Introduction Generale
Introduction Generale
Introduction Generale
Le but de la physique statistique est d’étudier le comportement des particules qui composent
les corps physiques comprenant un très grand nombre de particules de l’ordre de 1023.
L’étude de comportement des particules est qualifiée de microscopique ; c’est une donc une
étude théorique a contrario des grandeurs observées dites macroscopiques issues des
résultats de mesure.
Il est impossible, comme il sera montré plus loin, de calculer à chaque instant la position et la
vitesse de chacune des particules d’un corps physique. En revanche on peut calculer, par
exemple, le nombre de particules dans un volume donné à un instant donné, ou encore le
nombre de particules ayant une vitesse donnée : il s’agit donc bien d’une approche statistique,
qui repose sur l’étude des probabilités.
Pour ce cours, nous nous limiterons essentiellement à l’étude des systèmes en équilibre
thermodynamique. La raison est que la plupart des systèmes physiques (hormis
biologiques..) sont en équilibre thermodynamique ou tendent rapidement vers cet équilibre.
La statistique étudie les lois particulières régissant le comportement et les propriétés des corps
macroscopiques. Le caractère général de ces lois n’est pas essentiellement déterminé par un
type de mécanique : classique ou quantique décrivant le mouvement de chaque particule du
système ou du corps.
Néanmoins, dans les 2 cas, les raisonnements nécessaires pour démontrer ces lois sont
différentes.
A première vue, on pourrait en conclure que lorsque le nombre de particules augmente, les
propriétés du système mécanique doivent devenir infiniment compliquées et enchevêtrées et
qu’il est impossible de trouver dans le comportement des corps macroscopiques toutes trace
de lois. Mais, il en est tout autrement ; il apparait des lois toutes particulières lorsque le
nombre de particules devient grand.
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En physique statistique, on introduit explicitement la structure moléculaire des systèmes et
c’est ce qui la distingue essentiellement de la thermodynamique et de la théorie
phénoménologique des processus.
Depuis Euler, on sait qu’on peut expliquer les propriétés des gaz en les considérants comme
formé d’un nombre important de particules animées d’un mouvement parfaitement
désordonné.
Récemment, les physiciens ont généralisé cette notion de gaz et l’on appliqué à des
particules comme les électrons ou les photons.
Pour étudier théoriquement de tels gaz, on utilise les calculs probabilistes pour bâtir ainsi la
mécanique statistique.
En fait, il existe plusieurs mécaniques statistiques qui se distinguent par les conventions faites
pour évaluer les probabilités. Citons :
Notons que la statistique de Gibbs élaborée au même moment que les autres modèles
statistiques par l’Américain S. W. Gibbs est une généralisation de l’ensemble de toutes les
statistiques.