Universite D'Antananarivo
Universite D'Antananarivo
Universite D'Antananarivo
DEPARTEMENT GESTION
*************
OPTION : Organisation
PROMOTION : MIABO
Sous la Direction de :
Malgré les efforts qu’on a déployés, ce mémoire de maîtrise, n’aurait pu être mené à
termes sans la collaboration d’autres personnes. Ainsi j’adresse mes sincères remerciements
et entières reconnaissances à :
- Tous nos amis pour leurs aides et leur soutien de toutes sortes.
- Enfin, nous adressons également nos remerciements et une profonde reconnaissance à
toute la famille : nos parents nos sœur et surtout à Dieu, tous ceux qui ont contribué
de prêt ou de loin, à la réalisation de ce travail.
Merci
SOMMAIRE
INTRODUCTION .............................................................................. 1
Section 3 : Chronogramme.................................................................................................... 53
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
1
INTRODUCTION
C’est pour cette raison que nous avons choisi le présent mémoire intitulé « Projet de
Pour terminer, nous allons donner ci- dessous le plan de mon travail qui comprend
trois (3) parties :
PREMIERE PARTIE
IDENTIFICATION DU PROJET
5
Pour notre projet, nous allons présenter ci-après la généralité sur la situation
géographique de la région de Diana et le problème politique, environnement socio-
économique, et enfin les principales activités, la force et faiblesse du projet dans la région
d’exploitation.
Sous-préfectures Superficie %
- Antsiranana I, 41 0,2
- Antsiranana II, 7.012 33,5
- Ambilobe, 8.139 38,9
- Ambanja, 5.433 25,9
- Nosy-be. 317 1,5
Pour notre projet, les activités principales sont de traitement de poisson fumé dans la
ville d’Antsiranana. Pour cela, le poisson préparé en vue du fumage séchage sera soit disposé
sur des ainets, soit suspendu par des cadres à des supports placés dans le fumoir. Il doit être
tout d’abord pré séché sur un feu de bois à combustion lente, puis cuit par élévation de la
température dans le fumoir pendant environ 2 heures, et finalement séché à une température
plus basse durant plusieurs heures. Le procédé est essentiellement le même, que l’on utilise le
fumoir « barrique » ou le fumoir du type Altona.
8
Pour ce traitement, il convient de laver le poisson dans une eau propre et fraîche afin
d’en éliminer le mucus, le sang, le sable et autres déchets. En général, il n’est ni écaillé, ni
éviscéré, ni étêté. Bien que les viscères accroissent la vitesse d’altération et ne soient pas
consommés, ils remplissent les cavités corporelles et améliorent l’apparence du poisson fumé
séché, en effet, en l’absence de viscères le poisson, par sa maigreur, risquerait d’être
inacceptable aux consommateurs qui sont accoutumés d’acheter le bonga fumé séché non
éviscéré. De même, la présence des écailles contribue à donner au produit une bonne
apparence.
Les poissons lavés sont soit étalés sur des cadres soit enfilés sur des ainets. Dans le
premier cas, ils doivent être disposés sur le cadre en une couche aussi dense que possible, sans
toutefois être trop rapprochés pour éviter qu’ils ne collent l’un à l’autre et ne se détériorent
pendant le traitement. Il faut laisser subsister quelques espaces libres pour permettre à l’air
chaud et à la fumée d’atteindre facilement les cadres supérieurs. Cependant, la meilleure
préparation du bonga s’effectue par fumage du poisson suspendu à des ainets. De la sorte, il
est possible de doubler la capacité du four. De plus, le poisson fumé séché a une apparence et
une qualité supérieure. En effet, dans ce cas, la couleur de produit est uniforme, et l’on n’y
trouve pas les zones pâles présentées par le poisson fumé sur claies, qui sont dues au contact
du produit avec les mailles.
9
Il y a lieu de noter que la moisissure se développe plus facilement sur ces parties dont
le fumage est insuffisant. Les bongas sont enfilés (par les plaques osseuses de la tête) sur une
longue baguette de fumage, au taux de 10 à 15 poissons par 60cm. Les poissons ainsi fixés à
des ainets sont suspendu face à la même direction et séparés les uns des autres par des
intervalles uniformes. Selon la taille des poissons, de 34 à 36 ainets ainsi chargés sont
suspendu à chaque cadre à ainets.
Les cadres chargés de bongas doivent être lavés dans une eau propre, puis posés sur
des portes cadres, où ils s’égouttent en attendant d’être placés dans le fumoir.
Pour obtenir un fumage plus uniforme, il est suggéré de faire fonctionner les fumoirs à
pleine charge chaque fois que cela est possible. Le fumoir est alors fermé (ou bien on le
couvre au sommet lorsqu’il s’agit d’un four « barrique » et on allume le feu.
La température dans le four doit être maintenu à 80°C environ pendant la période
initiale de pré séchage, qui dure de 2 à 4 heures selon la taille du poisson. Par la suite, il faut
élever la température à 90-110°C environ pendant les 2heures suivantes, afin de permettre la
cuisson de la chair du poisson. On la réduit en même niveau aux environs de 80°C et on la
maintient à ce niveau pour permettre aux procédures de fumage séchage de se poursuivre.
Pour obtenir un produit de qualité, l’opération de fumage séchage prend de 8 à 18heures au
total. La durée de l’opération dans le fumoir de la taille et de la qualité du bonga, du degré
hygrométrique et de la qualité du combustible utilisé y compris son degré d’humidité. La
chair du produit bien séché contient une teneur en eau initiale de 8 à 12 pour cent, auquel cas
le rendement s’échelonne entre 22 et 30%du poids avant fumage.
Pour faciliter le déplacement des cadres, on les dépose temporairement sur les portes
cadres qui se trouvent à proximité du fumoir. Donc, il importe de s’assurer que le poisson est
bien sec avant d’interrompre l’opération de fumage séchage, étant donné que, pour le bonga,
son principal effet conservateur est celui du séchage. Alors, on peut le faire directement en
mesurant la teneur en eau de la chair, qui doit se situer entre 8 et 12%, ou indirectement en
déterminant la perte en poids du produit pendant l’opération et en la comparant à la perte en
poids à laquelle on doit aboutir au stade final, c'est-à-dire d’ordinaire entre 70 et 78%.
11
1.4-Forces et faiblesse :
Forces :
- L’achat de ces instruments est auprès des fournisseurs locaux, de même pour les
pièces de rechange.
Faiblesses :
La création de ce projet est dû à cause de l’augmentation sans cesse des clients dans la
région Diana et plus précisément dans la ville de DIEGO. Pour cela, on choisit comme nature
de projet d’un secteur industriel spécialisé pour le traitement de poisson fumé dans cette ville
en vue de satisfaire le besoin des clients, des touristes et les vacanciers passant dans la région
de Diana. Pour notre projet, les principaux clients sont des grandes surfaces, les restaurants, et
les poissonneries.
12
Pour atteindre le but, nous avons besoin des stratégies pour garder les clients, à savoir
de :
Dans notre cas, l’objectif primordial est la croissance de chiffre d’affaires pour avoir
la rentabilité d’une activité car si l’activité est bien rentable, on peut conquérir le marché dans
la région Diana. En plus, si ce projet est rentable, on peut aussi répartir les risques et innover
le monde d’exploitation et élargir les investissements aux autres secteurs dans la région de
Diana.
2.3-Intérêt du projet :
Pour notre projet, la création d’un centre de traitement de poisson fumé entraîne une
évolution non seulement sur l’entreprise elle-même mais aussi sur les agents économiques qui
lui entourent comme les fournisseurs, les clients, l’état et le social. Donc, nous allons citer ci-
dessous les intérêts des agents économiques dans la région de Diana à l’occurrence de :
Fournisseurs :
Clients :
Etat :
Social :
-Créer des emplois pour la population surtout les jeunes dans la région de Diana,
Pour notre projet, avant de faire l’étude de marché, il faut analyser tout d’abord le type
des clients cibles dans la région Diana et en dehors de cette région. Pour cela, il existe deux
types de clients que le projet attend, à l’occurrence :
- Grandes surfaces : vente directe des produits vis-à-vis aux supermarchés dans la
région et en dehors de cette région en cas de besoin. Pour cela, le projet s’occupe
jusqu’à 65 % de la vente totale.
- Poissonneries : vente indirecte car la population achète des produits auprès des
poissonneries à proximité. Dans ce cas, notre projet s’occupe de 15 à 20% de vente
dans la région Diana, et de 25 à 30% dans la province autonome d’Antsiranana.
Pour maîtriser le marché dans la région de Diana, il faut analyser tout d’abord la part
de marché globale du projet et la part de marché visé vis-à-vis aux clients cibles. Donc, nous
allons présenter dans un tableau ci-après la part de marché visé du projet.
Notre projet
Concurrents 20%
D’après ce tableau, nous constatons que notre projet s’occupe 65% de clients pour les
grandes surfaces et de 15% à 20% pour les poissonneries. Et pour les concurrents, ils
s’occupent seulement de 20% du marché total de la région. Cela veut dire que ce projet joue
un rôle très important dans la région de Diana.
Selon des enquêtes réalisées dans la région de Diana, la situation de l’offre locale n’est
pas encore saturée car il n’y a qu’une entreprise familiale fait ce genre d’activité dans cette
région mais les problèmes que sur le prix d’achat des poissons frais auprès des fournisseurs
parce qu’il s’élève seulement à 2.500ariary à 2.800ariary. Pour cela, c’est la région toute
entière qui subit la conséquence surtout sur le développement du secteur industriel et sur la
caisse de service des impôts de la région Diana entraînant un impact défavorable pour la
caisse de l’Etat en général.
Donc, nous avons besoin des investissements sur le plan industriel spécialisé pour le
traitement de poisson fumé en vue d’améliorer la production dans la région Diana et de
satisfaire le besoin des clients.
2.2-Les concurrents :
Pour analyser les concurrents, nous allons étudier successivement la situation des
concurrents dans la région d’exploitation du projet et en dehors de cette région.
Dans cette région, il n’y a qu’une entreprise familiale fait ce genre d’activité entraîne
l’insuffisance des poissons fumés dans la région Diana. Ce concurrent offre de productions
destinées à la vente locale en 2002 de 5.030,479kg donnant en valeur de 58.518.386ariary et
de productions destinées à expédier à Madagascar de 415.350kg donnant aussi en valeur de
262.743.550ariary.
(En ariary)
A l’égard de ce tableau, nous constatons que le prix d’achat des poissons frais aux
pêcheurs est de 2.800ariary. Ce prix est moins cher par rapport au prix d’achat de notre projet
qui s’élève à 3.000ariary. Donc, il y a de différence de 200ariary.
En dehors de la région de Diana, il n’y a qu’une entreprise familiale aussi fait ce genre
d’activité dans la région de Sava mais le problème, la production est insuffisante surtout pour
les poissons fumés. Donc, nous allons présenter dans un tableau ci-dessous le prix d’achat des
poissons frais vis-à-vis aux pêcheurs et le prix de vente auprès de grandes surfaces et de
l’hôtel et des restaurants.
(En ariary)
Ce tableau nous montre le prix d’achat de poisson frais envers les pêcheurs et le prix
de vente des poissons fumés vers les clients pour les concurrents en dehors de la région Diana
c'est-à-dire dans la région de Sava. Et nous avons remarqué que les prix de vente varient
entre 15.000ariary à 16.000ariary.
18
Elle peut faire apparaître des créneaux localisant le produit ou le service manquant sur
le marché avec les données caractérisant le possible lancement.
Donc, le tableau ci-après nous montre la force et la faiblesse des concurrents dans la
région de Diana et en dehors de cette région.
E/se familiale, région Diana -Prix d’achat des matières -Prix de vente un peu cher
premières est moins cher. -Qualité moyenne
-Salle de traitement étroit
E/se familiale, région Sava -Prix d’achat des matières -Salle de traitement étroit,
premières est moins cher. -Savoir faire insuffisant,
Ce tableau nous montre les points forts et les points faibles des concurrents de notre
projet dans la région Diana et en dehors de cette région.
D’après ce tableau, nous constatons que les quantités demandées par les clients
s’élèvent à 2.950tonnes pour les années 2002-2003 et les quantités obtenues sont de
1.439,98tonnes seulement. Cela veut dire que les quantités obtenues sont 50% environ des
quantités demandées.
20
Pour cela, l’hangar est réservé pour le traitement de poisson frais en poisson fumé et le
bureau est pour l’administration du projet. Enfin, nous chercherons de bailleur pour financier
les matériels et outillages, et d’autres matériels comme de véhicule pour transporter les
produits finis auprès des grandes surfaces et poissonneries.
Pour maîtriser le marché dans la région de Diana, nous sommes obligés d’analyser les
politiques marketing adoptées sur le marché. Pour cela, nous avons besoin d’améliorer la
qualité de service et déterminer le maximum de la qualité de produit, son prix, déterminer
aussi le circuit de distribution, de sa communication et de promotion pour atteindre les
objectifs visés sur le marché.
Dans notre cas, il est nécessaire de mettre en place une politique pour les produits
(technique, qualité, marque commerciale, et service à rendre), de prix c'est-à-dire qu’avant de
fixer le prix de vente, on analyse les facteurs externes et internes de l’entreprise, de
distribution (circuit à moindre coût), de communication et de promotion (point de vente,
annulation de prix, sous forme des cadeaux).
Elles doivent être bien adaptées aux fonctions que le produit doit remplir les conditions
compatibles au besoin des clients. En plus, elles doivent entraîner les coûts de production
minimum. Par ailleurs, les améliorations apportées aux caractéristiques techniques peuvent
renforcer la compétitivité de l’entreprise vis-à-vis de ses concurrents.
La qualité de produit
Il ne faut pas oublier qu’il existe souvent une relation psychologique entre la qualité et le
prix, mais le prix d’un produit est en fonction de la qualité apportée. Donc, il est nécessaire
d’améliorer le conditionnement de produit et la qualité des services rendus avec les clients.
La marque commerciale
Pour distinguer les produits avec les autres producteurs, il est indispensable de mettre en
place une marque commerciale avec les produits en vue de faciliter le service de publicité
d’un produit. Donc, la marque commerciale joue un rôle très important car elle permet
d’identifier le produit et sert la base aux actions publicitaires du projet.
En plus, le projet doit tenir compte l’image de marque de ses produits. Si l’image de
marque est prestigieuse, ce projet ne pourra pas commercialiser de produit à de prix trop bas
sans risque de détruire son image.
22
C’est ce qui explique l’utilisation de sous marques pour élargir la vente à des nouvelles
couches de clientèle. Enfin, il est nécessaire d’écrire sur l’emballage la place relative de
l’entreprise c'est-à-dire que l’adresse avec le numéro de téléphone.
Le service
Il consiste en effet, à faciliter l’utilisation de produit. Prenons comme exemple le cas des
acheteurs de grande surface, après l’achat, il est indispensable de livrer les marchandises à
domicile de clients quelques soient le lieu de livraison pour garder les clients. De même pour
les acheteurs qui acquièrent plus de 20kg.
• Facteurs externes :
Nous avons besoin d’analyser la situation des concurrents (prix, qualité des produits), et
la demande globale.
• Facteurs internes :
Nous avons besoin d’étudier le coût de notre produits, le positionnement du projet vis-à-
vis les concurrents, et le prix des produits.
A partir ces deux facteurs, nous choisissons la politique de prix en fonction de la qualité
de produit, la clientèle finale, et les canaux de distribution utilisée. Enfin, nous fixerons le prix
de vente selon l’analyse effectuée.
Pour notre projet, la distribution est l’ensemble des opérations ou des activités
s’exerçant depuis l’entrée du produit fini dans le magasin de stockage du producteur jusqu’à
la livraison aux consommateurs ou l’utilisateur final.
Sa fonction c’est de :
Donc, dans notre cas, on utilise la stratégie intensive pour toucher le maximum de
clients. Mais comme on a fait de service, il n’y a pas des intermédiaires ; c’est un circuit de
distribution directe en deux caractères à l’occurrence de :
Producteur Consommateurs
D’après ces schémas, il n’y a pas des intermédiaires car le revendeur joue un rôle de
commerçant.
24
La promotion a pour rôle de mettre en contact permanent par le biais d’un canal,
l’entreprise et sa clientèle en communiquant un message ; c’est l’information.
L’objectif général de la communication est de créer les conditions favorables à l’achat des
produits proposés par l’entreprise.
La promotion est l’ensemble des efforts déployés d’une part pour organiser et pour
conduire les campagnes de vente, d’autre part pour stimuler les achats de consommateur.
D’une façon générale, l’entreprise peut vendre un produit sans publicité mais jamais sans
communication. Alors, il existe d’autre moyen de communication que la publicité proprement
dite. On pourrait même dire que toutes les décisions et tous les aspects de l’activité des
entreprises ont un certain contenu informatif et un rôle de communication.
La satisfaction des clients qui ont déjà acheté les produits forme une autre
communication. C’est une publicité de bouche à oreille. Ces informations transmises ou bien
souvent une grande influence sur les attitudes et les comportements du public du fait que leur
source apparaît plus désintéressée et objective que l’entreprise elle-même. Tous ces actes
peuvent être des véhicules de communication.
-Réduction de prix jusqu’à 15 à 20% : pour les clients achetant plus de 20kg
-Cadeaux c'est-à-dire qu’il consiste à offrir aux acheteurs d’un produit comme le
stylo ; le briqué ; et la porte-clé. Ces cadeaux portent le sigle du projet.
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Pour notre projet, nous allons adopter deux types de stratégie ; à savoir :
Pour cela, l’établissement décide de s’appuyer les produits pour une marque de la
société. Donc, on doit faire les stratégie suivantes pour chaque produit de la gamme ; à
l’occurrence de :
-stratégie d’abandon pour les produits qui ne satisfont pas ou ne répondent pas le
besoin des clients.
-stratégie d’adaptation ou de modification pour les produits qui ne donnent pas tout à
fait la satisfaction des clients et elle consiste à modifier le produit de façon à le rendre plus
conforme aux attentes des clients
Dans notre cas, le projet décide de faire des actions sur les produits par la publicité et
la qualité de service à rendre et il tire les clients vers l’entreprise à partir de cette qualité. On a
axé sur le recours à des méthodes et des stratégies adaptées aux produits envisagés et le prix
de ces produits est à la hauteur de pouvoir d’achat de la population.
26
1.1.1- Définition :
1.1.2- Formule :
n
VAN = ∑ MBA (1 + t) j - c
j =1
1.1.3- Interprétation :
Le critère de la valeur actualisée nette comme critère de choix ne peut être reconnu
que si les capitaux investis dans plusieurs projets sont identiques ou si les capitaux mis à la
disposition de l’entreprise sont illimités, dans le cas contraire il faut utiliser un critère relatif
comme le taux de rentabilité interne (TRI), ou l’indice de profitabilité (IP), ou le délai de
récupération des capitaux investis (DRCI).
27
1.2.1- Définition :
C’est le taux d’actualisation qui donne une valeur nette actualisée VAN égale à zéro
ou IP égale à 1.
1.2.2- Formule :
n
∑ MBA (1 + i)
j =1
-j
-C=0
1.2.3- Interprétation :
1.3.1- Définition :
L’indice de profitabilité est représenté par le rapport entre la somme des marges brutes
d’autofinancement actualisé et la somme des capitaux investis actualisés.
1.3.2- Formule :
n
∑ MBA (1 + t)
j =1
-j
IP =
C
1.3.3- Interprétation :
Si IP < 1, cela veut dire que la rentabilité est inférieure au taux exigé « t »
1.4.1- Définition :
Le délai de récupération des capitaux investis est représenté par le temps au bout
duquel le cumul de marge brute d’autofinancement égale au montant du capital investi.
1.4.2- Formule :
n
∑ MBA (1 + i)
j =1
-j
=C
1.4.3- Interprétation :
Les deux investissements celui qui est le moins risqué et celui qui présente le délai
plus court.
2.1- La pertinence :
Notre projet est efficace si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés.
Donc, l’efficacité, ce qui produit l’effet attendu de la population dans la région d’exploitation
du projet.
29
2.3- L’efficience :
Notre projet est efficient si ont atteint les objectifs avec la réduction des moyens
utilisés c’est à dire qu’on minimise les matériels à utiliser mais la capacité de production ou
rendement est performante. Donc, l’efficience, ce qui aboutit à de bons résultats et on réduit
les moyens ou les matériels utilisés.
Si le projet est rentable, nous pouvons élargir la durée d’exploitation et créer un autre
investissement à d’autres choses. Mais, pour le moment, la durée prévue est de cinq ans à
condition que ce projet soit rentable de façon efficace et efficience au cours la période de
l’exploitation.
La lecture des ratios permet d’analyser d’une façon expressive la situation financière
de l’entreprise, des activités de rendement de la société considérée, le choix à opérer de point
de vue aux quelles on se place chez l’entreprise, le banquier, créancier.
3.1.1- Définition :
Sur le plan économique, le ratio est le rapport entre deux phénomènes financiers
économique liés par une relation caractéristique.
Sur le plan entrepris, la ration est le rapport expressif entre des données
caractéristiques de la situation du potentiel de l’activité ou de rendement de la société.
3.1.2. Formule :
capitaux permanents
RFP =
actifs nets
Capitaux propres
RAF =
Capitaux permanents
Capitaux permanents
FFI =
Immobilisation nettes
o Ratio d’endettement à long terme :
31
Dettes à LMT
RELT =
Capitaux permenents
3.1.3- Interprétation :
Ce ratio d’autonomie financière indique dans quelle mesure l’entreprise travaille avec
son fond propres et exprime le degré d’indépendance vis à vis des créanciers permanents, les
banquiers.
Donc, si le ratio est supérieur à 0,50, cela veut dire que l’entreprise est indépendante
financièrement de ce créancier et dispose de possibilité complémentaire de fonctionnement
par emprunt.
Si le ratio de financement des immobilisations est supérieur à 1, cela veut dire que
l’entreprise peut financer les immobilisations.
3.2- La rentabilité :
Pour avoir une rentabilité de projet, la rentabilité commerciale doit être supérieur à
10% et le rendement de l’activité doit être aussi supérieur à 50%.
Formules et interprétations :
a) Rentabilité commerciale
Résultat net
RC =
Chiffres d' affaires
Interprétation :
32
Bénéfice net
RCI =
capitaux permanets
Interprétation :
Si le rapport est supérieur à 10%, les capitaux investis sont récupérés à la 2ème année
ou à la 3ème année d’exploitation.
Interprétation :
Si ce rapport est supérieur à 20%, l’activité est rentable et peut augmenter les capitaux
investis à d’autres choses.
33
Conclusion partielle
Pour cette partie, nous avons montré la présentation du projet, en ce qui concerne la
situation globale de la région Diana, le problème politique, environnement socio-économique
et les principales activités du projet. Pour cela, nous avons constaté que les investissements
sur le plan industriel sont insuffisants, de même pour les infrastructures routières qui
empêchent les opérateurs économiques d’investir dans la région de Diana entraîne
l’enclavement de cette région en générale. En plus, nous avons remarqué aussi qu’il n’y a
qu’une entreprise familiale fait ce genre d’activité dans la région de Diana, de même dans la
région Sava. Donc, le marché est encore vaste mais le problème, c’est l’insuffisance de
production en poisson fumée dans ces régions, et aussi le prix de poisson frais envers les
pêcheurs et PFOI est moins cher (2.500 à 2.800ariary) déclenchant la diminution des matières
premières. Cette dernière est un facteur de la carence des produits en poisson fumée dans les
régions.
Les activités principales du projet dans la ville d’Antsiranana sont de traitement de
poisson frais en poisson fumé. Pour cela, l’activité se divise en deux phases à savoir le
traitement avant le fumage et le traitement de fumage séchage des poissons. Comme force du
projet, ce sont la position de l’établissement à la périphérie de la ville d’Antsiranana
entraînant la motivation des clients à acheter les produits, la disponibilité des matières
premières dans cette ville, d’avoir des personnels qualifiés, l’utilisation des matériels de haute
performance. Et la principale faiblesse s’impose sur la motivation du personnel, l’insuffisance
des infrastructures routières dans la région d’exploitation.
Pour l’étude du marché, notre projet est en position monopole car il s’occupe jusqu’à
65% de marché pour les grandes surfaces et de 15% à 20% pour les poissonneries. Donc, il
s’occupe de 80% à 85% de marché total dans la région de Diana. Alors, la part du marché du
concurrent est de 20% seulement.
Pour la politique marketing, le projet applique à un prix moyen pour l’achat des
poissons frais auprès des pêcheurs et PFOI s’élevant à 3.000ariary le kilo. Enfin, nous citons
les formules sur les outils et critères pour évaluer ce projet en dernier chapitre de la troisième
partie de ma recherche.
34
DEUXIEME PARTIE
CONDUITE DU PROJET
35
Pour atteindre les objectifs, nous avons besoin des moyens surtout sur le plan humain,
matériel et financier. Pour cela, nous allons voir tout d’abord les ressources humaines à mettre
en place du projet.
1.1-Ressources humaines :
Si nous parlons des ressources humaines c’est de mettre l’accent sur la gestion et la
rationalisation du potentiel humain d’une organisation. Donc, pour avoir la quantité de
production maximale, nous allons mettre en priorité le personnel à chaque poste de travail au
sein du projet avec une meilleure condition de coût et de qualité. Alors, les objectifs que nous
avons fixés au niveau de chaque poste de travail, il est nécessaire de :
Pour notre projet, nous avons besoin des personnels pour assurer le démarrage des
travaux réalisés et gérer de façon rentable les activités. Nous allons donc présenter dans un
tableau ci-après les personnels nécessaires du projet.
Ce tableau nous montre le profil exigé pour le recrutement des personnels du projet.
Pour cela, chaque candidat passe un interview ou entretien avant de prendre le poste demandé.
1.2-Ressources matérielles :
Pour notre projet, les matériels comprendrons des matériels et mobiliers de bureau,
matériel de transport, matériel informatique, matériel et équipements. Donc, nous allons citer
ci-après les éléments de chaque matériel :
38
• Matériel informatique :
- Ordinateur
- Onduleur
- Imprimante
• Matériels et équipements :
- Fumoir
- Sciure
- Congélateurs
- Hangar
• Matériel de transport :
- Renault express
- l’achat
Stockage des PF
Vente
D’après ce schéma, on constate que l’achat des matières premières est effectué auprès
les pêcheurs et des fournisseurs dans la ville d’Antsiranana. Et nous avons remarqué que les
poissons frais sont directement à envoyer au centre de traitement pour éviter la périssabilité
des matières premières.
• la politique de zone pour éviter des difficultés du délai en cas de panne ou rupture
• la politique de qualité car le bas prix ne doit pas être l’unique critère de
l’approvisionnement.
40
Pour notre projet, les activités principales sont de traitement de poisson fumé c'est-à-
dire que notre projet achète des poissons frais auprès de la P.F.O.I (Pêche et Froid de l’Océan
Indien), des pêcheurs et aussi autres fournisseurs dans la ville de Diego. Pour cela, nous
choisissons comme critère d’évaluation du projet le « FIFO » c'est-à-dire que les matières
premières au première entrée transformée en produits finis partent au première sortie car les
produits sont des produits périssables. Nous utilisons aussi le critère « LIFO » c'est-à-dire les
matières premières au dernier entrée transformée en produits finis partent au première sortie
car les produits congelés sont des produits non périssables.
41
Pour notre projet, il est nécessaire de mettre en place les facteurs de production fiable
pour satisfaire le besoin des clients et de la population dans la région de Diana, et aussi
d’avoir une activité rentable et efficace.
Matériels informatiques :
- Ordinateurs
- Imprimante
- Onduleur
Matériels et équipements :
- Fumoir
- Sciure
- Congélateurs
- Hangar
Matériel de transport :
- Une voiture Renault express
Les activités principales du projet sont de traitement des poissons frais en poissons
fumés dans la région de Diana, plus précisément dans la ville d’Antsiranana. Ce choix n’est
pas fait au hasard mais dans la région, les productions en poissons fumés sont encore
insuffisantes et c’est pour cette raison que nous avons choisi comme activités principales du
projet orientent dans ce secteur d’activité. Donc, nous avons besoin quelque somme d’argent
auprès des bailleurs pour réaliser ce projet
Ces dépenses varient selon la nature des produits utilisés. Donc, nous allons présenter
dans un tableau ci-dessous les dépenses sur chaque unité de production en matière première
utilisée pendant la fabrication des produits.
43
D’après ce tableau, nous constatons que le kilo de poisson frais coûte 3.000ariary
tandis que l’huile et le sel coûtent respectivement 2.400ariary et 300ariary.
2.2-Prévision d’achat :
Pour notre projet, la prévision d’achat en quantité pour le poisson frais est de 2.000kg par mois. Donc, la prévision d’achat annuel s’élève
à 24.000kg
Vu ce tableau, nous avons remarqué que les dépenses en matières premières sont de 6.150.000ariary par mois. Ces dépenses s’élèvent à
73.800.000ariary pour l’année 1.
45
A l’égard ce tableau, nous avons remarqué que les dépenses sur achat ne cessent
d’augmenter au cours de cinq années d’activités. Et pour l’année 3 et 5, cette augmentation est
très remarquable s’élevant respectivement de 4.120.000ariary chacune.
46
Rubriques J F M A M J J A S O N D TOTAL
Poissons fumés 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 12.000
TOTAL 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 12.000
D’après ce tableau, on constate que les quantités produites sont de 1tonne par mois. Ces quantités s’élèvent à 12 tonnes pour l’année 1.
Ce tableau nous montre les quantités produites pendant 5 années d’exploitation. Pour cela, nous avons remarqué que les chiffres
d’affaires ne cessent d’augmenter au cours des 5années d’activités et cette augmentation est de 2.000kg par an.
D’après ce tableau, nous constatons que les chiffres d’affaires sont de 15.000.000ariary par mois. Donc, ces chiffres d’affaires s’élèvent à
180.000.000ariary au cours la première année d’activité.
48
Tableau n°14 : Les chiffres d’affaires prévisionnelles sur 5ans : (en millier d’ariary)
Ce tableau nous présente les chiffres d’affaires prévisionnelles pendant cinq années
d’exploitations. Et nous avons remarqué que cette augmentation est de 30.000.000ariary
par an au cours des 5 années d’activités.
49
1.1-Fonction:
1.2-Organigramme choisi :
50
Gérant
Secrétaire
Commercial
Ouvriers Technique
Chauffeur Gardien
51
2.1-Direction :
2.3-Service technique :
Section 3 : Chronogramme :
Le chronogramme nous montre la durée de la réalisation du projet qui débute à la recherche de financement jusqu’à la date d’arrêt d’activité. Donc, nous
allons présenter ci-après le calendrier d’activité du projet.
D’après ce tableau, nous constatons que le montage du projet et les constructions sont respectivement de 3mois et 4mois. Les autres sont de 1mois chacune
et la durée prévue de l’utilisation des capitaux investis est de cinq ans soit 2006 à 2011.
54
Conclusion partielle
Pour la deuxième partie de ma recherche, nous avons constaté que les facteurs de
production sont les matériels et mobiliers de bureau et les matériels et outillages, c'est-à-dire
les matériels de traitement comme le fumoir et sciure. Et la production envisagée est la
transformation des poissons frais en poissons fumés dans la ville d’Antsiranana. Ensuite, nous
avons remarqué que le kilo des poissons frais est de 3.000ariary auprès des pêcheurs et autres
fournisseurs dans cette ville et les produits finis se vendent aux grandes surfaces et
poissonneries dans la région de Diana et autres villes qu’Antsiranana. Pour cela, le prix de ces
produits s’élevé à 15.000ariary le kilo.
Pour l’huile, un litre coûte de 2.400ariary auprès de magasin grossiste et le sel achète
de 300ariary le kilo. Donc, le coût d’achat des matières premières est de 73.800.000ariary
pour la première année d’exploitation et atteint de 86.360.000ariary à la cinquième année
d’activité. Cela explique que les dépenses sur achat des matières premières augmentent
chaque année. Pour les quantités produites, le projet produisait de 12tonnes des poissons
fumés pour la première année et ces quantités ne cessent d’accroître au cours de cinq années
d’exploitations. Et nous avons remarqué que cette augmentation est de 2.000kg par an
(2tonnes). Cela veut dire que les quantités produites sont de 20.000kg à la cinquième année
d’activité.
Au cours des cinq années d’activités, les chiffres d’affaires n’arrêtent aussi
d’augmenter et nous avons remarqué que ces chiffres d’affaires sont de 180.000.000ariary
pour la première année d’activité et atteignent 300.000.000ariary à la cinquième année
d’activité du projet. Donc, le responsable peut élargir les investissements dans la région de
Diana. Enfin, le délai de récupération des capitaux investis est fixé de 5ans.
55
TROISIEME PARTIE
ETUDE FINANCIERE
56
Pour notre projet, l’investissement dépend des ressources à mettre en place afin d’en
tirer les bénéfices pendant une longue période future, aussi de la capacité d’investir. Pour cela,
nous avons besoin de savoir dès le début le coût des investissements et le compte de gestion
pour maîtriser la capacité de production envisagée.
1.1-Immobilisation :
Pour réaliser ce projet, nous sommes obligés de faire une infrastructure surtout la
construction des bâtiments pour l’hangar et le bureau. Pour cela, nous estimerons que le coût
des infrastructures total s’élève à 70.000.000ariary dont la durée des travaux est pendant
quatre mois. Cette somme se répartit sur les grands travaux ci-dessous :
Pour notre projet, les matériels et mobiliers de bureau sont présentés dans un tableau
ci-après :
Tableau n° 15 : Matériel et mobilier de bureau (ariary)
Ce tableau nous montre le prix unitaire des matériels et mobilier de bureau déjà acquis
et à acquérir du projet. Et le coût total des matériels s’élève à 672.000ariary. Nous avons
remarqué que les matériels déjà acquis sont de 13,52% de l’ensemble des matériels.
A l’égard de ce tableau, nous constatons que le coût total des matériels à acquérir
s’élève à 1.160.000ariary et déjà acquis est de 580.000ariary. Donc, ce dernier est environ à
50% de coût de matériels total.
58
1.1.4-Matériels informatiques :
1.1.5-Matériel de transport :
Pour faire l’achat et la livraison, nous avons besoin de véhicule transportant les
matières premières et les produits finis. Pour cela, l’établissement achètera un véhicule
express d’une valeur de 5.000.000 ariary.
1.1.6-Agencement et installation :
Ce sont les travaux complémentaires que l’entrepreneur qui fait le nouveau bâtiment
effectué comme l’électricité, plomberie. Le coût de ces travaux est de 5.000.000ariary.
59
1.1.7-Récapitulation des immobilisations et investissements :
D’après ce tableau, nous constatons que le coût total des investissements s’élève à
89.890.000ariary. Pour cela, nous avons encore besoin de financement avec le bailleur de
78.232.000ariary pour réaliser ce projet dans la ville d’Antsiranana.
Ce sont les charges du personnel correspondant au travail des ouvriers qui collaborent
directement à la fabrication des produits. Donc, nous allons présenter dans un tableau ci-dessous
le salaire mensuel de chaque personnel et la déduction correspondante.
60
Tableau n° 19 : Le salaire du personnel (en ariary)
Nous allons présenter dans un tableau ci-après les salaires prévisionnels du personnel sur
5ans.
61
Tableau n° 20 : L’évolution du salaire du personnel sur cinq ans (en ariary)
Vu ce tableau, nous avons constaté que les salaires du personnel ne changent pas pour les
deux premières années d’exploitation du projet. Pour l’année 3, il y a une augmentation de
565.360ariary et nous avons remarqué que les salaires ne cessent d’augmenter jusqu’à la
cinquième année d’exploitation du projet.
Ce sont les charges indirectes qui ne peuvent être affectés directement au coût d’un
produit.
62
RUBRIQUES J F M A M J J A S O N D TOTAL
Petit outillage 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 480
Electricité 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 480
Eau 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 240
Carburant 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180 180 2.160
Habillement 40 40
Emballages 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 480
Fourniture de bureau 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 240
Entretien matériel 60 60 60 60 240
Publicité 40 40 40 120
Taxe 100 100
Taxe foncière 50 50
Carte vignette 25 25
TOTAL 655 380 380 400 340 340 400 340 340 400 340 340 4.000
Ce tableau nous montre les dépenses pour les autres charges au cours de la première année d’exploitation. Et au cours de la première année, les
autres charges s’élèvent à 4.000.000ariary.
63
Tableau n° 22 : Les autres charges sur cinq ans (en millier ariary)
A L’égard de ce tableau, nous constatons que les autres charges n’arrêtent d’augmenter au
cours de cinq années d’exploitation.
Le principe de la constitution des amortissements est la récupération des fonds investis lors
de l’acquisition des immobilisations. Il est un moyen permettant d’acquérir un nouveau matériel en
remplaçant au bout de certain moment.
D’après ce tableau, nous avons remarqué que le total des amortissements est égal à
9.293.000ariary les trois premières années d’exploitation. Et, pour les deux dernières années ; il
s’élève respectivement à 9.227.400ariary et 8.982.400ariary. Donc, la différence est de
245.000ariary.
Pour notre projet, le montant total des investissements est de 89.890.000ariary qui se
repartit d’apport en capital de 11.658.000ariary et à financer de 78.232.000ariary. Cela veut dire
que nous avons encore besoin de 79.000.000ariary environ auprès des institutions financières. Pour
cela, nous choisissons la banque BOA avec taux d’emprunt de 22% remboursables au cours de 5ans
et le remboursement devrait être effectué chaque année c'est-à-dire que le projet paie de
15.646.400ariary par an avec les intérêts y afférent.
Vo
a= — + Vo i = Vo ﴾ 1/n +i ﴿
n
→ a = Vo ﴾ 1/n + i﴿
65
Avec a : anuité
i : taux d’actualisation
n : durée de remboursement
Vo : montant de l’emprunt 78.232.000ariary
Ce tableau nous présente le mode de remboursement des dettes pendant les cinq années
d’exploitation. Pour cela, les dettes à rembourser s’élèvent à 129.473.120ariary, c'est-à-dire que le
montant des investissements et les charges financières y afférent.
Pour notre projet, le plan de financement a pour but de faire apparaître les variations des
ressources financières de l’entreprise au cours d’un exercice ou des exercices et les emploies qui en
ont été fait. Donc, pour avoir plus de détails, nous présentons dans un tableau ci-après les variations
de fonds de roulement à partir des variations des ressources et des emploies de l’entreprise.
Comme les ressources, ce sont de l’apport en capital, l’autofinancement, les amortissements,
l’emprunt à long et à moyen terme à la Banque BOA. Et les emploies sont des immobilisations sauf
de fonds de roulement et les imprévus et le remboursement de capital investi. Alors, le tableau ci-
dessous nous montre les variations des ressources et des emploies du projet.
66
Ce tableau nous montre la situation finale de la tenue de trésorerie de l’entreprise au cours de cinq années d’exploitations. Pour cela, nous
avons remarqué que le cumul de trésorerie ne cesse d’augmenter jusqu’à la cinquième année d’activité.
67
Section 5 : Les comptes de gestion :
Pour notre projet, les comptes de gestions sont composés de la classe 6 et de 7. Pour cela,
la classe 6 regroupe toutes les charges liées à l’exploitation du projet et la classe 7 rassemble
toutes les ventes à effectuer au cours de cinq année d’activités. Donc, les comptes de gestion sont
les comptes dans un compte de résultat d’une entreprise. Alors, les charges sont constituées par
des opérations commerciales dont le but est de faire augmenter la perte de la Société et de faire
aussi apparaître les différentes charges dans la classe 6, comme les charges sur achat,
exploitation, financières, exceptionnelles. En revanche, les produits sont constitués par des
opérations commerciales aussi toutefois le but est de faire accroître le résultat de la Société c'est-
à-dire que le bénéfice de l’entreprise. D’où, les objectifs principaux de notre projet sont
d’accroître le crédit de gestion et de diminuer le débit de ce compte. Et entre la colonne des
produits et la colonne des charges dégage le résultat net après impôts sur le bénéfice de la
Société.
68
1.2-Les ratios :
Pour connaître l’autonomie financière du projet, nous allons calculer ci-après les
différents ratios. Donc, avant de calculer ces ratios, il est nécessaire de citer les formules
correspondantes :
Capitaux propres
Indépendance financière =
Capitaux permanents
Capitaux permanents
Financement des immobilisations =
Immobilisations nettes
Dettes à LMT
Endettement =
Capitaux permanents
Alors, nous allons présenter dans un tableau ci-dessous les résultats de ces ratios selon
les formules ci-dessus.
Vu ce tableau, nous constatons que le projet est indépendant sur le plan financier de
ses créanciers et peut disposer de disponibilité de fonctionnement par emprunt car les ratios
sont toujours supérieurs à 0,50 à partir de la deuxième année d’activités.
Et nous avons remarqué que l’endettement est déjà payé le 25% pour l’année 1. Cela
veut dire que notre projet est rentable et viable à long temps et a d’autonomie financière.
1.3-La rentabilité :
Avant de calculer la rentabilité du projet, nous donnons tout d’abord les formules
suivantes :
Résultat net
Rentabilité commerciale =
Chiffre d’affaires
Résultat net
Rendement des capitaux investis =
Capitaux permanents
Capacité d’autofinancement
Taux de rendement propre =
Capitaux permanents
Donc, nous allons présenter dans un tableau ci-après les résultats de la rentabilité du
projet :
Ce tableau nous montre que le projet est rentable car la rentabilité commerciale est
toujours supérieure ou égal à 10% au cours de cinq années d’exploitation.
72
La création de ce projet dans la région de Diana entraîne une évolution sur le plan
économique notamment sur le plan industriel de la région. Elle emporte aussi un recrutement
au sein de l’établissement diminuant le taux de chômage dans cette région. L’augmentation de
chiffre d’affaires au cours de cinq années d’exploitation permet de stimuler à accroître la
valeur ajoutée de l’entreprise. Cette croissance est due à l’excédent de la production de
l’exercice et la consommation intermédiaire. Et cette dernière est la somme des achats et
charges externes de l’entreprise. Nous avons remarqué que la valeur ajoutée est de
101.357.900ariary pour la première année et atteint de 208.319.900ariary à la cinquième
année. Cela procure à une augmentation des produits intérieurs bruts de notre pays en
général. Donc, l’évolution de la production vendue et de chiffre d’affaires provoque
l’augmentation de taux de croissance économique de la région de Diana, et aussi du pays à
l’aide des taxes et impôts à payer par l’entreprise.
D’où, la valeur actuelle nette est largement positive. Cela veut dire que la rentabilité
de l’investissement est positive aussi. Le projet génère un bénéfice certain. Alors, ce résultat
nous permet de dire que le projet est viable à long temps et rentable.
Donc, pour calculer le taux de rentabilité interne, nous effectuons une interpolation
linéaire, alors nous avons la relation suivante :
--------------------------------= -------------------
2.1.3-L’indice de profitabilité :
∑ MBA (1 + t)
j =1
-j
IP =
C
IP = 1,28
Pour connaître la capacité de récupération des capitaux investis, nous le calculons à l’aide de
MBA
n = 2,32
0,32 x 12 mois = 3,84
0,84 x 30 jours= 25,2
Dans notre cas, les capitaux investis sont récupérés durant la troisième année
d’exploitation ou plus exactement 3 mois et 25 jours de l’année 3. Donc, les capitaux investis
seront récupérés au cours de mois d’avril, c'est-à-dire le 25 avril de l’année 3.
80
2.2.1-La pertinence :
2.2.2-L’efficacité du projet :
Notre projet est efficace car les objectifs sont atteints sans réduire les moyens utilisés
pendant cinq années d’exploitation ni matériels informatiques, ni matériels et outillages et
autres matériels. Cela veut dire que ce projet n’utilise que les matériels au début des activités
toutefois les chiffres d’affaires ne cessent d’augmenter au cours cinq années d’exploitation.
Donc, le projet est efficace et produit un effet attendu de la population dans la région Diana
toute entière.
2.2.3-L’efficience du projet :
A la première année d’activité, les matériels utilises sont tous neufs sauf les matériels
déjà acquis. Après un an d’utilisation, ces matériels sont amortis environ de 20% de la valeur
d’origine. Donc, il y a une diminution de la valeur des matériels utilises. Et si on regarde le
chiffre d’affaires de l’année 1 par rapport a l’année 2, il y a une augmentation de
30.000.000ariary. Alors, notre projet est efficient.
Comme nous avons vu dans le calcul de la valeur actuelle nette du projet, nous avons
constaté qu’elle est largement positive qui s’élève à 22.344.891ariary. Cela veut dire que la
rentabilité de l’investissement est positive aussi et le projet génère un bénéfice certain. Alors,
ce résultat nous permet de dire que le projet est viable à long temps et rentable.
81
2.2.5-L’impact du projet :
Après l’analyse à l’aide des outils d’évaluation du projet, nous constatons que le
projet est rentable et viable à long temps. Donc, la rentabilité de ce projet emporte une
évolution dans région d’exploitation principalement au point de vue économique et aussi sur
le plan social car la création du projet provoque des emplois pour les jeunes dans la région
Diana notamment dans la ville de Diego. Et cette création d’emploi peut diminuer le taux de
chômage de la région.
Durant l’évaluation financière du projet, nous avons remarqué que ce projet est
rentable. Donc, la situation financière du projet est viable à long temps et rentable. Alors, ce
projet pourra contribuer à une création d’emploi dans la région Diana et le responsable du
projet pourra aussi améliorer les conditions de travail ou augmenter les masses salariales de
ses employés qui auront un impact favorable et fiable pour l’ensemble du personnel. D’où, le
pouvoir d’achat de travailleur augmente en fonction de la rentabilité du projet.
82
CONLUSION GENERALE
La recherche que nous avons effectuée dans la région Diana, notamment dans la ville
d’Antsiranana, nous permet de dégager un certain nombre de problèmes surtout en matière
industrielle, spécialement pour le traitement des poissons frais en poissons fumés dans cette
région. Pour cela, nous avons constaté que les produits finis en poissons fumés sont
insuffisants parce qu’une seule entreprise familiale fait ce genre d’activité dans la région de
Diana. Nonobstant, nous avons pu mener cette recherche d’une façon fructueuse et dans un
climat favorable avec la population et les agents économiques de la région, et les responsables
auprès de la Société PFOI.
En outre, pendant la descente dans la région Diana et plus précisément dans la ville de
Diego, nous avons rencontré des obstacles pour les collectes des matières premières car les
infrastructures routières sont non seulement insuffisantes mais aussi en état lamentable. Ceux-
ci déclenchent des difficultés pour l’exportation des poissons hors de la ville d’Antsiranana.
Ainsi, nous avons été obligés de limiter notre recherche dans la région de Diana et autour de
la ville de Diego. De même, les investisseurs y connaissent des problèmes qui provoquent la
fuite des opérateurs économiques.
Toutefois, l’existence de ce centre n’est pas suffisante pour résoudre les problèmes
dans la région. Alors, il est indispensable d’investir dans le secteur routier reliant les points de
collecte des matières premières. C’est le seul moyen pour augmenter les quantités produites
en vue de satisfaire le besoin des clients. De ce fait, notre projet ne serait plus obligé de
recourir au PFOI pour l’achat, car il est possible de le faire directement auprès des pêcheurs.
Nous réitérons que la fiabilité de ce projet consiste à satisfaire aux besoins réels des
consommateurs, qu’ils s’agissent des grandes surfaces ou des poissonneries, surtout en terme
de prix.
83
INTRODUCTION .............................................................................. 1
Section 3 : Chronogramme.................................................................................................... 53
1.1-Immobilisations.................................................................................................................. 56
87
1.1.1-Infrastructures envisagées........................................................................................ 56
1.1.2-Matériels de bureau et outillage............................................................................... 57
1.1.3-Matériels informatiques ........................................................................................... 58
1.1.4-Matériel de transport ................................................................................................ 58
1.1.5-Agencement et installation....................................................................................... 58
1.1.6-Récapitulation des immobilisations et investissements ........................................... 59
1.2-Les charges......................................................................................................................... 59
1.2.1-Salaire prévisionnel pour l’année 1 ......................................................................... 59
1.2.2-Salaire prévisionnel sur 5ans .................................................................................. 61
1.2.3-Les autres charges pour l’année 1 ........................................................................... 61
1.2.4-Les autres charges sur 5ans ..................................................................................... 63
Section 2 : Tableau d’amortissement .................................................................................. 63
2.2.3-L’efficience ......................................................................................................... 80
2.2.4-La durée de vie du projet..................................................................................... 80
2.2.5-L’impact du projet............................................................................................... 81
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
EQUIPEMENT
1- Fours barriques
L’un des types courants de four utilisés sous les tropiques est fabriqué au moyen d’un
fut à essence vide de 200 litres .Il est aisément transportable et convient
a-On fabrique ce fumoir au moyen d’un fait à essence auquel on ôte l’extrémité
supérieure et dont on perfore la base. Le fut est alors déplacé sur un foyer creusé
dans le sol. Le poisson est déposé sur sept claies constituées par un treillis de fils
claies sont suspendues à l’intervalle égaux au moyen de fils métalliques souples dont les
extrémités sont repliées sur le bord supérieur du baril. Le fumoir est couvert d’un tôle
ondulé amovible ou d’une natte.
Ses avantages :grâce à l’utilisation de claie suspendue ,il n’est pas nécessaire de ménager
des ouvertures dans la paroi du fut, de sorte que la chaleur est répartie dans le four de
manière plus égale. cela permet également de maintenir une température élevée à
l’intérieur.
Il est possible d’ajuster la distance entre les claies en fonction de la taille des poissons et,
étant donnée que le foyer se trouve à l’extérieur du four, le réglage de la combustion est
facile ; on peut éviter que le produit ne soit séché ou brûlé lorsque le combustible donne des
flammes.
Le bois :
Pratiquement, on utilise les bois durs mais recours aux bois tendres pour des raisons
d’approvisionnement. La combustion complète du bois du CO2 et un résidu minéral .Pour
produire de la fumée , la réaction est incomplète et met en jeu la décomposition, des
réalisations d’oxydation de polymérisation et de condensation.
. Le poisson est directement traité, éviscéré, tranché dans sa partie dorsale, lavé à l’eau
. Le poisson ouvert est séché sur des claies ou sur la natte du soleil
. Le poisson est déposé à plat au dessus d’une grille, on le fume par un feu obtenu à l’aide de
la broussaille.
BIBLIOGRAPHIE
- Gestion et création d’entreprise, par Fabien Baugerd, Edition Foucher, 1999, 240pages