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Cycle de formation descadres d’académie

Spécialité : Enseignant primaire / Appui social


Module : TICE
Semestre 1

Les politiques internationales, nationales


d’intégration des TICE’s en classe
et leurs apports sur l’enseignant,
l’apprenant et l’apprentissage

Dans le cadre du séminaire animé par Mr le professeur

Rachid LALAMA

Préparé par :
 Khadija mahrouch

Année de formation : 2023


SOMMAIRE
RÉSUMÉ ………………………………………………………
INTRODUCTION……………………………………………………...
PROBLÉMATIQUE…………………………………………………...
Chapitre 1 : les politiques nationales pour intégrer les TIC en
classe (GENIE)
1) Situation des pays nord africains dans la société mondiale de l'information
2) La politique d'intégration des TIC dans le système éducatif Marocain
(GENIE)

Chapitre 2 :Les politiques nationales pour intégrer les TIC en


classe (Référenciel UNESCO)
1) Vue d’ensemble du référentiel TIC/enseignants de l’UNESCO

2) Contextualisation du référentiel TIC/enseignants de l’UNESCO aux


programmes de formation en TICE au Maroc
3) Constats nationaux et internationaux
Conclusion…………………………………………………..
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………….
RÉSUMÉ

Les Technologies de l'Information et de la Communication connaissent de plus en


plus des développements constatés, et sont introduites dans tous les secteurs. Cette
vogue d'utilisation a rendu ces technologies des outils incontournables et oblige tous
les pays de bâtir des politiques de généralisation de ces technologies pour relever les
défis auxquels ils sont confrontés.

Ces dernières années, au Maroc, le Ministère de l'Éducation nationale, de


l'Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des
Cadres, s'est lancé dans un programme ambitieux (GENIE) et qui vise la
généralisation des technologies de l'information et de la communication pour leur
intégration dans le Système d'Éducation et de Formation. Lequel programme est axé
sur trois objectifs principaux à savoir : 1- l'infrastructure ; 2- la formation ; 3- et le
développement de contenus.

Dans cette communication, nous parlerons d'abord des principaux constats nationaux
et internationaux qui justifient l'importance accordée aux TIC, puis nous situerons les
pays nord africains dans la société de l'information, ensuite nous aborderons la
politique d'intégration des technologies de l'information et de la communication dans
le système éducatif marocain. Et pour conclure nous entamerons les perspectives en
matière d'évaluation des TICE.

Mots clés : Intégration, Politique, TIC, Infrastructure, Formation, Contenu, Situation,


Société de l'information, Stratégie, Éducation et Formation.
Introduction

Les pays en développement sont pour la plupart en train de devenir des économies du
savoir, d'où une pression accrue sur les systèmes éducatifs formels pour assurer une
éducation et une formation de la population active à la fois pertinentes, à la pointe de
la technologie et adaptées au marché du travail. Comme de nombreuses autres
régions du monde, l'Afrique connaît une situation encore plus difficile sous l'effet des
pressions simultanées exercées pour concrétiser les objectifs d'Éducation pour tous
(EPT) et les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), mais aussi pour
satisfaire les exigences en matière d'enseignement supérieur (Biennale ADEA, 2006).
Loin d'être une panacée, les TIC sont un vecteur de progrès et propose à ce titre des
solutions viables à court et long terme pour les dilemmes éducatifs d'une nation. Elles
sont actuellement comptées parmi les secteurs les plus dynamiques dans les
développements des états. Leur intégration affecte toutes les composantes et
nécessitent des stratégies nationales intégrées pour faciliter l'adhésion dans la société
de l'information.

Devant le fossé numérique entre les pays du nord et ceux du Sud, le gouvernement
marocain oeuvre pour la préparation d'une plate forme, en menant une nouvelle
politique ayant pour objectifs stratégiques l'exécution d'un réseau
intergouvernemental, l'appui d'une économie basée sur le savoir et l'innovation au
Maroc ; le développement des ressources humaines et infrastructures pour l'utilisation
des Technologies de l'Information et de la Communication (Nations Unies, 2004).

Le monde de l'éducation connaît lui aussi des changements qui touchent les
techniques d'enseignement et influencent probablement les styles d'apprentissage.
C'est l'un des thèmes qui ont formé la base de la stratégie nationale pour le
développement des Technologies de l'Information et de la Communication, afin d'en
enregistrer des améliorations. En effet, ces dernières années le Ministère de
l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de
la Formation des Cadres, s'est lancé dans un programme ambitieux visant la
généralisation des technologies de l'information et de la communication pour leur
intégration dans le système d'éducation et de formation. Lequel programme est axé
sur trois objectifs principaux à savoir :l'infrastructure ; la formation ; et le
développement des contenus (Programme GENIE MEN, 2006)
Problématique

Les TIC sont attribuées d'un caractère transformateur et peuvent contribuer


significativement à accroître les niveaux de richesse des pays en développement. Le
constat de la fracture numérique entre le nord et le sud, a incité la prise de plusieurs
initiatives à l'échelle internationale pour permettre aux pays du nord de profiter des
opportunités pouvant être offertes par les TIC (Ramata, M., 2002).

En outre, le thème du développement régional s'impose avec intensité ; les


indicateurs sociaux et économiques, entre autres l'Indice de Développement Humain
(IDH), révèlent des disparités très accentuées entre les régions les plus développées et
les plus pauvres. Quant aux TIC, on vérifie ces dernières années un changement
intense de régionalisation (César R. et al., 2000). Le niveau de développement et la
différenciation des systèmes de télécommunications et de l'audiovisuel sont des
facteurs déterminants des choix politiques à disposition des pays en matière de
diffusion par transfert ou développement interne de technologie de l'information.

Plusieurs autres obstacles s'accumulent et entravent le développement d'une société


de l'information : Régulation d'institutions juridiques ; manque de moyens consacrés
à la Recherche-développement, dépendance exagérée vis-à-vis des technologies
importées. Ce constat se manifeste dans plusieurs pays du monde, en particulier dans
les pays arabes où de multiples facteurs retardent leur assimilation des TIC et leur
intégration dans la société de l'information : Le faible nombre de sites proposés en la
langue du pays, la qualité des infrastructures, et les raisons socioculturelles, les
politiques spécifiques propres au pays, les faibles parts de dépenses consacrées à la
recherche scientifique (Touati, K., 2007)
Chapitre 1 : les politiques nationales pour intégrer les TIC en classe
(GENIE)

1. Situation des pays nord africains dans la société mondiale de


l'information
L'Afrique de façon générale, et les pays de l'UMA [2] en particulier, ne sont pas très
représentatifs dans tous les chiffres relatifs aux indicateurs globaux de la société
mondiale actuelle de l'information en général et celle de l'économie de l'information
en particulier (Tanger, 2005). En effet :

À la fin de 2003, près de 676 millions de personnes (11,8 % de la population


mondiale) avaient accès à l'Internet, soit 49,5 millions ou 7,8 % de plus qu'à la fin de
2002 .
Les pays en développement regroupent plus de 36 % des internautes et leur part dans
le total a augmenté de près de 50 % entre 2000 et 2003 ;
Les utilisateurs du tiers monde sont concentrés dans un tout petit nombre de pays :
61,52 % d'entre eux vivent en Chine, dans la République de Corée, en Inde, au Brésil
et au Mexique ;
L'augmentation du nombre d'internautes dans le monde est essentiellement
attribuable (pour près de 75 %) aux pays en développement ;
Les taux de pénétration dans ces pays, malgré une amélioration rapide, demeurent
toutefois 10 fois inférieurs à la moyenne enregistrée dans les pays développés.
2. La politique d'intégration des TIC dans le système éducatif
Marocain
Dans l'optique de progresser dans un monde très compétitif, le système éducatif
marocain doit faire face, d'une part, à une demande croissante pour des qualifications
toujours plus élevées et la nécessité d'une mise à niveau (requalification)
professionnelle. Et d'autre part à de fortes pressions en faveur d'un développement
des compétences qui répondent aux besoins économiques et professionnels. Ce
contexte a incité les décideurs de l'éducation à s'intéresser entre autres à la question
des technologies de l'information et de la communication (COSEF, 1999).
La politique visant l'intégration des TIC dans l'enseignement, s'est articulée autour de
trois axes complémentaires et indissociables (ANRT , 2005) :

Infrastructure

Formation des
enseignements

dèveloppement
des contenus

1- L'Axe « infrastructure » sédia connectées à Internet dans les établissements


scolaires. Cet axe vise la mise en place de salles multimédias connectées à Internet
dans les établissements scolaires. L'objectif à travers cet axe est de garantir un
volume horaire hebdomadaire minimal par élève, selon le niveau scolaire.
Composition et configuration des salles :
les établissements scolaires seront dotés de salles multimédias à même de
répondre à cet objectif et qui tiennent compte de la capacité d'accueil des élèves.
Chaque salle est équipée d'un minimum de huit ordinateurs. En même temps, il est
recommandé que le nombre d'ordinateurs par salle ne dépasserait pas quinze.
Chaque salle est dotée d'installations en réseau et d'équipements supplémentaires
(Rétroprojecteur, imprimante, onduleur (le cas échéant)...) favorisant un bon
fonctionnement de la salle. Elle est également équipée de logiciels dont ceux assurant
la sécurité nécessaire des accès.
Chaque salle multimédia équipée est connectée à Internet, avec des débits permettant
une meilleure navigation ainsi que l'intégration de solutions techniques évoluées
(télémaintenance, télédistribution).
Pour accompagner la formation des élèves, la stratégie a mis en place des
dispositifs et des solutions de maintenance et de continuité de service pour toute la
durée d'exploitation des équipements. Chaque établissement est doté d'un animateur,
responsable des salles multimédias. Dans le même cadre, une stratégie de
maintenance du matériel est mise en place pour être déployée dans les différents
établissements scolaires.
2 . L'Axe « formation des enseignants » : L'enseignant est un déterminant
majeur du plan de généralisation des TIC dans le système éducatif et de leur
intégration effective dans l'acte enseignement apprentissage. Une importance
particulière a été accordée à la formation des enseignants en TIC. Pour garantir que
l'équipement des établissements scolaires par des salles multimédias puisse être
efficacement accompagné par les enseignants, un plan d'action ambitieux a été mis en
place, en tenant compte des programmes de formations déjà réalisés à cet effet et qui
répond à une urgence en matière de formation des enseignants dans le domaine des
TIC.
Le développement des contenus est l'un des axes le plus important dans la
réussite de l'intégration des TIC dans le système éducatif national. Il concerne le
développement de contenus pédagogiques adaptés à l'enseignement au Maroc.

Programme GENIE

Le programme GENIE est une déclinaison opérationnelle de la stratégie nationale


de généralisation des Technologies de l’Information et de la Communication dans
l’Education (TICE). Il repose sur quatre composantes principales : infrastructure,
formation des enseignants, ressources numériques et développement des usages.

Le programme GENIE vise à former 230000 personnes (enseignants, inspecteurs,


techniciens, chefs d’établissements…). Ainsi la stratégie a préconisé l’approche de la
formation en cascade pour aboutir à cette formation de masse. Pour mettre au point ce
processus, un mécanisme de fonctionnement à différents niveaux a été élaboré ; au
niveau central, une équipe de formateurs principaux « Master trainers » a été
sélectionnée et formée à Rabat par des experts. Ces Masters ont à leur tour formé des
formateurs régionaux des 16 Académies Régionales de l’Education et de la
Formation (AREF) du Royaume à raison de 4 personnes par AREF. Ces derniers ont
pour mission de former, au niveau régional, le personnel des établissements scolaires
(écoles, collèges, lycées) 2 à 3 personnes par établissement de telle sorte que ces
derniers formeront à leur tour leurs collègues. Dans chaque AREF, deux salles
équipées « salles multimédia » dans des établissements scolaires sont mis à la
disposition des formateurs pour assurer la formation régionale.
Les principaux objectifs arrêtés par la stratégie GENIE en 2006 visent :
la participation active des enseignants dans l’intégration des TICE dans
l’enseignement .
contribuer à l’amélioration la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage
par l’exploitation
l’appropriation les outils multimédia, par les enseignants en vue d’une
utilisation efficace en classe.
Pour réaliser ces objectifs, la formation GENIE, s’est basée sur deux modules
de formation : un module pour l’initiation en informatique ( Système d’exploitation,
traitement de texte, tableur et calcul, présentation et Internet ) et un module pour
l’usage pédagogique des TICE. Pour l’intégration pédagogique des TIC dans
l’enseignement un accord entre les différentes parties
du programme GENIE et INTEL pour utiliser le programme « Intel Teach to the
Future », fondé sur la pédagogie du projet, a été signé en 2006 et en 2007 afin de
permettre d’enrichir les aptitudes et les compétences des enseignants dans leurs
pratiques d’enseignement. Ainsi, de les former à l’utilisation et l’intégration des
TICE dans leurs modes de pratiques d’enseignement effective en vue d’améliorer les
apprentissages des élèves.
Chapitre 2 : Les politiques nationales pour intégrer les TIC en classe
(Référenciel UNESCO)

1. Vue d’ensemble du référentiel TIC/enseignants de l’UNESCO


Trois versions du Référentiel TIC/enseignants de l’UNESCO ont vu le jour à
savoir celle de 2008, 2011 et 2018. Selon l’UNESCO (2018), les utilisateurs des
versions 2008 et 2011 ont exprimé leur insatisfaction quant à l’absence d’exemples et
de guide de mise en œuvre et de situations d’apprentissage. La dernière version tient
compte du programme de développement durable à l’horizon 2030, elle inclut 18
compétences qui correspondent aux six aspects de l’activité professionnelle des
enseignants et aux trois niveaux d’utilisation des TIC à des fins pédagogiques. Les
six aspects de l’activité professionnelle des enseignant présentés dans le référentiel
sont :

• La compréhension des politiques relatives aux TIC dans l’éducation ;

• Les programmes d’enseignement et les évaluations ;

• La pédagogie ;

• L’application des compétences numériques ;

• L’organisation et l’administration ;

• La formation professionnelle des enseignants


Le référentiel s’articule autour de trois niveaux successifs de progression des
enseignants dans l’utilisation des TIC à des fins pédagogiques :
Le premier niveau est celui de l’Acquisition de 35 connaissances (Dans la
version 2011 du Référentiel TIC/enseignants, ce niveau était désigné sous
l’expression « Alphabétisation technologique ». Dans ce niveau, les enseignants
acquièrent des connaissances sur l’usage qu’ils peuvent faire des technologies et des
compétences de base dans le domaine des TIC. À ce stade, les enseignants doivent
avoir conscience des avantages que les TIC peuvent apporter en classe ainsi qu’au
niveau des politiques et priorités nationales. Ils doivent aussi être capables de gérer et
d’organiser les investissements réalisés par l’établissement scolaire dans les TIC et
d’utiliser les technologies numériques dans le cadre de leur formation continue et
d’autres activités de développement professionnel.
Le deuxième niveau est celui de l’Approfondissement des connaissances,
auquel les enseignants acquièrent les compétences technologiques nécessaires pour
mettre en place des situations d’apprentissage centrées sur l’apprenant, collaboratives
et coopératives. Les enseignants apprennent aussi à traduire les directives et les
politiques en activités pédagogiques, ainsi qu’à établir des stratégies visant à
préserver les équipements technologiques de l’école et gérer les besoins. Ils ont par
ailleurs la possibilité d’approfondir leurs connaissances en intégrant des réseaux et
communautés de pratique d’enseignants à l’échelle nationale et internationale.
Le troisième niveau est celui de la Création de connaissances, auquel les
enseignants acquièrent des compétences les encourageant à mettre en place les
bonnes pratiques et à 36 instaurer des cadres d’apprentissage qui encouragent les
élèves à créer de nouvelles connaissances pour bâtir efficacement des sociétés de
savoir
2 .Contextualisation du référentiel TIC/enseignants de l’UNESCO aux
programmes de formation en TICE au Maroc
Selon l’UNESCO (2018), le référentiel TIC/enseignants devait être considéré
comme un ouvrage de référence conçu pour apporter des conseils et des suggestions,
et non comme une série de directives immuables. Dans cet esprit, l’UNESCO
encouragent les utilisateurs à adapter et élargir le champ de ce référentiel à leur
convenance. Le ministère de l’éducation nationale marocain a élaboré officiellement
son programme de formation continue en TICE au profit des enseignants, en
s’appuyant sur le référentiel de compétences TIC/ enseignants de l’UNESCO dans sa
première version parue en 2008. Le programme GENIE a articulé cette
contextualisation autour de quatre niveaux de développement de compétences chez
les enseignants à savoir : utilisateur, intégrateur, développeur et expert. Cependant,
les enquêtes annuelles menées récemment par l’agence nationale de réglementation
des télécommunications(ANRT) sur le développement du marché des TIC au Maroc
révèlent que les technologies numériques se sont installées massivement dans les
pratiques courantes des jeunes marocains. Les nouveaux recrus dans l’enseignement
public sont des lauréats des universités marocaines et ont en général un niveau
acceptable en l’usage du numérique comme le confirme l’étude menée par BENALI
et al. (2018).
En effet, cette dernière révèleque les candidats qui accèdent aux centres de
formation des futurs enseignants ont un niveau de confort acceptable dans les usages
d’ordre technique et informationnel du numérique.
Pour ces deux raisons, nous proposons de limiter la contextualisation du
référentiel de compétences TIC/ enseignants de l’UNESCO à trois niveaux utilisés .

Ces trois niveaux seront croisés avec les six aspects de l’activité enseignante à
savoir :
• La compréhension des politiques relatives aux TIC dans l’enseignement
• Les programmes d’enseignement et d’évaluation ;
• La pédagogie ;
• L’application des compétences numériques ;
• L’organisation et l’administration ;
• La formation professionnelle des enseignants.
3. Constats nationaux et internationaux
Plusieurs constats se réunissent pour justifier l'importance accordée au
développement des TIC :
Le rapport de la banque mondiale sur la coopération pour le développement avec
les pays à revenu intermédiaire (Banque mondiale, 2007), souligne l'importance de
faire reposer sur des bases nationales des processus soutenus d'accumulation des
capacités technologiques et d'encourager les investissements en recherche et
développement (R&D) ainsi qu'en capital physique et humain, car le rythme
d'accumulation des capacités technologiques conditionne la dynamique de croissance
d'une économie et ses possibilités concurrentielles sur les marchés extérieurs.

Le Conseil européen de printemps 2005 a qualifié la connaissance et l'innovation de


moteurs d'une croissance durable et a indiqué qu'il est essentiel de construire une
société de l'information fondée sur l'inclusion, basée sur un large usage des
technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les services publics,
les PME et les ménages.

Le Sommet de la francophonie (Bucarest, 2006) a souligné que le développement des


TIC traduit une vision stratégique judicieuse face au processus irréversible de la
mondialisation, constituent un important potentiel d'innovation pédagogique et un
réservoir quasi infini de nouvelles donnes capables d'assurer le meilleur essor aux
systèmes éducatifs et de permettre de relever les nouveaux défis qui se posent en ce
début du troisième millénaire (MAP, 2006).

En outre, le Sommet organisé à Ouagadougou en 2004, a relié les TIC au


développement durable. Cette thématique a porté sur plusieurs points, entre autres : le
rôle des États dans le développement des TIC ; le rôle du logiciel libre dans les
processus de développement de la société de l'information au Sud ; les TIC et bonne
gouvernance ; les TIC et promotion de la diversité ; les Systèmes d'information et
développement et l'impact des TIC sur les systèmes éducatifs.

De plus, le SMSI , tenu à Genève en 2003, souligne que l'ébauche de la société


d'information nécessite l'élaboration d'un plan des infrastructures nationales
d'information et de communication dans chaque pays de la région africaine, devrait
prendre en considération les priorités nationales de développement tout en favorisant
la coopération régionale. Le SMSI (Tunis, 2005) appuie les institutions à buts
éducatif, scientifique et culturel, la confiance dans l'utilisation des TIC par
l'amélioration et la mise en oeuvre de programmes et de systèmes d'éducation et de
formation adaptés, intégrant entre autres, l'enseignement à distance et la formation
permanente.

La Déclaration de Rabat (TMSI, 2003), issue de la conférence ministérielle


francophone sur la société de l'information a mis en valeur les axes suivants : le
renforcement des capacités pour que l'usage des TIC devienne une compétence de
base afin que tous, individuellement et collectivement, puissent contribuer à
l'innovation et à la croissance, l'appropriation, la maîtrise et l'utilisation généralisée
des TIC, le développement de la recherche et la production locale de contenus,
d'applications et de services devant ouvrir des perspectives professionnelles
motivantes, en particulier par :

 l'intégration de l'usage des TIC dans les systèmes d'enseignement et de


formation, dès le niveau de l'éducation de base et tout au long de la vie,
notamment par l'enseignement à distance ;
 la formation des formateurs et la formation des maîtres ;
l'encouragement des jeunes à jouer un rôle spécial de promotion et de diffusion de ces
nouveaux instruments de connaissance sur le terrain, auprès des différents acteurs
sociaux et notamment de leurs aînés
 le développement, la diffusion et l'usage des logiciels libres ;
 la définition d'indicateurs permettant d'apprécier le degré d'appropriation
des TIC et la mise en place d'observatoires nationaux de la société de
l'information facilitant l'échange d'expériences.
Conclusion

Dans les situations d'apprentissage, quatre fonctions essentielles peuvent être


attribuées aux TIC (Tardif, 1998) : elles sont des outils de production ; de
communication ; d'accès à l'information et d'archivage. Leur Plan d'intégration
constitue un outil de développement privilégié qu'un établissement d'éducation et de
formation doit mettre en place pour s'assurer de remplir sa mission auprès des
apprenants et pour réaliser le plan stratégique de généralisation des TIC. La maîtrise
de l'ensemble des habiletés TIC, nécessaire à la poursuite efficace des études à
d'autres niveaux académiques et à l'exercice d'une profession, est aussi un élément clé
de la formation (Bilodeau, C. et al., juin 2006).

L'évaluation de l'impact d'intégration des TIC dans le système éducatif marocain


est prévue pour chaque rentrée scolaire (FADES , 2006). Des expériences sur l'effet
de l'intégration des TIC (Ahaji, K., Alhajjami, A. et al., 2006) sont déjà réalisées en
plus des états d'avancement du projet de généralisation des TIC. Le Centre National
des Innovations Pédagogiques et de l'Expérimentation, est en train d'élaborer des
plans d'expérimentation de quelques produits d'enseignants innovants pour en
généraliser l'utilisation.
BIBLIOGRAPHIE
Politiques nationales de l éducation en TICE
Programme GENIE au Maroc_TICE et
développement
TIC UNesco
Référentiel UNESCO des compétences en TICE
L'intégration des TIC dans la formation des
enseignants au Maroc : analyse documentaire des
réformes éducatives
Site web
https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-
00359025/file/a0804a.htm
http://www.taalimtice.ma/fr/node/225
https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2017-2-
page-55.htm

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