Gestion Obligataire Et ALM
Gestion Obligataire Et ALM
Gestion Obligataire Et ALM
Gestion
Obligataire
et
ALM
Gestion obligataire
• A) le marché monétaire :
• B) le marché financier :
Gestion obligataire
Objectifs du cours :
ii. Maîtriser les raisonnements financiers et les mathématiques fi nécessaires à la gestion des dettes
dans un contexte professionnel.
iii. Maîtriser les outils d’analyse des actifs à revenu fixe (fixed income assets)
Gestion obligataire
• Les TCN représentent les billets de trésorerie émis par les entreprises , les bons de trésor et les
certificats de dépôts émis par les IF.
Gestion obligataire
Questions
• Quelle est la différence entre l’intermédiaire financier et l’intermédiation financière ?
• Pourquoi a votre avis le financement au Maroc est dominé par la finance indirecte ?
Gestion obligataire
• Fonction de financement
A. Le temps
B. Le risque
• Valoriser et gérer.
• l'évaluation va être un défi en soi, car il n'est pas du tout clair de quelle valeur nous
parlons. En d'autres termes, qu'est-ce que la valeur? L'eau est-elle précieuse? Et les
diamants maintenant?
• Comment les marchés financiers nous aident à établir de la valeur des actifs ?
Relations de valeur actuelle : Concepts critiques
régional. Vous vous attendez à ce que le développement prenne 3 ans, coûte environ
$850 millions et vous espérez réduire les coûts unitaires à $33 millions. Vous prévoyez
que Boeing pourra vendre 30 avions chaque année à un prix moyen de $41 millions.
• Les sociétés du S&P 500 devraient gagner collectivement $66 cette année et verser des
dividendes de $24 par action, ajustés en fonction de l'indice. Les dividendes et les
Idée clé: les cashflows à différentes dates sont des «devises» différentes
Exemple :
• Votre entreprise dépense 800 000 $ par année pour les charges d’électricité à son siège
social de Casablanca. Johnson Controls propose d'installer un nouveau système
d'éclairage contrôlé par ordinateur qui réduira les factures d'électricité de 90 000 $ au
cours de chacune des trois prochaines années. Si le système coûte 230 000 $
entièrement installé, est-ce un bon investissement?
• Supposons que les économies de coûts sont connues avec certitude et que le taux
Application
• Vous venez de gagner à la loterie et cela rapporte 100 000 $ par an pendant 20 ans.
Êtes-vous millionnaire? Supposons que r = 10%.
Inflation
Inflation
Titres à revenu fixe
Titres à revenu fixe : Concepts critiques
• Évaluation
(1)
Ce sont des titres du Trésor émis par le gouvernement américain. Et puis, un tiers les achète,
prend les coupons, crée des titres séparés et vend ces titres distincts, chacun étant l'un de ces
coupons.
Évaluation des obligations à escompte
Évaluation des obligations à escompte
https://www.bloomberg.com/markets/rates-bonds/government-bonds/us
Évaluation des obligations à escompte
Évaluation des obligations à escompte
Évaluation des obligations à escompte
Plus généralement:
• Les taux d’intérêt à terme sont les taux d’aujourd’hui pour les transactions entre deux
dates futures, par exemple, t1 et t2.
• Pour une transaction à terme pour emprunter de l'argent à l'avenir:
• - Les conditions de transaction sont convenues aujourd'hui, t = 0
• - Le prêt est reçu à une date future t1
• - Le remboursement du prêt intervient à la date t2
• Remarque: les taux au comptant futurs peuvent être (et sont généralement) différents
des taux à terme correspondants actuels
Évaluation des obligations à escompte
Application :
• En tant que directeur financier d'une multinationale américaine, vous prévoyez de
rapatrier 10 millions de dollars d'une filiale étrangère en un an, qui seront utilisés pour
payer des dividendes un an après. Ne connaissant pas les taux d'intérêt sur un an, vous
souhaitez vous verrouiller sur un taux débiteur dans un an pour une durée d'un an. Que
devrais tu faire? Les taux d'intérêt actuels sont les suivants:
• Questions :
a. 7% est-il un taux au comptant, un taux à terme ou un taux au comptant futur?
b. Comment procédez-vous pour bloquer les tarifs entre les années 1 et 2?
Évaluation des obligations à escompte
Évaluation des obligations à escompte
Évaluation des obligations à coupon
Obligations à coupons
• Paiements intermédiaires en plus du paiement du principal final
• Les obligations à coupon peuvent être négociées à escompte ou à prime par rapport à la
valeur faciale
• L'évaluation est une application simple de la VAN (comment?)
Exemple:
• Obligation de 3 ans d'une valeur nominale de 1 000 $ avec coupon de 5%
Évaluation des obligations à coupon
Évaluation des obligations à coupon
Évaluation des obligations à coupon
Mesures du risque de taux d'intérêt
Exemple :
• Soit un bon de trésor de 4 ans avec une valeur faciale de 100 $ et un coupon de 7%, se
vendant à 103,50 $, ce qui donne un rendement de 6%.
• Pour les bons de trésor américains, T-notes, les coupons sont payés semestriellement. À
intervalles de 6 mois, le taux du coupon est de 3,5% et le rendement est de 3%.
Mesures du risque de taux d'intérêt
Suite de l’exemple :
Mesures du risque de taux d'intérêt
Gestion obligataire
Emprunts obligataires
• Définition : Une obligation est un TCN qui représente une fraction d’un emprunt à long terme. Pour
pouvoir émettre des obligations, il faut que l’entité concernée remplisse certaines conditions qui
diffèrent d’un pays à un autre.
i. C : Sa valeur nominale,
ii. N : Le nombre d’obligations émises,
iii. n : Durée de l’emprunt,
iv. i : Taux nominal ou bien taux facial : il sert à calculer les intérêts (coupons d’intérêts)
v. E : Valeur à l’émission. Si C= E, on dit que la valeur d’émission est au pair, si E<C, on a une émission en
dessous du pair.
vi. R : Valeur de remboursement : Pour inciter les souscripteurs, l’entreprise peut garantir une valeur de
remboursement supérieure à la valeur nominale, généralement, on a : R>=C. lorsque R>=C, on dit que
l’emprunt est remboursé au dessus du pair. Par contre, quand R=C, on dit que l’emprunt est remboursé
au du pair.
vii. Date de jouissance : à partir de quelle date vont courir les intérêts
viii. Système d’amortissement : Comme un emprunt indivis, un emprunt obligataire peut être amorti in fine
(en bloc), par amortissement constant (tous les ans on va amortir un nombre d’obligations égales) ou
bien par annuité théoriquement constantes
Gestion obligataire
Emprunts obligataires : Exemple
• Soit N = 1000 obligations. Supposons que la valeur nominale de l’obligation C = 500$, le taux facial i = 4%,
avec une durée n = 4 ans.
NB : La valeur à l’émission n’a pas d’intérêt dans la construction du tableau d’amortissement. La valeur à l’
émission n’a d’intérêt que pour calculer le taux actuariel brut d’une obligation.
• Question : Construire le tableau d’amortissement (supposons que le remboursement est in fine). (Nous
traitons cette question plus tard)
• Le rémunération du souscripteur (détenteur d’une obligation) se fait tous les ans, à la même date par le
versement d’un coupon d’intérêt. Le coupon d’intérêt se calcule toujours à l’aide du taux nominal
(facial), on a alors : c = C*i.
• On a :
• Le souscripteur à acquis une obligation à l’instant t (aujourd’hui), sur une durée de 4 ans, il sera
remboursé in fine et chaque année recevra un coupon de 20$
500
20 20 20 20
0 1 2 3 4
Gestion obligataire
• Le taux de rendement actuariel de cet obligation est égal à la valeur actuelle des sommes versées en
moins plus la valeur actuelle des sommes encaissées, autrement dit, on égalise ce qui a été versé et ce
qui a été encaissé. Au cas où E = R, alors le taux de rendement est égale au taux facial.
• Alors on a :
• La relation (1) nous permettra de calculer le terme suivant à partir du terme précédent. Supposons que
nous avons u5 et nous voulons calculer u20 d’après (1), il nous faut u19. il nous faut une relation directe
entre u0 et u20.
(1)
• Ainsi, la valeur acquise après n périodes de placement est donnée par la formule (2).
• La formule (2) montre que la valeur acquise après n périodes de placement constitue une suite
géométrique de raison et de premier terme
Gestion obligataire
(3)
Actualisation
C0 Cn
Capitalisation
Gestion obligataire
• Supposons que nous avons placé 3 capitaux ; A en N, B en N+2 et C en N+5 selon le schéma ci-dessous.
• Exemple : Une entreprise rembourse un emprunt à l’aide de 3 versements de 2000$, 3000$ et 5000$
effectués respectivement en N, N+2 et N+5 au taux de 6%. Elle décide de remplacer ces 3 versements
par un versement unique effectué en N+8.
200
A B C a
N N N N+ N N N N+
+2 + 10 +2 + 8
5 5
Gestion obligataire
V0 A B C
• Au lieu d’avoir des versements A, B et C différents, on va se placer dans le cas où on a des versements
égaux, effectués à des intervalles de temps réguliers (annuités constantes).
• Question : Quelle est la façon la plus simple pour réduire l’expression ci-dessous ?
Gestion obligataire
La 3ème formule
Gestion obligataire
• Exemple numérique 1:
• Exemple numérique 2 :
• Calculer à 5% la valeur acquise par 4 annuités constantes de 100$ chacune immédiatement après le
dernier versement.
Gestion obligataire
a a a a a
0 1 2 3 n-1 n
Résumé : la valeur acquise par une suite de n annuités constantes immédiatement après le dernier
versement est donnée par :
a a a a a
0 1 2 3 n-1 n
Gestion obligataire
• Réponse :
• a) La valeur acquise immédiatement après le dernier versement est donnée par la formule suivante :
Gestion obligataire
0 1 8 11
V8
b) On prend la valeur acquise V8 et on la place sur une durée de 3 ans, soit :
Gestion obligataire
• Généralisation : Supposons que nous avons une série de n annuités constantes et qu’on va récupérer le
capital p périodes après le dernier versement, selon le schéma ci-dessous :
a a Vn+p
0 1 n n+p
Vn
• Exercice : Calculer à 7% la valeur acquise 2 ans après le dernier versement par 12 annuités réparties
comme suit :
a) 4 annuités de 500$
b) 4 annuités de 600$
c) 4 annuités de 800$
Gestion obligataire
0 1 2 n
Actualisation
La 4ème formule
Gestion obligataire
Réponses :
a) On applique directement la formule :
b) On a ce qui suit :
a a a
0 1 2 3 5
Gestion obligataire
• Deux taux sont proportionnels s’ils sont dans le même rapport aux périodes auxquelles ils s’appliquent.
b) Taux équivalent :
• Deux taux équivalents si appliqués au même capital, ils produisent la même valeur acquise.
• Supposons que ia taux annuel, is taux semestrie, it taux trimestriel et im est un taux mensuel.
• Quel est le taux trimestriel équivalent au taux annuel. Si on prend un dollar, on le place pendant un
trimestre, il va rapporter , on prend la même somme, 1$, on le place à un taux annuel, il va
rapporter , soit :
Gestion obligataire
• Le taux de rendement actuariel de cet obligation est égal à la valeur actuelle des sommes versées en
moins plus la valeur actuelle des sommes encaissées, autrement dit, on égalise ce qui a été versé et ce
qui a été encaissé. Au cas où E = R, alors le taux de rendement est égale au taux facial.
• Exercice :
• On envisage de placer 1000 euros aujourd'hui ainsi que 1000 euros à la fin de chacune des
deux prochaines années. Si le taux d'intérêt annuel est de 5%, la question que nous nous
posons est la suivante :
• Quelle somme obtient-on dans 3 ans ?
Gestion obligataire
0 1 2 T
Gestion obligataire
• Le tableau d'amortissement est important parce qu'il va permettre de déterminer chaque flux relatif à
l'emprunt, c'est-à-dire chaque cash-flow CFt.
• Cette valeur c'est ce qu'on va appeler le solde restant dû SRD à la fin de l'année 1. Les intérêts qui vont
être payés à la fin de la deuxième année vont bien être calculés sur ce solde restant dû.
• à la date grand T, je vais me retrouver avec un solde restant dû SRDT qui doit être égal à 0 vu que, à
l'échéance, la totalité de l'emprunt doit avoir été remboursé.
Gestion obligataire
• le remboursement de l'emprunt va s'étaler sur 5 années et les paiements vont être annuels et le taux
annuel effectif de l'emprunt est de 5%.
• Nous allons successivement passer en revue quatre modalités de remboursement qu'on appelle
classiques.
• La conséquence, c'est que, pour ce type d'emprunt, nous n'observons qu'un seul flux unique qui
survient à l'échéance et c'est bien ce flux qu’il faudra déterminer.
• Au bout d'une période, le niveau d'intérêt que l'on devrait payer est de 5% sur 20 000 euros soit 1 000
euros. Mais comme le remboursement est total in fine, ce montant ne va pas être effectivement payé à
la date 1. En réalité il va être incorporé au montant initialement emprunté et devenir lui-même porteur
d'intérêts pour les périodes ultérieures.
• Comme le remboursement est in fine, le montant initialement emprunté 20 000 euros fera l'objet d'un
amortissement unique du capital à l'échéance, à l'échéance, à la date 5, nous avons un flux de 20 000
euros qui va rembourser le capital initialement emprunté.
+20000 1000 1000 1000 1000 1000
Récapitulation :
0 1 2 3 4 5
-20000
• alors au fil du temps, l'emprunt est donc remboursé périodiquement. On va donc observer une
décroissance du solde restant dû.
• Et comme les intérêts sont calculés sur le solde restant dû, ils vont eux-mêmes décroître d'une période à
l'autre.
• chaque versement périodique est composé d’un amortissement constant en capital et d'une partie
d'intérêts. Et comme au fil du temps les intérêts vont décroître, on va donc observer un cash-flow qui va
décroître au fur et à mesure qu'on avance dans la durée de vie de l'emprunt.
• Si nous positionnons nos flux sur une ligne du temps, et bien nous avons toujours en 0 le montant
emprunté, et pour les cinq années suivantes le cash-flow identique. On a donc bien une rente de 5
termes.
t
Gestion obligataire
B) Amortissement constant (le nombre d’obligations amorties tous les ans sont toutes égales).
• Pour déterminer le nombre d’obligations amorties tous les ans, il suffit de diviser le nombre
d’obligations émises par la durée de remboursement (N/n = 1000/4).
Application :
Gestion obligataire
• Du fait que le nombre d’obligations amorties forme une suite géométrique de raison (1+i’), on a :
Les intérêts désignent le loyer payé par un emprunteur d’argent à un prêteur d’argent sur
une période donnée.
• Soit une période de temps qui commence à la date calendaire t et se termine à la date
d'échéance T.
• Le prêteur paiera un emprunt de 1 unité de monnaie à l'emprunteur. Et l'emprunteur
remboursera à son tour ce montant en principal majoré des intérêts à l'échéance T.
• Les intérêts sont exprimés en taux d'intérêt annualisés.
Taux d'intérêt annualisé
• Question :
a. Comment peut-ont écrire le modèle du
rendement d’un actif risqué ?
Les obligations zéro-coupon (Zero copon-bonds)
La courbe d’escompte
Chapitre I : Taux d’intérêt et contrats annexes
• Le taux que nous verouillons aujourd'hui correspond à ce que l'on appelle un taux à terme
(forward rate).
Les contrats des taux à terme (Forward rate agreements)
Suite
Le payoff d’un contrat de taux à terme (Payoff of the FRA)
La valeur d’un contrat de taux à terme (Value of the FRA)
La valeur d’un contrat de taux à terme (Value of the FRA)
La valeur d’un contrat de taux à terme (Value of the FRA)
Le taux à terme instantané (Instantaneous Forward Rate)
Les courbes à terme (Forward Curve)
Obligations à coupon et swaps de taux d'intérêt (Interest Rate Swaps)
• Les obligations dont l’échéance est supérieure à un an paient généralement des coupons.
• Dans le cas où ces coupons sont flottants, nous parlons de obligations à taux variable.
• Un swap de taux d’intérêt permet d’échanger les flux de trésorerie, des obligations à coupon
• Les marchés des swaps des taux d’intérêt sont des OTC
• Des contrats de swaps existent en format standard, e,g.par la ISDA (International Swaps and
• Les marchés des swaps des taux d’intérêt sont extrêmement liquides
• Définition : La duration et la convexité sont les mesures de sensibilité des prix des obligations
aux premier et deuxième ordres par rapport aux décalages parallèles de la courbe des taux.
• Duration
• Convexité,
• Les modèles d'évolution de la structure par terme des taux d'intérêt reposent sur des calculs
stochastiques.
• Nous commençons par un cours intensif en calcul stochastique, qui introduit le mouvement
brownien, l'intégration stochastique et les processus stochastiques sans entrer dans les détails
mathématiques. Cela fournit les outils nécessaires pour concevoir une grande variété de
• Nous étudions ensuite certains des modèles de taux courts et des modèles de
financiers. En tant qu'application, nous tarifons les options sur les obligations.
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Modèles de taux d’intérêt : Modèles stochastiques
Gestion obligataire
a. Les obligations sont des actifs financiers assortis de flux définis contractuellement.
b. un titre de créance négociable.
c. cotée ou non sur un marché et
d. représente la fraction d'un emprunt obligataire.
• Emetteurs ?
Milliards
$
• Pour les États-Unis, fin 2013, l'encours total de la dette représente un peu plus de 200% du
PIB. Interpréter cet indicateur
Gestion obligataire
• Valeur nominale : Représente sa valeur de référence, qu'on appelle également sa valeur faciale. La
particularité des obligations est que leur valeur est exprimée en %.
• Prix d'émission : Est le prix auquel les obligations vont être vendues aux investisseurs au moment où
l'emprunt obligataire est contracté.
• Prix de remboursement : Il correspond à la valeur qui sera remboursée aux investisseurs qui détiennent
les obligations à l'échéance de l'emprunt, il est exprimé en %.
• Périodicité des coupons : la périodicité des coupons va nous indiquer la fréquence avec laquelle le
coupon est versé. Généralement, on trouve une fréquence annuelle, semestrielle mais on peut aussi
avoir d'autres fréquences possibles.
• Taux de coupon : Les obligations paient généralement un intérêt. C'est un intérêt qui va être calculé sur
l'emprunt, et on l'appelle coupon. Cet intérêt, il peut être fixe, variable, ou encore indexé.
• Il faut noter que, et le prix d'émission, et le prix de remboursement s'expriment en pourcentage de la VF.
Gestion obligataire
L'impact du temps
• Question : Quelle est la différence entre le marché des biens et services et le marché financier ?
• Dans un marché financier, les investisseurs associent généralement une variation du prix d'un actif à
l'arrivée d'une nouvelle information.
• Les obligations sont des actifs financiers et certaines d’entre elles sont traitées dans un marché financier.
Les investisseurs vont observer en temps réel le prix de ces obligations.
• La particularité des obligations est que, même en l'absence de l'arrivée de toute nouvelle information sur
le marché, le prix d'une obligation va évoluer. Ce phénomène est purement mécanique.
• Question : Qu’est ce qui fait changer le prix d’une obligation même en l’absence de toute nouvelle
information ?
• La pratique du marché pour neutraliser cet effet est de coter un "prix pied de coupon". appelé "cours" ou
encore "clean price"
• Le cours correspond au prix de l'obligation diminué du ("coupon couru «l'intérêt accumulé jusqu'à la
date d'aujourd’hui»’’)
Gestion obligataire
L'impact du temps
• Exemple : Obligation zéro-coupon avec une valeur nominale de 100 remboursée à 100 et un taux de
rendement actuariel de 5%. Voir fichier .xls
Conclusion : La valeur actuelle est d'autant plus faible que la maturité est élevée, toutes choses restant
égales par ailleurs. Cela est dû à l'impact de l'actualisation. La valeur actuelle
Gestion obligataire
L'impact du temps
• Exemple : Obligation zéro-coupon avec une valeur nominale de 100 remboursée à 100 et un taux de
rendement actuariel de (YTM) 5%.
• Imaginons que l’obligation zéro-coupon est initialement émise avec une maturité de 100 ans, elle ne
vaut que quelques cents. Et puis cette obligation vieillit, le temps passe, son prix évolue. Il évolue parce
que la maturité se rapproche et donc la valeur actuelle du prix de remboursement augmente.
• Remarque :
• la trajectoire du prix d'une
obligation en fonction de sa durée
de vie résiduelle.
L'impact du temps
• Exemple : la valeur d'obligations couponnées, en fonction de l'échéance, qui portent des coupons de 3%,
5% ou 7 % (soit les obligations qui nous avaient servi d’exemple). Elles ont une valeur faciale de 100 et
remboursées à 100, avec un TRA de 5%.
• Remarque :
• la trajectoire du prix d'une
obligation en fonction de
sa durée de vie résiduelle.
L'impact du temps
Gestion obligataire
L'impact du temps
• Conclusion :
• Afin de neutraliser l’effet du temps sur le prix des obligations, dans la pratique du
marché, les prix sont cotés au «pied de coupon".
Gestion obligataire
• Il y a une autre façon de faire dans laquelle on va actualiser chacun des flux de
l'obligation avec un taux qui correspond à sa maturité.
Le risque de taux
• Les variations du prix des obligations sur le marché ont deux origines
a. L'impact du temps
b. le risque
• Nous allons cerner deux risques auquel un investissement en obligations est
exposé,
I. Le risque de taux et ;
II. Le risque de défaut.
Gestion obligataire
Le risque de taux
I. Risque de réinvestissement
• Pour appréhender le risque de taux, on va se positionner dans la peau d'un
investisseur qui achète une obligation, la détient pendant un certain laps de temps
avant de la revendre.
• Au terme de son investissement, cet investisseur va logiquement se poser la
question de la rentabilité qu'il a réalisée, i.e, la rentabilité a posteriori, au moment
où on sort de l'investissement.
• Cette rentabilité, dépend de deux éléments :
• le premier élément est lié au coupon qu'il aura perçu et qu'il aura pu replacer au
taux disponible sur le marché. Or, Sur le marché les taux varient, ce qui implique
que le taux de réinvestissement des coupons ne peut pas être connu ex ante, au
moment où on achète l'obligation. Il peut être juste constaté a posteriori.
• Cette incertitude, on l'associe à ce qu'on appelle le risque de réinvestissement, la
première composante du risque de taux.
Gestion obligataire
Le risque de taux
II. Risque de prix
• Un deuxième élément va également jouer dans la rentabilité réalisée par notre
investisseur. Il s'agit du prix de revente de l'obligation.
• Ce prix va dépendre du marché. A nouveau, sur le marché les prix ne vont pas être
statiques et donc ce prix de revente ne peut pas être connu au préalable. Il est
constaté au moment de la revente.
• Résumé :
• Le Risque de taux est expliqué par deux composantes :
I. Risque de réinvestissement
II. Risque de prix
• Application : Voir fichier .xls
Gestion obligataire
Le risque de défaut
Gestion obligataire
Le risque de défaut
• Si le risque de défaut est non nul, la rentabilité espérée va différer du taux de
rendement actuariel. Pourquoi ?
• la rentabilité espérée (RE) va se baser sur les flux espérés par les investisseurs, c'est-
à-dire les flux qu'on espère toucher compte tenu d'une certaine probabilité de
défaut qu'on associe à l'émetteur.
• Le taux de rendement actuariel (TRA), lui, se base uniquement sur les flux promis,
c'est-à-dire sur les flux contractuels.
• Illustration : Voir fichier .xls
Gestion obligataire
Le risque de défaut
• La notation pour la dette long terme étant la
notation de référence. Ces échelles vont de
très bonne qualité à qualité médiocre voire
en défaut.
• Il y a en général un point de rupture qui va
définir un seuil entre les obligations qui sont
considérées de qualité moyenne ou
supérieure, ce qu'on appelle les obligations
investment grade, c'est-à-dire une note triple
B ou supérieure, et des obligations que l'on
va qualifier de spéculatives avec une note
inférieure à triple B, à partir de double B.
• Les obligations à partir de double B sont
qualifiées de non investment grade.
• Ces différentes notations vont impliquer des
primes de risque différentes.
Gestion obligataire
TRA (Yield)
• Question : Pourquoi la valeur d’une obligation à taux fixe évolue en sens inverse des
taux intérêts ?
Gestion obligataire
• Plus le taux d’actualisation est élevé plus la valeur actuelle des coupons et du prix
de remboursement est bas et inversement.
• La maturité est une indication de la vie restant à courir d’une obligation, et donc la
durée de son exposition à un risque de taux (pour les obligations à taux fixes).
• La duration est une mesure de la durée de vie moyenne d’une obligation non
encore remboursée (exprimée en années) à une date considérée.
• Elle se calcule par la moyenne arithmétique des flux actualisés et pondérés par les
poids respectifs des différentes échéances.
40 40 1050
• La relation est :
• Les gestionnaires de portefeuille font des paris sur l’évolution des taux, s’ils
anticipent une baisse des taux, ils choisiront les obligations les plus sensibles, par
contre, s’ils anticipent une hausse des taux, ils opteront pour les obligations les
moins sensibles.
Gestion obligataire
Yield
• Comme la courbe prix-taux est une fonction non linéaire, la mesure basée sur la
duration contient une erreur de mesure.
• Comme déjà souligné, la Dmod est utilisée pour approximer la sensibilité du prix
de l’obligation suite à un changement de taux. Autrement dit, si le taux de
rendement actuariel (Yield) augmente de 1%, le prix de l’obligation devrait
diminuer approximativement de 1,7955%. Par contre, si le yield diminue de 1%, le
prix de l’obligation devrait augmenter approximativement de 1,7955%.
• Sauf défaillance de l'emprunteur, le principal avantage des obligations est d'offrir un revenu fixe et
garanti.
• Du fait des garanties de sécurité supérieures (garantie de l'État ou d'une collectivité locale), la
rémunération de la dette publique est généralement inférieure à celui de la dette privée.
• Les obligations sont recherchées par les investisseurs en quête de sécurité : la plupart garantissent aux
investisseurs un apport régulier de revenu fixe (coupon) versé sur la base d'un échéancier fixé au
départ.
• Le prix de remboursement et ses intérêts sont connus à l'émission et ne changent pas durant toute la vie
de l'obligation.
Gestion obligataire
• Pour assurer la liquidité des obligations, les détenteurs des obligations toutes nouvelles peuvent les
céder sur le marché secondaire.
• La période (d) qui s’écoule entre la date du paiement du dernier coupon et la date du jour (J), servira de
base au calcul du paiement du coupon couru selon la méthodes des intérêts simples.
• Dans les journaux financiers, les obligations ainsi que les c/c sont cotés en % de la valeur nominale.
Gestion obligataire
Lire une cotation d’obligation : l’exemple de la société Gama
• Exemple : un emprunt obligataire a été émis le 01/09/N au taux de 6%, la valeur nominale est 700$. Un
opérateur souhaite acheter l’obligation le 15/11/N. Quel sera le montant du coupon couru à cette date ?
a. Si l'obligation cote au pied du coupon , 100%, la valeur de marché de l'obligation est identique à la
valeur nominale.
b. Si l'obligation cote au pied du coupon, au dessus de 100%, la valeur de marché de l'obligation est
supérieure à la valeur nominale (le cours de l'obligation a donc augmenté), le détenteur de l'obligation
réalise une plus-value potentielle, si l'émission a été faite au pair (c’est-à-dire à la valeur nominale).
c. Si l'obligation cote au pied du coupon , au dessous de 100%, la valeur de marché de l'obligation est
inférieure à la valeur nominale ( le cours de l'obligation a donc baissé) et le détenteur de l'obligation
réalise une moins value potentielle
• Contrairement aux actions, les obligations autres que celles convertibles (ou échangeables) en actions
sont cotées en % de la valeur nominale et au pied du coupon (coupon couru non inclus).
• le taux de rendement actuariel peut être calculé à n'importe quelle date (à l'émission ou plus
tardivement avant le remboursement de l'obligation), pour cela il suffira d'établir l'équivalence entre :
a) La valeur de l'obligation à cette date
b) et l'ensemble des annuités restant à percevoir, actualisées à un taux (t).
• Réponses :
a) Si la valeur nominale est égale à la valeur de remboursement (emprunt remboursé au pair), le taux de
rendement actuariel est égal au taux facial.
0 1 2 3 4 5
Gestion obligataire
0 1 2 3 4 5
• Cette équation ne peut pas être résolue selon la méthode classique, on recours à des méthodes de
solution par itération (on utilise soit des calculatrices financières soit Excel pour trouver la valeur de t).
• Exemple 2:
• Un emprunt obligataire a été émis au dessus du pair, le premier janvier N-2 au taux facial de 9% à la
valeur nominale de 5000$. Cet emprunt est remboursé in fine sur 5 ans. La valeur de remboursement est
fixé à 5200$. Le premier janvier N cette obligation cote 120%.
• Réponse :
• Les intérêts annuels payés (les coupons) : 5000.9%=450$
• Le cours de l’obligation au 1er janvier N est : 5000.1,2=6000$
• Durée restant à courir : 3 ans
.
Gestion obligataire
Marché des obligations : Valeurs théorique d’une obligation à une date donnée
• Reprenons les données de l’exemple 1:
• un emprunt obligataire composé de 3000 obligations. Cet emprunt est émis le 01 mai de l'année N. la
valeur nominale d'une obligation est 1000$. Le taux facial est 4%, (Il faut vérifier si l'emprunt est au pair
ou non). durée de vie 5 ans et remboursée in fine. Valeur de remboursement à 1010$.
• Question : Calculer la valeur de l’obligation le 19/01/N+3, sachant que le taux du marché des OAT est de
5,2%.
Date de cotation 19/01/N+3
Date du détachement 01/05/N+3
Nb de jours 102
Nb de jours 263
40 40 1050
.
1/5/N+2 19/01/N+3 1/5/N+3 1/5/N+4 1/5/N+5
Gestion obligataire
Marché des obligations : Valeurs théorique d’une obligation à une date donnée
• Suite :
40 40 1050
Marché des obligations : Valeurs théorique d’une obligation à une date donnée
• Suite :
40 40 1050
• Soit au final :
• Définition : le taux de rendement actuariel est le taux d’actualisation qui égale le montant du placement
à la somme actualisée des revenus qu’il génère.
.
Gestion obligataire
Cours
(Price)
TRA (Yield)
• Question : Pourquoi la valeur d’une obligation à taux fixe évolue en sens inverse des taux intérêts ?
Gestion obligataire
i. Maturité : 4 ans
ii. Taux facial annuel de 8%,(Coupon bond), les coupons sont payés par semestre
iii. La valeur nominale est 1000$
iv. Paiement par coupon : 8%*1000/2=40$
v. Taux de rendement (Yield) actuariel par an 10%, soit r = 10%/2 = 5% le taux de rendement par période
(semestre).
40 40 40 40 40 40 40 40+1000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
• Le prix (valeur théorique) de cette obligation est la valeur actuelle des ses flux financiers futurs (futur
cash-flows).
Gestion obligataire
• Généralisation :
a a a
………....
0 1 2 n
Gestion obligataire
• Plus le taux d’actualisation est élevé plus la valeur actuelle des coupons et du prix de remboursement est
bas et inversement.
• La seconde raison est d’ordre économique : c’est la loi de l’offre et de la demande. Supposons que le
rendement d’une obligation soit de 4% et que l’on puisse placer son épargne à un taux du marché
supérieur. Dans ce cas, la demande pour cette obligation va diminuer et son cours baissera jusqu’à ce
qu’il retrouve un rendement égal à celui du marché.
• La maturité est une indication de la vie restant à courir d’une obligation, et donc la durée de son
exposition à un risque de taux (pour les obligations à taux fixes).
• Deux paramètres nous permettent de mesurer le risque lié à la durée de vie résiduelle ;
• La duration et ;
• La sensibilité.
Gestion obligataire
• La duration est une mesure de la durée de vie moyenne d’une obligation non encore remboursée
(exprimée en années) à une date considérée.
• Elle se calcule par la moyenne arithmétique des flux actualisés et pondérés par les poids respectifs des
différentes échéances.
• La duration mesure la période à l’issue de laquelle la rentabilité d’une obligation n’est pas affectée par
les variations de taux d’intérêt.
Gestion obligataire
40 40 1050
• La sensibilité d’une obligation est la variation de la valeur de cette obligation provoquée par la variation
de un point de taux d’intérêt.
• La relation est :
• La sensibilité permet de connaitre la valeur future d’une obligation en utilisant différents scénarios de
taux d’intérêt.
• Les gestionnaires de portefeuille font des paris sur l’évolution des taux, s’ils anticipent une baisse des
taux, ils choisiront les obligations les plus sensibles, par contre, s’ils anticipent une hausse des taux, ils
opteront pour les obligations les moins sensibles.
Gestion obligataire
• Si le taux passe de y bar à y1, du fait que la duration est une Yield
• Comme la courbe prix-taux est une fonction non linéaire, la mesure basée sur la duration contient une
erreur de mesure.
• Pour mieux faire une bonne approximation de la variation du prix de l’obligation suite à un changement
de taux, nous utilisons la mesure de la convexité.
Gestion obligataire
• Comme déjà souligné, la Dmod est utilisée pour approximer la sensibilité du prix de l’obligation suite à
un changement de taux. Autrement dit, si le taux de rendement actuariel (Yield) augmente de 1%, le
prix de l’obligation devrait diminuer approximativement de 1,7955%. Par contre, si le yield diminue de
1%, le prix de l’obligation devrait augmenter approximativement de 1,7955%.
Rappel
• Toute entreprise est tenue d’établir le bilan comptable, avec d’autres documents comptables comme le compte de
résultat vers la fin de l’exercice comptable.
• Question : Pour quelle raison les entreprises sont tenues d’établir ces documents comptables ?
• Calcul de l’assiette fiscale qui va servir de payer l’impôt et pour certaines d’entre elles pour publier ses comptes
auprès du greffe du tribunal
• Dans les sociétés de capitaux, le patrimoine des associés et celui de l’entreprise sont totalement distincts, par
exemple, dans une SARL, si le gérant ou un associé se sert dans la caisse, on parle alors d’abus de bien social
Lire et interpréter le bilan comptable
Définition
• Un bilan représente le patrimoine (net) de l’entreprise.
• Par convention, un bilan se décompose en deux parties : la partie de gauche listera tous les biens que détient
l’entreprise (l’actif/emploi du bilan) et la partie droite englobe toutes les dettes de l’entreprise (passif/ressources du
bilan).
• Les stocks qui ne sont pas encore vendus à la clientèle. Au niveau comptable, les clients et les autres créances se
comptabilisent dans la classe 4 alors que les stocks se comptabilisent dans la classe 3.
Lire et interpréter le bilan comptable
• Les actifs incorporels : sont des actifs non palpables, comme les brevets, les licences
• Les actifs immobilisés corporels : Ces actifs sont palpables ; matériel de bureaux, matériel de transport, du matériel
informatique.
• Actifs financiers : Titres de participation ou bien les prêts accordés aux salariés de l’entreprise. Les actifs immobilisés
ont une durée supérieure à un an.
Lire et interpréter le bilan comptable
• L’entreprise peut avoir des dettes à court terme, comme les fournisseurs ; au même titre que l’entreprise consente
des délais de paiement à ses clients, elle demande à son tour des délais de paiement à ses fournisseurs.
• Les charges sociales et fiscales sont constituées par les cotisations que paie l’entreprise pour le compte de ses
salariés.
• Les charges fiscales sont constitués par les différents impôts sur les sociétés (IS, contribution territoriale, …etc)
Lire et interpréter le bilan comptable
• Les sociétés cotées en bourse peuvent contracter ou émettre des emprunts obligataires. Ces opérations se
comptabilisent dans la classe 16
Lire et interpréter le bilan comptable
• Les réserves : les bénéfices de l’exercice précédent qui n’ont pas été distribués aux associés, en effet, une entreprise
peut décider toutes les années de distribuer des dividendes aux associés et garder une partie du bénéfice et
l’injecter dans les réserves.
Lire et interpréter le compte de résultat comptable
• Le fait générateur d’une constatation de charge n’est pas l’encaissement ou le jour de décaissement mais c’est la fin
de la prestation. En principe, on comptabilise une charge ou un produit (au moins pour les charges et produits
d’exploitation) à la facturation pour le chiffre d’affaires et à la réception de marchandises pour les achats de
marchandises
• La nature des produits et charges contenus dans le compte de résultat peut se décliner en 3 classes :
Lire et interpréter le compte de résultat comptable
• Les charges calculées n’influent pas sur la trésorerie, certes elles atténuent le résultat fiscal ou le résultat comptable.
Ces charges concernent surtout les dotations aux amortissements et les dotations aux provisions.
• En produits financiers encaissables, on trouve le fruit des emplacements sur des SICAV monétaires ou sur un compte
à terme ou bien les dividendes de participation à une filiale
• Les produits financiers calculés, se réfèrent aux reprises sur provisions sur titre de participation
Lire et interpréter le compte de résultat comptable
• En produit encaissables : Cession des immobilisations. En produits calculés on trouve par exemple des reprises sur
un amortissement dérogatoire
Gestion Actif-Passif
• Les pertes et dépréciations d’actifs des banques françaises représentent 3 % du total mondial (comptabilisé à la mi
2009), alors que les banques françaises pèsent 10 % du système bancaire mondial.
Gestion Actif-Passif
• A partir de 2008, il y avait des audits dans les comptes bancaires (book trading), les opérations d’achat et vente de
CDS n’étaient pas enregistrées dans les back office. La décroissance de la courbe montre de gros opération de
nettoyage, dans le sens de compensation entre les contrats d’achat et de vente des CDS.
Gestion Actif-Passif
Définition et objectifs
• La gestion actif-passif ou gestion de bilan ou ALM (Assets & Liabilities Management) est un ensemble de techniques
opératoires permettant aux institutions financières, les banques en particulier, de quantifier et de contrôler les
risques financiers inhérents à leurs métiers.
• L’ALM a pour objectif d'estimer et piloter l'équilibre entre les ressources et les emplois au regard des risques pris par
l'établissement sous contrainte d'un niveau de rentabilité et d'un cadre réglementaire précis et variable selon les
pays. Elle analyse systématiquement le risque de liquidité et le risque de taux, et s'assure du respect des ratios
imposés par les régulateurs domestiques et internationaux.
• Elle a pour cela besoin de comprendre les comportements de la clientèle, afin de les modéliser et d'en évaluer les
impacts au travers de simulations qui lui permettent alors de décider de mettre en place des opérations de
couverture contre les risques identifiés.
• L’ALM a pour objet de contrôler l’évolution de la valeur de l’IF dans un environnement caractérisé par
l’augmentation des risques et la grande variété d’instruments financiers sophistiqués, plus complexes et donc plus
difficiles à cerner par les gestionnaires de bilan (produits dérivés, produits structurés…)
• L’ALM induit de nombreuses actions essentielles dans la vie des IF: politique tarifaire, modélisation des risques, choix
du refinancement, équilibrage du bilan…
Gestion Actif-Passif
Histoire et origines
• Suite aux mouvements de faillites retentissantes de certaines IF (Crédit Lyonais et Crédit foncier de France) et la
crise des Savings and Loan aux années 1980 (voir diapo suivante), il apparaît à l’évidence que des banques plus que
centenaires n’arrivent plus à éviter que la valeur financière de la banque ne devienne négative.
• Des techniques opératoires diverses sont apparues sous le sigle ALM (Assets and Liabilities Management). La gestion
de bilan permet aux banques de quantifier et de contrôler les risques financiers inhérents à leur métier.
• Au début des années 80, est apparue en France une nouvelle activité appelée ALM (Assets and Liabilities
Management), traduit par gestion actif-passif ou gestion de bilan, qui avait pour ambition de mesurer et de
contrôler les risques générés par une banque sur l'ensemble de son activité.
• On appelle parfois ces risques des risques systémiques parce qu'ils mettent en péril l'ensemble du système financier
d'un pays (voir du monde). L'exemple français de ce risque le plus connu est bien sûr le Crédit Lyonnais dans lequel
l'Etat a injecté 20 milliards d'euros (G€) pour le sauver de la faillite.
Gestion Actif-Passif
• Le principal déclencheur de la crise fut le Tax Reform Act de 1986 (en), relatif à la limitation des déductions fiscales
qui permettaient aux investisseurs de payer moins d'impôts sur les plus-values en déduisant les moins-values sur les
investissements immobiliers.
• Cette limitation est décidée pour mettre un frein à l'envolée du déficit budgétaire américain, aggravé au cours des
années précédentes par ces avantages fiscaux accordés aux plus-values immobilières. Parallèlement, la
déréglementation du début des années 1980 avait permis à chaque caisse d'épargne de faire les mêmes crédits et
investissements que les banques d'affaires, tout en ayant la possibilité de se placer sous le droit fédéral ou celui d'un
État, en fonction du choix effectué par l'association à laquelle elle adhèrait.
• À partir de mars 1985, les faillites de caisses d'épargne ont commencé. Le plan de sauvetage a été mis en place avec
la création de la Reconstruction Finance Corporation. Il s'est étalé de 1989 à 1995. Le gouvernement américain a été
contraint de créer le Federal Savings and Loan Insurance Corporation (FSLIC) pour protéger les déposants dans les
Savings and Loan Associations. Le régime des Savings and Loan Associations a été réformé par le Financial
Institutions Reform, Recovery and Enforcement Act du 9 août 1989.
• La crise a atteint en 1987 son point extrême, avec la faillite de la Drexel Burnham Lambert. Son égérie, Michael
Milken, condamné en justice à dix ans de prison pour délit d'initié, avait inventé le principe des junk bonds, des
obligations très spéculatives dans lesquelles avaient investi les caisses d'épargne américaines.
Gestion Actif-Passif
• Le problème qui se pose lorsque vous prêter votre argent est que vous n'êtes
pas sûr que votre débiteur vous remboursera. Ce phénomène est connu des
économistes sous le nom d'asymétrie de l'information. En langage simple
cela signifie qu'une des deux parties, le débiteur, a une information que
vous, l'autre partie, n'avez pas.
• Le premier rôle de la banque est donc de s'interposer entre les parties et d'offrir sa garantie. On peut donc voir la
banque comme un intermédiaire : si vous souhaitez emprunter la banque se tourne vers le marché de l'argent,
emprunte la somme dont vous avez besoin pour la durée que vous souhaitez et vous la reprête. Le problème de
défaillance est résolu parce que d'un coté, la banque est connue sur le marché, elle a la confiance des prêteurs et de
l'autre coté, elle vous connait et sait que vous la rembourserez.
• Cependant la banque prend un risque puisqu'elle n'est jamais certaine d'être remboursée. Ce risque s'appelle le risque
de crédit ou risque de contrepartie.
Gestion Actif-Passif
• Par ailleurs, si nous souhaitons acquérir un logement il faudra certainement rembourser le crédit pendant au moins
20 ans et donc immobiliser des fonds pendant cette période. Il serait alors très difficile de trouver quelqu'un apte à
renoncer à la liquidité pour son épargne pendant au moins 20 ans et ceci quel que soit le rendement de l'opération.
• La banque pallie ce genre de difficulté en faisant ce qu'on appelle de la transformation. Elle recueille l'épargne liquide
de ses clients qui ont un horizon court et prête à long terme. Pour résumer, elle a un passif (des ressources) à court
terme, de quelques mois voire quelques jours pour les comptes courants et des emplois (l'actif) qui s'étalent entre 5
et 20 ans. La banque peut fonctionner avec ce système parce qu'avec le grand nombre de déposants, elle aura
toujours suffisamment d'argent à prêter à long terme.
Un bilan de banque
• De quoi est composé le bilan comptable d'une banque?
• Bien évidement l'activité principale d'un établissement bancaire de détail est de recueillir l'épargne et d'accorder des
prêts. Mais nous allons voir qu'une partie importante des ressources et des emplois proviennent des marchés
financiers.
Un bilan de banque
• Les opérations avec la clientèle, c'est-à-dire les particuliers, les entreprises, les associations ou les collectivités
(mairies, région, hôpitaux, etc.) représentent une part importante du bilan mais pas plus de la moitié, voire moins
dans le cas du passif.
• La raison est simple et tient au métier de transformation énoncé plus haut qu'exerce la banque. La banque dispose de
dépôts à court terme qu'elle place sur les marchés (ce sont les opérations interbancaires à l'actif) et prête à long
terme à ses clients des sommes qu'elle emprunte.
Un bilan de banque
• Les provisions représentent l'ensemble des sommes que la banque a "mis de coté" pour faire face aux coups durs,
(Dettes probables).
• Par exemple lorsqu'un particulier, ou une entreprise, est dans l'incapacité de rembourser sa dette, l'établissement
bancaire créancier doit immobiliser une partie des ses ressources pour compenser ce qu'il restait à rembourser. Dans
les périodes de moindre croissance ces événements sont plus fréquents et les banques sont alors amenées à
annoncer des montants de provisions très importants. Ces provisions réduisent d'autant les bénéfices.
Un bilan de banque
• Les "Fonds propres" sont constitués par l'ensemble des fonds apportés par les actionnaires. Cette somme constitue la
réserve ultime, et lorsqu'une entreprise a dépensé tout ses fonds propres, elle est en faillite.
• On entend parfois parler de sociétés en faillite virtuelle, cela représente la situation où l'ensemble des sommes dues
excède les actifs. Si l'entreprise devait rembourser immédiatement ses dettes, tout ce qu'elle a, y compris ses fonds
propres, ne suffirait pas, elle disparaitrait.
Gestion Actif-Passif
Un bilan de banque
• Exemple 2 : la structure bilan du Groupe Caisse d'Epargne au 31/12/2001.
• Questions :
• a) Analyser les différences entre les deux structures des bilans
• b) Donner des éléments explicatifs de cette différence
Gestion Actif-Passif
Un bilan de banque
• La différence la plus notable dans la structure du bilan tient au passif. Dans ce cas nous avons un groupe bancaire
dont le principal métier est de collecter l'épargne. Il est donc normal que l'essentiel des ressources proviennent de la
clientèle.
• Il faut néanmoins noter que près d'un tiers de cette ressource correspond au Livret A qui est centralisé à la Caisse des
Dépôts et Consignation, et qu'on retrouve donc dans les opérations interbancaires à l'actif.
Gestion Actif-Passif
• Par définition, un produit constitue une ressource qui est définitivement acquise par l’entreprise
bénéficiaire. Elle est la conséquence de l’exercice de l’activité principale de l’entreprise, des activités
accessoires prévues dans les statuts mais dont l’importance est marginale ou bien d’une activité
occasionnelle (vente de matériel productif par exemple).
Gestion Actif-Passif
• A partir de ce tableau comment se construit le résultat d'une banque? (voir diapo suivante)
Gestion Actif-Passif
• L'actif rapporte une certaine somme qui doit être supérieure à ce que coute le passif, donc le taux d'intérêt moyen de
l'actif doit être supérieur au taux d'intérêt moyen du passif pour qu'une banque gagne de l'argent.
• Le second poste le plus important, et dont l'importance croit ces dernières années dans tous les établissements
bancaires, est constitué des commissions (4).
• Les poste (4) contient toutes les commissions reçues par la banque pour son activité d'intermédiaire, lorsqu'elle vend
des cartes de crédit (Visa, MasterCard etc.), des assurances (vie ou autres), des produits d'épargne reglementés (PEL,
PEP, Livret A, etc.) ou qu'elle gère des portefeuille actions pour le compte de ses clients.
• Enfin une banque gagne de l'argent avec ses placements, ce sont les revenus de titres (3) ou la réévaluation (ou
dévaluation lorsqu'elle perd de l'argent) de ses portefeuilles (5).
Gestion Actif-Passif
• Les banques communiquent aussi beaucoup, à l'instar de toutes les entreprises ayant des actionnaires, sur le
rendement des fonds propres, le RoE. Cet indicateur correspond au résultat net rapporté aux fonds propres.
• Il peut s'agir soit d'une impossibilité de trouver un financement, soit d'une difficulté à replacer des fonds. Dans le
premier cas un établissement dans l'incapacité de trouver des liquidités se retourne vers la Banque Centrale qui
décide, ou non, de lui en fournir. Dans le cas d'un refus, la banque doit cesser ses activités.
• Comme nous l'avons vu au travers du bilan d'une banque, des sommes très importante sont échangées tous les jours
sur le marché interbancaire. Si une banque vient à faire défaut, elle ne pourra rembourser ce qu'elle doit à ses
consoeurs et mettra donc celles-ci en danger.
• Le risque de liquidité est donc le risque le plus important qu'une ALM doit suivre parce qu'elle met en péril non
seulement la banque mais aussi l'ensemble du système financier.
Gestion Actif-Passif
• Par conséquent le principal outil qui permet de mesurer et d'anticiper le risque de liquidité est l'impasse de liquidité.
Cette impasse peut être statique ou dynamique. Dans l'impasse statique on agrège l'ensemble des opérations
présentes dans le bilan en date d'analyse. Pour construire l'impasse dynamique on ajoute à cet ensemble les
hypothèses d'activités sur les années à venir, en général deux à cinq ans.
• Exemple : Imaginons que vous ayez déposé 100 sur un plan d'épargne bloqué 2 ans. Par ailleurs la banque vous a
prêté 100 que vous remboursez en totalité au terme de 4 ans. Nous ignorons le poids des intérêts.
• Afin de mesurer le risque de liquidité, il faut construire une impasse à partir des échéanciers prévisionnels des
opérations présentes au bilan. Dans notre exemple l'actif (le prêt) s'amortit in fine à la fin de la quatrième année
tandis que le passif (le plan d'epargne) s'amortit in fine au terme de la deuxième année.
Gestion Actif-Passif
• Il indique qu'entre la deuxième et la quatrième année, toute chose égale par ailleurs, la banque aura un actif (le prêt)
sans passif à mettre en face. La banque présente donc aujourd'hui un risque de liquidité sur la période allant de +2
ans à +4 ans puisqu'elle devra dans 2 ans emprunter 100 pendant 2 ans.
• L'impasse peut montrer soit un excédent d'actif, soit un excédent de passif. Le premier cas, celui de notre exemple,
est le plus délicat puisqu'il peut exposer la banque à une crise de liquidité, c'est-à-dire une impossibilité de trouver les
fonds nécessaire.
• Le second cas est moins problématique puisque la banque dispose de fonds qu'elle ne peut replacer à un taux
suffisamment important pour rémunérer son passif. Ce problème peut amener la banque à perdre énormément
d'argent.
• La structure de gestion actif-passif de la banque doit informer la Direction Générale de ces risques et proposer des
solutions pour les réduire. Dans notre exemple la banque peut s'entendre avec un autre établissement qui s'engagera
à lui prêter 100 dans 2 ans pour une durée de 4 ans. L'impasse de liquidité sera alors nulle.
Gestion Actif-Passif
Etats règlementaires
• Nous avons dit que le risque de liquidité est un risque très important pour le système financier. Il est donc naturel que
les autorités de tutelle cherchent à encadrer ce risque.
• Afin de limiter la transformation, qui génère le risque de liquidité comme nous l'avons vu, les autorités demandent
aux établissements financiers de respecter deux ratios :
• Les banques doivent prouver, sur ce premier ratio, qu'elles sont capables de faire face à toutes les échéances à venir
dans le mois. Schématiquement il se calcule en mettant au numérateur les opérations à l'actif ayant au plus un mois à
courir et au dénominateur toutes les opérations du passif à échéance de moins d'un mois. Ce ratio ne doit jamais
descendre en dessous de 100%.
• Actif court terme ÷ passif court terme = ratio de liquidité : À l’instar de ratio de liquidité générale d’une entreprise,
ce ratio indique une première idée sur la capacité de remboursement à court terme, autrement dit, si elle est
capable de faire face à ses engagement et à ses échéances de courte période afin de financer son cycle
d’exploitation
Gestion Actif-Passif
Etats règlementaires
• Le ratio de ressources permanentes
• Parallèlement au précédent, ce ratio est un rapport de ressources à plus de 5 ans (numérateur) sur les emplois à plus
de 5 ans (dénominateur).
• Ce ratio ne doit pas être inférieur à 60%. Ceci signifie que lorsqu'une banque accorde un crédit de 100 à 10 ans elle
doit pouvoir justifier d'au moins 60 de ressource supérieure à 5 ans tant qu'il restera plus de 5 ans à courir à ce crédit.
Gestion Actif-Passif
Risque de taux
• En France, Le règlement CRBF 97-02 définit le risque de taux d'intérêt comme le risque encouru en cas de variation
des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors-bilan (article 4-g).
• Relativement au risque de liquidité, où la banque ne peut pas faire face à ses échéances, le risque de taux peut être
considéré comme un risque de deuxième ordre.
• Le suivi de ce risque est néanmoins primordial parce qu'il est plus graduel et commence à s'exprimer dès qu'une
évolution contraire des taux d'intérêt fait subir une perte à la banque.
• La gestion de bilan dispose de deux outils principaux, l'impasse à taux fixé et la sensibilité du PNB comptable au risque
de taux. (voire diapo suivante)
Gestion Actif-Passif
Risque de taux
• Impasse à taux fixé :
• De même que l'impasse de liquidité est le principal outil d'appréciation du risque de liquidité, un outil de l'analyse du
risque de taux est l'impasse à taux fixé. Il s'agit d'agréger l'ensemble des échéanciers des opérations dont le taux est
connu au moment où il est connu.
• Reprenant l'exemple précédent. La banque a consenti un crédit de 4 ans, d'un montant de 100 à 5%.
• L'impasse à taux fixé est le graphique ci-dessus à gauche. L'opération est à taux fixe (5%) donc rentre dans l'encours
concerné. Si la banque se refinance aujourd'hui elle pourra mettre en face un passif aux mêmes conditions (le taux
client moins la marge, disons 1 %) et annulera le risque (graphique de droite).
• Mettre un passif a annulé l'impasse. Ainsi, quelle que soit l'évolution des taux d'intérêts, l'actif lui rapportera toujours
5 et le passif lui coûtera toujours 4. (suite diapo suivante)
Gestion Actif-Passif
Risque de taux
• Impasse à taux fixé :
• Par contre si la banque ne le fait pas immédiatement et attend un mois ou un an pour emprunter 100 à la même
échéance, elle n'aura plus les mêmes conditions.
• Si entretemps les taux d'intérêts ont augmenté elle pourra très bien avoir un passif qui lui coute plus cher (plus de
5%) que ne lui rapporte le crédit accordé à son client. Elle perdra alors de l'argent jusqu'à ce que le client rembourse
son crédit.
• Pourquoi les banques ne se refinancent-elles pas systématiquement sur la même durée au moment où elle concluent
un contrat? Elles élimineraient à coup sûr le risque de perte.
• Réponse 1 : Il y a deux réponses. Tout d'abord, s'il est vrai qu'elles annuleraient le risque de perte, elles annuleraient
aussi le risque de gain. Dans l'exemple précédent, si au moment de se refinancer les taux ont baissé (passant de 4% à
3%), la banque gagnera alors 1% jusqu'à ce que le client rembourse son crédit.
Gestion Actif-Passif
Risque de taux
• Impasse à taux fixé :
• Réponse 2 :
• Cette courbe donne la valeur du taux d'intérêt en fonction de la durée de l'opération. Ainsi emprunter à 15 ans coûte
à peu près 6% contre 5,50% pour deux ans.
• Prêter à long terme, et gagner 6%, avec une ressource au jour le jour (c'est-à-dire qu'il faut renouveler tous les jours)
qui coûte 4,70% est donc très rentable.
• Nous avons là la principale raison pour ne pas se refinancer systématiquement sur la même durée. On appelle cette
opération la transformation, le risque de transformation est donc la plus grosse part du risque de taux.
• La gestion de bilan doit mesurer l'écart de maturité entre les opérations de l'actif à taux fixe et les ressources à taux
fixe.
Gestion Actif-Passif
• Comme ces deux métiers génèrent deux types de risques, le risque de contrepartie et le risque de transformation, ils
vont dégager deux types de revenus, la marge commerciale et la marge de transformation.
• On appelle la première marge commerciale parce qu'elle résulte du travail des agences, du réseau commercial qui a la
charge d'écouler les produits de la banque. A l'inverse la seconde peut être considérée comme l'exploitation de sa
situation financière.
Gestion Actif-Passif
• Partons de la gauche du graphique. La banque accorde un crédit à 6,5% pour une durée de 10 ans. Elle va ensuite se
refinancer notionnellement (ou virtuellement, ce qui ne l'empêche pas de le faire réellement si nécessaire) auprès du
pool de refinancement interne à la banque qu'on appelle ALM, à 10 ans au taux de 6%.
• Tous les risques financiers sont ainsi évacués, les ressources et les emplois sont exactement de même nature, il ne
reste plus que le risque de contrepartie. Pour rémunérer l'acte commercial et couvrir ce risque la banque dispose,
dans notre exemple, de 0,5% pendant 10 ans.
Gestion Actif-Passif
• Le découpage notionnel du bilan que nous venons d'effectuer permet d'associer chaque type de risque à un centre de
profit et donc à un revenu. En d'autre termes il est convenu que le risque de transformation doit être géré au niveau
global et donc regroupé dans le pool ALM.
• Ce regroupement permet d'adosser des opérations qui auraient éventuellement la même durée et de couvrir le
risque résiduel en intervenant sur les marchés financiers pour des montants plus importants, donc à moindre coût.
Dans notre exemple, pour couvrir le risque de transformation, le pool ALM récupère 1%.
• Les taux auxquels les métiers commerciaux achètent ou revendent la matière première sont appelés Taux de Cession
Internes (TCI).
• Dans notre exemple nous avons transformé un actif à taux fixe en un passif à taux fixe. Dans la majorité des cas l'une
des deux opérations (le plus souvent le passif) est à taux variable. Le pool ALM assure un TCI cohérent avec le taux de
l'opération et endosse le risque de transformation de taux. La couverture éventuellement mise en place pourra alors
être globale afin de réduire les coûts.
Gestion Actif-Passif
Etats règlementaires
• En principe, une banque conserve un niveau de liquidité suffisante pour
répondre aux demandes de retraites de ses clients.
• Malgré les analyses des comptes de la banque, celle-ci peut tomber dans
une crise de liquidité. Pourquoi ?
• Il arrive que la banque peut, des fois, mal évalué ses besoins en trésorerie.
Dans ce cas, la banque doit emprunter de l’argent à CT à une autre banque
qui a un surplus de trésorerie.
• En réalité et dans la vrai vie, tous les établissement bancaire se font des
prêts des uns aux autres afin de gérer leur trésorerie. Les excédents des uns,
viennent financer les déficits ponctuels de trésorerie des autres (le marché
interbancaire).
• Mais dans de rares cas d’exception, comme une crise économique, chaque
banque suspecte les autres de manquer de fiabilité ou de détenir des actifs
toxiques qui n’ont plus de valeurs, cela induit une manque de confiance et
pénurie de prêts interbancaires.
• Rappeler le cas de la crise des SUBRIMES aux Etats Unis en 2008 qui a
entrainé la faillite d’une grande banque et où les banques ne voulaient pas
se prêter mutuellement
Gestion Actif-Passif
• Indicateur de solvabilité : il rapporte les fonds propres aux risques pris par la
banque exprimés en emplois pondérés
• Les différents risques : le mot risque englobe des types de risques différents, nous pouvons citer les suivants :
• Risques industriels, commerciaux, sociaux… : Ils sont de nature si diverse qu’il est impossible de les énumérer
exhaustivement. Citons le manque de compétitivité, l’arrivée de nouveaux concurrents, la percée technologique,
l’inadaptation du réseau commercial, le risque de grève…. Ils conduisent à une réduction des flux attendus. Ils ont
une conséquence immédiate sur la valeur de l’action.
• Le risque de liquidité : c’est le risque de ne pas pouvoir vendre à son prix un titre financier. Il peut se traduire soit
par une impossibilité effective de le vendre (absence de marché, pas d’acheteur), soit par une décote de liquidité
qu’il faut consentir pour vendre le titre.
• Le risque de solvabilité : c’est le risque pour un créancier de perdre définitivement sa créance dans la mesure où
l’emprunteur ne peut pas, même en liquidant l’ensemble de ses avoirs, rembourser la totalité de ses engagements.
On parle aussi de risque de contrepartie.
Gestion des portefeuilles
• Le risque de taux d’intérêt : les fluctuations des taux d’intérêts exposent le détenteur de titres financiers au risque
de moins-value en capital.
• Le risque politique : il traduit le risque lié à une situation politique ou une décision du pouvoir politique :
nationalisation sans indemnité suffisante, révolution, fiscalité discriminatoire, impossibilité de rapatrier les
capitaux….
• Le risque d’inflation : il s’agit du risque d’être remboursé dans une monnaie dépréciée, d’obtenir un taux de
rentabilité inférieur au taux d’inflation.
• Le risque d’escroquerie :
• Les risques naturels : les tempêtes, tremblement de terre, éruption volcanique, un cyclone, un raz-de-marée
Gestion des portefeuilles
• Généralisation : Quelle que soit sa nature, tout risque se traduit en finance par une fluctuation de la valeur du titre
financier.
• Exercice 1:
Gestion des portefeuilles
• La volatilité est l’outil central de la gestion de portefeuille et fait partie intégrante du processus d’allocation. Elle
permet, selon la théorie de Markowitz, d’obtenir une « diversification efficiente » d’un portefeuille d'actifs financier.
• Généralement nous privilégions l’approche en taux de rentabilité que l’approche en valeur d’un titre financier.
• Le taux de rentabilité exprime les flux de revenus liés à un investissement donné : rémunération des fonds investis
(intérêts ou dividendes) et plus ou moins value éventuelle sur la cession du titre.
• SI l’on raisonne sur une seule période, la rentabilité de l’investissement sera définie par :
• Placé dans un univers incertain, l’investisseur ne peut pas calculer d’avance la rentabilité, du fait que la valeur du
titre en fin de période est aléatoire ainsi que, dans certains cas, la rémunération perçue durant la période.
• Vu l’incertitude, l’investisseur utilise la notion de rentabilité espérée qui est la moyenne des rentabilités possibles,
pondérées par leur probabilité d’occurrence.
Gestion des portefeuilles
• Application :
• Soit un titre financier A ayant 12% de chances d’avoir une rentabilité de -22%, 74% de chances d’avoir une
rentabilité de 6% et 14% d’avoir une rentabilité de 16%.
ri -22% 6% 16%
pi 12% 74% 14%
pi.ri -3% 4% 2%
Gestion des portefeuilles
• Intuitivement, on conçoit que, plus le risque d’un financier est élevé, plus son taux de rentabilité varie et plus il est
incertain.
• Si le détenteur d’obligation d’Etat est assuré de toujours percevoir ses coupons, il est loin d’en être de même pour
l’actionnaire d’une société de forage pétrolier.
• On peut assimiler le risque d’un titre à la dispersion de ses rentabilités possibles autour de la rentabilité moyenne.
Le portefeuille efficient
• Considérant un marché de deux actifs A et B qui constituent un portefeuille P.
• Sur un marché financier composé de 2 actifs risqués A et B, un investisseur averse au risque désire répartir son
capital dans les 2 titres, de façon à minimiser le niveau du risque de son investissement.
Le portefeuille efficient
• Question : Comment choisir ? Quelles sont les proportions optimales du capital à investir
dans les actifs A et B ?
• Nous savons que la rendement moyen d’un portefeuille est donné par :
(1)
Le portefeuille efficient
• Ce sont les points noirs qui intéressent l’investisseur, ce sont des points efficients, en effet, pour un
niveau de risque donné, ils offrent le meilleur rendement possible
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Au lieu d’estimer le risque en fonction du rendement moyen, nous pouvons faire l’inverse, autrement
dit, chercher la fonction suivante :
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Au lieu d’estimer le risque en fonction du rendement moyen, nous pouvons faire l’inverse, autrement
dit, chercher la fonction suivante :
Le portefeuille efficient
• Au début, nous avions posé la question suivante : Quel est le meilleur portefeuille ? Autrement dit,
comment choisir ?
• Du fait que la fonction est convexe (parabole), il est facile de trouver l’extremum locale de cette
fonction
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Un investisseur qui n’apprécie pas le risque, il va se placer dans le point
• Rappel :
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Au point C, nous avons :
• Afin de résoudre cette question, nous allons introduire dans le marché un actif sans risque (Bons de
trésor US T Bill).
• Soit
• La droite la plus intéressante est celle qui passe par l’actif sans risque et le point en rouge M (la droite
tangente à la courbe efficiente). le point M’ a le même niveau de risque, avec un rendement supérieure
à M sauf qu’il ne se trouve pas sur la frontière efficiente.
• Le point M s’appelle le portefeuille de tangence, il constitue le portefeuille optimale que tous les
investisseurs le cherchent.
Le portefeuille efficient
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
P’
K
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
P’
K
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• La droite de marché peut varier la pente et donner lieu a des droites différentes, néanmoins, le point de
tangente avec la frontière efficiente où le ratio de Sharp est élevé.
Le portefeuille efficient
• Pour trouver il existe des méthodes numériques (Newton pour la résolution des équations
• Il faut tout d’abord trouver les points critiques de la fonction f(x) et vérifie qu’il s’agit bien d’un
minimum en calculant la dérivée seconde et vérifiant qu’elle supérieure à 0 ;
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
Le portefeuille efficient
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Résumé :
• Sur un marché financier de 2 actifs risqués A et B, le portefeuille de risque minimum et du rendement
minimum (indiqué par le point rouge) est constitué par les parts de chaque actifs selon les formules
suivantes :
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Application sur des données réelles (Voir fichier .xls Minimum Variance Portfolio and Eff Fron):
• En se basant sur les cours de clôture de deux actions A et B, Calculer les parts de chaque titre qui
réalisent la variance minimum du portefeuille ainsi que le rendement correspondant.
• Question : Comment le niveau de risque de ce portefeuille est affecté par le niveau de corrélation entre
les rendements des deux titres ?
• Objectif : Nous voulons analyser l’impact du coefficient de corrélation sur le risque minimum. Les actifs
A et B sont risqués, mais nous avons supposé que l’actif A est moins risqué que l’actif B, autrement dit,
on a :
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Nous savons que :
• Cas 1 :
(2)
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Cas 1 : , la variance minimum est donnée par :
Le portefeuille efficient
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Cas 2 : , comme , alors on a :
• Ainsi, lorsque , la variance minimum est égale à la variance de l’actif le moins risqué
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Cas 3 : , on a , du fait que , donc .
• Ainsi, l’investisseur dans ce cas prend une position courte sur l’actif B et une position longue sur l’actif
A. il emprunte à découvert des actifs B qu’il revend immédiatement pour réinvestir les flux financiers
obtenus dans l’actif A.
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Cas 4 : , on alors :
Le portefeuille efficient
• Synthèse :
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
• Cas 4 :
Le portefeuille efficient :
• La variance de portefeuille est la somme pondérée de toutes les variances et covariances:
Gestion des portefeuilles
• Vous essayez de décider comment répartir votre épargne-retraite entre les bons du Trésor et le marché
boursier. Le taux des bons du Trésor est de 0,12% par mois. Vous vous attendez à ce que le marché
boursier affiche un rendement mensuel de 0,75% avec un écart-type de 4,25%.
• Risque restant (n’est pas pris par la diversification) est connu sous le nom de risque systématique ou
risque de marché.
Gestion des portefeuilles
• Question : Quelles sont les possibilités de risque / rendement que nous pourrions réaliser en mélangeant
p et bons du Trésor (T-bill).
• Où serait le portefeuille qui investit 100% de nos actifs dans des bons du Trésor (T-bill) ?
Gestion des portefeuilles
• Question : Supposons que nous voulons combiner l’actif sans risque avec l’actif de General Motors. À
quoi cela ressemblerait-il ?
Gestion des portefeuilles
• Il existe un seul portefeuille que nous pouvons combiner avec des bons du Trésor, de sorte que nous ne
pouvons jamais, faire mieux en termes de compromis entre risque et rendement.
• Question : Expliquer
pourquoi tous les
investisseurs aiment
détenir le portefeuille de
tangence ?
Gestion des portefeuilles
• Pour un niveau de risque donné, nous obtiendrons plus ou bien moins de rendement ?
Gestion des portefeuilles
Le portefeuille efficient
Gestion des portefeuilles
le modèle d'évaluation des actifs financiers (Capital Asset Pricing Model CAPM)
P’
K
Gestion des portefeuilles
P’
K
Gestion des portefeuilles
• le portefeuille M doit donc être un portefeuille très spécifique. Il s’avère que ce portefeuille est le
portefeuille de tous les actifs de l’ensemble de l’économie, proportionnellement à leur capitalisation
boursière.
• S'il est vrai que tout le monde est indifférent entre investir dans ces n + 1 (les n actifs + l’actif non risqué)
et dans deux autres (M + l’actif non risqué), alors nous pouvons affirmer que ces deux titres jouent un
rôle très particulier .
• Faisons donc croire que tout le monde porte bien M, avec des montants différents. Par exemple, en tant
que gestionnaire de fonds spéculatif (hedge fund), vous détenez une grande quantité de M et en
parallèle il y a d’autres personnes très conservatrices qui détiennent un tout petit peu de M. l’essentiel
c’est que tout le monde détient M.
• Si tout le monde détient M, quel portefeuille doit être M ? Il n'y a qu'un seul qu'il peut éventuellement
être. Et c'est le portefeuille de tous les actifs sur le marché, détenu proportionnellement à leur valeur de
marché (la beauté de la finance !).
Gestion des portefeuilles
M
Gestion des portefeuilles
• Notre inconnue dans l’équation (1) est , nous pouvons calculer la dérivée première par rapport à
cette variable :
6%
Risk
Premium
Gestion des portefeuilles
6%
Risk
Premium
Gestion des portefeuilles
nous voulons constituer un portefeuille qui combine les titres du marché et offre un rendement
(3)
Question : Comment résoudre ce problème et trouver le vecteur des x qui contient les part de chaque actifs ?
Gestion des portefeuilles
• On pose le lagragien, qui est une fonction qui dépend des variables x1 et x2 et d’un paramètre lambda.
• Pour trouver les inconnus, on effectue une dérivée partielle par rapport à chacune des variables.
Gestion des portefeuilles
• Nous pouvons donner une interprétation à , en effet, on a . Ainsi, est une mesure du
risque marginal du portefeuille, ie, de combien augmentera le risque de mon portefeuille si j’augmente
le rendement souhaité d’une unité monétaire.
• Application : si un investisseur souhaite que son portefeuille ait un rendement additionnel de 1%, quel
est le risque additionnel qu’il doit supporter ? , on note que
Gestion des portefeuilles
• Introduisons, dans un portefeuille que nous supposerons, pour simplifier, composé uniquement
d’actions A, un actif sans risque F en proportion , nous appelons ce portefeuille P.
(4)
• L’espérance de rentabilité de ce portefeuille est donc égale au taux de rentabilité de l’actif sans risque,
auquel s’ajoute une prime de risque, égale au différentiel de rentabilité entre l’action A et l’actif sans
risque, multiplié par la part de l’actif risqué dans le portefeuille.
Gestion des portefeuilles
(5)
• Le risque du portefeuille P proviendra uniquement du risque des actions A à hauteur de leur quote-part
dans ce portefeuille, le risque de l’actif sans risque est nul par définition.
• Selon (4), si l’investisseur veut augmenter son espérance de rentabilité, il augmentera , il pourra
même s’endetter au taux sans risque et utiliser et utiliser les fonds ainsi recueillis pour acheter des actifs
A, sauf que, selon (5), le risque s’élèvera corrélativement.
• On a :
(5)
• La relation (5) montre que l’espérance de rentabilité du portefeuille P est égale au taux sans risque
majoré de la différence entre la rentabilité de l’action A et le taux sans risque, cette différence étant
pondérée par le rapport de l’écart type du portefeuille sur l’écart type de l’action A.
• Le portefeuille Q n’est pas le meilleur, il existe un autre, P, qui, pour le même risque, offre une rentabilité
supérieure.
Risque
Gestion des portefeuilles
(6)
• L’équation (6) est celle de la droite (la capital market line) qui relie le taux de l’argent sans risque au
portefeuille du marché.
Gestion des portefeuilles
• Objectif : On aimerait pouvoir dégager une équation semblable à celle de la SML, pas uniquement pour
les portefeuilles qui combinent les actifs sans risque et une part du portefeuille du marché mais pour
touts les actifs présents dans le marché.
• Question : Soit un portefeuille qui se situe sur la CML, quelle est sa variance ?
Gestion des portefeuilles
Allocation du capital
• Le mix optimal des parts des actifs dans un portefeuille risqué est le mix qui permet de constituer un
portefeuille tout au long de la frontière efficiente qui est tangente avec la ligne d’allocation du capital
(Capital Allocation Line). cela se traduit par la ligne d'allocation de capital avec la plus grande pente et
constitue donc le portefeuille à risque optimal.
Gestion des portefeuilles
• La propriété de séparation indique qu'il existe deux tâches indépendantes impliquées dans la propriété
de choix de portefeuille.
a) La première consiste à déterminer le portefeuille à risque optimal. Ce portefeuille risqué est le meilleur
quel que soit le niveau d'aversion au risque du client.
b) La deuxième tâche est la répartition du capital entre le portefeuille à risque et les actifs sans risque, qui
est basée sur l'aversion au risque de chaque client et sur les taux de rendement relatifs du portefeuille à
risque et de l'actif sans risque. La formule de répartition est la suivante :
Gestion des portefeuilles
• b) Contrairement au risque éliminable, il y a un autre risque, qu’on le mesure par , est non
diversifiable, on l’appelle risque systématique.
Approche analytique :
• Pour dégager l’équation de la Security Market Line (SML), qui exprime le rendement moyen d’un actif
donné en fonction de son niveau de risque systématique
Gestion des portefeuilles : Capital Asset Pricing Model (CAPM)
• Notre inconnue dans l’équation (1) est , nous pouvons calculer la dérivée première par rapport à
cette variable :
Questions :
Gestion des portefeuilles : Capital Asset Pricing Model (CAPM)
(8)
(9)
(10)
Gestion des portefeuilles : Capital Asset Pricing Model (CAPM)
• Séparons la volatilité (risque) en une partie non diversifiable (systématique) et une autre partie
diversifiable (non systématique), on a :
(11)
• Du fait que le risque non systématique peut être diversifié, nous nous intéressons seulement au risque
systématique.
(12)
(13)
Gestion des portefeuilles
• Supposons que nous sommes à une période, disons un an, des élections présidentielles américaines. Un
actif A comporte un risque qui dépend des résultats de ces élections. Si Trump gagne, le cours baisse à
50 $, s’il perd, il montera à 100$.
• Données : l’actif A a un béta = 1,4, il paie des dividendes de 3$ annuellement. Un US T-bill offre un taux
de 3% et le market risk premium est 8%.