VF AIDE PEDAGOGIQUE 4 EG Septembre 2021 - VD - Copie
VF AIDE PEDAGOGIQUE 4 EG Septembre 2021 - VD - Copie
VF AIDE PEDAGOGIQUE 4 EG Septembre 2021 - VD - Copie
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION
♦♦♦
DIRECTION GÉNÉRALE DES
PROGRAMMES ET DE LA FORMATION
CONTINUE
Élaborateurs
Mohamed Haddad Lassâad Khaddouji
Inspecteur Général Inspecteur Général
Jamel Rhimi Azaiez Bouali
Inspecteur Général Inspecteur Général
Leila Romdhane Abdelhay Cherif
Inspectrice Principale Inspecteur Principal
Mejda Sayar Ayari Ahmed Farhat Hamoudi
Inspectrice Générale Inspecteur
Évaluateur
Ghazi Boulila
Universitaire
2
Première partie
Partie I :
La croissance économique et ses
facteurs
Chapitre 1 : LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
Section 1 : Définition et mesure de la croissance économique
Questions :
1. Dégagez la relation entre les trois taux qui figurent dans le tableau ci-dessus.
2. Complétez le tableau puis repérez les périodes où la croissance économique est
intensive, plutôt extensive ou plutôt intensive. Justifiez votre réponse.
3
Première partie
Activité 12a : Évolution du PIB en Tunisie
La comparaison dans le temps peut se faire à partir d'indices. Pour cela, on choisit une
période de référence (année de référence ou année de base), en général la période de départ ;
et on attribue un indice 100 à la variable étudiée (PIB par exemple) pour cette date. La
valeur pour la période d'arrivée est alors exprimée à son tour en indice ; ce qui permet de
visualiser immédiatement la croissance entre les deux dates.
PIBtn
Indice du PIB tn/année de référence = x 100
PIB année de référence
Question :
Déterminez la relation entre l’indice du PIB, le taux de croissance global du PIB et le
coefficient multiplicateur du PIB.
4
Première partie
Retenons l’essentiel
Croissance économique
Augmentation durable des grandeurs Transformations des structures
économiques (Aspect quantitatif) économiques (Aspect qualitatif)
Croissance extensive provenant de Croissance intensive provenant de
l'accroissement des facteurs de l'amélioration de l'efficacité des
production facteurs de production
5
Première partie
2. Le calcul de l'évolution de l'agrégat retenu
La mesure de la croissance économique s’effectue par la prise en compte non pas de l'agrégat
lui-même mais de son évolution.
On détermine les indicateurs suivants de l’évolution de l'agrégat retenu (PIB par exemple) :
– Le taux de croissance annuel : C'est le taux qui mesure l'évolution de l'agrégat au cours
d'une année (tn) par rapport à l'année précédente (tn-1).
𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛 − 𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛−1
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑒𝑙 𝑑𝑢 𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛 𝑒𝑛 % = × 100
𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛−1
– Le taux de croissance global: C'est le taux qui mesure l'évolution globale de l'agrégat au
Partie I : LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET SES FACTEURS
cours d'une période [t0 tn] (t0 étant le début de période, tn la fin de période).
𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛 − 𝑃𝐼𝐵𝑡0
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙 𝑑𝑢 𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛 𝑒𝑛 % = × 100
𝑃𝐼𝐵𝑡0
– Le taux de croissance annuel moyen : C'est le taux qui mesure l'évolution en moyenne et
par an de l'agrégat au cours d'une période [t0 tn].
– Le multiplicateur : C'est le coefficient par lequel est multiplié l’agrégat au cours de la
période considérée.
𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛
𝑀𝑢𝑙𝑖𝑡𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛 /𝑡𝑜 =
𝑃𝐼𝐵𝑡0
– L'indice : Il mesure l'évolution de l'agrégat par rapport à une année de référence (appelée
aussi année de base).
𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢𝑃𝐼𝐵𝑡𝑛/𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 = × 100
𝑃𝐼𝐵𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒
6
Première partie
Section 2 : L'irrégularité de la croissance économique
7
Première partie
Retenons l’essentiel
L’irrégularité de la croissance
A- Notion de fluctuations économiques
La vie économique est marquée par des irrégularités. En effet, la croissance n'est pas un processus
continu. L'activité économique connait des vitesses différentes : à certains moments, son rythme
s'accélère ; à d'autres moments, il ralentit. On parle alors de fluctuations pour désigner les
mouvements de l'activité économique.
B- Notion de cycle économique
Partie I : LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET SES FACTEURS
Temps
8
Première partie
Questions :
1. Répondez à la question posée dans le titre.
2. Expliquez comment l’augmentation de la durée de travail est un facteur de croissance
économique.
3. Par l’augmentation du ratio actifs/inactifs
Activité 3 p. 39 : Importance du nombre d’actifs dans la croissance
4. Par l’augmentation des revenus
Activité 12 p. 43 : Revenus du travail et croissance
9
Première partie
2. Comment la répartition des gains de productivité génère-t-elle la croissance économique ?
types de compétitivité, tant pour les États que pour les entreprises : La compétitivité-prix, basée sur la
capacité à produire des biens et des services à des prix inférieurs à ceux des concurrents avec une qualité
identique ;
La compétitivité structurelle (ou hors-prix), basée sur la capacité à imposer ses produits sur un marché
non pas du fait de leur prix mais en raison de leur qualité, de leur innovation, des services attachés, etc.
Avis du Conseil économique, social et environnemental sur la compétitivité, 2011
Questions :
1. Qu’est-ce que la compétitivité ?
2. Distinguez la compétitivité-prix et la compétitivité hors prix.
Question : Comment la valorisation du capital humain peut- elle être considérée comme un
facteur de compétitivité ?
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Première partie
Retenons l’essentiel
Le travail constitue un facteur de croissance, il contribue à l’amélioration des
performances économiques au travers de son importance quantitative, qualitative et
des revenus qu’il génère.
Le travail présente deux aspects : l’un quantitatif, l’autre qualitatif.
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Première partie
1. Par l’amélioration de l’efficacité productive du travail
Une meilleure qualité du travail augmente la productivité et constitue un élément
déterminant qui dynamise l’économie d’un pays. En effet, la hausse de la
productivité (à quantité de travail constante) se traduit directement par une hausse du
volume de la production.
bénéficiaires : ses salariés sous forme d’accroissement de salaires, ses clients sous
forme de baisse de prix, elle-même en augmentant les profits non distribués, ses
propriétaires par l’accroissement des dividendes, l’Etat par l’augmentation des
impôts et des taxes. Ainsi, la répartition des gains de productivité favorise
l’accroissement de la consommation et des investissements et par conséquent
contribue à l’amélioration des performances économiques.
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Première partie
Section 2 : La contribution de l'investissement à la croissance
13
Première partie
Activité 12 p. 54 : L’amélioration de la production
Retenons l’essentiel
La contribution de l'investissement à la croissance
L’investissement, quel que soit son type, constitue la clé essentielle de l'amélioration des
performances économiques. C’est ainsi que les pays qui investissent massivement sont
généralement ceux qui connaissent les taux de croissance les plus élevés.
L’effort d’investissement dans un pays se mesure par le taux d’investissement.
𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 % = × 100
𝑃𝐼𝐵
L’investissement contribue à la croissance économique en agissant à la fois sur l'offre et sur la
demande.
A. La contribution de l'investissement à la croissance économique par son action sur l'offre
14
Première partie
15
Deuxième partie
Partie II
LES MUTATIONS DES STRUCTURES
ÉCONOMIQUES
DE LA PRODUCTION
Section 1 : Les modifications de la répartition sectorielle
16
Deuxième partie
Retenons l’essentiel
Les modifications de la répartition sectorielle
– La part du secteur primaire dans le PIB était d'abord très élevée, puis elle régresse.
– La part de l’industrie dans le PIB était la plus importante, puis elle connaît une nette
progression.
– Le secteur tertiaire connaît une évolution de plus en plus rapide, sa part dans le PIB ne cesse
d’augmenter. On parle de la "tertiarisation" de la production.
17
Deuxième partie
18
Deuxième partie
Retenons l’essentiel
La concentration des entreprises
A. Définitions
1. La croissance interne et la croissance externe des entreprises
La croissance d’une entreprise, considérée comme la condition de sa survie, se traduit par
l'agrandissement de sa taille. Cette croissance peut s’effectuer selon deux modalités :
19
Deuxième partie
(chaîne d’hypermarchés par exemple qui se concentre avec une entreprise agroalimentaire).
• vers l’aval : L’entreprise descend la filière en intégrant des activités se situant à des stades
postérieurs à son activité. (Cas où l’entreprise assure elle-même la commercialisation des
produits qu’elle fabrique).
- ne plus dépendre de ses clients en s’assurant des débouchés et en maîtrisant les conditions
auxquelles elle va écouler sa production (intégration en aval).
b. Réduire ses coûts de production et réaliser une marge bénéficiaire plus importante
(élimination des intermédiaires par exemple).
20
Deuxième partie
Indication complémentaire : Il s’agit de définir et calculer le revenu national brut par tête.
Le Revenu National Brut (RNB) est un agrégat proche en niveau du Produit Intérieur Brut
(PIB), mais conceptuellement différent. Plus simplement, le RNB mesure le revenu total
des agents résidant sur le territoire français.
Quelle différence avec le PIB ? On passe du PIB au RNB en ajoutant les flux de revenus
(revenus d'activité, revenus de la propriété, subventions moins impôts sur la production)
reçus de l'étranger et en retranchant les flux de revenus versés à l'étranger.
Exemple : Le niveau du PIB pour l'année 2013 publié par l'Insee s'établit à 2113,7 Md€, et
le niveau du RNB à 2150,4 Md€.
Comptes nationaux, base 2010. Le glossaire international
Question : Identifiez le revenu national brut (RNB) et dégagez sa relation avec le PIB.
21
Deuxième partie
Retenons l’essentiel
L’évolution du niveau de vie
services marchands mais également des services non marchands produits par les
administrations dans les domaines de la santé, de l’enseignement, des loisirs, etc.
Tous ces services contribuent à accroître le niveau de vie de la population au même
titre que les services marchands.
On peut se référer également au revenu national brut par habitant pour apprécier le
niveau de vie moyen dans un pays.
Le revenu national brut est la somme des revenus perçus, pendant une période donnée,
par les agents économiques résidant sur le territoire. En effet, il correspond à la
somme des produits intérieurs bruts (PIB) aux prix du marché, augmentée des
revenus primaires nets versés par le reste du monde.
RNB = PIB + (revenus primaires reçus du reste du monde - revenus primaires versés
par des unités résidentes à des unités non-résidentes)
𝑅𝑁𝐵
𝑅𝑁𝐵 𝑝𝑎𝑟 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 =
𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
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Deuxième partie
La formule montre bien que l’amélioration du niveau de vie d’un pays dépend à la
fois de la croissance du PIB réel (ou du RNB) et de celle de la population. Le niveau
de vie n’enregistre donc une hausse que dans le cas où le PIB réel (ou le RNB) croît à
un rythme plus rapide que l’accroissement démographique.
B-- Croissance et amélioration du niveau de vie
La croissance économique s’accompagne d’une amélioration du niveau de vie moyen
de la population. Cette amélioration s’explique notamment par le fait :
• qu'une augmentation des revenus du travail et du capital induite par une
croissance plutôt extensive (en cas d’accroissement des facteurs de production)
23
Deuxième partie
Section 2 : L'évolution de la structure de la consommation
Partie II : LES MUTATIONS DES STRUCTURES ÉCONOMIQUES
Structure des dépenses par personne et par an en Tunisie selon les fonctions de consommation en
2010
Valeur des dépenses
Rubriques de consommation (en dinars)
Coefficients budgétaires
Alimentation 836 ?
Habitation 752 28,9
Habillement 224 8,6
Hygiène et soins 228 8,8
Transport et télécommunications ? 14,4
Enseignement, culture et loisirs 174 ?
Autres dépenses 12 0,5
Total 2 600 100.0
INS- Statistiques Tunisie - Flash consommation et niveau de vie - N°1- décembre 2016 …………
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Deuxième partie
Retenons l’essentiel
25
Deuxième partie
26
Deuxième partie
Retenons l’essentiel
27
Troisième partie
Partie III :
Le développement durable
28
Troisième partie
Retenons l’essentiel
Les coûts socio-économiques
La croissance économique génère non seulement des coûts humains et sociaux mais également des
inégalités au niveau des individus, des entreprises et des régions.
29
Troisième partie
La croissance économique a été accompagnée par une augmentation de la demande pour les
ressources naturelles, ainsi que l'augmentation des gaspillages, de la pollution, et des dommages
causés aux écosystèmes. La croissance économique et technologique depuis la révolution
industrielle a favorisé une augmentation spectaculaire de la population mondiale. La croissance de
la population humaine contribue à de nombreuses pressions sur l'environnement. Elle a conduit à
des coûts importants en termes de dégradation des terres, de pollution par les engrais et les
pesticides, et de surexploitation des réserves d'eau.
L’épuisement des ressources renouvelables et non renouvelables importantes a accompagné la
croissance économique. Beaucoup de pêcheries dans le monde sont en déclin en raison de la
PARTIE III : LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
surpêche. Les forêts tropicales disparaissent à un rythme rapide. Près d'un milliard de personnes
vivent dans des pays où l'eau utilisable est en quantité insuffisante et les sources
d'approvisionnement en eau continuent d'être surutilisées et polluées.
Les combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel) fournissent actuellement plus de 80 pour
cent de l'approvisionnement mondial en énergie. Toutes les sources de combustibles contribuent
aux émissions de carbone responsables du changement climatique mondial.
Les pays industrialisés produisent la grande majorité de la pollution et des déchets dans le monde.
Alors que les pays riches représentent seulement environ un sixième de la population mondiale, ils
génèrent environ deux tiers des déchets industriels mondiaux en volume. Mais la pollution
compromet aussi le développement économique dans les pays pauvres. […] À l’avenir, la rapidité
du développement aura pour conséquence une augmentation probable de tous ces problèmes de
pollution, de gestion des déchets, qui sont liés à la fois à la production domestique et aux
importations et exportations.
La recherche au cours des dernières années a pratiquement éliminé tous les doutes relatifs au fait
que les activités humaines aient bien un impact sur le climat. Les émissions de différents gaz à effet
de serre, en particulier le dioxyde de carbone, piègent la chaleur près de la surface de la terre, ce qui
conduit non seulement à une tendance générale au réchauffement, mais aussi à l'élévation du niveau
de la mer, à des perturbations écologiques, et à une augmentation du nombre d’événements
météorologiques extrêmes tels que les ouragans, les inondations et les sécheresses.
La croissance et le développement durable au 21ème siècle, « Macroeconomics in Context” 2ème
édition de N. Goodwin, J. Harris, J. Nelson, B. Roach, et M. Torras, 2014.
A- La dégradation de l’environnement
Activité : Les coûts environnementaux
Questions :
1. À partir d’exemples, montrez que toute activité humaine est considérée comme polluante.
2. Comment la croissance économique est-elle responsable du réchauffement de la planète ?
30
Troisième partie
Retenons l’essentiel
Les coûts environnementaux
La croissance économique génère de nombreux coûts. Toutes les activités humaines notamment les
activités domestiques, agricoles et industrielles, en sont responsables. Mais, c’est surtout l’industrialisation
qui est à l’origine de destructions considérables de l’environnement. Toutes ces activités humaines portent
de graves atteintes à l'environnement puisqu’elles contribuent d’une part à sa dégradation et d’autre part à
l’épuisement des ressources naturelles.
A. La dégradation de l’environnement
La dégradation de l’environnement s’accentue d’année en année du fait de l’accroissement de la
population et de l’intensification des activités humaines de consommation et de production.
1. La pollution
Le milieu naturel et l’environnement humain en général se dégradent du fait des activités des individus et
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Troisième partie
1. Notion de développement
Activité 2 p. 168 : La croissance n'est pas le développement !
Questions :
1- Définissez le développement économique.
2- Qu’est-ce qui distingue la croissance du développement ?
PARTIE III : LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
1. Le développement humain
2. Le développement durable
Activité 7 p. 170 : L’émergence du concept développement durable
Question : Quelles sont les raisons de l’émergence du développement durable ?
32
Troisième partie
Retenons l’essentiel
Notion de développement durable
A. Croissance et développement
1. Notion de développement économique
Le développement est un processus caractérisé par la combinaison des changements touchant l’ensemble
de structures économiques, techniques, démographiques, mentales, culturelles, sociales et institutionnelles
permettant de satisfaire les besoins fondamentaux de la population.
Le développement ne peut se limiter à la croissance économique. Plusieurs pays connaissent une
croissance soutenue alors qu’une partie de la population n’est pas en mesure de satisfaire ses besoins
fondamentaux.
Le développement apparaît, donc, comme une notion plus large puisqu’il inclut non seulement les
33
Troisième partie
34
Troisième partie
Retenons l’essentiel
Les piliers du développement durable :
Le développement durable repose sur trois piliers :
• Le pilier économique : il s’agit de créer des richesses importantes pouvant améliorer les
conditions de vie matérielles de tous les êtres humains en adoptant des modes de production et de
consommation durables qui introduisent des actions pour que la croissance économique ne se fasse
pas au détriment de l’environnement et du social.
• Le piler social : il s’agit de satisfaire les besoins essentiels (santé, éducation, habitat, emploi,
prévention de l’exclusion…) des populations pour les générations présentes et futures et réduire les
inégalités sociales en assurant un partage équitable de la richesse entre les générations.
• Le pilier environnemental : il s’agit de préserver les ressources de la planète et de maintenir
l'équilibre écologique sur le long terme, en conciliant entre croissance économique et sauvegarde
35
Troisième partie
Section 3 : L’indice de développement humain (IDH)
du progrès futur.
Les indicateurs des trois dimensions sont calibrés et combinés pour obtenir un score d’IDH situé entre zéro
et un. Les pays sont regroupés en quatre catégories ou quartiles de développement humain : très élevé, élevé,
moyen et faible.
PNUD, Rapport sur le développement humain 2010
Questions :
1. Quels sont les critères pris en compte dans le calcul de l’Indice de Développement Humain ?
2. Qu’est-ce que l’Indice de Développement Humain ?
36
Troisième partie
Retenons l’essentiel
L'Indice de Développement Humain (IDH)
L'indice de Développement Humain (IDH) est un indice synthétique (composé de plusieurs éléments
pondérés), créé en 1990 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour
évaluer le niveau de Développement Humain des pays du monde.
Il mesure le niveau moyen de développement humain atteint dans un pays donné dans trois dimensions
essentielles à savoir :
• la santé et longévité : mesurée à partir de l’espérance de vie à la naissance qui exprime la capacité
à vivre longtemps et en bonne santé ;
• l’instruction : mesurée à partir de 2 indicateurs : la durée moyenne de scolarisation (âgés de 25
ans) et la durée attendue de scolarisation (enfants d’âge scolaire) qui expriment la capacité à
acquérir des connaissances.
37
Quatrième partie
PARTIE IV :
LA MONDIALISATION ET SES ENJEUX
38
Quatrième partie
Retenons l’essentiel
Présentation des échanges internationaux de biens et services
A. Les échanges internationaux de biens et services
Les échanges internationaux de biens et services sont constitués de toutes les opérations commerciales
réalisées entre des agents économiques résidents et le reste du monde. Ils sont assimilés à la notion de
“commerce extérieur” prise au sens large dit aussi commerce international. Au sens strict, le commerce
extérieur d’un pays est défini comme étant l’ensemble des échanges de marchandises effectués entre les
résidents et l’étranger.
– Taux de couverture = 100% : Il traduit un équilibre commercial. Dans ce cas, les recettes d’exportations
couvrent exactement les dépenses d'importations.
– Taux de couverture > 100% : Il traduit un excédent commercial. Dans ce cas, les recettes d’exportations
couvrent largement les dépenses d'importations.
– Taux de couverture < 100% : Il traduit un déficit commercial : Dans ce cas, les recettes d’exportations
ne couvrent que partiellement les dépenses d'importations.
Ces deux indicateurs (le solde commercial et le taux de couverture) décrivent la même situation du
commerce extérieur. En effet, si le solde commercial est par exemple négatif, il signifie que le taux de
couverture est inférieur à 100 %. Cette situation traduit, en effet, des exportations inférieures aux
importations ou encore des exportations qui ne peuvent couvrir totalement les importations.
Toutefois, alors que le solde commercial évalue la différence entre la valeur des exportations et celle des
importations, le taux de couverture indique dans quelle proportion les exportations arrivent à couvrir les
importations.
3. Le taux d’effort à l’exportation :
Il mesure la part du PIB qui est exportée.
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 à 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 (𝑒𝑛 %) = × 100
𝑃𝐼𝐵
Il indique l’importance des exportations réalisées par un pays par rapport à son PIB.
4. Le taux d’ouverture :
C’est le rapport entre la somme des exportations et des importations ou leur moyenne et le PIB. En
Tunisie, le taux d’ouverture est calculé selon la formule suivante :
39
Quatrième partie
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠+𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒(𝑒𝑛 %) = 𝑃𝐼𝐵
× 100
Ce taux mesure le poids des échanges commerciaux dans le PIB.
5. Le taux de dépendance :
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒 (𝑒𝑛 %) = × 100
𝑃𝐼𝐵
Il exprime le degré de dépendance du pays relativement à ses approvisionnements extérieurs. C’est ainsi
que des évènements économiques survenus à l’étranger peuvent affecter son économie.
6. L'indice des termes de l’échange :
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑥 à 𝑙′𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙 ′ é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑥 à 𝑙′𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 × 100
Si le rapport est > 100, on dit que les termes de l’échange s’améliorent c’est-à-dire que les prix des biens
exportés augmentent plus rapidement que les prix des biens importés relativement à l’année de base.
Si le rapport est < 100, on dit que les termes de l’échange se détériorent c’est-à-dire que les prix des biens
exportés augmentent moins rapidement que les prix des biens importés relativement à l’année de base.
PARTIE IV : LA MONDIALISATION ET SES ENJEUX
40
Quatrième partie
41
Quatrième partie
Activité 3 p. 222 : Déclin de la part des produits agricoles dans le commerce mondial
Activité 4 p. 223 : La prédominance des échanges des produits manufacturés !
Activité 5 p. 223 : Évolution indicielle du commerce mondial de marchandises par produit
Activité 6 p. 223 : Évolution structurelle des produits échangés
42
Quatrième partie
Retenons l’essentiel
L'évolution de la structure des échanges internationaux par produit
Les échanges internationaux de biens et services ont connu un essor prodigieux depuis le XIXe siècle.
Cette croissance du commerce mondial s’accompagne d’une évolution de sa structure. Au début du XXe
siècle, ces échanges se limitaient à un commerce de marchandises dominé par les produits primaires. Puis,
les produits manufacturés ont commencé à prendre une place de plus en plus importante jusqu’à les
supplanter et devenir dominants dans les échanges. De plus, les services continuent à se développer
rapidement. Leur part ne cesse de croître.
43
Quatrième partie
Section 2 : Le développement du commerce interbranche et du commerce
intrabranche
Retenons l’essentiel
Le développement du commerce interbranche et du commerce intrabranche
A. Le développement du commerce interbranche
1. Définition
Les échanges effectués par un pays avec le reste du monde sont dits interbranches lorsqu’ils portent sur
des produits appartenant à des branches différentes. Chaque pays se spécialise dans la production et
l’exportation de produits de certaines branches tandis qu’il délaisse les produits des autres branches qu’il
va importer. Il exporte les produits qui lui procurent le plus d’avantages et pour lesquels les dotations de
facteurs sont importantes.
Au contraire, il importe les produits qui lui procurent moins d’avantages quand il les produit lui-même et
pour lesquels les dotations de facteurs sont faibles.
2. La nature des biens échangés
Les échanges interbranches portent sur des produits différents appartenant à des branches différentes.
3. Les partenaires aux échanges interbranches
Dans ce type d’échanges, un pays commerce avec des partenaires ayant des spécialisations différentes. Le
plus souvent, ce sont des pays à niveaux de développement différents qui effectuent entre eux des
échanges interbranches.
B. Le développement du commerce intrabranche
1. Définition
Le commerce intrabranche porte sur des produits appartenant à la même branche. Les échanges
intrabranches sont dits croisés puisque les importations et les exportations portent sur des produits
similaires mais différenciés. Contrairement aux échanges interbranches, les échanges intrabranches se
basent sur une spécialisation fine des pays à l’intérieur d’une même branche.
44
Quatrième partie
commerce intrabranche a commencé à se développer. A partir des années 1970, on enregistre l’explosion
de ce type d’échanges. Le commerce international est donc surtout un échange de biens similaires. En fait,
il n’y a pas homogénéité parfaite des produits qui font l’objet d’échanges croisés.
Le développement des échanges intrabranches est lié notamment :
a. à l’hétérogénéité des consommateurs : Il existe plusieurs segments de consommateurs.
Les entreprises différencient leurs produits afin de mieux répondre aux attentes d’une clientèle
différenciée.
• La différenciation horizontale : Il s’agit, dans ce cas, du commerce intrabranche de variétés, autrement
dit, d’un échange qui porte sur des produits similaires appartenant à la même gamme et ayant des prix
assez proches. Ces produits sont différenciés par leurs variétés afin de répondre à la diversité des goûts
des consommateurs.
• La différenciation verticale : Il s’agit du commerce intrabranche de qualité, autrement dit, d’un échange
45
Quatrième partie
Section 3 : La division internationale du travail (DIT)
46
Quatrième partie
Retenons l’essentiel
La division internationale du travail
La division internationale du travail correspond à une répartition des activités à l’échelle mondiale.
Chaque pays se spécialise dans la production et l'exportation de certains produits dont l'élaboration
s'adapte le mieux à ses aptitudes et à ses performances.
A. L'ancienne division internationale du travail
Au XIXe siècle et jusqu’aux années 1970, la division internationale du travail était basée sur l’échange de
produits primaires provenant des pays en développement contre des produits manufacturés exportés par les
47
Quatrième partie
48
Quatrième partie
Retenons l’essentiel
Notion de firme multinationale
Les échanges de biens et de services à l'échelle internationale ne cessent de croître.
L’internationalisation de la production s’effectue par le biais des multinationales qui occupent une
grande place sur la scène mondiale.
A- Définition de la firme multinationale
La multinationale est une entreprise dont les activités s’exercent à la fois dans son pays d’origine et
dans un ou plusieurs pays étrangers. Elle diffère donc d’une firme uni-nationale dont toutes les
2. Les filiales-relais
Les filiales relais se sont développées plus tard que les filiales commerciales vers le début du XXe
siècle. Après une période de développement à l’étranger des filiales commerciales, plusieurs
multinationales décident de changer de stratégie commerciale.
Elles fondent, désormais, leur stratégie d’une part sur des activités domestiques effectuées par la
maison- mère et d’autre part, sur d’autres activités destinées à l’étranger effectuées par les filiales-
relais.
Ainsi, par le biais de leurs filiales-relais, les multinationales décident de produire directement sur le
lieu de commercialisation. Les filiales deviennent alors manufacturières. Elles produisent des biens
calqués sur ceux de la maison-mère avec parfois quelques modifications en vue de les adapter aux
caractéristiques du marché local.
3. Les filiales-ateliers
Les filiales-ateliers sont apparues dans les années 1960. Elles ont connu ensuite un essor important.
Elles sont basées sur la décomposition internationale du processus de production qui consiste à diviser
49
Quatrième partie
le processus de production en plusieurs sous-ensembles ou segments réalisés chacun dans un pays
différent dans le cadre de filiales-ateliers. La filiale devient une unité spécialisée dans des composants
du produit final destinés à être assemblés dans la filiale de montage. L’assemblage est réalisé par une
filiale ou le plus souvent dans le pays d’origine pour faire bénéficier le produit du label valorisant de
“made in USA” ou “made in Japan” par exemple. La multinationale procède alors à
l’internationalisation de la production en recherchant l’efficacité productive dans les pays hôtes. Une
main d’œuvre à moindre coût, des avantages fiscaux, la maîtrise d’un savoir-faire, etc. se présentent
alors pour la firme comme des opportunités à saisir pour réaliser la production d’une composante du
produit final.
Actuellement, la course vers la compétitivité explique pourquoi cette forme de filiales se développe.
La multinationale est dans une logique productive ce qui justifie le fait que la taille du marché du pays
d’accueil n’a pas d’importance dans le choix du lieu d’implantation de la filiale-atelier.
Les échanges intra firmes correspondent aux importations et exportations de biens et services réalisées
à l’intérieur du réseau firme-mère/filiales et entre les filiales d’une même multinationale.
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Quatrième partie
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Quatrième partie
Retenons l’essentiel
Les mobiles de la multinationalisation
Les firmes qui veulent s’internationaliser cherchent à implanter des filiales à l’étranger.
Cette stratégie est dictée par plusieurs motivations.
A. Les mobiles liés à la maîtrise des coûts
La multinationale cherche des opportunités pour baisser ses coûts de production.
1. La baisse des coûts de la main-d’œuvre
Le bas niveau des salaires constitue le principal facteur susceptible d’attirer les entreprises
multinationales.
De plus, lorsque les pays d’accueil disposent d’un système de sécurité sociale embryonnaire,
PARTIE IV : LA MONDIALISATION ET SES ENJEUX
52
Quatrième partie
condition nécessaire pour affronter la concurrence. Or, le cadre national parait parfois étroit. Par
la multinationalisation et essentiellement par le biais de filiales commerciales et de filiales-relais,
elle pourra maintenir et même accroître ses parts de marché.
En effet, la multinationalisation lui permet :
– d’accroître son chiffre d’affaires : L’exiguïté du marché local ou sa saturation constitue un frein
à la réalisation d’économies d’échelle. En devenant multinationale, l’entreprise s’adressera non
seulement à la clientèle locale mais également à des clients étrangers.
Elle aura alors intérêt à s’implanter partout où un marché semble pouvoir se développer.
– d’être à proximité de ses clients pour mieux répondre à leurs exigences. En effet, les goûts et les
besoins étant différents, l’implantation de filiales à l’étranger permettra une meilleure adaptation
53
Quatrième partie
Section 3 : Les effets de la multinationalisation sur le pays d'origine et
le pays d'accueil
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Retenons l’essentiel
Les effets de la multinationalisation sur le pays d'origine et le pays d'accueil
Les firmes intensifient leurs implantations dans le monde. Leur pays d’origine profite du mouvement de
multinationalisation mais manifeste certaines craintes justifiées par les retombées négatives sur leur
économie. Quant aux pays hôtes, ils tentent d’attirer ces entreprises sur leur territoire pour bénéficier des
bienfaits qu’elles génèrent sur leur croissance économique. Toutefois, ces bienfaits ne doivent pas
camoufler certains problèmes auxquels ils doivent faire face. Les effets de la multinationalisation les plus
observables dans le pays d'origine et le pays d'accueil sont les suivants :
A. Les effets des multinationales sur leur pays d’origine
1. Les avantages de la multinationalisation pour le pays d’origine
– Possibilité de rapatrier les revenus : Les profits réalisés par les filiales implantées à l’étranger sont,
généralement, rapatries. D’autres revenus tels que les redevances, les honoraires peuvent aussi faire l’objet
d’un rapatriement.
– Rôle économique et technologique important : Le pays d’origine où est implantée la maison-mère
continue à jouer le rôle de base économique et technologique : en effet, les filiales puisent généralement
leurs ressources en approvisionnements, en personnel qualifié, en technologie auprès du pays d’origine.
2. Les limites de la multinationalisation pour le pays d’origine
– Destruction d’emplois : L’implantation à l’étranger prive le pays d’origine d’emplois désormais
localisés à l’extérieur. Ces emplois concernent généralement la main-d’œuvre peu qualifiée.
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Sommaire
PARTIE 1 : LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET SES FACTEURS ............................................................... 03
Chapitre 1 : La croissance économique ............................................................................................................... 03
Section 1 : Définition et mesure de la croissance. ............................................................................................. 03
Section 2 : L'irrégularité de la croissance économique ..................................................................................... 07
Chapitre 2 : Les facteurs de la croissance économique ..................................................................................... 09
Section 1 : La contribution du travail à la croissance économique. ................................................................... 09
Section 2 : La contribution de l'investissement à la croissance ......................................................................... 13
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