ECRICO04
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ECRICO04
ECRICOME 2004
EXERCICE 1
Q1 S est une matrice de Mn (R) ayant n valeurs propres deux à deux distinctes donc S est diagonalisable. Alors :
il existe une matrice inversible P de Mn (R) telle que P −1 SP soit une matrice diagonale D.
T est donc un polynôme de degré au plus n − 1 qui a au moins n racines distinctes. Ainsi T est le polynôme nul.
Par conséquent Ker f = {0E } et f est injective.
f est alors une application linéaire injective de E dans Rn et dim E = (n − 1) + 1 = n = dim Rn < +∞ donc :
f est un isomorphisme d’espaces vectoriels de E sur Rn .
b) Soit T un élément de E.
∀i ∈ [[1, n]], T (λki ) = λi ⇐⇒ f (T ) = (λ1 , λ2 , . . . , λn ) ⇐⇒ T = f −1 (λ1 , λ2 , . . . , λn ). Par conséquent :
Rappelons que D = P −1
SP donc S = P DP et ∀i ∈ N, S i = P Di P −1 (récurrence simple).
−1
n−1 n−1
n−1
ri S i = ri P Di P −1 = P ri Di P −1 = P R(D)P −1 = P 0Mn (R) P −1 = 0Mn (R) .
P P P
R(S) =
i=0 i=0 i=0
∀p ∈ N, AS pk = S pk A.
n−1
X
b) Rappelons que U = up X p et que U (S k ) − S = R(S) = 0Mn (R) .
p=0
n−1
X n−1
X
Ainsi S = U (S k ) = up (S k )p = up S pk .
p=0 p=0
n−1
! n−1 n−1 n−1
!
X X X X
Alors AS = AU (Sk ) = A up S pk = up AS pk = up S pk A = up S pk A = U (S k )A = SA.
p=0 p=0 p=0 p=0
A et S commutent.
J.F.C. p. 3
1 0 1 1 1 1
Q5 a) Observons que S = = et 6= 0Mn,1 (R) ; alors 1 est valeur propre de S.
1 1 0 1 1 1
1 0 1 1 1 1
De même S = =− et 6= 0Mn,1 (R) ; −1 est valeur propre de S.
−1 1 0 −1 −1 −1
Notons que 1 et −1 sont alors LES valeurs propres de S car S est un élément de M2 (R).
S possède deux valeurs propres distinctes.
0 1 0 1 1 0
b) S 2 = = = I2 . Alors ∀r ∈ N, S 2r = (S 2 )r = I2r = I2 . Il est alors clair que :
1 0 1 0 0 1
EXERCICE 2
Retenons que dans un plan muni d’un repère orthonormé la représentation graphique Cf −1 de f −1 est l’image de la
représentation graphique Cf de f par la symétrie orthogonale par rapport à la droite d’équation y = x.
√
Notons que f ′ (0) = 0 et f ′ ( π4 ) = 2.
Notons encore que f est convexe sur I car f ′′ existe et est positive sur I (voir plus loin...).
1 1
Q3 Soit x un élément de J. x = f f −1 (x) = · Alors cos f −1 (x) = ·
−1
cos (f (x)) x
π
−1 −1
f (x) est un élément de [0, 4 ] donc sin f (x) est positif.
r
−1
−1
q 2
−1
p
2 −1
1
Donc sin f (x) = sin f (x) = sin (f (x)) = 1 − cos (f (x)) = 1 − 2 · Finalement :
x
r
1 1
∀x ∈ J, cos f −1 (x) = ∀x ∈ J, sin f −1 (x) = 1 − 2 ·
et
x x
i πi
Q4 f est dérivable et de dérivée strictement positive (donc non nulle) sur 0, .
4
−1
π √
Alors f est dérivable sur f 0, 4 =]1, 2] = J − {1}. Donc :
J.F.C. p. 4
f −1 (x) − f −1 (1)
Remarque f est croissante sur I et f ′ (0) = 0 alors lim = +∞ ; en particulier Cf −1 admet une
x→1 x−1
demi-tangente “verticale” au point d’abscisse 1.
1
cos2 f −1 (x)
r
−1 ′
1 x2 1 x2 1 |x|
Soit x un élément de J − {1}. f (x) = ′ −1 = = = 2 = 2 √ ·
sin (f −1 (x)) x2−1
q
f f (x) 1− 1 x x x2 − 1
x2
′ 1 x 1
Comme x est positif : f −1 (x) = 2 √ = √ .
x x2 − 1 x x2 − 1
′ 1
∀x ∈ J − {1}, f −1 (x) = · √
x x2 − 1
√ √
Q5 f −1 est dérivable en 2 donc f −1 possède un développement limité en 2 à l’ordre 1 qui est :
√ ′ √ √ √
f −1 (x) = f −1 ( 2) + f −1 ( 2) (x − 2) + o(x − 2).
√
−1
√ π √
−1 ′ 1 1 2
Notons que f ( 2) = et f ( 2) = √ q √ =√ = · Alors :
4 2 2
2 ( 2)2 − 1
√
√ −1 π 2 √ √
−1
f possède un développement limité en 2 à l’ordre 1 qui est : f (x) = + (x − 2) + o(x − 2).
4 2
Q2 Montrons par récurrence, que pour tout n dans N (qui peut le plus peut le moins !), il existe un polynôme Pn
Pn (sin x)
tel que ∀x ∈ I, f (n) (x) = ·
cosn+1 (x)
1 P0 (sin x)
• Considérons le polynôme P0 = 1. ∀x ∈ I, f (0) (x) = f (x) = = · La propriété est vraie pour n = 0.
cos x cos0+1 (x)
Pn (sin x)
• Supposons la propriété vraie pour un élément n de N. Il existe un polynôme Pn tel que ∀x ∈ I, f (n) (x) = ·
cosn+1 (x)
′ cos x Pn′ (sin x) cosn+1 (x) − Pn (sin x) (n + 1) (− sin x) cosn (x)
∀x ∈ I, f (n+1) (x) = f (n) (x) = ·
cos2n+2 (x)
cosn (x)
∀x ∈ I, f (n+1) (x) = cos2 (x) Pn′ (sin x) + (n + 1) sin x Pn (sin x) ·
cos2n+2 (x)
1
∀x ∈ I, f (n+1) (x) = (1 − sin2 (x)) Pn′ (sin x) + (n + 1) sin x Pn (sin x) ·
cos n+2 (x)
Pn+1 (sin x)
Posons alors Pn+1 = (1 − X 2 ) Pn′ + (n + 1) X Pn . Pn+1 est un polynôme et ∀x ∈ I, f (n+1) (x) = ·
cos(n+1)+1 (x)
Ceci achève la récurrence.
Pn (sin x)
Pour tout n dans N, il existe un polynôme Pn tel que ∀x ∈ I, f (n) (x) = ·
cosn+1 (x)
Remarque Soit n un élément de N.
Qn (sin x)
Supposons qu’il existe un second polynôme Qn tel que ∀x ∈ I, f (n) (x) = ·
cosn+1 (x)
J.F.C. p. 5
h πi
Alors ∀x ∈ I, Qn (sin x) = Pn (sin x) donc ∀x ∈ 0, , (Qn − Pn )(sin x) = 0.
4
h √ i
Ceci donne encore : ∀z ∈ 0, 22 , (Qn − Pn )(z) = 0.
Alors Qn − Pn est un polynôme qui admet une infinité de racines c’est donc le polynôme nul. Par conséquent Qn = Pn .
Pn (sin x)
Finalement pour tout n dans N, il existe un unique polynôme Pn tel que ∀x ∈ I, f (n) (x) = ·
cosn+1 (x)
sin x P1 (sin x)
Q3 ∀x ∈ I, f ′ (x) = = avec P1 = X.
cos2 x cos1+1 (x)
1 1
∀x ∈ I, f ′′ (x) = cos x cos2 (x) − (sin x) 2 (− sin x) cos x = 1 − sin2 (x) + 2 sin2 (x) .
cos4 (x) cos3 (x)
1 P2 (sin x)
∀x ∈ I, f ′′ (x) = 1 + sin2 (x) . Finalement ∀x ∈ I, f ′′ (x) = avec P2 = X 2 + 1.
cos2+1 (x) cos2+1 (x)
P1 = X et P2 = X 2 + 1
Remarque Le tout pouvait s’obtenir encore plus rapidement avec Pn+1 = (1 − X 2 ) Pn′ + (n + 1) X Pn .
Q4 La question 2 et sa remarque permettent de dire que :
P3 = X 3 + 5 X.
Q5 Montrons par récurrence que, pour tout élément n de N (ou de N∗ ), le terme de plus haut degré de Pn est X n .
• La propriété est vraie pour n = 0 car P0 = 1 (ou pour n = 1 car P1 = X).
• Supposons la propriété vraie pour un élément n de N (ou de N∗ ) et montrons la pour n + 1.
Pn est de degré n donc XPn est de degré n + 1 et (1 − X 2 ) Pn′ de degré au plus n + 1 (si n = 0...).
Ainsi Pn+1 = (1 − X 2 ) Pn′ + (n + 1) X Pn est de degré au plus n + 1.
Les coefficients de X n+1 dans (1 − X 2 ) Pn′ et (n + 1) X Pn sont respectivement −n et n + 1 car le terme de plus haut
degré de Pn est X n .
Alors le coefficient de X n+1 dans Pn+1 est −n + (n + 1) donc 1. Ainsi le terme de plus haut degré de Pn+1 est X n+1
ce qui achève la récurrence.
Pour tout élément n de N, Pn est de degré n et son coefficient dominant est 1.
2.3. Etude de la suite d’intégrales.
π
πi h Z 4
n
∗
Q1 Soit n un élément de N . f est continue sur I = 0, donc f n également. Alors In = [f (x)] dx existe.
4 0
1
4 − n2
π π
dx dx
Z Z 4
Donc < 0 et In < !!
0 cosn (x) 1
4 − n2
π cosn (x)
Dans la suite de cette question nous supposerons pudiquement que n est supérieur ou égal à 2.
1
x → cos x est décroissante et strictement positive sur I donc x → est croissante et strictement positive sur I (ce
cos x
qui n’est pas nouveau !).
1 πi π 1 π h
Alors x → est croissante sur I = 0, donc sur − 2, ·
cosn (x) 4 4 n 4
J.F.C. p. 7
π 1 π π 1 π 1 1
Alors − 2 < et ∀x ∈ − 2, , > ·
4 n 4 4 n 4 cosn (x) cosn π4 − n12
Z π4 Z π4
dx dx π π 1 1 1 1
Donc n
> π 1
= − − 2 π 1
= 2 π 1
· Finalement :
1 cos (x) n 4 4 n n n cos 4 −
n
4 − n2 cos 4 −
1 cos
4− 2 4− 2
π π
n n n2 n2
π
1 1
Z 4
∀n ∈ [[2, +∞[[, In > cosn (x) dx > 1
·
1
4 − n2
π n2 cosn π4 − n2
1 1
Posons ∀n ∈ [[2, +∞[[, hn = 1
·
n2 cosn π4 − n2
π 1
Soit n un élément de [[2, +∞[[. hn > 0 et ln(hn ) = −2 ln n − n ln cos − 2 .
4 n
ln n π 1
ln(hn ) = n −2 − ln cos − 2 .
n 4 n
ln n
π
1 π √2 1 √
lim = 0 et lim ln cos − 2 = ln cos = ln = ln √ = − ln 2.
n→+∞ n n→+∞ 4 n 4 2 2
√
ln n π 1
Alors lim −2 − ln cos − 2 = ln 2 > 0 donc lim ln hn = +∞. Par conséquent lim hn = +∞.
n→+∞ n 4 n n→+∞ n→+∞
PROBLÈME
1 1
(an )n>1 converge vers un réel ℓ tel que 6ℓ6 √ ·
2 2
Dans toute la suite nous noterons, pour tout élément k de N∗ , Ak (resp. Bk ) l’événement à la k ème
épreuve on met une boule dans l’urne A (resp. B).
1 1
R2 (Ω) = {0, 1}, P (R2 = 0) = 2pq et P (R2 = 1) = 1 − 2 pq. Si p = q = alors P (R2 = 0) = P (R2 = 1) = ·
2 2
• R3 (Ω) = {0, 1, 2}.
L’événement {R3 = 0} est la réunion disjointe des événements A1 ∩ A2 ∩ A3 et B1 ∩ B2 ∩ B3 .
Donc P (R3 = 0) = P (A1 ∩ A2 ∩ A3 ) + P (B1 ∩ B2 ∩ B3 ).
Alors P (R3 = 0) = P (A1 ) P (A2 /A1 ) P (A3 /A1 ∩ A2 ) + P (B1 ) P (B2 /B1 ) P (B3 /B1 ∩ B2 ) = p3 + q 3 .
Finalement P (R3 = 0) = p3 + q 3 = (p + q)3 − 3 p2 q − 3 q 2 p = 1 − 3 p q (p + q) = 1 − 3 p q.
L’événement {R3 = 1} est la réunion disjointe des événements B1 ∩ A2 ∩ A3 ∩ A4 , A1 ∩ B2 ∩ A3 ∩ A4 , A1 ∩ A2 ∩ B3 ∩ A4 ,
A1 ∩ B2 ∩ B3 ∩ B4 , B1 ∩ A2 ∩ B3 ∩ B4 et B1 ∩ B2 ∩ A3 ∩ B4 .
p(B1 ∩ A2 ∩ A3 ∩ A4 ) = P (B1 ) P (A2 /B1 ) P (A3 /B1 ∩ A2 ) P (A4 /B1 ∩ A2 ∩ A3 ) = q p p p = q p3 .
De même P (A1 ∩ B2 ∩ A3 ∩ A4 ) = P (A1 ∩ A2 ∩ B3 ∩ A4 ) = q p3 .
De même encore P (A1 ∩ B2 ∩ B3 ∩ B4 ) = P (B1 ∩ A2 ∩ B3 ∩ B4 ) = P (B1 ∩ B2 ∩ A3 ∩ B4 ) = p q 3 .
Alors P (R3 = 1) = 3 q p3 + 3 p q 3 = 3 pq (p2 + q 2 ) = 3 pq ((p + q)2 − 2 pq) = 3 pq (1 − 2 pq) = 3 pq − 6 (pq)2 .
Ainsi P (R3 = 2) = 1 − P (R3 = 0) − P (R3 = 1) = 1 − (1 − 3 p q) − (3 p q − 6 (p q)2 ) = 6 (pq)2 .
1 1 3 3
Si p = q = alors P (R3 = 0) = , P (R3 = 1) = et P (R3 = 2) = ·
2 4 8 8
1 1 9
Si p = q = , E(R1 ) = 0 E(R2 ) = E(R3 ) =
2 2 8
1 1 39
Si p = q = , V (R1 ) = 0 V (R2 ) = V (R3 ) =
2 4 64
Q3 Rn prend ses valeurs dans [[0, n − 1]]. Mieux si k est un élément de [[0, n − 1]], en mettant au cours des k premières
épreuves une boule dans l’urne A et au cours des n épreuves suivantes une boule dans B on réalise l’événement
{Rn = k}. Ainsi :
Q4 Faisons d’abord remarquer à notre ami concepteur que l’on ne tire pas (pas plus que l’on ne pointe) mais on
place des boules dans l’urne A ou dans l’urne B.
Soit k un élément de [[0, n − 1]].
A B
a) Notons Un−1+k (resp. Un−1+k ) l’événement à l’issue des n − 1 + k premières épreuves l’urne A (resp. B) contient
n − 1 boules et l’urne B (resp A) contient k boules.
Chaque épreuve a deux issues : mettre une boule dans A ou mettre une boule dans B. Le premier événement se produit
avec la probabilité p et le second avec la probablité q.
A
Un−1+k se réalise si et seulement si en faisant n − 1 + k épreuves de manière indépendante on réalise n − 1 fois le
premier événement et k fois le second.
A n−1
Alors les amateurs de lois binômiales n’ont pas de mal à comprendre que P (Un−1+k ) = Cn−1+k pn−1 q k .
B n−1
De même P (Un−1+k ) = Cn−1+k q n−1 pk .
La probabilité qu’à l’issue des n − 1 + k premières épreuves l’urne A contienne n-1 boules et l’urne B
contienne k boules est :
n−1 n−1 k n − 1 + k n−1 k
Cn−1+k p q = p q .
n−1
b) L’événement {Rn = k} se réalise si et seulement si à l’issue des n − 1 + k premières épreuves l’urne A contient n-1
ème
boules, l’urne B contient k boules et à la (n + k) épreuve on place une boule dans A ou à l’issue des n − 1 + k
ème
premières épreuves l’urne B contient n − 1 boules, l’urne A contient k boules et à la (n + k) épreuve on place une
boule dans B.
A B
Ainsi {Rn = k} est la réunion disjointe des événements Un−1+k ∩ An+k et Un−1+k ∩ Bn+k .
A B
Alors P (Rn = k) = P (Un−1+k ∩ An+k ) + P (Un−1+k ∩ Bn+k ).
A A B B
P (Rn = k) = P (Un−1+k ) P (An+k /Un−1+k ) + P (Un−1+k ) P (Bn+k /Un−1+k ).
J.F.C. p. 11
n−1 n−1 n−1
pn−1 q k p + Cn−1+k q n−1 pk q = Cn−1+k p n q k + q n pk .
P (Rn = k) = Cn−1+k
n−1
pn q k + q n p k .
∀k ∈ [[0, n − 1]], P (Rn = k) = Cn−1+k
n+k−1
1 n−1 1
Si p = q = , ∀k ∈ [[0, n − 1]], P (Rn = k) = Cn−1+k .
2 2
1
Q5 Jusqu’à la fin de de 3.1.2. nous supposerons p = q = · ◭
2
Soit k un élément de [[0, n − 2]].
n+k n+k−1
1
n−1 (n + k)! 1
2 (k + 1) P (Rn = k + 1) = 2 (k + 1) Cn+k = (k + 1) .
2 (n − 1)! (k + 1)! 2
n+k−1 n+k−1
(n − 1 + k)! 1 n−1 1
2 (k + 1) P (Rn = k + 1) = (n + k) = (n + k) Cn−1+k = (n + k) P (Rn = k).
(n − 1)! k! 2 2
E(Rn+1 ) E(Rn ) Cn
Exercice Montrer dans le cas où p est quelconque que ∀n ∈ N∗ , − = 2n (pq)n .
n+1 n n+1
Ecrire un programme en Turbo-Pascal permettant de calculer E(Rn ).
2 n−2
n−1 1 2n − 1
Q7 n − E(Rn ) = (2 n − 1) P (Rn = n − 1) = (2 n − 1) C2 n−2 =√ an−1 .
2 n−1
1 1
Rappelons que lim an = √ · Donc an ∼ √ ·
n→+∞ π π
2n − 1 2n 1 √ 1
Alors n − E(Rn ) = √ an−1 ∼ √ √ = 2 n √ .
n−1 n π π
2 √
n − E(Rn ) ∼ √ n.
π
Remarque Pour s’éviter une soustraction à chaque passage dans la boucle on peut remplacer la ligne 7 par :
1 for k:=1 to n-1 do b:=(1-0.5/k)*b;
J.F.C. p. 13
Soit k dans [[0, m − 1]]. Notons Xn−1+k la variable aléatoire qui compte le nombre de boules placées dans A au cours
des n − 1 + k premières épreuves. Xn−1+k suit une loi binômiale de paramètres n − 1 + k et p.
k n−1
P (RA ) = P ({Xn−1+k = n − 1} ∩ An+k ) = P (Xn−1+k = n − 1) P (An+k /Xn−1+k = n − 1) = Cn−1+k pn−1 q k p.
k n−1
P (RA ) = Cn−1+k pn q k .
m−1
X m−1
X
n−1 n−1
Alors P (RA ) = Cn−1+k p n q k = pn q k Cn−1+k .
k=0 k=0
n−1
X
m−1
En échangeant les rôles de A et B on obtient : P (RB ) = q n pk Cm−1+k .
k=0
k−1
Y mk
(m + i) ∼ mk . Alors Cm−1
m−1+k ∼ · Notons que ceci vaut encore pour k = 0. Ainsi :
m→+∞ m→+∞ k!
i=0
m−1 mk
∀k ∈ [[0, n − 1]], Cm−1+k ∼ ·
m→+∞ k!
J.F.C. p. 14
n−1
X
m−1
n−1
X
m−1
c) ∀m ∈ N∗ , q m pk Cm−1+k pk q m Cm−1+k
= .
k=0 k=0
m−1 mk pk m k
Soit k un élément de [[0, n − 1]]. pk q m Cm−1+k ∼ pk q m = q m .
m→+∞ k! k!
pk m k
m k
Comme |q| < 1, par croissance comparée on a : lim q m = 0. Ainsi : lim q m = 0.
m→+∞ m→+∞ k!
m−1
pk q m Cm−1+k
Par conséquent, pour tout élément k de [[0, n − 1]], lim = 0.
m→+∞
n−1
X
m−1
pk q m Cm−1+k
Ce qui donne lim = 0. Finalement :
m→+∞
k=0
n−1
X
lim q m
pk Cm−1
m−1+k = 0.
m→+∞
k=0
n−1 n−1
!
m
X
k m−1 n 1 m
X
k m−1
d) q p Cm−1+k + p um = 1 donc um = n 1−q p Cm−1+k .
p
k=0 k=0
n−1
1 X
m−1
Alors lim um = car lim q m pk Cm−1+k = 0.
m→+∞ pn m→+∞
k=0
1
lim um =
m→+∞ pn
+∞
k n−1
X
n−1 1
La série de terme général γk = q Cn−1+k converge et q k Cn−1+k = ·
pn
k=0
Q2 Soit k un élément de N. Notons Xn−1+k la variable aléatoire qui compte le nombre de boules placées dans A au
cours des n − 1 + k premières épreuves. Xn−1+k suit une loi binômiale de paramètres n − 1 + k et p.
Alors {Tn = k} = {Xn−1+k = n − 1} ∩ An+k .
n−1
Donc P (Tn = k) = P (Xn−1+k = n − 1) P (An+k /Xn−1+k = n − 1) = Cn−1+k pn−1 q (n−1+k)−(n−1) p = Cn−1 n k
n−1+k p q .
n−1
P (Tn = k) = Cn−1+k pn q k .
+∞ +∞
X
n−1 1 X
n−1
Q3 3.1.3 Q3 a montré que : q k Cn−1+k = · Alors n k
Cn−1+k p q = 1. Finalement :
pn
k=0 k=0
+∞
X
P (Tn = k) = 1.
k=0
Q4 Soit j un élément de [[1, n]]. Zj + 1 suit une loi géométrique de paramètre p car Zj compte le nombre d’épreuves
nécessaires à l’arrivée d’une nouvelle boule dans A.
1 1 q
Ainsi E(Zj + 1) existe et vaut · Alors E(Zj ) existe et vaut − 1 = ·
p p p
J.F.C. p. 15
q q
De même Zj + 1 possède une espérance qui vaut · donc Zj possède une variance qui vaut également 2 ·
p2 p
q q
∀j ∈ [[1, n]], E(Zj ) = et V (Zj ) = 2 ·
p p
Q5 Clairement :
n
P
Tn = Zj
j=1
n
X q
Q6 Alors Tn possède une espérance qui vaut : E(Zj ) = n ·
j=1
p
n
X
Les variables aléatoires Z1 , Z2 , ..., Zn étant visiblement indépendantes, Tn possède une variance qui vaut : V (Zj )
j=1
q
c’est à dire n ·
p2
q q
E(Tn ) = n et V (Tn ) = n 2 ·
p p