DC Cours
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Pr N. SEDDIKI
Semestre 4
2019-2020
Plan
1. Champ d’application du droit commercial
2. Le fond de commerce
3. Les principaux contrats commerciaux
4. Les effets de commerce
5. Les difficultés financiers de l’entreprise
L’ancienne loi de commerce
la nouvelle loi de commerce
Quels sont les changements apportés et pour quelles raison ?
Questionnaire
1/C’est quoi le code de commerce ? il fait quoi ?
Le Code de Commerce regroupe un ensemble de lois et règles relevant du droit
commercial marocain.
C'est le Code de Commerce qui définit par exemple les règles d'escompte, ou
encore qui explicite les mentions qui doivent figurer sur une facture.
Le Code Commerce tend de fait à régir l'ensemble des activités économiques du
Maroc
Champ d’application du droit commercial
• la part des sujets de droit commercial c’est a dire les personnes auxquelles on
applique de règlements du droit commercial. le droit commercial c’est le droit des
commerçants et c’est une conception subjective. c’est historiquement la plus
ancienne, c’est le droit de corporation tel qu’il existait avant la révolution. la
définition stricte du droit commercial: un commerçant peut passer des actes pour
les besoins de sa vie civile. un non commerçant peut passer des actes
commerciaux (en signant une lettre de change).
• on prend en considération les actes donc une définition sur des actes de la vie
commerciale donc le droit commercial est le droit des actes de commerce, c’est la
conception objective. le fait que certains contrats comme celui de transport ou
de vente sont utilisés dans la vie civile et dans le cadre du commerce. le fait que
l’on constate que la législation que souvent ces personne exercent une certaine
activité qui est soumise à une certaine réglementation.
• il faut combiner les deux conceptions en disant que c’est le droit des
commerçants et des actes de commerce. cette combinaison est elle
suffisante ?
• le droit des affaires est composé de toutes les règles s’appliquant quand
des faits d’affaires. un reproche fait au droit des affaires opposé à celui
d’une autre conception qui est l’idée du droit économique. le droit
économique est une conception doctrinale comme une réponse au
capitalisme lié à une économie dirigée.
• Mme Dekuwer: le droit commercial est une branche du droit privé qui régit
un certain nombre d’ activités économiques et des personnes qui se livrent
à ces activités, branches réglementée par le droit commun.
Les juridictions de commerce
• Un contrat commercial, appelé aussi « acte commercial », est un acte juridique qui régit
les rapports entre un vendeur et un acheteur dans le cadre d’une activité de commerce.
En clair, pour qu’un contrat soit qualifié de « commercial », il doit être conclu par un
commerçant et son objet doit être commercial.
• Exemples de contrat commercial
• un contrat de vente entre commerçants
• un mandat commercial
• un contrat de franchise
• un contrat de bail commercial
• Un contrat portant sur le fonds de commerce
• un contrat commercial international (contrat commercial transfrontalier)
• un contrat commercial mixte (contrat passé entre un commerçant et un non-
commerçant)
Comment rédiger un contrat commercial ?
✓Valeur juridique
Sur le plan juridique, le fonds de commerce est considéré comme un bien meuble
incorporel. Le fonds de commerce doit lui-même être distingué de l'ensemble des
éléments qui le compose.
Les éléments du fonds de commerce (art 80
CCom) :
• Les éléments corporels : il existe deux éléments corporels : Les
marchandises : ce sont les produits destiné à être vendus et le
matériel : correspondant aux éléments d’équipements affectés à
l’exercice de l’activité, constitués par les meubles nécessaires à
l’exploitation du fonds, ce qui englobe l’outillage et les machines, à
l’exception de ceux achetés à crédit.
Les éléments incorporels sont plus nombreux
• La clientèle : c’est un élément essentiel sans lequel le fonds ne peut exister la clientèle peut se
définir comme l’ensemble des personnes qui sont en relation d’affaires avec un commerçant (il ne
s’agit pas d’un bien mais elle est source de valeur, de revenus, CA, bénéfices).
• L’achalandage : c’est un des éléments incorporels du fonds de commerce. Désigne la clientèle
d’un commerce de détail qui est essentiellement due à son emplacement géographique.
• Le droit au bail : trouve sa source dans le contrat de location entre le bailleur et le locataire. Il
constitue un élément incorporel du fonds de commerce. Il représente le montant que l’acheteur
verse au locataire précédent
• L’enseigne : constitue la désignation du fonds de commerce il peut prendre différentes formes
(dessins, lettres, logo) et fait l’objet d’une protection en tant qu’élément du fonds de commerce.
• Le nom commercial ou raison commerciale : est un des éléments incorporels du fonds de
commerce. Il est le nom sous lequel l’activité de l’entreprise est connue du public.
• Les droits de la propriété industrielle : ce sont les droits intellectuels qui assurent au titulaire une
exclusivité d’exploitation : les brevets, les dessins et modèles (design, emballage…), une marque
de fabrique.
Les opérations relatives au fonds de commerce
Un fonds de commerce peut être vendu, apporté en société ou faire
l’objet d’un nantissement.
Sont alors compris dans la vente aussi bien les éléments corporels
(matériel, mobilier, outils...) que les éléments incorporels (enseigne,
clientèle, contrats de travail, licences administratives, nom de
domaine...) du fonds. Le prix est alors fixé par un accord négocié entre
le vendeur et l'acquéreur.
Les opérations relatives au fonds de commerce
la vente du fonds de commerce ne peut se faire sans le respect d’une
procédure :
• Elle doit se faire obligatoirement par écrit (acte solennel et non pas
consensuel : rechercher les définitions) et celui-ci doit contenir certaines
mentions telles que : nom du vendeur, spécification distincte du prix de
chaque éléments incorporels, des marchandises et du matériel, état des
inscriptions des privilèges et nantissements pris sur le fonds (lister et
distinguer les différentes garanties au profit d’un créancier), s’il y a lieu, le
bail, sa date, sa durée, le montant du loyer actuel, le nom et l’adresse du
bailleur). Si une mention obligatoire manque l’acheteur peut demander
l’annulation du contrat. Tandis que l’inexactitude des mentions obligatoires
permet à l’acheteur de demander en justice l’annulation du contrat de
vente ou la réduction du prix. Dans les deux cas l’acheteur devra prouver
que l’absence de la mention ou son inexactitude lui a causé un préjudice. A
compter de la date de l’acte de vente il dispose d’un délai maximum d’un
an pour agir en justice contre le vendeur du fonds de commerce.
• Le montant de la vente est déposé auprès d’une instance dûment
habilitée à conserver les dépôts (rechercher quelles sont ces
instances).
• Dépôt et enregistrement d’un exemplaire de l’acte au secrétariat
greffe du tribunal de commerce (lieu de situation du fonds).
• Inscription au RC d’un extrait de cet acte.
• Ce même extrait est publié sans délai par le secrétaire-greffier au BO
et dans un JAL (aux frais des deux parties) ;
• 2ème publication effectuée par l’acheteur entre le 8 ème et le 15ème
jour après la première insertion
• Cette publication doit servir à informer les créanciers du vendeur qui
peuvent alors s’opposer au paiement du prix (créance exigible ou
non) en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception
(LRAR) ou en déposant l’opposition au tribunal qui a reçu l’acte.