Licence Sciences Et Techniques Spécialité: Conception Et Analyse Mécanique
Licence Sciences Et Techniques Spécialité: Conception Et Analyse Mécanique
Licence Sciences Et Techniques Spécialité: Conception Et Analyse Mécanique
Thème :
SONASID
EL JORF LASFAR
Présenté par :
- AMINE BARHDADI
Encadré par :
- M. OUTAISS
- Pr. SEDDOUKI
- Pr. SEDDOUKI
- Pr. MAJDOUBI
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Sommaire :
Remerciements 2
Sommaire 3
Introduction 6
Aperçu 18
Unités
Le broyeur 19
L’aciérie 20
Le laminoir 21
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Les traitements thermiques. 27
La trempe. 28
Le revenu. 30
La convection. 31
QQOQCP. 33
Défiition du problème. 34
Solution proposé 34
Conclusion .
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Liste des figures
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Liste des tableaux :
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Introduction générale
Maitriser la performance des biens industriels permettrait à l’industrie d’aujourd’hui d’agir sur
la régularité de sa production, sur ses coûts de fabrication, sur sa compétitivité et sur son succès
commercial.
Le présent travail intitulé « études et conception d’un circuit d’alimentation d’air dans le
CoolingBed » S’inscrit dans le cadre de notre projet de fin d’étude, établi en collaboration avec
la Société Nationale de la Sidérurgie « SONASID » site EL JADIDA JORF LASFAR.
Dans cette perspective, notre projet d’études est axé sur le développement du processus en
termes de la qualité des barres et de la minimisation de l’apparition de la corrosion sur ses
dernières, ainsi que la conception d’un circuit d’alimentation d’air.
Ce rapport aura pour but de décrire en détail les étapes parcourues pour répondre au cahier de
charges tout en respectant une logique technique et valeur technologique présumée par la
société, voire même introduire une nouvelle façon de faire technique plus ou moins meilleur.
Dans ce qui va suivre, on essaie de présenter en bref la SONASID zone LAMINOIR à travers
quelques dates et chiffres clé marquant son histoire, les produits qu’elle fabrique ainsi que les
différentes installations ou procès de fabrication qu’elle contient. Puis, on s’intéressera au
système de refroidissement actuelle et celui qu’on devra mettre en place
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CHAPITRE 1 : Présentation de SONASID
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Présentation du contexte de travail
Une attention particulière sera portée à la zone de travail (Laminoir) dans laquelle s’est déroulé
mon projet de fin d’études, il sera question de parler de ses activités.
Créé en 1919 le groupe ONA avait jusqu'au début des années 80 développé ses activités autour
des secteurs du transport, du tourisme et des mines.
Avec le retrait de Paribas, il a pris des participations de contrôle dans divers secteurs tels que
l'industrie du lait, l'industrie des corps gras, le transit maritime et la chimie.
Dans les années 90, parallèlement à ces prises de participation importantes, ONA a entrepris la
dynamisation des secteurs pionniers au Maroc, avec la création d'ensembles intégrés dans les
secteurs de télécommunication et de la grande distribution.
Depuis 1995, le Groupe a entamé une politique de consolidation dans les secteurs considérés
stratégiques, afin d'améliorer sa capacité bénéficiaire et de renforcer la structure financière de
son bilan, tout en optimisant l'allocation de ses ressources humaines et financières.
Aujourd'hui, le groupe opère dans des secteurs prioritaires tels que l'agroalimentaire, les mines,
l'assurance, l'immobilier et la distribution.
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2. Aperçu général sur la SONASID :
SONASID a été créée par l’Etat marocain en 1974 avec une ambition de mettre en place une
sidérurgie complètement intégrée depuis la production de minerai à Ouixane (Nador) et en le
valorisant dans un haut fourneau d’un million de tonnes. Les études technico-économiques
menées durant de nombreuses années ont abouti à l’opportunité d’un simple laminoir avec une
intégration progressive en amont. C’est ainsi que fut lancé le premier maillon d’une sidérurgie
nationale dédiée principalement au secteur de la construction.
La production a démarré en mars 1984 avec le laminoir de Nador d’une capacité de production
initiale de 420 000 tonnes qui a été portée progressivement à 600 000 tonnes par an de ronds à
béton et fil machine.
En 1996, SONASID introduit 35% de son capital en bourse et, en 1997, l’Etat cède 62% du
capital à un consortium d’investisseurs institutionnels pilotés par la SNI.
Pour faire face aux nouvelles contraintes du marché et aux impératifs de compétitivité,
SONASID a démarré en juillet 2002, un nouveau laminoir à Jorf Lasfar, région propice au
développement industriel, avec une capacité de production annuelle approchant aujourd’hui les
400 000 tonnes.
En 2003, SONASID s’est lancée dans un ambitieux projet de réalisation d’une aciérie
Électrique à Jorf Lasfar qui a démarré en août 2005 et assure la production de la billette,
matière première des laminoirs de Nador et de Jorf Lasfar.
Le 3 mars 2006, l’accord de partenariat entre Arcelor Mittal et SNI a été conclu pour le
développement de SONASID.
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3. Historique :
Voici les dates qui ont marqué l’histoire de la SONASID :
1984 : Démarrage de la production avec le laminoir de Nador avec une capacité de 420 000 t.
2003 Certification ISO 9001 versions 2000 et lancement de la TPM à Nador et JORF LASFAR.
1.4. Organigramme :
La SONASID comprend aujourd’hui environ 900 fonctionnaires répartis selon les différents
sites.
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Direction générale
Siège de Casablanca
Centre de Nador
Fonction support
Direction du système
d’information
Commercial et Marketing
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5. FICHE SIGNALETIQUE DE SONASID
Date d’inroduction en
20 / 07 / 1996
bourse :
Patente : 57715500
Téléphone : (+212) 5 22 95 41 00
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6. Position de la SONASID dans le marché :
SONASID est le leader sidérurgique marocain sur les produits longs (rond à béton & fil
machines) avec 83% de part de marché et un chiffre d’affaires de 5,7 milliards en 2006.
Avec près de 900 collaborateurs et à travers ses sites industriels situés à Nador et à Jorf Lasfar,
SONASID a une capacité de production annuelle de plus d’un million de tonnes destinée
principalement au secteur de la construction nationale.
SONASID se positionne également sur le marché des armatures industrielles à travers sa filiale
Longometal Armatures.
Le partenariat conclu en 2006 entre ArcelorMittal et SNI représente pour SONASID une
opportunité de développement et de synergies.
Véritable référence dans son domaine et consciente de sa responsabilité vis-à-vis de la société,
SONASID se distingue par son engagement citoyen au niveau régional, à travers une démarche
basée sur la promotion de l’investissement, la création d’emplois et la protection de
l’environnement.
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7. Partenariats :
Un partenariat stratégique :
L’année 2006 a été marquée par la signature de l’accord de partenariat ArcelorMittal-SNI pour
le développement de SONASID. Arcelor, SNI et les autres actionnaires de référence
(MAMDA-MCMA, Axa Assurances Maroc, RMA Watanya, CIMR et Attijari wafa bank) ont
transféré le 31 mai 2006, leurs participations respectives dans capital de SONASID à une
société holding NSI Nouvelles Sidérurgies Industrielles. Cette société détient désormais
64,85% du capital de SONASID, capital réparti à 50/50 entre Arcelor et le groupe
d’actionnaires marocains conduit par SNI. Cet accord repose sur la consolidation et le
développement de la position de SONASID sur le marché marocain, et la volonté de la faire
bénéficier de transferts de technologies et des compétences d’Arcelor dans le secteur des
produits longs.
Premier Groupe sidérurgique mondial implanté dans 27 pays et comprenant 320 000
collaborateurs dans 61 sites de production.
Leader sur tous les principaux marchés mondiaux : automobile, construction, Électroménager
et emballage.
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8. Qualité, Sécurité et Environnement :
C’est dans ce contexte et dans une optique d’amélioration continue que SONASID s’est fixée
des objectifs QSE ambitieux.
SONASID s’est également vue décerner, en 2006, lors de la 8ème édition du Prix National de
la Qualité et du Prix National de la Sécurité au Travail, le 1er prix de la Sécurité au Travail et le
2ème prix de la Qualité dans la catégorie « Grandes Entreprises Industrielles ». Rétribution
renouvelée en 2007 (prix qualité) et qui vient saluer les efforts déployés dans la mise en œuvre
d’un système de management moderne, toujours à l’écoute des enjeux économiques et sociaux.
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CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE SONASID
JORFLASFAR
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Le site SONASID de JORF LASFAR (figure 3) participe avec celui du Nador à l’alimentation
du marché en rond à béton et en laminé marchand. Ils fournissent 90% des besoins nationaux.
A pleine capacité, l’usine produit 300 000 t/an de produits en barres reparties en rond de 8 mm
à 40 mm de diamètre et en laminés marchands dans la gamme des carrés, cornières, sections en
U et plats de dimensions répondant au besoin du marché national.
Le site s’étale sur environ 700 mètres de long par 420 mètres de large. Le terrain s’élève à 50
mètres au-dessus du niveau de la mère. Une sous station de la RADEEJ de 60 MVA est
implanté au sud du site.
Concernant sa situation géographique, elle est située à l’est du port de Jorf Lasfar, dans la
province d’El Jadida.
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Description globale du procédé de fabrication
Le procédé de fabrication des barres à la Sonasid, présenté par la figure 4, passe par trois
phases fondamentales : la préparation de la ferraille, suivi par la production des billettes et
achevé par le laminage des billettes en barres.
Le procédé de fabrication des barres est détaillé pour chacune des 3 phases.
Ferraille
brute Broyeur Ferraille Aciérie Billettes Laminoir
broyée Barres -PF-
1. Le broyeur :
Entre 2011 et 2012, SONASID a achevé la réalisation d’une unité de broyage de ferrailles
d’une capacité de 300.000 tonnes/an sur le site de Jorf Lasfar. Le projet a nécessité un
investissement de 125 MDH, afin de traiter la ferraille locale avant de l’achever vers son aciérie
électrique.
Ce broyeur permet d’éviter d’enfourner des stériles (sable, pierres, plastique…) qui
représentent 5 à 20% de la ferraille brute, c.-à-d. la ferraille non broyée.
Cette unité a des impacts positifs majeurs en matière d’économie d’énergie et pour la protection
de l’environnement. Grâce à cette unité, la fonte des ferrailles permet une économie de 35
GW.h /an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une ville de 50.000
habitants.
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Elle permet la réduction du dégagement des gaz à effet de serre (CO2, -17% comparativement
à de la ferraille non broyée, soit 40.000 tonnes de CO2/an), résultant de la baisse des
consommations d’énergies électrique, de charbon et de la chaux.
Et pour finir, la propreté de la ferraille broyée conduit à une diminution du volume d’émissions
de fumée et de poussières.
2. L’aciérie :
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Les besoins énergétiques sont complétés par l’énergie chimique (injection d’oxygène, charbon
et propane).
Ce four est doté d’un convoyeur à ferrailles Consteel. La ferraille posée sur ce convoyeur est
ainsi chargée en continu dans la cuve du four. Ce procédé permet l’évacuation des fumées par
le tunnel du convoyeur.
Un autre four poche assure l’affinage et la mise à nuance de l’acier liquide, avec une puissance
de 18 MW. Cet acier coulé est coulé pour être refroidi en billettes de 140 mm².
Vient ensuite le rôle du système d’oxycoupage qui découpe le produit extrait, qui est ensuite
marqué et refroidi sur un lit à air avant de l’évacuer dans une zone de stockage.
Le processus d’évacuation des billettes permet aussi d’enfourner à chaud les billettes dans le
four du laminoir.
3. Le laminoir :
Les billettes sont stockées dans deux parcs externe (figure 6) et interne (figure 7) situés du côté
ouest du laminoir : Le parc de stockage interne est situé à l’entrée du four de réchauffage.
L’alimentation du parc en billettes peut se faire soit à partir du parc externe, qui se trouve à
proximité du parc interne du côté ouest, par des chariots élévateurs soit directement à partir des
camions.
Le chargement des billettes dans le four se fait à partir du parc interne par le biais d’un pont
roulant de 20t et d’une table de chargement qui se trouve avant l’entrée du four.
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3.2. Four de réchauffage :
Le four de réchauffage est un four à sole mobile à combustion par le haut avec brûleurs
latéraux et frontaux. Les billettes sont rangées à l’intérieur du four en une rangée de 12m. La
capacité nominale du four pour un chargement à froid est de 80t/h. Lorsque la billette atteinte
la température idéale de laminage, elle est déchargée et transférée vers la ligne de laminage.
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billette de son circuit, c.-à-d. dans le cas où elle quitte son trajet, elle est tronçonnée par cette
même cisaille afin d’éviter qu’elle déborde en entier et constitue un risque pour les gens à côté.
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3.4. Zone de finissage :
La Zone de finissage (figure 9) est Situé après le train de cage cette zone s’étale sur une
longueur d’environ 170m. Elle comprend le refroidissement du produit, la formation des
paquets, le ligaturage et le transfert vers la zone de stockage.
Le CoolingBed CB :
Situé après la SH3, c’est une place pour mettre les barres coupées de 72 m qui passent à travers
une série de rouleaux pour se refroidir le long du refroidissement. Le CB est équipé de moyen
de levage et d’entrainement du produit vers l’entrée de la cisaille CCL
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La cisaille CCL :
La cisaille a pendule conçue pour effectuer des coupes droites de 6 m et 18 m à travers les
couches statiques ou en mouvement.
Les barres courtes sont récupérées et évacuées à la sortie de la table à rouleaux.
La zone fardellage :
Les couches de barres ainsi formées sont empilées et transférées vers la ligatureuse qui permet
de lier les paquets avec du fil machine. Ces paquets sont ensuite pesés et transférés vers un
convoyeur de stockage, installé après la ligature, qui les évacue ver l’aire de stockage.
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CHAPITRE 3 : traitements thermiques.
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I- les traitements thermiques :
Les traitements thermiques sont constitués par un certain nombre d'opérations combinées de
chauffage et de refroidissement ayant pour but d'améliorer les caractéristiques des matériaux et
rendre ceux-ci plus favorables à un emploi donné, à partir de :
- Augmentation de la résistance à la rupture et de la limité élastique Re, Rm, %A (pourcentage
d’allongement) en donner une meilleure tenue de l'élément.
- Augmentation de la dureté, permettant à des pièces de mieux résister à l'usure ou aux chocs.
- De régénérer un métal qui présente un grain grossier (affiner les grains, homogénéiser la
structure) cas des matériaux ayant subi le forgeage.
De supprimer les tensions internes (écrouissage) des matériaux avant subit une déformation
plastique à froid (emboutissage, fluotournage).
Les traitements thermiques ne s'appliquent pas aux métaux purs, mais seulement à quelques
alliages pour lesquels on recherche principalement une augmentation de la limite élastique et
une diminution de la fragilité. En général les traitements thermiques ne changent pas la
composition chimique de l'alliage.
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Figure 11 : courbe des traitements thermiques.
II-La trempe :
La trempe qui consiste en un traitement visant à refroidir rapidement le métal à partir de sa
température d’austénitisation (généralement entre 815 °C à 870 °C) afin d’obtenir une
constitution martensitique. C’est cette transformation qui permet d’augmenter les
caractéristiques mécaniques du métal traité notamment sa dureté.
La possibilité de faire subir à un acier un durcissement par trempe, est soumise à deux
conditions indispensables :
Une condition métallurgique : existence d’un domaine austénitique sur le diagramme
d’équilibre de l’acier choisi de manière à pouvoir austénitiser cet acier en le portant à une
température convenable
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Figure 12 : diagramme fer-carbone
Une condition thermique : possibilité de refroidir cet acier à une vitesse suffisante à partir de
l’état austénitique de manière à provoquer la formation des constituants, hors d’équilibre,
recherchés.
-martensite
-Austénite
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Le cycle thermique de la trempe sera caractéristique de la dureté finale recherchée. Ce degré de
dureté envisagé fera recourir à différentes méthodes de refroidissement.
La vitesse de refroidissement dépend principalement, pour une pièce déterminée :
De la chaleur spécifique et la conductibilité thermique de l’acier ;
De la masse, la forme et l’état de surface de la pièce ; plus la pièce sera massive plus le
temps sera long.
Pouvoir refroidissant du médium de trempe (air, eau, eau-sel, huile, sel, air forcé, etc.).
Sans oublier que la vitesse de refroidissement est maximale à la surface de la pièce et diminue
vers le cœur.
La trempe à l’eau : Ce traitement est réservé à des aciers peu alliés qui ont besoin de ce
médium pour atteindre les caractéristiques recherchées Le taux de refroidissement dans l’eau
étant très élevé, ce traitement présente des risques importants de distorsion, voire de fissuration.
La trempe à l’huile : Ce traitement est réservé pour des aciers faiblement alliés.
La trempe à l’air forcée : Ce traitement est surtout utilisé sur des aciers dont les dimensions
sont supérieures à la capacité des fours sous vide.
III-Les revenus
Les revenus sont pour leur part effectués après la trempe, et visent à supprimer les tensions
moléculaires internes dues au refroidissement rapide qui fragilise le matériau.
Si cette opération n’est pas réalisée immédiatement après la trempe, un risque de rupture des
pièces peut se produire plusieurs heures, voire plusieurs jours après la trempe.
Le résultat pratique est une augmentation de la ténacité de la structure, accompagné d’une
diminution de la dureté.
Les traitements thermiques de la trempe se font dans la majorité des cas par convection.
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IV- La convection
Ce mode d’échange de chaleur existe au sein des milieux fluides ou lorsqu’un fluide circule
autour d’un solide, elle dépend de plusieurs paramètres :
Convection naturelle : le fluide est mis en mouvement sous l’effet des différences
masses volumiques, de la pesanteur et des différences de températures sur les frontières.
Convection forcée : le mouvement du fluide est induit par une cause indépendante des
différences de température (pompe, ventilateur…).
La loi de newton donne l’expression du flux Φ échangée entre la surface d’un solide et celle
du fluide.
Φ =hc * ∆T * S
Le problème majeur à résoudre avant de le calcul du flux de chaleur est de déterminer h c qui
dépend de nombreux paramètres :
Caractéristique du fluide
Nature d’écoulement
Température
La forme de la surface d’échange.
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CHAPITRE 4 : PROBLÉMATIQUE ET SOLUTION
« Ce chapitre contient les problèmes que rencontrent le système ainsi qu’une
solution d’optimisation pour ce dernier. »
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1. Définition de la problématique :
Dans le but de décrire d’une manière structurée notre problématique, nous avons utilisé les
principales. Réponse de l’outil QQOQCP décrit dans le tableau suivant :
Où CoolingBed
Quand Quotidiennement
Tableau 1 : QQOQCP
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3-Solution proposée :
Face à ce problème, il est nécessaire de proposer une solution qui est la suivante :
Etudes et conception d’un circuit d’alimentation en air dans le CoolingBed qui permettra :
De ralentir l’apparition de la corrosion dans les barres.
Le refroidissement des barres se fait dans la QTB et l’échange thermique se fait par
CONVECTION :
On a la relation suivante :
Ø=hc * ∆T * S
Les données :
On a une barre de diamètre D=12mm à Ti=850°C passe dans un conduit d’eau à Te=25°C et
Ve=2ms-1.
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On doit déterminer d’abord le nombre de Reynolds :
Alors Nu=6889
On a
D’où
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Etape 2 : connaitre la vitesse de l’air pour satisfaire le même environnement
de refroidissement.
Il faut connaitre la vitesse de refroidissement pour assurer une structure martensitique.
Φ’ : le flux de chaleur par seconde que devra refroidir l’air par seconde.
On refroidira les barres avec un jet d’air ayant Tair=19°c (température moyenne d’El Jorf
Lasfar)
On va déterminer la valeur de la vitesse d’air qui devrai passer sur les barres.
Puisque le transfert par air doit avoir un écoulement plus turbulent que celui de l’eau pour
essayer de refroidir de la même façon.
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Tableau 4 : caractéristique physique de l’air
On a
Et
D’où
( )
√ ( )
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Etape 3 : connaitre les caractéristiques du ventilateur à utiliser
Après avoir déterminé la vitesse de l’air, il faut déterminer la section, types et le nombre de
ventilateurs à utiliser.
V=29 ms-1
S= 0.15*72
Soit Q=313m3 s-1 = 1215000 m 3h-1 (Pour 72 mètre) =121500m3h-1 (pour les 10m)
Nb : cette vitesse est très grande pour la rendre petite il faut augmenter le temps de
refroidissement(ex : si =60s alors V deviendra 15ms-1 Qui est une valeur réalisable
mais il y aura une réduction de la couche martensitique ).
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<= l=13m =>
A
B<=
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Etape 4 : Conception du circuit d’air et ses caractéristiques.
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1-conception :
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On va faire le canal de 10m car il va se répéter 7 fois pour faire les 75 m.
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Figure 16 : Les différentes vues 2D.
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2-choix de matériau :
Pour le choix de matériaux nous avons pris en considération différents critères qui sont :
Performance acoustique.
Fragilité.
La dureté.
La position et installation technique.
Ces critères nous ont permis de sélectionner deux types de matériaux les plus utilisés dans ce
type d’installation industrielle qui sont :
Acier galvanisé.
Aluminium corroyé.
Dans le tableau suivant nous allons décrire les propriétés de chaque matériau qui va nous
permettre de prendre le bon choix de matériaux qui convient et au Milieu de Sonasid.
On peut conclure que le bon choix de matériaux s’agit de l’acier galvanisé qui est le plus utilisé
au domaine de l’industrie d’après ce qu’il représente d’avantages que d’inconvénients.
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3-l’acier galvanisé
L’acier Galvanisé est un matériau qui appartient à la famille des aciers qui est alliage de fer est
Carbonne recouvert d’une couche protectrice de zinc, il a un aspect métallique brillant ou mat,
ainsi qu’il est utilisé dans les conduites, les tôles et structures de construction.
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Conclusion
Ce stage m’a permis non seulement d’approfondir mes connaissances, mais d’acquérir une
expérience extrêmement valorisante d’un point de vue personnel. Une expérience qui m’a
permis d’avoir une vision claire sur les relations interpersonnelles au sein du monde
professionnel.
Au cours de mon stage technique j’ai été chargés de faire l’étude d’un circuit de ventilation
dans le CoolingBed car quand la barres se fait refroidir dans le QTB il y a des traces de
corrosion qui apparaisse sur la barre.
Au début j’ai calculé le flux thermique qui s’échangeait entre la barres et l’eau , une fois
calculé j’ai rassemblé les informations sur les caractéristiques de l’air dans l’usine afin de
déterminer la vitesse de ce dernier qui est de 29m/s, ensuite j’ai fait la conception du circuit
d’air sur le logiciel de conception mécanique « Catia Cao » pour pouvoir refroidir les fers à
bêton d’une manière homogène, la conception de ce système a été réalisé en tenant compte de
différents critères tel que le choix de matériaux et l’angle d’attaque, Et comme perspectives je
juge nécessaire :
-Des essais afin d’approuver l’étude théorique.
-Un logiciel pour calculer la vitesse s’adapter au changement des variables.
Je suis très satisfait d’avoir pu effectuer ce stage entouré de personnes compétentes qui ont su
me guider dans mes démarches tout en laissant une certaine autonomie, d’avoir assister au
déroulement des travaux et d’avoir travaillé dans le milieu industriel.
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Bibliographie
Ouvrages :
Documents interne de Sonasid.
Chevalier André –Guide du dessinateur industriel.
Guide hors production des opérateurs traitement thermiques.
Traitements thermique, classification et désignation des aciers et fonte.
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