige hypothalamo-hypophysaire chez un bélier dans trois situations.
177
Devoir de contrôle N° I (IT) Enoncés
Devoir de contrôle N° 1
(I)
Première Partie(12 points) :
178
Devoir de contrôle N° I(II) Enoncés
Concentrations
plasmatiques
moyennes
LH À injections de
(ng/ml) Castration testostérone
nl) À au
Document 1
20 -
10 -
0 v ï F TT >-
5 10 15 20 durée de l'expérience
(en jours)
Exercice N°4 : (3 points).
Le document 1 montre une
structure ovarienne visible à un
moment donné du cycle ovarien.
1) Annotez et titrez le
document 1.
2) Précisez à quel moment
du cycle ovarien
observe-t-on une telle
structure ?
3) Quel est le devenir de
cette structure :
- Au cours d’un
cycle normal.
- Suite à une
fécondation.
179
Devoir de contrôle N° I (II) Enoncés
1) Par une étude comparée des deux courbes obtenues chez les deux
groupes de femmes, expliquez l’apparition des menstruations chez
une femme jeune et leur disparition chez une femme ménopausée.
2) a. Représentez l’allure des courbes au cours d’un cycle fécondant
et durant les 9 mois de grossesse.
b. Préciser alors l’origine de ces hormones (durant le cycle et les 9
mois de grossesse).
c. Comment expliquez vous alors l’absence des menstruations chez la
femme enceinte ?
TT FRE EI TFTT JF
180
Devoir de synthèse N° I (1) Enoncés
Devoir de synthèse N° 1
(D
Première Partie (8point) :
Exercice N° 1 : (7 points)
Chez les mammifères femelles, on observe des modifications cycliques de la
muqueuse utérine.
Dans le but de connaître les propriétés d’une substance contragestive
(interruption de grossesse) appelée S sur l’endomètre utérin, on vous propose
des schémas de coupes d’utérus et des expériences ainsi que leurs résultats :
1) Identifiez les stades À et B du document 1 et décrivez les variations
cycliques de l’utérus.
181
Devoir de synthèse N° 1 (1) Enoncés
StadeB
DOC 1 : Schémas de coupes d’utérus de rate observées au
MO
182
Devoir de synthèse N° I (I) Enoncés
183
Devoir de synthèse N° 1 (1) Enoncés
Croisement 1: P2
STE,
Lapin angora à Lapin anglais
couleur uniforme poil court tacheté
de noir
F7 RCE
Croisement 2: F 1 X
Descendance:
43,5% S 43.5%
so
184
Devoir de synthèse N° I (I) Enoncés
Devoir de synthèse N° 1
(HD)
Première Partie (8point) :
A. Pour chacun des items suivants (de 1 à10), il peut y avoir une ou
plusieurs réponse(s) correcte(s).Relevez sur votre copie le numéro de
chaque item et indiquez dans chaque cas la (ou les) lettre(s)
correspondant à la (ou les) réponse(s) correcte(s).
NB : toute réponse fausse annule la note attribuée à l’item.
1. le corps jaune :
a- Est une glande endocrine.
b- Permet le maintien de l’endomètre durant toute la grossesse.
c- Secrète de la HCG.
d- Son développement est contrôlé par la LH hypophysaire.
2. Au moment de la fécondation Povocyte II subit quelques
modifications :
a- Il termine la division réductionnelle.
b- Il achève la division équationnelle.
c- Le contenu des granules corticaux est exocyté dans la zone pellucide.
d- Son enveloppe devient imperméable aux autres spermatozoïdes.
3. Au cours de la fécondation :
a- Il y a mélange des chromosomes d’origine paternelle et d’origine
maternelle.
b- Les informations fournies par le spermatozoïde et l’ovule sont
identiques.
c- Le sexe du nouvel individu est déterminé par les chromosomes
sexuels apportés par l’ovocyte.
d- Les spermatozoïdes porteurs d’un chromosome X ont plus de chance
de féconder un ovocyte que ceux porteurs du chromosomes Y.
4, Le placenta :
a- Secrète la HCG durant toute la grossesse.
b- Est constitué de tissu embryonnaire.
c- Assure les échanges entre l’organisme maternel et le fœtus.
d- Contient du sang maternel mélangé avec celui du fœtus.
5. La migration des gamètes dans les voies génitales femelles est
facilitée :
a- Par l’acrosome.
b- Par les contractions des muscles des voies génitales femelles.
c- Parle flagelle du spermatozoïde.
d- Par le grand nombre de spermatozoïde.
185
Devoir de synthèse N° 1 (11) Enoncés
186
Devoir de synthèse N° I (I) Enoncés
Document 1
187
Devoir de synthèse N° 1 (1) Enoncés
188
Devoir de synthèse N° 1 (11) Enoncés
Chez la souris :
e _l’aspect du poil est sous la dépendance d’un gène dont on étudie ici
deux allèles : l’allèle «poil raide» et l’allèle «poil frisé». On admettra
que le caractère «aspect du poil» est sous la dépendance d’un seul
gène.
e L'aspect de l’œil est sous la dépendance d’un autre gène dont on étudie
ici deux allèles : l’allèle «œil normal » et l’allèle «œil mal formé». On
admettra que le caractère «aspect de l’oeil» est sous la dépendance
d’un seul gène.
Document 1
Premier croisement : on croise deux souris l’une à poil raide et œil
normal, l’autre à poil frisé et œil mal formé. On obtient à la première
génération (F1) des souris toutes à poil raide et œil normal.
Deuxième croisement: on croise deux souris l’une a poil raide et œil
normal, l’autre à poil frisé et œil mal formé. Les résultas statistiques de ce
type de croisement sont les suivants :
e 55 souris à poil frisé et œil normal ;
e 56 souris à poil frisé et œil mal formé ;
e 54 souris à poil raide et œil normal ;
e 56 souris à poil raide et œil mal formé.
Troisième croisement: on croise deux souris l’une à poil raide et œil
normal, l’autre à poil frisé et œil mal formé. Les résultats statistiques de ce
type de croisement sont les suivants :
e 110 souris à poil raide et œil normal ;
e__112 souris à poil raide et œil mal formé
189
Devoir de contrôle N° 2 (1) Enoncés
Devoir de contrôle N° 2
(D)
C.
Document 1
190
Devoir de contrôle N° 2 (I) Enoncés
191
Devoir de contrôle N° 2 (I) Enoncés
1 2
[HO MO
LE 2 3 4
" [1
1 2 foetus1 foetus
% 2
Document 1
1) Sachant que [a mère E2 est homozygote, monter si l’allèle de la maladie
est dominant ou récessif ?
2) Pouvez vous déduire du document 1, si la maladie est ou non un
caractère lié au sexe ?
3) Vu qu’il s’agit d’une famille à risque et vu qu’elle a eu un 1° enfant
malade, la femme II4 redoute une anomalie génétique chez ses fœtus
jumeaux. Une biopsie des villosités choriales est alors exigée pour
l’établissement du caryotype et du nombre d’allèles de l’anomalie. Les
résultats obtenus sont indiqués sur les documents 2 et 3.
nombres d'allèles de l’anomalie
HRKHE HU | HR HH HE EH
HKARHEHE |HKOKHEEE |° EE
HKAKEE HIHKOKEE OH .
vu" TE |
HK AK HH UK de uu | FE
HU W mn
HK K V | HU
Fœtus 1 Fœtus 2
Document 2 Document3
192
Devoir de contrôle N° 2 (II) Enoncés
Devoir de contrôle N° 2
(D)
L.A/ Relevez sur votre copie les numéros des items et indiquez devant
chaque numéro la lettre qui correspond à la (ou aux) réponse(s) correcte(s) :
{4 points)
193
Devoir de contrôle N° 2 (I) Enoncés
Utiliser chaque groupe de trois mots (ou expressions) pour construire une ou
deux phrases exprimant une idée importante présentée en cours.
1) Fréquence alléliques, conditions écologiques, sélection naturelle.
2) Génotypes nouveaux, transmission aléatoire, reproduction.
3) Spéciation, isolement reproductif, divergence génétique
IL. (8 points) :
1) Karl Von Baer a écrit en 1828 « J’ai des embryons conservés dans
l’alcool sur les quels j’ai oubliés de mettre des étiquettes, je suis
maintenant incapable de déterminer les genres auxquels ils
appartiennent : ce sont peut être des lézards des oiseaux ou même des
mammifères »
— Quelle information en rapport avec la théorie de l’évolution le texte
de Karl Von Baer met-il en évidence ?
2) L’étude des chaînes polypeptidiques de la myoglobine (150 acides
aminés) de trois espèces : l’homme, le chien et la poule a été faite.
Le tableau suivant donne le nombre de différences observées pour ces
animaux pris deux à deux :
Commentez ces résultats et représentez le lien de parenté entre ces trois espèces
194
Devoir de contrôle N° 2 (11) Enoncés
195
Devoir de contrôle N° 2 (II) Enoncés
nieau1 | CD Ep» ap
niveau 2 ED «pp |
LL
3 4 5 foetus
Document 3
196
Devoir de contrôle N° 2 (II)_ Enoncés
197
Devoir de contrôle N°1(1) Solutions
2 3 4 5 6
C a—c b a—-c-d |a-c a—b
granulosa
(cellules folliculaires)
zone pellucide
ovocyte I g
cavité folliculaire Follicule de
De Graaf
cumulus oophorus
thèque externe
thèque inteme
2}* Trois à quatre mois avant chaque cycle sexuel, quelques dizaines de
follicules primordiaux évoluent pour aboutir à une dizaine de follicules
cavitaires privilégiés avec atrésie folliculaires des autres : acroissements de
lPovocyte, multiplication (mitoses) des cellules folliculaires et formations de
la granulosa, formation des thèques et ouverture de quelques cavités où
s’accumule un liquide folliculaire.
* Pendant la phase folliculaire du cycle sexuel (— phase préovulatoire), les
follicules cavitaires (= tertiaires) poursuivent leurs évolutions et un seul
atteint la stade de follicule de De Graaf (follicule mûr) et fait saillie à la
surface de l’ovaire : élargissement et fusion des cavités et développement des
thèques. Vers la fin de cette phase folliculaire, l’ovocyte I se détache de la
granulosa et flotte librement dans la cavité pour poursuivre sa division
réductionnelle et commencer sa division équationnelle — ovocyte Il.
* Généralement vers le 14°” jour du cycle, il y a ovulation et expulsion d’un
ovocyte IT (bloqué en métaphase IT).
* Pendant la phase lutéale (— phase post-ovulatoire), le follicule rompu
conserve les thèques, se ferme, se développe et se transforme en corps jaune
qui atteint son maximum vers le 21°" jour.
198
Devoir de contrôle N°1(1) Solutions
199
Devoir de contrôle N°1(1) Solutions
+= stimulation
GnRH -= inhibition
RC-
Y
Testicules
|
Testostérone #
200
Devoir de contrôle N°1 (IT) Solutions
Exercice N° 1 :
1=b
2=b
3=aetc
Exercice N°2 :
1) Définition: une hormone est une substance chimique
synthétisée par des cellules spécialisées, déversée dans le sang pour
agir sur des cellules cibles en se fixant sur des récepteurs
spécifiques (membranaires ou cytoplasmiques) dont elle modifie
leur fonctionnement.
Schéma :
cellule endocrine =sécrétrice d'hormone
vésicule renfermant l'hormone
exocytose d'hormone
un . \ omplexe hormone-recepteur
capillaire sanguin (transport de
l'hormone par le sang)
ellule cible
| réponse
2)
Hormones HCG Testostérone Inhibine
Cellules - Cellules - Cellules de - Cellules de
sécrétrices trophoblastiques Leydig Sertoti
Cellules - Cellules du corps - Cellules du - Cellules
cibles jaune tractus génital hypophysaires
- Cellules
germinales
- Cellules
hypothalamiques et
hypophysaires
Effets - Maintien du corps | - Développement RC- sur FSH
jaune du tractus génital
- Sécrétion des - Spermatogenèse
oestrogènes et du - RC-sur LH
progestérone
201
Devoir de contrôle N°1(IT) Solutions
Exercice N°3:
1) - Avant la castration : le taux de LH est constant = 5mg/ml.
- Apres la castration : le taux de LH augmente progressivement
pour atteindre en 8 jours une valeur maximale de 20ng/ml.
Conclusion : les testicules assurent la constance du taux plasmique
de LH en exerçant un rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse.
- Les injections répétées de testostérone à l’animal castré font
baisser proportionnellement le taux de LH.
Conclusion : les testicules exercent un rétrocontrôle négatif sur la
sécrétion de LH par l’intermédiaire de son hormone la testostérone.
Ce rétrocontrôle négatif constitue un système d’autorégulation
permettant d’assurer une sécrétion constante de testostérone.
2) Schéma fonctionnel de la régulation du testostérone
RC-
Hypothalamus (>) = stimulation
Y
LC
Hypophyse RC-
y
LH
@
Celluies de Leydig
”
Exercice N°4.
1) Titre : follicule mûr.
Légende : 1- thèque
2- ovocyte
3-antrum
4- granulosa
2) Moment du cycle : fin de la phase folliculaire entre le 12°" et
le 14° jour du cycle.
3) Devenir du follicule mûr
- Au cour d’un cycle normal (sans fécondation) : après éclatement
du follicule mûr le 14°” jour du cycle pour libérer l’ovocyte IL, le
reste du follicule mûr se transforme en corps jaune cyclique qui
dégénère à la fin du cycle.
202
Devoir de contrôle N°1(I) Solutions
Deuxième Partie :
A. 1) Apparition des menstruations chez une femme
jeune.
Le document 2b montre :
Pendant la phase folliculaire (1— 14 jour) : il y a une sécrétion
croissante d’oestradiol qui atteint un pic 48 heures avant
l’ovulation. La sécrétion de progestérone est nulle.
Cette sécrétion assure une réparation de la muqueuse utérine
détruite au moment des règles.
- Pendant la phase Lutéïnique :
14% jour —21 jours : on constate que la sécrétion d’oestrogènes
se poursuit mais elle est accompagnée d’une sécrétion importante
de progestérone pour atteindre un pic vers le 21°” jour du cycle.
La progestérone agit en coopération avec les oestrogènes sur
l’endomètre qui devient très développé et permet la formation de la
dentelle utérine indispensable pour la nidation.
Apartir du 21° jour, la sécrétion de progestérone et d’œstrogènes
diminue pour devenir très faible à la fin du cycle qui entraîne la
destruction des structures utérines mises en place au cours du
cycle : c’est la menstruation.
-Absence de menstruation chez la femme ménopausée.
Le document 2a montre que la sécrétion d’oestrogènes et de
progestérone est très faible et constante ce qui entraîne l’arrêt de
l’évolution cyclique de l’endomètre d’où disparition de
menstruation.
2) a-
progestérone | | cestradiol
14 21 28
203
Devoir de contrôle N°1I(I) Solutions
b- Origine
Hormones Phase folliculaire | 14”"“jour—
3% | 39%
1—14°% jour mois mois
Oestradiol Foilicules en Corps jaune par | placenta
croissance par les | les cellules
cellules de la thécales
thèque interne et | lutéinisées
de la granulosa
Progestérone | Pas de sécrétion | Corps jaune : placenta
par les cellules
lutéales
204
Devoir de contrôle N°1(11) Solutions
e
Lorsque les taux des hormones ovariennes sont faibles au
début du cycle chez la femme jeune ou chez la femme
ménopausée, le taux de LH tend à s’élever.
e Lorsque les taux des hormones ovariennes deviennent très
élevés (phase lutéale d’une femme jeune) Ie taux de LH
reste faible.
On déduit donc que les hormones ovariennes freinent globalement
la sécrétion de LH :
- pendant la phase folliculaire, une sécrétion faible et croissante
d’oestrogènes (du 5°" au 9% jour) inhibent la secrétions de LH : il
s’agit d’un rétrocontrôle négatif.
- Vers la fin de cette phase (1 gène au 1 qîre jour), la sécrétion
d’œstrogènes augmente rapidement et massivement ce qui stimule
la sécrétion de LH : il s’agit d’un rétrocontrôle positif à l‘origine de
pic de LH ovulatoire
- Pendant la phase lutéinique, la sécrétion de progestérone et
d’œstrogènes inhibent la sécrétion de LH: ïil s’agit d’un
rétrocontrôle négatif.
2) Déterminisme de l’ovulation
Le pic d’œstradiol qui apparaît à la fin de la phase folliculaire
provoque un pic de LH et de FSH par rétrocontrôle positif sur le
complexe hypothalamo-hypophysaire et ce pic de LH provoque la
rupture du follicule mûr, la libération de l’ovocyte IT et la
transformation du follicule mûr éclaté en corps jaune (aidé par le
FSH).
Da
B RC+
e
ë > Hypothalamus @ = stimulation
LV
A Pulses de GnRH A
3
ë Ÿ ©)
E . Hypophyse
d
© T
| Ovulation=libération de l’ovocvte IT
Schéma bilan du déterminisme de l’ovulation
205
Devoir de synthèse N°11) Solutions
206
Devoir de synthèse N°1(1) Solutions
©)
GP1 GP2 ovotide
Nombre de chromosomes | n = 23 n=23 n+n=23 +23
Aspect des chromosomes | Fissurés Simple Simple
Formule chromosomique | (n-1)} Aut+x | (n-1) Aut+x | (n-1)+(n-1)Aut + xx
ou
(n-1) + (n-1)Aut + xy
207
Devoir de synthèse N°1(1) Solutions
208
Devoir de synthèse N°1(1) Solutions
Exercice
N° 2 :
1) 1° croisement : [angora - uniforme] X [poil court - tacheté]
|
F1 = 100% [poil court - tacheté]
C’est un cas de dihybridisme.
A partir de deux parents de phénotypes différents, on a obtenu une
F1 homogène à 100%. La 1*° loi de Mendel est vérifiée.
— Les parents sont de races pures
— Les F1 sont des hybrides pour les deux caractères et puisqu'ils
présentent le phénotype de l’un des parents on déduit qu’il s’agit
d’un cas de dominance absolue pour chacun des deux caractères.
- ler couple d’allèle (C, a)
C : l’allèle qui détermine le phénotype poil court |] avec
a : l’allèle qui détermine le phénotype angora }e >a
- 29% couple d’allèle (T, u)
T : l’allèle qui détermine le phénotype tacheté avec
u : l’allèle qui détermine le phénotype anifome | T > u2)
ème
croisement : F1 x P1
[C TIx{a u]
P1 étant double récessif et F1 étant double hybride : c’est un test-
cross (back-cross dans ce cas) en cas de dihybridisme.
Le résultat de ce test-cross montre des proportions phénotypiques #
de 1/4, 1/4, 1/4, 1/4, donc les deux gènes ne sont pas indépendants
mais liés.
Le résultat de test-cross montre des proportions phénotypiques #
de 1/2, 1/2. Cependant il y a apparition de phénotypes parentaux
[C, T] et [a, u] plus fréquents que les phénotypes recombinés [C, u]
et [a, T] : il s’agit d’un cas de linkage partiel.
209
Devoir de synthèse N°1(1) Solutions
crossing over
————+
(échange de segments C affa
entre 2 chramatides
7 T
non soeurs)
Prophasel
à
u T
(GX)
gamètek parental —
Pour le Parent PL HD
one © MN MERE me
sb | CDD) SE
% 100 50 ; 50 50 ; S0 43.5 ; 43.5 | 43,5 ; 43,5
6.5 ; 6.5 165 ; 6.5
210
Devoir de synthèse N°1(11) Solutions
Deuxième Partie:
1) Au cours de la grossesse et contrairement au 1” cycle non
fécond, on constate une production croissante d’œstrogènes et
de progestérone à partir du 21° jour. Parallèlement on
constate la disparition des règles contrairement au premier
cycle fécond ou on constate des règles qui coïncident avec la
chute des œstrogènes et de la progestérone.
— La disparition des règles au cours de la grossesse s’explique
par la production croissante des oestrogènes et de la
progestérone.
2) l’observation médicale montre que la présence de la
progestérone à des taux importants est indispensable au bon
déroulement de la grossesse lié à un développement suffisant
de la muqueuse utérine.
3) Des deux donnés médicales, on peut tenir les informations
suivantes :
e Pendant les trois premiers mois la présence des ovaires est
indispensable pour le maintien de la muqueuse et le bon
déroulement de la grossesse. Ce qui laisse penser à une
origine ovarienne de la progestérone.
e Pendant les six derniers mois la présence des ovaires n’est
plus indispensable. Ce qui laisse penser à une origine
extra-ovarienne de la progestérone.
4) a- Le document présenté montre qu’a partir de la 10°"
semaine, la concentration de la progestérone croît rapidement
et parallèlement à l’augmentation de la masse du placenta.
211
Devoir de synthèse N°1(1) Solutions
212
Devoir de synthèse N°1(IT) Solutions
Y
RC O Hypophyse
(Oe+ Pg) ©
| Le HCG
Ovaire bi Placenta
Hypophyse « rcQ)
(Oe+ Pg)
Ovaire Placenta
B) 1- a-
[poil raide, œil normal] x [poil frisé, œil mal formé]
|
F1 : [poil raide, œil normal] 100%
e C’estun cas de dihybridisme
e Apartir de deux parents de phénotypes différents on a obtenu
une population à 100% homogène: 1° loi de Mendel est
vérifiée
— Les parents sont purs pour les deux caractères.
213
Devoir de synthèse N°1(II) Solutions
b-
[R, N]x [£ m]
Î
55 [£ N]
56 [f, m]
54 TR, N]
56 IR, m]
L'apparition dans la descendance de souris [f, m], montre que le
parent [R, N] est double hybride.
Le parent [f, m] étant double récessif, on déduit qu’il s’agit donc
d’un test-cross.
L’apparition dans la descendance de ce test-cross de 4 phénotypes
équiprobables (1/4 ; 1/4 ; 1/4 ; 1/4) montre que les deux gènes sont
indépendants.
2- * 1* croisement
- 1” parent [R, N] est de génotype
8|8 2]
fr zx
pème
parent [f, m] est de génotype == Loi de
Mendel
* 2% croisement
re [f, m]
ème & m «
277 parent [f, m] est de génotype = — Car f et m sont récessif
* 32% croisement
[R, N] x [£, m]
|
110 [R, N] — 1/2
112 [R, m] — 1/2
Et
ae
nn
en
214
Devoir de synthèse N°1(II) Solutions
2e :|z
-l #l
- 2ème parent [f, m] est de génotype
RONm fm Génotype
f f m
Le parent [f, m] étant double récessif et ne peut donc fournir qu’un
ee
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215
Devoir de contrôle N°2(1) Solutions
216
Devoir de contrôle N°2(1) Solutions
Deuxième Partie:
217
Devoir de contrôle N°2(1) Solutions
218
Devoir de contrôle N°2(I1) Solutions
LA/
1/b :2/d;3/aetc;4#/betc;5/a
LB/
1) La sélection naturelle est responsable du changement orienté
de la fréquence des allèles en favorisant la survie du phénotype
le plus adapté à l’environnement.
2) La reproduction sexée a pour conséquence la transmission
aléatoire des génotypes nouveaux aux descendants.
3) La divergence génétique lente et indépendante de chaque
groupe de population permet l’acquisition de l’isolement
reproductif conduisant à la spécification.
IL.
1) Karl Von Baer n’était pas capable de distinguer entre les
embryons des vertébrés. On peut donc déduire que ces
embryons présentent une grande ressemblance morphologique
à un stade bien déterminé de développement embryonnaire.
On peut donc tirer l’information suivante : les différentes classes
des vertébrés sont apparentées c’est-à-dire qu’elles dérivent d’un
ancêtre en commun.
2) La comparaison des chaînes de la myoglobine de trois
espèces : homme, chien et poule montre que :
Ces chaînes protéiques sont identiques chez les individus de
la même espèce (homme-homme)
Qu’elles présentent des similitudes entre ‘les espèces :
présence de séquences d’acides aminés identiques. Ceci est
une preuve qu’il s’agit de molécules homologues qui
derivent d’une molécule ancestrale codée par un gène
ancestral
Il y a donc parenté moléculaire entre les 3 espèces : homme, chien
et poule et qui dérivent d’un ancêtre en commun.
La présence des différences entre ces molécules homologues
est une preuve d’évolution moléculaire due à des mutations
219
Devoir de contrôle N°2(11) Solutions
Homme |
Le temps Chien Poule
3)
a. Espèce ancestrale A : 2n=12
Espèce B : 2n=10
Espèce C : 2n=8
Espèce D : 2n=8
On constate que ces chromosomes se ressemblent par disposition
des bandes sombres et bandes claires, on peut donc supposer que
ces caryotypes B, C et D dérivent d’un caryotype ancestrale à
2n=12 et que les autres caryotypes résultent de fusion entre des
chromosomes non homologues.
— Fusion entre les chromosomes 3 et4 a donné le caryotype B
— Fusion entre les chromosomes 3, 4 et 1, 2 a donné le caryotype C
— Fusion entre les chromosomes 4, 5 et 1, 2 a donné le caryotype D
Ces remaniements sont appelés translocation
220
Devoir de contrôle N°2(1) Solutions
221
Devoir de contrôle N°2(IT) Solutions
m .
2) ——+ ce n’est pas le cas, l’hypothèse est donc à rejeter.
m
Hypothèse 2 : l’allèle de la maladie est récessif lié à x
Dans ce cas le fils hérite l’allèle normale (N) de sa mère
XY
hétérozygote &) et Y de son père, son génotype serait
X" . .
& ——+ ce qui est le cas ——+ l’hypothèse est à retenir.
222
Devoir de contrôle N°2(I1) Solutions
b. Génotypes :
N
1. À
Y
X"
X" de
3. 7 ] m ——+ allèle récessif : anormal
4. x
Y
s &)
X\
ou £)
X"
X"
X"
3)
a. Techniques utilisées pour prélever des cellules fatales
— L’amniocentèse qui consiste à prélever des cellules fœtales à
partir du liquide aminiotique sous contrôle échographique
— Prélèvement des cellules sanguines (globules blancs) fœtales à
partir du cordon ombilical sous guidage échographique.
— Prélèvement des cellules fœtales à partir des villosités
choriales (trophoblaste) au moyen d’un cathéter d’aspiration
b. Technique qui permet d’analyser l’ ADN.
— Extraction de l’ADN foetal
— Fragmentation de [ADN par une enzyme de restriction
— Séparation des fragments d'ADN sur un support solide
(agarose) par la technique de l’électrophorèse.
— Repérage du gène normal en utilisant une sonde moléculaire
radioactive
— Le couple gène-sonde est relevé sur un film photographique.
c. Le diagnostic précoce de la maladie ne peut se faire qu’à partir
d’une cellule nucléée embryonnaire quelconque.
— Le diagnostic précoce exige l’étude de l’ ADN, ne peut se faire
donc qu’à partir d’une cellule nucléée.
— Toutes les cellules de l’embryon (ou toutes les somatiques d’un
individu) contiennent l’intégrité du même programme génétique et
donc toutes les séquences d’ADN de tous les gènes : l’étude de
/
#
223
Devoir de contrôle N°2(I1) Solutions
l'ADN de n'importe quel gène est donc possible sur une cellule
somatique nucléée quelconque.
d. Le fœtus peut être une fille ou un garçon :
Cas d’une fille Cas d’un garçon
X* X\
“ Génotype &) " Génotype |
Y
Résultat de Niveau 2? D <— ADN Niveau 2? D <— ADN
l’électrophorè normal : N normal : N
se de l'ADN X"
" Génotype 2) Génoty A”
Fly
! €eno CE —
X"
Niveau l NB <— ADN Niveau 1 BD <— ADN
anormal anormal : m
Niveau 2 D <— ADN
normal
224
Leallshe n
Res
K “a, K
3°"° Année
. SVT Expérimentales ) cee
+ Section Mathématiques
> SVT