Sabah Rapport
Sabah Rapport
Sabah Rapport
(R.A)
Reposez en pai
Qu ‘ALLAH vous
Tu es parti trés t6t (25 ans déja) sans voir se réaliser tes désirs.
Bien que trés jeunes, Nous nous souvenons encore de ta force de caractére, ta
gentillesse, mais surtout ton sens de la famille.
J’aurai tant aimé te voir vivre ce jour, mais nul ne peut s opposer a la volonté
divine.
Femme brave et courageuse, je ne saurai trouver les mots pour exprimer mon
profond amour filial.
Pour tous les sacrifices consentis & mon égard, regois ce travail en témoignage de
mon éternelle reconnaissance.
Qu’ALLAH te garde longtemps parmi tes enfants afin que tu puisses bénéficier du
résultat de tant d’années de sacrifices.
Amen
Je ne saurai par de simples mots vous exprimer toute ma reconnaissance pour tout
ce que vous avez fait pour nous.
VIZ: LAME CODOMUSE (6 sas esaeypy attend event cccans olden SiSioo kd 63
VI.2.2- Les circonstances de découverte ..........2ssseeseesseee 64
BIBLIOGRAPHIE
DRININ EX Eig
paningeneyoevcoseneevsvsivorsinsvansseatesoetWsowstateecteshscouenScemenanweessheanseeenns
nbed 118
Une étude realisée par Dia [36] montrait que sur 74 cas de
masses annexielles opérées entre 1994 et 1997, les kystes ovariens
représentaient plus de 17% de activité chirurgicale du service.
Aujourd‘hui il est encore difficile de se faire une idée exacte de
l'incidence des kystes de l’ovaire bénins dans la population.
L. 1- Definition :
I. 2- Intéréts :
- Les kystes de l’ovaire restent une pathologie fréquemment
rencontrée en gynécologie.
- Cette pathologie bénigne peut étre grave en cas de
complications aigués mais aussi en cas de dégénérescence maligne.
- Malgré leur polymorphisme, le diagnostic repose avant tout sur
la clinique et l'imagerie médicale.
- Le traitement chirurgical a bénéficié des progrés de la ccelio-
chirurgie.
Les kystes fonctionnels ne nécessitent aucun traitement particulier
cours [84].
1.3.2- L’age
Les kystes ovariens surviennent chez la femme en age de
procréer avec un pic situé entre 20 et 40 ans [16; 36; 55; 62; 79].
Cependant ils touchent toutes les tranches d’age de la période anté-
6
1.3.3- Classification : [11 ; 67]
On distingue :
— Les kystes fonctionnels qui correspondent a des kystes
folliculaires (follicules non rompus) ou du corps jaune (kvstes
tuteéaux).
-+ Les ky
abdominales.
Les tumeurs mucineuses kystiques bordeline contiennent des
zones papillaires ou solides.
+ Les endométriomes
adjacent,
embryonnaire,
primitive.
richement vascularisées.
1.4- Embryologie, anatomie et physiologie
1G
A la sixiéme semaine (figure 2-A), l’épithélium coelomique
prolifére et envahit le mésenchyme. Les cellules d’allure épithéliale se
multiplient pour former les cordons sexuels primitifs entourant lps
gonocytes primordiaux. Elles emprisonnent entre elles les cellules
mésenchymateuses. C’est le stade de la gonade indifférencice
identique dans les deux sexes.
rapports anatomiques.
vue ontogénétique.
- i i Arriere
OAWNe
Lowe gy
. Rete ovarii ;
. tubule mésonéphrorique
. canal paramésonéphrotique
RWS
. ZOHOCVES.
1. Mésovarium
2. follicules primordiaux
3. Epithélium ovarien
4. éhauche tubaire
5. rete ovarii.
{C)Gvaire 4 20 semaines
le: péritoine.
L’ovai ‘est libre dans la cavité péritonéale, sauf sur son bord
més 3 pinx.
vaisseaur et nerfs.
16
Epithélium
superficiel
(germinatif)
icellules seat
"‘
a6 Cy, cubiques) ws
CO pe saa
2 fap, Sik? oe % } Albuginée
5 ose on Bes, oe >
oe 5
Co on
Gpithélial ens
Hotysanes
Ovules
primaires. Cortex
Foillicuies
primordiaux
~ Droite
1, Franges vvariques
3. Ligament loimbo-ocarien
4. Ovaire
6. Ligament utéro-ovarique
7. uretere
8. Ligainent utéro-sacral
29. ligament iarge =
C’est un or@rie extrémement mobile dans la cavité péritonéale,
expliquant la fréquence des torsionset prolapsus dans Douglas.
Mp cours de a ok
cane
color sianrotde
Haut
= Gauche
fossette cvarique—
pédicule ch turateur——
13._Frange ovanique =
14. Ligament ttéro-sacral
La vascularisation de l’ovaire est assurée par les artéres
ovarienne et utérine. Variable (figure 7), elle peut provenir des
branches des artéres ovarique et ubérine (type I et Ih, de Vartére
utérine seule (type If: 5-i0%), ou de l’artere ovarique seule (type IV)
Ceci pose le probléme de la valeur fonctionnelle de l’ovaire apres
hystérectomie ou transposition.
2
Gauche
_artere ovarique
veines ovariques
. veines utérines
. Frompes
HN
nun
18 a 25 mm en fin de phase ;
26
- ia phase ovulatoire se caractérise par l’expulsion de
VYovocyte par le follicule ovarien. Ce qui suppose le
développement d'une activité protéolytique altérant la
membrane basale et ia rupture des différentes couches de la
théque.
clinique
spécifiques.
pollakiurie.
grossesse [56].
diagnostic.
anticoagulants.
peéritonite.
30
Ces complications peuvent étre subaigués ; ce sont des formes
atténuées des précédentes. Leur diagnostic bénéficie largement de la
indolore
rs)
* L’examen au spéculum permet :
- d’étudier l’aspect et la position du col: latéro-dévieé ou
sous-symphysaire ainsi que l’intégrité du vagin,
. de faire des prélévements cytologiques (frottis cervico-
mobile.
us
ivr)
11.1.3- Examens paracliniques :
1.1.3.1- Examens morphoiogiques :
~ L'échographie [4 ; 6 ; 48 ; 58 ; 67 ; 72; 86]:
(figure 10).
(figure 11).
us
On
» La radiographie de \’ASP [6]:
diagnostic.
3
Figure 12 : échodoppler couleur : présence d’une végétation
hypervascularisée au sein d’un kyste ovarien [6]
I1.1.3.2- Biologie :
—» CA125 [67 ; 72 ; 80 ; 85]:
soni peu sensibles et peu spécifiques. Ils n’ont pas d’interét dans la
es kystes ov iriens
piéce opératoire.
11.1.3.3.- L’histole~ie :
Le diagnostic histologique est assuré par l’examen
anatomopathologique qui affirme la nature bénigne et le type
2- Diagnostic différentiel :
>» Devant une masse abdomi )-pelvienne, il faut éliminer :
-unt érus gravide, par l’échographie
- une ascite dont la matité est a bord supérieure concave
-t erétention d’urines do: le diagnostic repose sur la clinique
et le sondage vésical.
- Un f rome ou myome norme faisant cor~s avec l’utérus.
Sa str -ture est solide a I’échographie.
- Unkyste du mésentére, par l’imagerie médicale
- Jne tumeur rétropéritonéale: le syndrome de DARRIER-
Hi
> Devant une masse pelvienne, penser a:
- Une origine extra ovarienne :
41
» En cas de complications :
Vimagerie.
s de l’examen clinique et de
penser a:
Cy
un fibrome pédiculé,
un hydramnios,
chirurgical adéquat.
de la maladie.
IV- TRAITEMENT :
IV.1- Buts :
li vise l’exérése complete de la masse et éviter Ja survenue de
complications.
Ce sont :
e Les solutés de remplissage : Sérum Salé Isotonique a 0,9%,
les macromolécules ...
¢ Les produits de transfusion : le sang et ses dérivés (sang
iotai, plasma frais congelé, culots globulaires,...).
e Les antibiotiques.
transversale.
44
Plusieurs techniques ont été décrites.
Y La kystectomie intrapéritonéale :
+La kystectomtie 4 kyste ouvert:
contamination pariétale.
(4)
(3)
sectioniies.
a= a : 49
5) _ @
Figrurel6 : Annexectomie par coelioscopie (5).
suspects de malignité.
A
od
— Les kystes volumineux :
La prise en charge des kystes volumineux présumés bénins
remet en question I’abord ccelioscopique, et la conservation de
34
— Les kystes compliqués :
* En cas de complication aigué, l’intervention consiste en une
laparotomie d’urgence. Elle conduit souvent a une
annexectomie.
de la pathologie causale.
* En cas de complication hémorragique, il faut assurer une
réanimation correcte par un remplissage vasculaire et des
transfusions au besoin avant intervention.
que possible.
chirurgicale.
néphrostomie percutanée.
2 pelvien-avec
_~LMépital Aristide Le DA
2006.
3Y
— Crité +s d’inclusion
A été inclus de I’étude, to | dossier de patient opéré dé s le
service entre janvier 2000 et déce bre 2006, chez qui le diagnostic de
stologiquemeunt prouve,
V.2- Méthodologie :
tomodensitométrie et le CA 125,
on
= le traitement chirurgical avec la voie d’abord (laparotomie
ou ceelioscopie), les données de f’exploration (siége, taille du kyste,
présence d’ascite, complications), les gestes c himrgicaux effectués.
=. le suivi post-opératoire,
61
Vi- RESULTATS
VI. 1- Données épidémiologiques :
VI.1.2- L’age :
Tranches d’age
62
VI.1.3- Gestité et parité :
gestité moyenne était de 3 et la parité de 2,4 e “ants.
VL14- Le cycle :
Huit patientes é1 ent déja ménopausées, soit 8,4%.
Q itre vingt-sept, soit 91,6% étaient encore en activité génitale dont
3,2% sous contraceptifs.
VI.2- Données cliniques :
VI.2.1- Antécédents :
Kystectomie I 1%
VI.2.2- Les circonstances de découverte :
64
V1.2.3- Le délai de consultation :
Nunbiedecas 39,
oN Se eS 2a ;
i=
zs - rt) - ——— = ae
151
10
5
. = ae
Durée devout
<24h 12-1548 16js- 2-60 7-11 mos 1-Sans 6-%O0ans > 10ans
tris
65
VI1.3.3- Tomodensitométrie:
La tomodensitométrie a été réalisée chez 10 patientes (10,5%).
Elle a été demandée en }°r intention dans 2 cas et dans 8 cas en
vounblomernt a
V1L.3.5, La coelioscopie :
Elle a été réalisée chez 2 patientes. Elle a permis de poser le
V14-Traitement :
VI4.1- Voie d’abord :
La laparotomie par une médiane sous-ombilicale a été pratiquée
chez 93 patientes soit 97, 9%.
Go
VI.4.2- Données de I’exploration :
VI.4.21-- Siege du kyste :
IL est indiqué par la figure 18.
0 18% \
oe == = i siége droite {
;-
i
|
{
037%
67
V1.4.2.3- L’as¢ site
¢\u cours des interventions chirurgicales, la présence d’ascite a
6té notée dans 4 cas soit 4,2%. Dans les 2 cas histologie a révélé un
68
VI.4.3- Modalités thérapeutiques :
Annexectomie
Se ee a =- -. GAnnexectomie +
5 Kystotomie = =
5 Kystectomie
D Ovariectomie
B 58%
‘Ci Hystérectomie +
annexectomie
= - “GPonetion biogsic
'
vésicale.
patientes (86,3%)
Pour les suites éloignées, Je suivi illa it de 2 mois 4 18 mois avec
No
Structures non
reconnaissables
“I
75%
Total 95 100%
Vil- DISCUSSION :
L’age moyen de nos patientes est de 33,2 ans. Dans notre étude
il faut signaler la forte représentation de la classe d’age de 21 ans-40
ans. En outre, 92,5% des malades sont agées de moins de 50 ans
(Tableau I).
VII.1.3- le cycle :
o
Dans l'étude de Dia 93,3% des patientes sont en activité
génitale dont 3% patientes sous contraception [36].
Dans notre série, 91,6% des patienies sont encore en activité génitale
doni 3,2% sous contraceptifs.
VIL2.1- Antécédents :
Par ailleurs le rdle de ces grossesses non menées a terme n’a pas
été élucidé dans la littérature contrairement aux cancers de I’ovaire ou
il est en général semblable 4 celui des grossesses menées a terme
[58 ; 88].
Auteurs
~ ~ os
Symptémes™
Douleurs ’
abdomino- 75,67 % 68% 768%
pelviennes
Masse palpable 50% 47% 28,4%
Troubles du 47, 3% 47% 305%
cycle
“I
oO
Elle s’explique par la survenue d’épisodes inflammatoires et
l’existence de phénomenes adhérentiels [36]. Comme pour la plupart
des auteurs, i] s’agit essentiellement de simple pesanteur pelvienne,
peu intense, de géne ; rythmée par les régles, la station debout, et la
marche. Cependant elle peut étre aigué, faisant évoquer le diagnostic
de torsion, surtout lorsque la femme est connue porteuse d’une
tumeur annexielle, souvent en attente de la chirurgie [16].
76
L’existence d’une masse annexielle 4 I’examen physique est
fréquente. Elle est de 50 % dans la série de Dia [36], 47% pour Touré
{79}, 71,9% pour Bouguizane [16] et 29% pour Pomeranz [62]. Dans
notre étude, elle est de 28,4%, donc moins importante que dans les
études antérieures [36 ; 79] (Tableau VII). Ceci pourrait s’expliquer
par les progrés de l’imagerie permettant un diagnostic plus précoce.
Comme le souligne Dia, sa fréquence dénote le retard de consultation
asymptomatiques [55].
77
Ceci pourrait s’expliquait d'une part par le niveau socio-
économique bas qui pose certainement un probleme d’accés a un
bilan systématique dans les pays du tiers monde, et d’autre part la
78
- L’examen physique ne permet toujours pas de poser le
diagnostic d’une tumeur annexielle [16]. D’aprés la littérature environ
30 4 65% des tumeurs ovariennes sont perceptibles a l’examen
clinique [1; 3; 7]. Ce qui corrobore les résultats obtenus dans
différentes séries [16 ; 36 ; 62 ; 79]. Cette performance est logiquement
moins bonne lors d’une consultation nen spécialisée. Les douleurs
pelviennes, l’obésité et l’impossibilité de pratiquer les touchers
vaginaux (jeune fille vierge) sont toutes des facteurs qui diminuent la
diagnostic.
VII.3- Les données paracliniques :
+ CA19-9 et ACE:
Chez nos patientes ces deux marqueurs n’ont pas été dosés.
80
VII.3.2- L’Echographie pelvienne:
oa
IMAGERIE DIA TOURE NOTRE ETUDE
81
Les progrés réalisés par l’échographie ont été majeurs dans
Yamélioration de la prise en charge des kystes ovariens avec
Véchographie endovaginale qui a permis durant la fin des années 80
d’aborder le pelvis d'une nouvelle maniére [67; 78]. Elle a été
comparée a I’échographie transpariétale dans le diagnostic des
pathologies gynécologiques et en particulier a celui des kystes
ovariens [52]. Tessler [77] retrouve une amélioration dans 60 % des
cas et une perte d’informations dans seulement 3,7 % des cas.
Leibman et al. [50] ont observé 76 % d’amélioration dans I’analyse
morphologique des organes pelviens et dans 15% une
méconnaissance du diagnostic par I’échographie transpariétale.
tumeurs.
82
Le doppler couleur est une aide précieuse pour préciser le type
de la tumeur et surtout sa vascularisation [6 ; 48 ; 52 ; 67 ; 72].
VII.3.3- Tomodensitométrie:
84
VII.3.4- La Radiographie de l’abdomen sans préparation :
84
VII.3.5- La coelioscopie :
VII.4-Traitement
86
VIL4.2- Données de I’exploration :
— Siége du kyste :
lhistologie.
— La taille du kyste:
Dans notre série, la taille moyenne des kystes est de 11,6 cm,
avec des extrémes de 2 et 40 cm. Cette taille est moins importante
dans les séries de Kocak [47] 5,1cm et Morillo [55] 7,62cm. Cette
différence notée dans les séries peut s’expliquer en partie par le délai
87
Par ailleurs nous notons dans notre série un pic pour les kystes
de taille compris dans la fourchette 5 a 15 cm (figure 19). La taille du
kyste supérieure 4 10 cm est un critére de malignité, alors qu’une
taille inférieure 4 5 cm serait en faveur d’une bénignité. Néanmoins
elle n’est pas a elle seule synonyme de néoplasie [52 ; 67 ; 72}. En
fonction de lage, ce paramétre prend de |’importance. En
échographie endovaginale, les kystes uniloculaires de plus de 10 cm
ont un risque de malignité de 5,6%. Ce risque n’est plus que de 0,3%
pour les kystes uniloculaires de moins de 5 cm. En revanche il est de
64% en post-ménopause pour les kystes de plus de 10 cm [52].
— L’ascite:
88
littérature de 1728 a 2004 réalisée par Brun [19], une tumeur bénigne
ovarienne peut s’accompagner d’une ascite pouvant réaliser le
syndrome de Démons-Meigs. Dans |’étude de Touré portant sur 100
cas de tumeurs bénignes de I’ovaire, l’ascite a été la circonstance de
découverte dans 4 cas. Dans notre série i’ascite a été retrouvée dans 4
cas (4,2%). Dans les 2 cas I’histologie a révélé un kyste organique a la
limite de la malignité.
— Complications :
+ La torsion:
89
+ L’hémorragie intrakystique :
Elle est moins fréquente que Ja torsion [57]. Elle est de 2,1% dans
notre série (Tableau V).
Elle est le plus souvent due a une rupture de corps jaune kystique
[57]. Dans notre série elle est de découverte opératoire dans le cadre
+ Abcédation du kyste :
La suppuration est exceptionnelle. Elle est pius fréquemment
observée dans les kystes dermoides [57]. Un seul cas a été noté dans
notre série ot une ovariectomie a été réalisée avec drainage
90
VII.4.3.1- Le traitement conservateur :
— La kystectomie :
assez long.
Auteurs |
eee Dia Touré Notre étude
|
Kystectomie 16,2% 44% 21%
Ponction du kyste 13,5% 0 1%
Annexectomie 66,2% 47% 60%
Ovariectomie 0 9% 16%
Hysterectomie+ 4% - 2%
annexectomie
— La ponction du kyste :
Elle a été pratiquée dans 13,5% dans I’étude de Dia [36]. Dans
notre étude une patiente a bénéficié d’une ponction per-opératoire du
kyste par coelioscopie (Tableau IX). L’histologie a révélé un kyste
organique bénin.
92
L’existence de 3 cas de récidives dans la série de Touré, et 12
cas dans celle de Dia, indique les limites de cette chirurgie
conservatrice notamment dans les kystes dermoides [79]. Dans notre
Ses indications sont limitées aux rares cas ot le tissu ovarien est
totalement détruit par le kyste [8 ; 17 ; 45 ; 79]. Dans notre étude, elle a
été pratiquée dans 78 % des cas (Tableau IX).
— L’annexectomie :
réimplantation urétéro-vésicale.
— L’ovariectomie :
(Tableau IX).
VIL5- L’histologie
94
Tableau X : Types histologiques des kystes ovariens suivant les
différentes séries
\Auteurs | | |
Type\. Dia Chéchia | Morilio Bouguizan | Déligeoroglo | Notre série
Be cota | (n=74) (n=167) | (n=110) | e | u | (n=95)
| | (n=110) (n=47) |
Kae =| 1, = ine =e vine es | ee
organiques 88,46% | 82,66% | 75,9%
95,16% 96% 95,8%
Kystes
fonctionnels 769% 15,14% 18,9%
|
Kystes 484% 5% 4% 2,2% 4,2% 5,2%
malins i
L’nistologie des kystes de l’ovaire opérés retrouvée dans la
littérature francaise montre que prés de 25% des kystes opérés sont
fonctionnels [26 ; 32 ; 35 ; 42 ; 44 ; 64 ; 68].
TT Total
CHU de H6pitaux Hépitaux —_ public et Notre série
Tours publics Privés privé
: foiliculaires 6% 40% W740 60% TAY.
'
Kystes du corps
[79].
%
étude histologique de cette série révéle que les kystes ovariens
se caractérisent dans le service par leur bénignité. Ils restent dominés
par les kystes dermoides et les cystadénomes. Ceci est conforme aux
résultats de Dia [36] et Toure £79}.
Dans la série de Dia [26], la freguence est la méme pour ies deux
types histologiques. Dans notre étude, les kvsies dermoides sont plus
fréquents (35,8%), alors que dans ceile de Touré, les cystadénomes
(55%) sont nettement plus fréquen’s.
97
L’étude rétrospective que nous avons menée porte sur 95 cas de
kystes ovariens colligés a la Clinique Chirurgicale de I’Hépital
Aristide Le Dantec. Elle a concerné la période allant du 1¢ janvier
2000 au 31 décembre 2006. Le but de ce travail était d’étudier les
aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette
pathologie dans le service. De notre étude, plusieurs observations se
dégagent.
99
Le délai moyen de consultation chez les patientes ayant
présenté une symptomatoiogie aigué a été de 3,8 jours. Aucune de
ces patientes n’a consulté aux urgences chirurgicales avant la 24em«
heure.
100
L’exploration chirurgicale combinée aux résultats de l’imagerie
* le siége du kyste était unilatéral dans 82,1% des cas dont 45,3% a
droite et 36,8% a gauche. Chez 17,9% des patientes, le siege était
bilatérai
e La taille moyenne des kystes était de 11,6 cm, avec des extremes de
2 et 40 cm. On noiait un pic pour les kystes de taille comprise entre
5 et 15 cm. La taille était supérieure 4 15 cm dans 17% des cas.
e La présence d’ascite a été notée dans 4 cas soit 4,2%. Dans 2 cas
Vhistologie a révélé un kyste organique a la limite de la malignité.
Les gestes réalisés ont été une kystectomie dans 20 cas (21%)
dont 2 bilatérales. L’ annexectomie, réaliseé dans 57 cas (60%), était
bilatérale dans 5 cas. Elle était associée 4 une kystectomie dans 8 cas,
et a une kystotomie dans 2 cas. Une ovariectomie totale a été réalisée
dans 15 cas (16%); une hystérectomie totale associée a une
annexectomie bilatérale a été effectuée dans 2 cas pour suspicion de
malignité.
rompue.
10)
Nous avons observé une complication per-opératoire, a type de
section de I’uretére traitée par réimplantation urétéro-vésicale.
102
Les kystes ovariens demeurent une affection de gravité relative.
Ils atteignent la femme jeune en activité génitale, menacant le
pronostic obstétrical.
chirurgicale de référence.
suspects a la coelioscopie ».
ménopausées.
103
De ce qui précéde, quelques recommandations peuvent étre
retenues:
precoce,
troubl
Proserire la parction echoguidee chez les patientes a risuie
génétique de cancer ovarien ou en l’absence de preuve os
benignité ;
. ANDOLF E.
. AUDEBERT AJ.
Laparoscopic surgery for ovarian cysts.
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Chirurgie de la trompe ei de l’ovaire. En dehors de la grossesse extra-
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117
FICHE D’EXPLOITATION DES DOSSIERS
ANNEE
N° DOSSIER
PRENOMS-NOM
AGE
ANTECEDENTS
CDD OU SYMPTOMATOLOGIE :
* Découverte fortuite 5
= Douleuro
= Augmentation volume de I’abdomeno
* Masse abdomino-pelvienneo
* Hémorragie génitaleo
* Troubles du cyclen
= Troubles du transito
* Troubles urinairesa
* Asciteo
= Avortemento
= Autres 0
DUREE D’EVOLUTION DES SIGNES CLINIQUES
BILAN PARACLINIQUE
= Aspo
* Echographie 0
= Scanner 0
* Ccelioscopien
= Cal25 (taux) 0
TRAITEMENT
Voie d’abord
Exploration
= Siege du kyste
= Taille (en cm)
« Ascite 0
= Complications
* Association
Gestes
Suites opératoires immédiates
Durée hospitalisation (en jrs)
Recul
Suites éloignées
Type Histologique
119
SERMENT D'HIPPOCRATE
126
[RESUME]
‘age moyen était de 33,2 ans avec un pic pour la classe d’age
de 20 - 40 ans. La gestité moyenne était de 3 et la parité moyenne de
2A enfants. Les douleurs pelviennes (76,8%), les troubles du cycle
(30,5%) et apparition d’une masse hypogastrique (28,4%)
constituaient les principaux motifs de consultation. Dans 11,5% des
cas la circonstance de découverte était une torsion aigué avec un
délai moyen de consultation de 3,8 jours. Le délai moyen de
consultation chez les patientes présentant une symptomatologie
subaigué ou chronique a été de 2,2 ans. L’échographie a suffi a poser
le diagnostic dans 83,1% cas. Les voies d’abord ont été soit la
laparotomie (97,9%) ou la laparoscopie (2,1%). Le siége du kyste était
unilatéral dans 82,1% des cas et bilatéral dans 17,9%. La taille
moyenne des kystes était de 11,6 cm. L’annexectomie (60%), la
kystectomie (21%) et l’ovariectomie (16%) ont été essentiellement
réalisées. La mortalité en _per-opératoire était nulle. Les suites
opératoires immédiates ont été simples dans 863%; 13,7% ont
présenté une suppuration pariétale. Pour les suites éloignées, il a été
noté 3 cas d’éventration (3,2%). L’anatomo-pathologie a mis en
évidence la prédominance du caractére organique bénin des kystes
ovariens (68,4%) avec plusieurs variétés histologiques, Les kystes
fonctionnels représentant 18,9% et les kystes bordeline ou malins
129
Les kystes ov aiens demeurent une a ffction de gravité relative.
Ils at-ttegnent la femme jeune en activité génitale et se révélent
varlntiers par des algies pelviennes. Elles se compliquent souve »n de
torsion. L’échographie avec sés progrés reste un élément-cié du
diagn osic. Leur traitement a bénéfici¢é des progrés de la
ceeliochrurgie qui reste actuellement la technique chirurgicale de
130