221 CS Corrige 332p1
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221 CS Corrige 332p1
3e édition
CORRIGÉ DÉTAILLÉ
Thomas J. Hummel
Susan A. Zumdahl
Steven S. Zumdahl
Direction de l’édition
Services d’édition Danielle Guy
Charge de projet
Sébastien Grandmont
Consultation et adaptation
Ghislin Chabot
Jean-Luc Riendeau
Traduction
Jean-Luc Riendeau
Les Éditions CEC remercient le gouvernement du Québec pour l’aide financière accordée à
l’édition de cet ouvrage par l’entremise du Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres, administré par la SODEC.
Traduction de: Complete Solutions Guide, Chemistry 7th edition, Steven S. Zumdahl et Susan
A. Zumdahl
Copyright: © 2007 by Houghton Mifflin Company
All rights reserved
Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire, d’adapter ou de traduire l’ensemble ou toute partie de cet ouvrage
sans l’autorisation écrite du propriétaire du copyright.
ISBN 978-2-7617-2534-7
Imprimé au Canada
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PRÉSENTATION
Cet ouvrage est le corrigé complet, détaillé et annoté du manuel de S. Zumdahl Chimie
des solutions, 3e édition. Ce corrigé comprend tous les tableaux, les équations, les
graphiques et les illustrations nécessaires à la résolution intégrale de tous les exercices
de fin de chapitre du manuel: les exercices numérotés en bleu et dont seule la réponse est
fournie à la fin du manuel ainsi que les exercices numérotés en noir pour lesquels aucune
réponse n’est fournie dans le manuel. Seules les Questions de révision et les Questions à
discuter en classe ont été omises, car elles visent soit à servir d’introduction au chapitre,
soit à permettre une synthèse.
Un soin particulier a été apporté dans ce corrigé pour conserver à la fois la démarche
pédagogique et les niveaux croissants de difficulté des exercices, ainsi que la
nomenclature et les notations mathématiques de l’ouvrage. De plus, nous avons toujours
tenté de présenter les démonstrations et méthodes de résolution les plus simples et les
plus claires pour l’étudiant(e) tout en demeurant conscient que parfois d’autres méthodes
de résolution étaient aussi possibles.
Vous trouverez en annexe la liste de l’ensemble des tableaux du manuel ainsi qu’une liste
non exhaustive des sites traitant de chimie sur internet.
Ce corrigé s’adresse avant tout aux professeurs. Les Éditions CEC inc. en effectuent la
diffusion et la vente en en gardant confidentiel le contenu.
QUESTIONS
6. Une mole de NaOH dissoute dans 1,00 L de solution donne NaOH 1,00 mol/L.
Premièrement, peser 40,00 g de NaOH (1,000 mol). Ajouter ensuite un peu d’eau dans une
fiole jaugée de 1 L (un instrument qui est précis à 1,000 L). Dissoudre le NaOH dans la
fiole, ajouter un peu plus d’eau, mélanger, ajouter encore plus d’eau, mélanger, etc., jusqu’à
ce que l’eau ajoutée atteigne la marque de jauge de la fiole volumétrique. Le résultat est
1,000 L d’une solution de NaOH 1,000 mol/L. Étant donné que l’on connaît le volume, de
même que la masse, à quatre chiffres significatifs, la concentration molaire volumique sera
connue à quatre chiffres significatifs. En pratique, si on veut une concentration molaire
volumique à trois chiffres significatifs, nos mesures devraient être prises à quatre chiffres
significatifs.
Quand on a besoin de diluer une solution concentrée avec de l’eau pour préparer une
solution, il faut faire toutes les mesures à quatre chiffres significatifs afin de s’assurer que
la concentration molaire volumique soit à trois chiffres significatifs. Dans le cas présent, il
faut couper la concentration molaire volumique en deux à partir de 2,00 mol/L à 1,00
mol/L. On commencerait avec une mole de NaOH de la solution concentrée, c’est-à-dire
500,0 mL de NaOH 2,00 mol/L. On ajoute ce volume dans une fiole jaugée de 1 L en
ajoutant de l’eau et en mélangeant jusqu’à ce qu’on atteigne la marque de 1,000 L. La
solution finale serait à 1,00 mol/L.
7. Bromures solubles : NaBr, KBr et NH4Br (et d’autres) ; bromures insolubles : AgBr, PbBr2
et Hg2Br2 ; sulfates solubles : Na2SO4, K2SO4 et (NH4)2SO4 (et d’autres) ; sulfates
insolubles : BaSO4, CaSO4 et PbSO4 ; hydroxydes solubles : NaOH, KOH et Ca(OH)2 ;
hydroxydes insolubles : Al(OH)3, Fe(OH)3 et Cu(OH)2 ; phosphates solubles : Na3PO4,
K3PO4 et (NH4)3PO4 ; phosphates insolubles : Ag3PO4, Ca3(PO4)2 et FePO4 ; plomb
(insolubles) : PbCl2, PbBr2, PbI2, Pb(OH)2, PbSO4 et PbS (et d’autres) ; (soluble) : Pb(NO3).
On utilise les règles de solubilité du tableau 1.1. Quelques bromures solubles selon la règle
2 sont NaBr, KBr et NH4Br (il y en a d’autres). Les bromures insolubles selon la règle 3
sont AgBr, PbBr2 et Hg2Br2. On utilise un raisonnement semblable pour les autres parties
du problème.
Sulfates : Na2SO4, K2SO4 et (NH4)2SO4 (et d’autres) sont solubles et BaSO4, CaSO4 et
PbSO4 (ou Hg2SO4) sont insolubles.
Hydroxydes : NaOH, KOH, Ca(OH)2 (et d’autres) sont solubles et Al(OH)3, Fe(OH)3, et
Cu(OH)2 (et d’autres) sont insolubles.
Phosphates : Na3PO4, K3PO4, (NH4)3PO4 (et d’autres) sont solubles et Ag3PO4, Ca3(PO4)2 et
FePO4 (et d’autres) sont insolubles.
2 Chapitre 1 Types de réactions chimiques et stœchiométrie en solution
Plomb : PbCl2, PbBr2, PbI2, Pb(OH)2, PbSO4 et PbS (et d’autres) sont insolubles. Pb(NO3)2
est un sel de Pb2+ soluble.
8. Pour nos besoins, la définition de Brønsted-Lowry est préférable. Un acide est un donneur
de proton et une base est un accepteur de proton. Un proton est un ion H+. L’hydrogène
neutre possède 1 électron et 1 proton de sorte qu’un ion H+ est tout simplement un proton.
Une réaction acide-base est le transfert d’un ion H+ (un proton) d’un acide à une base.
9. a) L’espèce réduite est l’élément qui gagne des électrons. L’agent réducteur permet à la
réduction de se produire en étant lui-même oxydé. L’agent réducteur réfère généralement à
la formule entière du composé ou de l’ion qui contient l’élément oxydé ;
b) L’espèce oxydée est l’élément qui perd des électrons. L’agent oxydant permet à
l’oxydation de se produire en étant lui-même réduit. L’agent oxydant réfère généralement à
la formule entière du composé ou de l’ion qui contient l’élément réduit ;
c) Pour les composés ioniques binaires simples, la charge réelle portée par les ions est l’état
d’oxydation. Pour les composés covalents, les états d’oxydation différents de zéro sont des
charges imaginaires que les éléments auraient s’ils étaient unis par des liaisons ioniques (en
supposant que la liaison se trouve entre deux non-métaux différents). Les états d’oxydation
différents de zéro pour les éléments dans des composés covalents ne sont pas des charges
réelles.
EXERCICES
1 mol NaHCO3
12. a) 5,623 g NaHCO3 × = 6,693 × 10–2 mol NaHCO3
84,01 g NaHCO3
1 mol K 2 Cr 2 O7
b) 0,1846 g K2Cr2O7 × = 6,275 × 10–4 mol K2Cr2O7
294,20 g K 2 Cr 2 O7
1 mol Cu
c) 0,1025 g Cu × = 1,613 × 10–3 mol Cu = 1,613 × 10–3 mol Cu2+
63,55 g Cu
3+ –
14. n solut C = Vc ; AlCl3(s) → Al (aq) + 3Cl (aq)
100,0 mL de AlCl3 0,30 mol/L contiennent le plus grand nombre de moles de Cl–.
1 mol AgNO3 1L
16. 10 g AgNO3 × × = 0,235 L = 235 mL
169,9 g 0,25 mol AgNO3
Placez 20,0 g de NaOH dans un ballon jaugé de 2 L ; ajoutez de l’eau pour dissoudre le
NaOH et remplissez le ballon avec de l’eau jusqu’à la marque de jauge, en mélangeant
plusieurs fois au cours de la préparation ;
18. Placer la quantité calculée dans une fiole jaugée de 1 L et compléter à la ligne de jauge avec
de l’eau. S’il s’agit d’un solide, il faut le dissoudre avant de jauger.
1 mol
19. 10,8 g (NH4)2SO4 × = 8,17 × 10–2 mol (NH4)2SO4
132,15 g
0,817 mol
10,00 × 10–3 L × = 8,17 × 10–3 mol
L
20. Solution-mère :
2+
1,584 g Mn 1 mol Mn mol Mn
× × = 0,02883 mol Mn2+/L
1,00 L solution 1 mol Mn 54,94 Mn
0,02883 mol Mn
2+
L solution − mère 50,00 mL solution − mère
a) × ×
L solution - mère 1000 mL solution − mère 1000,0 mL solution A
1000 mL solution A
× = 0,001442 mol Mn2+/L
L solution A
2+
0,001442 mol Mn L solution A 10,00 mL solution A
b) × ×
L solution A 1000 mL solution A 250,0 mL solution B
1000 mL solution B
× = 5,766 × 10–5 mol Mn2+/L
L solution B
2+
5,766 x 10_ 5 mol Mn L solution B 10,00 mL solution B
c) × ×
L solution B 1000 mL solution B 500,0 mL solution C
1000 mL solution C
× = 1,153 × 10–6 mol Mn2+/L
L solution C
Réactions de précipitation
21. Les règles de solubilités citées dans les réponsses suivantes sont décrites au tableau 1.1 du
manuel.
b) Soluble : la plupart des chlorures sont solubles excepté les sels contenant: Ag+, Pb2+ et
Hg22+ (Règle 3).
c) Soluble : la plupart des sulfates sont solubles excepté BaSO4, PbSO4, Hg2SO4 et CaSO4
(Règle 4.)
d) Insoluble : la plupart des hydroxydes ne sont que partiellement solubles (règle 4).
e) Insoluble : la plupart des sulfures ne sont que partiellement solubles (règle 6). Encore
une fois, l’expression « partiellement soluble » signifie insolubles.
g) Insoluble : la plupart des sulfates ne sont que partiellement solubles (règle 6).
22. Dans ces réactions, les composés ioniques solubles sont mélangés ensemble. Pour prédire
quel précipité se formera, permutez les anions et les cations dans les deux réactifs afin de
prédire les produits possibles; puis, à l’aide des règles de solubilité du tableau 1.1, prédisez
si l’un ou l’autre de ces produits possibles est insoluble (précipitent). Remarquez que
l’expression « partiellement soluble » du tableau 1.1 signifie que le sel est insoluble et
l’expression « à solubilité limitée » signifie que le sel est soluble.
a) Produits possibles = FeCl2 et K2SO4; les deux sels sont solubles donc, aucun précipité ne
se forme.
23. Sont fournies dans l’ordre l’équation moléculaire, l’équation ionique complète et l’équation
ionique nette.
24. a) Quand on ajoute CuSO4(aq) à Na2S(aq), le précipité qui se forme est CuS(s). Par
conséquent, Na+ (les sphères grises) et SO42− (les sphères bleu-vert) sont les ions inertes.
b) Quand on ajoute CoCl2(aq) à NaOH(aq), le précipité qui se forme est Co(OH)2(s). Par
conséquent, Na+ (les sphères grises) et Cl- (les sphères vertes) sont les ions inertes.
c) Quand on ajoute AgNO3(aq) à KI(aq), le précipité qui se forme est AgI(s). Par
conséquent, K+ (les sphères rouges) et NO3− (les sphères bleues) sont les ions inertes.
25. Il y a plusieurs choix acceptables pour les ions inertes. On choisit généralement Na+ et
NO3− comme ions inertes parce que les sels de sodium et les nitrates sont habituellement
solubles dans l’eau.
27. Il n’y a pas de Hg22+, il précipiterait sous forme de Hg2Cl2 en présence de NaCl. Il n’y a pas
de Ba2+, il précipiterait sous forme de BaSO4 en présence de Na2SO4. Le précipité formé en
présence de NaOH est Mn(OH)2. Le seul ion présent est donc Mn2+.
= 0,607 g Na2CrO4
= 142 g/mol
31. a) Les ions Na+, NO3−, Cl− et Ag+ sont présent avant qu’une réaction se produise. Les ions
Ag+ ajoutés en excès enlèvent tous les ions Cl- présents. Par conséquent, les ions Na+,
NO3− et les ions Ag+ en excès seront présents une fois la précipitation terminée.
c) masse de NaCl
_
1 mol AgCl 1 mol Cl 1 mol NaCl 58,44 g
= 0,641 g AgCl × × × _ ×
143,4 g mol AgCl mol Cl mol NaCl
= 0,261 g NaCl
0,261 g NaCl
% massique de NaCl = × 100 = 17,4 % NaCl
1,50 g mixture
Réactions acide-base
32. Toutes les bases des exercices 41 à 44 sont des composés ioniques solubles contenant l’ion
OH–. Les acides sont soit des électrolytes forts, soit des électrolytes faibles. Il faut connaître
par cœur les électrolytes forts (acides forts) : HCl, HBr, HI, HNO3, HClO4 et H2SO4. Tous
les autres acides sont donc des électrolytes faibles. Les équations sont présentées dans
l’ordre suivant : moléculaire, ionique complète, ionique nette.
L’équation ionique nette demande un rapport molaire 1:1 pour OH– et H+. Le rapport des
ions en présence montre donc un excès d’ions OH–.
Puisque 1,88 × 10–2 mol OH– sont neutralisées par H+, il demeure donc (2,48 – 1,88) × 10–2
= 0,60 × 10–2 mol OH– en excès.
36. HCl et HNO3 sont des acides forts; Ca(OH)2 et RbOH sont des bases fortes. L’équation
ionique nette est H+(aq) + OH−(aq) → H2O(l).
Il y a un excès de OH- de sorte que la solution est basique (non neutre). Le nombre de mol
de OH- en excès est = 0,0300 mol OH− au départ − 0,0250 mol OH− qui a réagi (avec H+) =
0,0050 mol OH− en excès.
Réactions d’oxydoréduction
a) KMnO4 est composé d’ions K+ et MnO4–. L’oxygène étant –2, Mn est donc +7 pour que
la charge globale de MnO4– soit –1. K, +1 ; O, –2 ; Mn, +7.
b) Ni, +4 ; O, –2.
e) O, –2 ; P, +3
f) O, –2 ; Fe, +8/3
g) O, –2 ; F, –1 ; Xe, +6
h) F, –1 ; S, +4
i) O, –2 ; C, +2
j) Na, +1 ; O, –2 ; C, +3
40.
a) –3 b) –3 c) –2
d) +2 e) +1 f) +4
g) +3 h) +5 i) 0
41. Pour déterminer s’il s’agit d’une réaction rédox, il faut attribuer des nombres d’oxydation
aux atomes. Si certains atomes changent de nombre d’oxydation des réactifs aux produits, il
s’agit d’une réaction d’oxydoréduction. Dans ces réactions, l’espèce oxydée (ou agent
réducteur) voit son nombre d’oxydation augmenter, et l’espèce réduite (agent oxydant) est
celle dont le nombre d’oxydation diminue.
Substance Substance
Rédox Oxydant Réducteur oxydée réduite
a) Oui O2 CH4 CH4 (C) O2 (O)
c) non — — — —
42. Utilisez la méthode des demi-réactions de la section 1.10 pour balancer ces réactions. Il faut
d’abord séparer la réaction en deux demi-réactions, puis les balancer séparément :
Addition :
2I–(aq) + 2H+(aq) + ClO–(aq) → I3–(aq) + Cl–(aq) + H2O(l)
On balance d’abord les O en ajoutant 5H2O à gauche, puis les H en ajoutant 4H+ à
droite, et finalement la charge globale avec 4e– à droite.
43. Utilisez la même méthode que pour les solutions acides puis, dans l’équation finale,
convertissez les H+ en OH– par la méthode décrite à la section 1.10.
Il faut maintenant convertir cette équation pour une solution basique en ajoutant 4OH–
de chaque côté de l’équation. À droite, 4OH– + 4H+ deviennent 4H2O. On soustrait
ensuite 2H2O de chaque côté de l’équation pour obtenir 4OH– + 2Cl2 → 2Cl– + 2ClO– +
2H2O, qui se simplifie en :
Échange de 6 électrons :
Après addition d’un OH– de chaque côté et soustraction d’un H2O, on obtient :
Équilibrons cette réaction par inspection. Pour équilibrer les Cl–, il faut 4NaCl :
Demi-réactions équilibrées :
Équation globale :
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
46. Seul l’énoncé b est vrai. Une solution concentrée peut contenir un non électrolyte dissous
dans l’eau, p. ex., une solution concentrée de sucre dans l’eau. Les acides sont des
électrolytes forts ou faibles. Certains composés ioniques ne sont pas solubles dans l’eau de
sorte qu’ils ne sont pas identifiés comme type spécifique d’électrolyte.
1L
6,33 × 10–2 mol CaCl2 × = 5,75 × 10–2 L = 57,5 mL
1,10 mol CaCl2
0,213 g MgCl2
× 100 = 14,2 % MgCl2
1,50 g mélange
= 8,95 mL AgNO3
49. XCl2(aq) + 2 AgNO3(aq) → 2 AgCl(s) + X(NO3)2(aq)
1,00 g XCl2
= 208 g/mol; x + 2(35,45) = 208 x = 137 g/mol
4,91×10-3 mol XCl2
0,3949 g
masse moyenne de saccharine par comprimé = = 0,03949 g/comprimé
10 comprimés
0,3949 g saccharine
% saccharine = × 100 % = 67,00 %
0,5894 g
1,006 g
b) Si on a 1,000 L de solution : masse totale = 1000 mL × = 1006 g
mL
60,05 g
Masse de CH3CO2H = 0,8393 mol × = 50,40 g
mol
50,40 g
% massique d’acide acétique = × 100 = 5,010 %
1006 g
x g HA 2,20 g HA
= x = masse molaire de HA = 176 g/mol
mol HA 0,0125 mol HA
54. On obtient la formule empirique à partir de l’analyse élémentaire. Dans 100,00 g d’acide
carminique, il y a:
1 mol C 1 mol H
53,66 g C × = 4,468 mol C; 4,09 g H × = 4,06 mol H
12,01 g C 1,008 g H
1 mol O
42,25 g O × = 2,641 mol O
16,00 g C
4, 468 4, 06
= 1, 692; = 1,54
2, 641 2, 641
Ces nombres ne sont pas des rapports molaires évidents. Déterminons le rapport de mol C à
mol H.
4, 468 11
= 1,10 =
4, 06 10
4, 06
Essayons = 0,406 comme facteur commun:
10
4, 468 4, 06 2, 641
= 11, 0; = 10, 0; = 6,50
0, 406 0, 406 0, 406
0,3602 g 492 g
Masse molaire = -4
=
7,32 ×10 mol mol
Mn → Mn2+ + 2e–
– +
2e + 2H + 2HNO3 → 2NO2 + 2H2O
(4H2O + Mn2+ → MnO4– + 8H+ + 5e–) × 2 (2e– + 2H+ + IO4– → IO3– + H2O) × 5
PROBLÈMES DÉFIS
35,45 g Cl 0,0761 g
57. a) 0,308 g AgCl × = 0,0761 g Cl ; % Cl = × 100 % = 29,7 %
143,4 g AgCl 0,256 g
117,86 g Co
0,145 g Co2O3 × = 0,103 g Co ;
165,86 g Co2 O3
0,103 g
% Co = × 100 % = 24,8 %
0,416 g
Le reste, 100,0 – (29,7 + 24,8) = 45,5 %, est de l’eau. Supposons 100,0 g de composé :
2,016 g H 5,09 g H
45,5 g H2O × = 5,09 g H ; % H = × 100 %
18,02 g H 2 O 100,0 g composé
= 5,09 %
16,00 g O 40,4 g O
45,5 g H2O × = 40,4 g O ; % O = × 100 %
18,02 g H 2 O 100,0 g composé
= 40,4 %
1 mol 1 mol
24,8 g Co × = 0,421 mol Co ; 29,7 g Cl × = 0,838 mol Cl
58,93 g Co 35,45 g Cl
1 mol 1 mol
5,09 g H × = 5,05 mol H ; 40,4 g O × = 2,53 mol O
1,008 g H 16,00 g O
Co(OH)2 → Co2O3
Le cobalt étant oxydé, on a besoin d’un oxydant. Le choix évident est O2.
La masse molaire de Ag2CrO4 est 331,8 g/mol, donc il s’est formé une mole de précipité.
On a des masses égales de AgNO3 et de K2CrO4. Étant donné que la masse molaire de
AgNO3 est inférieure à celle de K2CrO4, il y a plus de moles de AgNO3 présentes.
Cependant, on n’aura pas deux fois le nombre de moles de AgNO3 présentes par rapport à
K2CrO4 comme l’exige l’équation équilibrée;c’est parce que la masse molaire de AgNO3
n’est pas, tant s’en faut, la moitié de la masse molaire de K2CrO4. Donc, AgNO3 est
limitant.
= 339,8 g AgNO3
Étant donné que des masses égales de réactifs sont présentes, il y avait au départ 339,8 g
de K2CrO4.
1 mol K 2 CrO 4 2 mol K +
339,8 g K 2 CrO 4 × ×
mol K + 194,20 g mol K 2 CrO 4
cK + = =
volume total 0,5000 L
= 7,000 mol/L K+
mol CrO 2-4 en excès 1,750 mol -1,000 mol 0,750 mol
cCrO2- = = =
4
volume total 0,5000 L + 0,5000 L 1,0000 L
= 0,750 mol/L
59. Masses molaires : KCl, 39,10 + 35,45 = 74,55 g/mol ; KBr, 39,10 + 79,90 = 119,00 g/mol
AgCl, 107,9 + 35,45 = 143,4 g/mol ; AgBr, 107,9 + 79,90 = 187,8 g/mol
Puisque Ag+ + Cl– → AgCl et Ag+ + Br– → AgBr, alors x = moles AgCl et y
= moles AgBr.
187,8
Multiplions la première par , et soustrayons-la de la deuxième.
119,0
74,55 g KCl
1,06 × 10–3 mol KCl × = 0,0790 g KCl
mol KCl
0,0790 g
% KCl = × 100 % = 77,1 %, % KBr = 100,0 – 77,1 = 22,9 %
0,1024 g
D’après les équations équilibrées fournies, il y a un rapport molaire 2:1 entre le nombre
de moles de Mg et le nombre de moles de Cl-. La même chose est vraie pour Zn. Étant
donné que mol Ag+ = mol Cl− présentes, on peut établir une équation qui met en relation
le nombre de moles de Cl- présentes au nombre de moles de Ag+ ajoutées.
2x 2(10,00 - x) ⎛ 2x 20,00 - 2x ⎞
+ = 0,468, 24,31 × 65,38 ⎜ + = 0,468 ⎟
24,31 65,38 ⎝ 24,31 65,38 ⎠
3,13g Mg
82,2 x = 257,6; x = 3,13 g Mg; % Mg = × 100 = 31,3 % Mg
10,00 g mixture
0,648 mol
cHCl = = 6,00 mol/L HCl
0,0780 L
0,01225 mol
= 6,13 mol/L Pb2+ (concentration évaporée)
2,00 ×10-3 L
1L 0,500 mol
62. moles CuSO4 = 87,7 mL × × = 0,0439 mol
1000 mL L
1 mol Fe
moles Fe = 2,00 g × = 0,0358 mol
55,85 g
1 mol Cu 63,55 g Cu
0,0358 mol Fe × × = 2,28 g Cu
mol Fe mol Cu
3 mol Cu 63,55 g Cu
0,0439 mol CuSO4 × × = 2,79 g Cu
3 mol CuSO 4 mol Cu
En supposant un rendement de 100 %, c’est la réaction I qui se produit parce qu’elle est
plus conforme aux données.
63. 0,2750 L × 0,300 mol/L = 0,0825 mol H+; Soit y = volume (L) fourni par Y et z
= volume (L) fourni par Z.
-
mol OH
0,2750 L + y + z = 0,655 L; y + z = 0,380; z = 0,380 - y
125 mL 255 mL
débits : Y → = 2,06 mL/min et Z → = 4,20 mL/min
60,65 min 60,65 min
6,50 g
masse molaire de H2A = = 126 g/mol
0,0516 mol
1 mol C6 H8O7
67. mol C6H8O7 = 0,250 g C6H8O7 × = 1,30 × 10 −3 mol C6H8O7
192,12 g C6 H8O7
Soit HxA qui représente l’acide citrique où x est le nombre d’hydrogènes acides. L’équation
de neutralisation équilibrée est :
0,105 mol OH -
mol OH− qui ont réagi = 0,0372 L × = 3,91 × 10 −3 mol OH−
L
mol OH - 3,91×10-3 mol
x= = = 3,01
mol acide citrique 1,30 ×10-3 mol
Par conséquent, la formule générale pour l’acide citrique est H3A, ce qui signifie que
l’acide citrique a trois hydrogènes acides par molécule (l’acide citrique est un acide
triprotique).
H+ → H2 Fe → HFeCl4
(2H+ + 2e– → H2) × 3 (H+ + 4Cl– + Fe → HFeCl4 + 3e–) × 2
c) (Ce4+ + e– → Ce3+) × 97
Cela vaut la peine de vérifier les charges. À gauche : charge = 97(+4) – 4 = +384
Il y a échange de 54 électrons :
Après simplification :
e) Ce4+ → Ce(OH)3
(e + 3H2O + Ce4+ → Ce(OH)3 + 3H+) × 61
–
Il y a 39 atomes O de plus à droite. Ajoutons 39H2O à gauche, puis 75H+ à droite pour
équilibrer H+.
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
1 mol C 1 mol F
42,23 g C × = 3,516 mol C; 55,66 g F × = 2,929 mol F
12,01 g C 19,00 g F
1 mol B
2,11 g B × = 0,195 mol B
10,81 g B
3,516 2,929
En divisant par le plus petit nombre : = 18,0; = 15,0
0,195 0,195
0,01267 mol
b) 0,3470 L × = 4,396 × 10 −3 mol BARF
L
2,251 g
masse molaire du BARF = = 512,1 g/mol
4,396 × 10-3 mol
0,307 mol
0,203 L × = 6,23 × 10 −2 mol (NH4)2CrO4
L
0,269 mol
0,137 L × = 3,69 × 10 −2 mol Cr(NO2)3
L
0,0623 mol
= 1,69 (réel); d’après l’équation équilibrée, il faut un rapport molaire 3/2
0,0369 mol
= 1,5 entre (NH4)2CrO4 et Cr(NO2)3. Réel > requis, de sorte que Cr(NO2)3 (le
dénominateur) est limitant.
C’est une réaction rédox en solution acide et il faut l’équilibrer en conséquence. Les deux
demi-réactions à équilibrer sont : VO2+ → V(OH)4+ et MnO4− → Mn2+
0.1516 g V
0,581 = , 0,1516/0,581
masse de l'échantillon de minerai
= 0,261 g de l’échantillon de minerai
Les états d’oxydation des éléments dans les divers ions sont :
MnO4- comporte le métal de transition qui a le degré d’oxydation le plus élevé (+7).
72. X2− contient 36 électrons, de sorte que X2− a 34 protons qui permet d’identifier X comme
étant le sélénium (Se). Le nom de H2Se serait l’acide séléhydrique, selon les conventions
décrites au chapitre 2 de Chimie générale.
PROBLÈMES DE SYNTHÈSE
73. Patrick : TiSO4 ; Christian : Na2SO4 ; Paul : Ga2(SO4)3. Selon les manuels de référence, le
sulfate de sodium est un cristal blanc de forme orthorhombique, alors que le sulfate de
gallium est une poudre blanche. Le sulfate de titane se présente sous forme de poudre verte,
mais sa formule est Ti2(SO4)3. Comme il a la même formule que le sulfate de gallium, sa
masse molaire calculée devrait se situer autour de 443 g/mol. Cependant, la masse molaire
de Ti2(SO4)3 est 383,97 g/mol. Il est donc peu plausible que le sel soit le sulfate de titane.
Pour distinguer entre Na2SO4 et Ga2(SO4)3, on peut dissoudre le sel dans l’eau et ajouter
NaOH. Ga3+ forme un précipité avec l’hydroxyde, alors que Na2SO4 ne le fait pas. Les
manuels de référence confirment que l’hydroxyde de gallium est insoluble dans l’eau.
1 mol
moles BaSO4 = 0,2327 g × = 9,970 × 10 −4 mol BaSO4
233,4 g
Selon la valeur de y, le rapport molaire entre le sulfate inconnu et BaSO4 varie. Par
exemple, si Patrick pense que la formule est TiSO4, l’équation devient :
Étant donné qu’il y a un rapport molaire 1:1 entre le nombre de moles de BaSO4 et le
nombre de moles de TiSO4, il faut 9,970 × 10 −4 mol de TiSO4. Étant donné que 0,1472 g de
sel a été utilisé, le composé aurait une masse molaire de (en supposant que la formule est
TiSO4) :
À partir des masses atomiques du tableau périodique, la masse molaire de TiSO4 est 143,95
g/mol. En se basant uniquement sur ces données, la formule TiSO4 semble logique.
Christian pense que le sel est le sulfate de sodium dont la formule est Na2SO4. L’équation
est :
Comme dans le cas de TiSO4, il y a un rapport molaire 1:1 entre le nombre de moles de
BaSO4 et le nombre de moles de Na2SO4. Pour que le sulfate de sodium soit un choix
logique, il faut que sa masse molaire soit 147,6 g/mol. En utilisant les masses atomiques, la
masse molaire de Na2SO4 est 142,05 g/mol. Donc, Na2SO4 est également logique.
Paul, qui a choisi le gallium, déduit que le gallium doit avoir une charge de +3 (étant donné
que l’élément se situe dans la colonne 13 ou 3A) et que la formule du sulfate doit être
Ga2(SO4)3. L’équation serait :
En utilisant les masses atomiques, la masse molaire de Ga2(SO4)3 est 427,65 g/mol. Donc,
Ga2(SO4)3 est également logique.
Afin de faire la distinction entre Na2SO4 et Ga2(SO4)3, on peut dissoudre le sulfate dans
l’eau et ajouter du NaOH. Ga3+ formerait un précipité avec l’hydroxyde alors que Na2SO4
ne le ferait pas. Les ouvrages de référence confirment que l’hydroxyde de gallium est
insoluble dans l’eau.
48,00 g O
74. a) Composé A = M(NO3)x; dans 100,00 g de composé : 8,246 g N ×
14,01 g N
= 28,25 g O
8,246 g
mol M = mol N = = 0,5886 mol
14,01 g/mol
63,50 g
masse molaire du métal M = = 107,9 g/mol (C’est l’argent, Ag.)
0,5886 mol
0,5886 mol
mol M = ½ mol N = = 0,2943 mol
2
27,00 g
masse molaire du métal M = = 91,74 g/mol
0,2943 mol
C’est près de Zr, mais Zr ne forme pas d’ions +2 stables en solution; il forme des ions +4
stables. Étant donné qu’on ne peut pas avoir x = 3 ou plus de nitrates (3 nitrates auraient
une masse supérieure à 100,00 g), le composé A doit être AgNO3.
b) La réaction est :
c) 331,8 g de Ag2CrO4 se forment; c’est égal à la masse molaire de Ag2CrO4, donc 1 mol de
précipité se forme. D’après l’équation équilibrée, il faut que 2 mol de AgNO3 réagissent
avec 1 mol de K2CrO4 pour produire 1 mol (331,8 g) de Ag2CrO4.
169,9 g
2,000 mol AgNO3 × = 339,8 g AgNO3
mol
194,2 g
1,000 mol K2CrO4 × = 194,2 g K2CrO4
mol
Le problème mentionne qu’il y a des masses égales de réactifs. Nos deux choix sont
339,8 g AgNO3 + 339,8 g K2CrO4 ou 194,2 g AgNO3 + 194,2 g K2CrO4. Si l’on suppose
que la quantité de 194,2 g est correcte, alors quand 194,2 g de K2CrO4 (1 mol)
réagissent, 339,8 g de AgNO3 (2,0 mol) doivent être présents pour réagir avec tout le
K2CrO4. Il n’y a que 194,2 g de AgNO3 présents; cela ne peut pas être correct. À la place
de K2CrO4, c’est AgNO3 qui doit être limitant et 339,8 g AgNO3 et 339,8 g de K2CrO4
ont réagi.
1 mol
Solution B : 339,8 g K2CrO4 × = 1,750 mol K2CrO4
194,2 g
RÉVISION DU CHAPITRE 1
QUESTIONS
13. À mesure que la température augmente, les molécules de gaz acquièrent une énergie
cinétique moyenne plus grande. Une plus grande proportion des molécules de gaz en
solution aura une énergie cinétique plus grande que les forces d’attraction entre les
molécules de gaz et les molécules de solvant. Un plus grand nombre de molécules de gaz
s’échapperont dans la phase vapeur et la solubilité du gaz diminuera.
36 Chapitre 2 Propriétés des solutions
14. C’est dans le cas des solutions diluées de gaz qui ne réagissent pas avec le solvant que la loi
de Henry s’applique le mieux. NH3 est une base faible et réagit avec l’eau selon la réaction
suivante :
O2 se lie à l’hémoglobine dans le sang. À cause de ces réactions avec le solvant, NH3(g)
dans l’eau et O2(g) dans le sang ne respectent pas la loi de Henry.
15. Puisque le soluté est moins volatil que l’eau, on s’attend à ce qu’il y ait un transfert net de
molécules d’eau dans le bécher droit plus important que le transfert net de molécules de
soluté dans le bécher gauche. Il s’ensuit qu’il y aura un volume de solution plus grand dans
le bécher droit lorsque l’équilibre sera atteint, c.-à-d. lorsque la concentration des solutés
sera identique dans chaque bécher.
16. Les solutions de A et de B ont des pressions de vapeur inférieures aux pressions de vapeur
d’une solution idéale (voir la figure 2.13 dans le manuel); donc ce graphique présente des
déviations négatives par rapport à la loi de Raoult. Les déviations négatives se produisent
lorsque les forces intermoléculaires sont plus importantes en solution que dans le solvant et
le soluté purs. Il en résulte une enthalpie de dissolution exothermique. Le seul énoncé qui
est faux est e. Une substance entre en ébullition quand la pression de vapeur est égale à la
pression externe. Étant donné que la solution dont χB = 0,6 a une pression de vapeur
B
d’ébullition plus élevée que celle de A pure ou de B pure. (On remarque que parce que P°B B
> P°A, B est plus volatile que A, et B aura une température d’ébullition inférieure à celle de
A).
17. La solution n’est pas idéale, car ΔH ≠ 0. Dans une solution idéale, la force des attractions
soluté-solvant est identique à celle combinée des attractions solvant-solvant et soluté-
soluté, ce qui donne une ΔHsolution = 0. Puisque dans le cas présent ΔHsolution < 0, cette
solution présente un écart négatif par rapport à la loi de Raoult et n’est pas idéale.
18. La partie ionique –SO4– est orientée vers l’eau qui est polaire et la longue chaîne non
polaire s’oriente vers les molécules d’hydrocarbures non polaires de l’huile.
HHOHHOHHOHHO
Les micelles se forment de sorte que les extrémités ioniques des molécules de détergent, les
extrémités SO4−, sont exposées vers l’extérieur aux molécules d’eau polaires, alors que les
chaînes d’hydrocabures non polaires des molécules de détergent sont protégées de l’eau en
pointant vers l’intérieur de la micelle. La saleté, qui est fondamentalement non polaire, est
stabilisée à l’intérieur non polaire de la micelle et emportée au lavage.
19. La normalité est le nombre d’équivalents par litre de solution. Pour un acide ou une base,
un équivalent est la masse de l’acide ou de la base qui peut fournir 1 mol de protons (si
c’est un acide) ou accepter 1 mol de protons (si c’est une base). Un proton est un ion H+. La
concentration molaire volumique est le nombre de moles de soluté par litre de solution.
Lorsque le nombre d’équivalents est égal au nombre de moles de soluté, alors à normalité =
la concentration molaire volumique. C’est vrai pour les acides qui ne possèdent qu’un seul
proton acide et pour les bases qui n’acceptent qu’un seul proton par unité de formule.
Exemples d’acides pour lesquels le nombre d’équivalents = nombre de moles de soluté :
HCl, HNO3, HF et CH3CO2H. Exemples de bases pour lesquelles le nombre d’équivalents
= nombre de moles de soluté : NaOH, KOH et NH3. Lorsque équivalents ≠ moles de soluté,
alors la normalité ≠ de la concentration molaire volumique.C’est vrai pour les acides qui
donnent plus d’un proton (H2SO4, H3PO4, H2CO3, etc.) et pour les bases qui réagissent avec
plus d’un proton par unité de formule [Ca(OH)2, Ba(OH)2, Sr(OH)2, etc.].
20. C’est vrai qu’il faut briser le réseau de chlorure de sodium pour qu’il se dissolve dans l’eau,
mais beaucoup d’énergie est libérée lorsque les molécules d’eau hydratent les ions Na+ et
Cl−. Ces deux processus ont des valeurs relativement élevées d’énergie qui leur sont
associées, mais elles sont de signes opposés. Le résultat final est qu’ils s’annulent l’un
l’autre, ce qui donne une valeur de ΔHsoln ≈ 0. Donc, la considération d’ordre énergétique
n’est pas la seule raison pour laquelle les solides ioniques comme NaCl sont si solubles
dans l’eau. La réponse se trouve dans la tendance de la nature à rechercher le désordre dans
l’état du mélange. Les processus qui, en général, sont favorisés sont ceux qui aboutissent à
une augmentation du désordre parce que l’état désordonné est l’état le plus facile (le plus
probable) à atteindre. La tendance des processus à augmenter le désordre sera traitée au
chapitre 7 lorsque l’entropie, S, sera abordée.
21. Seul l’énoncé b est vrai. Lorsqu’on ajoute un soluté à l’eau, la pression de vapeur de la
solution à 0 °C est inférieure à la pression de vapeur du solide, et le résultat net est que la
glace présente se transforme en liquide afin d’égaliser les pressions de vapeur (ce qui ne
peut pas se produire à 0 °C). Il faut une température plus basse pour égaliser la pression de
vapeur de l’eau et celle de la glace, d’où l’abaissement du point de congélation. Pour
l’énoncé a, la pression de vapeur d’une solution est directement reliée à la fraction molaire
du solvant (pas du soluté) par la loi de Raoult. Pour l’énoncé c, les propriétés colligatives
dépendent du nombre de particules de soluté présentes et non de la nature du soluté. Pour
l’énoncé d, le point d’ébullition de l’eau augmente parce que le soluté (sucre) diminue la
pression de vapeur de l’eau ; une température plus élevée est nécessaire pour que la
pression de vapeur de la solution soit égale à la pression externe, afin que l’ébullition se
produise.
22. C’est vrai si le soluté se dissout dans le camphre. Le camphre possède les constantes kéb et
kcong les plus élevées. Cela signifie que le camphre présente les variations de point
d’ébullition et de point de congélation les plus grandes quand on ajoute un soluté. Plus la
ΔT est grande, plus la mesure est précise et plus la masse molaire calculée est précise.
Cependant, si le soluté ne se dissout pas dans le camphre, alors ce dernier n’est pas un bon
solvant et il faut en choisir un autre qui pourra dissoudre le soluté.
23. Les solutions isotoniques sont celles qui ont des pressions osmotiques identiques. Crénelure
et hémolyse désignent des phénomènes qui se produisent lorsque les globules rouges du
sang baignent dans des solutions dont les pressions osmotiques ne sont pas égales à celle de
l’intérieur de la cellule. Lorsqu’un globule rouge est dans une solution qui a une pression
osmotique supérieure à celle de la cellule, la cellule se contracte parce qu’il y a un net
transfert d’eau qui sort de la cellule. C’est la crénelure. L’hémolyse a lieu lorsqu’un globule
rouge baigne dans une solution qui a une pression osmotique inférieure à celle de l’intérieur
de la cellule. La cellule se rompt alors parce qu’il y a un net transfert d’eau qui entre dans le
globule rouge.
24. La formation de paires d’ions est un phénomène qui se produit en solution lorsque des ions
de charges opposées s’agrègent et se comportent comme une particule unique. Par exemple,
lorsque NaCl se dissout dans l’eau, on s’attend à ce que le chlorure de sodium existe sous
forme d’ions Na+ et Cl− hydratés. Quelques ions, toutefois, restent ensemble sous forme de
NaCl dans une solution et se comportent comme une seule particule. La formation de paires
d’ions augmente dans une solution à mesure que la concentration des ions augmente (à
mesure que la concentration molaire volumique augmente).
EXERCICES
25. Étant donné que la masse volumique de l’eau est 1,00 g/mL, 100,0 mL d’eau ont une masse
de 100 g.
1 mol
mol H3PO4 = 10,0 g × = 0,102 mol H3PO4
97,99 g
1 mol
mol H2O = 100 g × = 5,55 mol H2O
18,02 g
0,102 mol H3 PO 4
fraction molaire de H3PO4 = = 0,0180
(0,102 + 5,55) mol
0,102 mol H3 PO 4
concentration molaire volumique = = 0,981 mol/L
0,104 L
0,102 mol H3 PO 4
molalité = = 1,02 mol/kg
0,100 kg
= 11 mol/kg
mol C 2 H 6O 2
c= =
L solution
c = 6,8 mol/L
40 g C 2 H 6O 2 x mol C 2 H 6O 2
molC2 H6O2 = = 0,645 mol C2H6O2
62 g C 2 H 6O 2
(100 × 40)g H 2 O
mol H2O = molH2O = × mol H2O = 3,33 mol H2O
18g H 2 O
0,645
χ = = 0,16
0,645 + 3,33
1 mol 1 mol
38 g HCl × = 1,0 mol HCl ; 62 g H2O × = 3,4 mol H2O
36,46 g 18,02 g
1,0
χ HCl = = 0,23
3,4 + 1,0
Acide nitrique :
1 mol 1 mol
70 g HNO3 × = 1,1 mol HNO3 ; 30 g H2O × = 1,7 mol H2O
63,02 g 18,02 g
1,1
χ HNO = = 0,39
3
1,7 + 1,1
Acide sulfurique :
1 mol 1 mol
95 g H2SO4 × = 0,97 mol H2SO4 ; 5 g H2O × = 0,3 mol H2O
98,09 g 18,02 g
0,97
χ H SO = = 0,76
2 4
0,97 + 0,3
Acide acétique :
1 mol 1 mol
99 g CH3Cl2H × = 1,6 mol CH3Cl2H ; 1 g H2O × = 0,06 mol H2O
60,05 g 18,02 g
1,6
χ CH Cl H = = 0,96
3 2
1,6 + 0,06
Ammoniac :
1 mol 1 mol
28 g NH3 × = 1,6 mol NH3 ; 72 g H2O × = 4,0 mol H2O
1,03 g 18,02 g
1,6
χ NH = = 0,29
3
4,0 + 1,6
masse KCl =
× 100 mL soln = 15 g
b) Si on suppose Vsolution ≈ V H 2O
15 g NaOH 1 g H 2O 1 mL H 2 O
masse NaOH = × × × 100 mL solution
(100 × 15) g H 2O mL H 2 O mL solution
= 18 g NaOH
× 100 mL solution = 26 g
1 mol H 2 O
100 g H2O × = 5,55 mol H2O
18, 02 g
x
χC H 12 O6
= 0,10 = ; 0,10 x + 0,56 = x, x = 0,62 mol C6H12O6
6
x + 5,55
180,16 g
0,62 mol C6H12O6 × = 110 g C6H12O6
mol
0,789 g 1,00 g
12,5 mL C2H5OH × = 9,86 g C2H5OH et 87,5 mL H2O × = 87,5 g H2O
mL mL
9,86 g
% éthanol = × 100 % = 10,1 % en masse
87,5 g + 9,86 g
9,86 g C2 H5 OH 1 mol
m= × = 2,45 mol/kg
0,0875 kg H 2 O 46,07 g
192,12 g
1,37 mol ac. citrique × = 263 g ac. citrique
mol
1,10 g
1,00 × 103 mL solution × = 1,10 × 103 g solution
mL
263 g
% ac. citrique = × 100 % = 23,9%
1,10 × 103 g
Dans 1,00 L de solution, il y a 263 g ac. citrique et (1,10 × 103 – 263) = 840 g H2O.
1,00 mol
χacétone = = 0,0441
1,00 mol + 21,7 mol
1 mL
1,00 × 103 g éthanol × = 1270 mL ; volume total = 1270 + 73,7 = 1340 mL
0,789 g
1,00 mol
c= = 0,746 mol/L
1,34 L
34. Les deux composés, NaOH et Al(OH)3, sont ioniques. Puisque l’énergie de réseau est
proportionnelle à la charge, l’énergie de réseau de Al(OH)3 est supérieure à celle de NaOH.
L’attraction des molécules d’eau par les ions Al3+ et OH– n’est pas assez grande pour
s’opposer à l’énergie de réseau supplémentaire : Al(OH)3 est insoluble.
35. L’énergie de dissolution d’un solide ionique dans l’eau peut être représentée par l’addition
de deux autres énergies, l’énergie de réseau qui correspond à la séparation du composé
ionique en ions gazeux (énergie très positive, processus défavorable) et l’énergie
d’hydratation des ions gazeux par des molécules d’eau (valeur très négative, processus
favorable). Ces deux processus tendant à s’annuler, la chaleur de dissolution d’un solide
ionique est soit faiblement négative, soit faiblement positive, et la variation de température
est donc minime.
36. Comme solvant, l’eau apprécie les solutés ioniques et ceux qui sont aptes à faire des
liaisons hydrogène. CCl4 est non polaire et dissout de préférence les solutés de même
nature.
d) CCl4 ; bien que le groupe OH puisse faire des liaisons hydrogène, c’est la longue chaîne
hydrocarbonée non polaire qui prédomine.
e) Eau : HCl réagit avec H2O pour donner les ions H3O+ et Cl– très solubles.
37. À l’état pur, les molécules d’eau polaires s’attirent par la formation de liaisons hydrogène.
Comme solvant, l’eau préfère donc les solutés porteurs de charges (ioniques) et ceux qui
peuvent faire des liaisons hydrogène.
a) CH3CH2OH parce qu’il peut faire des liaisons hydrogène avec l’eau.
b) CHCl3 parce qu’il est polaire ; cependant CHCl3 n’est que faiblement soluble dans l’eau
parce qu’il n’est pas ionique et ne peut faire de liaisons hydrogène.
38. Pour les composés ioniques, à mesure que la charge des ions augmente et/ou que la taille
des ions diminue, l’attraction de l’eau (hydratation) augmente.
a) Mg2+; taille plus petite, charge plus élevée b) Be2+; plus petit
c) Fe3+; taille plus petite, charge plus élevée d) F-; plus petit
Le groupement –OH peut former des liens hydrogène avec l’eau. La chaîne hydrocarbonée,
elle, est non polaire et ne forme pas de lien avec l’eau. À mesure que la chaîne
hydrocarbonée s’allonge, l’importance de la partie non polaire devient de plus en plus
grande, et l’effet du groupement –OH diminue. La solubilité diminue.
40. L’acide benzoïque peut former des liaisons hydrogène. Dans le benzène, il forme un dimère
grâce à des liaisons hydrogène avec lui-même.
O H O
C C
O H O
Le dimère est non polaire et, par conséquent, il est plus soluble dans le benzène non polaire
que dans l’eau.
L’acide benzoïque est plus soluble dans NaOH 0,1 mol/L que dans l’eau parce que OH–
réagit ainsi :
En devenant l’anion C6H5CO2–, l’acide benzoïque est plus soluble dans l’eau.
8,21×10-4 mol
41. c = kP, = k × 0,790 atm, k = 1,04 × 10 −3 mol/L atm
L
1 mol
42. mol C3H8O3 = 164 g × = 1,78 mol C3H8O3
92,09 g
0,992 g 1 mol
mol H2O = 338 mL × × = 18,6 mol H2O
mL 18,02 g
18,6 mol
PH2O = χ H2O PHo2O = × 54,74 torr = 0,913 × 54,74 torr = 50,0 torr
(1,78 + 18,6) mol
1,000 mol
Soit x = mol soluté, alors : χB = 0,968 = , 0,968 + 0,968 x = 1,000,
1,000 + x
B
x = 0,033 mol
10,0 g
masse molaire = = 303 g/mol ≈ 3,0 × 102 g/mol
0,033 mol
44. 19,6 torr = χ H2 O (23,8 torr), χ H2 O = 0,824 ; χsoluté = 1,000 – 0,824 = 0,176
0,176 est la fraction molaire de toutes les particules de soluté présentes, c’est-à-dire des
ions Na+ et Cl– présents. La fraction molaire de NaCl est 1/2 (0,176) = 0,088.
0,63 g 1 mol
45. a) 25 mL C5H12 × × = 0,22 mol C5H12
mL 72,15 g
0,66 g 1 mol
45 mL C6H14 × × = 0,34 mol C6H14 ; total mol = 0,22 + 0,34
mL 86,17 g
= 0,56 mol
Ppen = χ pen
L o
Ppen = 0,39(511 torr) = 2,0 × 102 torr ; P hex = 0,61(150, torr) = 92 torr
2
P totale = P pen + P hex = 2,0 × 10 + 92 = 292 torr = 290 torr
b) Selon la loi des pressions partielles de Dalton, la pression d’un gaz est proportionnelle au
nombre de moles de ce gaz en présence.
1, 00 mol
46. Ptotale = Pméthanol + Ppropanol ; P = χ P°; χ méthanol = χ propanol = = 0,500
2, 00 mol
Ptotale = 0,500 (303 torr) + 0,500 (44,6 torr) = 152 + 22,3 = 174 torr
48. La pression de vapeur de la solution d est supérieure à celle de l’eau pure puisque le
méthanol est plus volatil que l’eau :
Les solutions b et c ont des pressions de vapeur inférieures à celle de l’eau pure.
Toutefois, le glucose est un non-électrolyte, et NaCl est dissous pour donner Na+ et Cl–.
Puisqu’il y a davantage de particules, la pression de vapeur de la solution c est plus petite
que celle de la solution b.
1 mol
50. 50,0 g CH3COCH3 × = 0,861 mol acétone
58,08 g
1 mol
50,0 g CH3OH × = 1,56 mol méthanol
32,04 g
0,861
χ acétone
L
= = 0,356 ; χ méthanol
L
= 1, 000 × χ acétone
L
= 0,644
0,861 + 1,56
Ptotale = Pméthanol + Pacétone = 0,644(19,1 kPa) + 0,356(36,1 kPa) = 12,3 kPa + 12,9 kPa = 25,2
kPa
En phase vapeur :
La pression de vapeur réelle de la solution (21,5 kPa) étant moindre que celle calculée
théoriquement (25,2 kPa), il y a donc un écart négatif par rapport à la loi de Raoult
impliquant que les molécules de méthanol et d’acétone s’attirent davantage en solution que
séparément à l’état pur.
51. a) La pression de vapeur d’une solution idéale à n’importe quelle fraction molaire de H2O
se situerait entre celle du propanol pur et celle de l’eau pure (entre 74,0 torr et 71,9 torr).
Les pressions de vapeur des solutions ne se situent pas entre ces limites, donc l’eau et le
propanol ne forment pas des solutions idéales.
b) À partir des données, les pressions de vapeur des diverses solutions sont supérieures à
celle de la solution idéale (déviation positive à la loi de Raoult). Cela se produit lorsque
les forces intermoléculaires dans la solution sont plus faibles que les forces
intermoléculaires dans le solvant pur et le soluté pur. Cela donne naissance à des valeurs
de ΔHdiss endothermiques (positives).
c) Les forces d’interaction entre les molécules de propanol et les molécules d’eau sont plus
faibles que celles entre les substances pures étant donné que cette solution présente une
déviation positive par rapport à la loi de Raoult.
d) À χ H2O = 0,54, la pression de vapeur est la plus élevée en comparaison des autres
solutions. Étant donné qu’une solution bout lorsque sa pression de vapeur est égale à la
pression externe, la solution dont χ H 2O = 0,54 devrait avoir le point d’ébullition normal
le plus bas; cette solution aura une pression de vapeur égale à 1 atm à une température
plus faible que les autres solutions.
Propriétés colligatives
= 3,00 mol/kg
ΔTéb 1,35 °C
53. ΔTéb = 77,85 °C − 76,50 °C = 1,35 °C; m = = = 0,268 mol/kg
kéb 5,03 °C ⋅ kg/mol
2,00 g
= 498 g/mol
4,02 ×10-3 mol
0,91 ° C
54. ΔT = 25,50 °C – 24,59 °C = 0,91 °C = kcm, m = = 0,10 mol/kg
9,1 ° C⋅ kg/mol
ΔTc = kcm = 1,86 °C·kg/mol × 10,7 mol/kg = 19,9 °C ; Tc = 0,0 °C – 19,9 °C = –19,9 °C
ΔTéb = kébm = 0,51 °C·kg/mol × 10,7 mol/kg = 5,5 °C ; Téb = 100,0 °C + 5,5 °C = 105,5 °C
ΔTcong 30, 0 ° C
56. m= = = 16,1 mol C2H6O2/kg
kcong 1,86 ° C⋅ kg/mol
1, 00 kg H 2 O 16,1 mol C 2 H 6O 2
mol C2H6O2 = 15,0 L H2O × × = 242 mol C2H6O2
L H 2O kg H 2 O
62,07 g 1 cm3
volume C2H6O2 = 242 mol C2H6O2 × × = 13,500 cm3 = 13,5 L
mol C2 H6 O2 1,11 g
0,51 ° C⋅ kg
ΔTéb = kébm = × 16,1 mol/kg = 8,2 °C ; Téb = 100,0 °C + 8,2 °C = 108,2 °C
mol
D’après les données du problème, 0,455 g de thyroxine a été utilisé , ce qui correspond à
5,86 × 10 −4 mol thyroxine. La masse molaire de la thyroxine est :
0,455 g
masse molaire = = 776 g/mol
5,86 ×10-4 mol
ΔTcong 22,3 ° C
ΔTcong = kcongm, m = = = 0,56 mol/kg
k cong 40 ° C⋅ kg/mol
1,32 g
masse molaire = = 210 g/mol
6,4 × 10_ 3 mol
π = 0,028 kPa = 28 Pa
1 atm
0,74 torr ×
π 760 torr
60. c= = = 4,0 × 10 −5 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 300 K
mol ⋅ K
10,00 g
masse molaire = -5
= 2,5 × 105 g/mol
4,0 ×10 mol
π 8,00 atm
61. π = cRT, c = = = 0,327 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298 K
mol ⋅ K
π K⋅ mol 1
62. c= = 1520 kPa × × = 0,62 mol/L
RT 8,315 Pa⋅ L 295 K
Dissoudre 18 g de NaCl dans une fiole jaugée de 1 litre et compléter avec de l’eau.
−
63. Na3PO4(s) → 3 Na+(aq) + PO3- 2+
4 (aq ), i = 4,0; CaBr2(s) → Ca (aq) + 2 Br (aq), i = 3,0
4,0(0,010 mol/kg) = 0,040 mol/kg pour la solution de Na3PO4; 3,0(0,020 mol/kg) = 0,060
mol/kg pour la solution de CaBr2; 2,0(0,020 mol/kg) = 0,040 mol/kg pour la solution de
KCl; légèrement supérieure à 0,020 mol/kg pour la solution de HF étant donné que HF ne
se dissocie que partiellement dans l’eau (c’est un acide faible).
a) La solution de Na3PO4 0,010 mol/kg et la solution de KCl 0,020 mol/kg ont toutes les deux
des concentrations de particules effectives de 0,040 mol/kg (en supposant une dissociation
complète), de sorte que ces deux solutions doivent avoir la même température d’ébullition
que la solution de C6H12O6 0,040 mol/kg (un non-électrolyte).
64. En nombre de particules de soluté par kg de solvant, ces systèmes se classent ainsi :
eau < solution de C6H12O6 < solution de NaCl < solution de CaCl2
a) Eau pure.
b) Solution de CaCl2.
c) Solution de CaCl2.
d) Eau pure.
e) Solution de CaCl2.
a) Tcong = 0,00 °C –
66. La pression exercée doit être plus grande que la pression osmotique de l’eau de mer.
ΔTcong 0,110 ° C
ΔTcong = ikcongm, i = = = 2,63 pour CaCl2
kcong m 1,86 ° C⋅ kg/mol × 0, 0225 mol/kg
0,0225 mol/kg
0,440
i= = 2,60 pour CaCl2 0,0910 mol/kg
1,86 × 0,0910
1,330
i= = 2,57 pour CaCl2 0,278 mol/kg
1,86 × 0,278
b) Selon l’exercice 67, i ≈ 2,6; ΔTcong = ikcongm = 2,6 × 1,86 × 6,71 = 32 °C ; Tcong = –32 °C
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
4,18 J
perte de chaleur par la solution = × 76,6 g × (25,00°C – 23,34°C) = 532 J
g °C
b) Nous utiliserons la loi de Hess pour trouver l’énergie de réseau. L’équation pour
l’énergie de réseau est :
= -657 kJ/mol
70. Les forces intermoléculaires augmentent graduellement : des forces de London pour
l’hexane non polaire aux ponts hydrogène pour le méthanol et l’eau.
De plus, deux solvants qui se suivent sont miscibles l’un dans l’autre puisqu’ils ne sont pas
très différents.
71. a) L’eau bout lorsque la pression de vapeur est égale à la pression atmosphérique au-dessus
de l’eau. Dans une casserole ouverte Patm ≈ 1,0 atm. Dans une marmite à pression, Pint >
1,0 atm, et l’eau bout à une température plus élevée. Plus la température de cuisson est
élevée, plus la cuisson est rapide;
b) Le sel se dissout dans l’eau et forme une solution dont le point de fusion est plus bas que
celui de l’eau pure (ΔTcong = kcongm). Cela se produit dans l’eau à la surface de la glace.
Si la température n’est pas trop froide, la glace fond;
c) Lorsque l’eau gèle à partir d’une solution, elle gèle sous forme d’eau pure, ce qui laisse
une solution de sel plus concentrée;
d) Le point triple est supérieur à 1 atm de sorte que CO2(g) est la phase stable à 1 atm et à
la température ambiante. CO2(l) ne peut pas exister à la pression atmosphérique normale.
Par conséquent, la glace sèche sublime au lieu de bouillir. Dans un extincteur, P > 1 atm
et CO2(l) peuvent exister. Lorsque CO2 sort d’un extincteur, CO2(g) se forme comme
prévu d’après le diagramme de phase;
72. Parce que les pressions partielles sont proportionnelles au nombre de moles de gaz
présentes, alors χ CS
V
2
= PCS2 / Ptot .
PCS2 = χ CS
V
2
Ptot = 0,855 (263 torr) = 225 torr
760 mm Hg
π = 2 atm × ≈ 2000 mm ≈ 2 m
atm
1 mol C 2,629
31,57 g C × = 2,629 mol C ; = 1,000
12,01 g 2,629
1 mol H 5,26
5,30 g H × = 5,26 mol H ; = 2,00 mol H/mol C
1,008 g 2,629
1 mol O 3,946
63,13 g O × = 3,946 mol O ; = 1,501 mol O/mol C
16,00 g 2,629
ΔTcong 5, 20 ° C
m= = = 2,80 mol/kg
k cong 1,86 ° C⋅ kg/mol
10,56 g
masse molaire = = 151 g/mol
0,0700 mol
Masse de la formule empirique C2H4O3 = 76,05 g/mol. Comme la masse molaire est
environ le double de celle de la formule empirique, alors la formule moléculaire est C4H8O6
et sa masse molaire est 152,10 g/mol.
b) Les ions Na+ et Cl- peuvent traverser la membrane : après un certain temps, la
concentration devient la même dans les deux compartiments, et les niveaux demeurent
égaux.
76. Dans le cas idéal, NaCl se dissocie totalement et i = 2,00. ΔTcong = ikcongm;
58,44 g 20,1 g
0,344 mol NaCl × = 20,1 g NaCl ; % NaCl = × 100 %
mol 1, 00 × 103g + 20,1 g
= 1,97
ΔT 2,79o C
77. ΔT = kcongm, m = = = 1,50 mol/kg
kcong 1,86o C ⋅ kg/mol
°C ⋅ kg
a) ΔT = kébm, ΔT = (0,51 °C/mol/kg)(1,50 mol/kg) = 0,77 °C, Téb = 100,77 °C
mol
mol H 2 O
b) Peau = χ eau Peau
o
, χ eau =
mol H 2 O + mol soluté
1 mol H 2 O
mol H2O = 1,00 × 103 g H2O × = 55,5 mol H2O
18,02 g H 2 O
55,5 mol
χeau = = 0,974; Peau = (0,974)(23,76 mm Hg) = 23,1 mm Hg
1,50 + 55,5
PROBLÈMES DÉFIS
78. Pour la deuxième vapeur recueillie, χ B,V 2 = 0,714 et χ T,V 2 = 0,286, où χ B,L 2 = fraction
molaire du benzène dans la deuxième solution et χ T,L 2 = fraction molaire du toluène dans la
deuxième solution. χ B,L 2 + χ T,L 2 = 1,000
PA
79. Pour 30 % de A en moles dans la vapeur, 30 = × 100 :
PA + PB
χA x χA x
0,30 = , 0,30 =
χA x + χB y χ A x + (1, 00 − χ A ) y
0,30 y
χA(x – 0,30x + 0,30y) = 0,30y, χA = ; χB = 1,00 - χA
0, 70 x + 0,30 y
B
y y
χA = ; χ B = 1, 00 −
x+ y x+ y
0,80 y
Si la vapeur est à 80 % de A : χA = ; χB = 1,00 - χA
0, 20 x + 0,80 y
B
PA 0,30 x 0,30 x
Donc, χ AV = = et χ BV = 1, 00 −
PA + PB 0,30 x + 0, 70 y 0,30 x + 0, 70 y
x
Si la solution est à 50 % de A : χ AV = et χ BV = 1, 00 − χ AV
x+ y
0,80 x
Si la solution est à 80 % de A : χ AV = et χ BV = 1, 00 − χ AV
0,80 x + 0, 20 y
ΔT 0,406 o C
80. m= = = 0,218 mol/kg
kcong 1,86 o C ⋅ kg/mol
ΔT 0,426 o C
81. m= = = 0,229 mol/kg
kcong 1,86 o C ⋅ kg/mol
NaCl(aq) → Na+(aq) + Cl−(aq); en solution, NaCl existe sous forme d’ions Na+ et Cl−
séparés.
La masse molaire de NaCl est 58,44 g/mol et la masse molaire de C12H22O11 = 342,3 g/mol.
On établit une autre équation pour la masse du mélange :
5,45 g
% en masse NaCl = × 100 = 27,3 %
20,0 g
0,043 mol
χsaccharose = = 0,32
(0,043 + 0,0932) mol
π 7,83 atm
82. a) π = icRT, ic = = = 0,320 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298 K
mol ⋅ K
nombre total de moles de particules de soluté = mol Na+ + mol Cl− + mol NaCl
= 0,320 mol
1,071g
masse de solution = 1000 mL × = 1071 g de solution
mL
1 mol
mol NaCl ajoutées à la solution = 10,7 g × = 0,183 mol NaCl
58,44 g
Une partie de ce NaCl se dissocie en Na+ et en Cl− (deux moles d’ions par mole de
NaCl) et une partie reste non dissociée. Soit x = mol de NaCl non dissocié = mol paires
d’ions.
0, 046
fraction de paires d’ion = = 0,25, ou 25 %
0,183
0,320 mol
ΔT = 1,86 °C·kg/mol × = 0,562 °C
1,060 kg
En supposant que l’eau gèle à 0,000 °C, alors Tcong = -0,562 °C.
P pen
83. χ Vpen = 0,15 = ; P pen = χ pen Ppen
L "
= χ Lpen (511 torr)
P totale
23
23 + 54 χ pen = 511 χ pen , χ pen =
L L L
= 0,050
457
b) Le résultat expérimental se situe entre 303 – 9 = 294 g/mol et 303 + 9 = 312 g/mol. On
ne peut donc exclure la possibilité que la masse molaire soit de 299 g/mol et que ce soit
de la codéine.
ΔTcong 2,70°C
85. ΔTcong = 5,51 °C – 2,81 °C = 2,70 °C; m = = = 0,527 mol/kg
kcong 5,12 °C ⋅ kg/mol
Soit x = masse de naphthalène (masse molaire = 128,2 g/mol). Donc, 1,60 - x = masse
d’anthracène (masse molaire = 178,2 g/mol).
x 1, 60 − x
= mol napthalène et = mol anthracène
128, 2 178, 2
x 1, 60 − x
+
0,527 mol soluté 128, 2 178, 2
= , 1,05 × 10 −2
kg solvant 0, 0200 kg solvant
0,70 g
Donc le mélange est : × 100 = 44 % en masse de naphthalène et 56 % en masse
1,60 g
d’anthracène .
π 0,3950 atm
86. ic = = = 0,01614 mol/L = concentration totale des ions
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298,2 K
mol ⋅ K
0,01614 mol/L = cMg2+ + cNa + + cCl- ; cCl- = 2 cMg 2+ + cNa + (charges équilibrées)
x y
cMg2+ = et cNa + = (Parce que V = 1,000 L.)
95, 21 58, 44
3x 2y
Concentration totale des ions = + = 0,01614 mol/L;
95, 21 58, 44
3 x + 3,258 y = 1,537
-3 (x + y) = -3(0,5000)
__________________________________________
0,258 y = 0,037, y = 0,14 g NaCl
0,36 g
masse de MgCl2 = 0,5000 g – 0,14 g = 0,36 g; % en masse MgCl2 = × 100
0,5000 g
= 72 %
4,2
× 0,10 mol/L = 0,0042 mol/L
100
Puisque c ≈ m, alors :
Tcong = –0,20 °C
Téb = 100,056 °C
300 mg Na+; 15,7 mg K+; 5,45 mg Ca2+; 388 mg Cl−; 246 mg lactate, C3H5O3−
Remarque : Étant donné qu’il est possible de peser avec une précision de ± 0,1 mg sur
une balance analytique, on gardera des chiffres sugnificatifs supplémentaires et on
calculera les résultats à ± 0,1 mg.
74,55 mg KCl
15,7 mg K+ × = 29,9 mg KCl
39,10 mg K +
Donc, il faut ajouter encore 236,5 mg Na+ pour obtenir les 300 mg désirés.
58,44 mg NaCl
236,5 mg Na+ × = 601,2 mg NaCl
22,99 mg Na +
70,90 mg Cl-
20,0 mg CaCl2·2H2O × = 9,6 mg Cl−
147,0 mg CaCl2 •2H 2 O
Une balance analytique permet de peser à 0,1 mg près. On utilise 309,5 mg de lactate de
sodium, 20,0 mg de CaCl2·2H2O, 29,9 mg de KCl et 601,2 mg de NaCl.
La concentration totale de tous les ions est la somme, soit 0,287 mol/L.
Quand la concentration de MgCO3 atteint cette valeur, l’appareil d’osmose ne peut plus
purifier l’eau. Soit V = volume d’eau demeurant après purification de 45 L d’eau. À ce
moment, les particules de soluté seront : 6,6 × 10–3 mol/L × (45 L + V) = 0,32 mol/L × V
b) Non, car cet appareil ne peut purifier par osmose inverse que des solutions contenant
moins de 0,32 mol de particules par litre de solution. Or la concentration en particules de
l’eau de mer
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
1L 10 dL 1,0 mg 1g 1 mol
90. 10,0 mL × × × × ×
1000 mL 1L 1 dL 1000 mg 113,14 g
1,025 g
masse de sang = 10,0 mL × = 10,3 g
mL
0,08206 L ⋅ atm
π = 8,8 × 10 −5 mol/L × × 298 K = 2,2 × 10 −3 atm
K ⋅ mol
ΔT 2,79 o C
91. ΔT = imkcong, i = = = 3,00
mkcong 0,250 mol 1,86o C ⋅ kg
×
0,500 kg mol
On a 3 ions dans les solutions et il y a deux fois plus d’anions que de cations. Par
conséquent, la formule de Q est MCl2. Soit 100,00 g de composé :
1 mol Cl
38,68 g Cl × = 1,091 mol Cl
35,45 g
1 mol M
mol M = 1,091 mol Cl × = 0,5455 mol M
2 mol Cl
61,32 g M
masse molaire de M = = 112,4 g/mol; M est Cd. Donc Q = CdCl2.
0,5455 mol M
0,995 g
92. masse de H2O = 160 mL × = 159 g = 0,159 kg
mL
0,378 mol
mol NaDTZ = 0,159 kg × = 0,0601 mol
kg
38,4 g
masse molaire de NaDTZ = = 639 g/mol
0,0601 mol
1 mol
Psoln = χ H 2O PHo2O ; mol H2O = 159 g × = 8,82 mol
18,02 g
Le diatrizoate de sodium est un sel parce qu’il y a un métal (sodium) dans le composé. À
partir de la notation en abrégé du diatrizoate de sodium, NaDTZ, on peut supposer que ce
sel se sépare en ions Na+ et DTZ−. Le nombre de moles de particules de soluté est donc
2(0,0601) = 0,120 mol de particules de soluté.
8,82 mol
χH O = = 0,987; Psoln = 0,987 × 34,1 torr = 33,7 torr
2
0,120 mol + 8,82 mol
PROBLÈME DE SYNTHÈSE
93. a) D’après les informations de la partie a, on peut calculer la masse molaire de NanA et en
déduire la formule.
0,02313 mol
mol NanA = mol de l’agent réducteur = 0,01526 L ×
L
= 3,530 × 10 −4 mol NanA
30,0 × 10-3 g
masse molaire de NanA = = 85,0 g/mol
3,530 × 10-4 mol
En supposant n = 1, la formule est donc NaA. La masse molaire de l’oxanion, A−, est
85,0 – 23,0 = 62,0 g/mol. La partie oxanion de la formule peut être EO− ou EO2− ou EO3−
où E est un élément quelconque. Si l’oxanion est EO−, alors la masse molaire de E est
62,0 – 16,0 = 46,0 g/mol; aucun élément ne possède cette masse molaire. Si la formule
de l’oxanion est EO2−, la masse molaire de E = 62,0 – 32,0 = 30,0 g/mol. La masse
molaire du phosphore est près de cette valeur, mais les anions PO2− ne sont pas courants.
Si la formule de l’oxanion est EO3−, la masse molaire de E est = 62,0 – 48,0 = 14,0.
L’azote possède cette masse molaire et les anions NO3− sont très courants. Par
conséquent, NO3− est une formule possible pour A−.
Ensuite, on suppose les formules Na2A et Na3A et on procède de la même manière. Dans
tous les cas, aucun élément du tableau périodique ne correspond aux données. Par
conséquent, on suppose que l’oxanion est NO3− = A−.
5,243 g
masse de M dans une maille élémentaire = 9,620 × 10 −23 cm3 ×
cm3
= 5,044 × 10 −22 g M
1 mol
mol de M dans une maille élémentaire = 2 atomes ×
6,022 ×1023 atomes
5,044 ×10-22 g M
masse molaire de M = = 151,9 g/mol
3,321×10-24 mol M
D’après le tableau périodique, M est l’europium, Eu. Étant donné que la charge de Eu est
+3, la formule du sel est alors Eu(NO3)3·zH2O.
⎛ 1 atm ⎞
558 torr ⎜ ⎟
π ⎝ 760 torr ⎠
π = icRT, ic = = = 0,0300 mol/L
RT 0,08206 L ⋅ atm
× 298 K
mol ⋅ K
La concentration molaire volumique totale des particules de soluté est 00300 mol/L. Les
particules de soluté sont les ions Eu3+ et NO3− (les molécules d’eau d’hydratation ne sont
pas des particules de soluté). Puisque chaque mol de Eu(NO3)3·zH2O qui se dissous
forme 4 ions (Eu3+ + 3 NO3−), la concentration molaire volumique de Eu(NO3)3·zH2O est
0,0300/4 = 0,00750 mol/L.
0,00750 mol
mol Eu(NO3)3·zH2O = 0,01000 L × = 7,50 × 10 −5 mol
L
33,45 ×10-3 g
masse molaire de Eu(NO3)3·zH2O = = 446 g/mol
7,50 ×10-5 mol
CINÉTIQUE CHIMIQUE
QUESTIONS
9. Étape monomoléculaire : réaction dans laquelle n’intervient qu’une seule molécule. Étape
bimoléculaire : réaction dans laquelle intervient la collision de deux molécules. La
probabilité qu’il y ait collision simultanée de trois molécules possédant l’énergie et
l’orientation appropriées est excessivement faible.
10. Il faut ajouter de l’énergie pour que la réaction puisse démarrer, c’est-à-dire pour vaincre la
barrière de potentiel de l’énergie d’activation. À température ambiante, les molécules H2 et
O2 n’ont pas une énergie cinétique suffisante pour initier la réaction.
11. Tous ces choix influent sur la vitesse de réaction, mais seuls b et c influent sur la vitesse en
changeant la valeur de k. Selon l’équation d’Arrhenius, la valeur de k dépend de la
température et de l’énergie d’activation : k = Ae-Ea/RT. Or, un catalyseur change la valeur de
E a.
12. Une des méthodes expérimentales pour déterminer les équations de vitesse est la méthode
des vitesses initiales. On effectue plusieurs expériences à des concentrations différentes de
réactifs et on détermine la vitesse initiale dans chaque cas. On compare ensuite les résultats
pour établir comment la vitesse initiale dépend des concentrations initiales. Cela permet de
déterminer la forme de l’équation de vitesse. Une fois que les ordres sont connus, on peut
déterminer la valeur de la constante de vitesse.
La deuxième méthode expérimentale utilise le fait que les équations de vitesse intégrées
peuvent être transformées en équation d’une droite. Les données de la concentration en
fonction du temps sont recueillies pour un réactif pendant que la réaction a lieu. Ces
données sont ensuite transformées et portées en graphique pour voir quelle transformation
donne une droite. À partir de la droite, on obtient l’ordre par rapport aux réactifs et la pente
de la droite est mathématiquement reliée à k, la constante de vitesse.
13. La vitesse moyenne diminue avec le temps, parce que la réaction inverse se produit à une
fréquence plus élevée à mesure que la concentration des produits augmente. Au départ, à
défaut de produits, la vitesse de la réaction directe est à un maximum ; mais à mesure que le
temps passe, la vitesse diminue de plus en plus étant donné que les produits sont reconvertis
en réactifs. La seule vitesse qui est constante, c’est la vitesse initiale. Au temps t ≈ 0, la
quantité de produits est négligeable et la vitesse de la réaction ne dépend que de la vitesse
de la réaction directe.
l’épreuve » les courbes pour déterminer l’équation de vitesse intégrée. Une fois qu’elle est
déterminée, on peut déterminer l’équation de vitesse différentielle. L’une ou l’autre des
méthodes expérimentales permet la détermination de l’équation de vitesse intégrée et de
l’équation de vitesse défférentielle; quelle équation de vitesse est déterminée
expérimentalement et laquelle est dérivée de l’autre est habituellement décidé selon les
données qui sont les plus faciles et les plus précises à recueillir.
x
vitesse 2 k[A]2x ⎛ [A] ⎞
15. = = ⎜ 2⎟
vitesse1 k[A]1x
⎝ [A]1 ⎠
2 = (4)x, x = 1/2
vitesse 2 1
= (2)-1 =
vitesse1 2
Pour une réaction d’ordre -1, la vitesse diminue d’un facteur ½ lorsque la concentration du
réactif est doublée .
16. Une réaction catalysée par un métal est dépendante du nombre de sites d’absorption à la
surface de ce métal. Une fois que la surface du métal est saturée par le réactif, la vitesse de
réaction devient indépendant de la concentration.
17. La collision doit mettre en jeu suffisamment d’énergie pour que la réaction ait lieu, c.-à-d.
que l’énergie de la collision doit être égale ou supérieure à l’énergie d’activation.
L’orientation relative des réactifs lors de la collision doit permettre la formation des
liaisons nouvelles nécessaires à la formation des produits.
18. La pente de la droite ln k en fonction de 1/T(K) est égale à -Ea/R. Étant donné que Ea pour
la réaction catalysée sera inférieure à Ea pour la réaction non catalysée, la pente de la droite
catalysée sera moins négative.
EXERCICES
Vitesses de réaction
19. Les coefficients dans la réaction équilibrée relient la vitesse de disparition des réactifs à la
vitesse de production des produits. D’après la réaction équilibrée, la vitesse de production
de P4 sera égale à ¼ de la vitesse de disparition de PH3, et la vitesse de production de H2
sera égale à 6/4 de la vitesse de disparition de PH3. Par convention, toutes les vitesses sont
données en valeurs positives.
Δ [ PH 3 ] (0,0048 mol/2,0 L)
Vitesse = - = = 2,4 × 10 −3 mol/L·s
Δt s
Δ[P4 ] 1 Δ[PH 3 ]
= - = 2,4 × 10 −3 /4 = 6,0 × 10 −4 mol/L·s
Δt 4 Δt
Δ[H 2 ] 6 Δ[PH 3 ]
= - = 6(2,4 × 10 −3 )/4 = 3,6 × 10 −3 mol/L·s
Δt 4 Δt
1 Δ[ NH 3] 1 Δ[H 2]
20. =-
2 Δt 3 Δt
Δ[ NH 3] 2 Δ[H 2]
= -
Δt 3 Δt
Δ[O 2 ] 1 Δ[H 2 O 2 ]
= - = 1,16 × 10 −5 mol/L·s
Δt 2 Δt
Δ[O 2 ]
= 1/2 (1,16 × 10 −5 ) = 5,80 × 10 −6 mol/L·s
Δt
On remarque que la vitesse moyenne diminue avec le temps dans une réaction.
22. 0,0120/0,0080 = 1,5; le réactif B est consommé 1,5 fois plus vite que le réactif A. Cela
correspond à un rapport molaire de 3 pour 2 entre B et A dans l’équation équilibrée.
0,0160/0,0080 = 2; le produit C est formé 2 fois plus vite que le réactif A est consommé.
Donc, le coefficient de C est le double du coefficient de A. Une équation équilibrée
possible est : 2A + 3B → 4C
23. a) mol/L⋅s
2
mol L 1 2 mol L L
c) v = k [ ] ; k : x = d) v = k⋅[ ] ; k : x =
L⋅ s mol s L⋅ s mol
2
mol⋅ s
3 2
mol
e) v = k⋅[ ]3 ; k : x L 3 = L2
L⋅ s mol mol ⋅ s
1/ 2 1/ 2
mol L
k: x L 1/ 2 x = L1 / 2
L⋅ s mol mol mol ⋅ s
y
0,18 k (0,10) x (0,10) y ⎛1⎞
= , 0,50 = ⎜ ⎟ , y = 1
0,36 x
k (0,10) (0,20) y
⎝2⎠
k (0,10) x (0,20)1
x
0,36 ⎛1⎞
= , 0,25 = ⎜ ⎟ ,x=2
1,45 k (0,20) x (0,20)1 ⎝2⎠
v = k [NO]2 [Cl2]
2
v 1, 45 mol L L
b) k = × × ×
2
[NO] [Cl] L⋅ min 2
(0, 20) mol 2
0, 20 mol
12,5 × 10 -6 k (0,080)1(0,040) y
-6
= 1
, 2,00 = (2)y, y = 1
6,25 × 10 k (0,080) (0,020) y
v = k [I–] [S2O82–]
v 12,5 x 10 -6 mol L L
b) k = - = x x
2-
[I ] [S2O8 ] L⋅s 0,080 mol 0,040 mol
vinitiale k
(mol/L⋅s) (L/mol⋅s)
27. a) v = k [NOCl]x
28. a) Vitesse = k[Hb]x[CO]y; en comparant les deux premières expériences, [CO] ne varie pas,
[Hb] double et la vitesse double. Par conséquent, x = 1 et la réaction est d’ordre un par
rapport à Hb. Si on compare la deuxième et la troisième expériences, [Hb] est constante,
[CO] triple et la vitesse triple. Par conséquent, y = 1 et la réaction est d’ordre un par
rapport à CO.
b) Vitesse = k[Hb][CO]
29. Supposons que la réaction soit d’ordre 1. Si tel est le cas, un graphique de ln[H2O2] en
fonction du temps donnera une ligne droite. Si tel n’est pas le cas, alors la réaction n’est pas
d’ordre 1.
Comme le graphique de ln[H2O2] en fonction du temps est linéaire, la réaction est d’ordre
1. Sa loi de vitesse est : v = k[H2O2] et sa loi de vitesse intérgrée : ln[H2O2] = –kt +
ln[H2O2].
Δy 0 - (-3,00)
pente = –k = = = –8,3 × 10–4 s–1, k = 8,3 × 10–4 s–1
Δx 0 - 3600 s
[ H 2 O2]
ln[H2O2] = –kt + ln[H2O2]0 ou ln = –kt
[H 2 O2 ]0
[ H 2 O2]
ln = –8,3 × 10–4 s–1 × 4000 s, ln[H2O2] = –3,3, [H2O2] = e–3,3 = 0,037 mol/L
1
30. a) Puisque le graphique de ln[A] en fonction du temps est linéaire, c’est que la réaction est
d’ordre 1. La pente du graphique = –k. Donc, la loi de vitesse, la loi de vitesse intégrée et
la valeur de la constante de vitesse sont :
b) Temps de demi-réaction :
ln 2 0, 6931 0,6931
t1/2 = = , t1/2 = = 10,0 s
k k 6,90 × 10-2s -1
c) Quand une réaction est complétée à 87,5 % (ou qu’il en reste 12,5 % à faire), c’est
qu’elle a duré trois demi-vies :
= 30,1 s
31. Si la réaction est d’ordre 1, ln[NO2] = f(t) sera linéaire. Si elle est d’ordre 2,
1
= f(t) sera linéaire.
[ NO2]
Le graphique 1/[NO2] en fonction du temps étant linéaire, la réaction est d’ordre 2. Ses
1 1
équations de vitesse sont : v = k[NO2]2 et = kt +
[ NO 2] [ NO 2]o
Δy (5,75 × 2,00)L/mol
pente = k = = = 2,08 × 10–4 L/mol⋅s
Δx -4
(1,80 × 10 - 0)s
1 1 1 2,08 × 10-4 L
= kt + , = × 2,70 × 104 s + 2,00 L/mol
[ NO 2] [ NO 2]o [ NO 2] mol ⋅ s
1
= 7,62, [NO2] = 0,131 mol/L
[ NO2]
32. a) Étant donné que le graphique de [C2H5OH] en fonction du temps est linéaire, la réaction
est d’ordre zéro par rapport à C2H5OH. La pente du graphique de [C2H5OH] en fonction
du temps est égale à -k. Par conséquent, l’équation de vitesse, l’équation de vitesse
intégrée et la valeur de la constante de vitesse sont: vitesse = k[C2H5OH]0 = k;
[C2H5OH] = -kt + [C2H5OH]o; k = 4,00 × 10 −5 mol/L·s.
b) L’expression de la demi-vie pour une réaction d’ordre zéro est: t1/2 = [A]o/2k.
[C2 H 5OH]o 1,25 ×10-2 mol/L
t1/2 = = = 156 s
2k 2 × 4,00 ×10-5 mol/L ⋅ s
Note : on aurait pu utiliser l’équation de vitesse intégrée pour trouver t1/2 où
[C2H5OH] = (1,25 × 10 −2 /2) mol/L.
33. D’après les données, la pression de C2H5OH diminue à une vitesse constante de 13 torr à
chaque 100 s. Étant donné que la vitesse de disparition de C2H5OH ne dépend pas de la
concentration, la réaction est d’ordre zéro par rapport à C2H5OH.
13 torr 1 atm
k= × = 1,7 × 10 −4 atm/s
100 s 760 torr
À 900 s : PC2 H5OH = -1,7 × 10 −4 atm/s × 900 s + 0,329 atm = 0,176 atm = 0,18 atm = 130
torr
34. Étant donné que 1/[A] en fonction du temps est linéaire avec une pente positive, la réaction
est d’ordre deux par rapport à A. L’ordonnée à l’origine dans le graphique est égal à 1/[A]o.
Si on prolonge la droite, l’ordonnée à l’origine sera environ 10, donc 1/10 = 0,1 mol/L =
[A]o.
35. La pente du graphique de 1/[A] en fonction du temps dans l’exercice 3.34 avec k égale à
1 1 10 L 1
a) = kt + = × 9s+ = 100, [A] = 0,01 mol/L
[A] [A]o mol ⋅ s 0,1 M
1
b) Pour une réaction d’ordre 2, la demi-vie dépend de la concentration : t1/2 =
k [A]o
1
Première demi-vie : t1/2 = =1s
10 L 0,1 mol
×
mol ⋅ s L
Deuxième demi-vie : ([A]o est maintenant 0,05 mol/L) : t1/2 = 1/(10 × 0.05) = 2 s
Troisième demi-vie ([A]o est maintenant 0,025 mol/L): t1/2 = 1/(10 × 0,025) = 4 s
36. a) [A] = –kt + [A]0, [A] = –(5,0 × 10–2 mol/L⋅s)t + 1,0 × 10–3 mol/L
[A]o
b) La demi-vie est : t1/2 =
2k
c) [A] = –5,0 × 10–2 mol/L⋅s × 5,0 × 10–3 s + 1,0 × 10–3 mol/L = 7,5 × 10–4 mol/L
S’il demeure 7,5 × 10–4 mol/L de A, alors 2,5 × 10–4 mol/L ont réagi et 2,5 × 10–4 mol/L
de B ont été produits.
0,693 0,693
37. k= = = 0,0485 jour–1
t 1/2 14,3 jours
⎛ [A ]o ⎞
ln ⎜ ⎟ = kt
⎝ [A] ⎠
[A]o 1 ⎛ [A ]o ⎞ 1 ⎛ 1 ⎞ 1
t= × = ln ⎜ ⎟× −1
= ln ⎜ ⎟ × −1
[A] k ⎝ 0, 05[A ]o ⎠ 0, 0485 jour ⎝ 0, 05 ⎠ 0, 0485 j
t = 62 jours
1 1
t1/2 = = = 12,5 s
k[AB]o 8,00 ×10 L/mol ⋅ s × 1,00 mol/L
-2
40. Comme les temps de demi-réaction successifs augmentent avec le temps, on en déduit qu’il
s’agit d’une réaction d’ordre 2.
1 1 1
t1/2 = ,k= = = 1,0 L/mol⋅min
k[A]o t 1/2[A]o 10, 0 min (0,10 mol/L)
1 1 1,0 L 1
a) = kt + = × 80,0 min + = 90 L/mol, [A]
[A] [A ]o mol⋅ min 0,10 mol/L
= 1,1 × 10–2mol/L
41. Étant donné que [B]o>>[A]o, la concentration de B est essentiellement constante au cours
de l’expérience, de sorte que la vitesse = k′[A] où k′ = k[B]2. Pour cette expérience, la
réaction est d’ordre un apparent par rapport à A.
ln 2 0, 693
b) t1/2 = = = 5,8 s
k ' 0,12 s-1
⎛ [A] ⎞ [A]
c) ln ⎜ -2
−1
⎟ = -0,12 s × 13,0 s, -2
= e −0,12(13,0) = 0,21
⎝ 1,0 ×10 mol/L ⎠ 1,0 ×10
2 mol C
[C]réagi = 0,008 mol/L × = 0,016 mol/L ≈ 0,02 mol/L
1 mol A
[C]restant = 2,0 mol/L – 0,02 mol/L = 2,0 mol/L; comme prévu, la concentration de C
demeure fondamentalement constante au cours de l’expérience étant donné que [C]o>>
[A]o.
Mécanismes réactionnels
42. Pour une réaction élémentaire, les ordres correspondent aux coefficients de l’équation
équilibrée.
a) v = k[CH3NC] b) v = k[O3][NO]
c) v = k[O3] d) v = k[O3][O]
43. Selon la question 11, la loi de vitesse de cette réaction est v = k[NO2]2[H2]. Or la loi de
vitesse est déterminée par l’étape lente du mécanisme, ce qui signifie que pour être
acceptable, un mécanisme doit impliquer 2 molécules NO et 1 molécule H2 comme réactifs.
Le mécanisme III est donc le seul acceptable.
44. Un mécanisme consiste en une série de réactions élémentaires où l’équation de vitesse pour
chaque étape peut être déterminée à l’aide des coefficients des équations équilibrées. Pour
un mécanisme acceptable, l’équation de vitesse déterminée à partir d’un mécanisme doit
correspondre à l’équation de vitesse déterminée expérimentalement. Pour déterminer
l’équation de vitesse à partir du mécanisme, on suppose que la vitesse est égale à la vitesse
de l’étape la plus lente du mécanisme.
Comme l’étape 1 est l’étape déterminante, l’équation de vitesse pour ce mécanisme est :
vitesse = [C4H9Br]. Pour obtenir l’équation globale, on additionne les étapes individuelles
du mécanisme.
Dans un mécanisme, les intermédiaires sont les espèces qui ne sont ni des réactifs, ni des
produits, mais qui sont formées au cours d’une séquence de réactions. Les intermédiaires
pour ce mécanisme sont C4H9+ et C4H9OH2+.
NO2 + CO → NO + CO2
47. a)
b)
c)
La réaction a est la plus rapide puisque son énergie d’activation est la plus petite.
48.
125
kJ/mol
E R
216 E a, inverse
kJ/mol
P
Progression de la réaction
49. Lorsque Ead > Eai, ΔE est positive. Lorsque ΔE est négative, c’est que Ead < Eai.
-E a
pente = –12,1 × 103 K =
R
⎛ -12,1×103K × 8,315 J ⎞
Ea = – ⎜ ⎟
⎝ K ⋅ mol ⎠
1, 01 × 105 J
Ea = = 101 kJ/mol
mol
51. Selon l’équation d’Arrhenius dans sa forme logarithmique (ln k = -Ea/RT + ln A), un
graphique de ln k en fonction de 1/T devrait donner une droite de pente égale à -Ea/R et une
ordonnée à l’origine égale à ln A.
8,3145 J
a) pente = -Ea/R, Ea = 1,10 × 104 K × = 9,15 × 104 J/mol = 91,5 kJ/mol
K ⋅ mol
c) ln k = -Ea/RT + ln A ou k = A exp(-Ea/RT)
⎛ k2 ⎞ Ea ⎛ 1 - 1 ⎞
52. Pour les deux conditions : ln ⎜ ⎟ = R ⎜ ⎟
⎝ k1 ⎠ ⎝ T1 T2⎠
⎛ 8,1 × 10−2 s −1 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ −2 −1 ⎟
= ⎜ × ⎟
⎝ 4,6 × 10 s ⎠ 8,315 J/mol⋅ K ⎝ 273 K 293 K ⎠
0,57 =
E a (2,5 × 10–4), E = 1,9 × 104 J/mol = 19 kJ/mol
a
8,315
Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln 2,00 = ⎜ × ⎟ , Ea = 5,3 × 104 J/mol = 53 kJ/mol
8,315 J/mol⋅ K ⎝ 298 K 308 K ⎠
54. H3O+(aq) + OH-(aq) → 2 H2O(l) devrait avoir la plus grande vitesse. H3O+ et OH- sont liés
l’un à l’autre de façon électrostatique; Ce4+ et Hg22+ se repoussent (de sorte que Ea est
beaucoup plus élevée).
55. Le carbone ne peut pas former la cinquième liaison nécessaire pour l’état de transition en
raison de sa petite taille atomique, et parce qu’il ne possède pas d’orbitales d de faible
énergie disponibles pour agrandir l’octet.
Catalyse
c) k = Ae–Ea/RT, ln k = ln A –
Ea
RT
E a1
ln k1 = ln A – ; (1) réaction catalysée
RT
E a2
ln k2 = ln A – ; (2) réaction non catalysée
RT
En supposant que A soit le même pour les réactions catalysée et non catalysée et en
soustrayant (1) – (2)
E a1 (- E a 2)
ln k1 – ln k2 = −
RT RT
⎛ k1 ⎞ 1
ln ⎜ ⎟ = − RT ( E a1 − E a 2)
⎝ k2 ⎠
⎛ k1 ⎞ K⋅ mol
⎟ = − 8,315 J × (11,9 × 10 ) = 0,848
3
ln ⎜
⎝ k2 ⎠
k1
= 2,33
k2
57. L’énergie d’activation de la réaction catalysée par Cl est plus petite que celle de la réaction
catalysée par NO. Cl est un meilleur catalyseur.
58.
Surface du métal
C2H4 + D2 → CH2DCH2D
Si la réaction donnait un autre produit, tel CH3CHD2, on devrait conclure que le mécanisme
proposé est incorrect. Si la réaction donne CH2DCH2D tel que prédit, cela ne prouve pas
que le mécanisme est correct : il est seulement plausible, car on pourrait concevoir un
mécanisme différent donnant le même produit.
59. a) La surface de tungstène (W) représente le meilleur catalyseur, son Ea étant la plus faible.
kw ⎛ - E a (W ) E a (nc) ⎞
= exp ⎜ + ⎟
k nc ⎝ RT RT ⎠
La réaction catalysée par W est environ 1030 plus rapide que la réaction non catalysée.
c) Selon la loi de vitesse, H2 diminue la vitesse de la réaction. Pour que cette réaction ait
lieu, les molécules NH3 doivent être adsorbées à la surface du catalyseur. Si le catalyseur
adsorbe aussi les molécules H2, il reste moins de place pour l’adsorption des molécules
NH3. Voilà pourquoi la vitesse de réaction diminue lorsque [H2] augmente.
60. En supposant que les réactions catalysée et non catalysée aient la même forme et soient du
même ordre, et étant donné qu’on suppose des concentrations égales, les vitesses sont
égales lorsque les valeurs de k sont égales.
-Δ[A]
61. Vitesse = = k[A]x
Δt
En supposant que les réactions catalysée et non catalysée aient la même forme et soient du
1
même ordre et étant donné qu’on suppose des concentrations égales, la vitesse ∝ .
Δt
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
62. Vitesse = k[NO]x[O2]y; en comparant les deux premières expériences, on constate que [O2]
reste constante, que [NO] a triplé et que la vitesse augmente d’un facteur 9. Par conséquent,
la réaction est d’ordre deux par rapport à NO (32 = 9). L’ordre par rapport à O2 est plus
difficile à déterminer. En comparant la deuxième et la troisième expérience;
2
2,00 ×10-38 cm 6 ⎛ 6,21×1018 molécules ⎞ 7,36 ×1018 molécules
Vitesse = ×⎜ ⎟ ×
molécules 2 ⋅ s ⎝ cm3 ⎠ cm3
63. La pression d’un gaz étant proportionnelle à sa concentration, on peut utiliser les données
de pression pour représenter la vitesse : –Δ[SO2Cl2]/Δt = – ΔPSO2Cl2 /Δt
ln 2 0,6931
b) t1/2 = = = 4,13 h
k 0,168 h −1
⎛ P SO 2 Cl 2 ⎞ –1 ⎛ P SO 2 Cl2 ⎞ –3,36
c) ln ⎜ ⎟ = –kt = –0,168 h (20,0 h) = –3,36, ⎜ ⎟=e = 3,47 × 10–2
⎝ Po ⎠ ⎝ Po ⎠
64. D’après les données à 338 K, le graphique de ln[N2O5] en fonction de t est linéaire et la
pente = -4,86 × 10 −3 . Cela nous indique que la réaction est d’ordre un par rapport à N2O5
avec k = 4,86 × 10 −3 à 338 K.
D’après les données à 318 K, la pente de ln[N2O5] en fonction de t est égale à -4,98 × 10 −4 ,
de sorte que k = 4,98 × 10 −4 à 318 K. On a maintenant deux valeurs de k à deux
températures, et on peut alors résoudre pour trouver Ea.
⎛k ⎞ E ⎛ 1 1 ⎞ ⎛ 4,86 ×10-3 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ 2 ⎟ = a ⎜ - ⎟ , ln ⎜ -4 ⎟
= ⎜ − ⎟
⎝ k1 ⎠ R ⎝ T1 T2 ⎠ ⎝ 4,98 ×10 ⎠ 8,3145 J/mol ⋅ K ⎝ 318 K 338 K ⎠
8,3145 J
Ea = 1,35 × 103 K × = 1,12 × 104 J/mol = 11,2 kJ/mol
K ⋅ mol
66. À [S] élevée, l’enzyme est complètement saturée par le substrat. Une fois l’enzyme
complètement saturée, la vitesse de décomposition de ES ne peut plus augmenter, et la
vitesse globale reste constante.
Ea, cat = 5,00 × 104 J/mol – 2,02 × 104 J/mol = 2,98 × 104 J/mol = 29,8 kJ/mol
68. a) Étant donné que [A]o < < [B]o ou [C]o, les concentrations de B et de C demeurent
constantes à 1,00 mol/L pour cette expérience. Donc : vitesse = k[A]2[B][C] = k′[A]2 où
k′ = k[B][C]
1 1 1 1
= k′t + , -5
= k′(3,00 min) +
[A] [A] 0 3,26 ×10 mol/L 1,00 ×10-4 mol/L
1 1
vitesse = k′[A]2, t1/2 = = = 87,0 s
k '[A]0 115 L/mol ⋅ s (1,00 ×10-4 mol/L)
1 1 1
c) = k′t + = 115 L/mol·s × 600 s + = 7,90 × 104 L/mol,
[A] [A] 0 1, 00 × 10−4 mol/L
1
[A] = −4
= 1,27 × 10–5 mol/L
7.90 × 10 L / mol
quantité de A qui a réagi = 1,00 × 10–4 mol/L – 1,27 × 10–5 mol/L = 8,7 × 10–5 mol/L
quantité de B qui a réagi = 8,7 × 10–5 mol/L × 1 mol B/3 mol A = 2,9 × 10–5 mol/L
PROBLÈMES DÉFIS
-d[A] [ A ]t d [A] t
69.
dt
= k[A]3, ∫[ ] [ A ]
A 0
3
= - ∫ kdt
0
xn + 1 1 [A]t
1 1
∫ x dx = ; Donc : − = − kt , − + = − kt
n
n +1 2[A]2 [A]0 2
2[A]t 2[A]o2
1 1 4 1
− 2
+ = − kt1/ 2 , - + = -kt1/2
⎛1 ⎞ 2[A ]02 2
2[A]0 2[A]02
2⎜⎜ [A ]0 ⎟⎟
⎝2 ⎠
3 3
- = -kt1/2 , t1/2 =
2[A]02 2[A]02 k
3 3 6
Première demi-vie = ; deuxième demi-vie = 2
=
2[A]02 k ⎛1 ⎞ [A]02 k
2 ⎜ [A]0 ⎟ k
⎝2 ⎠
3
Première demi-vie 2[A]02 k
= = 3/12 = 1/4
Deuxième demi-vie 6
[A]02 k
Étant donné que la première demi-vie est de 40 s, la deuxième demi-vie sera un quart de
cette valeur, soit 10 s.
x y z −3
v 1 = k (0,0013) (0,012) (0,10) = 9,4 × 10
x y
v 2 k (0,0026) (0,012) (0,10)
z
18,7 × 10−3
x
⎛1⎞
⎜ ⎟ = 0,503, x = 1
⎝2⎠
(2)y = 2, y = 1
9,4 × 10−3
1 1 z
v1 k (0,0013) (0,012) (0,10)
= =
1 1
v5 k (0,0013) (0,012) (0,05)
z
18,7 × 10−3
(2)z = 0,50 ; z = –1
k[I _ ][OCl _ ]
v=
[OH _ ]
1 1 1
71. Pour une réaction d’ordre 2 : − = kt et t 1/ 2 =
[A] [A]o k[A ]o
1 1 1 1
a) = (0,250 L/mol⋅s)t + , = 0,250 L/mol⋅s × 180 s +
[A] [A ]o [A] 1,00 × 10−2 mol/L
1
= 145 L/mol, [A] = 6,90 × 10–3 mol/L
[A]
1
[A2] = (3,1 × 10–3 mol/L) = 1,6 × 10–3 mol/L
2
b) Après 3,00 min (180 s) : [A] = 3,00 [B], 6,90 × 10–3 mol/L = 3,00 [B], [B] = 2,30 × 10–3
mol/L
1 1 1 1
= k2t + , −3
= k2 (180 s) + ,
[B] [B]o 2,30 × 10 mol/L 2,50 × 10−2 mol/L
k2 = 2,19 L/mol⋅s
1 1
c) t1/2 = = = 4,00 × 102 s
k[A]o 0,250 L/mol ⋅ s × 1,00 × 10−2 mol/L
Le graphique ln[NO] en fonction du temps donne une droite, la réaction est d’ordre 1 par
rapport à NO.
b) v = k [NO][O3]
18,41 - 20,21
k' = – = 1,8 × 10–3 ms–1 = 1,8 s–1
(1000 - 0) ms
(21,95 − 23,03)
k'' = – = 3,6 × 10–3 ms–1 = 3,6 s–1
(300 - 0) ms
3
k' cm
d) k = = 1,8 s −1 × = 1,8 × 10–14 cm3/molécules·s
[ O 3] 1 × 1014 molécules
3
k" cm
ou k = = 3,6 s -1 × = 1,8 × 10–14 cm3/molécules⋅s
[NO] 2 × 1014 molécules
a) à d) Voir le diagramme.
e) Ce diagramme ayant deux barrières d’énergie, il s’agit donc d’une réaction à deux
étapes :
1) R→I
2) I →P
R→P
Puisque la barrière d’énergie de la deuxième étape est plus élevée que celle de la
première, son énergie d’activation est plus importante et cette étape est la plus lente,
c’est-à-dire l’étape déterminante.
74. a) Si la fréquence entre deux éclairs est de 16,3 sec, la vitesse est :
1 éclair/16,3 s = 6,13 × 10 −2 s −1 = k
Fréquence k T
−2 −1
16.3 s 6.13 × 10 s 21,0 °C (294,2 K)
13,0 s 7,69 × 10 −2 s −1 27,8 °C (301,0 K)
⎛k ⎞ E ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ 2 ⎟ = a ⎜ - ⎟ ; En résolvant : Ea = 2,5 × 104 J/mol = 25 kJ/mol
⎝ k1 ⎠ R ⎝ T1 T2 ⎠
c) T Fréquence 54-2(Fréquences)
21,0 °C 16,3 s 21 °C
27,8 °C 13,0 s 28 °C
30,0 °C 12 s 30 °C
Vitesse = k[H2][NO]2
b) Cette réaction est d’ordre un apparent par rapport à [H2] alors que la concentration de
NO est si élevée, qu’elle est fondamentalement constante.
⎛ [H 2 ] ⎞
ln⎜⎜ ⎟⎟ = -k′t
⎝ [H 2 ]0 ⎠
Calculer k′ à l’aide de n’importe quelle série de données. Par exemple, dans l’expérience
1, de 0 à 20 s, la concentration de H2 diminue de 0,010 mol/L à 0,0071 mol/L.
⎛ 0, 0071 ⎞
ln ⎜ ⎟ = -k′(20 s), k′ = 1,7 × 10 −2 s −1
⎝ 0, 010 ⎠
On obtient des résultats similaires pour les valeurs de k en utilisant d’autres données soit
de l’expérience 1, soit de l’expérience 2.
⎛ [H 2 ] ⎞
⎟ = -k′t = -(1,7 × 10 L /mol ⋅ s ) × 30 s, [H2] = 60 × 10 mol/L
-2 2 2 −3
c) ln ⎜
⎝ 0,010 mol/L ⎠
Dans toutes les expériences, la concentration de H2O2 est faible comparée aux
concentrations de I− et de H+. Par conséquent, les concentrations de I− et de H+ sont
effectivement constantes et l’équation de vitesse se réduit à :
Étant donné que tous les graphiques de ln[H2O2] en fonction du temps sont linéaires, la
réaction est d’ordre un par rapport à H2O2 (n = 1). Les pentes des graphiques de ln[H2O2]
en fonction du temps sont égales à -kobs qui est égale à -(k1 + k2[H+])[I−]m. Pour
déterminer l’ordre par rapport à I−, comparer les pentes de deux expériences où I− change
et H+ est constant. En comparant les deux premières expériences :
m
⎛ 0,3000 ⎞
3,00 = ⎜ ⎟ = (3,000) , m = 1
m
⎝ 0,1000 ⎠
La réaction est également d’ordre un par rapport à I−.
b) L’équation de la pente comporte deux inconnues, k1 et k2. Pour trouver les valeurs de k1
et de k2, on a besoin de deux équations. Il faut prendre une de la première série des trois
expériences et une de la seconde série de trois expérience pour générer les deux
équations en k1 et en k2.
Expérience 4 :
-0, 0760 min −1 = -[k1 + k2 (0,0200 mol/L)] 0,0750 mol/L ou 1,01 = k1 + k2 (0,0200)
On soustrait 4 de 1 :
1,20 = k1 + k2(0,0400)
-1,01 = -k1 - k2(0,0200)
_____________________
0,19 = k2 (0,0200), k2 = 9,5 L2/mol2·min
c) Il y a deux voies, une qui implique H+ avec vitesse = k2[H+][I−][H2O2] et l’autre voie qui
ne fait pas intervenir H+ avec vitesse = k1[I−][H2O2]. La vitesse globale de la réaction
dépend de la voie qui domine, ce qui dépend de la concentration de H+.
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
3600 s ln 2 ln 2
77. 8,75 h × = 3,15 × 104 s; k = = = 2,20 × 10 −5 s −1
h t1/2 3,15 ×104 s
⎛P⎞ ⎛ P ⎞ −5 -1 3600 s
ln ⎜ ⎟ = -kt, ln ⎜ ⎟ = -(2,20 × 10 s )(12,5 h × )
⎝ P0 ⎠ ⎝ 791 torr ⎠ h
1 atm
PSO2Cl2 = 294 torr × = 0,387 atm
760 torr
ln 2 ln 2
78. k= = = 1,04 × 10 −3 s −1
t1/2 667 s
2 mol In 114,8 g In
1,57 × 10 −2 mol In+ × +
× = 1,20 g In
3 mol In mol In
⎛k ⎞ E ⎛1 1⎞
79. ln ⎜ 2 ⎟ = a ⎜ − ⎟ ;
⎝ k1 ⎠ R ⎝ T1 T2 ⎠
⎛ 1,7 ×10-2 s -1 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln ⎜ -4 -1 ⎟
= ⎜ − ⎟
⎝ 7,2 ×10 s ⎠ 8,3145 J/K ⋅ mol ⎝ 660 K 720 K ⎠
PROBLÈME DE SYNTHÈSE
80. a) Vitesse = k[CH3X]x[Y]y; pour l’expérience 1, [Y] est constante de sorte que
vitesse = k′[CH3X]x où k′ = k(3,0 mol/L)y.
La réaction est d’ordre un par rapport à CH3X et d’ordre zéro par rapport Y. L’équation
de vitesse globale est :
c)
k2 E ⎛1 1⎞ ⎛ 7,88 ×108 ⎞ Ea ⎛ 1 1 ⎞
ln = a ⎜ - ⎟ , ln ⎜ ⎟ = ⎜ - ⎟
k1 R ⎝ T1 T2 ⎠ ⎝ 0,93 ⎠ 8,3145 J/K ⋅ mol ⎝ 298 K 358 K ⎠
d) D’après la partie a, la réaction est d’ordre un par rapport à CH3X et d’ordre zéro par
rapport à Y. D’après la partie c, l’énergie d’activation est près de la valeur de l’énergie
de liaison de C-X. Un mécanisme plausible qui explique les résultats des parties a et c
est :
Note : C’est un mécanisme possible étant donné que l’équation de vitesse déterminée est
la même que l’équation de vitesse expérimentale et la somme des étapes donne
l’équation globale équilibrée.
ÉQUILIBRE CHIMIQUE
QUESTIONS
9. Non. L’équilibre étant un processus dynamique, les réactions directe et inverse vont
distribuer les atomes 14C entre les espèces CO et CO2.
10. Non, la façon dont l’équilibre est atteint n’a pas d’importance, les deux mélanges
atteindront la même position d’équilibre, puisqu’ils ont tous deux un état initial débutant
avec des quantités stœchiométriques de réactifs ou de produits.
(Il s’agit toutefois d’un cas particulier, toutes les positions d’équilibre n’auraient pas la
même composition.)
[H 2 ][CO 2 ]
11. H2O(g) + CO(g) ⇌ H2(g) + CO2(g) K= = 2,0
[H 2 O][CO]
K est un nombre sans unité étant donné qu’il y a un nombre égal de moles de produits
gazeux et de moles de réactifs gazeux dans l’équation équilibrée. Par conséquent, on peut
utiliser des unités de molécules par litre au lieu de moles par litre pour déterminer K.
Il faut commencer quelque part. Alors, supposons que 3 molécules CO réagissent. Si trois
molécules CO réagissent, alors 3 molécules H2O doivent réagir, et 3 molécules H2 et CO2
chacun seront formées. On aura 6 – 3 = 3 molécules CO, 8 - 3 = 5 molécules H2O, 0 + 3 = 3
molécules H2 et 0 + 3 = 3 molécules CO2 présentes. Ce mélange sera à l’équilibre si K =
2,0 :
⎛ 3 molécules H 2 ⎞⎛ 3 molécules CO 2 ⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟
K= ⎝
L ⎠⎝ L ⎠ =3
⎛ 5 molécules H 2 O ⎞ ⎛ 3 molécules CO ⎞ 5
⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ L ⎠⎝ L ⎠
Étant donné que ce mélange ne donne pas une valeur de K = 2,0, il n’est pas à l’équilibre.
Essayons 4 molécules CO qui réagissent pour atteindre l’équilibre.
⎛ 4 molécules H 2 ⎞ ⎛ 4 molécules CO 2 ⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ L ⎠ ⎝ L ⎠ = 2,0
K=
⎛ 4 molécules H 2O ⎞ ⎛ 2 molécules CO ⎞
⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ L ⎠⎝ L ⎠
12. K et Kp sont des constantes d’équilibre tellles que déterminées par la loi d’action de masse.
Pour K, les unités de concentration généralement utilisées sont mol/L et pour Kp, les
pressions partielles en atm. Q s’appelle quotient réactionnel. Q a exactement la même
forme que K et Kp, mais au lieu d’utiliser les concentrations à l’équilibre, on se sert des
concentrations initiales pour calculer la valeur de Q. On se sert de Q pour comparer avec la
valeur de K. Quand Q = K (ou quand Qp = Kp), la réaction est à l’équilibre. Quand Q ≠ K, la
réaction n’est pas à l’équilibre et on peut déduire le changement global que doit subir le
système pour atteindre l’équilibre.
[HI] 2
13. H2(g) + I2(g) → 2 HI(g) K =
[H 2 ][I 2 ]
[HI]2
H2(g) + I2(s) → 2 HI(g) K = (Les solides ne font pas partie des expressions de K.)
[H 2 ]
Les réactions ont des expressions de K différentes ; pour la première réaction K = KP (étant
donné que Δn = 0), et pour la deuxième réaction, K ≠ KP (étant donné que Δn ≠ 0).Une
variation de volume du contenant n’aura aucun effet sur l’équilibre pour la réaction 1, alors
qu’une variation de volume aura un effet sur l’équilibre pour la réaction 2.
15. Seul l’énoncé e est vrai. L’addition d’un catalyseur n’a aucun effet sur la position
d’équilibre ; la réaction ne fait qu’atteindre l’équilibre plus rapidement. L’énoncé a est faux
pour les réactifs qui sont solides ou liquides (l’ajout de solide ou de liquide n’a aucun effet
sur la position d’équilibre). L’énoncé b est toujours faux. Si la température demeure
constante, alors la valeur de K est constante. L’énoncé c est faux pour les réactions
exothermiques où une augmentation de température diminue la valeur de K. Pour l’énoncé
d, seules les réactions qui ont plus de réactifs gazeux que de produits gazeux se déplacent
vers la gauche sous l’influence d’une augmentation du volume du contenant. Si le nombre
de moles est égal ou s’il y a plus de moles de produits gazeux que de réactifs gazeux, la
réaction ne se déplacera pas vers la gauche avec une augmentation de volume.
EXERCICES
La constante d’équilibre
[ClO][O2] [O2 ]3
c) K = d) K =
[Cl][O3] [O3 ]2
P NO 2 × P O 2 P O2 × P O
17. a) Kp = =K b) Kp = ≠K
P NO × P O3 P O3
3
P ClO × P O 2 ( P O2)
c) Kp = =K d) Kp = ≠K
P Cl × P O3
2
( P O 3)
[SO3 ]2
18. K = 278 = pour 2SO2(g) + O2(g) ⇌ 2SO3(g)
[SO2 ]2 [O2]
Si on inverse une réaction, alors Ki = 1/Kd. Si on la multiplie par une valeur n, alors
Knouveau = (K)n.
[SO3]
a) SO2(g) + 1/2O2(g) → SO2(g), K′ = 1/ 2
= K1/2 = (278)1/2 = 16,7
[SO2][O2 ]
[SO 2]2[O 2] 1 1
b) 2SO3(g) → 2SO2(g) + O2(g), K″ = 2
= = = 3,60 × 10–3
[SO 3] K 278
1/ 2
[SO 2][O 2]1/2 ⎛1⎞
c) SO3(g) → SO2(g) + 1/2O2(g), K′′′ = = ⎜ ⎟ = 6,00 × 10–2
[SO 3] ⎝K⎠
[SO3 ]4
d) 4SO2(g) + 2O2(g) → 4SO3(g), K′′′′ = 4 2
= K2 = 7,73 × 104
[SO2 ] [O2 ]
2
19. Kp =
P HBr = 3,5 × 104
( P H 2) ( P Br 2)
( P Br 2)1/ 2 ( P H 2)1/ 2 1 1
a) Kp′ = = 1/ 2
= = 5,3 × 10–3
4 1/ 2
P HBr ( K p) (3,5 × 10 )
( P H 2) ( P Br 2) 1 1
b) Kp′′ = = = = 2,9 × 10–5
( P HBr ) 2
Kp 3,5 × 10 4
c) Kp′ =
P HBr = (Kp)1/2 = 190
1/ 2 1/ 2
( P H 2) ( P Br 2)
[ N 2 ][H 2 O]2
20. 2 NO(g) + 2 H2(g) ⇌ N2(g) + 2 H2O(g) K=
[ NO]2 [H 2 ]2
(5,3 × 10−2 )(2,9 × 10−3 ) 2
K= = 4,0 × 106
(8,1 × 10−3 ) 2 (4,1 × 10−5 ) 2
2
⎛ 2,00×10-2 ⎞
⎜ ⎟
[N 2 O]2 ⎝ 2,00 ⎠ (1,00×10-2 ) 2
K= 2
= 2
= -4 2 -5
= 4,08 × 108
[N 2 ] [O 2 ] ⎛ 2,80×10 ⎞ ⎛ 2,50×10 ⎞ (1,40×10 ) (1,25×10 )
-4 -5
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ 2,00 ⎠ ⎝ 2,00 ⎠
(0, 200) 2
−4 2
= 4,08 × 108
(2, 00 × 10 ) (0, 00245)
Étant donné que les concentrations substituées dans l’expression de la constante d’équilibre
donnent une valeur égale à celle de K (4,08 × 108), cet ensemble de concentrations constitue
un système à l’équilibre.
2
PNO × PO2 (6,5 × 10−5 ) 2 (4,5 × 10−5 )
23. Kp = 2
= 2
= 6,3 × 10 −13
PNO 2
(0,55)
2
PNH (3,1 × 10−2 ) 2
24. Kp = 2
= = 3,8 × 104
PN2 × PH32 (0,85)(3,1 × 10−3 )3
(0,167) 2
= 1,21 × 103
(0,525) (0, 00761)3
Quand on substitue les valeurs des pressions partielles dans l’expression de Kp, la valeur
obtenue n’est pas égale à la valeur de Kp de 3,8 × 104. Par conséquent, on peut conclure que
l’ensemble donné de pressions partielles ne représente pas un système à l’équilibre.
25. Kp = K(RT)Δn où Δn = somme des coefficients des produits gazeux – somme des
coefficients des réactifs gazeux. Pour cette réaction, Δn = 3 - 1 = 2.
[CO][H 2 ]2 (0,24)(1,1) 2
K= = = 1,9
[CH3OH] ( 0,15 )
KP = K(RT)2 = 1,9(0,08206 L·atm/K·mol × 600 K)2 = 4,6 × 103
Kp
26. Kp = K(RT)Δn, K = Δn
; Δn = 2 – 3 = –1 ;
( RT )
27. Les solides et les liquides n’apparaissent pas dans les expressions des constantes
d’équilibre. Seuls les gaz et les solutés en solution apparaissent dans les expressions des
constantes d’équilibre.
[ H 2 O] PH O
a) K = 2
; Kp = 2 2 b) K = [N2][Br2]3; Kp = PN 2 × PB3r2
[ NH 3 ] [CO 2 ] PNH3 × PCO2
[ H 2 O] PH2O
c) K = [O2]3; Kp = PO32 d) K= ; Kp =
[H 2 ] PH2
28. Kp = K(RT)Δn où Δn égale la différence entre la somme des coefficients des produits gazeux
et la somme des coefficients des réactifs gazeux (Δn = mol produits gazeux - mol réactifs
gazeux). Quand Δn = 0, alors Kp = K. Dans l’exercice 27, Δn = 0 seulement pour la réaction
d de sorte que Kp = K seulement pour la réaction d.
29. Étant donné que les solides n’apparaissent pas dans l’expression de la constante d’équilibre,
K = 1/[O2]3.
PH42
30. Kp = ; Ptot = PH 2O + PH 2 , 36,3 torr = 15,0 torr + PH 2 , PH 2 = 21,3 torr
PH42O
(21,3/760) 4
Puisque l atm = 760 torr : KP = = 4,07
(15,0/760) 4
[ N 2 ][O 2 ]
31. 2 NO(g) ⇌ N2(g) + O2(g) K= = 2,4 × 103
[ NO]2
Utilisez le quotient réactionnel Q pour déterminer dans quel sens la réaction se déplace
pour atteindre l’équilibre. Pour le quotient réactionnel, on utilise les concentrations initiales
données dans le problème pour calculer la valeur de Q. Si Q < K, la réaction se déplace vers
la droite pour atteindre l’équilibre. Si Q > K, la réaction se déplace vers la gauche pour
atteindre l’équilibre. Si Q = K, la réaction ne se déplace ni d’un côté, ni de l’autre parce
qu’elle est à l’équilibre.
= 0,024 mol/L
[N 2 ]o [O 2 ]o (2,0)(2,6)
Q= 2
= 2
= 9,0 × 103
[NO]o (0,024)
= 0,016 mol/L
(0,31)(2, 0)
Q= 2
= 2,4 × 103 = K; à l’équilibre
(0, 016)
= 0,020 mol/L
(0,80)(0,57)
Q= 2
= 1,1 × 103 < K;
(0, 020)
La réaction se déplace vers la droite pour atteindre l’équilibre.
32. Comme dans l’exercice 4.31, déterminez Q pour chaque réaction et comparez sa valeur à
celle de Kp (2,4 × 103) pour déterminer dans quel sens la réaction se déplace pour atteindre
l’équilibre. Notez que pour cette réaction, K = Kp étant donné que Δn = 0.
(0,36)(0, 67)
b) Q = = 4,0 × 103 > Kp
(0, 078) 2
(0,51)(0,18)
c) Q = 2
= 2,4 × 103 = Kp; à l’équilibre
(0, 0062)
La pression de CO2 à l’équilibre est 105 kPa. Il s’agit donc de calculer la pression de CO2 ;
si celle-ci est plus grande que 105 kPa, le système se déplacera vers la gauche, et la quantité
d’oxyde de calcium diminuera. Si la pression de CO2 est plus petite que 105 kPa, le
système se déplacera vers la droite et la quantité d’oxyde de calcium augmentera. Si la
pression de CO2 est égale à 105 kPa, le système est à l’équilibre, et la quantité d’oxyde de
calcium demeure la même.
PV = nRT
V = 50,0 L
T = 1173 K
c) P CO 2 = 105 kPa (comme en b)), le système est à l’équilibre, la quantité de CaO demeure
la même.
Q < KP, la quantité de CaO augmente puisque 715 g de CaCO3 peuvent se décomposer
pour former CaO et CO2.
[CH 3COOC 2 H 5] [H 2 O]
34. CH3COOH + C2H5OH ⇌ CH3COOC2H5 + H2O K = = 2,2
[CH 3COOH] [C2 H5OH ]
(0,22) (0,10)
a) Q = = 220 > K ; déplacement vers la gauche, [H2O] diminuera.
(0,010) (0,010)
(0,22) (0,0020)
b) Q = = 2,2 = K ; à l’équilibre, [H2O] demeure constante.
(0,0020) (0,10)
(0,88) (0,12)
c) Q = = 0,40 < K ; déplacement vers la droite, [H2O] augmentera.
(0,044) (6,0)
(4,4) (4,4)
d) Q = = 2,2 = K ; [H2O] demeure constante.
(0,88) (10,0)
2, 0 x [H 2O]
e) K = 2,2 = ,
0,10 x 5, 0
f) Il s’agit d’un équilibre homogène, l’eau n’est pas le solvant mais un réactif. L’eau
apparaît donc dans l’expression de la constante d’équilibre.
[H 2 ]2 [O 2 ] -3 (1,9 ×10-2 ) 2 [O 2 ]
35. K= , 2,4 ×10 = , [O2] = 0,080 mol/L
[H 2 O]2 (0,11) 2
2
PNOBr (0,768) 2
36. KP = 2 , 109 = 2 , PNO = 0,0583 atm
PNO × PBr2 PNO × 0,0159
[SO3] [NO]
37. SO2(g) + NO2(g) ⇌ SO3(g) + NO(g) K =
[SO2] [ NO2]
2,00 mol
[SO3]o = [NO]o = 0 ; [SO2]o = [NO2]o = = 2,00 mol/L
1,00 L
Donc,
PS42
38. S8(g) ⇌ 4 S2(g) KP =
PS8
Changement : étant donné qu’il reste 0,25 atm de S8 à l’équilibre, 1,00 atm – 0,25 atm =
0,75 atm de S8 doit avoir réagi afin d’atteindre l’équilibre. Étant donné qu’il y a un rapport
molaire de 4:1 entre S2 et S8 (selon l’équation équilibrée), 4(0,75 atm) = 3,0 atm de S2
doivent avoir été produites lorsque la réaction a atteint l’équilibre (les moles et les pressions
sont directement proportionnelles, à T et V constants).
Équilibre : PS8 = 0,25 atm, PS2 = 0 + 3,0 atm = 3,0 atm; en résolvant pour trouver Kp :
(3, 0) 4
KP = = 3,2 × 102
0, 25
[ N 2] [H 2 ]3
39. 2 NH3(g) ⇌ N2(g) + 3 H2(g) K=
[ NH3 ]2
Selon les données : [NH3]é = 2,0 mol/2,0 L = 1,0 mol/L = 2,0 – 2x, x = 0,50 mol/L
Selon le problème:
1,00 + x
= 1,58, 1,00 + x = 1,58 – 1,58 x, 2,58 x = 0,58, x = 0,22 mol/L
1,00 - x
[HI ]2
H2(g) + I2(g) ⇌ 2 HI(g) K= = 100
[ H 2] [ I2]
(1,00 + 2x) 2
K = 100 = ; en prenant la racine carrée des deux côtés :
(1,00 - x) 2
1,00 + 2x
10,0 = , 10,0 – 10,0 x = 1,00 + 2x, 12,0 x = 9,0, x = 0,75 mol/L
1,00 - x
44. Puisqu’il n’y a que des réactifs à l’état initial, la réaction doit se déplacer vers la droite.
2 2
P NO (2 x )
Kp = 0,050 = = , 0,050(0,16 – 1,00 x + x2) = 4x2
P N2 × P O2 (0,80 − x)(0, 20 − x)
x = 3,9 × 10–2 atm ou x = –5,2 × 10–2 atm ; Seul x = 3,9 × 10–2 atm est plausible (x ne peut
être négatif), alors PNO à l’équilibre est :
–2 –2
P NO = 2x = 2(3,9 × 10 atm) = 10 atm
2
2, 47 x 10-3 ( P SO3) (2x)
2
(2 x) 2
Kp = = 2
= 2
≈ 2
kPa ( P SO 2) × ( P O 2) (50,7 - 2x) (50,7 - x) (50, 7) (50, 7)
8,97/50,7 > 5 %
(2x) 2
2,47 × 10–3 = , x = 5,26
(50,7 - 17,96) 2(50,7 - 8,97)
(2x) 2
2,47 × 10–3 = , x = 6,73
(50,7 - 10,52) 2(50,7 - 5,26)
–3 (2x) 2
2,47 × 10 = , x = 6,14
(50,7 - 13,46) 2(50,7 - 6,73)
–3 (2x) 2
2,47 × 10 = , x = 6,37
(50,7 - 12,28) 2(50,7 - 6,14)
(2x) 2
2,47 × 10–3 = , x = 6,28
(50,7 - 12,74) 2(50,7 - 6,37)
–3 (2x) 2
2,47 × 10 = , x = 6,31
(50,7 - 12,56) 2(50,7 - 6,28)
x = 6,3 kPa
46. a) La réaction doit se déplacer vers les produits pour atteindre l’équilibre. Si on résume le
problème dans un tableau où x atm N2O4 réagit pour atteindre l’équilibre :
N2O4(g) ⇌ 2 NO2(g) Kp = 0,25
2
PNO (2x) 2
Kp = 2
= , 4x2 = 1,125 – 0,25 x, 4x2 + 0,25 x – 1,125 = 0
PN2O4 4,5 - x
Dans cette expression, on garde des chiffres significatifs supplémentaires (comme c’est
l’habitude dans la résolution d’une expression à l’aide de la formule quadratique). Si
l’on utilise l’équation quadratique, on obtient (Annexe A1.4 du manuel) :
b) La réaction doit se déplacer vers les réactifs (vers la gauche) pour atteindre l’équilibre.
N2O4(g) ⇌ 2 NO2(g)
(9, 0 − 2 x) 2
Kp = = 0,25, 4x2 – 36,25 x + 81 = 0 (chiffres significatifs suppl.)
x
L’autre valeur, 5,1, est impossible. PN 2O4 = x = 4,0 atm; PNO2 = 9,0 - 2x = 1,0 atm
c) Non, on obtient la même position d’équilibre en commençant soit avec N2O4 pur ou NO2
pur en quantités stoechiométriques.
2,0
Initiale 0 0 mol/L
2,0
[NO ]2 [Cl2]
K=
[NOCl ]2
K = 1,6 × 10–5
(2x) 2 (x)
1,6 × 10–5 =
(1,0) 2
x = 0,0159 ≈ 0,016
Voyons si l’approximation est valable. 1,0 – 2x = 0,968, la différence entre 1,0 et 0,968 e
st plus petite que 5 % et on considère l’approximation comme valable.
(2x) 2(1,0 + x) 4 x 2
1,6 × 10–5 = ≈ (supposons que x << 1,0)
(2,0 - 2x) 2 4,0
[ NO2 ]2
48. N2O4(g) ⇌ 2 NO2(g) K= = 4,0 × 10–7
[ N 2 O4]
2
[ NO 2]2 (2 x)
K= = = 4,0 × 10–7
[ N 2O 4] 0,10 − x
Puisque K est très petit, supposons que x est négligeable par rapport à 0,10 :
x 1,0 × 10-4
Vérifions la règle du 5 % : × 100 % = × 100 % = 0,10% ;
0,10 0,10
approximation valide.
[N2O4] = 0,10 – 1,0 × 10–4 = 0,10 mol/L ; [NO2] = 2x = 2(1,0 × 10–4) = 2,0 × 10–4 mol/L
PCO - PCl2
49. COCl2(g) ⇌ CO(g) + Cl2(g) Kp = = 6,8 × 10-9
P COCl 2
–9 P CO − P Cl 2 x
2
x
2
6,8 × 10 = = ≈ (en supposant que 1,0 – x ≈ 1,0)
P COCl2 1, 0 − x 1,0
50. Il s’agit d’un problème d’équilibre typique sauf que la réaction comporte un solide. Chaque
fois que des solides ou des liquides sont présents, on les ignore systématiquement dans le
problème d’équilibre.
NH4OCONH2(s) ⇌ 2 NH3(g) + CO2(g) Kp = 2,9 × 10 −3
Initiale - 0 0
Une partie du NH4OCONH2 se décompose pour produire 2x atm NH3 et x atm CO2.
Changement - +2x +x
Équilibre - 2x x
Kp = 2,9 × 10 −3 = PNH
2
3
× PCO2 = (2x)2(x) = 4x3
1/ 3
⎛ 2,9 × 10−3 ⎞ −2 −2
x= ⎜ ⎟ = 9,0 × 10 atm; PNH3 = 2x = 0,18 atm; PCO2 = x = 9,0 × 10 atm
⎝ 4 ⎠
51. Quand un solide est présent dans la réaction, on l’ignore dans le problème d’équilibre.
Initial – 0 0
Changement – → +x +x
Équilibre – x x
Kp = PNH 3 - PHCl = (x)(x) ; selon les données, P TOTALE = 446 kPa = 2x, donc x = 223 kPa
Le principe de Le Chatelier
53. a) Déplacement vers la gauche, puisque le nombre de particules gazeuses y est plus élevé
que pour les produits ;
b) déplacement vers les produits, puisque le nombre de particules gazeuses y est très élevé ;
c) aucun déplacement ;
c) Aucun effet.
e) Aucun effet.
c) Les pressions partielles des composés ne sont pas modifiées, l’équilibre n’est pas
déplacé, la quantité de SO3 ne change pas ;
d) la réaction est endothermique, elle sera déplacée vers la gauche et la quantité de SO3
augmentera ;
56. Une réaction endothermique, où la chaleur est un réactif, se déplace vers les produits à
droite avec une augmentation de la température. La quantité de NH3(g) augmentera à
mesure que la réaction progresse vers la droite de sorte que l’odeur de l’ammoniac
augmentera.
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
1 1
K= ×
K2 K1
1 1
K= −34
x
5,8 × 10 6,8 × 10−49
K = 2,5 × 1081
2 2
59. a) N2(g) + O2(g) ⇌ 2 NO(g) Kp = 1 × 10–31 =
P NO = P NO
P N2 × P O2 (0,8)(0, 2)
= 4 × 10–21 mol NO
b) La quantité réelle de NO dans l’atmosphère est beaucoup plus élevée que prévu parce
que les réactions directe (N2 + O2 → 2NO) et inverse (2NO → N2 + O2) sont
extrêmement lentes en raison de la stabilité des molécules impliquées. L’énergie
d’activation étant très grande, le NO produit à haute température par les éclairs et les
moteurs d’automobiles s’accumule et ne se transforme presque pas en N2 et O2.
1 atm
PH2 = 3x = 3(96,0) = 288 torr × = 0,379 atm
760 torr
1 atm
b) PAsH3 = 392,0 − 2(96,0) = 200,0 torr × = 0,2632 atm
760 torr
Kp =
(P )
H2
3
=
(0,379)3
= 0,786
(P )
AsH 3
2
(0,2632) 2
P PCl3 − P Cl 2
b) PCl5(g) ⇌ PCl3(g) + Cl2(g) Kp = = 11,5
P PCl5
2
x
Kp = = 11,5, x = 1,06 atm
1,16 - x
x 1,06
d) Degré de dissociation = × 100 % = × 100 % = 91,4 %
1,16 1,16
x
× 100 = 12,5, P0 = 8,00x
P0
[HF]2 (0,400) 2
63. K= = = 320; 0,200 mol F2/5,00 L = 0,0400 mol/L F2 ajouté
[H 2 ][F2 ] (0,0500)(0,0100)
(0, 400 + 2 x) 2
K = 320 = ; en prenant la racine carrée de l’équation :
(0,500 − x) 2
0, 400 + 2 x
17,9 = , 0,895 – 17,9 x = 0,400 + 2x, 19,9 x = 0,495, x = 0,0249 mol/L
0,500 − x
[HF] = 0,400 + 2(0,0249) = 0,450 mol/L; [H2] = [F2] = 0,0500 – 0,0249 = 0,0251 mol/L
64. Le NaOH réagit avec H+ (H+ + OH– → H2O) et le fait disparaître, ce qui force la réaction à
se déplacer vers la droite et donc à produire plus d’ions CrO42– jaunes.
65. a) Cette réaction étant exothermique, une augmentation de température diminue la valeur
de K et, par conséquent, la quantité de NH3 produite à l’équilibre. Cependant, la
molécule N2 étant très stable, la synthèse de NH3 se fait très lentement à basse
b) si on enlève NH3(g), cela déplace l’équilibre vers la droite pour produire plus de NH3 ;
c) le catalyseur ne change pas la position de l’équilibre. Son rôle est d’augmenter la vitesse
de la réaction pour lui permettre d’atteindre plus rapidement l’équilibre ;
Une partie des 20,0 g de CaCO3 réagira pour atteindre l’équilibre. La quantité qui réagit est
la quantité de CaCO3 requise pour produire une pression de 1,16 atm de CO2 (d’après
l’expression de Kp).
= 13,2 g CaCO3
13,2g
% en masse de CaCO3 qui a réagi = × 100 = 66,0 %
20,0g
1 mol C5 H 6 O3
67. 5,63 g C5H6O3 × = 0,0493 mol C5H6O3 initialement
114,10 g
= 0,105 mol
3
⎡ 0,0186 mol C2 H 6 ⎤ ⎡ 3(0,0186) mol CO ⎤
3 ⎢ 2,50 L ⎥⎢ 2,50 L ⎥
= ⎣ ⎦⎣ ⎦ = 6,74 × 10 −6
[C H ][CO]
K= 2 6
[C 5 H 6 O 3 ] ⎡ (0,0493 - 0,0186) mol C5 H 6O3 ⎤
⎢ 2,50 L ⎥
⎣ ⎦
PROBLÈMES DÉFIS
68. Il existe un truc pour éviter de résoudre une équation du troisième degré. Comme la
constante K de cette réaction est très faible, la réaction dominante est la réaction inverse.
On suppose alors que les produits réagissent complètement pour se transformer en NOCl,
puis on résout le problème d’équilibre à partir du réactif.
(2x) 2 (x) 4x 3
K = 1,6 × 10–5 = ≈ (en supposant que 2,0 – 2x ≈ 2,0)
(2,0 - 2x) 2 2,02
2
PNOBr (7,8 kPa) 2
Kp = = = 1,35
2
PNO × PBr2 (5,3 kPa ) 2 (1, 6 kPa)
Cela donnerait une équation du 3e degré. Puisque K est plus grand que 1, supposons que
la réaction est totale, puis revenons à l’équilibre.
(30,4 - 2y ) 2 (30,4 - 2y ) 2 2 2
2
= 1,35 , = 1,35 × 4 y = 5,4 y
(2y ) (15,2 + y ) (15,2 + y )
2
(30,4)
Si y << 15,2 : ≈ 5,4y2 et y = 3,66 ;
15,2
P P2
71. P4(g) ⇌ 2P2(g) Kp = 0,100 = ; P P 4 + P P 2 = Ptotale = 1,00 atm, P P 4 = 1,00 – P P 2
P P4
2
y
Soit y = P P 2 à l’équilibre, alors = 0,1000
1,00 - y
P4(g) ⇌ 2P2(g)
x 0,135
Fraction dissociée = = = 0,16 ou 16 %
P0 0,87
2
P
2
⎛ 1,2 atm ⎞
72. N2O4(g) ⇌ 2 NO2(g) Kp = NO 2 = ⎜ ⎟ = 4,4
P N 2 O 4 ⎝ 0,33 atm ⎠
2
(0,60 )
Q= = 2,1, Q < Kp ; l’équilibre doit se déplacer vers la droite.
0,17
N2O4(g) ⇌ 2NO2(g)
(0,60 + 2x) 2
Kp = 4,4 = , 4x2 + 6,8x – 0,39 = 0
(0,17 - x)
x = 0,056
Initiale – – 0 0
Changement – → – +x +x
Équilibre – – x x
Quand tout le NaHCO3 sera décomposé, 5,95 × 10–2 mol de CO2 auront été produites à
une pression de 0,50 atm (selon a).
= 63,7 g/mol
x
(P0 - x)(80,07) +x (64,07) + (32,00)
63,7 = 2
1,80
x
(1.80 − 3 / 2 x)(80.07) + x (64.07) + (32.00)
63,7 = 2
1.80
PSO3 = P0 - x = 1,80 -3/2 x = 0,71 atm; PSO2 = 0,73 atm; PO 2 = x/2 = 0,37 atm
75. La première réaction produit des quantités égales de SO3 et de SO2. En utilisant la
deuxième réaction, calculez les pressions partielles de SO3, de SO2 et de O2 à l’équilibre.
Initiale P0 P0 0
P0 = pression initiale de SO3 et de SO2 après la première réaction.
Changement -x → +x +x/2
Équilibre P0 - x P0 + x x/2
2 P0 + x/2 = 0,836 atm; 2P0 = 0,836 – 0,0275 = 0,809 atm, P0 = 0,405 atm
PSO3 = P0 - x = 0,405 – 0,0550 = 0,350 atm; PSO2 = P0 + x = 0,405 + 0,0550 = 0,460 atm
(0, 42) 2
0,84x + 0,32x = 1,5 atm, x = 1,3 atm; Kp = = 0,16
1,1
y2
b) N2O4 ⇌ 2 NO2 ; x + y = 1,0 atm; = 0,16
x
Équil. x y
c) N2O4 ⇌ 2 NO2
Initiale P0 0 P0 = Pression initiale de N2O4
Changement -x +2x
Équil. 0,67 atm 0,33 atm
0,165
P0 - x = 0,67; ce qui donne : P0 = 0,84 atm; × 100 = 20 % dissocié
0,84
Initiale P0 0 0
P0 = pression initiale de NOBr
Équil. P0 - 2x 2x x
Note : PNO = 2 PBr2
Ptotale = 0,0515 atm = (P0 - 2x) + (2x) + (x) = P0 + x; 0,0515 atm = PNOBr + 3 PBr2
2
PBr2 × PNO (1,01×10-2 )(2,02 ×10-2 ) 2
Kp = 2
= -2 2
= 9,17 × 10 −3
PNOBr (2,12 ×10 )
(2 x) 2 4 x 2 + 0, 76 x 4 x2
Kp = = 0,76, 4x2 = 0,76 P0 – 0,76 x, P0 = = + x
P0 − x 0, 76 0, 76
4 x2
+ x + x = 1,20 atm, 5,3 x2 + 2x – 1,20 = 0
0, 76
−2 ± (4 + 25, 4)1/ 2
x= = 0,32, P0 + 0,32 atm = 1,20 atm, P0 = 0,88 atm
2(5,3)
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
1
79. NH3(g) + H2S(g) ⇌ NH4HS(s) K = 400 =
[ NH 3 ][H 2S]
2, 00 mol 2,00 mol
Initiale −
5, 00 L 5,00 L
x mol/L de NH3 réagit pour atteindre l’équilibre
Changement -x -x −
Équilibre 0,400 – x 0,400 - x −
1/ 2
1 ⎛ 1 ⎞
K = 400 = , 0,400 - x = ⎜ ⎟ = 0,0500
(0, 400 − x)(0, 400 − x) ⎝ 400 ⎠
x = 0,350 mol/L;
mol totales NH4HS(s) = 2,00 mol initiales + 1,75 mol produites = 3,75 mol totales
51,12 g NH 4 HS
3,75 mol NH4HS × = 192 g NH4HS
mol NH 4 HS
[H2S]é = 0,400 mol/L – x = 0,400 mol/L – 0,350 mol/L = 0,050 mol/L H2S
(2 x) 2 (2 x) 2
0,579 = K = =
(1,50 − x)(1,50 − x) (1,50 − x) 2
2x
= (0,579)1/2 = 0,761, x = 0,413 atm
1,50 − x
PB 0,826 atm
PB = χBPTOT , χB = = = 0,275
PTOT 3,00 atm
B B B
1 mol C
93,71 C × = 7,803 mol C
12,01 g
1 mol H 7,803
6,29 g H × = 6,240 mol H; = 1,25
1,008 g 6, 240
32,8 g
formule empirique = (C1,25H) × 4 = C5H4; masse molaire = = 128 g/mol
0,256 mol
Puisque la masse de la formule empirique (64,08 g/mol) est la moitié de 128, la formule
moléculaire est C10H8.
Initiale − 0
Équil. − x
K = 4,29 × 10 −6 = [C10H8] = x
mol C10H8 sublimé = 5,00 L × 4,29 × 10 −6 mol/L = 2,15 × 10 −5 mol C10H8 sublimé
1 mol C10 H8
mol C10H8 initialement = 3,00 g × = 2,34 × 10 −2 mol C10H8 initial
128,16 g
PROBLÈME DE SYNTHÈSE
82. Les unités de concentration comportent à la fois des moles et des volumes et comme les
deux quantités varient en même temps, le système est complexe. Simplifions le tableau
pour commencer en nous préoccupant seulement des variations de moles de chaque gaz.
x 0,406 - x
[A]éq = [B]éq = ; [C]éq =
Véq Véq
0,406 - x
[C] Véq (0,406 - x) Véq
K = 130 = = =
[A][B] x x x2
×
Véq Véq
nRT
Selon l’équation des gaz parfaits : V =
P
Pour calculer le volume à l’équilibre à partir de l’équation des gaz parfaits, on a besoin du
nombre de moles total présentes à l’équilibre.
À l’équilibre : ntotal = mol A(g) + mol B(g) + mol C(g) = x + x + 0,406 - x = 0,406 + x
0,08206 L ⋅ atm
(0,406 + x) × × 300,0 K
ntotal RT mol ⋅ K
Par conséquent : Véq = =
P 1,00 atm
0,08206 L ⋅ atm
(0,406 mol+ 0,162 mol) × × 300,0 K
K ⋅ mol
Véq = = 14,0 L
1,00 atm
ACIDES ET BASES
QUESTIONS
16. Pour qu’une substance dans l’eau soit un acide, il faut qu’elle donne un proton à l’eau pour
former H3O+.
HA + H2O → A– + H3O+
Pour qu’elle soit une base, il faut qu’elle reçoive un proton provenant de l’eau et forme
OH–.
Les acides et les bases qui réagissent avec l’eau ne pourront former que H3O+ et OH–
respectivement. Ces deux espèces représentent donc l’acide le plus fort et la base la plus
forte qui puissent exister dans l’eau.
17. 10,78 = 4 CS, 6,78 = 3 CS, 0,78 = 2 CS. Une valeur de pH étant un logarithme, cela signifie
que les chiffres à gauche de la virgule identifient l’exposant de 10 de la notation
scientifique de [H+]. Exemple : si [H+] = 10–7, pH = 7 ; si [H+] = 10–13, pH = 13. On en
conclut donc que si les valeurs 10,78, 6,78 et 0,78 sont des pH, elles ne comportent toutes
que 2 CS, soit les chiffres à droite de la virgule. Les [H+] calculées à partir de ces valeurs ne
devraient avoir que 2 CS.
18. a) Ce sont les acides forts comme HCl, HBr, HI, HNO3, H2SO4 ou HClO4.
b) Ce sont les sels des acides conjugués des bases du tableau 5.3. Ces acides conjugués sont
tous des acides faibles. NH4Cl, CH3NH3NO3 et C2H5NH3Br sont trois exemples. On
remarque que les anions utilisés pour former ces sels (Cl−, NO3− et Br−) sont les bases
conjuguées d’acides forts; c’est parce qu’ils n’ont aucune propriété acide ou basique
dans l’eau (à l’exception de HSO4−, qui a les propriétés d’un acide faible).
c) Ce sont des bases fortes comme LiOH, NaOH, KOH, RbOH, CsOH, Ca(OH)2, Sr(OH)2
et Ba(OH)2.
d) Ce sont des sels des bases conjuguées des acides faibles de charge neutre du tableau 5.2.
Les bases conjuguées des acides faibles sont elles-mêmes des bases faibles. NaClO2,
KCH3COO et CaF2 sont trois exemples. Les cations utilisés pour former ces sels sont
Li+, Na+, K+, Rb, Cs+, Ca2+, Sr2+ et Ba2+ étant donné que ces cations n’ont ni propriétés
acides, ni propriétés basiques dans l’eau. Il faut mémoriser les cations des bases fortes.
e) Il y a deux façons de faire un sel neutre. La façon la plus simple consiste à combiner une
base conjuguée d’un acide fort (excepté pour HSO4−) avec un des cations d’une base
forte. Ces ions n’ont ni propriétés acides, ni propriétés basiques dans l’eau de sorte que
les sels de ces ions sont neutres. NaCl, KNO3 et SrI2 sont trois exemples. Un autre type
d’électrolyte fort qui peut produire des solutions neutres sont les sels qui contiennent un
ion ayant des propriétés d’acide faible combiné avec un ion de charge opposée ayant des
propriétés de base faible. Si Ka pour l’ion acide faible est égal au Kb pour l’ion base
faible, le sel produira une solution neutre. L’exemple de ce type le plus courant est
l’acétate d’ammonium, NH4CH3COO. Pour ce sel, Ka pour NH4+ = Kb pour CH3COO− =
5.6 × 10 −10 . Ce sel produit une solution neutre, quelle que soit sa concentration.
20. L’énoncé a seulement est vrai (en supposant que l’espèce n’est pas amphotère). On ne peut
pas ajouter une base à l’eau et obtenir un pH acide (pH < 7.0). Pour l’énoncé b, on peut
avoir des valeurs de pH négatives. Elles indiquent que [H+] > 1,0 mol/L. Pour l’énoncé c,
une solution d’un acide fort peut avoir un pH plus élevé qu’une solution plus concentrée
d’un acide faible. Pour l’énoncé d, la [OH−] de la solution de Ba(OH)2 sera le double de la
solution de KOH de même concentration, mais sa valeur de pOH n’est pas le double de
celle de la solution de KOH de même concentration (faites-en la preuve pour vous-mêmes).
21. H2CO3 est un acide faible dont Ka1 = 4,3 × 10-7 et Ka2 = 5,6 × 10-11. Étant donné que Ka1 <<
1, [H+] < 0,10 mol/L ; seulement un petit pourcentage de H2CO3 se dissocie en HCO3- et
H+. C’est donc l’énoncé a qui décrit le mieux la solution H2CO3 0,10 mol/L. H2SO4 est un
acide fort et un très bon acide faible (Ka1 >> 1 et Ka2 = 1,2 × 10-2). Toute la solution de
H2SO4 0,10 mol/L se dissocie en H+ 0,10 mol/L et en HSO4- 0,10 mol/L. Toutefois, comme
HSO4- est un bon acide faible à cause de sa valeur de Ka relativement élevée, une partie de
HSO4- 0,10 mol/L se dissocie en davantage de H+ et en SO42-. Par conséquent [H+] sera plus
élevée que 0,10 mol/L, mais n’atteindra pas 0,20 étant donné que seulement une partie du
HSO4- se dissocie. L’énoncé c décrit le mieux la solution de H2SO4 0,10 mol/L.
22. Une raison pour laquelle HF est un acide faible c’est que la liaison H-F est
exceptionnellement forte et qu’elle est difficile à rompre. Cela contribue de façon
importante à la résistance des molécules HF à se dissocier dans l’eau.
23. a) Le soufre réagit avec l’oxygène pour produire SO2 et SO3. Ces oxydes de soufre
réagissent tous les deux avec l’eau pour produire H2SO3 et H2SO4, respectivement. La
pluie acide résulte des émissions de soufre qui ne sont pas contrôlées ;
b) CaO réagit avec l’eau pour produire Ca(OH)2, une base forte. Un jardinier mélange de la
chaux (CaO) dans le sol afin d’élever le pH du sol. En fait, ajouter de la chaux vive a
pour effet d’additionner Ca(OH)2.
EXERCICES
[H +][ NO-2 ]
24. a) HNO2(aq) ⇌H+(aq) + NO2–(aq) Ka =
[HNO 2]
3+
[H +][Ti(OH)(H 2O) 5 ]
b) Ti(H2O)64+(aq) ⇌ H (aq) + Ti(OH)(H2O)5 (aq)
+ 3+
Ka = 4+
[Ti(H 2 O) 6 ]
[H +][CN − ]
c) HCN(aq) ⇌ H+(aq) + CN–(aq) Ka =
[HCN]
25. Un acide est un donneur de H+ et une base, un accepteur de H+. L’espèce conjuguée ne
diffère de son parent que par H+.
a) HF H2O F- H3O+
26. Les acides forts ont une Ka >> 1 et les acides faibles ont une Ka < 1. Le tableau 5.2 dans le
manuel donne la liste des valeurs de quelques Ka pour les acides faibles. Les valeurs de Ka
pour les acides forts sont diffiles à déterminer de sorte qu’elles ne sont pas données dans le
manuel. Cependant, il n’y a que quelques acides forts courants et si vous les mémorisez,
tous les autres acides seront des acides faibles. Les acides forts qu’il faut mémoriser sont:
HCl, HBr, HI, HNO3, HClO4 et H2SO4.
d) H2SO3 est un acide faible dont les valeurs de Ka1 et de Ka2 sont inférieures à l’unité.
27. Le bécher à gauche représente un acide fort en solution ; l’acide, HA, est dissocié à 100 %
en ions H+ et A-. Le bécher à droite représente un acide faible en solution ; seulement une
petite partie de l’acide, HB, se dissocie en ions, de sorte que l’acide existe surtout sous
forme de molécules non dissociées HB dans l’eau.
29. Plus un acide est fort, plus sa base conjuguée est faible. Ainsi, la base conjuguée NO3– de
l’acide fort HNO3 est tellement faible qu’elle n’est pas basique dans l’eau.
c) HF > HCN
c) CN– > F–
a) Neutre.
b) Acide.
c) Basique.
d) Acide.
c) Neutre; pOH = 7; pH = 7
d) Basique.
Dans l’eau pure [H+] = [OH−], donc 2,92 × 10 −14 = [H+]2, [H+] = 1,71 × 10 −7 mol/L =
[OH−]
c) [H+] = Ke/[OH−] = 2,92 × 10 −14 /0,10 = 2,9 × 10 −13 mol/L; pH = -log (2,9 × 10 −13 ) =12,54
a) pH = –log [H+] = –log (1,0 × 10–7) = 7,00 ; pOH = 14,00 – pH = 14,00 – 7,00 = 7,00
On remarque que le pH est inférieur à zéro dans des solutions très acides.
+ 1, 0 × 10−14
b) [H ] = = 0,12 mol/L; pH = -log(0,12) = 0,92
8, 4 × 10−14
−7
d) pH = -log (1,0 × 10 ) = 7,00; pOH = 14,00 – 7,00 = 7,00
39. pH = 14,00 – pOH = 14,00 – 5,74 = 8,26 ; [H+] = 10–pH = 10–8,26 = 5,5 × 10–9 mol/L
K eau = 1,0 × 10
-14
[OH–] = = 1,8 × 10–6 mol/L où
[H +] 5,5 × 10-9
Solutions d’acides
40. HClO4 et HNO3 sont des acides forts complètement dissociés dans l’eau.
5,00 mol
42. 90,0 × 10–3 L × = 0,450 mol H+ de HCl
L
8,00 mol
30,0 × 10–3 L × = 0,240 mol H+ de HNO3
L
[H+] = 0,450 mol + 0,240 mol = 0,690 mol/L ; pH = –log (0,690) = 0,161
43. [H+] = 10-1,50 = 3,16 10-2 mol/L (avec un C.S. supplémentaire) ; c1V1 = c2V2
Ajouter 4,2 mL de HCl 12 mol/L à suffisamment d’eau pour obtenir 1600 mL de solution.
44. [H+] = 10–pH = 10–4,25 = 5,6 × 10–5 mol/L. Une solution de HNO3 5,6 × 10–5 mol/L est
requise pour produire un pH de 4,25.
45. a) HNO2 (Ka = 4,0 × 10–4) et H2O (Ka = Keau = 1,0 × 10–14) sont les espèces majeures.
Comme HNO2 est un acide faible, il faut faire un tableau de réaction en considérant qu’il
est la principale source de H+.
HNO2 ⇌ H+ + NO2–
[H + ][ NO 2−] x
2
Ka = = 4,0 × 10–4 = ; supposons que x << 0,250, alors :
[HNO 2 ] 0,250 - x
x 0,010
Vérifions l’approximation : × 100 % = × 100 % = 4,0 %
0,250 0,250
b) CH3COOH (Ka = 1,8 × 10–5) et H2O (Ka = Keau = 1,0 × 10–14) sont les principales espèces.
CH3COOH ⇌ H+ + CH3COO–
[H +][CH3COO − ] x
2
x
2
Ka = = 1,8 × 10–5 = ≈
[CH 3COOH] 0,250 - x 0,250
(en supposant que x << 0,250)
1 mol CH3COOH
0,0560 g CH 3COOH ×
60,05 g
46. [CH3COOH]0 = = 1,87 × 10 −2 mol/L
0,05000 L
[H + ][CH3COO- ]
−5 x2 x2
Ka = 1,8 × 10 = = ≈
[CH 3COOH] 0, 0187 − x 0, 0187
= 0,0181 mol/L
47. CH3CH2COOH (Ka = 1,3 × 10–5) et H2O (Ka = Keau = 1,0 × 10–14) sont les principales
espèces présentes et CH3CH2COOH est le principal producteur de H+ :
Approximation valide.
[H +] 1,1 × 10-3
% de dissociation = × 100 % = × 100 % = 1,1 %
[CH 3CH 2 COO H] 0,10
[H + ][F− ] x
2
x
2
Ka = 7,2 × 10–4 = = ≈ (si x << 0,020)
[HF] 0,020 - x 0,020
x 3,8 × 10-3
× 100 % = × 100 % = 19 %
0,020 0,020
L’approximation n’est pas valide. Il faut donc résoudre l’équation quadratique, ce qui
donnera comme valeur de x = 3,5 × 10–3.
Donc : [H+] = [F–] = x = 3,5 × 10–3 mol/L ; [OH–] = Ka/[H+] = 2,9 × 10–12 mol/L
CH2ClCOOH ⇌ H+ + CH2ClCOO–
2 2
x x
Ka = 1,35 × 10–3 = ≈ , x = 1,2 × 10–2 mol/L ; x = 12 % de 0,10 mol/L, donc
0,10 - x 0,10
approximation non valide. On doit donc résoudre 1,35 × 10–3 = x2/0,10 – x, ce qui donne
x = [H–] = 1,1 × 10–2 mol/L. pH = –log [H+] = –log (1,1 × 10–2) = 1,96
50. a) HCl est un acide fort. Il produit 0,10 mol/L de H+. HOCl est un acide faible. Soit
l’équilibre :
HOCl ⇌ H+ + OCl− Ka = 3,5 × 10 −8
Changement -x → +x +x
Équilibre 0,10 - x 0,10 + x x
[H + ][OCl- ] (0,10 + x )( x)
Ka = 3,5 × 10 −8 = = ≈ x, x = 3,5 × 10 −8 mol/L
[HOCl] 0,10 − x
Approximation valide (x = 3,5 × 10-5 % de 0,10). On peut vraiment supposer que HCl
constitue la seule source importante de H+, ce qui est tout à fait vrai. La contribution en
[H+] de HOCl, x, est négligeable. Par conséquent, [H+] = 0,10 mol/L; pH = 1,00
b) HNO3 est un acide fort, qui donne une concentration initiale de H+ égale à 0,050 mol/L.
Soit l’équilibre:
Changement -x → +x +x
Équilibre 0,50 - x 0,050 + x x
51. HF et C6H5OH sont deux acide faibles dont les valeurs de Ka sont 7,2 × 10 −4 et 1,6 × 10 −10 ,
respectivement. Étant donné que la valeur de Ka pour HF est beaucoup plus grande que
celle de C6H5OH, HF est le principal producteur de H+ (on peut ignorer la quantité de H+
produite par C6H5OH étant donné qu’elle est négligeable).
HF ⇌ H+ + F−
−4[H + ][F- ] x2 x2
Ka = 7,2 × 10 = = ≈
[HF] 1, 0 − x 1, 0
= 5,9 × 10 −9 mol/L
Cette réponse indique que seulement 5,9 × 10 −9 mol/L de C6H5OH se dissocie, ce qui
justifie que HF soit vraiment le seul producteur important de H+dans cette solution.
Initiale co 0 ≈ 0 mol/L
Changement –x → +x +x mol/L
Équilibre co – x x x mol/L
[H +] [CH 3COO − ] x
2
Ka = 1,8 × 10–5 = =
[CH 3COOH] co − x
x × 100 %
% diss =
co
2 2
x x
a) 1,8 × 10–5 = ≈
0,50 − x 0,50
3,0 × 10−3
% diss = × 100 % = 0,60 %
0,50
2 2
x x
b) 1,8 × 10–5 = ≈
0,050 − x 0,050
9,5 × 10−4
% diss = × 100 % = 1,9 %
0,050
2 2
x x
c) 1,8 × 10–5 = ≈
0,0050 − x 0,0050
2 1,8 × 10−5
x =
0,0050 − x
x = 2,9 × 10–4
2,9 × 10−4
% diss = × 100 % = 5,8 %
0,0050
d) Quand on dilue une solution, toutes les concentrations sont diluées. Supposons par
exemple qu’on dilue d’un facteur 10 la solution en a.
À ce moment,
⎛ ⎡⎣ H + ⎤⎦ ⎞ ⎛ [ CH 3COO − ] ⎞
⎜ éq
⎟ ⎜ éq
⎟
⎜ 10 ⎟ ⎜ 10 ⎟
Q= ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
=
1
Ka
[CH3COOH ]éq 10
10
Puisque Q < Ka, la réaction n’est plus à l’équilibre et elle doit se déplacer vers les
produits pour rétablir la situation. Cela explique pourquoi le pourcentage de molécules
dissociées en produits augmente avec la dilution.
[H +] [OCl _ ] x
2
x
2
Ka = 3,5 × 10–8 = = ≈
[HOCl] 0,100 − x 0,100
5,9 × 10−5
% diss = × 100 % = 0,059 %
0,100
2 2
[H +] [CN − ] x x
Ka = 6,2 × 10–10 = = ≈
[HCN] 0,100 − x 0,100
7,9 × 10−6
% diss = × 100 % = 7,9 × 10–3 %
0,100
d) Pour des concentrations initiales égales, plus un acide est fort (plus sa Ka est élevée),
plus son % de dissociation est grand.
HX ⇌ H+ + F–
Si l’acide est dissocié à 30 %, alors [H+] = 3,0 % [HX] : x = 0,030 × (0,15 mol/L) = 4,5 ×
10–3 mol/L
[H +] [X − ] x
2
(4,5 × 10−3 ) 2
Ka = = = −3
= 1,4 × 10–4
[HX] 0,15 − x 0,15 − 4,5 × 10
55. HX ⇌ H+ + X−
Initiale c0 ~0 0 où c0 = [HX]o
Changement -x → +x +x
Équilibre c0 - x x x
c0 - 0,25(c0) = 0,30 mol/L, c0 = 0,40 mol/L et x = 0,25 (0,40 mol/L) = 0,10 mol/L
[H + ][X − ] x2 (0,10) 2
Ka = = = = 0,033
[HX] c0 − x 0,30
2
[H +][OBr − ] x
Ka = = ; si le pH = 4,95, alors : x = [H+] = 10–pH = 10–4,95
[HOBr] 0, 063 − x
(1,1 × 10−5 ) 2
Ka = = 1,9 × 10–9
0,063 − 1,1 × 10−5
Solutions de bases
HCOOH ⇌ H+ + HCOO−
Initiale c0 ~0 0 où C = [HCOOH]o
Changement -x → +x +x
Équilibre c0 - x x x
[H + ][HCOO − ]
−4 x2
Ka = 1,8 × 10 = = où x = [H+]
[HCOOH] c0 − x
[H + ]2
1,8 × 10 −4 = ; pH = 2,70, donc : [H+] = 10 −2.70 = 2,0 × 10 −3 mol/L
C − [H + ]
Solutions de bases
[NH +4 ][OH - ]
59. a) NH3(aq)+H2O(l) ⇌ NH4+(aq) + OH-(aq) Kb =
[NH 3 ]
[C6 H 5 NH + ][OH − ]
b) C5H5N(aq) + H2O(l) ⇌ C5H5NH+(aq) + OH-(aq) Kb =
[C6 H 5 N]
60. CH3NH2 > NH3 >> H2O > NO3− (Étant la base conjuguée d’un acide fort, NO3− n’a aucune
capacité basique dans l’eau.)
Bien que l’eau soit présente, la quantité de OH– produite par H2O est insignifiante par
rapport à la quantité produite par NaOH.
b) La concentration de OH– produite par NaOH = 1,0 × 10–10 mol/L; comme l’eau en
produit
c) [OH–] = 2,0 mol/L; pOH = –log (2,0) = –0,30 ; pH = 14,00 – (–0,30) = 14,30
65. a) Ca(OH)2 → Ca2+ + 2 OH− ; Ca(OH)2 est une base forte qui se dissocie complètement.
KOH est une base forte, donc [OH−] = 0,45 mol/L; pOH = -log (0,45) = 0,35;
pH = 13,65
Bien qu’il soit justifié de calculer la réponse à quatre décimales, en réalité, les valeurs de
pH sont généralement mesurées à deux décimales, parfois trois.
66. a) Principales espèces : Na+, Li+, OH–; H2O (NaOH et LiOH sont deux bases fortes).
b) Principales espèces : Ba2+, Rb+, OH–, H2O; Ba(OH)2 et RbOH sont des bases fortes et
Ba(OH)2 produit 2 mol OH– par mol Ba(OH)2.
[OH–] = 2(0,0010) + 0,020 = 0,022 mol/L; pOH = –log (0,022) = 1,66; pH = 12,34
67. pOH = 14,00 – 11,56 = 2,44; [OH−] = [KOH] = 10−2,44 = 3,6 × 10 −3 mol/L
68. pH = 13,00 ; pOH = 14,00 – 13,00 = 1,00 ; [OH–] = 10–1,00 = 0,10 mol/L
69. Les principales espèces sont NH3 et H2O, et NH3 est le principal producteur de OH–.
[ NH +4 ] [OH − ] x
2
x
2
Kb = 1,8 × 10–5 = = ≈ (en supposant que x << 0,150)
[ NH 3] 0,150 − x 0,150
pOH = –log [OH–] = –log (1,6 × 10–3 mol/L) = 2,80 ; pH = 14,00 – pOH = 14,00 – 2,80
= 11,20
[(C 2 H 5) 3 NH +] [OH − ] x
2
x
2
Kb = 4,0 × 10–4 = = ≈ ,
[(C 2 H 5)3 N] 0, 20 − x 0,20
Approximation valide.
−14
+ K eau = 1,0 × 10
[H ] = −3
= 1,1 × 10–12 mol/L, pH = 11,96
[OH ]− 8,9 × 10
+ 2 2
[ − ][HONH 3 ] x x
Kb = 1,1 × 10–8 = OH = =
[HONH 2] 0,200 − x 0,200
2 2
–10 x x
3,8 × 10 = ≈ , x = [OH–] = 8,7 × 10–6 mol/L ; approximaiton valide.
0,20 - x 0,20
2 2
x x
Kb = 1,7 × 10–9 = ≈ , x = 1,8 × 10–5 mol/L, approximation valide.
0,20 - x 0,20
72. a) et b)
Initiale co 0 ≈ 0 mol/L
Changement –x +x +x mol/L
Équilibre co – x x x mol/L
[ NH +4 ] [OH − ] x
2
Kb = 1,8 × 10–5 = =
[ NH 3] co − x
x × 100 %
% diss =
co
2 2
x x
a) 1,8 × 10–5 = ≈
0,10 − x 0,10
1,3 × 10−3
% diss = × 100 % = 1,3 %
0,10
2 2
x x
b) 1,8 × 10–5 = ≈
0,010 − x 0,010
4,2 × 10−4
% diss = × 100 % = 4,2 %
0,010
−9 x2 x2
Kb = 1,7 × 10 = ≈ , x = [C5H5N] = 1,3 × 10 −5 mol/L;
0,10 − x 0,10
approximation valide.
74. [codéine]
mol codéine 5,0 mg codéine mol codéine g 1000 L
= = × × ×
L 10,0 mL 299 g codéine 1000 mg L
[OH − ][CodH + ] x2 x2
Kb = 8,9 × 10-7 = = ≈
[Cod] 1,7 × 10−3 − x 1,7 × 10−3
Initiale c0 0 ~0 c0 = [HONH2]0
Équilibre c0 – x x x
x2
Kb = 1,1 × 10 −8 = ;
I−x
(1,0 ×10−4 ) 2
1,1 × 10 −8 = , c0 = 0,91 mol/L
c0 − 1,0 ×10-4
Polyacides
[HSO3− ][H +]
76. H2SO3(aq) ⇌ HSO3–(aq) + H+(aq) K a1 =
[H 2SO 3]
[SO 32 −][H +]
HSO3– (aq) ⇌ SO32–(aq) + H+(aq) K a2 =
[HSO3− ]
[H +][H 2 AsO −4 ] x
2
K a1 = 5 × 10–3 = =
[H 3AsO 4] 0,10 − x
x2 + 5 × 10–3 x – 5 × 10–4 = 0
x = 0,02
x = –0,025 inacceptable
[H +][HCO3− ]
–7 x
2
x
2
K a1 = 4,3 × 10 = = ≈
[H 2CO 3] (0,10 − x) 0,10
H3AsO4 ⇌ H+ + H2AsO4− K a1 = 5 × 10 −3
H2AsO4− ⇌ H+ + HAsO42− K a 2 = 8 × 10 −8
HAsO42− ⇌ H+ + AsO43− K a3 = 6 × 10 −10
On traite les équations par ordre d’importance, en commençant par celle qui a la Ka la plus
élevée, K a1 .
[H + ][H 2 AsO 4− ]
H3AsO4 ⇌ H +
+ H2AsO4 −
K a1 = 5 × 10 −3
=
[H 3 AsO 4 ]
Initiale 0,20 mol/L ~0 0
Équilibre 0,20 - x x x
x2
5 × 10 −3 = , x = 2,9 × 10 −2 = 3 × 10 −2 mol/L (À l’aides des approximations
0, 20 − x
[H + ][HAsO 42− ]
Étant donné que K a 2 = = 8 × 10 −8 est beaucoup plus petite que la valeur
[H 2 AsO −4 ]
L’approximation selon laquelle la réaction de Ka2 ne change pas [H+] et [HAsO4−] est
valide. On répète le processus en utilisant K a 3 pour obtenir [AsO43−].
79. L’acide fort H2SO4 en concentration 2,0 mol/L produit [HSO4–] = [H+] = 2,0 mol/L.
Cependant, l’acide faible HSO4– peut se dissocier pour former d’autres H+ :
HSO4– ⇌ H+ + SO42–
80. La première dissociation est complète : [HSO4–] = [H+] = 0,0010 mol/L. Pour la deuxième
dissociation, on traite l’équation suivante :
HSO4– ⇌ H+ + SO42–
(0,0010x)(x)
K a2 = ≈ x, x = 0,012 ; approximation non valide.
0,0010 - x
[H+] = (1,0 × 10–3 + 8,5 × 10–4) mol/L = 1,9 × 10–3 mol/L ; pH = 3,72
81. Pour s’y retrouver quant aux propriétés acido-basiques des espèces en solution aqueuse, il
faut mémoriser un certain nombre de concepts de base.
a) Il faut mémoriser ces acides forts : HCl, HBr, HI, HNO3, HClO4 et H2SO4 (pour le
premier H+).
b) Il faut mémoriser ces bases fortes : LiOH, NaOH, KOH, RbOH et Ca(OH)2, Sr(OH)2,
Ba(OH)2.
c) Les bases conjuguées des acides forts (Cl–, Br–, I–, NO3–, ClO4– et HSO4–) ne sont pas
basiques en milieu aqueux parce que leur Kb est inférieure à Keau ; HSO4– est cependant
un acide faible.
d) Les cations alcalins (Li+, Na+, K+, Rb+) et ceux des alcalinos-terreux les plus lourds
(Ca2+, Sr2+, Ba2+) ne sont ni acides ni basiques dans l’eau.
KCN donne K+ (neutre, d) et CN–, base conjuguée de HCN, acide du tableau 5.2 : solution
basique.
NH4Cl donne Cl– (neutre, c) et NH4+, acide conjugué de NH3 du tableau 5.3 : solution acide.
NaNO2 donne Na+ (neutre, d) et NO2–, base conjuguée de l’acide HNO2 : solution basique.
NH4NO3 donne NH4+ (acide conjugué de NH3) et NO3– (neutre, c) : solution acide.
84. Comme NH3 est une base plus faible que CH3NH2, son acide conjugué NH4+ est plus fort
que CH3NH3+.
85. NaN3 → Na+ + N3– ; N3– est la base conjuguée de l’acide faible HN3, Na+ est neutre.
−14
K eau = 1,0 × 10
N3– + H2O ⇌ HN3 + OH– Kb = −5
= 5,3 × 10–10
Ka 1,9 × 10
2 2
[HN 3][OH − ] –10 x x
Kb = = 5,3 × 10 = ≈ (en supposant que x << 0,010)
[ N 3− ] 0,010 − x 0,010
1,0 × 10−14
x = [OH–] = 2,3 × 10–6 mol/L ; approximation valide ; [H+] =
2,3 × 10−6
86. C2H5NH3Cl → C2H5NH3+ + Cl– ; Cl– est neutre et C2H5NH3+ est un acide faible.
2 2
[C 2 H 5 NH 2][H +] x x
Ka = 1,8 × 10–11 = = ≈ (en supposant que x << 0,25)
[C 2 H 5 NH 3+] 0, 25 − x 0, 25
[C2H5NH2] = [H+] = 2,1 × 10–6 mol/L ; [C2H5NH3+] = 0,25 mol/L ; [Cl–] = 0,25 mol/L
87. a) H2O
CH3NH3Cl → CH3NH3+ + Cl–
acide conjugué de CH3NH2 ion spectateur
−14
1× 10−14 [CH 3 NH 2][H 3O +] 2
Ka = 1× 10 –11 x
= = 2,28 × 10 = =
K b, CH 3 NH 2 4,38 × 10−4 [CN 3 NH 3+] 0,10 − x
2
x
≈
0,10
b) H2O
NaCN → Na+ + CN–
ion spectateur base conjuguée de HCN
− 2 2
Kb = 1× 10
−14
= 1×10−14 = 1,6 × 10–5 = [HCN][OH ] = x
≈
x
K a, HCN 6,2 × 10−10 [CN − ] 0, 050 − x 0,050
pOH = 3,05
pH = 14 – 3,05 = 10,95
88. Tous ces sels contiennent l’ion Na+, neutre. Les anions sont : CN– (base conjuguée de
HCN), CH3CO2– (b.c. de CH3CO2H), F– (b.c. de HF), Cl– (neutre) et OCl– (b.c. de HOCl).
Pour déterminer lequel de ces anions est la base produisant un pH de 8,07 (pOH = 5,93,
[OH–] = 10–5,93 = 1,2 × 10–6 mol/L), il faut en évaluer la Kb :
A– + H2O ⇌ HA + OH–
[HA][OH − ] x
2
Kb = = ; selon les données, x = [OH–] = 1,2 × 10–6 mol/L
[A − ] 0,100 − x
(1,2 × 10−6 )
2
Kb = = 1,4 × 10–11
0,100 − 1, 2 × 10−6
1,0 × 10−14
La Ka de l’acide conjugué de A– est : Ka = = 7,1 × 10–4
1,4 × 10−11
Selon le tableau 5.2, cette Ka appartient à HF. Le sel inconnu est donc NaF.
89. BHCl → BH+ + Cl– ; Cl– est neutre et BH+ est un acide faible. Déterminons sa Ka :
BH+ ⇌ B + H+
[B][H + ] x
2
Ka = = ; selon les données, pH = 5,82 et [H+] = x = 10–5,82
[BH +] 0,10 − x
= 1,5 × 10–6
(1,5 − 10−6 )
2
Ka = −6
= 2,3 × 10–11
0,10 − 1,5 × 10
Selon le tableau 5.3, cette valeur appartient à la base CH3NH2. Le sel inconnu est donc
CH3NH3Cl.
90. Principales espèces présentes : Al(H2O)63+ (Ka = 1,4 × 10–5), NO3– (neutre) et H2O
(Keau = 1,0 × 10–14) ; Al(H2O)63+ est le principal producteur de H+ :
Al(H2O)63+ ⇌ Al(OH)(H2O)52+ + H+
x = 8,4 × 10–4 mol/L = [H+] ; approximation valide ; pH = –log (8,4 × 10–4) = 3,08
91. Principales espèces : Co(H2O)63+ (Ka = 1,0 × 10–5), Cl– (neutre) et H2O (Keau = 1,0 × 10–14) ;
Co(H2O)63+ est le principal producteur de H+.
2 2
x x
Ka = 1,0 × 10–5 = ≈ , x = [H+] = 1,0 × 10–3 mol/L ; approximation valide.
0,10 − x 0,10
92. a) NaNO3 → Na+ + NO3– ; Na+ est neutre, NO3– est neutre : solution neutre.
b) NaNO2 → Na+ + NO2– ; Na+ est neutre, NO2– est la base conjuguée de l’acide faible
d) NH4NO2 → NH4+ + NO2– acide ; NH4+ est un acide faible (Ka = 5,6 × 10–10) et NO2– est
une base faible (Kb = 2,5 × 10–11). Comme K a, NH+4 > K b, NO−2 , alors la solution est acide.
NH4+ ⇌ H+ + NH3 Ka = 5,6 × 10–10 ; NO2– + H2O ⇌ HNO2 + OH– Kb = 2,5 × 10–11
e) NaOCl → Na+ + OCl– ; OCl– est une base faible et Na+ est neutre ; la solution est
basique :
f) NH4OCl → NH4+ + OCl– ; NH4+ est un acide faible ; OCl– est une base faible.
NH4+ ⇌ NH3 + H+ Ka = 5,6 × 10–10 ; OCl– + H2O ⇌ HOCl + OH– Kb = 2,9 × 10–7
93. a) HBrO < HBrO2 < HBrO3 ; l’acidité augmente avec le nombre d’oxygène ;
b) HIO2 < HBrO2 < HClO2 ; la force de l’acide est directement proportionnelle à
l’électronégativité de l’atome central ;
94. a) BrO3– < BrO2– < BrO– ; ces bases conjuguées des acides de l’exercice 93 a) sont d’autant
plus faibles que leur acide conjugué est fort.
b) ClO2– < BrO2– < IO2– ; même raisonnement pour ces bases conjuguées des acides de
l’exercice 93 b).
95. a) H2O < H2S < H2Se ; la force de l’acide augmente en fonction inverse de l’énergie de
liaison ;
96. Plus un acide est fort, plus sa base conjuguée est faible.
a) B(OH)3 H2O
b) Ag+ NH3
c) BF3 NH3
99. a) acide : I2, base : I- ; b) acide : Zn(OH)2, base : OH- ; c) acide : Fe3+, base : SCN-.
102. Étant plus petit et portant une charge plus grande, Fe3+ devait être l’acide le plus fort, celui
le plus apte à attirer fortement des doublets d’électrons de bases de Lewis.
La base de Lewis H2O cède un doublet d’électrons au carbone de l’acide de Lewis CO2,
puis un proton H+ est déplacé pour former l’acide H2CO3.
EXERCICES SUPPLÉMETAIRES
0,0100 mol H +
mol H+ présentes = 0,0100 L × = 1,00 × 10 −4 mol H+
L
105. Les paires des parties a, c et d sont des couples acide-base conjugués. À la partie b, HSO4-
est la base conjuguée de H2SO4. De plus, HSO4- est l’acide conjugué de SO42-.
HSac ⇌ H+ + −
S sac Ka = 10−11,70 = 2,0 × 10 −12
Initiale c0 ~0 0
Équilibre c0 - x x x
x2
Ka = 2,0 × 10 −12
= ; x = [H+] = 10−5,75 = 1,8 × 10 −6 mol/L
c0 − x
(1,8 ×10−6 )2
2,0 × 10 −12 = , c0 = 1,6 mol/L = [HSac]o.
c0 − 1,8 ×10−6
1 mol 1L 1000 mL
100,0 g HC7H4NSO3 × × × = 340 mL
183,19 g 1,6 mol L
107. L’ampoule brille fortement à cause de la présence d’un électrolyte fort, c.-à-d., un soluté
qui se dissout pour produire beaucoup d’ions en solution. La valeur de 4,6 au pH-mètre
indique la présence d’un acide faible. (Si un acide fort était présent, le pH serait près de
zéro.) Parmi les substances possibles, seulement HCl (acide fort), NaOH (base forte) et
NH4Cl sont des électrolytes forts. De ces trois substances, seul NH4Cl contient un acide
faible (la solution de HCl aurait un pH près de zéro et la solution de NaOH, un pH près de
14,0). NH4Cl se dissocie en ions NH4+ et en ions Cl- lorsqu’il est dissous dans l’eau. Cl- est
la base conjuguée de l’acide fort, de sorte qu’il ne présente aucune propriété basique (ni
acide) dans l’eau. NH4+, par contre, est l’acide conjugué de la base faible NH3, de sorte que
NH4+ est un acide faible et produirait une solution de pH = 4,6 lorsque sa concentration est
~ 1 mol/L.
c0 = [HBz]o = concentration de HBz qui se dissout pour donner une solution saturée.
HBz ⇌ H+ + Bz−
Initiale c0 ~0 0
x mol/L HBz se dissocie pour atteindre l’équilibre.
Changement -x → +x +x
Équilibre c0 - x x x
2
[H + ][Bz − ] x
Ka = = 6,4 × 10 −5 = , où x = [H+]
[HBz] c0 − x
[ H + ]2
6,4 × 10 −5 = +
; pH = 2,80; [H+] = 10−2,80 = 1,6 × 10 −3 mol/L
c0 − [ H ]
(1, 6 × 10−3 ) 2
c0 - 1,6 × 10 −3 = = 4,0 × 10 −2 , c0 = 4,0 × 10 −2 + 1,6 × 10 −3
6.4 × 10−5
= 4,2 × 10 −2 mol/L
109. Parce que K a 2 pour H2S est très petit, on peut négliger la contribution en H+ de la réaction
Ka2 .
H2S ⇌ H+ HS− K a1 = 1,0 × 10 −7
x2 x2
K a1 = 1,0 × 10 −7 = ≈ , x = [H+] = 1,0 × 10 −4 ; approximation valide.
0,10 − x 0,10
HS− ⇌ H+ + S2−
−4 −4
Initiale 1,0 × 10 mol/L 1,0 × 10 mol /L 0
Équilibre 1,0 × 10 −4 - x 1,0 × 10 −4 + x x
110. Pour H2C6H6O6. K a1 = 7,9 × 10 −5 et K a 2 = 1,6 × 10 −12 . Étant donné que K a1 >> K a 2 , la
quantité de H+ produite par la réaction de K a 2 est négligeable.
1 mol H 2 C6 H 6 O6
0,500 g ×
176,12 g
[H2C6H6O6]o = = 0,0142 mol/L
0,2000 L
−5 x2 x2
K a1 = 7,9 × 10 = ≈ , x = 1,1 × 10 −3 ; approximation non valide,
0, 0142 − x 0, 0142
x2
7,9 × 10 −5 = , x = 1,0 × 10 −3 mol/L (réponse logique)
0, 0142 − 1,1 × 10−3
Étant donné que H+ produit par la réaction de K a 2 est négligeable, [H+] = 1,0 × 10 −3 et
pH = 3,00.
111. [H+]o = 1,0 × 10 −2 + 1,0 × 10 −2 = 2,0 × 10 −2 mol/L provenant des acides forts HCl et H2SO4.
HSO4− est un bon acide faible (Ka = 0,012). Cependant, HCN est un acide très faible
(Ka = 6,2 × 10 −10 ) et on peut l’ignorer. Si on calcule la contribution de HSO4− en H+ :
112. Dans ce problème on utilise l’abréviation Hacr pour CH2=CHCOOH et acr− pour
CH2=CHCOO−.
x2 −5 x2
= 5,6 × 10 ≈ , x = [H+] = 2,4 × 10 −3 M; pH = 2,62;
0,10 − x 0,10
approximation valide.
[H + ] 2, 4 × 10−3
b) % de dissociation = × 100 = × 100 = 2,4 %
[Hacr]0 0,10
Ke 1, 0 × 10−14
acr− + H2O ⇌ Hacr + OH− Kb = =
Ka 5, 6 × 10−5
2 2
[Hacr][OH − ] x x
Kb = −
= 1,8 × 10 −10 = ≈
[acr ] 0, 050 − x 0, 050
113. D’après le pH, C7H4ClO2− est une base faible. Utilisez les données de la base faible pour
déterminer Kb pour C7H4ClO2− (qui est représenté par l’abréviation CB−).
Étant donné que pH = 8,65, pOH = 5,35 et [OH−] = 10−5,35 = 4,5 × 10 −6 mol/L = x.
Étant donné que CB− est une base faible, HCB, l’acide chlorobenzoïque, est un acide faible.
Ke 1, 0 × 10−14 −4 x2 x2
Ka = = = 1,0 × 10 = ≈
Kb 5, 6 × 10−10 0, 20 − x 0, 20
x2
= 6,0 × 10 −3 , x = 0,021
0,10 − 0, 024
x2 x2
= 6,0 × 10 −3 , x = 0,022; = 6,0 × 10 −3 , x = 0,022
0,10 − 0, 021 0,10 − 0, 022
b) Puisque Fe2+(aq) a une charge plus faible que Fe3+(aq), une solution de nitrate de fer(II)
(Fe(NO3)2) sera moins acide qu’une solution de nitrate de fer(III) (Fe(NO3)3.
NaF : F- est la base conjuguée de l’acide faible HF; donc F- est une base faible.
La valeur de Kb pour F- = Ke/Ka, HF = 1,4 × 10 −11 . Na+ est neutre.
b) NH4Br :NH4+ est un acide faible (Ka = 5,6 × 10 −10 ) and Br- est neutre.
c) NH4NO3 : NH4+ est un acide faible (Ka = 5,6 × 10-10) et NO3- est neutre.
Ordre croissant de pH: HNO3 < HF < NH4NO3 < NaNO3 < KF < NH3 < NaOH
plus plus
acide basique
−2 [H + ][SO 24− ] x2 x2
1,2 × 10 = = ≈ , x = 0,035
[HSO 4− ] 0,10 − x 0,10
x2 x2
= = 1,2 × 10 −2 , x = 0,028
0,10 − x 0,10 − 0, 035
x2 x2
= 1,2 × 10 −2 , x = 0,029; = 1,2 × 10 −2 , x = 0,029
0,10 − 0, 028 0,10 − 0, 029
Pour commencer, on ne s’occupe que de la première réaction (parce que K a1 >> K a 2 ) et les
résultats obtenus contrôlent les valeurs des concentrations dans la deuxième réaction.
H2CO3 ⇌ H+ + HCO3−
[H + ][HCO3− ] x2 x2
K a1 = 4,3 × 10 −7 = = ≈
[H 2 CO3 ] 0, 010 − x 0, 010
HCO3- ⇌ H+ + CO32−
[H + ][CO32− ]
Si y est petit, alors [H+] = [HCO3−] et K a 2 = 5,6 × 10 −11 = ≈y
[HCO3− ]
5, 6 × 10−11
−5
× 100 = 8,5 × 10-5 % de H+ provenant de la deuxième dissociation.
6, 6 × 10
Le bouillonnement sont des bulles de CO2(g) qui se forment par la décomposition des
molécules H2CO3 instables. Il faudrait écrire H2O(l) + CO2(aq) ou CO2(aq) pour ce qu’on
appelle l’acide carbonique. C’est par commodité, toutefois, qu’on écrit H2CO3(aq).
a) Au niveau des poumons, il y a une grande quantité de O2, la réaction vers la droite est
favorisée et la forme Hb(O2)4 est favorisée.
b) CO2 est un acide faible, CO2 + H2O ⇌ HCO3− + H+. Si on l’élimine, la concentration de
H+ diminue. La forme Hb(O2)4 est favorisée et l’oxygène n’est pas libéré au niveau des
cellules.
Respirer dans un sac de papier fait augmenter la quantité de CO2 dans le sang, qui
augmente alors la quantité de H+, ce qui déplace la réaction vers la gauche.
c) CO2 s’accumule dans le sang qui devient trop acide; l’équilibre est déplacé vers la
gauche et l’hémoglobine ne fixe pas O2 aussi efficacement au niveau des poumons.
L’ion HCO3- est une base qui peut neutraliser l’acidité en excès.
NaOH et KOH sont des composés ioniques formés de cations Na+ et K+ et d’anions
OH— basiques. Les oxacides comme H2SO3, HClO4 et H3PO3 sont des composés
covalents ; quand on les dissout dans l’eau, la liaison covalente entre O et H se brise
pour former des ions H+.
PROBLÈMES DÉFIS
120. Le pH de la solution n’est pas 8,00 parce que l’eau donne une quantité importante de H+ par
auto-ionisation. On ne peut pas ajouter un acide à de l’eau et obtenir un pH basique. Les
principales réactions sont :
HCl → H+ + Cl− Ka est très grand, de sorte qu’on suppose que seule la réaction directe
se produit.
À partir de Ke, [OH−] = Ke/[H+], et si [HCl] = 1,0 × 10 −8 mol/L, [Cl−] = 1,0 × 10 −8 mol/L.
En substituant ces valeurs dans l’égalité précédente :
1,0 ×10−14
+
[H ] = +
+ 1,0 × 10 −8 , [H+]2 - 1,0 × 10 −8 [H+] - 1,0 × 10 −14 = 0
[H ]
121. Comme cette solution est très diluée, il faut tenir compte de deux sources d’ions OH-.
Comme cette solution doit être électriquement neutre, alors [charge positive] = [charge
négative].
Ke
[Na+] + [H+] = [OH−], où [Na+] = 1,0 × 10 −7 mol/L et [H+] =
[OH − ]
1,0 ×10−14
−7
1,0 × 10 + −
= [OH−], [OH−]2 - 1,0 × 10 −7 [OH−] - 1,0 × 10 −14 = 0
[OH ]
122. HA ⇌ H+ + A− Ka = 1,00 × 10 −6
(1,00 × 10−4 ) 2
Ka = = 1,00 × 10 −6 ; c0 = 0,0101 mol/L
c0 - 1,00 × 10−4
HA ⇌ H+ + A−
(1, 00 × 10−5 ) 2
Ka = −4 −5
= 1,00 × 10 −6 , 1,00 × 10 −4
5, 05 × 10 / V − 1, 00 × 10
= 5,05 × 10 −4 /V - 1,00 × 10 −5
V = 4,59 L; 50,0 mL sont déjà présents, il faut donc ajouter 4540 mL d’eau.
Changement -x → +x +x
Équilibre 1,0 × 10 −6 - x x x
−9 x2 x2
Ka = 2 × 10 = ≈ ; x = [H+] = 4 × 10 −8 mol/L; pH = 7,4
1, 0 × 10−6 − x 1, 0 × 10−6
Vérifions l’approximation. La réponse est impossible! On ne peut pas ajouter une petite
quantité d’un acide à l’eau et obtenir une solution basique. Le pH le plus élevé pour un
acide dans l’eau est 7,0. Il faut tenir compte de H+ qui provient de la dissociation de l’eau.
124. Les principales espèces présentes sont H2O, C5H5NH+ (Ka = Ke/Kb(C5H5N)
= 1,0 × 10 −14 /1,7 × 10 −9 = 5,9 × 10 −6 ) et F− (Kb = Ke/Ka(HF) = 1,0 × 10 −14 /7,2 × 10 −4
= 1,4 × 10 −11 ).
La réaction à prendre en compte est celle du meilleur acide présent (C5H5NH+) qui réagit
avec la meilleure base présente (F−). En résolvant pour trouver les concentrations à
l’équilibre :
1
K = K a, C H NH + × = 5,9 × 10 −6 (1/7,2 × 10 −4 ) = 8,2 × 10 −3
5 5
K a, HF
2
[C 5 H 5 N][HF] x
K= + −
= 8,2 × 10 −3 = ; en prenant la racine carrée des
[C5 H 5 NH ][F ] (0, 200 − x) 2
deux membres :
x
0,091 = , x = 0,018 - 0,091 x, x = 0,016 mol/L
0, 200 − x
pH = -log(6,8 × 10 −5 ) = 4,17
Comme on s’y attend, étant donné que Ka pour l’acide faible est plus élevée que Kb pour la
base faible, une solution de ce sel doit être acide.
125. Comme NH3 est très concentré, il faut calculer la contribution en OH- de la base faible NH3.
126. Pour une dissociation de 0,0010% : [NH4+] = 1,0 × 10 −5 (0,050) = 5,0 × 10 −7 mol/L
1 mol
1,50 g ×
125 g
[HA]o = = 0,120 mol/L; pH = 1,80, [H+] = 10−1,80 = 1,6 × 10 −2 mol/L
0,100 L
HA ⇌ H+ + A−
−2 2
[H + ][A − ] (1, 6 × 10 )
Ka = = = 2,5 × 10 −3
[HA] 0,120 − 0, 016
−5 x2 x2
1,8 × 10 = ≈ , x = [H+] = 4,24 × 10 −3 mol/L
1, 00 − x 1, 00
On veut doubler le pH à 2(2,37) = 4,74 en ajoutant la base forte NaOH. Le meilleur acide
présent réagira avec la base forte. C’est CH3COOH. La réaction initiale qui se produit
quand une base forte est ajoutée est :
On remarque que cette réaction a comme effet global de convertir CH3COOH en sa base
conjugué, CH3COO−.
−
[H + ][C 2 H 3 O 2 ]
CH3COOH ⇌ H+ + CH3COO− Ka =
[ HC 2 H 3 O 2 ]
Pour une solution de pH = 4,74, il faut des concentrations égales (nombre de moles égal) de
CH3COO− et de CH3COOH. Par conséquent, il faut ajouter une quantité de NaOH qui
convertira la moité de CH3COOH en CH3COO-. Cette quantité est 0,50 mol/L de NaOH.
129. PO43− est la base conjuguée de HPO42−. La valeur de Ka pour HPO42− est K a 3 = 4,8 × 10-13.
Ke 1, 0 × 10−14
PO43−(aq) + H2O(l) ⇌ HPO42−(aq) + OH−(aq) Kb = = = 0,021
K a3 4,8 × 10−13
Ke 1, 0 × 10−14
HPO42−+ H2O ⇌ H2PO4− + OH− Kb = = = 1,6 × 10 −7
K a1 6, 2 × 10−8
Ke 1, 0 × 10−14
H2PO4− + H2O ⇌ H3PO4 + OH− Kb = = = 1,3 × 10 −12
K a1 7,5 × 10−3
Selon les valeurs de Kb, PO43− est la base la plus forte. Il fallait s’y attendre puisque PO43−
est la base conjuguée de l’acide le plus faible (HPO42−).
130. Principales espèces : Na+, PO43− (une base faible), H2O; d’après les valeurs de Kb calculées
dans l’exercice 5.129, le plus important producteur de OH− est la réaction Kb pour PO43−.
On peut ignorer la contribution de OH− provenant des réactions Kb pour HPO42− et H2PO4−.
D’après l’exercice 5.129, Kb pour PO43− = 0,021.
x2
Kb = 0,021 = ; comme Kb est très grande, l’approximation n’est pas valide.
0,10 − x
= 2,3 × 10 −8
La solution est basique parce que la force de la base HCO3− est plus grande que la force
de l’acide NH4+. Les propriétés acides de HCO3− ont été ignorées parce que K a 2 est très
petite (5,6 × 10 −11 ).
K a 2 pour H 2 PO −4 = 6,2 × 10 −8 ;
K e 1, 0 × 10−14
Kb pour H2PO4− = = = 1,3 × 10 −12
K a1 7,5 × 10−3
K e 1, 0 × 10−14
Kb pour HPO42− = = −8
= 1,6 × 10 −7
K a 2 6, 2 × 10
NH4+ est un acide faible et H2PO4− est également acide (voir b). La solution comportant
les deux ions est acide.
K e 1, 0 × 10−14
Ka pour NH4+ = 5,6 × 10 −10 ; Kb pour HCO2− = = −4
= 5,6 × 10 −11
K a 1,8 × 10
La solution est acide parce que la force de l’acide NH4+ est plus grande que la force de la
base HCO2−.
b) [H2CO3] = [CO32−] étant donné que la réaction de la partie a est la principale réaction
d’équilibre.
[H + ]2 [CO32− ]
c) H2CO3 ⇌ 2 H+ + CO32− Kéq = = K a1 × K a 2
[H 2 CO3 ]
pK a1 + pK a 2
[H+] = (K a1 × K a 2 )1/ 2 ou pH =
2
1 mol
0,100 g ×
100,0 g
133. Molalité = m = = 2,00 × 10 −3 mol/kg ≈ 2,00 × mol/L
0,5000 kg
(solution diluée)
[H + ][A − ]
HA ⇌ H+ + A− Ka =
[HA]
134. a) En supposant qu’il n’y a pas association entre les ions SO42−(aq) et Fe3+(aq), alors
i = 5 pour Fe2(SO4)3.
Dans des conditions idéales, 2/5 de π calculée ci-dessus est dû à Fe3+ et 3/5 est dû à
SO42−. La contribution de SO42− à π est 3/5 × 6,11 atm = 3,67 atm. Étant donné la
supposition que SO42− ne change pas dans la solution, la contribution de SO42− dans la
solution réelle sera également de 3,67 atm. La contribution de la réaction de dissociation
de Fe(H2O)63+ à la pression osmotique réelle est de 6,73 - 3,67 = 3,06 atm.
[H + ][Fe(OH)(H 2 O)52+ ]
Fe(H2O)63+ ⇌ H+ + Fe(OH)(H2O)52+ Ka =
[Fe(H 2 O)3+
6 ]
Initiale 0,100 mol/L ~0 0
Équilibre 0,100 - x x x
π 3,06 atm
π = icRT; concentration totale des ions = ic = =
RT 0,8206 L ⋅ atm/ K ⋅ mol (298)
= 0,125 mol/L
Ka = 8,3 × 10 −3
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
[HIO][OH − ]
IO− + H2O ⇌ HIO + OH− Kb =
[IO − ]
Initiale 1,03 × 10 −2 mol/L 0 ~0
Équilibre 1,03 × 10 −2 - x x x
x2
Kb = ; d’après les données du problème, pOH = 14,00 – 11,32 = 2,68
1, 03 × 10−2 − x
(2,1 × 10−3 ) 2
[OH−] = 10−2,68 = 2,1 × 10 −3 mol/L = x; Kb = = 5,4 × 10 −4
1, 03 × 10−2 − 2,1 × 10−3
1 mol
136. 10,0 g NaOCN × = 0,154 mol NaOCN
65,01 g
1 mol
10,0 g H2C2O4 × = 0,111 mol H2C2O4
90,04 g
L’équation équilibrée nécessite un rapport molaire plus grand de 2:1. Par conséquent,
NaOCN au numérateur est limitant. Étant donné qu’il y a une correspondance en moles de
2:2 entre les moles NaOCN qui ont réagi et les moles de HNCO produites, 0,154 mol
HNCO seront produites.
x2 x2
Ka = 1,2 × 10 −4 = ≈ , x = [H+] = 1,4 × 10 −2 mol/L
1,54 − x 1,54
= 0,0792 mol/L
papH+ ⇌ pap + H+
Ke 2,1 × 10−14
Ka = = −9
= 2,5 × 10 −6
Kb, pap 8,33 × 10
x2 x2
Ka = 2,5 × 10 −6 = ≈ , x = [H+] = 4,4 × 10 −4 mol/L
0, 0792 − x 0, 0792
PROBLÈMES DE SYNTHÈSE
138. Pour déterminer le pH de la solution A, il faut calculer la valeur de Ka pour HX. Utilisons la
solution B pour déterminer Kb pour X−, qui peut par la suite servir à calculer Ka pour HX
(Ka = Ke/Kb).
Solution B :
[HX][OH− ]
X− + H2O ⇌ HX + OH− Kb =
[X − ]
Initiale 0,0500 mol/L 0 ~0
Changement -x → +x +x
Équilibre 0,0500 - x x x
x2
Kb = ;
0, 0500 − x
d’après les données du problème, pH = 10,02, alors pOH = 3,98 et [OH−] = x = 10−3,98
(10−3,98 ) 2
Kb = = 2,2 × 10 −7
0, 0500 − 10−3,98
Solution A :
[H + ][X − ]
HX ⇌ H+ + X− Ka = 4,5 × 10 −8 =
[HX]
Initiale 0,100 mol/L ~0 0
Changement -x → +x +x
Équilibre 0,100 - x x x
x2 x2
Ka = 4,5 × 10 −8 = ≈ , x = [H+] = 6,7 × 10 −5 mol/L
0,100 − x 0,100
Solution C :
Principales espèces : HX (Ka = 4,5 × 10 −8 ), Na+, OH−; OH− provenant de la base forte
accepte facilement des protons. Les ions OH- réagissent avec le meilleur acide présent (HX)
et on peut supposer que OH− réagira complètement avec HX, c.-à-d., jusqu’à ce qu’un (ou
les deux) réactif s’épuise. Étant donné que les deux substances ont été mélangées, les
concentrations initiales des deux solutions ont été diluées. Ce qui n’a pas changé, c’est le
nombre de moles de chaque réactif. Alors, travaillons avec le nombre de moles initial de
chaque réactif.
0,100 mol HX
mol HX = 0,0500 L × = 5,00 × 10 −3 mol HX
L
Maintenant, déterminons ce qui reste dans la solution après que les ions OH- ont réagi
complètement avec HX. On remarque que OH- est le réactif limitant.
HX + OH− → X− + H2O
Après réaction, la solution contient HX, X−, Na+ et H2O. L’ion Na+ (comme la plupart des
ions métalliques de charge +1) n’a aucun effet sur le pH de l’eau. Cependant, HX est un
acide faible et sa base conjuguée, X−, est une base faible. Étant donné que les réactions de
Ka et de Kb se rapportent à ces espèces, on peut utiliser l’une ou l’autre de ces réactions
pour trouver le pH; utilisons la réaction de Kb. Pour résoudre le problème d’équilibre en
utilisant la réaction de Kb, il faut convertir les unités de concentration étant donné que Kb
est exprimée en mol/L.
139. a) L’acide le plus fort du groupe I = HCl; la base la plus faible du groupe II = NaNO2
0,20 mol/L HCl + 0,20 mol/L NaNO2; principales espèces = H+, Cl−, Na+, NO2−, H2O;
soit la réaction complète des protons H+ avec la meilleure base présente, NO2−. Étant
donné que les acides forts acceptent facilement les protons, on suppose que tous les ions
H+ ont réagi.
H+ + NO2− → HNO2
HNO2 ⇌ H+ + NO2−
x2
= 4,0 × 10-4;
0,10 − x
K a pour (C 2 H 5 )3 NH + 1, 0 × 10−14 1
K= = −4
× = 1,25 (avec C.S. suppl.)
K a pour HOI 4, 0 × 10 2 × 10−11
x2 x
= 1,25, = 1,12, x = 0,053; [HOI] = 0,053 mol/L et [OI−] =
(0,10 − x )2 0,10 − x
[H + ](0,047 mol/L)
2 × 10 −11 = , [H+] = 2,3 × 10 −11 mol/L, pH = 10,64 = 10,6
(0,053 mol/L)
1, 0 × 10−14
c) Ka pour (C2H5)3NH+ = −4
= 2,5 × 10 −11 ;
4, 0 × 10
1, 0 × 10−14
Kb pour NO2− = −4
= 2,5 × 10 −11
4, 0 × 10
Parce que Ka = Kb, mélanger (C2H5)3NHCl avec NaNO2 donnera une solution de pH =
7,00. On vous suggère d’en faire la preuve en effectuant un calcul semblable à celui de
la partie b).
QUESTIONS
13. Lorsqu’un acide se dissocie ou lorsqu’un sel se dissout, il se forme des ions. On observe un
effet d’ion commun quand un des ions produits dans un équilibre donné provient d’une
source extérieure. Dans le cas d’un acide faible qui se dissocie en sa base conjuguée et en
H+, l’ion commun serait la base conjuguée ; elle provient de la dissolution d’un sel soluble
de la base conjuguée ajoutée à la solution acide. La présence de la base conjuguée d’une
source extérieure déplace l’équilibre vers la gauche de sorte que moins d’acide se dissocie.
Dans le cas d’un sel qui se dissout en ses ions respectifs, un ion commun serait l’un des
ions du sel provenant d’une source extérieure. Quand un ion commun est présent,
l’équilibre du produit de solubilité se déplace vers la gauche ce qui a pour effet de diminuer
la quantité de sel qui se dissocie en ses ions.
[base] [base] ⎛ [base] ⎞
14. pH = pKa + log ; Lorsque [acide] > [base], alors < 1 et log ⎜ ⎟ < 0.
[acide] [acide] ⎝ [acide] ⎠
15. Plus il y a d’acide faible et de sa base conjuguée dans la solution, plus il y aura d’ions H+
ou OH- qui seront absorbés par le tampon, sans changement notable du pH. Lorsque les
concentrations de l’acide faible et de la base conjuguée sont égales, (de sorte que pH =
pKa), le système tampon est aussi efficace pour absorber soit H+, soit OH-.
16. Dans la question i), il s’agit du titrage d’un acide fort par une base forte. Le pH est très
acide jusqu’avant le point d’équivalence ; au point d’équivalence, pH = 7,00; après le point
d’équivalence, le pH est très basique. Dans la question ii), c’est le titrage d’une base forte
par un acide fort. Dans ce cas, le pH est très basique jusqu’avant le point d’équivalence; au
point d’équivalence, pH = 7,00; après le point d’équivalence, le pH est très acide. Dans la
question iii), c’est le titrage d’une base faible par un acide fort. Le pH au départ est basique
à cause de la présence d’une base faible. Cependant, le pH n’est pas aussi basique que dans
le titrage ii) où une base forte est titrée. Le pH diminue quand HCl est ajouté, puis au point
de demi-neutralisation, pH = pKa. Étant donné que Kb = 4,4 × 10 −4 pour CH3NH2, CH3NH3+
a Ka = Ke/Kb = 2,3 × 10 −11 et pKa = 10,64. Donc, au point de demi-neutralisation pour ce
titrage d’une base faible par un acide fort, pH = 10,64. Le pH continue à diminuer à mesure
que HCl est ajouté; puis au point d’équivalence, le pH est acide (pH < 7,00) parce que la
seule espèce importante présente est un acide faible (l’acide conjugué de la base faible).
Après le point d’équivalence, le pH devient plus acide à cause de l’excès de HCl ajouté.
Dans la question iv), il s’agit du titrage d’un acide faible par une base forte. Le pH est acide
au départ, mais pas autant que dans le cas du titrage i) d’un acide fort. Le pH augmente à
mesure que NaOH est ajouté, puis au point de demi-neutralisation, pH = pKa pour HF = -
log(7,2 × 10 −4 ) = 3,14. Le pH continue à augmenter après le point de demi-neutralisation,
puis au point d’équivalence le pH est basique (pH > 7,0) étant donné que la seule espèce
importante est une base faible (la base conjuguée de l’acide faible). Après le point
d’équivalence, le pH devient plus basique car un excès de NaOH est ajouté.
a) Tous les titrages exigent le même volume de titrant pour atteindre le point
d’équivalence. Au point d’équivalence, pour tous ces titrages, moles acide = moles base
(cAVA = cBVB). Étant donné que toutes les concentrations molaires volumiques et les
B B
volumes sont les même dans les titrages, le volume de titrant sera le même (50,0 mL de
titrant ajouté pour atteindre le point d’équivalence).
b) Ordre croissant de pH initial : i < iv < iii < ii; le titrage de l’acide fort a le pH le plus
bas, le titrage de l’acide faible est le suivant, suivi du titrage de la base faible, le titrage
de la base forte ayant le pH le plus élevé.
c) i < iv < iii < ii. Le titrage de l’acide fort a le pH au point de demi-neutralisation le plus
bas et le titrage de la base forte a le pH au point de demi-neutralisation le plus élevé.
Pour le titrage de l’acide faible, pH = pKa = 3,14, et pour le titrage de la base faible, pH
= pKa = 10,64.
d) pH au point d’équivalenve : iii < ii = i < iv; les titrages d’une espèce forte par une espèce
forte ont un pH = 7,00 au point d’équivalence. Le titrage de la base faible a un pH acide
au point d’équivalence et le titrage d’un acide faible a un pH basique au point
d’équivalence.
La seule réponse différente quand l’acide faible et la base faible sont changés serait pour
la partie c). C’est pour le point de demi-neutralisation où pH = pKa.
Ke 1,0 × 10-14
C5H5NH+; Ka = = = 5,9 × 10 −6 , pKa = 5,23
K b , C5 H 5 N 1,7 × 10-9
D’après les valeurs de pKa, le bon ordre au point de demi-neutralisation serait : i < iii <
iv < ii. Remarquez que pour le titrage base faible-acide fort dans le cas de C5H5N, le pH
est acide au point de demi-neutralisation, alors que pour le titrage acide faible-base forte
dans le cas de HOC6H5, le pH est basique au point de demi-neutralisation. C’est ce qui se
produit toujours lorsque la base faible titrée a Kb < 1 × 10 −7 (de sorte que Ka de l’acide
conjugué est > 1 × 10 −7 ) et quand l’acide faible titré a Ka < 1 × 10 −7 (de sorte que Kb de
la base conjuguée est > 1 × 10 −7 ).
17. Les trois points importants à mettre en évidence dans le graphique sont le pH initial, le pH
au point de demi-neutralisation et le pH au point d’équivalence. Pour toutes les bases
faibles titrées, pH = pKa au point de demi-neutralisation (50,0 mL de HCl ajouté) parce que
[base faible] = [acide conjugué] à ce point. Ici, la base faible dont Kb = 10-5 a un pH = 9,0
au point de demi-neutralisation et la base faible dont Kb = 10-10 a un pH = 4,0 au point de
demi-neutralisation. Pour le pH initial, la base forte a le pH le plus élevé (le plus basique),
alors que la base la plus faible a le pH le plus bas (le moins basique). Au point
d’équivalence (100,0 mL de HCl ajouté), le titrage de la base forte a un pH = 7,0. Les bases
faibles titrées ont des pH acides parce que les acides conjugués des bases faibles titrées sont
les espèces principales présentes. La base la plus faible a l’acide conjugué le plus fort de
sorte que son pH sera le plus faible (le plus acide) au point d’équivalence.
[H + ][In − ]
18. HIn ⇌ H+ + In− Ka =
[HIn]
Les indicateurs sont eux-mêmes des acides faibles. Leur propriété spéciale est que la forme
acide de l’indicateur (HIn) et la forme de la base conjuguée (In−) ont une couleur différente.
C’est le pH qui détermine quelle forme domine et, par conséquent, qui détermine la couleur
de la solution. On choisit un indicateur de façon à ce que le pH du changement de couleur
corresponde à peu près au pH du point d’équivalence.
19. i) C’est le cas d’un sel qui se dissocie en deux ions. Exemples : AgCl, SrSO4, BaCrO4 et
ZnCO3 ;
ii) Cas d’un sel qui se dissocie en trois ions, soit deux cations et un anion ou un cation et
deux anions. Exemples : SrF2, Hg2I2 et Ag2SO4 ;
iii) Cas d’un sel qui se dissocie en quatre ions, soit trois cations et un anion (Ag3PO4), soit
un cation et trois anions (si on fait exception des hydroxydes, il n’y a aucun exemple de
ce type au tableau 6.4) ;
iv) Cas d’un sel qui se dissocie en cinq ions, soit trois cations et deux anions [Sr3(PO4)3],
soit deux cations et trois anions (aucun exemple de ce type de sel dans le tableau 6.4).
20. Certaines personnes croient qu’une augmentation de température augmente
automatiquement la solubilité d’un sel. Ce n’est pas toujours le cas car certains sels
présentent une diminution de leur solubilité lorsque la température augmente. Les deux
principales méthodes qui permettent d’augmenter la solubilité d’un sel font intervenir, dans
les deux cas, l’élimination d’un des ions du sel par une réaction. Si le sel possède un ion
ayant des propriétés basiques, l’addition de H+ augmentera la solubilité du sel parce que H+
ajouté réagit avec l’ion basique, l’éliminant ainsi de la solution. Il se dissout plus de sel
pour compenser l’ion perdu. Parmi les sels ayant des ions basiques, on trouve les exemples
suivants : AgF, CaCO3 et Al(OH)3. L’autre façon d’enlever un ion consiste à former un ion
complexe. Par exemple, l’ion Ag+ dans les sels d’argent forme l’ion complexe Ag(NH3)2+
quand on ajoute de l’ammoniac. Les sels d’argent augmentent leur solubilité à mesure
qu’on ajoute NH3 parce que l’ion Ag+ est enlevé grâce à la formation d’un ion complexe.
EXERCICES
Tampons
21. Quand on ajoute un acide fort ou une base faible au mélange bicarbonate/carbonate, l’acide
fort ou la base forte sont neutralisés. La réaction est complète, ce qui entraîne le
remplacement de l’acide fort ou de la base forte par un acide faible ou une base faible,
formant ainsi une nouvelle solution tampon. Les réactions sont :
1,1 × 10−3
x = 1,1 × 10–3 ; × 100 % = 1,1 %, l’approximation est valide.
0,0100
b) H2O
CH3CH2COONa → CH3CH2COO– + Na+
Kb =
10−14 10−14 −10 [OH − ][CH 3CH 2 COOH]
= = 7,7 × 10 =
K a (CH 3CH 2 COOH) 1,3 × 10−5 [CH 3CH 2 COO − ]
2 2
x x
7,7 × 10–10 = ≈
0,100 - x 0,100
pOH = 5,06
pH = 8,94
Initiale 0 0 mol/L
Changement +x +x mol/L
Équilibre x x mol/L
x = 1 × 10–7
[base]
pH = pKa + log
[acide]
(0,10)
pH = –log (1,3 × 10–5) + log = 4,89
(0,10)
[H +]
23. CH3CH2COOH 0,100 mol/L : % dissociation = × 100 % =
[ CH3CH 2COOH ]o
1,1 × 10−3 mol/L
× 100 % = 1,1 %
0,100 mol/L
1,3 × 10−5
% dissociation = × 100 % = 1,3 × 10–2 %
0,100
1,8 × 10−5
NH3 0,100 mol/L + NH4Cl 0,100 mol/L : % ionisation = × 100 % = 1,8 × 10–2
0,100
%
_ +
CH 3CH 2 COOH (aq ) CH 3CH 2COO (aq ) [H ](aq)
⇌ +
0,080 0, 020 x mol/L
0,020
pH = pKa + log = 4,89 + (–0,60) = 4,29
0,080
pOH = 1,70
pH = 12,30
pOH = 1,70
pH = 12,30
0,120
pH = pKa + log = 4,89 + (0,2) = 5,1
0,080
La solution de l’exercice 22 d) est une solution tampon qui contient à la fois un acide
faible, CH3CH2COOH, et sa base conjuguée CH3CH2COO–. On voit que cette solution est
celle qui démontre la plus grande capacité à résister aux changements de pH à la suite de
l’addition d’acide ou de base. C’est là une caractéristique propre aux tampons.
27. Principales espèces : HNO2, NO2– et Na+. Na+ est neutre. HNO2 et NO2 forment un couple
tampon.
HNO2 ⇌ NO2– + H+
28. Principales espèces après l’addition de NaOH : HNO2, NO2−, Na+ et OH−. Les ions OH− de
la base forte réagissent avec l’acide le plus fort présent (HNO2). Toute réaction mettant en
jeu une base forte est complète. Étant donné que toutes les espèces présentes sont dans le
même volume de solution, on peut utiliser les unités de la concentration molaire volumique
pour effectuer la partie stoechiométrique du problème (au lieu des moles). Le problème de
stoechiométrie est :
Une fois que tous les OH− ont réagi, il reste une solution contenant un acide faible (HNO2)
et sa base conjuguée (NO2−). C’est ce qu’on appelle un problème de tampon. On résout ce
problème à l’aide de la réaction d’équilibre Ka.
HNO2 ⇌ NO2− + H+
Note : le NaOH ajouté à cette solution tampon change le pH seulement de 3,40 à 3,48. Si le
NaOH était ajouté à 1,0 L d’eau pure, le pH passerait de 7,00 à 13,00.
Principales espèces après l’addition de HCl : HNO2, NO2−, H+, Na+, Cl−; H+ ajouté
provenant de l’acide fort réagit complètement avec la base la plus forte présente.
H+ + NO2− → HNO2
0,20 mol
Avant 1,00 mol/L 1,00 mol/L
1,00 L
Changement -0,20 mol/L -0,20 mol/L → +0,20 mol/L réagit complètement
Après 0 0,80 1,20
Une fois que H+ a réagi complètement, on a une solution tampon (une solution contenant un
acide faible et sa base conjuguée). On résout le problème de tampon :
HNO2 ⇌ NO2− + H+
Note : HCl ajouté à cette solution tampon ne change le pH que de 3,40 à 3,22. Si le HCl
était ajouté à 1,0 L d’eau pure, le pH passerait de 7,00 à 0,70.
1 mol C6 H 5COOH
21,5 g C6 H 5COOH ×
122,12 g
29. [C6H5COOH] = = 0,880 mol/L
0,2000 L
= 1,31
mol/L
Il s’agit d’une solution tampons étant donné qu’il y a un acide faible et sa base conjuguée
présents en même temps. On peut utiliser l’équilibre Ka ou l’équilibre Kb pour résoudre le
problème. On utilise l’équilibre Ka pour la composante acide du tampon.
C6H5COOH ⇌ H+ + C6H5COO−
x(1,31 + x) x(1,31)
Ka = 6,4 × 10 −5 = ≈ , x = [H+] = 4,3 × 10 −5 mol/L
0,880 − x 0.880
[Base] [C H COO- ]
pH = pKa + log = pKa + log 6 5
[Acide] [C6 H 5COOH]
⎛ 1,31 ⎞
pH = -log(6,4× 10 −5 ) + log ⎜ ⎟ = 4,19 + 0,173 = 4,36
⎝ 0,880 ⎠
Dans les limites de l’erreur d’arrondissement, c’est la même réponse déjà calculée en
résolvant le problème d’équilibre à l’aide de la réaction de Ka.
1 mol NH 4 Cl
30. 50,0 g NH4Cl × = 0,935 mol NH4Cl ajouté à 1,00 L; [NH4+] = 0,935
53,49g NH 4 Cl
mol/L
[ NH 3 ] ⎛ 0, 75 ⎞
pH = pKa + log +
= -log (5,6 × 10 −10 ) + log ⎜ ⎟ = 9,25 - 0,096 = 9,15
[ NH 4 ] ⎝ 0,935 ⎠
a) NH3 + H+ → NH4+
⎛ 0,010 ⎞
pH = pKa + log ⎜ ⎟ = 9,26 + (–1,28) = 7,98
⎝ 0,19 ⎠
b) NH3 + H+ → NH4+
⎛ 0,46 ⎞
pH = pKa + log ⎜ ⎟ = 9,26 + (–0,52) = 8,74
⎝ 1,54 ⎠
Le rapport [NH3]/[NH4+] est le même dans les deux cas. Le pH des deux solutions initiales
est donc le même, soit (9,26 – log 1/3) = 8,78. Les concentrations des espèces conjuguées
sont plus grandes pour la solution b. Le pouvoir tampon de cette dernière est donc plus
grand, et le pH ne varie que de 0,04 unité lors de l’addition de HCl.
32. a) pKb pour C6H5NH2 = -log(3,8 × 10 −4 ) = 9,42; pKa pour C6H5NH3+ = 14,00 - 9,42 = 4,58
0,50 mol/L
-0,38 = log +
, [C6H5NH3+] = [C6H5NH3Cl] = 1,2 mol/L
[C6 H 5 NH 3 ]
= 0,10
mol/L
⎛ 0, 60 ⎞
C’est une solution tampon. pH = 4,58 + log ⎜ ⎟ = 4,32
⎝ 1,1 ⎠
[CH 3COO − ]
33. pH = pKa + log ; pKa = -log(1,8 × 10 −5 ) = 4,74
[CH 3COOH]
Étant donné que les deux composantes de la solution tampon, CH3COO− et CH3COOH,
sont dans le même volume d’eau, le rapport des concentrations de [CH3COO-]/[CH3COOH]
sera égal au rapport molaire mol CH3COO−/mol CH3COOH.
82,03 g
masse NaCH3COO = 0,18 mol NaCH3COO × = 15 g NaCH3COO
mol
− −
[ NO 2 ] [ NO 2 ]
34. pH = pKa + log , 3,55 = log(4,0 × 10 −4 ) + log
[HNO 2 ] [HNO 2 ]
− −
[ NO 2 ] [ NO 2 ]
3,55 = 3,40 + log , = 100,15 = 1,4
[HNO 2 ] [HNO 2 ]
Il faut 0,42 L de HNO2 à 0,50 mol/L et 1,00 - 0,42 = 0,58 L de NaNO2 à 0,50 mol/L pour
former une solution tampon de pH = 3,55.
Ke 1,0 ×10-14
35. C5H5NH ⇌ H + C5H5N Ka =
+ +
= -9
= 5,9 × 10 −6 ; pKa = -log (5,9 × 10 −6 )
Kb 1,7 ×10
= 5,23
On utilise l’équation de Henderson-Hasselbalch pour calculer le rapport des concentrations
nécessaires pour chaque tampon.
[Base] [C 5 H 5 N ]
pH = pKa + log , pH = 5,23 + log
[Acide] [C 5 H 5 NH + ]
[C 5 H 5 N ] [C 5 H 5 N ]
a) 4,50 = 5,23 + log b) 5,00 = 5,23 + log
[C 5 H 5 NH + ] [C 5 H 5 NH + ]
[C 5 H 5 N ] [C 5 H 5 N ]
log = -0,73 log = -0,23
[C 5 H 5 NH + ] [C 5 H 5 NH + ]
[C 5 H 5 N ] [C 5 H 5 N ]
+
= 10−0,73 = 0,19 +
= 10−0,23 = 0,59
[C 5 H 5 NH ] [C 5 H 5 NH ]
[C 5 H 5 N ] [C 5 H 5 N ]
c) 5,23 = 5,23 + log d) 5,50 = 5,23 + log
[C 5 H 5 NH + ] [C 5 H 5 NH + ]
[C 5 H 5 N ] [C 5 H 5 N ]
+
= 100,0 = 1,0 +
= 100,27 = 1,9
[C 5 H 5 NH ] [C 5 H 5 NH ]
−
[Base] [HCO 3 ]
36. a) pH = pKa + log , pKa = -log (4,3 × 10 −7 ) = 6,37, 7,40 = 6,37 + log
[Acide] [H 2 CO 3 ]
−
[HCO 3 ] [H 2 CO 3 ] [CO 2 ] 1
= 101,03 = 11; −
= −
= = 0,091
[H 2 CO 3 ] [HCO 3 ] [HCO 3 ] 11
2− 2−
[ HPO 4 ] [HPO 4 ]
b) 7,15 = -log (6,2 × 10 −8 ) + log −
, 7,15 = 7,21 + log −
[H 2 PO 4 ] [H 2 PO 4 ]
2− 2−
[HPO 4 ] [HPO 4 ] 1
−
= 10 −0.06 = 0,9, −
= = 1,1 ≈ 1
[H 2 PO 4 ] [H 2 PO 4 ] 0.9
c) Un bon tampon comporte des concentrations à peu près égales de l’acide faible et de sa
base conjuguée de sorte que pH ≈ pKa pour le meilleur tampon. La valeur de pKa pour
un tampon H3PO4/H2PO4− est -log (7,5 × 10 −3 ) = 2,12. Un pH de 7,1 est trop élevé pour
qu’un tampon H3PO4/H2PO4− soit efficace. À ce pH élevé, il y aurait tellement peu de
H3PO4 présent qu’on pourrait difficilement considérer cette solution comme un tampon.
Cette solution ne serait pas efficace pour résister aux changements de pH, notamment
quand une base forte est ajoutée.
37. La capacité d’un tampon est à son mieux quand [acide] = [base conjuguée]. Dans un tel cas,
la relation
[base]
pH = pKa + log
[acide]
[base] [OCl_ ]
7,00 = 7,46 + log ; = 10–0,46 = 0,35
[acide] [HOCl]
Tout tampon OCl–/HOCl respectant ce rapport a un pH de 7,00, par exemple celui où [OCl–
]
= 0,35 mol/L et [HOCl] = 1,00 mol/L.
38. Pour préparer un tampon de pH = 5,00, on a besoin d’un acide ayant un pKa d’environ 5,00,
c’est-à-dire dont la base conjuguée a un pKb d’environ 9,00. Le meilleur choix du tableau
5.3 est la pyridine (Kb = 1,7 × 10–9). Calculons le rapport [base]/[acide] :
[base]
pH = pKa + log
[acide]
On pourrait préparer ce tampon avec [C5H5N] = 0,59 mol/L et [C5H5NH+] = 1,00 mol/L,
mais il y a une infinité d’autres possibilités.
39. La reaction OH− + CH3NH3+ → CH3NH2 + H2O est complète pour les solutions a, c et d
(aucune réaction ne se produit entre les espèces en solution parce que les deux espèces sont
des bases). Une fois que OH− a réagi complètement, il faut qu’il y ait CH3NH3+ et CH3NH2
en solution pour que ce soit un tampon. Les composantes importantes de chaque solution
(après réaction complète de OH-) sont :
b) 0,05 mol/L OH− et 0,1 mol/L CH3NH2 (deux bases présentes, pas de tampon)
c) 0,05 mol/L OH− et 0,05 mol/L CH3NH2 (trop de OH- ajouté, il ne reste pas de CH3NH3+,
pas de tampon)
d) 0,05 mol/L CH3NH2 et 0,05 mol/L CH3NH3+ (c’est une solution tampon)
Seule la combinaison dans le mélange d produit un tampon. Notez que les concentrations
sont diminuées de moitié par rapport à leurs valeurs initiales. C’est parce que des volumes
égaux des deux solutions sont ajoutées l’une à l’autre, ce qui diminue de moitié les
concentrations.
40. a) Non; une solution d’un acide fort (HNO3) et de sa base conjuguée (NO3−) n’est
généralement
pas considérée comme une solution tampon.
b) Non; deux acides sont présents (HNO3 et HF), donc ce n’est pas une solution tampon.
c) H+ réagit complètement avec F−. Étant donné que des volumes égaux sont mélangés, les
concentrations initiales dans le mélange sont 0,10 mol/L HNO3 et 0,20 mol/L NaF.
H+ + F− → HF
Après la réaction complète de H+, il se forme une solution tampon, c.-à-d. un acide faible
(HF) et sa base conjuguée (F−) sont présents en solution en grande quantité.
d) Non; un acide fort (HNO3) et une base forte (NaOH) ne forment pas de solutions
tampons. Ces deux espèces se neutralisent mutuellement pour former H2O.
[CH 3COO − ] x
=1=
[CH 3COOH] 2,0 − x
[CH3COO- ] [CH3COO- ]
b) 4,00 = 4,74 + log → log = –0,74
[CH 3COOH] [CH 3COOH]
[CH3COO- ] x
= 0,18 =
[CH 3COOH] 2,0 − x
[CH 3COO- ] x
= 1,8 =
[CH 3COOH] 2,0 − x
CH3COO– + H+ → CH3COOH
(mol/L) (mol/L) (mol/L)
[CH 3COO- ]
pH = pKa + log
[CH 3COOH]
⎛ 1,0 − x ⎞
pH = 4,74 + log ⎜ ⎟
⎝ x ⎠
Titrages acide-base
43.
c) ~11 mL base;
d) Vbase = 0;
44.
Selon B + H+ → BH+, l’addition de l’acide fort H+ convertit la base faible B en son acide
conjugué BH+. Avant l’addition de H+, B est l’espèce dominante (point d). Dans la zone b,
la présence simultanée de B et de BH+ crée une solution tampon. Au point c, lorsque B est à
demi neutralisé, [B] = [BH+] et pH = pKa. Le point stœchiométrique arrive en a, lorsque
[H+] ajouté = [B]initiale. À ce moment, BH+ contrôle le pH de la solution (point a = point e).
Si on ajoute un peu de H+ en supplément au point d’équivalence, ce dernier s’empare alors
du contrôle du pH (point f ).
45. C’est le titrage d’un acide fort (HClO4) par une base forte (KOH). Le OH- de la base forte
ajouté réagit complètement avec le H+ présent provenant de l’acide fort pour produire H2O.
0,100 mmol OH -
b) mmol OH− ajouté = 10,0 mL × = 1,00 mmol OH-
mL
0,100 mmol H +
mmol H+ présent = 40,0 mL × = 8,0 mmol H+
mL
Note : les mmoles sont des unités dont les nombres sont habituellement plus faciles à
manipuler. Les unités de la concentration molaire volumique sont mol/L mais elles sont
aussi égales à mmoles/mL.
H+ + OH− → H2O
7,00 mmol H +
H+ en excès détermine le pH. [H+]excès = = 0,140 mol/L;
40,0 mL + 10,0 mL
pH = 0,854
H+ + OH− → H2O
4,00 mmol
[H+]excès = = 0,0500 mol/L; pH = 1,301
(40,0 + 40,0) mL
d) mmol OH− ajouté = 80,0 mL × 0,100 mol/L = 8,00 mmol OH−; c’est le point
d’équivalence parce qu’on a ajouté juste assez de OH- pour réagir avec tout l’acide
présent. Pour un titrage acide fort-base forte, pH = 7,00 au point d’équivalence étant
donné que seules des espèces neutres sont présentes (K+, ClO4−, H2O).
H+ + OH− → H2O
2,0 mmol
[OH−]excès = = 0,014 mol/L; pOH = 1,85; pH = 12,15
(40,0 + 100,0) mL
46. C’est le titrage d’une base forte, Ba(OH)2, par un acide fort, HCl. L’acide fort ajouté
neutralise les OH- de la base forte. Comme c’est toujours le cas lorsqu’un acide fort ou une
base forte réagit, on suppose que la réaction est complète.
a) Seule une base forte est présente, mais elle se sépare en deux moles d’ions OH- par mole
de Ba(OH)2. [OH−] = 2 × 0,100 mol/L= 0,200 mol/L; pOH = 0,699; pH = 13,301
0,400 mmol H +
mmol H+ ajouté = 20,0 mL × = 8,00 mmol H+
mL
OH− + H+ → H2O
8,0 mmol OH -
[OH−]excès = = 0,080 mol/L; pOH = 1,10; pH = 12,90
80,0 + 20,0 mL
OH− + H+ → H2O
4,0 mmol OH -
[OH−]excès = = 0,036 mol/L; pOH = 1,44; pH = 12,56
(80,0 + 30,0) mL
d) mmol H+ ajouté = 40,0 mL × 0,400 mol/L= 16,0 mmol H+; c’est le point d’équivalence.
Puisque H+ neutralise exactement OH− de la base forte, tout ce qu’il y a dans la solution
c’est Ba2+, Cl− et H2O. Ce sont toutes des espèces neutres, de sorte que pH = 7,00.
OH− + H+ → H2O
16,0 mmol
[H+]excès = = 0,100 mol/L; pH = 1,000
(80,0 + 80,0) mL
CH3COOH ⇌ H+ + CH3COO–
2 2
–5 x x
Ka = 1,8 × 10 = = , x = [H+] = 1,9 × 10–3 mol/L ;
0,200 - x 0,200
approximation valide.
pH = 2,72
– 0,100 mmol OH -
mmol OH ajouté = 50,0 mL × = 5,00 mmol OH–
mL
où VT = volume total
⎛ 5,00 ⎞
pH = 4,74 + log ⎜ ⎟ = 4,74 + (–0,477) = 4,26
⎝ 15,0 ⎠
c) mmol OH– ajouté = 100,0 mL × 0,100 mmol OH–/mL = 10,0 mmol OH–
K eau 1, 0 × 10−4
CH3COO– + H2O ⇌ CH3COOH + OH– Kb = =
Ka 1,8 × 10-5
= 5,6 × 10–10
2 2
–10 x x
Kb = 5,6 × 10 = ≈ , x = [OH–] = 6,1 × 10–6 mol/L ;
0, 0667 - x 0,0667
approximation valide.
5,0 mmol
[OH–]excès = = 0,014 mol/L ; pOH = 1,85 ; pH = 12,15
100,0 mL + 250,0 mL
48. C’est le titrage d’une base faible (H2NNH2) par un acide fort (HNO3). Pour calculer le pH à
divers points, laissons réagir complètement l’acide fort avec la base faible, et examinons ce
qu’il y a en solution.
a) Seule la base faible est présente. On résout un problème d’équilibre de la base faible.
x2 x2
Kb = 3,0 × 10 =−6
≈ , x = [OH−] = 5,5 × 10 −4 mol/L
0,100 − x 0,100
0,200 mmol H +
mmol H+ ajouté = 20,0 mL × = 4,00 mmol H+
mL
Laissons les H+ de l’acide fort réagir complètement avec la base la plus forte présente
(H2NNH2).
H2NNH2 + H+ → H2NNH3+
⎛ 6,0 mmol/VT ⎞
pH = -log (3,3 × 10 −9 ) + log ⎜ ⎟
⎝ 4,00 mmol/VT ⎠
H2NNH2 + H+ → H2NNH3+
H2NNH2 + H+ → H2NNH3+
e) mmol H+ ajouté = 50,0 mL × 0,200 mol/L = 10,0 mmol H+. C’est le point d’équivalence
où juste assez de H+ a été ajouté pour réagir avec toute la base faible présente.
H2NNH2 + H+ → H2NNH3+
Comme c’est toujours le cas dans un titrage base faible-acide fort, le pH au point
d’équivalence est acide puisque seul un acide faible est présent (H2NNH3+) (Les acide
conjugués de toutes les bases faibles sont des acides faibles eux-mêmes). On résout le
problème d’équilibre d’un acide faible :
H2NNH3+ ⇌ H+ + H2NNH2
x2 x2
Ka = 3,3 × 10 −9 = ≈ , x = [H+] = 1,5 × 10 −5 mol/L
0, 0667 − x 0, 0667
H2NNH2 + H+ → H2NNH3+
Après le point d’équivalence, deux acides sont présents, mais H+ en excès détermine le
pH de la solution étant donné que H2NNH3+ est un acide faible. Chaque fois que deux
acides sont présents, l’acide le plus fort détermine habituellement le pH.
10,0 mmol
[H+]excès = = 0,0500 mol/L; pH = 1,301
100,0 mL+ 100,0 mL
49. a) Titrage d’un acide faible C6H5COOH par une base forte, NaOH. Au point de demi-
neutralisation, [C6H5COOH] = [C6H5COO–] et pH = pKa
1 mL
10 mmol = 100 mL OH–
0,10 mmol OH _
= 1,6 × 10–10
État initial 10 mmol/200 mL 0 0
À l’équilibre 0,050 – x x x
2 2
x x
Kb = 1,6 × 10–10 = ≈ , x = [OH–] = 2,8 × 10–6mol/L ;
0,050 - x 0,050
approximation valide.
pH = 5,55 ; pH = 8,45
1 mL
mL HNO3 ajouté = 10 mmol H+ × +
= 50 mL H+
0, 20 mmol H
C2H5NH3+ ⇌ H+ + C2H5NH2
2 2
–11 x x
Ka = 1,8 × 10 = ≈ , x = [H+] = 1,1 × 10–6 mol/L ;
0,067 - x 0,067
approximation valide.
pH = 5,96
c) Dans le titrage d’un acide fort par une base forte, le point de demi-neutralisation n’a pas
de signification particulière puisqu’il ne se forme pas de solution tampon.
1 mL
mL OH– ajouté = 25 mmol OH– × = 1,0 × 10–2 mL OH–
0,25 mmol
H+ + OH– → H2O
25 mmol
[H+]excès = = 0,13 mol/L ; pH = 0,89
(100, 0 + 1, 0 × 102 ) mL
Au point d’équivalence, on ne retrouve que des espèces neutres (Na+, Cl–, H2O) ; donc,
pH = 7,00.
b) Il faut 100 mL de HCl pour atteindre le point d’équivalence. À ce moment, VTOT = 150
mL et l’espèce CH3NH3+ contrôle le pH.
50 mmol
[CH3NH3+]o = = 0,33 mol/L
150 mL
CH3NH3+ ⇌ H+ + CH3NH2 Ka =
K eau = 2,3 × 10–11
Kb
2 2
x x
2,3 × 10–11 = ≈ , x = [H+] = 2,8 × 10–6 mol/L ,
0,33 - x 0,33
La base forte ajoutée réagit complètement avec l’acide faible pour former la base conjuguée
de l’acide faible et H2O.
HA + OH− → A− + H2O
0,100 mol
[HA]o = = 0,0909 mol/L
1,10 L
HA ⇌ H+ + A– Ka = 1,0 × 10–5
Indicateurs
[In _ ] [H + ]
53. HIn ⇌ In– + H+ Ka = = 1,0 × 10–9
[HIn]
a) Dans une solution très acide, HIn est la forme principale, et la solution est jaune.
[HIn] 10 ⎛1⎞ +
= ; Ka = 1,0 × 10–9 = + –8
⎜ ⎟ [H ], [H ] = 1 × 10 mol/L ; pH = 8,0
[In-] 1 10
⎝ ⎠
c) Au-delà du point d’équivalence, le milieu est très basique, et la forme In– prédomine : s
olution bleue.
La zone de virage se situe entre 5,30 – 1,00 = 4,30 et 5,30 + 1,00 = 6,30.
Le pH au point d’équivalence d’un titrage d’un acide faible par une base forte est plus
grand que 7, alors que pour le titrage d’une base faible par un acide fort, il est plus petit que
7,0.
Le rouge de méthyle est donc plus approprié pour le titrage d’une base faible par un acide
fort.
55. Au point d’équivalence , P2− est l’espèce principale. C’est une base faible parce que c’est la
base conjuguée d’un acide faible.
0,5 g 1 mol
Initiale × = 0,024 mol/L 0 0 (on garde C.S.
0,1 L 204,22 g
suppl.)
Équilibre 0,024 - x x x
[In − ][H + ]
56. HIn ⇌ In− + H+ Ka = = 10−3,00
[HIn]
[In - ] 7,00
Ka = 1,0 × 10 −3 = × [H + ] = × [H + ], [H+] = 1,3 × 10 −2 mol/L, pH = 1,89
[HIn] 93,00
57. Pour un titrage donné, un bon indicateur est celui dont la zone de virage (le changement de
couleur) correspond approximativement au point d’équivalence (P.É.) du titrage. Comme le
pH change brusquement à ce point, particulièrement pour les titrages d’acide fort/base
forte, il n’est pas nécessaire que le P.É. soit compris dans la zone de virage. Voici quelques
indicateurs convenables pour les titrages indiqués.
Pour l’exercice 45, le rouge de phénol serait un bon indicateur. Pour l’exercice 47, la
phénolphtaléine serait un bon indicateur.
59. pH > 5 selon le vert de bromocrésol. pH < 8 selon le bleu de thymol. Le pH se situe entre 5
et 8.
Équilibres de solubilité
62. Pour les prochaines questions, s = solubilité du solide ionique en mol/L = quantité
maximale du sel qui peut se dissoudre dans un litre d’eau. Comme le solide n’apparaît pas
dans l’expression du Kps, on peut omettre d’écrire les quantités initiales et à l’équilibre.
Initiale 0 0 0
Changement –s → +s +s
Équilibre s s s
Kps = [Ca2+] (C2O42–] = (s)(s) = s2, Kps = (4,8 × 10–5)2 = 2,3 × 10–9
Initiale 0 0
Changement –s → +s +3s
Équilibre s 3s
État initial 0 0
À l’équilibre s 3s
Initiale 0 0
Changement –s → +3s +s
Équilibre 3s s
Initiale 0 0
Équilibre s s
Initiale 0 0
Équilibre s 2s
Ag+ ajouté réagit avec les ions halogène pour former un précipité. Étant donné que les
valeurs de Kps sont petites, on peut supposer que ces réactions de précipitation sont
complètes. AgI(s) précipite en premier (le composé le moins soluble puisque sa Kps est la
plus petite), suivi par AgBr(s), et AgCl(s) se formant le dernier [AgCl(s) est le composé le
plus soluble de la liste étant donné qu’il a la Kps la plus élevée].
Une partie du AgCl se redissout pour produire des ions Ag+; on ne peut pas avoir [Ag+] = 0
mol/L. Calculons combien de AgCl(s) se redissout :
143,4 g
masse AgCl présent = 0,012 mol AgCl × = 1,7 g AgCl
mol AgCl
[Ag+] = s = 5 × 10 −9 mol/L
2 × 10-32
s= -21
= 2 × 10–11 mol/L ; approximation valide (1,0 × 10–7 + 3s ≈ 1,0 × 10–7)
1,0 × 10
68. a) Comme les solides CaF2 et BaF2 produisent tous deux 3 ions en solution, on peut
affirmer
que celui qui a le plus petit Kps (CaF2) est le moins soluble des deux.
b) Ici, il faut calculer la solubilité de chaque sel, le nombre d’ions étant différent.
Initiale 0 0
Équilibre 3s 2s
Initiale 0 0
Équilibre s s
c) La solution est tamponnée à un pH de 11,0. La concentration de OH– est donc 1,0 × 10–3
mol/L et demeure constante.
Fe(OH)3(s) ⇌ Fe3+(aq) + 3OH–(aq)
x = 4 × 10–29
Kps = 2,5 × 10 −22 = (0,050 + s)(s) ≈ 0,050 s, s = 5,0 × 10 −21 mol/L; approximation valide.
= 1,5 × 10 −19 g
73. Pour enlever 99 % du Mg2+, il nous faut, à l’équilibre, [Mg2+] = 0,01(0,052 mol/L). À l’aide
de la constante d’équilibre Kps, calculons [OH−] requis pour atteindre cette [Mg2+] réduite.
pOH = -log(1,3 × 10 −4 ) = 3,89; pH = 10,11; à un pH = 10,1, 99 % des ions Mg2+ dans l’eau
de mer précipent sous forme de Mg(OH)2(s).
74. Les sels dont les anions peuvent agir comme une base sont plus solubles si le pH diminue.
0,020 mmol Ba 2+
75,0 mL ×
mmol Ba 2+ mL
[Ba2+]o = = = 0,0075 mol/L
volume total 75,0 mL × 125 mL
76. Le précipité possible est PbCl2(s). Après le mélange, [Pb2+]o = [Cl–]o = 0,010 mol/L.
Q = [Pb2+]o[Cl–]02 = (0,010)(0,010)2 = 1,0 × 10–6 < Kps (1,6 × 10–5) ; il ne se formera pas de
précipité.
77. Étant donné que les concentrations initiales sont élevées, il est certain que BaC2O4(s) sera
formé. Pour résoudre ce problème, supposons que la précipitation est totale, puis résolvons
un problème d’équilibre pour obtenir les concentrations des ions.
0,200 mmol K 2 C 2 O 4
100 mL × = 20,0 mmol K2C2O4
mL
État initial 37,5 mmol 20,0 mmol 0 réaction totale (K est élevé)
Réaction –20,0 –20,0 → +20,0
État final 17,5 0 20,0
17,5 mmol
[Ba2+] = = 7,00 × 10–2 mol/L
250 mL
Pour K+ et Br–, ce sont les concentrations finales. Pour Ba2+ et C2O42–, il faut faire un calcul
d’équilibre.
s = [C2O42–] = 3,3 × 10–7 mol/L; [Ba2+] = 0,0700 mol/L approximation valide (s << 0,0700).
78. 50,0 mL × 0,00200 mol/L = 0,100 mmol Ag+; 50,0 mL × 0,0100 mol/L = 0,500 mmol IO3–.
Supposons que AgIO3(s) précipite totalement. Après la réaction, il reste 0,400 mmol IO3–.
Ensuite, supposons que AgIO3(s) se dissout pour atteindre l’équilibre :
0,400 mmol
État initial 0 = 4,00 × 10–3 mol/L
100,0 mL
79. Ag3PO4(s) ⇌ 3Ag+(aq) + PO43–(aq) ; il y a précipitation lorsque Q > Kps. Comme nous
connaissons [PO43–] = 1,0 × 10–5 mol/L, il suffit de calculer [Ag+] qui satisfera Kps.
K ps 1,8 × 10-18
[Ag+]3 = 3−
= -5
= 1,8 × 10–13
[PO 4 ] 1,0 × 10
[Ag+] = 5,6 × 10–5 mol/L. Toute valeur de Ag+ supérieure à celle-ci causera la précipitation
de Ag3PO4(s).
80. D’après le tableau 6.4, Kps pour NiCO3 = 1,4 × 10 −7 et Kps pour CuCO3 = 2,5 × 10 −10 . Selon
les valeurs de Kps, CuCO3 précipite en premier puisqu’il a un Kps plus petit et qu’il est le
moins soluble. Pour CuCO3(s), le précipité commence à se former quand :
Pour une bonne séparation, au plus 1 % de Cu2+ de la quantité initiale de Cu2+ (0,25 mol/L)
doit être présent avant que NiCO3(s) commence à précipiter. Le pourcentage de Cu2+
présent quand NiCO3(s) commence à précipiter est :
Étant donné que moins de 1 % de la quantité initiale de Cu2+ reste, on peut séparer les
métaux par addition lente de Na2CO3(aq).
[Fe(CN)3-6 ]
84. 3+ −
Fe (aq) + 6 CN (aq) ⇌ Fe(CN)6 3−
K=
[Fe3+ ][CN - ]6
1,5 × 10−3
K= −40
= 1,0 × 1042
(8,5 × 10 )(0,11) 6
Ag(NH3)2+ est formé en présence de AgCl, mais pas en présence de AgBr : Kps(AgCl) >
Kps(AgBr)
Le complexe Ag(S2O3)23– est formé en présence de AgBr alors que Ag(NH3)2+ ne l’est pas :
88. [X−]0 = 5,00 mol/L et [Cu+]0 = 1,0 × 10 −3 mol/L parce que des volumes égaux de chaque
réactif sont mélangés.
Étant donné que les valeurs de K sont beaucoup plus grande que 1, on suppose que la
réaction sera complète pour former CuX32−; on résout alors un problème d’équilibre.
Cu+ + 3 X− ⇌ CuX32− K = K1 × K2 × K3
= 1,0 × 109
Avant 1,0 × 10 −3 mol/L 5,00 mol/L 0
Après 0 5,00 - 3( 10 −3 ) ≈ 5,00 1,0 × 10 −3 Réaction complète
−3
Équilibre x 5,00 + 3x 1,0 × 10 - x
Approximation valide.
En résumé :
+
[Ag( NH 3 ) 2 ][I − ] s2 −9 s2
K= = = 2,6× 10 ≈ , s = 1,5 × 10 −4 mol/L
[ NH 3 ] 2 (3.0 − 2s ) 2 (3.0) 2
Approximation valide.
s2
K= = 14,5; en prenant la racine carrée des deux membres :
(0,500 − 2 s ) 2
s
= 3,81, s = 1,91 - 7,62 s, s = 0,222 mol/L
0,500 − 2 s
État initial 0 0
Équilibre s s
[CuCl-2 ] s
K = 0,10 = = , s = 9,1 × 10–3 mol/L
[Cl ]
- 0,10 - s
92. Éprouvette no 1 : Cl− ajouté réagit avec Ag+ pour former un précipité de chlorure d’argent.
L’équation ionique nette est Ag+(aq) + Cl−(aq) → AgCl(s). Éprouvette no 2 : NH3 ajouté
réagit avec les ions Ag+ pour former un ion complexe soluble, Ag(NH3)2+. À mesure que le
complexe se forme, Ag+ est enlevé de la solution, ce qui cause la dissolution de AgCl(s).
Quand suffisamment de NH3 est ajouté, tout le précipité de chlorure d’argent se dissout.
L’équation est AgCl(s) + 2 NH3(aq) → Ag(NH3)2+(aq) + Cl−(aq). Éprouvette 3 : H+ ajouté
réagit avec la base faible, NH3, pour former NH4+. À mesure que NH3 est enlevé de l’ion
complexe Ag(NH3)2+, les ions Ag+ ions sont libérés dans la solution et peuvent réagir avec
Cl− pour reformer AgCl(s). Les équations sont Ag(NH3)2+(aq) + 2 H+(aq) → Ag+(aq) + 2
NH4+(aq) et Ag+(aq) + Cl−(aq) → AgCl(s).
93. Avec NH3, la dissolution a lieu selon l’équation Cu(OH)2(s) + 4NH3 ⇌ Cu(NH3)42+ +
2OH-. Avec HNO3, il y a neutralisation des ions OH- : Cu(OH)2(s) + 2H+ → Cu2+ + 2H2O.
Tous les sels dont l’anion est une base deviennent plus solubles en solution acide.
AgCH3COO(s) peut lui aussi être dissous par NH3 : AgCH3COO(s) + 2NH3 ⇌ Ag(NH3)2+
+ CH3COO-, et par H+ : AgCH3COO(s) + H+ → Ag+ + CH3COOH. Pour sa part, AgCl(s) ne
sera soluble que dans NH3, car l’ion Cl- n’est pas basique et ne peut donc réagir avec
HNO3.
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
[ NH +4] [OH _ ]
94. NH3 + H2O ⇌ NH4+ + OH– Kb =
[ NH3]
[ NH +4 ] [ NH +4 ]
– log Kb = – log [OH–] – log , – log [OH–] = – log Kb + log
[ NH3] [ NH3]
[ NH +4 ] [acide]
pOH = pKb + log ou pOH = pKb + log
[ NH3] [base]
[C6 H5 COO _ ]
pH = pKa + log
[C6 H5 COOH]
0,10
pH = –log (6,4 × 10–5) + log = 4,19 + log 1 = 4,19
0,10
0,12
pH = 4,19 + log = 4,19 + 0,18 = 4,37
0,8
Ke 1, 0 × 10−14
96. a) C2H5NH3+ ⇌ H+ + C2H5NH2 Ka = = −4
= 1,8 × 10 −11 ; pKa = 10,74
Kb 5, 6 × 10
[C2 H 5 NH 2 ] 0,10
pH = pKa + log +
= 10,74 + log = 10,74 - 0,30 = 10,44
[C2 H 5 NH 3 ] 0, 20
b) C2H5NH3+ + OH− ⇌ C2H5NH2; après que OH− 0,050 mol/L a complètement réagi
(convertissant C2H5NH3+ en C2H5NH2), il y a toujours une solution tampon où
[C2H5NH3+] = [C2H5NH2] = 0,15 mol/L. Ici pH = pKa + log 1,0 = 10,74 (pH = pKa).
[CH 3COO- ] [CH 3COO- ]
97. pH = pKa + log , 4,00 = -log(1,8 × 10 −5 ) + log
[CH 3COOH] [CH 3COOH]
[CH 3COO- ]
= 0,18; c’est aussi égal au rapport en moles entre CH3COO− et CH3COOH.
[CH 3COOH]
x + y = 1,00 L, x = 1,00 – y
x (1,0 mol/L) = mol CH3COOH; y (1,00 mol/L) = mol NaCH3COO = mol CH3COO−
y y
Donc, = 0,18 ou = 0,18; en résolvant : y = 0,15 L donc x = 1,00 - 0,15 =
x 1, 00 − y
0,85 L
Il faut 850 mL de CH3COOH 1,00 mol/L et 150 mL de NaCH3COO 1,00 mol/L pour
produire une solution tampon à pH = 4,00.
98. Une solution tampon doit contenir à la fois un acide faible et sa base conjuguée. Elle peut
être préparée:
– en ajoutant une base forte à l’acide faible, l’acide faible étant en excès.
Le pKa de l’acide faible utilisé doit être aussi voisin que possible du pH désiré.
99. a) Le pH optimal pour un tampon est pH = pKa. Or le pKa de TRISH+ est d’environ 8 :
Kb = 1,19 × 10–6 ; Ka = Keau/Kb = 8,40 × 10–9 ; pKa = –log (8,40 × 10–9) = 8,076
[TRIS] [TRIS]
b) pH = pKa + log +
, 7,00 = 8,076 + log
[TRISH ] [TRISH + ]
[TRIS]
= 10–1,08 = 0,083 (à pH = 7,00)
[TRISH + ]
[TRIS] [TRIS]
9,00 = 8,076 + log +
, +
= 100,92 = 8,3 (à pH = 9,00)
[TRISH ] [TRISH ]
[TRIS] 0, 21
pH = pKa + log +
= 8,076 + log = 8,08
[TRISH ] 0, 21
12 mol
Quantité ajoutée de HCl : 0,50 × 10–3 L × = 6,0 × 10–3 mol H+
L
TRIS + H+ → TRISH+
6,0 × 10-3
État initial 0,21 mol/L = 0,030 mol/L 0,21 mol/L
0,2005
0,18
pH = 8,076 + log = 7,95
0,24
[CH 3COOH] 1
b) CH3CO2– + H+ ⇌ CH3CO2H Keq = = = 5,6 × 104
+ -
[H ][CH 3COO ] K a, CH3COOH
1
Réaction ionique nette : H+ + OH– ⇌ H2O ; Kéq = = 1,0 × 1014
K eau
101. a) Comme tous les acides ont la même concentration initiale, la courbe de pH avec le pH le
plus élevé à 0 mL de NaOH ajouté correspond au titrage de l’acide le plus faible. C’est
la courbe f ;
c) La courbe de pH qui représente le titrage d’un acide avec Ka = 1,0 × 10-6, aura un pH
= -log(1 × 10-6) = 6,0 au point de demi-neutralisation. La courbe d a un pH ~6,0 à 25 mL
de NaOH ajouté, de sorte que l’acide titré dans cette courbe de pH (courbe d) a une Ka
~1 × 10-6.
= 13,97 mmol HA
2,51g HA
masse molaire de HA = = 180 g/mol
13,97 × 10-3 mol HA
Après neutralisation complète de HA par OH–, on a 13,97 mmol de A–, lesquelles réagiront
complètement avec H+ pour redonner HA.
+ 0,5106 mmol H +
mmol H ajouté = 13,68 mL × = 6,985 mmol H+
mL
A– + H+ → HA
0,500 mmol
104. NaOH ajouté = 50,0 mL × = 25,0 mmol NaOH
mL
= 9,22 mmol
NaOH
NaOH qui a réagi avec l’aspirine = 25,0 - 9,22 = 15,8 mmol NaOH
1,42 g
Pureté = × 100 = 99,5 %
1,427 g
Dans le cas présent, il s’agit du titrage d’une base forte par un acide fort, de sorte que le
point d’équivalence sera à pH = 7,0. Cependant, l’ion acétate est présent et on veut que
l’indicateur change de couleur avant que l’acétate commence à être titré. Donc, un
indicateur qui change de couleur à un pH élevé serait meilleur. Le rouge de crésol semble
être le meilleur choix d’après la figure 6.8. Son point de virage se produit à environ 9,0 et
son changement de couleur est très facile à voir (contrairement à la phénolphtaléine et à
d’autres indicateurs qui changent de couleur à pH ~9,0). Parce que les titrages base forte-
acide fort ont un grand changement de pH au point d’équivalence, le fait d’avoir un
indicateur qui change de couleur à un pH supérieur à 7,0 n’ajoute pas d’erreur significative.
[H + ][CH 3COO- ]
−5 [H + ]2
Ka = 1,8 × 10 = =
[CH 3COOH] c0 - [H + ]
25,0 mL × 0,25 mmol/mL = 6,3 mmol CH3COOH; il faut 6,3 mol KOH pour atteindre le
point d’équivalence.
1 mol
106. mol acide = 0,210 g × = 0,00109 mol
192 g
mol OH - 0,00329
= = 3,02
mol acide 0,00109
C’est un triacide (H3A) parce que 3 mol de OH− sont nécessaires pour réagir avec 1 mol de
l’acide, autrement dit, l’acide doit avoir 3 mol H+ dans sa formule pour réagir avec 3 mol
OH-.
4,98 mmol
[HA]o = = 0,210 mol/L
23,75 mL
108. HA + OH− → A− + H2O; il faut 25,0 mL de NaOH 0,100 mol/L pour atteindre le point
d’équivalence où mmol HA = mmol OH− = 25,0 mL (0,100 mol/L) = 2,50 mmol. Au point
d’équivalence, du HCl est ajouté. Le H+ de l’acide fort réagit complètement avec la base la
plus forte présente, A-.
H+ + A− → HA
[A − ] ⎛ 1,2 mmol/VT ⎞
pH = pKa + log , 4,7 = pKa + log ⎜ ⎟
[HA] ⎝ 1,3 mmol/VT ⎠
Parce que le terme logarithmique est négatif [log(1,2/1,3) = -0,035)], la valeur de pKa de
l’acide doit être supérieure à 4,7.
s (0, 0095) 2
Si s est petite : 1,6 × 10 −6 = , s = 11 mol/L
(5, 0) 4
Donc, la solubilité de Cu(OH)2 est 0,056 mol/L dans NH3 5,0 mol/L.
Équilibre s 2s
Équilibre s 2s
Si [H+] augmente, [OH–] diminue et l’équilibre est déplacé vers la droite. La solubilité
augmente lorsque le pH diminue. De plus, PO43– réagit aussi avec H+.
Initiale 0 0 0 mol/L
Changement +5s +3s +s mol/L
Équilibre 5s 3s s mol/L
s = 6,9 × 10–8
c) Il faut calculer la concentration de Pb2+ en équilibre avec EDTA4−. Étant donné que K
pour la formation de PbEDTA2− est élevée, la réaction est complète, puis on résout un
problème d’équilibre pour obtenir la concentration de Pb2+.
approximation valide.
Q = [Pb2+]o[OH−]02 = (2,3 × 10 −19 )(0,10)2 = 2,3 × 10 −21 < Kps (1,2 × 10 −15 )
PROBLÈMES DÉFIS
0,750 mmol
113. mmol CH3CH2COOH présent au départ = 45,0 mL ×
mL
0,700 mmol
mmol CH3CH2COO− présent au départ = 55,0 mL ×
mL
38,5
pH = 4,89 + log = 4,95
33,8
Note : parce que les composantes du tampon occupent le même volume de solution, on peut
utiliser le rapport molaire (ou mmol) dans l’équation de Henderson-Hasselbalch pour
trouver le pH au lieu d’utiliser le rapport de concentrations de [CH3CH2COO-
]/[CH3CH2COOH]. Le volume total s’annule toujours pour les solutions tampons.
Soit x = mmol OH− ajouté pour augmenter le pH à 5,07. Étant donné que OH- réagit
complètement avec CH3CH2COOH, le tableau de réaction pour le problème exprimé en
mmol est :
Trouvons x :
1 mL
4,9 mmol NaOH × = 49 mL
0,10 mmol NaOH
114. 0,400 mol/L × V NH3 = mol NH3 = mol NH4+ après réaction avec HCl au point
d’équivalence.
NH4+ ⇌ H+ + NH3
-14 2 2
Ka =
K eau = 1,0 × 10 = 5,6 × 10–10 = x
≈
x
Kb 1,8 × 10-15 0,267 − x 0,267
115. Pour HOCl, Ka = 3,5 × 10–8 et pKa = –log (3,5 × 10–8) = 7,46 ; comme le pH est proche du
pKa, il s’agit d’une solution tampon.
Initialement, il y avait 1,00 L × 0,0500 mol/L = 0,0500 mol HOCl. L’ajout de OH–
transforme HOCl en OCl–. Le nombre de moles total de HOCl et OCl– = 0,0500 mol.
Il faut ajouter 0,039 mol NaOH pour produire 0,039 mol OCl–.
116. 50,0 mL × 0,100 mol/L = 5,00 mmol H2SO4; 30,0 mL × 0,10 mol/L = 3,0 mmol HOCl
10,0 mL × 0,15 mol/L = 1,5 mmol KOH; au total, il y a 11,5 mmol OH–.
OH– réagira d’abord avec l’acide le plus fort, H2SO4, lequel est un diacide. Pour H2SO4,
–2
K a1 >> 1 et K a 2 = 1,2 × 10 . La réaction est :
10,0 mmol OH– + 5,00 mmol H2SO4 → 10,0 mmol H2O + 5,0 mmol SO42–
Il reste donc 1,5 mmol de OH–, qui réagira avec l’acide le plus fort en présence, soit HOCl
(3,0 mmol), et en transformera 1,5 mmol en 1,5 mmol de OCl–. Il en résulte une solution
tampon où [HOCl] = [OCl–], les espèces majeures étant HOCl, OCl–, SO42– et H2O, plus des
cations Na+ et K+ neutres. SO42– est une base très faible (Kb = 8,3 × 10–13). C’est donc
l’équilibre HOCl ⇌ H+ + OCl– qui détermine le pH, lequel est égal au pKa de HOCl,
puisque [HOCl] = [OCl–]. pH = 7,46
117. La première courbe de titrage (de 0 à 100,0 mL) correspond au titrage de H2A par OH−. La
réaction est H2A + OH− → HA− + H2O. Une fois que tout le H2A a réagi, le deuxième
titrage (de 100,0 à 200,0 mL) correspond au titrage de HA− par OH−. La réaction est HA− +
OH− → A2− + H2O.
a) À 100,0 mL de NaOH, juste assez de OH- a été ajouté pour réagir complètement avec
tout le H2A présent (mol OH− ajouté = mol H2A présent initialement). D’après la
réaction équilibrée, le nombre de mol de HA- produit sera égal au nombre de mol de
H2A présent initialement. Étant donné que le nombre de mol de HA− présent après
l’addition de 100,0 mL de OH− est égal au nombre de mol de H2A présent initialement, il
faut ajouter exectement 100,0 mL de NaOH de plus pour réagir avec tout le HA−. Le
volume de NaOH ajouté pour atteindre le deuxième point d’équivalence est égal à 100,0
mL + 100,0 mL = 200,0 mL.
b) H2A + OH− → HA− + H2O est la réaction qui se produit à l’addition de 0 à 100,0 mL de
NaOH ajouté.
i) Il ne se produit aucune réaction, de sorte que H2A et H2O sont les principales espèces.
ii) L’addition de OH- transforme H2A en HA−. Les principales espèces jusqu’à 100,0 mL
de NaOH ajouté sont H2A, HA−, H2O et Na+.
iii) À 100,0 mL de NaOH ajouté, mol de OH− = mol de H2A, de sorte que tout le H2A
présent initialement a été transformé en HA−. Les espèces principales sont HA−, H2O
et Na+.
iv) Entre 100,0 et 200,0 mL de NaOH ajouté, les OH− transforment HA− en A2−. Les
principales espèces sont HA−, A2−, H2O et Na+.
v) Au deuxième point d’équivalence (200,0 mL), il y a juste assez de OH− ajouté pour
transformer tout HA− en A2−. Les espèces principales sont A2−, H2O et Na+.
vi) Après l’ajout de 200,0 mL de NaOH, il y a un excès de OH−. Les principales espèces
sont OH−, A2−, H2O et Na+.
[HA − ][H + ]
H2A ⇌ HA− + H+ K a1 =
[H 2 A]
[A 2 − ][ H + ]
HA− ⇌ A2− + H+ Ka2 =
[HA − ]
118. a) Na+ est présent dans toutes les solutions. H+ de HCl ajouté réagit complètement avec
CO32- pour le transformer en HCO3- (points A à C). Une fois que tout le CO32- a réagi
(après le point C, le premier point d,équivalence), H+ réagit complètement avec la base
présente, HCO3-(points C à E). Le point E représente le second point d’équivalence. Les
principales espèces présentes à divers points après que H+ a réagi sont les suivantes.
A. CO32−, H2O
B. CO32−, HCO3−, H2O, Cl−
C. HCO3−, H2O, Cl−
D. HCO3−, CO2 (H2CO3), H2O, Cl−
E. CO2 (H2CO3), H2O, Cl−
F. H+ (excès), CO2 (H2CO3), H2O, Cl−
H+ + CO32− → HCO3−
H+ + HCO3− → H2CO3
119. Un indicateur change de couleur à pH ≈ pKa ± 1. Chaque indicateur nous dit quelque chose
du pH de la solution de HX :
indicateur pH
alizarine ≤ ~ 5,5
HX ⇌ H+ + X–
2
[H + ][X _ ] x
Ka = = ; comme le pH ~5,0, alors [H+] = x ≈ 1 × 10–5 mol/L
[HX] 1,0 - x
(1 × 10-5 )
2
Ka ≈ ≈ 1 × 10–10
1,0 - (1 ×10 -5
)
120. Ag+ + NH3 ⇌ AgNH3+ K1 = 2,1 × 103
AgNH3+ + NH3 ⇌ Ag(NH3)2+ K2 = 8,2 × 103
Ag+ + 2 NH3 ⇌ Ag(NH3)2+ K = K1K2 = 1,7 × 107
Les concentrations initiales sont diminuées de moitié parce que des volumes égaux des
deux solutions sont mélangées. La réaction est complète étant donné que K est élevée; on
résout ensuite un problème d’équilibre.
[Ag(NH 3 ) 2+ ] 0, 20 − x 0, 20
K = 1,7 × 107 = + 2
= 2
≈ , x = 4,6 × 10 −9 mol/L;
[Ag ][NH 3 ] x (1,6 + 2x) x (1,6) 2
Approximation valide.
[Ag(NH 3 ) 2+ ] 0,20
8,2 × 103 = = , [AgNH3+] = 1,5 × 10 −5 mol/L
+
[AgNH 3 ][NH3 ] [AgNH3+ ](1,6)
ΔT 0,028 o C
121. MX ⇌ M+ + X−; ΔT =Kfm, m = = = 0,015 mol/kg
Kf 1,86 o C ⋅ kg/mol
0,015 mol 1 kg
× × 250 g = 0,00375 mol total de particules de soluté
kg 1000 g
Étant donné que la masse volumique de la solution est 1,0 g/mL, 250 g = 250 mL de
solution.
= 7,5 × 10 −3 mol/L
Initiale 0 0
s mol/L SrF2 se dissout pour atteindre l’équilibre
Équilibre s 2s
Ke
F− + H2O ⇌ HF + OH− Kb = = 1,4 × 10 −11
K a (HF)
Puisque F− est une base faible, une partie des F− est convertie en HF. Par conséquent :
[F − ]
7,2 × 10 −2 = , [HF] = 14 [F−]; on résout :
[HF]
2
⎛ 2s ⎞
7,9 × 10 −10 = [Sr2+] [F−]2 = (s) ⎜ ⎟ , s = 3,5 × 10 −3 mol/L
⎝ 15 ⎠
= 1,08 × 10 −3 mol/L
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
⎛ 26, 0 ⎞
pH = 2,90 + log ⎜ ⎟ = 2,90 + 0,101 = 3,00
⎝ 20, 6 ⎠
126. OH− ajouté provenant de la base forte réagit complètement avec l’acide le plus fort présent,
HF. Pour déterminer le pH, examinons ce que contient la solution après que OH− a réagi
complètement.
= 0,0145 mol
OH−
20,01 g
0,174 mol HF × = 3,48 g HF
mol HF
1 mL
volume de solution = 1003,48 g × = 912 mL
1,10 g
0,174 mol HF
mol HF = 250 mL × = 4,77 × 10 −2 mol HF
912 mL
OH− + HF → F− + H2O
Après réaction, il se forme une solution tampon contenant HF, un acide faible et F−, sa base
conjuguée. Soit VT = volume total de la solution.
[F − ] ⎛ 0, 0145 / VT ⎞
pH = pKa + log = -log (7,2 × 10 −4 ) + log ⎜ ⎟
[HF] ⎝ 0, 0332 / VT ⎠
⎛ 0, 0145 ⎞
pH = 3,14 + log ⎜ ⎟ = 3,14 + (-0,360), pH = 2,78
⎝ 0, 0332 ⎠
PROBLÈME DE SYNTHÈSE
127. a) Étant donné que Ka1 >> K a , la quantité de H+ contribuée par la réaction de K a est
2 2
+ −2,06 −3
négligeable. [H ] fournie par la réaction de K a1 est 10 = 8,7 × 10 mol/L H+.
Initiale [H2A]o ~0 0
[H2A]o = concentration initiale
Équilibre [H2A]o - x x x
x2 (8,7 ×10-3 ) 2
K a1 = 5,90 × 10 −2 = = , [H2A]o = 1,0 × 10 −2 mol/L
[H 2 A]0 - x [H 2 A]0 - 8,7 ×10-3
1×10-2 mol H 2 A
mol H2A présent initialement = 0,250 L × = 2,5 × 10 −3 mol H2A
L
0,225 g H 2 A
masse molaire de H2A = = 90 g/mol
2,5 ×10-3 mol H 2 A
b) H2A + 2OH− → A2− + H2O; au deuxième point d’équivalence, OH− ajouté a transformé
tout le H2A en A2−; donc, A2− est la principale espèce présente qui détermine le pH. Le
nombre de mmol de A2− présent au point d’équivalence est égal au nombre de mmol de
H2A présent initialement (2,5 mmol) et le nombre de mmol de OH− ajouté pour atteindre
le deuxième point d’équivalence est 2(2,5 mmol) = 5,0 mmol OH− ajouté. La seule
information qu’il faut connaître pour calculer la valeur de K a 2 est le volume de Ca(OH)2
ajouté pour atteindre le second point d’équivalence. Utilisons la valeur de Kps pour
Ca(OH)2 pour aider à trouver le volume de Ca(OH)2 ajouté.
Le volume de Ca(OH)2 requis pour fournir 5,0 mmol OH− (la quantité nécessaire de OH−
pour atteindre le second point d’équivalence) est :
1 mmol Ca(OH) 2 1 mL
5,0 mmol OH− × -
× -3
2 mmol OH 6,9 ×10 mmol Ca(OH) 2
1, 0 × 10−14 x2
Kb = =
Ka2 4,1 × 10−3 − x
D’après les données du problème, pH = 7,96, donc OH− = 10-6,04 = 9,1 × 10-7 mol/L = x.
Note: la quantité de OH− fournie par la base faible HA− est négligeable étant donné que
la valeur de Kb pour A2− est au moins 1000 fois plus élevée que celle de Kb pour HA−.
THERMODYNAMIQUE CHIMIQUE
QUESTIONS
7. Les organismes vivants ont besoin d’une source extérieure d’énergie pour effectuer ces
processus. Les plantes vertes utilisent l’énergie solaire pour produire du glucose à partir de
dioxyde de carbone et de l’eau par photosynthèse. Dans le corps humain, l’énergie libérée
par le métabolisme du glucose aide à la synthèse des protéines. Pour tous les processus
combinés, ΔSuniv doit être supérieure à zéro (2e loi).
8. Plus une substance est dispersée, plus le désordre est grand et son entropie est grande.
9. Il semble que la somme des deux processus n’ait aucun changement net. Il n’en n’est pas
ainsi. Selon la deuxième loi de la thermodynamique, ΔSuniv doit avoir augmenté même si en
apparence il y a eu un processus cyclique.
10. L’un des effets de l’entropie est l’introduction d’erreurs dans l’information transmise. Le
but de l’information redondante est de fournir un moyen de contrôler l’exactitude de
l’information transmise.
11. À mesure que s’effectue un processus, ΔSuniv augmente ; ΔSuniv ne peut pas diminuer. Le
temps, comme ΔSuniv, s’écoule dans une direction.
12. Cette réaction est lente du point de vue cinétique, mais elle est favorisée d’un point de vue
thermodynamique (ΔG < 0). La thermodynamique nous dit seulement si une réaction peut
se produire. Pour répondre à la question à savoir si la réaction va se produire, on doit
également prendre en considération la cinétique (vitesse de réaction). La lumière
ultraviolette fournit l’énergie d’activation pour que cette réaction lente se produise.
13. ΔSext = -ΔH/T ; ΔSext est déterminée par la chaleur (ΔH) qui entre ou sort d’un système. Si
la chaleur est acheminée vers le milieu extérieur, les mouvements au hasard du milieu
augmentent et l’entropie du milieu augmente. L’opposé est vrai lorsque la chaleur passe du
milieu extérieur vers le système (une réaction endothermique). Bien que la force motrice
décrite ici résulte réellement de la variation d’entropie du milieu, elle est souvent décrite en
termes d’énergie. La nature tend vers l’énergie la plus faible possible.
14. Remarquez que ces substances ne sont pas à l’état solide, mais en solution aqueuse; des
molécules d’eau sont également présentes. Il y a une augmentation apparente de l’ordre
quand ces ions sont placés dans l’eau comparé à leur état séparé. Les molécules d’eau
hydratantes doivent être dans un arrangement très ordonné quand elles entourent ces
anions.
15. ΔG° = -RTlnK = ΔH° - TΔS° ; HX(aq) ⇌ H+(aq) + X-(aq) Ka réaction ; la valeur de Ka pour
HF est inférieure à un, alors que pour les autres halogénures d’hydrogène, Ka > 1. En
termes de ΔG°, HF doit avoir un ΔG°réaction positive, alors que les autres acides ont une
ΔG°réaction < 0. La raison pour laquelle Ka change de signe quand on compare HF à HCl, à
HBr et à HI, c’est l’entropie. ΔS pour la dissociation de HF est très élevée et négative. Il y a
un degré élevé d’ordre quand les molécules d’eau s’associent (liaison hydrogène) avec les
petits ions F-. L’entropie d’hydratation s’oppose fortement à la dissociation de HF dans
l’eau, au point de dépasser l’énergie d’hydratation favorable, ce qui rend HF un acide
faible.
16. On peut déterminer ΔS° et ΔH° pour la réaction en utilisant les entropies standard et les
enthalpies standard de l’annexe 4, puis l’équation ΔG° = ΔH° - TΔS°. On peut également
utiliser les énergies libres standard de formation de l’annexe 4. Enfin, on peut utiliser la loi
de Hess pour calculer ΔG°. Dans ce cas, les réactions ayant des valeurs de ΔG° connues
sont modifiées pour déterminer ΔG° pour une réaction différente.
Pour les températures différentes de 25 °C, on évalue ΔG° à l’aide de l’équation ΔG° = ΔH°
- TΔS°. Il faut supposer que les valeurs de ΔH° et ΔS° déterminées à partir des données de
l’annexe 4 sont indépendantes de la température. On utilise les mêmes valeurs de ΔH° et de
ΔS° telles que déterminées quand T = 25 °C, puis on substitue la nouvelle température en
Kelvin dans l’équation pour évaluer ΔG° à la nouvelle température.
17. Le signe de ΔG nous permet de savoir si une réaction est spontanée ou non, quelles que
soient les concentrations (à T et à P constantes). Lorsque ΔG < 0, la grandeur nous indique
quelle quantité de travail peut, en théorie, être tirée de la réaction. Lorsque ΔG > 0, sa
grandeur nous indique la quantité minimale de travail qui doit être fournie pour que la
réaction ait lieu. ΔG° nous donne la même information seulement quand la concentration de
tous les réactifs et produits sont dans des conditions standard (1 atm pour les gaz, 1 mol/L
pour les solutés). ΔG° = -RTlnK : à partir de cette équation, on peut calculer K pour une
réaction si ΔG° est connue à cette température. Pour déterminer K à une température
différente de 25 °C, il faut connaître ΔG° à cette température. On suppose que ΔH° et ΔS°
ne dépendent pas de la température, et on utilise l’équation ΔG° = ΔH° - TΔS° pour évaluer
ΔG° à différentes températures. Pour K = 1, on veut ΔG° = 0, ce qui a lieu quand ΔH° =
TΔS°. Encore une fois, on suppose que ΔH° et ΔS° ne dépendent pas de la température, puis
on détermine T (=ΔH°/ΔS°). À cette température, K = 1 parce que ΔG° = 0. Cela ne
fonctionne que pour les réactions où les signes de ΔH° et de ΔS° sont les mêmes (soit tous
les deux positifs, soit négatifs).
EXERCICES
18. a, b et c. L’expérience commune montre que l’eau salée, l’eau colorée et la rouille se
forment sans intervention extérieure. Cependant, il faut une telle intervention pour qu’une
chambre devienne bien rangée.
Etotale =0 kJ 1 kJ 2 kJ 2 kJ 3 kJ 4 kJ
20. 2 kJ AB B A B A_
1 kJ AB B A A B_
0 kJ AB A B A B _
Etotale = 0 kJ 2 kJ 4 kJ 1 kJ 1 kJ 2 kJ 2 kJ 3 kJ 3 kJ
21. a) H2 à 100 °C et 0,5 atm ; si T plus élevée et P plus basse, le volume est plus grand, ce qui
augmente l’entropie de position.
22. Parmi les trois phases, (solide, liquide, gaz), les solides sont les plus ordonnés et les gaz, les
plus désordonnés. Donc, a, b et f (fusion d’un solide, sublimation et ébullition) impliquent
une augmentation de l’entropie du système étant donné que le passage d’un solide à un
liquide ou d’un solide à un gaz ou d’un liquide à un gaz augmente le désordre. Dans le cas
de la congélation (processus c), une substance passe de l’état liquide moins ordonnée à
l’état solide plus ordonnée, ce qui entraîne une diminution de l’entropie. Le processus d
(mélange) implique une augmentation du désordre (entropie) alors que la séparation
augmente l’ordre (diminue l’entropie du système). Donc, parmi tous les processus, a, b, d et
f provoquent une augmentation de l’entropie du système.
-ΔH -890 kJ
24. a) ΔSext = = = –3,0 kJ/K = –3,0 × 103 J/K
T 298 K
-ΔH 43 kJ
b) ΔSext = = = 0,14 kJ/K = 140 J/K
T 298 K
J
a) ΔG = 25 × 103 J – (300 K × 5,0 ) = 24 × 103 J > 0, non spontanée
K
J
b) ΔG = 25 × 103 J – (300 K × 100 ) = –5 × 103 J < 0, spontanée
K
J
c) ΔG = –10 × 103 J – (298 K × 5 ) = –11,5 × 103 J < 0, spontanée
K
J
d) ΔG = –10 × 103 J – (200 K × (–40 )) = –2 × 103 J < 0, spontané
K
ΔH -25 000 J
T= = = 5,0 × 103 K
ΔS -5,0 J/K
ΔH 25 000 J
T= = = 5,0 × 103 K
ΔS 5,0 J/K
ΔH 27,5 kJ/mol
ΔS = = = 8,93 × 10 −2 kJ/K·mol = 89,3 J/K·mol
T (273 + 35) K
ΔH 5650 J/mol
b) Au point de fusion, ΔG = 0 donc T = = = 196 K
ΔS 28,9 J/K ⋅ mol
Pour c et d, il faut tenir compte des réactifs et des produits gazeux. Quand il y a plus de
produits gazeux que de réactifs gazeux (Δn > 0), alors le désordre augmente et ΔS° est
positive.
32. a) H2(g) + 1/2 O2(g) ; (Δn < 0), donc ΔS° sera négative. ΔS° = ΣnpS°produits – = ΣnrS°réactifs
33. a) H2(g) + 1/2 O2(g) → H2O(l) ; comme Δn des gaz est négatif, alors ΔS° sera négative.
c) HCl(g) → H+(aq) + Cl–(aq) ; la valeur de ΔS° est fortement affectée par l’état gazeux,
qui est plus désordonné que celui des ions en solution. ΔS° sera négative.
ΔS° = 1 mol H+(0) + 1 mol Cl–(57 J/K⋅mol) – 1 mol HCl(187 J/K⋅mol) = –130 J/K
o o
34. – 144 J/K = (2 mol) S AlBr3
– [2(28 J/K) + 3(152 J/K)], S AlBr3
= 184 J/K⋅mol
35. Orthorhombique → monoclinique ; ΔH est (+) et ΔG est (–) en haut de 95 °C, donc ΔS doit
être positive.
36. L’enthalpie n’est pas favorable, alors ΔS doit être la force agissante du processus, c’est-à-
dire que ΔS est positive. S’il y a augmentation du désordre, alors l’enzyme originale est la
plus ordonnée des deux structures.
37. a) Le bris de la liaison H–H est endothermique : ΔH est positive. Comme Δn > 0, ΔS est
aussi positive.
b) ΔG = ΔH – TΔS. Pour que cette réaction ait lieu, il faut que le terme TΔS prédomine, ce
qui arrivera à des T élevées.
38. La réaction est spontanée si ΔG < 0. Comme ΔG – ΔH – TΔS et que ΔH < 0 et ΔS > 0, ΔG
sera toujours négative quelle que soit la température. Il n’y a donc pas de raison
thermodynamique d’augmenter la température. Toutefois, la réaction sera plus rapide à
température plus élevée.
⎡⎛ kJ ⎞ ⎛ kJ ⎞⎤
ΔH° = ⎢⎜ -393,5 × 1 mol ⎟ + ⎜ -242 × 2 mol ⎟ ⎥
⎣⎝ mol mol
⎠ ⎝ ⎠⎦
⎡⎛ kJ ⎞ ⎤
- ⎢⎜ -75 × 1 mol ⎟ + 0⎥ = - 803 kJ
⎣⎝ mol ⎠ ⎦
= –801 kJ
On peut aussi calculer ΔG° = ΔH° – TΔS° = –803 × 103 J – (298 K) (–4 J/K) = –802 kJ
ΔH° =
⎡ (-1275 kJ × 1mol) + (0) ⎤ ⎡ (-393,5 kJ × 6 mol) + (-286 kJ × 6 mol) ⎤
⎢⎣ mol ⎥⎦ - ⎢⎣ mol ⎥⎦
= 2802 kJ
ΔS° =
⎡ (212 J × 1 mol) + (205 J × 6 mol) ⎤ ⎡ (214 J × 6 mol) + (70 J × 6 mol) ⎤
⎢⎣ K ⋅ mol ⎥⎦ - ⎢⎣ K ⋅ mol ⎥⎦
= –262 J/K
= 2875 kJ
= –416 kJ
40. a) ΔH° = 2(-46 kJ) = -92 kJ; ΔS° = 2(193 J/K) - [3(131 J/K) + 192 J/K] = -199 J/K
b) ΔG° est négative, de sorte que la réaction est spontanée dans des conditions standard.
ΔH o -92 kJ
c) ΔG° = 0 quand T = o
= = 460 K
ΔS -0,199 kJ/K
ΔH o -58,03 kJ
ΔG° = 0 = ΔH° – TΔS°, T = = = 328,6 K
ΔS o
-0,1766 kJ/K
42. H2O(l) → H2O(g); ΔG° = 0 au point d’ébullition de l’eau à 1 atm et à 100 °C.
À 9 °C: ΔG° = ΔH° - TΔS° = 40,6 kJ/mol – (363 K)(0,109 kJ/K·mol) = 1,0 kJ/mol
Comme prévu, ΔG° > 0 aux températures inférieures au point d’ébullition de l’eau à 1 atm
(le processus est non spontané).
À 110 °C: ΔG° = ΔH° - TΔS° = 40,6 kJ/mol – (383 K)(0,109 J/K·mol) = -1,1 kJ/mol
Quand ΔG° < 0, le point d’ébullition de l’eau est spontané à 1 atm et à T > 100 °C (comme
prévu).
ΔH° = –484 – [75 + (–393,5)] = –16 kJ ; ΔS = 160 – [186 + 214] = –240 J/K
ΔH° = –484 – [110,5 + (–201)] = –173 kJ; ΔS = 160 – [198 + 240] = –278 J/K
Cette réaction aussi a une ΔH° favorable et une ΔS° défavorable. Elle est spontanée à des
températures inférieures à T = ΔH°/ΔS° = 622 K. Contrairement à la première, on peut donc
l’effectuer à des températures suffisamment élevées pour que la vitesse de réaction soit
raisonnable.
47. ΔG° = ∑ n ΔG
p
o
f, produits − ∑ nr ΔGf,o réactifs
ΔG° = [-57.37 kJ + (-68.85 kJ) + 3(-95.30 kJ)] – [3(0) + 2(-50.72 kJ)] = -310.68 kJ
b) Puisque ΔG° est positive, cette réaction n’est pas spontanée dans des conditions standard
à 298 K.
c) ΔG° = ΔH° - TΔS°, ΔH° = ΔG° + TΔS° = 464 kJ + 298 K(0,179 kJ/K) = 517 kJ
ΔH o 517 kJ
ΔG° = 0 = ΔH° - TΔS°, T = = = 2890 K
ΔS o
0,179 kJ/K
Cette réaction est spontanée dans des conditions standard (ΔG° < 0) quand T > 2890 K.
Ici, le terme entropie favorable prédomine.
P NO 2 × P O 2
49. ΔG = ΔG° + RT ln Q ; pour cette réaction : ΔG = ΔG° + RT ln
P NO × P O3
2
P H2O
ΔG = ΔG° + RT ln
P H2S × P SO 2
2
8,315 J kJ ⎡ (3 × 10-2 ) 2 ⎤
ΔG = –90 kJ + × × 298 K × ⎢ ln -2 ⎥
K ⋅ mol 1000 J -4 2
⎣ (1,0 × 10 ) (1,0 × 10 ) ⎦
ΔG = –90kJ + 39,7 kJ = 50 kJ
PN2O4
51. ΔG = ΔG° + RT lnQ = ΔG° + RT ln 2
PNO 2
0,50
b) ΔG = -6 × 103 J + 8.3145 J/K·mol (298 K) ln
(0, 21) 2
1, 6
c) ΔG = -6 × 103 J + 8.3145 J/K·mol (298 K) ln
(0, 29) 2
Puisque ΔG est positive, la réaction inverse est spontanée et la réaction se déplace vers la
gauche pour atteindre l’équilibre.
52. À 25,0 °C : ΔG° = ΔH° − TΔS° = −58,03 × 103 J/mol − (298,2 K)(−176,6 J/K·mol)
K = e2,166 = 8,72
À 100,0 °C : ΔG° = −58,03 × 103 J/mol − (373,2 K)(−176,6 J/K·mol) = 7,88 × 103 J/mol
Note : quand on détermine les exposants, on arrondit une fois que les calculs sont terminés.
Cela aide à éliminer l’erreur due à l’arrondissement excessif.
ΔG° = ΔH° – TΔS° = –184 × 103 J – 298 K (20 J/K) = –1,90 × 105 J = –190 kJ
b) À ces condition standard, ΔG = ΔG° = –190 kJ. Comme ΔG est négative, la réaction se
déplacera spontanément vers la droite.
54. Quand on additionne des réactions, les constantes d’équilibre sont multipliées l’une par
l’autre pour déterminer la valeur de K pour la réaction finale.
ΔG° = −RT ln K = −8,3145 J/K·mol (600 K) ln(5,4 × 10 −13 ) = 1,4 × 105 J/mol = 140 kJ/mol
= –908 kJ
ΔS° =
⎡ (211 kJ × 4 mol) + (189 J × 6 mol) ⎤ ⎡ (193 J × 4 mol) + (205 J × 5 mol) ⎤
⎢⎣ ⎥⎦ -⎢ ⎥⎦
K ⋅ mol ⎣ K ⋅ mol
= 181 J/K
= –958 kJ
ΔG° = –RT ln K
2e étape
ΔH fo 90 0 34 kJ/mol
S° 211 205 240 J/K⋅mol
ΔG o
f 87 0 52 kJ/mol
ΔG° = –RT ln K
K = 1,4 × 1012
3e étape
ΔH° =
⎡ (-174 kJ × 2 mol) + (90 kJ × 1 mol) ⎤ ⎡ (34 kJ × 3 mol) + (-286 kJ × 1 mol) ⎤
⎢⎣ ⎥⎦ -⎢ ⎥⎦
mol ⎣ mol
= –74 kJ
ΔS° =
⎡ (156 J × 2 mol) + (211 J × 1 mol) ⎤ ⎡ (240 J × 3 mol) + (70 J × 1 mol) ⎤
⎢⎣ ⎥⎦ -⎢ ⎥⎦
K ⋅ mol ⎣ K ⋅ mol
= – 267 J/K
ΔG° =
⎡ (-81 kJ × 2 mol) + (87 kJ × 1 mol) ⎤ ⎡ (52 kJ × 3 mol) + (-237 kJ × 1 mol) ⎤
⎢⎣ ⎥⎦ -⎢ ⎥⎦
mol ⎣ mol
ΔG° = –RT ln K
K = 9,1 × 10–2
ΔG = ΔH – TΔS sera négative quelle que soit la température. La réaction est toujours
spontanée et il n’y a pas de raison thermodynamique pour augmenter la température.
Toutefois, la vitesse de réaction sera plus grande à température plus élevée.
56. 2 SO2(g) + O2(g) → 2 SO3(g); ΔG° = 2(−371 kJ) − [2(−300 kJ)] = −142 kJ
-ΔG o -(-142,000 J)
ΔG° = −RT ln K, ln K = = = 57.311
RT 8,3145 J/K ⋅ mol (298 K)
2
PSO (2, 0) 2
K = 7,76 × 1024 = 3
= , PSO 2 = 1,0 × 10 −12 atm
2
PSO 2
× PO2 PSO2 × (0,50)
2
D’après la valeur négative de ΔG°, cette réaction est spontanée dans des conditions
standard. Il y a plus de molécules de réactifs gazeux que de produits gazeux, de sorte que
ΔS° sera négative (non favorable). Par conséquent, cette réaction doit être exothermique
(ΔH° < 0). Quand ΔH° et ΔS° sont toutes les deux négatives, la réaction est spontanée à des
températures relativement basses où le terme favorable ΔH° prédomine.
57. Le graphique de lnK en fonction de 1/T donne une droite. Pour un processus
endothermique, la pente est négative (pente = -ΔH°/R) (y = mx + b). En augmentant la
température de T1 à T2 (1/T2 < 1/T1), on voit que lnK, et donc K, augmente. Si K augmente,
c’est qu’une plus grande quantité de réactifs est transformée en produits, donc que la
réaction se déplace vers la droite.
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
58. D’après l’annexe 4, S° = 198 J/K·mol pour CO(g) et S° = 27 J/K·mol pour Fe(s).
Soit S ol = S° pour Fe(CO)5(l) et S og = S° pour Fe(CO)5(g).
ΔS° = -677 J/K = 1 mol(S ol ) – [1 mol (27 J/K·mol) + 5 mol(198 J/K·mol]
S ol = 340 J/K·mol
ΔS° = 107 J/K = 1 mol (S og ) – 1 mol (340 J/K·mol)
S og = S° pour Fe(CO)5(g) = 447 J/K·mol
60. ΔS sera négative parce que 2 mol de réactrifs gazeux forment 1 mol de produit gazeux.
Pour que ΔG soit négative, ΔH doit être négative (exothermique). Pour les réactions
exothermiques, K diminue à mesure que T augmente. Par conséquent, le rapport de la
pression partielle de PCl5 à la pression partielle de PCl3 diminuera quand T augmentera.
61. ΔS (méthane) = 73,2 J/K·mol ; ΔS(hexane) = 84,5 J/K·mol ; Vmét = 9,19 L et Vhex = 28,1 L;
l’hexane a le plus grand volume molaire au point d’ébullition, de sorte que l’hexane devra
avoir l’entropie la plus élevée. À mesure que le volume de gaz augmente, le désordre de
position augmente.
ΔH vap
Au point d’ébullition, ΔG = 0 de sorte que ΔS = ; pour le méthane:
T
L’hexane a le volume molaire le plus grand au point d’ébullition de sorte que l’hexane
devrait avoir l’entropie la plus élevée. À mesure que le volume d’un gaz augmente, le
désordre de position augmente.
-743,1 J/mol
ΔG = ΔH - TΔS, ΔH = TΔS, T = ΔH/ΔS = = 43,7 K = -229,5°C
-17,0 J/K ⋅ mol
ΔH° ≈ 0
ΔG o - ΔH o 5,97 kJ - 0 kJ
ΔS° = − = - = –0,0200 = –20,0 J/K
T 298 K K
ΔG500
o
e) ln K500 = –
RT
⎛ 20 J kJ ⎞
ΔG°500 = 0 – 500 K × ⎜ - × ⎟ = 10,0 kJ
⎝ K 1000 J ⎠
K500 = 0,090
⎛ ( PHOCl ) 2 ⎞
f) ΔG = ΔG° + RT ln ⎜
⎜ ( PCl O )( PH O ) ⎟⎟
⎝ 2 2 ⎠
ΔG o -18,000 J
ΔG° = –RT ln Kps, ln Kps = - = = –7,26 ; Kps = e–7,26
RT 8,315 J/K ⋅ mol (298 K)
= 7,0 × 10–4
ΔG = ΔG° + RT ln Q où Q = [H+][OH–]
⎛ 8,315 J kJ ⎞
a) ΔG = 79,9 kJ + ⎜ × × 298 K × ln(10-7 )(10-7 ) ⎟ = 0 ;
⎝ K ⋅ mol 1000 J ⎠
système à l’équilibre
⎛ 8,315 J kJ ⎞
b) ΔG = 79,9 kJ + ⎜ × × 298 K × ln(10-5 )(10-9 ) ⎟ = 0 ;
⎝ K ⋅ mol 1000 J ⎠
système à l’équilibre
⎛ 8,315 J kJ ⎞
c) ΔG = 79,9 kJ + ⎜ × × 298 K × ln(10-10 )(10-10 ) ⎟ = –34 kJ < 0 ;
⎝ K ⋅ mol 1000 J ⎠
⎛ 8,315 J kJ ⎞
d) ΔG = 79,9 kJ + ⎜ × × 298 K × ln(10)(10-7 ) ⎟ = +45,7 kJ > 0 ;
⎝ K ⋅ mol 1000 J ⎠
vers la gauche
⎛ 8,315 J kJ ⎞
e) ΔG – 79,9 kJ + ⎜ × × 298 K × ln(1,0)(1,0) ⎟ = 79,9 kJ > 0 ;
⎝ K ⋅ mol 1000 J ⎠
vers la gauche
ΔG = ΔG° + RT ln Q
ΔG = RT ln Q
8,315 J 0,15
ΔG = × 310 K × ln = 8,77 × 103 J/mol
K ⋅ mol 0,005
ΔG = Wmax
Pour que les solutions restent neutres, des ions négatifs devront aussi être transportés vers
le muscle ou d’autres ions positifs devront être transportés vers le sang.
⎛ − (−30500 J) ⎞
68. a) ΔG° = – RT ln K, K = exp (–ΔG°/RT) = exp ⎜ ⎟ = 2,22 × 10–5
⎝ 8,315 J/K⋅ mol × 298 K ⎠
En fait, seulement 38 mol d’ATP sont produites par le métabolisme d’une mole de
glucose. Une partie importante de ΔG° est utilisée pour d’autres processus.
ΔG o −14 000 J
ln K = − = = –5,65, K = e–5,65 = 3,5 × 10–3
RT 8,315 J/K⋅ mol (298 K)
= –17 kJ
ΔG o −17 000 J
ln K = = − = 6,86, K = e6,86 = 9,5 × 102
RT 8,315 J/K⋅ mol (298 K)
70. ΔS est plus favorable pour la réaction 2 que pour la réaction 1, ce qui donne K2 > K1. Dans
la réaction un, sept particules en solution forment une particule. Dans la réaction deux,
quatre particules forment une particule ce qui cause une diminution de désordre plus faible
que dans la réaction un.
71. ΔG° = -RT ln K; quand K = 1,00, ΔG° = 0 étant donné que ln 1,00 = 0. ΔG° = 0 = ΔH° -
TΔS°
ΔH° = 3(-242 kJ) - [-826 kJ] = 100 kJ; ΔS° = [2(27 J/K) + 3(189 J/K)] –
ΔH o 100 kJ
ΔH° = TΔS°, T = = = 725 K
ΔS o
0,138 kJ/K
PROBLÈMES DÉFIS
72. 3 O2(g) ⇌ 2 O3(g); ΔH° = 2(143 kJ) = 286 kJ; ΔG° = 2(163 kJ) = 326 kJ
−ΔG o ΔS o
ln K = +
RT R
−ΔH o ⎛ 1 ⎞ ΔS −ΔH o ⎛ 1 ⎞ ΔS o
ln K1 = ⎜ ⎟ + ; ln K2 = ⎜ ⎟ +
R ⎝ T1 ⎠ R R ⎝ T2 ⎠ R
ΔH o ⎛ 1 1 ⎞ K2 ΔH o ⎛ 1 1 ⎞
ln K2 - ln K1 = ⎜ − ⎟ ou ln = ⎜ − ⎟
R ⎝ T1 T2 ⎠ K1 R ⎝ T1 T2 ⎠
7, 22 × 10−58 34,13
=e = 6,6 × 1014, K230 = 1,1 × 10 −72
K 230
PO23 PO23
K230 = 1,1 × 10 −72
= = , PO3 = 3,3 × 10 −41 atm
PO33 (1, 0 × 10−3 atm)3
L’équilibre n’est probablement pas maintenue dans ces conditions. Quand il y a seulement
deux molécules d’ozone dans un volume de 9,5 × 1017 L, la réaction n’est pas à l’équilibre.
Dans ces conditions, Q > K et la réaction se déplace vers la gauche. Mais avec seulement
deux molécules d’ozone dans un énorme volume, il est extrêmement improbable qu’elles
vont entrer en collision l’une avec l’autre. Dans ces conditions, la concentration d’ozone
n’est pas assez grande pour maintenir l’équilibre.
73. Arrangement I et V : S = k ln W; W = 1; S = k ln 1 = 0
74.
Ea(dir) = G1 – G2
Ea(inv) = G1 – G3
ΔG° = G3 – G2 → G3 = ΔG° + G2
Ea(inv) = G1 – (ΔG° + G2)
Ea(inv) = G1 – G2 – ΔG°
Ea(inv) = Ea(dir) – ΔG° (1)
De (2), ln A = ln kdir +
E a (dir)
RT
De (3), ln A = ln kinv +
E a (inv)
RT
E a (dir) = ln k + E a (dir) – ΔG
o
(1) dans (4) ln kdir + inv
RT RT RT
ΔG o
ln kdir – ln kinv = –
RT
k dir ΔG o
ln =–
k inv RT
k dir ⎛ ( − RT ln K ) ⎞
Comme ΔG° = –RT ln K, ln = ⎜− ⎟
k inv ⎝ RT ⎠
k dir k
ln = ln K et dir = K
k inv k inv
75. À l’équilibre :
La pression de H2 a diminué de 1,00 atm à 4,47 × 10–10 atm, ce qui indique que presque tout
le H2 et le Br2 ont réagi pour former HBr. Donc, PHBr 2,00 atm en raison du rapport
stœchiométrique et P Br 2 = P H 2 = 4,47 × 10–10 atm.
2
P HBr (2, 00) 2
K= = = 2,00 × 10–19
×
P H 2 P Br 2 (4, 47 × 10 ) -10 2
⎛ - ΔG o ⎞ ⎛ −2722 J ⎞
K = exp ⎜ ⎟ = exp ⎜ ⎟ = 0,333
⎝ RT ⎠ ⎝ (8,315 J/K⋅ mol)(298 K) ⎠
A(g) ⇌ B(g)
1,00 - x
= 0,333, 1,00 – x = 0,333 + 0,333 x, x = 0,50 atm
1,00 + x
- ΔH ° ΔS °
77. Selon l’exercice 65, ln K = + , R = 8,315 J/K⋅mol
RT R
K 2 = ΔH ⎛ 1 - 1 ⎞
o
Pour K à deux températures T2 et T2, l’équation est : ln
K1 R ⎜⎝ T 1 ⎟
T2⎠
ΔH o ⎛ 1 1 ⎞ ΔH o
ln 10,0 = - , 2,30 = (4,76 × 10–4)
8,315 ⎜⎝ 300,0 K 350,0 K ⎠⎟ 8,315
78. Kp = P CO 2 ; pour empêcher Ag2CO3 de se décomposer, P CO 2 doit être plus grand que Kp.
− ΔH ° ΔS °
Selon l’exercice 65, ln K = + . Pour deux conditions de K et T,
RT R
l’équation est :
ΔH o ⎛ 1 1 ⎞
ln K 2 = ⎜ − ⎟
K1 R ⎝ T1 T2⎠
ln K2 = 7,1,
K2 = e7,1 = 1,2 × 103, K2 = 7,5 torr
6,23 × 10−3 6,23 × 10−3
o
ΔGréaction = ΔGf,o C6 H6 (g ) − ΔGf,o C6 H6 (l ) = 129,66 kJ/mol - 124,50 kJ/mol = 5,16 kJ/mol
o
Pour CCl4: ΔGréaction = ΔGf,o CCl4 (g ) − ΔGf,o CCl4 (l ) = -60,59 kJ/mol - (-65,21 kJ/mol)
= 4,62 kJ/mol
= 0,0775 atm
χ CCl
V
= 1,000 - 0,446 = 0,554
4
2,1
ΔT = Kbm, (355,4 K -353,3 K) = 2,5 K·kg/mol (m), m = = 0,84 mol/kg
2,5
0,879 g 1 kg
masse de solvant = 150 mL × × = 0,132 kg
mL 1000 g
1 mol H 2 O 75,4 J
q = 1,00 × 103 g H2O × × × (298,2 – 363,2) = -2,72 × 105 J
18,02 g K ⋅ mol
-(-2,72 ×105 J)
ΔSext = = 912 J/K
298,2 K
[H + ][X − ]
82. HX ⇌ H+ + X− Ka =
[HX]
(1,5 × 10−6 ) 2
Ka = = 2,3 × 10−11
0,10 − 1,5 × 10−6
ΔGo = -RTln(K) = -8,3145 J/K·mol (298 K) ln(2,3 × 10 −11 ) = 6,1 × 104 J/mol = 61 kJ/mol
⎡ -(-9000 J) ⎤
ΔGo = = -RTln(Kps), Kps = exp ⎢ ⎥ = 38 = 40
⎣ 8,3145 J/K ⋅ mol× 298 K ⎦
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
84. Étant donné que la pression partielle de C(g) a diminué, le changement net qui se produit
dans cette réaction afin d’atteindre l’équilibre c’est la conversion de produits en réactifs.
A(g) + 2 B(g) ⇌ C(g)
Les pressions partielles à l’équilibre sont : PA = 0,100 + x = 0,100 + 0,060 = 0,160 atm,
0, 040
K= = 5,2
0,160(0, 220) 2
ΔGo = -RTln(K) = -8,3145 J/K·mol (298 K) ln5,2 = -4,1 × 103 J/mol = -4,1 kJ/mol
85. ΔGo = ΔHo - TΔSo = -28,0 × 103 J – 298 K(-175 J/K) = 24,200 J
K = e-9,767 = 5,73 × 10 −5
2 2
[BH + ][OH − ] x x
Kb = 5,73 × 10 −5 = = ≈ , x = [OH−] = 2,68 × 10 −3 mol/L
[ B] 0,125 − x 0,125
PROBLÈME DE SYNTHÈSE
86. a) ΔS° est négative parce qu’il y a une diminution du nombre de moles de gaz.
b) Étant donné que ΔS° est négative, ΔH° doit être négative pour que la réaction soit
spontanée à certaines températures. Par conséquent, ΔSext est positive.
ΔH° = -607 - [4(-110.5)] = -165 kJ; ΔS° = 417 - [4(198) + (30)] = -405 J/K
ΔH o -165 ×103 J
d) ΔG° = 0 = ΔH° - TΔS°, T = = = 407 K ou 134 °C
ΔS o -405 J/K
o
ΔG 323 = -165 kJ - (323 K)(-0,405 kJ/K) = -34 kJ
o
ΔG 500 = -165 kJ - (500 K)( -0,405 kJ/K) = 38 kJ
-38 000 J
ln(K) = = -9,14, K = e-9,14 = 1,1 × 10 −4
(8,3145 J/K ⋅ mol )(500 K)
ΔH o 29,0 ×103 J
ΔS ° = = = 92,1 J/K
T 315 K
o
À 152 °C : ΔG 152 = ΔH° - TΔS° = 29,0 × 103 J - 425 K (92,1 J/K) = -10 100 J
-(-10 100 J)
ΔG° = -RTln(K), ln(K) = = 2,858, Kp = e2,858 = 17,4
8,3145 J/K ⋅ mol(425 K)
On peut atteindre une pression maximum de 17,4 atm avant que Ni(CO)4(g) se liquéfie.
ÉLECTROCHIMIE
14. Voir le tableau 1.2 du chapitre 1 pour les règles d’attribution des nombres d’oxydation.
k) (NH4)2Ce(SO4)3 contient des ions NH4+ et SO42–. Cela donne à Ce une charge 4+.
H (+1), N (–3), Ce (+4), S (+6), O (–2)
l) O (–2), Cr (+3)
16. Voir la section 1.10 pour les règles d’équilibrage des réactions rédox.
Cr → Cr3+ + 3e–
3e + 4H + NO3– → NO + 2H2O
– +
d) PO33– → PO43–
(H2O + PO33– → PO43– + 2H+ + 2e–) × 3
MnO4– → MnO2
(3e– + 4H+ + MnO4– → MnO2 + 2H2O) × 2
Ajoutons 5OH– de chaque côté (5H+ + 5OH– → 5H2O), puis simplifions les H2O.
QUESTIONS
18. Les piles électrochimiques utilisent des réactions redox pour produire un voltage. La
solution consiste à avoir une valeur globale de ε pile
o
positive quand on traite les demi-
réactions. Pour deux demi-réactions quelconque, la demi-réaction ayant le potentiel de
réduction le plus positif sera toujours la réaction à la cathode. Pour les potentiels négatifs,
ce sera la demi-réaction ayant le potentiel standard de réduction le plus près de zéro. La
demi-réaction qui reste (celle avec le ε réd
o
) le plus négatif) est inversée et devient la demi-
réaction à l’anode (εox = - ε réd
o
). Cette combinaison donne toujours un potentiel standard de
pile global positif qui peut être utilisé pour faire fonctionner une pile.
0, 0591
20. ε = ε pile
o
- log Q
n
Dans une pile de concentration, les composants de l’anode et de la cathode sont les mêmes,
donc, ε pile
o
= 0 pour une pile de concentration. Quelle que soit la demi-réaction choisie, la
demi-réaction opposée se produit dans l’autre compartiment. La force motrice qui produit
un voltage est le terme -log Q dans l’équation de Nernst. Q est déterminé par la
concentration des ions dans les compartiments de l’anode et de la cathode. Plus la
différence des concentrations est grande, plus le voltage produit est grand. Par conséquent,
la force motrice pour les piles de concentration est la différence de la concentration des ions
entre les compartiments de la cathode et de l’anode. Quand les concentrations des ions sont
égales, Q = 1 et log Q = 0, et aucun voltage n’est produit.
21. Quand on utilise une batterie d’appoint pour faire démarrer une auto, le danger est la
possibilité que l’électrolyse de H2O(l) ait lieu. Lorsque H2O(l) est électrolysée, les produits
forment un mélange gazeux explosif de H2(g) et de O2(g). Une étincelle produite durant le
démarrage peut enflammer H2(g) et O2(g). Fixer le fil de masse loin de la batterie diminue
le risque d’une étincelle près de la batterie où H2(g) et O2(g) peuvent s’accumuler.
22. Les métaux se corrodent parce qu’ils s’oxydent facilement. Si l’on se reporte au tableau 8.1,
la plupart des métaux sont associés à des potentiels standard de réduction négatifs. Cela
signifie que les réactions inverses, les demi-réactions d’oxydation, ont des potentiels
d’oxydation positifs, ce qui indique qu’ils s’oxydent très facilement. Un autre point
important c’est que la réduction de O2 (qui est le réactif dans les processus d’oxydation)
possède une ε réd
o
plus positive que celle de la plupart des métaux (pour O2, ε réd
o
= 0,40 V).
Cela signifie que si O2 est couplé avec la plupart des métaux, la réaction sera spontanée
puisque ε pile
o
> 0, de sorte que la corrosion a lieu.
Les métaux nobles (Ag, Au et Pt) ont tous des potentiels de réduction standard plus grand
que celui de O2. Par conséquent, O2 n’est pas capable d’oxyder ces métaux dans des
conditions standard.
Note : les potentiels de réduction standard pour Pt → Pt2+ + 2 e− n’est pas dans le tableau
8.1. Comme on s’y attend, son potentiel de réduction est plus grand que celui de O2. ( ε Pto =
1,19 V).
23. Il faut connaître la nature du métal afin de savoir quelle masse molaire utiliser. Il faut
connaître l’état d’oxydation de l’ion métallique dans le sel, de façon à pouvoir déterminer le
nombre de moles d’électrons transférés. Enfin, il faut connaître la quantité de courant et le
temps pendant lequel le courant passe dans la cellule électrolytique.
24. L’aluminium existe naturellement sous forme d’oxyde. Il a une affinité plus grande pour
l’oxygène de sorte qu’il est extrêmement difficile de réduire les ions Al3+ de l’oxyde en
métal pur. Une façon possible consiste à essayer de dissoudre l’oxyde d’aluminium dans
l’eau afin de libérer les ions. Même si les ions aluminium passaient en solution, l’eau serait
réduite préférentiellement dans une cellule électrolytique. Une autre méthode pour
mobiliser les ions consiste à faire fondre l’oxyde d’aluminium. Ce n’est pas pratique à
cause du point de fusion très élevé de l’oxyde d’aluminium.
La découverte clé a été de trouver un solvant qui ne serait pas réduit plus facilement que les
ions Al3+(comme l’eau qui est plus facilement réduite). Le solvant découvert par Hall et
Héroult (séparément) fut Na3AlF6. Un mélange de Al2O3 et de Na3AlF6 possède un point de
fusion beaucoup plus bas que celui de Al2O3 pur. Par conséquent, la mobilité de l’ion Al3+
est plus facile à atteindre, ce qui rend possible la réaduction de Al3+ en Al.
EXERCICES
25. Voir la figure 8.3 pour la structure typique d’une pile électrochimique. Le compartiment de
l’anode contient les composés et les ions participant à la demi-réaction d’oxydation, et celui
de la cathode, ceux de la demi-réaction de réduction. Les électrons vont de l’anode à la
cathode ; les cations se déplacent vers la cathode et les anions, vers l’anode.
a) Pour obtenir la réaction fournie, il faut qu’il y ait réduction de Cl2 en Cl-, et oxydation de
Cr3+ en Cr2O72- ; 7H2O(l) + 2Cr3+(aq) + 3Cl2(g) → Cr2O72-(aq) + 6Cl-(aq) + 14H+(aq) ;
cathode : électrode de Pt, solution de Cl- dans laquelle on fait barboter Cl2(g) ; anode :
électrode de Pt, solution contenant Cr3+, H+ et Cr2O72- ;
Compartiment anodique
Fe2+ → Fe3+
Fe2+ → Fe3+ + 1e–
Compartiment cathodique
IO3– → I2
12H+ + 2IO3– + 10e– → I2 + 6H2O
b) Zn + Ag+ → Zn2+ + Ag
Compartiment anodique
Zn → Zn2+
Zn → Zn2+ + 2e–
Anode : Zn
Solution : Zn2+
Compartiment cathodique
Ag+ → Ag
Ag+ + 1e– → Ag
Cathode : Ag
Solution : Ag+
Zn → Zn2+ + 2e–
2[Ag+ + 1e– → Ag]
Zn + 2Ag+ → Zn2+ + 2Ag
27. Pour déterminer εpile, il faut additionner le potentiel standard de réduction au potentiel
standard d’oxydation (εºpile = εºréd + εºox). Cependant, il faut se souvenir que εºox = –εºréd et
que ces valeurs ne sont pas mutlipliées par les coefficients utilisés pour équilibrer la
réaction globale.
ε pile = ε Cl + ε Cr
o o o
25a) → Cl - 3+
→ Cr2 O72-
= 1,36 V + (–1,33 V) = 0,03 V
2
25b) ε pile
o
= ε Cu
o
2+
→ Cu
+ ε Mg
o
→ Mg 2+
= 0,34 V + 2,37 V = 2,71 V
ε pile = ε IO → I + ε Fe
o o o
28. 26a) - 2+
→ Fe3+
= 1,20 V + (–0,77 V) = 0,43 V
3 2
ε pile = ε Ag + ε Zn
o o o
26b) +
→ Ag → Zn 2+
= 0,80 V + 0,76 V = 1,56 V
29. Voir l’exercice 25 pour la description générique d’une pile aux conditions standard.
a) Compartiment anodique
Br– → Br2
2Br– → Br2 + 2e–
Anode : platine
Solution : Br2, Br–
Compartiment cathodique
Cl2 → Cl–
Cl2 + 2e– → 2Cl–
Cathode : platine
Solution : Cl2 qui barbote dans une solution contenant Cl–.
b) Compartiment anodique
Mn2+ → MnO4–
Mn2+ → 4H2O → MnO4– + 8H+ + 5e–
Anode : platine
Solution : Mn2+, MnO4–, milieu acide
Compartiment cathodique
IO4– → IO3–
IO4– + 2H+ + 2e– → IO3– + H2O
Cathode : platine
Solution : IO4–, IO3–, milieu acide
Anode : Al
Solution : Al3+
Compartiment cathodique
Ni2+ → Ni
Ni2+ + 2e– → Ni
Cathode : Ni
Solution : Ni2+
b) Compartiment anodique
Fe2+ → Fe3+
Fe2+ → Fe3+ + 1e–
Anode : platine
Solution : Fe2+, Fe3+
Compartiment cathodique
Co3+ → Co2+
Co3+ + 1e– → Co2+
Cathode : platine
Solution : Co2+, Co3+
31. Dans la représentation schématique d’une pile, on place l’anode en premier et la cathode en
dernier. Une ligne double verticale sépare les deux compartiments et, dans chaque
compartiment, une ligne simple indique un changement de phase. Il faut aussi indiquer la
concentration des solutés et la pression des gaz.
25a) Pt⏐Cr3+ (1,0 mol/L), H+ (1,0 mol/L), Cr2O72- (1,0 mol/L)⏐⏐Cl2 (101,3 kPa)⏐Cl- (1,0
mol/L)⏐Pt ;
29a) Pt⏐Br- (1,0 mol/L), Br2 (1,0 mol/L)⏐⏐Cl2 (101,3 kPa)⏐Cl- (1,0 mol/L)⏐Pt ;
29b) Pt⏐Mn2+ (1,0 mol/L), MnO4- (1,0 mol/L), H+ (1,0 mol/L)⏐⏐IO4- (1,0 mol/L), IO3- (1,0
mol/L), H+ (1,0 mol/L)⏐Pt.
32. 26a) Pt⏐Fe2+ (1,0 mol/L), Fe3+ (1,0 mol/L)⏐⏐IO3– (1,0 mol/L), I2 (1,0 mol/L), H+ (1,0
mol/L)⏐Pt
30b) Pt⏐Fe2+ (1,0 mol/L), Fe3+ (1,0 mol/L)⏐⏐Co3+ (1,0 mol/L), Co2+ (1,0 mol/L)⏐Pt
33. Repérez les demi-réactions pertinentes au tableau 8.1 et imaginez quelle combinaison
donnera un potentiel standard de pile positif. Dans tous les cas, le compartiment anodique
contient l’espèce qui a le plus petit potentiel de réduction standard. Pour la partie a, l’anode
est le compartiment du cuivre, et dans la partie b, l’anode est le compartiment de cadmium.
a) Au3+ + 3 e− → Au εº = 1,50 V
+ 2+ −
(Cu → Cu + e ) × 3 -εº = -0,16 V
________________________________________________________
Au3+(aq) + 3 Cu+(aq) → Au(s) + 3 Cu2+(aq) ε pile
o
= 1,34 V
ΔG° = –nFεºpile = –(2 mol e–)(96 485 C/mol e–)(0,41 J/C) = –7,91 × 104 J = –79 kJ
ΔG° = –nFεºpile = –(6 mol e–)(96 485 C/mol e–)(2,14 J/C) = –1,24 × 106 J = –1240 kJ
ΔG° = –(10 mol e–)(96 485 C/mol e–)(0,09 J/C)(1 kJ/1000 J) = –90 kJ
37. Pour ces piles aux conditions standard, Wmax = ∆G = ∆Gº = –nFεºpile.
33a) Wmax = –(2 mol e–)(96 485 C/mol e–)(0,31 J/C) = –6,0 × 104 J = –60 kJ
33b) Wmax = –(6 mol e–)(96 485 C/mol e–)(0,47 J/C) = –2,7 × 105 J = –270 kJ
38. CH3OH(l) + 3/2O2(g) → CO2(g) + 2H2O(l) ΔG° = 2(–237) + (–394) – [–166] = –702 kJ
ΔG° = –nFεº = –(2 mol e–)(96 485 C/mol e–)(–0,44 J/C)(1 kJ/1000 J) = 85 kJ
ΔG° = –(1 mol e–)(96 485 C/mol e–)(0,77 J/C) = –74,300 J = –74 kJ
MnO4– > Cl2 > Cr2O72– > Fe3+ > Fe2+ > Mg2+ (ordre décroissant)
εºpile = –0,34 V ; non, H+ ne peut oxyder Cu en Cu2+ aux conditions standard (εºpile < 0).
εºpile = 2,37 V ; oui, H+ peut oxyder Mg en Mg2+ aux conditions standard (εºpile > 0).
εºpile = 0,77 – 1,09 = –0,32 V ; non, Fe3+ ne peut oxyder Br– en Br2.
c) MnO4- + 8H+ + 5e- → Mn2+ + 4H2O; ε° = 1,51 V ; le permanganate peut oxyder Br-, H2,
Cd, La et Ca aux conditions standard. Quand MnO4- est couplé avec des réactifs, la
valeur de ε° est positive;
d) Zn → Zn2+ + 2e- ; -ε° = 0,76 V ; le zinc peut réduire Br2, H+ et Cd+2 puisque ε°pile > 0.
44. a) Pour oxyder Br–, il faut ε° > 1,09 V (2Br– + 2e– → Br2, ε° = 1,09 V). Pour ne pas oxyder
Cl–, il faut ε° < 1,36 V (2Cl– + 2e– → Cl2, ε° = 1,36 V). Les réactifs suivants
conviendraient : Cr2O72–, O2, MnO2 et IO3– ; couplés à Br–, ils donnent ε°pile > 0 ; couplés
à Cl–, ils donnent ε°pile < 0.
b) Mn → Mn2+ + 2e– ; –ε° = 1,18 V ; Ni → Ni2+ + 2e–, –ε° = 0,23 V. Tout agent oxydant
avec –0,23 V > ε° > – 1,18 V conviendra ; par exemple, PbSO4, Cd2+, Fe2+, Cr3+, Zn2+ et
H2O peuvent oxyder Mn, mais non Ni aux conditions standard.
45. a) Pour réduire Fe3+, mais non Fe2+, le réducteur doit avoir un potentiel standard
d’oxydation (ε°ox = -ε°) entre -0,77 V et 0,44 V. Les réducteurs sont à droite dans les
équations du tableau 8.1. Ceux qui conviendraient pour cette tâche sont donc H2O2,
MnO42-, I-, Cu, OH-, Hg + Cl-, Ag + Cl-, H2SO3, Cu+, H2, Fe, Pb, Sn, Ni, Pb + SO42- et
Cd ;
b) pour réduire Ag+ en Ag (ε° = 0,80 V), mais non O2 en H2O2 (ε° = 0,68 V) ; aux
conditions standard, seul Fe2+ conviendrait selon le tableau 8.1.
En solution, Tl3+ peut oxyder I- en I3-. Par conséquent, on s’attend à ce que ce soit le
triiodure de thallium(I).
Équation de Nernst
a) Toute variation dans les concentrations augmentant la tendance vers la droite de cette
réaction en augmentera aussi la valeur de εpile. Par ailleurs, tout changement favorisant la
réaction inverse diminuera la valeur de εpile par rapport à la valeur de ε°pile. Ici,
l’augmentation de 1,0 mol/L à 2,0 mol/L des concentrations de H2O2 et H+ favorise la
réaction directe selon le principe de Le Chatelier ; alors, la valeur de εpile sera plus élevée
que ε°pile.
b) Ici, l’augmentation de 1,0 mol/L à 2,0 mol/L du produit Ag+ et la diminution de 1,0
mol/L à 1,0 × 10–7 mol/L du réactif H+ favorisent tous deux la réaction inverse ; donc,
εpile sera plus faible que ε°pile.
49. Les concentrations de Fe2+ sont maintenant de 0,01 mol/L et de 1 × 10-7 mol/L dans les
deux compartiments. La tendance pour cette pile sera d’égaliser les [Fe2+] dans les
compartiments. Cela se fera si le compartiment avec Fe2+ 1 × 10-7 mol/L devient l’anode
(Fe → Fe2+ + 2e-) et l’autre, la cathode (Fe2+ + 2e- → Fe). Le flux d’électrons partira donc
du compartiment de droite (Fe2+ 1 × 10-7 mol/L) vers le compartiment de gauche.
50. Pour les piles à concentrations, la force motrice de la réaction est la différence de
concentration des ions entre les compartiments cathodique et anodique. Pour équilibrer ces
concentrations, l’anode est toujours le compartiment où la concentration est la plus faible.
a) Puisque les concentrations dans les deux compartiments correspondent aux conditions
standard (1,0 mol/L), alors εpile = ε°pile = 0 V. Il n’y a pas de réaction. Pour qu’une pile à
concentration produise un voltage, les concentrations doivent être différentes.
b) [Ag+]cathode = 2,0 mol/L, [Ag+]anode = 1,0 mol/L ; le flux d’électrons se faisant toujours de
l’anode vers la cathode, il se dirigera donc vers la droite dans le diagramme.
c) Cathode = Ag+ 1,0 mol/L ; anode = Ag+ 0,10 mol/L ; les électrons se déplacent vers la
gauche dans le diagramme.
+
-0,0592 [Ag ]anode - 0,0592 0,10
εpile = log +
= log = 0,059 V
n [Ag ]cathode 1 1,0
d) Cathode = Ag+ 1,0 mol/L ; anode = Ag+ 4,0 × 10–5 mol/L ; les électrons se déplacent vers
la gauche.
e) Puisque les concentrations des ions sont identiques, alors log [Ag+]anode/[Ag+]cathode =
log(1,0) = 0 et εpile = 0. Il n’y a pas de déplacement d’électrons.
0,0592 1 0,0592 1
ε = ε° – log = 2,04 V – log
2 + 2 - 2
[H ] [HSO 4 ] 2 (4,5) (4,5) 2
2
0,0592 1
Comme PH2 = 1,0 atm et [H+] = 1,0 mol/L : εpile = ε°pile – log
2 [Cu 2+]
0,0592 1
a) εpile = 0,34 V – log = 0,34 V – 0,11 = 0,23 V
2 2,5 ×10-4
0,0592 1 1
b) 0,195 V = 0,34 V – log 2+
, log = 4,90, [Cu2+] = 10–4,90
2 [Cu ] [Cu 2+]
0,0592 1
ε = 0,34 – log = 0,34 – 0,50 = –0,16 V
2 1,6 × 10-17
2(0, 44)
log [M2+]anode = - = -14,89, [M2+]anode = 1,3 × 10 −15 mol/L
0, 0591
Étant donné qu’il y avait initialement des nombres égaux de moles de SO42− et de M2+,
[M2+] = [SO42−] à l’équilibre.
57. a) Ag+ (x mol/L, anode) → Ag+ (0,10 mol/L, cathode); pour l’électrode d’argent,
ε° = 0,00 (comme c’est toujours le cas pour les piles de concentration) et n = 1.
58. Voir les exercices 25 et 29 pour les réactions équilibrées et les potentiels standard
d’électrodes. Les réaction équilibrées sont nécessaires pour déterminer n, le nombre de
moles transférées.
ΔG° = − nF ε pile
o
= -(6 mol e−)(96,485 C/mol e−)(0,03 J/C) = -1,7 × 104 J = -20 kJ
0, 0591
ε pile = ε pile
o
− log Q : à l’équilibre, ε°pile = 0 et Q = K, donc :
n
25b) ΔG° = -(2 mol e−)(96 485 C/mol e−)(2,71 J/C) = -5,23 × 105 J = -523 kJ
2(2, 71)
log K = = 91,709, K = 5,12 × 1091
0, 0591
29a) ΔG° = -(2 mol e−)(96 485 C/mol −)(0,27 J/C) = -5,21 × 104 J = -52 kJ
2(0, 27)
log K = = 9,14, K = 1,4 × 109
0, 0591
29b) ΔG° = - (10 mol e−)(96 485 C/mol e−)(0,09 J/C) = -8,7 × 104 J = -90 kJ
10(0, 09)
log K = = 15,23, K = 2 × 1015
0, 0591
On calcule le rapport ionique quand cette réaction est à l’équilibre (ε°pile = 0).
Cette réaction est à l’équilibre quand le rapport [Sn2+]/[Ni2+] est égal à 9 × 10 −4 . Une
réaction se déplace vers la droite (c’est ce qu’on veut afin de produire un voltage) quand Q
< Kps. Le rapport minimal nécessaire pour que cette réaction soit spontanée est un rapport
[Sn2+]/[Ni2+] tout juste inférieur à 9 × 10 −4 . εpile est positif seulement lorsque ce rapport est
inférieur à 9 × 10 −4 .
ε pile
o
= 0,54 V - 1,36 V = -0,82 V
Cette réaction n’est pas spontanée aux conditions standard parce que ε pile
o
< 0; aucune
réaction n’a lieu.
ΔG° = − nF ε pile
o
= -(2 mol e-)(96 485 C/mol e-)(0,82 J/C) = -1,6 × 105 J = -160 kJ
0, 0591 nε o 2(0,82)
ε° = log K, log K = = = 27,75, K = 1027,75 = 5,6 × 1027
n 0, 0591 0, 0591
d) Fe2+ peut être oxydé ou réduit. Les autres espèces présentes sont H+, SO42−, H2O et O2 de
l’air. Seul O2 en présence de H+ possède un potentiel de réduction standard assez élevé
pour oxyder Fe2+ en Fe3+ (ce qui donne ε pile
o
> 0). Toutes les autres combinaisons,
incluant la réduction possible de Fe2+, donnent des potentiels de pile négatifs. La
réaction spontanée est :
ΔG° = − nF ε pile
o
= -(4 mol e−)(96,485 C/mol e−)(0,46 J/C)(1 kJ/1000 J) = -180 kJ
4(0, 46)
log K = = 31,13, K = 1,3 × 1031
0, 0591
ΔG° = nFε°pile = –(1 mol e–)(96 485 C/mol e)(0,36 J/C) = –34,700 J = –35 kJ
0,0592 nε o 1(0,36)
ε°pile = log K, log K = = = 6,08, K = 106,08 = 1,2 × 106
n 0,0592 0,0592
ΔG° = –nFε°pile = –(2 mol e–)(96 485 C/mol e–)(0,44 J/C) = –84 900 J = –85 kJ
nε o 2(0,44)
log K = = = 14,86, K = 7,2 × 1014
0,0592 0,0592
b) ΔG° = –nFε°pile = –(3 mol e–)(96 485 C/mol e–)(1,84 J/C) = –5,33 × 105 J = –533 kJ
nε o 3(1,84)
log K = = = 93,243, K = 1093,243 = 1,75 × 1093
0,0592 0,0592
0, 0591 0, 0591
ε pile
o
= log K = log (2,79 × 107) = 0,220 V
n 2
ΔG = -nFε = -(2 mol e−)(96 485 C/mol e−)(0,151 J/C) = -2,91 × 104 J = -29,1 kJ
65. La réaction de Kps est : FeS(s) ⇌ Fe2+(aq) + S2−(aq) K = Kps. On additionne les équations
données de façon à obtenir la réaction de Kps. On peut alors utiliser la valeur de ε pile
o
pour la
réaction afin de déterminer Kps.
nε o 2(−0,57)
log Kps = = = -19,29, Kps = 10−19,29 = 5,1 × 10 −20
0, 0591 0, 0591
nε o 3(0, 41)
log K = = = 20,81, K = 1020,81 = 6,5 × 1020
0, 0591 0, 0591
67. NO3− est un ion spectateur. C’est Ag+ qui réagit avec Zn.
nε 2(1,56)
log K = = , K = 1052,792 = 6,19 × 1052
0, 0591 0, 0591
0,0592 0,0592
ε°pile = log Kps = log (1,1 × 10–12) = –0,71 V
n 1
Électrolyse
t = 1,1 × 105 s
2 mol e _ 96 485 C 1 1A ⋅ s
t= × _
× 1,0 g Ni × × = 33 s
58,7 g Ni mol e 100,0 A C
c) Ag+ + 1e– → Ag
1 mol e _ 96 485 C 1 1A ⋅ s
t= × _
× 5,0 mol Ag × × = 4,8 × 103 s
mol Ag mol e 100,0 A C
70. L’état d’oxydation du bismuth dans BiO+ est +3 parce que l’oxygène a un état d’oxydation
de -2 dans cet ion. Par conséquent, 3 moles d’électrons sont nécessaires pour réduire le
bismuth dans BiO+ en Bi(s).
15 A 3600 s C
71. Q= ×1h × × = 5,4 × 104 C
h h 1 A⋅ s
a) Co2+ + 2e– → Co
b) Hb4+ + 4e– → Hf
d) Cr6+ + 6e– → Cr
1 mol Cr 52 g Cr mol e _
masse Cr = _
× × = 5,4 × 104 C = 4,8 g
6 mol e mol Cr 96 485 C
72. Al est dans l’état d’oxydation +3 dans Al2O3, de sorte que 3 mol e− sont nécessaires pour
convertir Al3+ en Al(s).
= 6,71 × 105 g
0,107 g M 209 g
Masse molaire = -4
= ; l’élément est le bismuth.
5,12 ×10 mol M mol
1 mol F2 nRT
0,746 mol e− × -
= 0,373 mol F2; PV = nRT, V =
2 mol e P
1 mol K 39,10 g K
0,746 mol e− × × = 29,2 g K
mol e- mol K
2 mol e _ 96 485 C
× × _
= 7,44 × 104 C/s = 7,44 × 104 A
mol C 6 H 8 N 2 mol e
Pour plaquer 99 % du Pt4+ , il faut produire 0,99 × 5,0 × 10–3 mol Pt,
4 mol e _ 96485 C 1s
0,99 × 5,0 × 10–3 mol Pt × × _
× = 480 s
mol Pt mol e 4,00 C
Au(s) se déposera le premier étant donné qu’il a le potentiel de réduction le plus positif,
suivi de Ag(s), suivi de Ni(s) et enfin Cd(s) se déposera en dernier étant donné qu’il a le
potentiel de réduction le plus négatif des métaux énumérés. L’eau ne nuira pas au processus
de placage.
0, 020
Lorsque 99 % du Pd s’est déposé, [PdCl4−] = = 0,00020 mol/L.
100
0, 0591 (1, 0) 4
ε = 0,62 − log = 0,62 V − 0,11V = 0,51 V
2 2, 0 × 10−4
0, 0591 (1, 0) 4
Pour que Pt commence à se déposer : ε = 0,73 V − log = 0,73 − 0,050
2 0, 020
= 0,68 V
0, 0591 (1, 0) 4
Lorsque 99 % de Pt s’est déposé : ε = 0,73 − log = 0,73 − 0,11
2 2, 0 × 10−4
= 0,62 V
0, 0591 (1, 0) 4
Pour que Ir commence à se déposer : ε = 0,77 V − log = 0,77 − 0,033
3 0, 020
= 0,74 V
0, 0591 (1, 0) 4
Lorsque 99 % de Ir s’est déposé : ε = 0,77 − log = 0,77 − 0,073
3 2, 0 × 10−4
= 0,70 V
Oui, puisque la gamme de potentiels pour précipiter chaque métal ne se superpose pas, il
serait possible de séparer les trois métaux. Le potentiel exact qu’il faut appliquer dépend de
la réaction d’oxydation. L’ordre dans lequel les métaux précipitent est : Ir(s) en premier,
suivi de Pt(s) et enfin Pd(s), à mesure que le potentiel est graduellement augmenté.
80. La réduction a lieu à la cathode, l’oxydation à l’anode. Il faut d’abord déterminer la nature
des espèces présentes, puis consulter le tableau 8.1 pour les valeurs de potentiels de
réduction/oxydation. La réaction à la cathode sera celle ayant le potentiel de réduction le
plus positif et la réaction à l’anode sera celle ayant le potentiel d’oxydation le plus positif.
Cathode : K+ + e– → K ε° = –292 V
Anode : 2F– → F2 + 2e– –ε° = –2,87 V
b) Espèces présentes : Cu2+ et Cl– ; Cu2+ peut être réduit et Cl– peut être oxydé. Les
réactions sont :
c) Espèces présentes : Mg2+ et I– ; Mg2+ peut être réduit et I– peut être oxydé. Les réactions
sont :
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES
81. Hg2Cl2 + 2e– → 2Hg + 2Cl–sat, → = 0,242 V. Supposons que l’autre demi-pile est aux
conditions standard. Si ε° de l’autre demi-pile est plus grande que 0,242 V, alors elle agira
comme cathode. Dans le cas inverse, c’est l’électrode au calomel qui agira comme cathode.
a) Cu2+ + 2e– → Cu
ε° = 0,34 V : cathode, calomel : anode
εpile = 0,34 + (–0,242) = 0,10 V
b) Fe3+ + 1e– → Fe
ε° = 0,77 V : cathode, calomel : anode
εpile = 0,77 + (–0,242) = 0,53 V
d) Al3+ + 3e– → Al
ε = –1,66 V < 0,242 V
Al → Al3+ + 3e–
–ε° = 1,66 V : anode, calomel : cathode
εpile = 1,66 + 0,242 = 1,90 V
e) Ni2+ + 2e– → Ni
ε° = –0,23 V < 0,242 V
Ni → Ni2+ + 2e–
–ε° = +0,23 V : anode, calomel : cathode
εpile = 0,23 + 0,242 = 0,47 V
a) L’ajout de Cu2+ (un ion produit) diminue la tendance de la réaction directe à avoir lieu,
ce qui diminue le potentiel de la pile.
b) L’ajout de NH3 enlève Cu2+ sous la forme de Cu(NH3)42+. L’élimination d’un produit
augmente la tendance de la réaction directe à se produire, ce qui augmente le potentiel de
la pile.
c) L’ajout de Cl− enlève Ag+ sous la forme deAgCl(s). L’élimination d’un ion réactif
diminue la tendance de la réaction directe à se produire, ce qui diminue le potentiel de la
pile.
[Cu 2+ ]o
d) Q1 = ; quand le volume de la solution est doublé, chaque concentration diminue
[Ag + ]o2
de moitié.
1/2[Cu 2+ ]o [Cu 2+ ]o
Q2 = = = 2 Ql
(1/2[Ag + ]o ) 2 [Ag + ]o2
e) Étant donné que Ag(s) n’est pas un réactif dans cette réaction spontanée et parce que les
solides n’apparaissent pas dans les expressions des quotients réactionnels, remplacer
l’électrode d’argent par une électrode de platine n’aura aucun effet sur le potentiel de la
pile.
ΔG° = − nF ε pile
o
, -411 × 103 J = -(6 mol e−)(96 485 C/mol e−) ε pile
o
, ε pile
o
= 0,71 V
ε pile
o
= -ε° - 1,66 V = 0,71 V, -ε° = 2,37 ou ε° = -2,37
D’après le tableau 8.1, le potentiel de réduction pour Mg2+ + 2 e- → Mg est -2,37 V, ce qui
correspond aux données. Par conséquent, le métal est le magnésium.
85. a) ΔG° = ∑ np ΔGf,o produits − ∑ nr ΔGf,o réactifs = 2(-480) + 3(86) - [3(-40)] = -582 kJ
= 1,01 V
nε o 6(1, 01)
log K = = = 102,538, K = 10102,538 = 3,45 × 10102
0, 0591 0, 0591
b) 2 e− + Ag2S → 2 Ag + S2−) × 3 ε Ag
o
2 S =?
ε Ag
o
2 S = 1,01 V - 1,66 V = -0,65 V
Le zinc est plus facile à oxyder que le fer. En sa présence, Fe ne peut être oxydé, ce qui
protégera la coque du Monitor.
87. L’aluminium exposé à O2 forme un oxyde (Al2O3) qui adhère très bien à la surface du métal
et empêche l’oxydation de se poursuivre pour les atomes Al qui ne sont pas en surface.
Quand on plonge l’aluminium dans HCl, HCl attaque d’abord cet oxyde : Al2O3 + 6HCl →
AlCl3 + 3H2O ; puis les autres atomes Al sont alors mis en contact avec H+ et facilement
oxydés : 2Al + 6H+ → 2Al3+ + 3H2(g). Bouillonnement = dégagement de H2(g).
88. Seul l’énoncé e est vrai. Les métaux reliés qui sont plus facilement oxydés que le fer sont
appelés métaux sacrificiels. Pour l’énoncé a, la corrosion est un processus spontané, comme
les processus employés pour fabriquer des piles électrolytiques. Pour l’énoncé b, la
corrosion de l’acier est l’oxydation du fer couplée à la réduction de l’oxygène. Pour
l’énoncé c, les autos rouillent plus facilement dans les régions humides parce que l’eau est
un réactif dans la demi-réaction de réduction de même qu’un milieu pour la migration des
ions (un pont électrolytique, en quelque sorte). Pour l’énoncé d, l’application de sel sur les
routes ajoute des ions au processus de corrosion, ce qui augmente la conductivité de la
solution aqueuse et, conséquemment, accélère la corrosion.
89. Soit l’agent oxydant le plus fort combiné à l’agent réducteur le plus fort du tableau 8.1 :
F2 + 2 e− → 2 F− ε° = 2,87 V
(Li → Li+ + e−) × 2 -ε° = 3,05 V
_______________________________________________
F2(g) + 2 Li(s) → 2 Li+(aq) + 2 F− (aq) ε pile
o
= 5,92 V
La demande est impossible. L’agent oxydant le plus fort et l’agent réducteur le plus fort
lorsqu’ils sont combinés donnent une valeur de ε°pile d’environ 6 V.
90. 2 H2(g) + O2(g) →2 H2O(l); l’oxygène passe de l’état d’oxydation zéro à -2 dans H2O.
Puisque qu’il y a deux moles de O dans la réation équilibrée, n = 4 moles d’électrons sont
transférées.
0, 0591 0, 0591
a) ε pile
o
= log K = log (1,28 × 1083), ε pile
o
= 1,23 V
n 4
ΔG° = − nF ε pile
o
= - (4 mol e−)(96 485 C/mol e−)(1,23 J/C) = -4,75 × 105 J = -475 kJ
b) Puisque les moles de gaz diminuent à mesure que les réactifs sont convertis en produits,
ΔS° sera négative (non favorable). Puisque la valeur de ΔG° est négative, ΔH° doit être
négative pour surmonter la ΔS° non favorable (ΔG° = ΔH° - TΔS°).
ΔG° = –nFε°pile = –(4 mol e–)(96485 C/mol e–)(1,23 J/C) = –475,000 J = –475 kJ
1 mol H 2 O − 475 kJ
1,00 × 103 g H2O × × = –13,200 kJ = Wmax
18,02 g H 2 O 2 mol H 2 O
La quantité de travail ne peut jamais dépasser la variation d’énergie libre. En fait, elle est
toujours inférieure à ∆G, parce qu’il se perd toujours de l’énergie dans un processus réel.
Cependant, une pile à combustible convertit l’énergie chimique directement en électricité,
ce qui est mieux que de mettre les réactifs en contact direct et d’exploiter la chaleur
dégagée pour créer de l’électricité. Désavantage principal : les piles à combustible sont très
coûteuses à fabriquer.
92. Le cadmium passe de l’état d’oxydation zéro à +2 dans Cd(OH)2. Étant donné qu’il y a une
mole de Cd dans la réaction équilibrée, n = 2 moles d’électrons sont transférées. Aux
conditions standard :
Wmax = ΔG° = -nFε°, Wmax = -(2 mol e−)(96 485 C/mol e−)(1,10 J/C) = -2,12 × 105 J = -212
kJ
− ΔG
Wmax = –1,32 × 106 J = ΔG = –nFε°pile, ε°pile =
nF
-(-1,32 × 106 J)
ε°pile = = 1,14 J/C = 1,14 V
(12 mole _ )(96 485 C/mol e _ )
95. L’état d’oxydation de l’or dans Au(CN)2− est +1. Chaque mole d’or produite nécessite 1
mole d’électrons gagnés (+1 → 0). Le seul réactif contenant de l’oxygène est H2O. Chaque
mole d’oxygène passe de l’état d’oxydation -2 → 0 quand H2O est converti en O2. Une
mole O2 contient 2 moles O, de sorte que 4 moles d’électrons sont perdues quand 1 mole O2
est formée. Afin d’équilibrer les électrons, il faut 4,00 moles d’or pour chaque mole O2
produites ou 0,250 moles O2 pour chaque 1,00 mole d’or formée.
96. Dans l’électrolyse du chlorure de sodium aqueux, H2O est réduite de préférence à Na+, et
Cl− est oxydé de préférence à H2O. La réaction à l’anode est 2 Cl− → Cl2 + 2 e−, et la
réaction à la cathode est 2 H2O + 2 e− → H2 + 2 OH−. La réaction globale est :
D’après le rapport molaire 1:1 entre Cl2 et H2 dans la réaction globale équilibrée, si 257 L
de Cl2(g) sont produits, alors 257 L de H2(g) seront également produits parce que les moles
et les volumes de gaz sont directement proportionnels à T et P constantes. (voir le chapitre
4 de Chimie générale).
60 s 2,50 C 1 mol e-
97. mol e− = 50,0 min × × × = 7,77 × 10 −2 mol e−
min s 96 485 C
1 mol Ru
mol Ru = 2,618 g Ru × = 2,590 × 10 −2 mol Ru
101,1 g Ru
15000 J ⋅ h 60 s 60 min
98. 15 kWh = × × = 5,4 × 107 J ou 5,4 × 104 kJ
s min h
(procédé Hall-Héroult)
1 mol Al 10,7 kJ
Pour fondre, 1,0 kg Al nécessite : 1,0 × 103 g Al × × = 4,0 × 102 kJ
26,98 g mol Al
Il est rentable de recycler Al en faisant fondre le métal parce qu’en théorie, il faut moins de
1 % de l’énergie requise pour produire la même quantité de Al par le procédé Hall-Héroult.
PROBLÈMES DÉFIS
99. ε° = TΔS/nF - ΔH°/nF ; si on met en graphique ε° en fonction de T, cela devrait donner une
droite de pente ∆S°/nF et d’ordonnée à l’origine –∆H/nF. Une demi-pile de référence doit
être simple et son potentiel doit varier aussi peu que possible en fonction de la
concentration et de la température.
100. a) On peut calculer ∆G° à partir de ∆G° = ∆H° – T∆S°, pour ε° à partir de ∆G° = –nFε°, on
peut aussi utiliser l’équation dérivée dans l’exercice précédent (n = 2).
RT RT 1
b) ε -20 = ε -20
o
− ln Q = 1,98 V – ln
nF nF [H ] [HSO-4 ]2
+ 2
= 2,05 V
c) Selon l’exercice 51, ε = 2,12 V à 25 °C. Lorsque la température diminue, ε pile diminue
aussi. Comme l’huile du moteur devient plus visqueuse à basse température, cela ajoute
à la difficulté de démarrer un moteur par temps froid. La combinaison de ces deux effets
explique que les batteries faillissent plus souvent à la tâche par temps froid que par
temps chaud.
0,0592 [ 2 +]
εpile = 1,10 V – log Zn 2 +
2 [Cu ]
0,0592 0,10
εpile = 1,10 V – log = 1,10 V + 0,041 V = 1,14 V
2 2,50
[Cu2+] = 2,50 – 1,87 = 0,63 mol/L ; [Zn2+] = 0,10 + 1,87 = 1,97 mol/L
0,0592 1,97
εpile = 1,10 V – log = 1,10 V – 0,015 V = 1,09 V
2 0,63
65,38 g Zn
c) 1,87 mol Zn oxydé × = 122 g Zn ;
mol Zn
63,55 g Cu
1,87 mol Cu formé × = 119 g Cu ;
mol Cu
1 mol Zn
On avait au début 2,50 mol Cu2+ et 200 g Zn × = 3,06 mol Zn.
65,38 g Zn
Cu2+ est donc le réactif limitant. Pour le faire réagir complètement, cela requiert :
2 mol e _ 96 485 C 1s 1h
2,50 mol Cu2+ × 2+
× _
× × = 13,4 h.
mol Cu mol e 10,0 C 3600 s
0,0592 [ 2+]
Pour atteindre l’équilibre : ε = 0 = 1,10 V – log Zn 2+
2 [Cu ]
[ Zn 2+]
2+
= K = 102(1,10)/0,0592 = 1,45 × 1037
[Cu ]
Cette constante est tellement élevée que pratiquement tout le Cu2+ sera épuisé pour
atteindre l’équilibre. Donc la pile fonctionnera pendant 13,4 h.
103. 2 H+ + 2 e− → H2 ε° = 0,000 V
2+ −
Fe → Fe + 2 e -ε° = -(-0,440V)
___________________________________________________
2 H+(aq) + Fe(s) → H2(g) + Fe2+(aq) ε pile
o
= 0,440 V
Pour déterminer Ka de l’acide faible, on utilise d’abord les données électrochimiques pour
déterminer la concentration de H+ dans la demi-pile contenant l’acide faible.
x2 (4,89 × 10−4 ) 2
Ka = où x = [H+] = 4,89 × 10 −4 mol/L, Ka = −4
= 2,39 × 10 −7
1, 00 − x 1, 00 − 4,89 × 10
104. a)
0,0592 1
Puisque [Fe3+] = [Fe2+] = 1,0 mol/L, 0,31 V = 0,73 V – log
3 [Au3+ ]
3(−0, 42) 1
= − log 3+
, log [Au3+] = –21,28, [Au3+] = 10–21,28 = 5,2 × 10–22 mol/L
0, 0592 [Au ]
Au3+ + 4 Cl– ⇌ AuCl4–; comme [Au3+] est très petit, on peut supposer que
[AuCl4–] ≈ [Au3+]o ≈ 1,0 mol/L
[AuCl−4 ] 1, 0
K= _ 4
= 4
= 1,9 × 1025 ; supposition valide.
3+
[Au ][Cl ] (5, 2 × 10 )(0,10)
−22
ε pile
o
= ε Ho O − ε Zro = -0,83 V + 2,36 V = 1,53 V
2
Oui, la réduction de H2O en H2 par Zr est spontanée dans les conditions standard parce
que ε°pile > 0;
b) (2 H2O + 2 e− → H2 + 2 OH−) × 2
Zr + 4 OH− → ZrO2·H2O + H2O + 4 e−
____________________________________
3 H2O(l) + Zr(s) → 2 H2(g) + ZrO2·H2O(s)
c) ΔG° = -nFε° = -(4 mol e−)(96 485 C/mol e−)(1,53 J/C) = -5,90 × 105 J = -590 kJ
0, 0591
ε = ε° - log Q; à l’équilibre, ε = 0 et Q = K.
n
0, 0591 4(1,53)
ε° = log K, log K = = 104; K ≈ 10104
n 0, 0591
2,016 H 2
2,19 × 104 mol H2 × = 4,42 × 104 g H2
mol H 2
0,08206 L ⋅ atm
2,19 ×104 mol × × 1273 K
nRT mol ⋅ K
V= = = 2,3 × 106 L H2
P 1,0 atm
e) Probablement oui; en évacuant H2, moins de radioactivité dans l’ensemble a été libérée
que si H2 avait explosé à l’intérieur du réacteur (comme il est arrivé à Tchernobyl). Ni
l’une, ni l’autre des possibilités n’est réjouissante, mais évacuer l’hydrogène radioactif
est la possibilité la moins désagréable.
0, 0591 [Cu 2+ ]
ε pile = ε pile
o
− log Q où n = 2 et Q =
n [Ag + ]2
Pour calculer εpile, il faut utiliser les données de Kps pour déterminer [Ag+].
0, 0591 2, 0
εpile = 0,46 V - log = 0,46 V - 0,30 = 0,16 V
2 (1,3 × 10−5 ) 2
[Cu ( NH 3 ) 24+ ]
b) Cu2+(aq) + 4 NH3(aq) ⇌ Cu(NH4)42+(aq) K = 1,0 × 1013 =
[Cu 2+ ][ NH 3 ]4
Étant donné que K pour la formation de Cu(NH3)42+ est très grande, la réaction directe est
dominante. À l’équilibre, presque tout le Cu2+ 2,0 mol/L réagit pour former Cu(NH3)42+
2,0 mol/L. Cette réaction nécessite NH3 8,0 mol/L pour réagir avec tout le Cu2+ de
l’équation équilibrée. Par conséquent, le nombre de mol NH3 ajouté à 1,0 L de solution
sera supérieur à 8,0 mol étant donné qu’une certaine quantité de NH3 doit être présente à
l’équilibre. Afin de calculer combien de NH3 est présent à l’équilibre, il faut utiliser les
données électrochimiques pour déterminer la concentration de Cu2.
Note : l’hypothèse selon laquelle le Cu2+ 2,0 mol/L réagit presque complètement est
excellente car il ne reste que 2 × 10 −12 mol/L de Cu2+ après cette réaction. On peut
maintenant trouver [NH3] à l’équilibre.
Étant donné qu’il y a 1,0 L de solution, il reste 0,6 mol NH3 à l’équilibre. Le nombre de
mol total de NH3 ajouté est 0,6 mol plus les 8,0 mol NH3 nécessaires pour former
Cu(NH3)42+ 2,9 mol/L. Par conséquent, 8,0 + 0,6 = 8,6 mol NH3 ont été ajoutées.
107. On peut additionner ensemble les potentiels de réduction standard seulement lorsque les
électrons dans la demi-réaction de réduction s’annulent exactement avec ceux de la demi-
réaction d’oxydation. On résout ce problème en appliquant l’équation ΔGo = -nFε° aux
demi-réactions. ΔG of pour e− = 0.
Puisque M et e− ont ΔGfo = 0, alors 2,9 × 104 J = - ΔGf,o M3+ , ΔGf,o M3+ = -2,9 × 104 J
εpile
o
= 0,80 V + 0,23 V = 1,03 V
0, 0591
0 = 1,03 V - log K; on trouve : K = 7,18 × 1034
2
2Ag+ + Ni ⇌ Ni2+ + Ag
1,5 − x 1,5
K = 7,18 × 1034 = 2
≈ ;
(2 x) (2 x) 2
[Ag+] = 2x = 4,6 × 10 −18 mol/L; [Ni2+] = 1,5 – 2,3 × 10 −18 mol/L = 1,5 mol/L
b) Dans ECS, on suppose que toutes les concentrations sont constantes. Par conséquent,
seulement CrO42− apparaît dans l’expression de Q et il apparaît au numérateur puisque
CrO42− est produit dans la demi-réaction de réduction. Pour calculer εpile à des
concentrations non standard de CrO42−, on utilise l’équation suivante.
0, 0591 0,0591
εpile = εpile
o
- log [CrO42−] = 0,204 V - log [CrO42-]
2 2
0, 0591
c) εpile = 0,204 - log (1,00 × 10 −5 ) = 0,204 V - (-0,148 V) = 0,352 V
2
0, 0591 (−0,35)(2)
εpile
o
= log Kps, log Kps = = -11,84, Kps = 10 −11.84 = 1,4 × 10 −12
n 0,0591
nε o 3(−0,182)
log K = = = −9,239, K = 10−9,239 = 5,77 × 10 −10
0, 0591 0, 0591
−10
P 3NO2 P 3NO2
5,77 × 10 = =
PNO×[H+ ]2[NO3- ]2 PNO × C 4
0,20 mol NO 2
PNO2 = × 1,00 atm = 2,0 × 10 −3 atm; PNO = 1,00 - 0,0020 = 1,00 atm
100 mol total
PROBLÈMES D’INTÉGRATION
nε o 2(0,318)
log K = = =10,761, K = 1010,761 = 5,77 × 1010
0, 0591 0, 0591
b) ΔGo = -nFε° = -(2 mol e−)(96 485 C/mol e−) (0,318 J/C) = -6,14 × 105 J = -61,4 kJ
ΔGréaction
o
= -61,4 kJ = [2(0) + 1(-97,9 kJ] – 3 ΔGf,o In + , ΔGf,o In + = -12,2 kJ/mol
0, 0591
113. εpile
o
= 0,400 V – 0,240 V = 0,160 V; ε = ε° - log Q
n
0, 0591 0,120
0,180 = 0,160 - log (9,32 × 10 −3 ), 0,020 = , n=6
n n
Six moles d’électrons sont transférées dans la réaction globale équilibrée. Il faut maintenant
trouver comment on peut avoir 6 mol e− dans l’équation globale équilibrée. Les deux
possibilités consistent à avoir des ion de charges 1+ et 6+ ou 2+ et 3+; seulement ces deux
combinaisons donnent 6 quand des multiples communs sont déterminés en additionnant la
demi-réaction de réduction à la demi-réaction d’oxydation. Puisque N forme des ions de
charge 2+, M doit former des ions de charges 3+. On peut alors déterminer la réaction
globale de la pile.
(M3+ + 3 e− → M) × 2 ε° = 0,400 V
(N → N2+ + 2 e−) × 3 -ε° = -0,240 V
_____________________________________________
2 M3+ + 3 N → 3 N2+ + 2 M εpile
o
= 0,160 V
[N 2+ ]3o (0,10)3
Q = 9,32 × 10 −3 = 3+ 2
= 3+ 2
, [M3+] = 0,33 mol/L
[M ]o [M ]
La quantité maximale de travail que peut produire cette pile est 104 kJ.
114. Dans le nitrate de chrome(III) [Cr(NO3)3], le chrome est dans l’état d’oxydation +3.
1 mol Os 1 mol e-
3,15 g Os × = 0,0166 mol Os; 6,40 × 103 C × = 0,0663 mol e−
190,2 g 96 485 C
mol e- 0, 0663
= = 3,99 ≈ 4
mol Os 0, 0166
Ce sel est composé d’ions Os4+ et NO3−. Le composé est Os(NO3)4, le nitrate
d’osmium(IV).
2,11 g X
masse molaire = = 63,6 g/mol
3 1 mol e- 1 mol X
6,40 ×10 C × ×
96 485 C 2 mol e-
PROBLÈMES DE SYNTHÈSE
Pour déterminer εpile, il faut connaître [V2+] initiale, qui peut être déterminée à partir des
données du point stoechiométrique. Au point stoechiométrique, mol H2EDTA2− ajouté =
mol V2+ présent initialement.
0,0400 mol V 2+
[V2+]o = = 0,0400 mol/L
1,00 L
0, 0591 0, 0400
εpile = 1,54 V - log = 1,54 V - (-0,0413 V) = 1,58 V
2 1, 00
0,0591 [V 2+ ] 0,0591 [V 2+ ]
εpile = εpile
o
- log , 1,98 V = 1,54 V - log
n [Cu 2+ ] 2 1,00 mol/L
[ VEDTA 2 − ][H + ]2
H2EDTA2-(aq) + V2+(aq) ⇌ VEDTA2−(aq) + 2 H+(aq) K=
[H 2 EDTA 2 − ][V 2 + ]
Dans cette réaction de titrage, des nombres égaux de moles de V2+ et de H2EDTA2−
réagissent au point stoechiométrique. Par conséquent, des nombres égaux de moles des
deux réactifs doivent être présents à l’équilibre, de sorte que [H2EDTA2−] = [V2+] = 1,3 ×
10 −15 mol/L. De plus, puisque [V2+] à l’équilibre est très petite comparée à la
concentration initiale de 0,0400 mol/L, la réaction est presque complète. Le nombre de
moles de VEDTA2− produites est égal au nombre de moles de V2+ qui ont réagi (=
0,0400 mol). À l’équilibre, [VEDTA2−] = 0,0400 mol/(1,00 L + 0,5000 L) = 0,0267
mol/L. Enfin, étant donné qu’il y a une solution tampon, on peut supposer que le pH ne
change pas de sorte que [H+] = 10−10,00 = 1,0 × 10 −10 mol/L. On calcule K pour la
réaction :
−10 2
[ VEDTA 2 − ][H + ]2 (0, 0267)(1, 0 × 10 )
K= 2− 2+
= −15 −15
= 1,6 × 108
[H 2 EDTA ][V ] (1,3 × 10 )(1,3 × 10 )
116. On commence par attribuer un potentiel de réduction de 0,00 V. Par exemple, supposons
que :
B2+ + 2 e− → B ε° = 0,00 V
D’après les données, lorsque B/B2+ et E/E2+ sont ensemble dans une pile, ε° = 0,81 V.
E2+ + 2 e− → E doit avoir un potentiel de -0,81 V ou 0,81 V étant donné que E peut
participer soit à la demi-réaction de réduction, soit à le demi-réaction d’oxydation. On
choisit arbitrairement a un potentiel de -0,81 V pour E.
En fixant le potentiel de réduction à -0,81 pour E et 0,00 pour B, on obtient le tableau des
potentiels suivant.
B2+ + 2 e− →B 0,00 V
E2+ + 2 e− →E -0,81 V
D2+ + 2 e− →D 0,19 V
C2+ + 2 e− →C -0,94 V
A2+ + 2 e− →A -0,53 V
E2+ + 2 e- → E -0,28 V
C2+ + 2 e− → C -0,41 V
Évidemment, étant donné qu’on aurait pu supposer que le potentiel de réduction de E soit
0,81 V au lieu de -0,81 V, on peut également obtenir :
C2+ + 2 e− → C 0,41 V
E2+ + 2 e− → E 0,28 V
A2+ + 2 e-− → A 0,00 V
B2+ + 2 e− → B -0,53 V
D2+ + 2 e− → D -0,72 V
Une façon de déterminer quelle table est correcte consiste à ajouter le métal C à une
solution contenant D2+ et le métal D contenant C2+. Si D précipite, le premier tableau est
correct. Si C précipite, le deuxième tableau est correct.
Règles relatives à la solubilité des sels dans l’eau 18 Valeurs de Kb pour quelques bases faibles courantes 211
Règles d’attribution des degrés d’oxydation 30 Constantes de dissociation successives de
Différents types de solutions 53 plusieurs polyacides courants 215
Masse molaire, masse équivalente et relation entre Évaluation qualitative du pH de solutions de sels
la concentration molaire volumique et la normalité dont le cation et l’anion ont des propriétés
de plusieurs acides et bases 55 acides ou basiques 223
Paramètres pour divers genres de solutés et de solvants 60 Propriétés acide-base de différents types de sels 224
Résumé des comportements des différents types Force de la liaison et acidité des halogénures 225
de solutions 71 Constantes d’acidité de plusieurs oxacides 226
Constantes ébullioscopiques molales (kéb) et constantes Électronégativité de X et constantes d’acidité
cryoscopiques molales (kcong) pour plusieurs solvant 73 de quelques oxacides 226
Valeurs théorique et expérimentale du facteur Trois théories relatives aux acides et aux bases 227
de van’t Hoff pour différentes solutions Variations du rapport [CH3CO2-]/[CH3CO2H]
contenant 0,05 mol d’électrolyte par kg de solvant 81 quand on ajoute 0,01 mol de H- à 1,0 L
Types de colloïdes 83 de chacune des deux solutions 258
Variation de la concentration des réactifs et Résumé des résultats du titrage de 100,0 mL d’une
des produits en fonction du temps pour la réaction solution de NH3 0,050 mol/L par une solution
2NO2(g) → 2NO(g) + O2(g) (à 300 °C) 97 de HCl 0,10 mol/L 274
Variation de la vitesse moyenne (en mol/L · s) de Valeurs choisies du pH près du point d’équivalence
la réaction de décomposition du dioxyde du titrage de 100,0 mL d’une solution de
d’azote en fonction du temps 98 HCl 0,10 mol/L par une solution de
Variation de la concentration de N2O5 en fonction NaOH 0,10 mol/L 280
du temps pour la réaction Valeurs de Kps à 25 °C pour des solides
2N2O5 (solution) → ioniques courants 282
4 NO2 (solution) + O2(g) (à 45 °C) 102 Solubilités calculées du CuS, du Ag2S et du
Vitesses initiales obtenues à l’aide de trois Bi2S3, à 25 °C 286
expériences pour la réaction Micro-états correspondant à un arrangement
NH4+ (aq) + NO2-(aq) → N2(g) + 2 H2O(l) 104 (état particulier) 317
Étude de la réaction Probabilités que toutes les molécules s’amassent
BrO3- (aq) + 5Br- (aq) + 6H+ (aq) → dans le ballon de gauche en fonction du nombre
3Br2(l) + 3H2O(l) total de molécules 317
Résultats de quatre expériences 105 Influence de ΔSsyst et de ΔSext sur le signe de ΔSuniv 323
Résumé de la cinétique des réactions de Valeurs de ΔSuniv et de ΔG° pour le processus
type A → produits, d’ordre 0, 1 ou H2O(s) → H2O(l) à - 10, 0 °C et 10 °C 324
2 par rapport à [A] 116 Différentes combinaisons possibles de ΔH et de
Exemples d’étapes élémentaires 118 ΔS pour un processus donné et leur influence
Résultats de trois expériences relatives à la réaction sur la spontanéité du processus en fonction
de la température 325
N2(g) + 3H2(g) ⇌ 2NH3(g) 152
Relations qualitatives entre la variation d’énergie
Variation en fonction de la température et de la pression
libre standard et la constante d’équilibre pour
totale du pourcentage massique de NH3 à l’équilibre
une réaction donnée 339
dans un mélange de N2, de H2 et de NH3 170
Variation de la valeur de K en fonction de la température Potentiels standard d’électrode (de réduction)à 25 °C (298
pour la réaction de synthèse de l’ammoniac 176 K) pour de nombreuses demi-réactions courantes 360
Déplacements de la position d’équilibre pour la réaction Quelques ions dont on peut déterminer
la concentration à l’aide d’électrodes
58kJ + N2O4(g) ⇌ 2NO2(g) 176 ioniques spécifiques 371
Différentes façons de décrire la force d’un acide 191 Variation du prix de l’aluminium depuis plus d’un siècle 386
Valeurs de Ka pour quelques monoacides courants 192
Voici quelques sites susceptibles de vous intéresser sur Internet. Cette liste ne constitue qu’un
point de départ pour vous et vos élèves. N’hésitez pas à nous faire part de vos découvertes.
http://www.cdrummond.qc.ca/
http://www.cegep-st-laurent.qc.ca/
• Nist WebBook
http://webbook.nist.gov/chemistry/
• The Chemplace
http://www.chemplace.com/
• Web Elements
http://www.webelements.com/