Les Essais Geotechniques de Laboratoire Nouvelles Normes Iso

ESSAIS
DE LABO NORMES ISO ‐Mehrez mai‐22
Khemakhem ‐ NTC
Sommaire
1. Liste des nouvelles normes
2. Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais suivants :
a. Détermination de la teneur en eau (ISO 17892‐1)
b. Détermination de la masse volumique d’un sol fin (ISO 17892‐2)
c. Détermination de la masse volumique des particules solides (ISO 17892‐3)
d. Détermination de la distribution granulométrique des particules (ISO 17892‐4)
LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE e. Essai de chargement par paliers à l'œdomètre (ISO 17892‐5)
f. Essai de pénétration de cône (ISO 17892‐6)
LABORATOIRE g.
h.
Essai de compression uniaxiale (ISO 17892‐7)
Essai triaxial non consolidé non drainé UU (ISO 17892‐8)
NOUVELLES NORMES ISO i.

h.
Essai triaxial consolidé (ISO 17892‐9)
Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10)
i. Essais de perméabilité (ISO 17892‐11)
Mehrez Khemakhem j. Détermination des limites de liquidité et de plasticité (ISO 17892‐12)
3.Reconnaissance et essais géotechniques ‐ Dénomination, description et classification des sols ‐ Partie 1 :
Professeur Technologue dénomination et description (ISO 14688‐1)
4.Reconnaissance et essais géotechniques ‐ Identification et classification des sols ‐ Partie 2 : principes pour
Consultant ‐ Formateur une classification (ISO 14688‐2)
mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 1 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 2
Sommaire Nouvelle normes à la date de mars 2021
N° Ancienne norme Française Nouvelle norme ISO
a. Détermination de la teneur en eau (ISO 17892‐1) NF P 94‐050 : Détermination de la teneur en eau
b. Détermination de la masse volumique d’un sol fin (ISO 17892‐2) pondérale des matériaux – Méthode par étuvage NF EN ISO : 17992‐1 : Reconnaissance et essais
c. Détermination de la masse volumique des particules solides (ISO 17892‐3) 1 NF P 94‐049‐1 : … la teneur en eau – Four à micro‐ondes géotechniques. Essai de laboratoire sur les sols.
d. Détermination de la distribution granulométrique des particules (ISO 17892‐4) NF P 94‐049‐2 : ….; la teneur en eau – Plaque chauffante Partie 1 : Détermination de la teneur en eau
e. Essai de chargement par paliers à l'œdomètre (ISO 17892‐5) ou panneaux rayonnants
f. Essai de pénétration de cône (ISO 17892‐6) NF P 94‐053 : Détermination de la masse volumique des NF EN ISO : 17992‐2 : Détermination de la
2
g. Essai de compression uniaxiale (ISO 17892‐7) sols fin en laboratoire masse volumique d’un sol fin
h. Essai triaxial non consolidé non drainé UU (ISO 17892‐8) NF P 94‐054 : Détermination de la masse volumique des
i. Essai triaxial consolidé (ISO 17892‐9) NF EN ISO 17892‐3: Détermination de la masse
3 particules solides des sols ‐ Méthode du pycnomètre à
h. Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10) volumique des particules solides
eau
NF P 94‐056 : Analyse granulométrique – Méthode par
j. Détermination des limites de liquidité et de plasticité (ISO 17892‐12)
tamisage à sec après lavage NF EN ISO 17892‐4 : Détermination de la
3.Reconnaissance et essais géotechniques ‐ Dénomination, description et classification des sols ‐ Partie 1 : 4
dénomination et description (ISO 14688‐1) NF P 94‐057 : Analyse granulométrique des sols – distribution granulométrique des particules
Méthode par sédimentation
une classification (ISO 14688‐2)
Nouvelle normes à la date de mars 2021 Nouvelle normes à la date de mars 2021
XP P 94‐090‐1 : Essai Œdométrique – Essai de
NF EN ISO 17892‐5 : Essai à l'œdomètre sur sol
5 compressibilité sur matériaux fins quasi saturés 10 NF EN ISO 17892‐11 : Essais de perméabilité
saturé
avec chargement par paliers
NF P 94‐051 : Détermination des limites de
6 NF EN ISO 17892‐6 : Essai de pénétration de cône liquidité et de plasticité – wL à la coupelle, wp au
rouleau NF EN ISO 17892‐12 : Détermination des limites
12
7 NF P 94‐077 : Essai de compression uniaxiale NF EN ISO 17892‐7 : Essai de compression uniaxiale NF P 94‐052‐1 : Détermination des limites de d'Atterberg
liquidité et de plasticité – wL au cône de
NF P 94‐070 : Essai triaxial pénétration
NF EN ISO 17892‐8 : Essai triaxial non consolidé
8 NF P 94‐074 : Essai à l’appareil triaxial de
non drainé ISO 14688‐1 : Reconnaissance et essais
révolution (Essais UU, CU+u, CD) XP P 94‐011 : Description. Identification.
géotechniques ‐ Dénomination, description et
NF P 94‐070 : Essai triaxial 13 Dénomination des sols – Terminologie ‐ Éléments
NF EN ISO 17892‐9 : Essai en compression à classification des sols ‐ Partie 1 : dénomination et
9 NF P 94‐074 : Essai à l’appareil triaxial de de classification.
l'appareil triaxial consolidés sur sols saturés description
révolution (Essais UU, CU+u, CD)
XP P 94‐011 : Description. Identification. ISO 14688‐2 : Reconnaissance et essais
NF P 94‐071‐1 : Essai de cisaillement rectiligne à 14 Dénomination des sols – Terminologie ‐ Éléments géotechniques ‐ Identification et classification des
10 NF EN ISO 17892‐10 : Essais de cisaillement direct
la boite – Partie 1 : cisaillement direct de classification. sols ‐ Partie 2 : principes pour une classification
ESSAIS DE LABO NORMES ISO ‐Mehrez mai‐22
Khemakhem ‐ NTC
Autres Normes à la date de mars 2021
N° Ancienne norme Française Nouvelle norme
NF P94‐500 :Missions d'ingénierie géotechnique ‐
15 En révision
Classification et spécifications
NF EN ISO 22475‐1 : Reconnaissance et essais
XP P 94‐202 : Prélèvement des sols et des roches – géotechniques − Méthodes de prélèvement et
16
Méthodologie et procédures mesurages piézométriques − Par e 1 : Principes
techniques des travaux
Eurocode 7 ‐ Calcul géotechnique ‐ Partie 1 : Règles
17
générales
Eurocode 7 : calcul géotechnique ‐ Partie 2 :
18
reconnaissance des terrains et essais
LES NORMES
Normes de calcul Terminologie – Abréviations
• NF P 94‐282 Calcul géotechnique – Ouvrages de soutènement – Ecrans Norme : Une norme désigne un ensemble de spécifications décrivant un objet,
• NF P 94‐270 Calcul géotechnique – Ouvrages de soutènement – Remblais un être ou une manière d’opérer. Il en résulte un principe servant de règle et
renforcés et massifs en sol cloué de référence technique.
• NF P 94‐262 Justification des ouvrages géotechniques – Normes ISO : International Organization for Standardization ;
d’application nationale de l’Eurocode 7 – Fondations profondes AFNOR : Association Française de Normalisation ;
• NF P 94‐261 Justification des ouvrages géotechniques – Norme CEN : Comité Européen de Normalisation ;
d’application nationale de l’Eurocode 7 – Fondations Superficielles ASTM : American Society for the Testing of Materials ;
• NF P 94‐281 Justification des ouvrages géotechnique – norme d’application DIN : Deutsche Industrie Normen ;
nationale de l’Eurocode 7 ‐ Ouvrages de soutènement – Murs BSI : British Standard Institute ;
NF : Norme Française ;
EN : Norme Européenne ;
Les normes NF EN, NF ISO ou NF EN ISO s'imposent aux normes NF.
LES NORMES LES NORMES
L'ISO donne la définition suivante pour une norme :

« Document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui
fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices
ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un
niveau d'ordre optimal dans un contexte donné ».
Les normes sont toujours susceptibles d’évoluer. Elles peuvent être amendées,
révisées, voire abrogées et remplacées ou non.

Khemakhem ‐ NTC
Une norme est un document d’application volontaire, établi par consensus et Un lecteur ou utilisateur d’une norme doit faire attention aux détails suivants :
approuvé par un organisme de normalisation reconnu qui donne des lignes ‐Les formes verbales « doit et doivent » sont utilisées pour exprimer une ou
directrices applicables aux activités pour application répétée et continue. des exigences qui doivent être respectées pour se conformer à la norme.
‐Les exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en « annexe
La norme par nature est d’application volontaire, sauf la norme obligatoire. normative».
Une norme, si elle est référencée dans un contrat ou un marché, elle s’impose
‐Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
aux parties.
exigence.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une
norme.
Un lecteur ou utilisateur d’une norme doit faire attention aux détails suivants :
‐Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer à une
norme.
‐Les verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une suggestion ou
un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
‐Les notes ou les annexes informatives d’une norme peuvent fournir des
renseignements supplémentaires destinés à faciliter la compréhension ou
l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer
d'exigence à respecter.
PROPRIETES GENERALES DES SOLS PROPRIETES GENERALES DES SOLS
Pour les essais en laboratoire, on classe les propriétés à déterminer en grandes Les paramètres de nature sont les paramètres intrinsèques qui ne varient pas
familles qui sont principalement : ou peu, ni dans le temps, ni au cours des différentes manipulations que subit
Les paramètres de nature : granularité, plasticité, masse volumique absolue, le sol au cours de sa mise en œuvre. Ils comportent principalement :
teneur en matières organiques, ... • La granularité ;
Les paramètres d’état : teneur en eau, degré de saturation, masses volumiques, • La plasticité, les limites de liquidité et de plasticité ;
… • Les constituants minéraux et organiques : carbonates, matières
Les paramètres de comportement mécanique : résistance au cisaillement, organiques,…
compressibilité, portance (CBR), … • L’activité argileuse ;
Les paramètres de comportement hydraulique : perméabilité • La masse volumique des particules solides ;
Les caractéristiques chimiques : teneur en sulfates, pH, teneur en chlorures, …. • Les indices des vides maxi et mini ;
La dénomination et/ou la classification des sols se base principalement sur des • L’équivalent de sable.
essais de laboratoire.

Khemakhem ‐ NTC
La granularité : (ISO 14688 1 et 2) La granularité : (ISO 14688 1 et 2)
Le tableau suivant indique les termes à utiliser (dénomination) pour chaque Dans le cas de fractions granulaires de sols grossiers, la forme des particules est décrite en
fraction granulaire et ses subdivisions, ainsi que l'étendue correspondante faisant référence à l'angularité des particules à leur forme générale et à leurs
choisie des dimensions granulométriques. caractéristiques de surface.
Cubique Aplatie Allongée
• grave sableuse (saGr) ;

• grave fine avec sable grossier (csaFGr) ;
• limon avec sable moyen (msaSi) ; Anguleuse Subarrondie Bien arrondie
Subanguleuse Arrondie
PROPRIETES GENERALES DES SOLS Sommaire
La plasticité : 1. Liste des nouvelles normes
La plasticité est la propriété caractérisant un sol cohérent, entraînant une a. Détermination de la teneur en eau (ISO 17892‐1)
variation du comportement mécanique de ce sol en fonction de sa teneur en b. Détermination de la masse volumique d’un sol fin (ISO 17892‐2)
eau. c. Détermination de la masse volumique des particules solides (ISO 17892‐3)
La consistance d’un sol ﬁn peut être modiﬁée en faisant varier sa teneur en e. Essai de chargement par paliers à l'œdomètre (ISO 17892‐5)
eau. f. Essai de pénétration de cône (ISO 17892‐6)
Par séchage progressif, les argiles et limons passent de l’état liquide à plastique g. Essai de compression uniaxiale (ISO 17892‐7)
h. Essai triaxial non consolidé non drainé UU (ISO 17892‐8)
puis à l’état solide. i. Essai triaxial consolidé (ISO 17892‐9)
L'évaluation de la plasticité et la dénomination d'un sol comme limon ou argile h. Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10)
doivent être faites à partir d'essais qui permettent de qualifier un sol : i. Essais de perméabilité (ISO 17892‐11)
— à plasticité faible, ou
— à plasticité élevée. dénomination et description (ISO 14688‐1)
Détermination de la teneur en eau Détermination de la teneur en eau
Anciennes normes Françaises Nouvelle norme ISO Objectif de l’essai : (ISO 17892‐1)

La présente Norme internationale s'applique à la détermination en laboratoire
NF P 94‐050 : Détermination de la teneur en eau de l'eau (également appelée teneur en humidité) d'une éprouvette de sol par
ISO : 17892‐1 : Reconnaissance et
pondérale des matériaux – Méthode par étuvage séchage au four dans le cadre d'études géotechniques.
essais géotechniques. Essai de
NF P 94‐049‐1 : … la teneur en eau – Four à micro‐ondes La teneur en eau est requise comme guide pour la classification des sols
laboratoire sur les sols. Partie 1 :
NF P 94‐049‐2 : ….; la teneur en eau – Plaque chauffante
Détermination de la teneur en eau naturels et comme critère de contrôle dans les sols recompactés, et est
ou panneaux rayonnants
mesurée sur des échantillons utilisés pour la plupart des essais sur le terrain et
en laboratoire. Le séchage dans une étuve est la procédure de référence
utilisée dans la pratique habituelle de laboratoire.
La procédure pratique pour déterminer la teneur en eau d'un sol consiste à
déterminer la perte de masse après séchage de l'éprouvette jusqu'à masse
constante dans une étuve régulée à une température donnée.
La perte de masse est supposée être due à l'eau libre et est référencée à la
masse sèche restante de particules solides.
Khemakhem ‐ NTC
Norme Française Norme ISO
Equipement de base : Equipement de base :
‐ Enceinte thermique ou Etuve à ‐ Etuve à tirage forcé
température réglable de 50 à 105° C ‐ Thermomètre pour contrôler la
‐ Balance précision 1/1000 masse matériau température du four à 1°C
‐ Coupelles non altérables par la chaleur et ‐ Balance précision 0,1 g ou 1/1000 masse
l’eau matériau (valeur la plus élevée)
‐ Dessiccateur ‐ Coupelles non altérables par la chaleur et
l’eau
‐ Pour les sols qui absorbent des quantités
importantes de vapeur d'eau de l'air, ou si
l'humidité de l’air > 60 %, utiliser
récipients avec des couvercles
hermétiques si une masse < 200 g.
‐ Dessiccateur
Norme Française Norme ISO Norme Française Norme ISO
Masse de l’échantillon : Masse de l’échantillon : Température d’étuvage : Température d’étuvage :
Dmax (mm) Masse minimale (g) ‐ 105 °C sols normaux ‐ 105 à 110 °C sols normaux
Dmax (mm) Masse minimale (g) ‐ 50 °C sols sensibles à la chaleur ‐ 50 °C sols gypseux, organiques ou ayant une
0,400 20 grande quantité d’eau chimiquement liée
0,063 30
0,63 100 Intervalle entre deux pesées : Intervalle entre deux pesées :
1 200 2 100 ‐ 4 h pour 105 °C sols normaux ‐ 4 h pour 105 °C sols normaux
10 800 ‐ 8 h pour 50 °C sols sensibles à la chaleur ‐ 8 h pour 50 °C sols sensibles à la chaleur
10 500
16 2000 ‐ Variation < 2/1000 ‐ Variation < 2/1000
31,5 3000 Durée de séchage : Durée de séchage :
31,5 8000
‐ Quelques heures à plusieurs jours ‐ Minimum 16 h sols fins et 4 h sols grossiers
63 30000 63 21000
‐ Ne pas mettre de nouveaux matériaux
80 50000 humides avant de retirer les matériaux secs
𝟔 . 𝑫𝟑,𝟔𝟔
> 80 𝒎 𝟔. 𝟏𝟎 𝒎𝒂𝒙
Norme Française Norme ISO Normes Françaises : Autres méthodes

Calibration : Calibration : ‐ NF P 94‐049‐1 : Méthode du four à micro ondes (wmo)
‐ Etuve calibrée tous des deux ans ‐ Etuve vérifiée
‐ Balance calibrée maximum tous les deux ‐ Thermocouples étalonnés chaque année
ans ‐ Thermomètres en verre étalonnés ou
remplacés aux moins tous les 5 ans
‐ Balance calibrée chaque année
‐ Masse connue de vérification quotidienne Balance de précision
dans une plage de 50 % à 80 % de la
portée de la balance
Four Micro-ondes
Récipients non métalliques

Khemakhem ‐ NTC
Normes Françaises : Autres méthodes Normes Françaises : Autres méthodes
‐ NF P 94‐049‐1 : Méthode du four à micro ondes (wmo)
S'applique aux classes de matériaux suivantes identifiées par la norme NF P 11‐300 : ‐ NF P 94‐049‐1 : Méthode du four à micro ondes (wmo)
• A1 ;
• B1, B2, B3, B4, B5 ; N'est pas applicable aux matériaux gypsifères, organiques ou très
• C (toutes les sous‐classes dont la fraction 0/50 est un sol des classes A et B citées ci‐dessus) ; plastiques des classes suivantes (NF P 11‐300) :
• D1, D2, D3 ;
• R1, R2, R31, R4, R6 ; • A4 ;
• F2, F3, F8.
• A2, A3; • R5 ;
• B6;
• F1, F5, F6, F7.
• C1 A2, C1 A3, C1 B6; Vérifier avec
• C2 A2, C2 A3, C2 B; méthode étuvage
• R32, R33, R34 ;
• F4.
Normes Françaises : Autres méthodes Normes Françaises : Autres méthodes
‐ NF P 94‐049‐2 : Méthode plaque chauffante ou panneaux rayonnants (wpc)
S'applique aux classes de matériaux suivantes identifiées par la norme NF P 11‐300 :
• A1 ;
• B1, B2, B3, B4, B5 ;
• C (toutes les sous‐classes dont la fraction 0/50 est un sol des classes A et B citées ci‐dessus) ;
• D1, D2, D3 ;
• R1, R2, R31, R4, R6 ;
• F2, F3, F8.
• A2, A3;
• B6;
• C1 A2, C1 A3, C1 B6; Vérifier avec
• C2 A2, C2 A3, C2 B; méthode étuvage
• R32, R33, R34 ;
• F4.
Normes Françaises : Autres méthodes Norme ISO : Autres méthodes
Certains matériaux qui se prêtent (exemple travaux de terrassement) :
N'est pas applicable aux matériaux gypsifères, organiques ou très ‐ Four micro ondes
plastiques des classes suivantes (NF P 11‐300) :
‐ Méthode bain de sable
• A4 ; ‐ Pression de gaz au carbure de calcium
• R5 ;
VERIFICATION AVEC METHODE D’ETUVAGE
• F1, F5, F6, F7.
PAS TROP APPLICABLES SOLS GYPSEUX ET ORGANIQUES

Khemakhem ‐ NTC
Norme ISO : Autres méthodes Norme ISO : Autres méthodes
Certains matériaux qui se prêtent (exemple travaux de terrassement) : Certains matériaux qui se prêtent (exemple travaux de terrassement) :
‐ Méthode bain de sable ‐ Pression de gaz au carbure de calcium (Speedy)
Coupelle vide Echantillon humide Echantillon sec
Bac de sable chaud
Norme ISO : Autres méthodes Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais :
Certains matériaux qui se prêtent (exemple travaux de terrassement) : • Masse de l’échantillon à tester
‐ Pression de gaz au carbure de calcium (Speedy) • Calibration (balance)
• Méthode bain de sable
• Méthode Speedy (carbure de calcium)
Domaines d’applications :
• Tous les essais de laboratoire
• Certains essais in situ
Valeurs usuelles :
• Sols pulvérulents : 1 à 20/25 %
• Sols fins : 2 à 200/300 %
Sommaire Détermination de la masse volumique d’un sol fin
1. Liste des nouvelles normes Domaine d’application : (ISO 17892‐2)
La présente Norme internationale s'applique à la détermination en laboratoire
b. Détermination de la masse volumique d’un sol fin (ISO 17892‐2) de la densité apparente du sol dans le cadre des études géotechniques..
c. Détermination de la masse volumique des particules solides (ISO 17892‐3) La norme décrit trois méthodes pour déterminer la masse volumique des sols:
e. Essai de chargement par paliers à l'œdomètre (ISO 17892‐5) a) méthode par mesurage des dimensions géométriques;
g. Essai de compression uniaxiale (ISO 17892‐7)
b) méthode par immersion dans un fluide (pesée hydrostatique);
h. Essai triaxial non consolidé non drainé UU (ISO 17892‐8) c) méthode par déplacement d'un fluide.
i. Essai triaxial consolidé (ISO 17892‐9)
h. Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10) La masse volumique apparente d'un sol est utile pour la détermination
i. Essais de perméabilité (ISO 17892‐11) de la contrainte de morts‐terrains in situ en fonction de la profondeur.
Si nécessaire, la masse volumique sèche d'un échantillon peut être
dénomination et description (ISO 14688‐1) calculée à partir de la masse volumique apparente et de la teneur en eau, si
4.Reconnaissance et essais géotechniques ‐ Identification et classification des sols ‐ Partie 2 : principes pour elle est connue.
Khemakhem ‐ NTC
Détermination de la masse volumique d’un sol fin Détermination de la masse volumique d’un sol fin
Anciennes normes Françaises Nouvelle norme ISO Norme Française Norme ISO

Méthodes d’essai : Méthodes d’essai :
ISO : 17892‐2 : Reconnaissance et essais ‐ Trousse coupante ‐ Par mesurage des dimensions géométriques;
NF P 94‐053 : Détermination de la masse volumique
géotechniques ‐ Moule ‐ Par immersion dans un fluide (pesée
des sols fins en laboratoire
Essais de laboratoire sur les sols ‐ Immersion dans l’eau hydrostatique);
Méthodes de la trousse coupante, du moule et de
Partie 2 : Détermination de la masse ‐ Par déplacement d'un fluide.
l’immersion dans l’eau
volumique d'un sol fin
Termes et définitions :
• masse volumique apparente « ρ » : masse d'un sol par unité de volume, y
compris l'eau ou le gaz contenu
• masse volumique sèche « ρd » : masse par unité de volume d'un sol séché à
l'étuve
Norme ISO M Norme Française Norme ISO
Choix de la méthode : Equipement spécifique (toutes les méthodes): Equipement spécifique (toutes les méthodes):
La méthode par mesurage des dimensions géométriques convient pour la ‐ trousse coupante ‐ outils de découpage et de taillage
détermination de la masse volumique d'une éprouvette de sol de forme ‐ outils de découpage et de taillage ‐ règle à araser en acier
régulière, y compris pour des éprouvettes préparées pour d'autres essais. Les ‐ règle à araser en acier ‐ équerre de précision ou gabarit ou moule
‐ pieds à coulisse fendu
éprouvettes utilisées sont en forme de prisme de section transversale ‐ balance, précise à 0,1 % de la masse pesée ‐ pieds à coulisse
rectangulaire ou circulaire. ‐ un moule ‐ balance, précise à 0,01 g ou 0,1 % de la
‐ balance avec dispositif pour mesures masse pesée, selon la plus grande des deux
La méthode d'immersion dans un fluide et la méthode par déplacement hydrostatiques valeurs.
d'un fluide peuvent être utilisées lorsqu'il est possible d'obtenir des blocs ‐ bac de paraffine avec système de ‐ bac de paraffine avec système de chauffage
de matériau de dimension appropriée. Si le fluide est susceptible de pénétrer chauffage ‐ Pâte à modeler ou mastic et paraffine
‐ paraffine ‐ Thermomètre
dans l'échantillon (par exemple de l'eau), l'échantillon doit être revêtu avant ‐ thermomètre ‐ récipient doté d’un siphon
l'essai pour empêcher la pénétration du fluide. ‐ récipient de récupération
M Norme ISO Méthode par mesurage des dimensions géométrique :
Méthode par mesurage des dimensions géométriques : Eprouvettes prismatiques :
Le principe de la méthode est de peser une éprouvette de volume connu.
Trois modes opératoires sont spécifiés pour la préparation de l'éprouvette. D'autres
méthodes sont également possibles si elles permettent d'obtenir des éprouvettes non
remaniées de forme régulière.
Éprouvette issue d'un bloc d'échantillon
‐ Découper à au moins 10 mm de la surface extérieure du bloc et tailler un prisme
quasi rectangulaire de sol
‐ rendre planes et parallèles les extrémités du prisme en procédant à un taillage minutieux
et une vérification au moyen d'une règle à araser et d'une équerre de précision ou d'un
autre gabarit sur une plaque de verre.
Taillage et sciage à Surface plane avec Vérification des angles
partir d’un bloc règle à araser avec équerre ou gabarit
sur plaque de verre

Khemakhem ‐ NTC
Méthode par mesurage des dimensions géométrique ‐ Méthode par mesurage des dimensions géométrique :
Eprouvettes cylindriques : Eprouvettes cylindriques :
Vérification des angles
Taillage et sciage à partir d’un bloc avec équerre ou gabarit
en faisant tourner l’éprouvette sur plaque de verre Taillage et sciage à partir d’un bloc ou d’une carotte en faisant tourner l’éprouvette
Méthode par mesurage des dimensions géométrique : Méthode par mesurage des dimensions géométrique :
Éprouvette extraite du carottier : Mesurages :
• Si l'éprouvette est susceptible de se déformer • Peser l'éprouvette taillée à 0,01 g près ou à 0,1 % de la masse totale,
lors de l'extraction du carottier, il convient de selon la plus grande des deux valeurs.
déterminer son volume en mesurant celui du • Pour une éprouvette parallélépipédique rectangle, mesurer les
carottier (volume intérieur). longueurs de l'éprouvette en trois points au minimum pour chaque
dimension, à 0.02 mm près ou à 0.1 % de la dimension mesurée, selon la
• Pour les échantillons extraits d'un carottier, plus grande des deux valeurs.
extraire l'échantillon et tailler l'excédent de • Pour une éprouvette cylindrique, mesurer le diamètre suivant deux
sol aux extrémités de l'éprouvette jusqu'à ce directions perpendiculaires, à chaque extrémité et à mi‐hauteur, à 0.02
que celles‐ci soient planes et orthogonales à l'axe mm près ou à 0.1 % de la dimension mesurée, selon la plus grande des
de l'éprouvette. Il convient de prendre les deux valeurs. Mesurer la longueur selon trois génératrices distantes de
mesures aussi rapidement que possible sur 120° environ autour de la circonférence, à 0,02 mm près ou à 0,1 % de la
l'échantillon extrait. dimension mesurée, selon la plus grande des deux valeurs.
Méthode par mesurage des dimensions géométrique Méthode par immersion dans un fluide (pesée hydrostatique) :
Formules de calcul :
𝑽 𝑳 𝒙 𝒍 𝒙 𝑯 𝒎𝟑 L = Moyenne des longueurs, en m
l = moyenne des largeurs, en m
H = moyenne des hauteurs, en m
m = masse, en g
𝒅𝟐
𝑽 𝝅 𝒙 𝑯 𝒎𝟑 d = moyenne des diamètres, en m
𝟒 H = moyenne des hauteurs, en m
m = masse, en g
𝒎 𝟔
𝑴𝒈
𝝆 . 𝟏𝟎
𝑽 𝒎𝟑
Khemakhem ‐ NTC
Méthode par immersion dans un fluide (pesée hydrostatique) : Méthode par immersion dans un fluide (pesée hydrostatique) :
Préparation de l'éprouvette et mesurages Préparation de l'éprouvette et mesurages
• Tailler l'éprouvette de sol si nécessaire. • Si nécessaire, enrober l'éprouvette complètement en la plongeant plusieurs
fois dans la paraffine fondue
• Peser l'éprouvette
• Une fois l'enrobage terminé, laisser refroidir l'éprouvette paraffinée et la
• Combler tous les vides superficiels de l'éprouvette avec un matériau non peser à nouveau
soluble dans le fluide et peser à nouveau l'éprouvette à 0,01 g près ou à • Placer l'éprouvette paraffinée dans le panier suspendu à l'étrier de la balance.
0,1 % de la masse, selon la plus grande des deux valeurs. Placer l'éprouvette et le panier dans le fluide en prenant garde qu'aucune bulle
• Il convient de prendre garde à ne combler que les vides superficiels naturels d'air n'est piégée sous l'éprouvette.
déjà présents sur l'éprouvette avant l'échantillonnage (au moyen de • Ajuster le niveau de fluide de sorte que l'éprouvette soit totalement immergée et
paraffine ou de mastic), et non les cavités résultant de la perte de que le panier ne touche pas le fond
particules grossières lors du prélèvement et de la préparation de
l'éprouvette. Lors du remplissage des vides, il convient d'égaliser le • Enregistrer la température du fluide d’immersion.
matériau utilisé suivant la surface de l'éprouvette. • Mesurer la masse déjaugée de l'éprouvette lorsqu'elle est suspendue dans le
fluide
Méthode par immersion dans un fluide (pesée hydrostatique) : Méthode par immersion dans un fluide (pesée hydrostatique)
Préparation de l'éprouvette et mesurages Formules de calcul :
𝒎𝒘 𝒎𝒈 𝒎𝒘 𝒎𝒇 𝒎 𝑴𝒈
𝑽 . 𝟏𝟎 𝟔 𝒎𝟑 𝝆 . 𝟏𝟎 𝟔
XXX.XX XXX.XX 𝝆𝒇 𝝆𝒑 𝑽 𝒎𝟑
• mw : masse de l'éprouvette enrobée de paraffine (g)
eau x V • mg : masse apparente de l'éprouvette enrobée de paraffine, lorsqu'elle est
plongée dans le fluide (g)
• mf : masse de l'éprouvette après comblement des vides superficiels au
moyen d'un matériau de remplissage (g)
m x g m x g • ρf : masse volumique du fluide d'immersion (Mg/m3)
• ρp : masse volumique de la paraffine (Mg/m3)
• m : masse de l'éprouvette (g)
Méthode par déplacement d’un fluide Méthode par déplacement d’un fluide :
Préparation de l'éprouvette et mesurages
• Tailler l'éprouvette de sol si nécessaire.
• Peser l'éprouvette
• Combler tous les vides superficiels de l'éprouvette avec un matériau non
soluble dans le fluide et peser à nouveau l'éprouvette à 0,01 g près ou à
0,1 % de la masse, selon la plus grande des deux valeurs.
• Il convient de prendre garde à ne combler que les vides superficiels naturels
déjà présents sur l'éprouvette avant l'échantillonnage (au moyen de
paraffine ou de mastic), et non les cavités résultant de la perte de
particules grossières lors du prélèvement et de la préparation de
l'éprouvette. Lors du remplissage des vides, il convient d'égaliser le
matériau utilisé suivant la surface de l'éprouvette.

Khemakhem ‐ NTC
Méthode par déplacement d’un fluide : Méthode par déplacement d’un fluide
Préparation de l'éprouvette et mesurages
• Si nécessaire, enrober l'éprouvette complètement en la plongeant plusieurs
fois dans la paraffine fondue
XXX.XX XXX.XX
• Une fois l'enrobage terminé, laisser refroidir l'éprouvette paraffinée et la
peser à nouveau
• Plonger délicatement l'éprouvette dans le récipient de sorte que l'intégralité
de l'éprouvette soit immergée au‐dessous de l'entrée du siphon. Lorsque
l'éprouvette est placée dans le fluide du récipient, il convient de vérifier
qu'aucune bulle d'air n'est piégée sous l'éprouvette.
• Ouvrir le robinet situé à l'extrémité du siphon afin que le fluide déplacé
s'écoule dans le récipient de collecte.
• Peser le récipient de collecte et le fluide
• Enregistrer la température du fluide d’immersion.
Méthode par déplacement d’un fluide : Pour toutes les méthodes :
Formules de calcul : Masse volumique sèche
𝒎𝟐 𝒎𝟏 𝒎𝒘 𝒎𝒇 𝒎 𝟔
𝑴𝒈
𝑽 . 𝟏𝟎 𝟔 𝒎𝟑 𝝆 . 𝟏𝟎 𝝆 𝑴𝒈
𝝆𝒇 𝝆𝒑 𝑽 𝒎𝟑 𝝆𝒅
𝟏 𝒘/𝟏𝟎𝟎 𝒎𝟑
• m1 : masse du récipient de collecte du fluide (g)
• m2 : masse du récipient de collecte après remplissage par le fluide siphonné (g) • ρd : masse volumique sèche (Mg/m3)
• mw : masse de l'éprouvette enrobée de paraffine (g) • ρ : masse volumique du sol(Mg/m3)
• mf : masse de l'éprouvette après comblement des vides superficiels au • w : teneur en eau du sol, exprimée sous la forme d'un pourcentage
moyen d'un matériau de remplissage (g) de la masse sèche (%)
• ρf : masse volumique du fluide d'immersion (Mg/m3)
• ρp : masse volumique de la paraffine (Mg/m3)
• m : masse de l'éprouvette (g)
Remarques et commentaires : Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais :
‐ La norme ISO ne précise pas que le fluide soit impérativement l’eau. • Méthode de déplacement
‐ La norme ISO ne donne pas les masses volumiques à prendre pour l’eau et • Méthode géométrique et préparation
la paraffine. • Liquide d’immersion
‐ La norme NF P 94‐053 précise que par convention, la masse volumique de
l’eau à considérer est eau = 1000 kg/m3 et la masse volumique de la Domaines d’applications :
paraffine paraffine = 880 kg/m3. • Calcul des contraintes naturelles des sols
• Plusieurs calculs géotechniques
Valeurs usuelles :
• Sable : 1,7 à 2,0 Mg/m3
• Argile : 1,6 à 2,2 Mg/m3
• Tourbe : 1,3 à 1,7 Mg/m3
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Sommaire Détermination de la masse volumique des particules solides
1. Liste des nouvelles normes Domaine d’application : (ISO 17892‐3)
a. Détermination de la teneur en eau (ISO 17892‐1) La présente Norme internationale s'applique à la détermination en
b. Détermination de la masse volumique d’un sol fin (ISO 17892‐2) laboratoire de la masse volumique des particules solides des sols
dans les investigations géotechniques.
e.
f.
Essai de chargement par paliers à l'œdomètre (ISO 17892‐5)
Essai de pénétration de cône (ISO 17892‐6)
La norme décrit deux méthodes :
g. Essai de compression uniaxiale (ISO 17892‐7) a) méthode de pycnomètre par déplacement de fluide et s'applique
aux types de sols à particules de tailles inférieures à environ 4 mm,
h. Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10) ou des sols broyés;
j. Détermination des limites de liquidité et de plasticité (ISO 17892‐12) b) méthode de pycnomètre par déplacement de gaz et s’applique
3.Reconnaissance et essais géotechniques ‐ Dénomination, description et classification des sols ‐ Partie 1 : pour les matériaux plus grossiers ;
dénomination et description (ISO 14688‐1)
Détermination de la masse volumique des particules solides Détermination de la masse volumique des particules solides
Anciennes normes Françaises Nouvelle norme ISO
Domaine d’application : Domaine d’application :
ISO : 17892‐3 : Reconnaissance et essais ‐ Sols de diamètre < 2 mm ‐ Sols de diamètre < 4 mm : pycnomètre à eau ;
NF P 94‐053 : Détermination de la masse géotechniques ‐ Sols grossier : pycnomètre à air .
volumique des particules solides des sols Essais de laboratoire sur les sols Principe : Principe : (pycnomètre à eau)
Méthode du pycnomètre à eau Partie 3: Détermination de la masse ‐ La masse des particules solides ‐ La même norme Française
volumique des particules solides est obtenue par pesage Principe : (pycnomètre à gaz)
‐ Le volume des particules solides ‐ La masse des particules est obtenue par pesage
est mesuré au pycnomètre à eau ‐ Le volume est déterminé sur la base de la différence
de variation de la pression de gaz à l'intérieur de
l'appareil, entre les essais avec l'échantillon et un
essai de référence sans échantillon.
• masse volumique des particules solides « ρs » : quotient de la masse des
particules solides sèches (ms) par leur volume (Vs)
Equipements de base : Equipements de base : (méthode du
‐ Pycnomètres de volume minimal 50 cm3 pycnomètre à eau)
avec bouchon rodé ‐ Pycnomètres de volume minimal 50 cm3 avec
‐ Mortier et pilon bouchon rodé
‐ Enceinte thermique (étuve) ‐ Mortier et pilon
‐ Balance ‐ Enceinte thermique (étuve)
‐ Tamis 2 mm ‐ Balance
‐ Source de chaleur ‐ Bain marie ou enceinte climatique
‐ Branchement sur un circuit de vide ‐ Echantillonneur
‐ Thermomètre ‐ Source de chaleur
‐ Eau distillée ‐ Branchement sur un circuit de vide
‐ Thermomètre
‐ Dessiccateur
‐ Eau distillée ou liquide de densité connue
Khemakhem ‐ NTC
Norme Française Norme ISO Méthode du pycnomètre à eau : L’essai se fait sur deux prises en même temps

Equipements de base : Equipements de base : (méthode du • Déterminer la masse sèche du pycnomètre propre et sec à 0,01 g près ou 0,1
‐ Non concerné pycnomètre à gaz) % de la masse de sol pesée, selon la plus grande des deux (m0).
‐ Pycnomètre à gaz, avec chambres de • Remplir le pycnomètre avec le fluide de contrôle de sorte qu'il ne reste pas
prélèvement et d'expansion, vannes d'air dans le pycnomètre ou tube capillaire.
d'isolement et manomètre
‐ Gaz comprimé (hélium ou autre);
• Placer le pycnomètre dans le bain‐marie pendant au moins 1 h, ou dans
l’enceinte climatique pendant au moins 16 h.
• Noter la température du fluide.
1 vanne de remplissage • Retirer le pycnomètre, l’essuyer puis le peser.
2 indicateur de pression
3 chambre d'échantillon • Préparer au moins 10 g de sol sec passé au tamis 4 mm. Le sol aggloméré
4 vanne d'isolement peut être réduit au mortier et pilon.
5 chambre d'expansion
6 soupape d'aération
Remarque : Si le sol comporte une porosité fermée et on veut la conserver, ne
7 entrée de gaz
pas broyer le sol.
Méthode du pycnomètre à eau : L’essai se fait sur deux prises en même temps Méthode du pycnomètre à eau : L’essai se fait sur deux prises en même temps
METHODE A : Echantillons séchés au four Calcul :
𝒎𝟐 𝒎𝟎 𝒎𝟒
• Placer l'échantillon sec dans le pycnomètre sec et déterminer la masse totale (m2). 𝝆𝒔 𝝆𝑳 𝝆𝑳
𝒎𝟏 𝒎𝟎 𝒎𝟑 𝒎𝟐 𝒎𝟏 𝒎𝟎 𝒎𝟑 𝒎𝟐
• Ajouter du liquide au pycnomètre jusqu'à ce que l'échantillon soit recouvert
de 10 mm à 20 mm de fluide. S'assurer que tout air emprisonné dans
l'échantillon est éliminé, par exemple par agitation mécanique, par chauffage • ρs : masse volumique des particules solides du sol, en Mg/m3 ;
doux ou par application de vide. • m0 : la masse du pycnomètre sec, en g ;
• Compléter avec le fluide et mettre le pycnomètre dans le bain marie (1 h) ou • m1 : masse du pycnomètre rempli du fluide de commande, en g ;
l’enceinte climatique (16 h). • m2 : masse du pycnomètre avec l'éprouvette sèche, en g ;
• Retirer le pycnomètre, le sécher puis le peser (m3). • m3 : masse du pycnomètre avec l'éprouvette et rempli du fluide de contrôle, en g ;
• m4 : masse sèche de l'éprouvette, en g ;
• ρL : masse volumique du fluide de contrôle à la température d'essai en Mg/m3 ;
Méthode du pycnomètre à eau : L’essai se fait sur deux prises en même temps
Calcul : (si m1 et m3 déterminées à des températures différentes )
𝒎𝟒
𝝆𝒔
𝒎𝟏 𝒎𝟎 𝒎𝟑 𝒎𝟐
𝝆𝑳𝟏 𝝆𝑳𝟑
• ρs : masse volumique des particules solides du sol, en Mg/m3 ;
• m0 : la masse du pycnomètre sec, en g ;
• m1 : masse du pycnomètre rempli du fluide de commande, en g ;
• m2 : masse du pycnomètre avec l'éprouvette sèche, en g ;
• m3 : masse du pycnomètre avec l'éprouvette et rempli du fluide de contrôle, en g ;
• m4 : masse sèche de l'éprouvette, en g ;
• ρL : masse volumique du fluide de contrôle à la température d'essai en Mg/m3 ;

Khemakhem ‐ NTC
Détermination de la masse volumique des particules solides‐ Méthode du pycnomètre Détermination de la masse volumique des particules solides
Méthode du pycnomètre à eau : Méthode du pycnomètre à gaz : L’essai se fait sur deux prises en même temps
• Remarque 1 : si les résultats des deux prises diffèrent de ± 0,03 Mg/m3, les • La méthode du pycnomètre à gaz est basée sur la détermination de la
essais doivent être répétés. différence de variation de pression du gaz à l'intérieur de l'appareil, entre les
• Remarque 2 : les essais sur des sols majoritairement organiques doivent être essais avec l'échantillon présent et un essai de référence sans échantillon. La
effectués à l'aide d'un pycnomètre de volume nominal de 100 ml ou plus qui différence de pression est convertie en une différence de volume en utilisant
doit être rempli d'un volume d'échantillon d'au moins 75 % le volume du la loi de Boyle’s Law.
pycnomètre. • Préparer au moins 10 g de sol sec. Le sol aggloméré peut être réduit au
• Remarque 3 : les essais peuvent être faits sur des échantillons humides mortier et pilon.
(méthode B de la norme) à condition de déterminer préalablement la teneur • Peser l’échantillon, (m4).
en eau du sol. • Remarque : Si le sol comporte une porosité fermée et on veut la conserver, ne
pas broyer le sol.
Méthode du pycnomètre à gaz : L’essai se fait sur deux prises en même temps
Méthode du pycnomètre à gaz : L’essai se fait sur deux prises en même temps
Calcul : (si m1 et m3 déterminées à des températures différentes )
• À l'aide de mesures de pression appropriées, déterminer le volume de la chambre
d'échantillonnage, en suivant les instructions du fabricant de l'équipement, en 𝑽𝒓 𝒎𝟒 𝑴𝒈
utilisant le conteneur d'échantillon choisi en l'absence de tout échantillon (Vc). De 𝑽𝒔 𝑽𝒄 𝑷𝟏 𝑷𝟎
et 𝝆𝒔 . 𝟏𝟎 𝟔 𝟑
𝟏 𝑽𝒔 𝒎
même, déterminez le volume de la chambre d'expansion (Vr).
𝑷𝟐 𝑷𝟎
• Transférer l'échantillon dans un récipient approprié et le placer dans la chambre
d'essai. L’échantillon doit être choisi de manière à être rempli à au moins 75 % du • Vs : volume de l'éprouvette, en m3 ;
récipient. Alternativement, un volume de référence connu peut être ajouté à • Vc : volume de la chambre d'échantillon, en m3 ;
l’échantillon pour remplir presque complètement le récipient.
• Vr : volume de la chambre de référence ou d'expansion, en m3 ;
• Déterminer le volume de l’échantillon conformément aux instructions du fabricant • P0 : pression initiale dans l'équipement, qui peut être
de l'équipement (Vs). la pression atmosphérique, en kPa ;
• Effectuer l'essai au moins trois fois sur chaque éprouvette. Si les résultats ne • P1 : pression dans le système avant l'ouverture de la
1 vanne de remplissage
2 indicateur de pression
concordent pas dans 0,03 Mg/m3, les essais doivent être répétés. vanne d'isolement, en kPa ; 3 chambre d'échantillon
• Remarque : Si le sol comporte une porosité fermée et on veut la conserver, ne pas • P2 : pression dans le système après ouverture de la 4 vanne d'isolement
5 chambre d'expansion
broyer le sol. vanne d'isolement, en kPa. 6 soupape d'aération
7 entrée de gaz
Détermination de la masse volumique des particules solides Sommaire
Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais : 1. Liste des nouvelles normes
• Sols fins : diamètre 4 mm au lieu de 2 mm a. Détermination de la teneur en eau (ISO 17892‐1)
• Utilisation pycnomètre à gaz c. Détermination de la masse volumique des particules solides (ISO 17892‐3)
• Utilisation bain marie et agitation mécanique d. Détermination de la distribution granulométrique des particules (ISO 17892‐4)
e. Essai de chargement par paliers à l'œdomètre (ISO 17892‐5)
• Plusieurs calculs géotechniques h. Essai triaxial non consolidé non drainé UU (ISO 17892‐8)
• Plusieurs essais de laboratoire (œdomètre, sédimentométrie, …) i. Essai triaxial consolidé (ISO 17892‐9)
h. Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10)
Valeurs usuelles : j. Détermination des limites de liquidité et de plasticité (ISO 17892‐12)
• 2,6 à 2,8 Mg/m3 sauf tourbes et sols riches en minerais ou gypseux 3.Reconnaissance et essais géotechniques ‐ Dénomination, description et classification des sols ‐ Partie 1 :
• 2,7 Mg/m3 valeur par défaut sauf tourbes et sols riches en minerais ou gypseux 4.Reconnaissance et essais géotechniques ‐ Identification et classification des sols ‐ Partie 2 : principes pour
Khemakhem ‐ NTC
Détermination de la distribution granulométrique des particules Détermination de la distribution granulométrique des particules
Domaine d’application : (ISO 17892‐4)
La présente Norme spécifie une méthode de détermination de la distribution
granulométrique des particules des sols.
Elle s’applique à la détermination en laboratoire de la distribution
granulométrique des particules d’un échantillon d’essai de sol par tamisage, ou
sédimentation, ou une combinaison des deux dans le cadre d’investigations
géotechniques.
La distribution granulométrique des particules (ou granulométrie) est l’une
des caractéristiques physiques les plus importantes des sols. C’est
essentiellement de celle‐ci que dépend la classification des sols.
En outre, de nombreuses propriétés géotechniques et hydrogéologiques sont
liées à la distribution granulométrique des particules.
Domaine d’application : (ISO 17892‐4) Anciennes normes Françaises Nouvelle norme ISO
La distribution granulométrique des particules fournit une description ISO : 17892‐4 : Reconnaissance et essais
du sol fondée sur une subdivision en classes discrètes en fonction des NF P 94‐056 : Analyse granulométrique –
géotechniques
Méthode par tamisage à sec après lavage
dimensions des particules. La dimension de chacune de ces classes peut NF P 94‐057 : Analyse granulométrique des
Essais de laboratoire sur les sols
être déterminée par tamisage et/ou sédimentation. Les essais portant sur sols – Méthode par sédimentation
Partie 4: Détermination de la distribution
des sols grossiers sont généralement réalisés par tamisage, mais les granulométrique des sols
essais portant sur des sols fins et mixtes sont généralement réalisés par
une combinaison de tamisage et de sédimentation, en fonction de
la composition du sol.
La méthode de tamisage décrite peut être appliquée à tous les sols non
cimentés dont les dimensions des particules sont inférieures à 125 mm.
Deux méthodes de sédimentation sont décrites: la méthode au
densimètre et la méthode à la pipette.
Normes Françaises Norme ISO Normes Françaises Norme ISO
Domaine d’application : Domaine d’application : Equipements de base : TAMISAGE Equipements de base : TAMISAGE
‐ Tamisage : Sols 80 µm à 100 mm ‐ Tamisage : Sols de 63 µm à 125 mm ‐ Tamis de contrôle ‐ Tamis de contrôle
‐ Sédimentation : Sols de 1 µm à 80 µm ‐ Sédimentation : Sols < 63 µm ‐ Récipients ‐ Récipients
Méthodes : Méthodes : ‐ Etuve ‐ Etuve
‐ Tamisage après lavage ‐ Tamisage après lavage de préférence ‐ Balance ‐ Balance
‐ Sédimentation : utilisation du densimètre (méthode sèche si granulats non agglomérés) ‐ Dispositifs de lavage ‐ Dispositifs de lavage
‐ Sédimentation : utilisation du densimètre Equipements de base : SEDIMENTATION Equipements de base : SEDIMENTATION
‐ Sédimentation : méthode de la pipette
‐ Agitateur mécanique 10000 tours/mn ‐ Agitateur mécanique ou mélangeur
Termes et définitions : ‐ Agitateur manuel ‐ Densimètre
• Tamisage : processus de séparation des particules d’un sol en classes granulométriques à ‐ Densimètre ‐ Tube de volume 1 l de diam. > 2  densimètre
l’aide de tamis de contrôle ‐ Tube de volume > 2,5 l ‐ Mortier et pilon
• Sédimentation : processus de séparation des particules d’un sol en classes granulométriques ‐ Mortier et pilon ‐ Solution hexamétaphosphate hexasodique
par décantation gravitaire des particules du sol dans un liquide, les différentes classes ‐ Solution hexamétaphosphate de sodium ou diphosphate tétrasodique
granulométriques décantant à des vitesses différentes ‐ Bain marie
Khemakhem ‐ NTC
Norme ISO
Equipements de base : PIPETTE
‐ Pipette
‐ Tube de volume > 500 ml
‐ Récipients en verre
‐ Bain marie
‐ Agitateur mécanique ou mélangeur
‐ Mortier et pilon
‐ Solution hexamétaphosphate hexasodique
ou diphosphate tétrasodique
Choix de la méthode Méthode de tamisage
La méthode d’essai, ou la combinaison de méthodes, doit être spécifiée avant • Schéma de principe
de conduire l’essai, ou être sélectionnée sur la base suivante:
• Si un échantillon contient moins d’environ 10 % de particules mesurant
moins de 0,063 mm, aucun essai de sédimentation n’est normalement exigé.
• Si toutes les particules de l’échantillon mesurent moins de 2 mm et
que celui‐ci contient moins d’environ 10 % de particules mesurant plus
de 0,063 mm, aucun essai au tamis complet n’est normalement exigé.
• Pour tous les autres échantillons, un essai combinant essai au tamis et
sédimentation doit être réalisé afin de déterminer la distribution
granulométrique complète des particules.
Méthode de tamisage Méthode de tamisage : PRE‐TRAITEMENT
Les sols peuvent être pré‐traités avant le tamisage pour éliminer, si nécessaire la matière
• Préparer une éprouvette représentative par division ou quartage de organique
l’échantillon. La masse humide initiale nécessaire d’éprouvette dépend
Pré‐traitement des substances organiques : La matière organique peut être éliminée
du diamètre maximal des particules (Dmax). en utilisant du peroxyde d’hydrogène (20 % V/V) selon la procédure suivante.
a) Peser l’éprouvette et en déterminer la teneur en eau selon l’ISO 17892‐1.
Si Dmax > 20 mm b) Placer l’éprouvette dans un erlenmeyer et ajouter 150 ml de peroxyde
d’hydrogène par portions de 20 ml maximum, en laissant s’éteindre l’éventuelle
réaction violente initiale avant d’ajouter la portion suivante.
c) Agiter le mélange, le couvrir et le laisser reposer une nuit à température
ambiante. Chauffer doucement le mélange, en l’agitant de temps en temps, puis
réduire le volume total à environ 50 ml par évaporation en le portant à ébullition.
d) Séparer le sol à l’aide d’un appareil approprié, comme une centrifugeuse, et le sécher.
e) Les quantités indiquées ci‐dessus peuvent être adaptées pour traiter des éprouvettes
plus grandes.
Khemakhem ‐ NTC
Méthode de tamisage : PRE‐TRAITEMENT Méthode de tamisage
Les sols peuvent être pré‐traités avant le tamisage pour éliminer, si • Prendre un échantillon de sol et peser. Si l’échantillon est humide,
nécessaire des matières carbonatées
Pré‐traitement des matières carbonatées : les matières carbonatées peuvent
déterminer la teneur en eau.
être éliminées en utilisant de l’acide chlorhydrique (0,2 M ± 0,02 M) comme • Laisser tremper le matériau dans l’eau et passer à travers des tamis de
réactif selon la procédure suivante. séparation ;
a) Peser l’éprouvette et en déterminer la teneur en eau selon l’ISO 17892‐1.
b) Placer l’éprouvette dans un erlenmeyer et ajouter 150 ml d’acide chlorhydrique • Les tamis de séparation ne doivent pas être trop surchargées ;
par portions de 20 ml maximum, en laissant s’éteindre l’éventuelle réaction violente
initiale avant d’ajouter la portion suivante.
c) Agiter le mélange, le couvrir et le laisser reposer une nuit à température
ambiante. Chauffer doucement le mélange, en l’agitant de temps en temps, puis
réduire le volume total à environ 50 ml par évaporation en le portant à ébullition.
d) Séparer le sol à l’aide d’un appareil approprié, comme une centrifugeuse, et le sécher.
e) Les quantités indiquées ci‐dessus peuvent être adaptées pour traiter des éprouvettes
plus grandes.
Méthode de tamisage Méthode de tamisage
• Placer le matériau plus fin que le tamis de séparation 2 mm dans un plateau
ou un seau et couvrir d’eau. Attendre au moins une heure en agitant
fréquemment. Pour parvenir à disperser l’argile interstitielle, il peut être
nécessaire d’ajouter un agent dispersant à l’eau : hexamétaphosphate
hexasodique ou diphosphate tétrasodique, environ 2 g/l en solution dans
l’eau ;
• Tamiser au tamis 63 µm jusqu’à ce que l’eau soit claire ;
• Récupérer les refus des tamis de séparation et 63 µm et les passer à l’étuve ;
• Récupérer le passant au tamis 63 µm et le passer à l’étuve ;
• Tamiser le refus > 63 µm sec et noter les refus partiels de chaque tamis ;
• Le passant au tamis 63 µm passe à la méthode de sédimentation s’il dépasse
10 %.
Méthode du densimètre : PRINCIPE Méthode du densimètre : PRINCIPE
Temps t0 = densité élevée
vitesse de chute des éléments fins Temps t1 = densité plus faible
Temps t2 = densité plus faible
temps pour parcourir vitesse de chute

diamètre (µm)
1 m (à 20°C) (cm/s)
60 5 minutes 0,3
16 1 heure 12 0,02
4 19 heures .
2 3 jours 5 heures .
1 13 jours .
0,1 1293 jours .
Khemakhem ‐ NTC
Méthode du densimètre Méthode du densimètre
• L’essai se fait sur la fraction qui traverse le tamis de 0,063 mm. Aucun • Agiter la suspension au moyen d’un agitateur mécanique ou d’un
matériau d’une taille supérieure à 2 mm ne doit être admis dans le tube mélangeur jusqu’à obtenir une dispersion complète des particules de sol.
cylindrique de sédimentation lors de l’essai. Avec un mélangeur à action légère, tel qu’un agitateur à retournement, un
temps d’agitation de 4 h convient. Une durée plus courte peut être suffisante
• Préparer une masse de sol < 0,063 m entre 20 g et 30 g par litre de solution, dans le cas de méthodes d’agitation plus vigoureuses. Il convient toutefois de
La concentration idéale est 25 g/ litre. veiller à éviter la fracturation des particules de sol.
• Peser la prise d’essai à 0,1 g près. • Remplir le tube de sédimentation par la suspension et compléter à l’eau
distillée jusqu’au niveau de référence.
• Placer le sol dans un récipient approprié, p. ex. un erlenmeyer.
• Préparer un tube cylindrique de sédimentation avec une solution de
• Ajouter l’agent dispersant à l’éprouvette de sol, à hauteur de 10 % du volume référence constituée du même volume de solution d’agent dispersant que
final de suspension « hexamétaphosphate hexasodique, environ 40 g/l, pour l’essai et compléter avec de l’eau distillée à la graduation
ou diphosphate tétrasodique, environ 20 g/l en solution dans l’eau ». Un spécifiée. Traiter ce tube cylindrique de référence exactement comme
autre agent dispersant peut être utilisé à des concentration autres. celui contenant la suspension de sol.
Méthode du densimètre Méthode du densimètre
• Placer le densimètre dans la solution de référence en s’assurant qu’il flotte • Après quelques instants, relever la valeur indiquée par le densimètre (R’h) au
librement. Relever la valeur indiquée avec le densimètre (R’0) au niveau du niveau du bord supérieur du ménisque. Relever au moins trois valeurs durant
bord supérieur du ménisque, à 0,000 5 g/ml près les 5 premières minutes. Les valeurs relevées à 0,5 min, 1 min et 2 min se sont
souvent montrées appropriées.
• Agiter vigoureusement la suspension de sol jusqu’à obtenir une
suspension complète, par exemple en retournant complètement le tube de • Après ces relevés initiaux, retirer lentement le densimètre, et le rincer à l’eau
distillée.
sédimentation environ 60 fois en 2 min.
• Au moins trois valeurs supplémentaires sont exigées. Les valeurs relevées à
• Retirer le densimètre et le rincer à l’eau distillée. environ 4 min, 8 min, 30 min et 1 h, 2 h, 6 h et 24 h se sont souvent montrées
• Lancer le chronomètre dès que l’agitation est terminée. appropriées, sous réserve de bien noter le temps réellement écoulé.
• Placer rapidement le tube cylindrique en position d’essai sans agiter la • Insérer lentement le densimètre dans la suspension de sol environ 15 s avant de
devoir relever la valeur (à 0,000 5 g/ml près).
suspension.
• L’essai peut être arrêté une fois la proportion inférieure à 0,002 mm déterminée.
• Placer le densimètre dans la suspension sans attendre, en s’assurant qu’il
• Noter la température de la suspension une première fois au cours des 15
flotte librement. premières minutes, puis après chaque lecture avec le densimètre, à 0,1 °C près.
Méthode du densimètre : CALCUL Méthode du densimètre : CALCUL
Valeur vraie du densimètre • Diamètre équivalent des particules : Calculer le diamètre équivalent des
particules correspondant à la valeur 𝑹𝒉 , en utilisant la loi de Stokes à l’aide de
• Corriger l’effet du ménisque sur la valeur lue sur le densimètre à l’aide de la la Formule :
Formule : 𝑹𝒉 𝑹𝒉 𝑪𝒎
𝜼𝒙𝑯𝒓
𝑹𝒉 : valeur vraie du densimètre; 𝒅𝒊 𝟎, 𝟎𝟎𝟓𝟓𝟑𝟏
𝑹𝒉 : valeur observée du densimètre; 𝝆𝒔 𝝆𝒘 𝒙𝒕
𝑪𝒎 : correction de l’effet du ménisque (voir l’Annexe A de la norme). 𝒅𝒊 : diamètre équivalent des particules (mm);
• Profondeur effective : Calculer la profondeur effective, 𝑯𝒓 , à partir de la 𝜼 : viscosité dynamique de l’eau en mPa∙s à la température de l’essai ;
valeur du densimètre corrigée en utilisant l’échelle d’étalonnage de 𝑯𝒓 : profondeur effective du densimètre (mm);
densimètre (voir l’Annexe A de la norme). 𝝆𝒔 : masse volumique des particules (Mg/m3);
𝝆𝒘 : masse volumique du fluide de sédimentation à la température de l’essai (Mg/m3);
t : temps écoulé depuis le début de la sédimentation (min).
Khemakhem ‐ NTC
𝜼𝒙𝑯𝒓 • Lecture corrigée du densimètre : Corriger l’effet de la solution de référence
𝒅𝒊 𝟎, 𝟎𝟎𝟓𝟓𝟑𝟏 sur la valeur lue sur le densimètre à l’aide de la Formule : 𝑹𝒅 𝑹𝒉 𝑹𝟎
𝝆𝒔 𝝆𝒘 𝒙𝒕
𝑹𝒅 : valeur corrigée du densimètre;
• La masse volumique de l’eau pure peut être prise égale à 1,00 Mg/m3 puisque sa
variation avec la température est négligeable dans la plage d’essai probable et compte 𝑹𝒉 : valeur vraie du densimètre;
tenu de l’exactitude exigée. 𝑹𝟎 : valeur observée du densimètre dans la solution de référence 𝑹𝟎
corrigée de l’effet du ménisque.
Rh et R0 portent seulement sur la partie décimale de la lecture, qu’il convient de
multiplier par 1 000, p. ex. 1,030 0 devient 30,0.
• Fraction des particules de dimension inférieure au diamètre équivalent : • Correction pour la fraction supérieure à 2 mm ou 0,063 mm : Si l’échantillon
Calculer la fraction plus petite que le diamètre équivalent des particules original contenait des particules supérieures à 2 mm ou 0,063 mm qui
correspondant, à l’aide de la Formule : ont été exclues de l’essai, ajuster la valeur de K calculée pour refléter la
quantité de matière supérieure à 2 mm ou 0,063 mm à l’aide de la Formule :
𝟏𝟎𝟎𝟎𝒙𝝆𝒔
𝑲 𝑹 𝑲𝒙𝒇𝟐 𝒐𝒖 𝟎,𝟎𝟔𝟑
𝒎 𝝆𝒔 𝟏 𝒅 𝑲𝒄
𝟏𝟎𝟎
f2,00 ou 0,063 est la fraction passant le tamis de 2 mm (%) ou 0,063 mm (%) lors
𝑲 : fraction des particules de dimension inférieure au diamètre équivalent (%) ; de l’essai au tamis.
𝛒𝐬 : masse volumique des particules (Mg/m3) ;
Cet ajustement permet de rapporter l’essai combiné de tamisage et de
𝐦 : masse sèche de l’éprouvette (g) ; sédimentation sous la forme d’une unique distribution granulométrique des
𝐑𝐝 : valeur corrigée du densimètre particules.
Norme ISO Méthode de la pipette :
Equipements de base : PIPETTE • Schéma
‐ Pipette
‐ Tube de volume > 500 ml
‐ Récipients en verre
‐ Bain marie
‐ Agitateur mécanique ou mélangeur
‐ Mortier et pilon
‐ Solution hexamétaphosphate hexasodique
ou diphosphate tétrasodique
Khemakhem ‐ NTC
Méthode de la pipette : Méthode de la pipette :
• Préparation du sol : identique méthode du densimètre
• Préparer un nombre suffisant de récipients qui peuvent être des flacons
en verre à bouchon rodé ou cristallisoirs (environ 25 mm de diamètre et
environ 50 mm de hauteur) pouvant prélèvement de 10 ml.
• Sécher les récipients puis déterminer la masse de chacun à 0,001 g près (m1,i).
• Agiter vigoureusement la suspension de sol jusqu’à obtenir une
suspension complète, par exemple en retournant complètement le tube de
sédimentation environ 60 fois en 2 min.
• Lancer le chronomètre dès que l’agitation est terminée.
• Placer rapidement le tube cylindrique en position d’essai sans agiter la
suspension.
• Prélever avec la pipette dans des horaires de prélèvement peuvent être calculés en
introduisant des paramètres connus dans la formule suivante : • Pour chaque instant choisi, insérer la pipette
dans la suspension à la profondeur requise.
• Remplir puis retirer lentement et
soigneusement la pipette afin de ne pas agiter
• Il est souhaitable de prévoir des temps afin de relever au moins trois valeurs la suspension dans le tube cylindrique de
correspondant aux particules de taille comprise entre 0.063 mm et 0.002 mm avec sédimentation. Il est recommandé que le
de préférence 0.02 mm, 0.0063 mm et 0.002 mm, car celles‐ci fournissent des
données pour les fractions limoneuse et argileuse en cohérence avec l’ISO 14688‐1. processus total, pour chaque instant, prenne
• Il est recommandé de définir au moins un horaire de prélèvement pour une taille environ 30 s et démarre environ 15 s avant
de particules inférieure ou égale à 0.002 mm afin de pouvoir interpréter la fraction l’instant choisi. Il est recommandé que l’insertion,
argileuse. le remplissage et le retrait durent chacun 10 s.
• La profondeur d’insertion de la pipette (Hp) peut être variée, mais il est
généralement pratique d’utiliser une profondeur unique (100 mm s’est avéré
donner satisfaction dans une suspension de 500 ml).
Méthode de la pipette : Méthode de la pipette : Sortir de l’étuve et peser
Placer le cylindre Insérer la pipette Prélever une partie Verser le contenu de la

sous la pipette pipette dans un récipient sec
dans la suspension de la suspension Mettre le récipient dans
et rincer à l’eau distillée
l’étuve à 105 ° C pendant
24 h
Répéter l’opération à
plusieurs temps tel que
4, 8, 15 et 30 mn
1, 2, 4, 8 et 24 h
Khemakhem ‐ NTC
Préparer un tube cylindrique de sédimentation avec une solution de • Volume de la pipette
référence constituée du même volume de solution d’agent
dispersant que pour l’essai et compléter avec de l’eau distillée à
la graduation spécifiée. Traiter ce tube cylindrique de référence
exactement comme celui contenant la suspension de sol.
Prélever un échantillon à la pipette dans la solution de référence et le
placer dans un récipient.
Rincer la pipette avec de l’eau et verser le liquide de rinçage dans le
récipient. Sécher le volume pipetté lors du prélèvement et du rinçage
dans une étuve jusqu’à masse constante, et déterminer la masse sèche
(mb) à 0,001 g près. Cette éprouvette de référence ne doit être Eau distillée Volume de la
mesurée qu’une seule fois pour chaque lot de dispersant préparé.. pipete : V2
Méthode de la pipette : CALCUL Méthode de la pipette : CALCUL
• Diamètre équivalent des particules: • Fraction des particules de dimension inférieure au diamètre équivalent :
Calculer le diamètre équivalent des particules correspondant à chaque point Calculer la fraction plus petite que le diamètre équivalent des particules
de prélèvement d’échantillon en utilisant la loi de Stokes à l’aide de la formule : correspondant, à l’aide de la Formule :
𝛈𝐱𝐇𝐩 𝐦𝟐,𝐢 𝐦𝟏,𝐢 𝐦𝐛 𝒙𝐕𝟏
𝐝𝐢 𝟎, 𝟎𝟎𝟓𝟓𝟑𝟏 𝐊 𝐱𝟏𝟎𝟎 %
𝛒𝐬 𝛒𝐰 𝐱𝐭 𝐕𝟐 𝒙𝐦
𝐊 : fraction des particules de dimension inférieure au diamètre équivalent (%) ;
𝐝𝐢 : diamètre équivalent des particules (mm);
𝐦 : masse sèche de l’éprouvette (g) ;
𝛈 : viscosité dynamique de l’eau en mPa∙s à la température de l’essai ;
𝐇𝐩 : profondeur d’insertion de la pipette (mm);
𝐦𝟐,𝐢 : masse du récipient contenant la fraction séchée (g) ;
𝛒𝐬 : masse volumique des particules (Mg/m3); 𝐦𝟏,𝐢 : masse du récipient vide (g) ;
𝛒𝐰 : masse volumique du fluide de sédimentation à la température de l’essai (Mg/m3); 𝐦𝐛 : masse du matériau restant après séchage à l’étuve de la solution de référence (g)
t : temps écoulé depuis le début de la sédimentation (min). 𝐕𝟏 : volume de la suspension dans le tube cylindrique de sédimentation (ml) ,
𝐕𝟐 : volume étalonné de la pipette (ml) ;
Méthode de la pipette : CALCUL Méthode de tamisage et de sédimentation : méthodes combinées
• Correction pour la fraction supérieure à 2 mm ou 0,063 mm : Si l’échantillon
original contenait des particules supérieures à 2 mm ou 0,063 mm qui
ont été exclues de l’essai, ajuster la valeur de K calculée pour refléter la
quantité de matière supérieure à 2 mm ou 0,063 mm à l’aide de la Formule :
𝑲𝒙𝒇𝟐 𝒐𝒖 𝟎,𝟎𝟔𝟑
𝑲𝒄
𝟏𝟎𝟎
f2,00 ou 0,063 est la fraction passant le tamis de 2 mm (%) ou 0,063 mm (%) lors
de l’essai au tamis.
Cet ajustement permet de rapporter l’essai combiné de tamisage et de
sédimentation sous la forme d’une unique distribution granulométrique des
particules. SEDIMENTATION TAMISAGE
Khemakhem ‐ NTC
Méthode de tamisage et de sédimentation : méthodes combinées Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais :
• Tamisage : diamètre de 63 µ m à 125 mm et utilisation dispersant
Argile Limon Sable Gravier
• Utilisation méthode pipette pour diamètre < 63 µm
• Méthode densimètre : tube de 1 l, masse échantillon, agitation, calcul, nature du
dispersant, procédure d’étalonnage, …)
• Essai de base pour l’identification et la classification des sols
• Calculs géotechniques
Valeurs usuelles :
Sommaire Essai de chargement par paliers à l'œdomètre
h. Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10)
Essai de chargement par paliers à l'œdomètre Essai de chargement par paliers à l'œdomètre
La norme est applicable à la détermination en laboratoire des caractéristiques de
compression et de déformation du sol dans le domaine d'application de la
reconnaissance géotechnique.
L'essai à l'œdomètre est réalisé sur éprouvette cylindrique confinée latéralement
par un anneau rigide. L'éprouvette est soumise à un chargement ou déchargement
vertical et axial par paliers, drainée axialement par le haut et par le bas.
Cellule œdométrique Les essais peuvent être réalisés sur des éprouvettes de sol non remanié ou
remanié.
Les chemins de contraintes et les conditions de drainage sous des fondations
sont généralement tridimensionnels, et des différences peuvent apparaître au
niveau des valeurs calculées pour le tassement ou pour sa vitesse.
La petite dimension de l'éprouvette ne permet généralement pas de représenter
correctement les hétérogénéités présentes dans les sols naturels.
L'analyse d'un essai de consolidation repose généralement sur l'hypothèse que le sol
Série de poids est saturé. Dans le cas de sols non saturés, certains paramètres déduits de l'essai
Bâtis de consolidation
peuvent ne pas être corrects.
Khemakhem ‐ NTC
Normes Françaises Norme ISO
Anciennes normes Françaises Nouvelle norme ISO
Domaine d’application : Domaine d’application :
ISO : 17892‐5 : Reconnaissance et essais ‐ Sols fins et matériaux fins cohérents ‐ Sols non remaniés ou remaniés
XP P 94‐091‐1 : Essai de compressibilité sur (remaniés ou intacts)
géotechniques
matériaux fins quasi saturés avec Termes et définitions :
chargement par palier
Partie 5: Essai à l'œdomètre sur sol saturé • Consolidation primaire : processus au cours duquel l'indice des vides diminue suite à
l'augmentation de la contrainte effective en raison de la variation de la surpression
interstitielle sous une contrainte totale constante. La variation du volume en fonction du
temps est principalement contrôlée par les conditions de drainage
• Compression secondaire : processus au cours duquel la compression se produit
indépendamment de la dissipation de la surpression interstitielle. La variation du volume
en fonction du temps est contrôlée par des facteurs autres que les conditions de drainage
• Gonflement : expansion due à une réduction de la contrainte ou à une augmentation de la
teneur en eau
• Pression de gonflement : pression nécessaire pour maintenir un volume constant (c'est‐à‐
dire pour empêcher l'absorption d'eau) lorsqu'un sol est inondé d'eau
Normes Françaises Norme ISO • Cellule œdométrique
Equipements de base : Equipements de base :
‐ Un bâti œdométrique ‐ Un bâti œdométrique
‐ Une cellule œdométrique ‐ Une cellule œdométrique
‐ Un système de mesure de la variation ‐ Un système de mesure de la déformation
de la hauteur ‐ Dispositif d’application de l’effort vertical à
‐ Dispositif d’application de l’effort partir de 1 kPa
vertical < 10 kPa ‐ Balance
‐ Balance ‐ Outils pour taillage
‐ Outils pour taillage ‐ Equipements pour teneur en eau et masse
‐ Equipements pour teneur en eau et volumique
masse volumique ‐ Chronomètre
‐ Chronomètre ‐ Disque en métal
‐ Etc. ‐ Etc.
• Cellule œdométrique L’anneau de l'œdomètre doit être constitué de métal
résistant à la corrosion et doit disposer d'une extrémité très
coupante (même temporaire).
L'extrémité coupante et l'anneau de l'œdomètre doivent être
inspectés visuellement avant chaque utilisation afin de vérifier
qu'ils ne sont pas endommagés.
Les dimensions internes doivent satisfaire aux valeurs
suivantes:
• diamètre (D): 35 mm minimum;
• hauteur (H): 12 mm minimum;
• rapport (D/H): 2,5 minimum.
• Dmax < 1/5 hauteur (H)
La surface interne de l'anneau doit être lisse et peut être
lubrifiée avec une fine couche de graisse de silicone, de gelée
de pétrole ou de tout autre lubrifiant adapté.
Khemakhem ‐ NTC
Pierres poreuses (plaques interstitielles) : Mesure de la déformation
• Les plaques interstitielles supérieure et inférieure doivent être constituées • L'appareil de mesure de la déformation doit avoir une résolution
d'un matériau résistant à la corrosion et doivent permettre le drainage libre
de l'eau tout en évitant l'intrusion interstitielle de grains de sol. minimale de 0,01 % de la hauteur d'éprouvette initiale et une précision
minimale de 0,1 % de la hauteur d'éprouvette.
• Avant d'être utilisées, les nouvelles plaques interstitielles doivent être saturées par
ébullition dans de l'eau distillée ou déionisée pendant au moins 20 min et laisser • La mesure de la déformation du sol à soumettre à essai doit utiliser
refroidir. un dispositif approprié pour la mesure et l'affichage/enregistrement
• La surface des plaques interstitielles ayant déjà été utilisées doit être comme indiqué ci‐dessus, par exemple un comparateur à cadran ou un
nettoyée, puis une vérification de la perméabilité des plaques à l'eau et de transducteur de déplacement électrique.
l'absence de blocage interstitiel sur les grains de sol est effectuée.
• Les plaques interstitielles doivent être suffisamment maintenues immergées dans
l’eau avant utilisation.
• Pour les sols qui absorbent facilement l'eau (par exemple les argiles dures), les
plaques interstitielles doivent être séchées à l'air immédiatement avant
l'utilisation.
Cadre de chargement : Préparation de l’éprouvette :
• Il doit permettre l'application de contraintes verticales soit • Le diamètre moyen du grain le plus large dans une éprouvette ne doit
par addition de poids physiques, soit par d'autres moyens normalement pas dépasser un cinquième de la hauteur de l'anneau.
mécaniques, hydrauliques, pneumatiques ou
électromécaniques. • La teneur initiale en eau (w0) doit être déterminée sur les rognures de sol.
• La contrainte verticale appliquée doit être précise à au moins 1 %
de la contrainte prévue ou 1 kPa (selon la valeur la plus élevée • Les éprouvettes peuvent être préparées selon le type d'échantillon disponible:
des deux) et doit rester constante dans ces limites tout au long de • découpage à partir d'un échantillon non perturbé extrudé à partir de son tube de
la durée d'un chargement par paliers. Le mécanisme doit prélèvement ou d'un échantillon en bloc;
permettre l'application d'un palier de charge donné dans une
période de 2 s sans impact significatif. • extrusion directement dans un anneau d'œdomètre à partir d'un tube échantillon d'un
• Des agencements doivent garantir la stabilité du cadre de charge diamètre supérieur à celui de l'anneau;
ou d'un groupe de cadres de charge lorsque le chargement • recompactage, remoulage, reconstitution ou reconsolidation des sols perturbés.
est complet.
• Le cadre de charge ou le groupe de cadres de charge peuvent
ainsi être ancrés au sol à l'aide de boulons et ne doit pas être
exposé à des vibrations.
Préparation de l’éprouvette : Mesure et installation de l’échantillon :
• Éprouvettes recompactées : les échantillons de sol remanié doivent être • Immédiatement après la préparation, le sol et l'anneau doivent être
préparés par compactage du sol dans un moule adapté (ex.: moule de pesés à 0,01 g près et la masse de l'éprouvette doit être calculée.
compactage) pour obtenir soit la teneur en eau exigée pour l'application de • Les valeurs du diamètre, de la hauteur et du volume de l'éprouvette
l'effort de compactage adapté, soit la masse volumique sèche spécifiée. peuvent être estimées identiques aux dimensions internes correspondantes
• L'échantillon doit être extrudé à travers le moule, et l'éprouvette de l'anneau.
d'essai doit être préparée à l'aide du taillage ou de l’extrusion. • Assembler la cellule et vérifier le bon drainage des pierres poreuses ;
• En cas de sol friable, il peut s'avérer nécessaire de compacter • Monter la cellule sur le bâti et appliquer une faible pression ne dépassant
directement le sol dans l'anneau de l'œdomètre. Il convient de procéder à pas 3 kPa (en plus de la contrainte due au poids du capot et de la plaque
interstitielle supérieurs) pour garantir un contact adéquat entre le système
des tentatives pour établir le degré de compactage contrôlé nécessaire à de chargement et le sol.
l'obtention de la masse volumique désirée.
• L'appareil de mesure de déformation doit être fixé en place, et la mesure
initiale correspondant à une déformation nulle doit être enregistrée.
Khemakhem ‐ NTC
Programme de chargement : Programme de chargement :
• Les contraintes à appliquer à l'éprouvette doivent tenir compte de la nature • Il convient que la contrainte verticale la plus élevée à appliquer soit
du sol, de l'historique de la contrainte sur site estimée et des paramètres supérieure par un facteur d'au moins cinq à la contrainte verticale maximale
exigés pour l'essai. susceptible de se produire sur site.
• Pour les sols meubles, les contraintes appliquées seraient généralement plus • Si la contrainte de préconsolidation apparente σ´p (ou résistance du matériau)
faibles que pour des sols rigides. doit être déterminée, il convient d'étendre la charge pour déterminer la
• Appliquer un minimum de sept étapes de chargement même si des pente de la droite de compression vierge sur un tracé de contrainte
paliers de chargement ascendants ou descendants supplémentaires logarithmique. Pour certains sols, des contraintes très élevées peuvent être
peuvent être nécessaires pour définir entièrement la plage potentielle exigées.
des paramètres de consolidation, notamment de la contrainte de • Il est recommandé d'inclure un ou plusieurs cycles de charge/recharge pour
préconsolidation ou de la résistance du matériau. évaluer et atténuer les effets de remaniement de l'échantillon et la
• Les étapes de chargement correspondent habituellement à une conformité du système. En règle générale, il convient d'appliquer au
augmentation de la contrainte verticale par un facteur de deux pour chaque moins deux étapes de déchargement au cours de chaque cycle de
étape supplémentaire dans la séquence de charge. déchargement.
Application des charges : Mesures :
• La charge exigée doit être appliquée avec précision, sans à‐coup, dans un • Les mesures finales de chaque palier sont à noter après 24 h. Des périodes
délai de 2 s. Sinon, un système de levage doit être utilisé pour supporter le plus longues ou plus courtes pourraient convenir, en fonction du type de sol.
levier articulé pendant que les poids sont ajoutés sur le support. Au même • Si les courbes de consolidations devront être tracées (coefficient Cv), les
moment, la minuterie doit être déclenchée. intervalles de mesure suivants sont conseillés: 0 s, 10 s, 20 s, 30 s, 40 s, 50 s,
• L'eau doit être introduite dans la cellule de façon à submerger la 1 min, 2 min, 4 min, 8 min, 15 min, 30 min, 1 h, 2 h, 4 h, 8 h, 24 h.
partie supérieure de la pierre interstitielle. Toutefois, s'il existe des risques
que l'échantillon puisse gonfler sous la contrainte appliquée, il est permis • Les résultats de mesure de déformation
d’augmenter immédiatement la contrainte verticale appliquée à la charge doivent être tracés par rapport au
suivante dans la séquence. Si la contrainte verticale initiale sélectionnée est logarithme du temps et/ou à la racine
faible et que la pression de gonflement est clairement supérieure, cette carrée du temps. La contrainte verticale
opération peut nécessiter d'être répétée deux fois ou plus. doit être maintenue jusqu'à ce que les
mesures tracées indiquent l'achèvement
de la consolidation primaire.
Khemakhem ‐ NTC
Fin de l’essai :
Mesures : • Décharger l’éprouvette, la retirer et la démonter;
• Si le coefficient de compression • L’eau doit être drainée à partir de la cellule et des plaques interstitielles. Tout excédent
secondaire Cα est exigé pour un palier de d'eau doit être retiré de la cellule.
pression donné, il convient que la durée • La masse humide de l'ensemble de l'éprouvette de sol doit être déterminée, et la
dudit palier soit suffisante pour permettre teneur en eau doit être déterminée par séchage.
l'établissement de la partie linéaire du • Couper l'échantillon ouvert pour permettre l'identification et l'enregistrement de toute
tracé temps/déformation structure interne ou inhomogénéité.
• Le résultat de mesure de déformation, df, doit être enregistré à la fin de
l'étape du palier de charge. Ce résultat devient la mesure initiale di pour
l'étape suivante.
Résultats de l’essai : Résultats de l’essai :
• Déterminer la teneur en eau initiale wi, la masse volumique initiale i et la • Déformation verticale : Si les résultats de compression doivent être tracés en
masse volumique sèche di initiale. termes de déformation verticale, la déformation verticale à la fin de chaque
• La valeur de la masse volumique des particules solides s peut être palier εv doit être calculée conformément à l’équation suivante :
déterminée ou estimée; 𝐇𝟎 𝐇𝐟
𝛆𝐯
• On désigne par : 𝐇𝟎
• H0 = hauteur initiale de l’éprouvette (mm) • Indice des vides initial : L'indice des vides initial e0 est calculé d'après la
• Hf = hauteur finale de l’éprouvette à la fin du palier de chargement (mm) masse volumique sèche initiale di et une masse volumique des grains s
• e0 = indice des vides initial (ei selon la norme française) conformément à :
𝛒𝐬
• ef = indice des vides final à la fin du palier de chargement 𝐞𝟎 𝟏
• Hs = hauteur des solides (mm) 𝛒𝒅
• Indice des vides : L'indice des vides, ef, correspondant aux différentes hauteurs • Courbe œdométrique :
à la fin de chaque étape de chargement est :
𝐇𝐟 𝐇𝐬
𝐞𝐟
𝐇𝐬
• Hauteur des solides : donnée par la formule suivante
𝟏𝟎𝟎𝟎𝐦𝐝 𝐇𝟎
• md = masse sèche de l’échantillon (g)
𝐇𝐬 (mm) • A = section de l’éprouvette (mm²)
𝛒𝐬 .𝐀 𝟏 𝐞𝟎
• Degré de saturation : Le degré de saturation, Sr (%), de l'éprouvette est calculé à
partir de l’équation :
𝒘. 𝛒𝐬
𝑺𝒓
𝐞𝟎 . 𝛒
Khemakhem ‐ NTC
• Courbe œdométrique : • Courbe œdométrique :
• Module de l'œdomètre Eœd (MPa ou kPa), • Indice de compression Cc, de la partie
également appelé module sécant, pour linéaire de la courbe de compression
chaque palier de charge est calculé à partir est calculé à partir de l’équation :
de l’équation : 𝛅𝐞
𝐂𝐜
𝛅𝐥𝐨𝐠𝛔𝐯
• Indice de gonflement Cs, de la partie de
𝛅𝛔𝐯 𝛅𝛔𝐯
𝐄œd 𝟏 𝐞𝟎 déchargement de la courbe est calculé à
𝛅𝛆𝐯 𝛅𝐞 partir de l’équation :
𝛅𝐞
𝐂𝐬
𝛅𝐥𝐨𝐠𝛔𝐯
• Contrainte de préconsolidation : Il existe diverses méthodes qui peuvent • Contrainte de préconsolidation : déterminer le
être utilisées pour l'estimation de la contrainte de préconsolidation point de courbure maximal (Point A) sur la
courbe ;
(également appelée résistance du matériau) à partir des résultats de
l'essai à l'œdomètre. • tracer la droite AB, tangente à la courbe au
Point A;
• La méthode la plus connue est la méthode de Casagrande. D'autres méthodes • tracer la droite AC horizontale qui passe par A;
sont fréquemment utilisées et s'avèrent tout aussi acceptables.
• tracer la droite AD bissectrice de l'angle ∠BAC;
• Pour les sols extrêmement consolidés, de très fortes charges peuvent être • tracer la droite EF afin qu'elle représente la
exigées pour déterminer la contrainte de préconsolidation. partie droite de la courbe pour une contrainte
• Remarque : La contrainte de préconsolidation déterminée à partir de ces effective verticale élevée et poursuivre son
méthodes peut ne pas représenter l'historique réel de chargement de tracé en arrière jusqu'à ce qu'elle coupe la
droite AD;
l'éprouvette, mais peut être due à d'autres processus (préconsolidation
“apparente”). • La contrainte à l'intersection des droites AD
et EF est considérée comme la contrainte
de préconsolidation σ´p (kPa).
• Coefficient de consolidation cv : La méthode d'ajustement de la courbe du Courbe de consolidation : Méthode du logarithme du
logarithme du temps ou la méthode d'ajustement de la courbe de la racine temps
carrée du temps peut être utilisée pour l'évaluation du coefficient de • Le point zéro corrigé est localisé en marquant la
consolidation cv au cours de chaque palier de charge. Sinon, une différence sur l'axe des ordonnées entre deux
combinaison de ces méthodes peut être utilisée. points de la partie initiale (convexe) de la courbe
dont le temps est indiqué selon le rapport 1: 4, et en
• Si les données d'échantillon réelles peuvent ne pas permettre l'utilisation en instaurant une distance égale au‐dessus du point
toute confiance de ces méthodes d'ajustement de courbe, une valeur cv peut supérieur. Cette opération est répétée en utilisant
ne pas être déterminable. deux autres paires de points dont le temps est
indiqué selon le même rapport. La moyenne des
mesures de compression ainsi déterminée est
relevée sous forme de point zéro noté d0
Khemakhem ‐ NTC
Courbe de consolidation : Méthode du logarithme du Courbe de consolidation : Méthode de la racine carrée
temps du temps
• Les tangentes aux deux parties linéaires de la courbe sont • La droite de meilleur ajustement pour le début de la
tracées (au point d'inflexion). Leur intersection donne la courbe (généralement dans les premiers 50 % de
compression correspondant à la compression primaire
compression) est tracée et étendue pour couper
l'axe des ordonnées au temps zéro. Cette
théorique à 100 %, notée d100. intersection représente le point zéro corrigé, noté d0
• À partir des points 0 et 100 %, le point de compression • La seconde droite tracée passe par le point d0. Tous les
primaire à 50 % noté d50 est localisé sur la courbe de points de son abscisse sont 1,15 fois supérieurs à ceux
laboratoire et son temps, t50 (en s) est obtenu. de la droite de meilleur ajustement tracée. Cette
• Le coefficient de consolidation cv (m²/s) est calculé à partir intersection de la droite avec la courbe de
de l’équation : laboratoire donne le point de compression à 90 %,
𝟎, 𝟏𝟗𝟕. 𝐋² L =longueur du chemin de drainage (m); noté d90
𝐂𝐯 . 𝐟𝐓
𝐭 𝟓𝟎 fT = facteur de correction de la température
Courbe de consolidation : Méthode de la racine carrée Courbe de consolidation : Correction de la
température pour le coefficient de consolidation
du temps
• Si la température moyenne du laboratoire au cours
• La valeur de 𝒕𝟗𝟎 est lue à partir de la courbe de de l'essai diffère considérablement de 20 °C et
laboratoire correspondant au point d90. qu'une correction doit être réalisée à cet effet, alors
le facteur de correction de la température fT donné
• Le coefficient de consolidation cv (m²/s) est calculé à à la figure (ou un facteur équivalent) doit être
partir de l’équation : utilisé pour corriger les résultats à 20 °C.
Remarque : La correction de la température est
𝟎, 𝟖𝟒𝟖. 𝐋² nécessaire si la température d'essai diffère de façon
𝐂𝐯 . 𝐟𝐓 significative de la température du sol. En effet, la
𝐭 𝟗𝟎 viscosité de l'eau varie en fonction de sa
température. À une certaine profondeur en
L = longueur du chemin de drainage (m); dessous de sa surface, les températures du sol
sont souvent plus ou moins constantes tout au
fT = facteur de correction de la température long de l'année.
Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais :
Résultats de l’essai : • Utilisation cellule à anneau flottant
Coefficient de compression secondaire • Cycle déchargement/rechargement optionnel
• Cycle de chargement : minimum 7 étapes
Tracer la variation de hauteur de l'éprouvette • Cycle déchargement : 2 étapes
par rapport au logarithme du temps. Le
• Charge maximale : 5 fois charge prévue pour le sol
coefficient de compression secondaire, Cα, est
obtenu à partir de la partie linéaire de la • Méthode détermination ’p différente
courbe de temps de compression secondaire et • Coefficient CV : légères modifications méthodes détermination et correction en fonction de la
température
calculé à partir de l’équation : • Détermination coefficient C
𝛅𝑯 𝟏 Domaines d’applications :
𝐂𝛂 .
𝐇𝐢 𝜹𝒍𝒐𝒈𝒕 • Calcul du tassement final des sols fins
𝛅𝐇 = variation de hauteur de l'éprouvette le long de la section linéaire sélectionnée de la • Calcul du tassement en fonction du temps et de la compression secondaire
courbe de temps de compression
Valeurs usuelles :
𝛅𝐥𝐨𝐠t = variation du logarithme du temps le long de la section linéaire sélectionnée de la
• Très variables en fonction de la nature du sol
courbe de temps de compression.
Khemakhem ‐ NTC
Valeurs usuelles :
• Très variables en fonction du facteur et de la nature du sol
Compressibilité Valeurs de Cc
Sol incompressible Cc < 0.02
Sol très peu compressible 0.02< Cc < 0.05
Sol peu compressible 0.05 < Cc < 0.1
Sol moyennement compressible 0.1 < Cc < 0.2
Sol fortement compressible 0.2 < Cc < 0.3
Sol très compressible 0.3 < Cc < 0.5
Sol extrêmement compressible Cc > 0.5
Essai de chargement par paliers à l'œdomètre Sommaire
j. Essais de cisaillement direct (ISO 17892‐10)
k. Essais de perméabilité (ISO 17892‐11)
l. Détermination des limites de liquidité et de plasticité (ISO 17892‐12)
Khemakhem ‐ NTC
Essai de pénétration de cône Essai de pénétration de cône
La présente norme spécifie une méthode d'estimation au laboratoire de la
résistance au cisaillement non drainé d'éprouvettes de sols fins remaniés ou
non remaniés à l'aide de l'essai de pénétration de cône.
Lors de l'essai, un cône est lâché, extrémité vers le bas, sur une éprouvette de
sol afin de mesurer sa profondeur de pénétration dans le sol.
L'essai de pénétration de cône produit un cisaillement complexe dans
l'éprouvette d'essai et ne simule pas une compression verticale ni un essai
de cisaillement horizontal.
Dans le cas d'éprouvettes d'essai de sol non remanié, les résultats
dépendent de la qualité des éprouvettes. De plus, le degré de saturation de
l'éprouvette d'essai peut ne pas être identique au sol sur site, ce qui donne un
résultat différent.
L'essai étant réalisé sur une petite éprouvette de laboratoire, le résultat ISO : 17892‐6 : Reconnaissance et
peut différer de celui des essais en laboratoire sur de plus grandes essais géotechniques
éprouvettes. En outre, l'éprouvette d'essai peut ne pas être totalement
représentative du sol dans son état naturel sur le terrain. Elle peut par Essais de laboratoire sur les sols
exemple ne pas posséder de fissures présentes sur site à un plus grand Partie 6: Essai de pénétration au cône
espacement qu'à l'échelle de l'éprouvette.
Pour ces raisons, il convient de considérer l'essai comme une estimation et non
comme une mesure exacte de la résistance au cisaillement non drainé.
Le rapport entre la résistance au cisaillement remanié et la résistance au
cisaillement non remanié peut être utilisé pour estimer la sensibilité d'une
éprouvette de sol.
Variable en fonction du temps, la mesure de la résistance au cisaillement peut
être utilisée pour évaluer la restructuration thixotropique de la résistance d'une
éprouvette de sol remanié.
Normes Françaises Norme ISO Norme ISO
Domaine d’application : Equipements de base :
‐ Sols fins non remaniés ou remaniés ‐ Appareil d'essai de pénétration de cône
‐ Cônes
‐ Appareillage auxiliaire : extrudeur
Termes et définitions : d'échantillons ; fil à découper; plaque de
verre; outils pour tailler des éprouvettes;
• résistance au cisaillement non drainé au cône d'un sol non remanié cufc : résistance au outils pour préparer une éprouvette de sol
cisaillement non drainé d'une éprouvette de sol fin saturé non remanié, déterminée par remanié; coupelle adaptée pour contenir
l'essai de pénétration de cône les éprouvettes de sol remanié et doivent
posséder un diamètre minimal de 50 mm
• résistance au cisaillement non drainé au cône d'un sol remanié curfc : résistance au et une profondeur minimale de 25 mm;
cisaillement non drainé d'une éprouvette de sol fin saturé remanié, déterminée par l'essai ‐ Etc.
de pénétration de cône
Khemakhem ‐ NTC
• Cônes Préparation de l'éprouvette d'essai
Pour déterminer la résistance au cisaillement non drainé d'un sol non remanié,
les échantillons doivent être prélevés selon une méthode d'échantillonnage
fournissant des échantillons de sol non remanié (sol intact).
La durée de stockage et la manipulation des échantillons de sol peuvent
influencer le résultat de l'essai en raison des modifications subies par les
échantillons (en cas de processus de séchage, d'oxydation ou d'ordre
biologique par exemple), à moins d'adopter des précautions particulières pour
atténuer ces phénomènes.
L'essai doit être réalisé sur une éprouvette de sol représentative de
la profondeur d'échantillonnage et sur la partie de l'échantillon où le sol
est le moins remanié.
Éprouvette d'essai de sol non remanié, extrudé et/ou taillé Éprouvette de sol remanié
• Une éprouvette d'essai de diamètre minimal de 50 mm, avec des • Il convient de retirer les grains de grave, coquilles, etc. Le cas échéant, cela
extrémités parallèles et planes, doit être préparée à partir de l'échantillon. doit être noté et signalé.
La hauteur minimale de l'éprouvette d'essai doit être de 25 mm. • Le sol doit être complètement remanié afin que sa structure soit
• L'éprouvette d'essai doit être placée de sorte que l'une de ses extrémités décomposée. Les modifications de la teneur en eau de l'éprouvette en cours
planes se trouve sur une surface plane, comme une plaque de verre par de remaniement doivent être minimisées. Le processus de remaniement se
exemple. poursuit jusqu'à ce que la consistance de l'échantillon cesse d'évoluer, ce qui
peut être contrôlé à l'aide des résultats de l'essai.
• La coupelle doit être remplie avec un échantillon de sol en évitant d'y
incorporer des bulles d’air.
• Il convient de réaliser l'essai sur des éprouvettes de sol remanié
immédiatement après le remaniement et l'arasement de la surface.
Points d'essai Points d'essai
• Pour des essais multiples sur une éprouvette de sol non remanié, les points d'essai • En cas d'essais réalisés à différentes profondeurs sur un échantillon de sol
doivent être répartis sur la surface de l'échantillon de sorte que les résultats ne non remanié, une longueur d'échantillon correspondant à 1,5 fois la valeur de
soient pas influencés par les autres points d'essai ni par la proximité du bord de pénétration du cône doit être partie saillante doit être coupée avec un fil à
l'éprouvette. découper à la fin de chaque essai.
• Aucune partie du cône qui pénètre dans le sol ne doit se trouver à moins de 7 mm Partie à couper
du bord de l'éprouvette. La distance entre les extrémités extérieures de deux > 1,5 fois enfoncement
points d'essai de pénétration du cône doit être supérieure à 14 mm.
> 7 mm > 14 mm
• Dans le cas d'éprouvettes d'essai de sol remanié, l'éprouvette d'essai doit être à
nouveau mélangée et arasée après chaque essai de chute en ajoutant si nécessaire
l'excédent de matériau préservé.
Khemakhem ‐ NTC
Points d'essai : Mesure de la profondeur de pénétration du cône Points d’essai : Mesure de la profondeur de pénétration du cône
• L'éprouvette ou la coupelle doit être placée sous le cône avec sa surface lisse et
arasée.
• Le cône étant bloqué dans sa position haute, et l'extrémité du cône effleure la
surface de l'éprouvette de sol et qu'un petit mouvement latéral de la coupelle
produise une légère marque à la surface du sol.
• Le cône doit être lâché instantanément. Si l'appareil ne dispose pas d'un système
automatique de libération et de blocage du cône, aucune secousse ne doit être
donnée lors de la libération du cône.
• La profondeur de pénétration du cône exprimée au minimum à 0,25 mm près
doit être lue au moment où la chute initiale du cône est interrompue, et doit
être enregistrée. Il convient que la mesure ne soit en aucun cas réalisée plus
de 2 s après la libération du cône.
Points d'essai : Mesure de la profondeur de pénétration du cône Points d'essai : Mesure de la profondeur de pénétration du cône
• Si la pénétration est supérieure à 20 mm : remplacer le cône par un cône plus léger • Dans le cas d'éprouvettes d'essai de sol remanié, il convient de
ou présentant un angle inférieur mesurer un minimum de deux points d'essai avec le même cône. Si les
• Si la pénétration est inférieure à 4 mm : remplacer le cône par un cône plus lourd valeurs diffèrent de plus de 0,5 mm, le résultat ne doit pas être pris en
ou présentant un angle supérieur considération et l'échantillon doit être remanié et soumis à essai une
• Si deux cônes différents sont utilisés pour réaliser des mesures sur la même nouvelle fois. La procédure de remaniement et de mesure doit se poursuivre
éprouvette de sol, il convient de les traiter comme des déterminations jusqu'à ce que deux paires successives de points d'essai indiquent des
indépendantes avec des résultats distincts de résistance au cisaillement. profondeurs de pénétration moyennes dont les valeurs diffèrent de moins de
• Dans le cas d'échantillons de sol non remanié, il convient de mesurer un minimum 0,5 mm.
de trois points d'essai avec le même cône . Si l'une des valeurs diffère de plus de • La teneur en eau d'une éprouvette de sol représentative doit être
0,5 mm de la moyenne, il convient de mesurer un point d'essai supplémentaire et déterminée
la valeur différant le plus de la moyenne ne doit pas être prise en considération.
• La teneur en eau d'une éprouvette de sol représentative doit être déterminée
Khemakhem ‐ NTC
Résultats de l’essai : Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais :
La résistance au cisaillement non drainé de l'éprouvette d'essai de sol, dans l'état où elle • Nouvel essai
se trouve lors de l'essai, est estimée selon l’équation suivante :
𝐦 Domaines d’applications :
𝐂𝐮𝐟𝐜 𝐨𝐮 𝐂𝐮𝐫𝐟𝐜 𝐜. 𝐠. 𝐊𝐏𝐚 • Sols fins mous
𝐢𝟐
• Calculs géotechniques pour le comportement à court terme
• cufc : résistance au cisaillement non drainé du sol non remanié (kPa)
• curfc : résistance au cisaillement non drainé du sol remanié (kPa) Valeurs usuelles :
• c : constante, fonction de l'angle à l'extrémité du cône, où c = 0,80 pour des cônes
de 30°; c = 0,27 pour des cônes de 60°;
• g : l'accélération due à la gravité en chute libre, généralement égale à 9,81 (m/S2);
• m : masse du cône (g);
• i : profondeur de pénétration moyenne du cône (mm).
Sommaire Essai de compression uniaxiale
Essai de compression uniaxiale Essai de compression uniaxiale
La présente norme spécifie une méthode pour l'essai de compression uniaxiale. ISO : 17892‐7 : Reconnaissance et
Ce document s'applique à la détermination de la résistance à la NF P 94‐077 essais géotechniques
Essai de compression uniaxiale Essais de laboratoire sur les sols
compression uniaxiale pour une éprouvette homogène de sol non remanié,
remanié, re‐compacté, ou reconstitué sous un chargement de compression dans Partie 6: Essai de compression uniaxiale
le cadre des investigations géotechniques.
Cette méthode d'essai est utile pour estimer la résistance au cisaillement non
drainée du sol.
Il est à noter que le drainage n'est pas empêché pendant cet essai. La
valeur estimée pour la résistance au cisaillement non drainée est, donc,
seulement valide pour les sols de la faible perméabilité, qui ont un
comportement suffisamment non drainé pendant l'essai.
Khemakhem ‐ NTC
Normes Françaises Norme ISO
Domaine d’application : Domaine d’application : Norme ISO
• Sols fins non remaniés (de classe 1) ‐ Sols fins non remaniés ou remaniés Equipements de base :
‐ Bâti de chargement (presse);
Termes et définitions : ‐ Dispositif de mesure du chargement ;
‐ Dispositif de mesure du déplacement ;
• Résistance à la compression uniaxiale : contrainte verticale à la rupture durant l’essai ‐ Appareillage auxiliaire : balance,
• Résistance au cisaillement non drainée : résistance au cisaillement durant un essai de équipements pour la détermination de la
compression uniaxiale égale à la moitié de la résistance à la compression uniaxiale teneur en eau, outils de coupe et de
• Rupture : condition de contrainte ou d’effort pour laquelle l’un des critères suivants est réglage, …..
‐ Etc.
rencontré:
• un pic d’effort durant l’essai;
• un critère spécifique de déformation si un pic d’effort n’a pas été atteint
Conditions générales et préparation du matériel Préparation des éprouvettes :
• La section transversale de l’éprouvette peut être circulaire ou carrée et Echantillons non remaniés
doit être au moins de 34 mm de diamètre ou 1 000 mm² de surface. • Examiner les échantillons non
• Pour les éprouvettes cylindriques, le rapport entre la hauteur et le diamètre remaniés avant l'essai.
doit être compris entre 1,8 et 2,5. • Faire attention à maintenir constante
• Pour les éprouvettes carrées, le rapport entre la hauteur et la longueur du la teneur en eau de l’éprouvette toute
côté doit être compris entre 2,0 et 2,8. au long de la préparation.
• Il convient que la plus grande particule dans l’éprouvette ne dépasse • Couper et régler l’éprouvette aux
pas 1/6 du diamètre de l’éprouvette pour les éprouvettes cylindriques et dimensions requises. Faire attention
1/6 de la longueur du côté pour les éprouvettes carré. pour éviter de déformer l’éprouvette
pendant le processus de coupe et de
• Avant chaque essai, vérifier qu'il n'y a aucun signe évident des réglage.
dommages sur l'ensemble du matériau.
Préparation des éprouvettes : Echantillons remaniés
• Les éprouvettes peuvent être préparées en laboratoire en reconstituant
le matériau dans un moule.
• L'eau doit être mélangée au matériau au moins de 16 h avant
compactage pour permettre sa diffusion dans l’ensemble de la masse de sol.
Khemakhem ‐ NTC
Réalisation de l’essai : Réalisation de l’essai : Compression
• Mesurer la hauteur de l’éprouvette, son diamètre • Charger l’éprouvette à une vitesse de déformation comprise entre 1 % et 2 %
et sa masse juste avant l'essai. de la hauteur de l’éprouvette par minute.
• Monter l’éprouvette dans l'appareil de sorte • Sélectionner une fréquence d’enregistrement appropriée de sorte qu'au
moins 15 lectures puissent être prises avant la rupture et, ensuite, au
qu'elle soit centrée par rapport aux plateaux moins tous les 0,5 % de déformation. Pour les matériaux fragiles, les
inférieur et supérieur. Porter une attention lectures peuvent devoir être prises à de plus petits intervalles de
extrême pour éviter de déformer le spécimen déformation pour définir la rupture.
pendant le processus de montage. Les • Si la déformation axiale à laquelle l'essai doit être arrêté n'a pas été
éprouvettes très molles peuvent devoir être spécifiée, l'essai peut être arrêté quand la déformation atteint 15 % ou
montés sans toucher l’éprouvette à la main au dépasse de 5 % la déformation au pic de contrainte, ou quand la
cours des différentes étapes de la préparation. contrainte diminue de 20 % de la valeur de pic, selon celui qui se produit le
plus tôt.
• Noter à chaque lecture : la charge, le déplacement et le temps
Réalisation de l’essai : Démontage
• Décharger l’éprouvette et enlever le de
l'appareillage.
• Dessiner ou photographier l’éprouvette illustrant le
mode de rupture.
• Couper et ouvrir l’éprouvette pour pouvoir identifier
et enregistrer toutes les structures internes ou
inhomogénéité.
• Déterminer la masse sèche de la totalité l’éprouvette
ou déterminer la teneur en eau d'une partie
représentative de l’éprouvette.
Calcul : Calcul :
• Déterminer : Masse volumique apparente, • Résistance à la compression uniaxiale : Déterminer la résistance à la
v
masse volumique sèche et teneur en eau compression uniaxiale, qu, correspondant à la valeur de σv à la rupture.
• Contrainte et déformation pendant la v rupture • Résistance au cisaillement non drainée : Si cela est requis, la résistance
compression : estimée au cisaillement non drainée, cu, devra être déterminée selon la
• La déformation verticale doit être déterminée formule :
selon la formule :
∆𝑯 cu= 0,5 × qu
𝜺𝒗
𝑯𝒊
• La contrainte verticale doit être déterminée
selon la formule :
𝑷 v
P : charge verticale sur l’éprouvette
𝝈𝒗
𝑨𝒊 Ai : section transversale initiale de l’éprouvette
𝟏 𝜺𝒗
Khemakhem ‐ NTC
Essai de compression uniaxiale Sommaire
Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais : 1. Liste des nouvelles normes
• Vitesse de chargement 2. Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais suivants :
• Sol reconstitué a. Détermination de la teneur en eau (ISO 17892‐1)
Domaines d’applications : c. Détermination de la masse volumique des particules solides (ISO 17892‐3)
• Sols fins mous d. Détermination de la distribution granulométrique des particules (ISO 17892‐4)
• Calculs géotechniques pour le comportement à court terme e. Essai de chargement par paliers à l'œdomètre (ISO 17892‐5)
Valeurs usuelles : g. Essai de compression uniaxiale (ISO 17892‐7)
i. Essai triaxial sur sols saturés (ISO 17892‐9)
ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 et ISO 17892‐9
O
mai 22 Mehrez Khemakhem 213 NOUVELLES NORMES

LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – 213 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 214
Essai triaxial Essai triaxial
Ancienne norme Française Nouvelle norme ISO Domaine d’application : (ISO 17892‐8) ‐ Essai triaxial non consolidé non
NF P 94‐070 ISO : 17892‐8 : Reconnaissance et essais drainé
Essai à l’appareil triaxial de révolution géotechniques Le présent document s'applique à la détermination en laboratoire de la
NF P 94‐074 résistance au cisaillement triaxial non drainé sous chargement de
Essai à l’appareil triaxial de révolution
Partie 8: Essai triaxial non consolidé non compression dans le cadre d'investigations géotechniques.
Appareillage ‐ Préparation des éprouvettes
Essai UU – Essai CU+u – Essai CD drainé L'échantillon cylindrique, qui peut comprendre un sol non remanié,
recompacté, remoulé ou reconstitué, est soumis à une contrainte isotrope
dans des conditions non drainées, puis est cisaillé dans des conditions
non drainées.
L'essai permet de déterminer la résistance au cisaillement et les relations
contrainte‐déformation en termes de contraintes totales.
Khemakhem ‐ NTC
Essai triaxial Essai triaxial
Ancienne norme Française Nouvelle norme ISO Domaine d’application : (ISO 17892‐9) ‐ Essai en compression à l’appareil triaxial sur
NF P 94‐070 sols saturés
ISO : 17892‐9 : Reconnaissance et essais
Essai à l’appareil triaxial de révolution géotechniques La présente norme spécifie une méthode d'essais de compression triaxiale
NF P 94‐074 consolidés sur sols saturés en eau.
Essai à l’appareil triaxial de révolution
Partie 9: Essai en compression à L'éprouvette cylindrique, qui peut comprendre un sol non remanié, recompacté,
Appareillage ‐ Préparation des éprouvettes remoulé ou reconstitué, est soumise à une contrainte isotrope ou anisotrope
Essai UU – Essai CU+u – Essai CD l’appareil triaxial sur sols saturés dans des conditions drainées, puis est cisaillée dans des conditions non drainées
ou drainées.
L'essai permet de déterminer la résistance au cisaillement, les relations
contrainte‐déformation et les chemins de contrainte effectifs.
Toutes les contraintes et déformations sont désignées par des valeurs
numériques positives en compression.
Un ensemble d'au moins trois tests est nécessaire pour déterminer les
paramètres de résistance au cisaillement à partir de ces tests
Essai triaxial ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 et ISO 17892‐9
Domaine d’application : (ISO 17892‐9) ‐ Essai en compression à l’appareil triaxial sur Schéma d’ensemble
sols saturés
On dénombre les possibilités suivantes d’un essai :
‐ Essai CIU : Essai isotropiquement consolidé non drainé (CU norme NF)
‐ Essai CAU : Essai anisotropiquement consolidé non drainé
‐ Essai CID : Essai CIU : Essai isotropiquement consolidé drainé (CD norme NF)
‐ Essai CAD : Essai CIU : Essai anisotropiquement consolidé drainé
ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 et ISO 17892‐9 ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 et ISO 17892‐9
(1) embase inférieure ;
(2) embase supérieure ;
(3) enceinte cylindrique ;
(4) chapeau ;
(5) circuit de fluide de pression cellulaire ;
(6), (7), (8)et (9) mesure du volume drainé et/ou de la
contrepression ;
(10) disque poreux supérieur ;
(11) disque poreux inférieur ;
(12) capteur de pression interstitielle ;
(13) purge ;
(14) piston ;
(15) peson ;
(16) capteur de déplacement axial ;
(17) comparateur ;
(18) liquide cellulaire ;
(19) joints toriques.
Khemakhem ‐ NTC
TYPES D’ESSAIS TRIAXIAUX L'appareil triaxial de révolution est constitué d'un ensemble d'éléments
qui doivent assurer les fonctions suivantes :
 solliciter une éprouvette cylindrique avec un chargement axial et radial ayant
les mêmes axes de symétrie que l'éprouvette, et mesurer ou contrôler les
contraintes associées à ces sollicitations,
 mesurer les déformations axiales, éventuellement radiales et les
volumes d'eau absorbés ou expulsés par l'éprouvette; on doit pouvoir en
déduire les variations de volume de l'éprouvette,
 mesurer les variations de pression de l'eau interstitielle dans l'éprouvette.
LA CELLULE Schéma de l’essai
La cellule est constituée par une enceinte comportant une embase inférieure,
un cylindre et un chapeau. L'éprouvette est placée entre l'embase inférieure
et une embase supérieure .
Presse triaxiale : Autres équipements :
De façon usuelle, l'essai est réalisé en imposant un  Disques poreux
déplacement axial à vitesse constante au moyen d'une  Membranes
presse électromécanique.
 Divers accessoires spécifiques
Khemakhem ‐ NTC
Autres équipements :
O
 Dispositif de pression radiale
 Dispositif de contre pression
 Dispositif de mesure des efforts
 Dispositif de mesure de variation de volume
 Dispositif de mesure des déplacements
 Manomètres
 Unités d’acquisition
Préparation et montage :
Préparation et montage : Les éprouvettes sont cylindriques à section droite circulaire et de diamètre supérieur
Les échantillons servant à confectionner les éprouvettes des essais de ou égal à 34 mm, leur élancement est tel que leur hauteur est comprise entre 1,8 et
laboratoire proviennent soit de prélèvements effectués en place, soit 2,5 fois leur diamètre (1,9 et 2,2 norme NF).
d'échantillons reconstitués en laboratoire. Le diamètre de l’éprouvette est au moins égal à six fois la dimension des plus gros
Dans tous les cas, les échantillons doivent être représentatifs des éléments pour un sol à granulométrie étalée.
conditions en place que l’on souhaite étudier en laboratoire.
Les échantillons peuvent être obtenus à partir de carottes ou reconstitués en Souvent, pour ne pas avoir de durées d'essai
laboratoire. trop longues, on effectue les essais sur
les argiles à l'appareil triaxial avec des
éprouvettes de 38 mm ou 50 mm de diamètre.
Khemakhem ‐ NTC
Préparation et montage : Préparation et montage :
Préparation et montage : Sable
Les spécimens peuvent être préparés en laboratoire en compactant le matériau
en couches dans un moule divisé avec ou sans la membrane en caoutchouc
montée à l'intérieur.
Si de l'eau est mélangée au matériau, il faut laisser au moins 16 heures pour
que l'eau s'égalise sur toute la masse du sol, avant le compactage.
Un sous‐compactage en couches peut être utilisé pour le sable afin d'obtenir
un échantillon homogène.
Les échantillons de sable reconstitués peuvent également être préparés par
compactage pluvial à l'air ou sous l'eau.
Les échantillons de matériau à gros grains peuvent être maintenus ensemble en
appliquant un léger vide (généralement de 10 à 20 kPa) lorsque le moule fendu
est retiré, jusqu'à ce qu'une pression cellulaire positive d'amplitude égale ait
été appliquée.
Khemakhem ‐ NTC
Préparation et montage : Préparation et montage : Sable
ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 et ISO 17892‐9 ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

Réalisation de l’essai :
Les différents types d'essais correspondent à l’enchaînement des procédures
suivantes:
Saturation, (quelques minutes à quelques jours)
Consolidation, (quelques heures, parfois plus)
Cisaillement (quelques heures à quelques jours)
ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

Réalisation de l’essai : Réalisation de l’essai :
1. Ajuster la pression de la cellule à la valeur souhaitée par rapport à la mi‐ 5. Cisaillement :
hauteur de l'échantillon et laisser l'échantillon se stabiliser avant le • Maintenir la pression cellulaire constante pendant le cisaillement.
cisaillement.
• Charger l'éprouvette jusqu'à la rupture (cisaillement) en déplaçant le piston
2. Sauf indication contraire, la pression de la cellule doit être au moins égale dans la cellule triaxiale avec un taux constant de déformation axiale compris
à la pression de surcharge totale agissant sur l'échantillon in situ : v0 entre 0,3 % et 2 % de la hauteur de l'éprouvette par minute (0,5 à 1,5 % NF).
3. La durée d’application de la pression d'environ 10 min s'est avérée appropriée. • Dans les matériaux fragiles, une vitesse de déformation vers l'extrémité
4. Effectuer une lecture initiale du capteur de déplacement juste avant le inférieure de cette plage peut être nécessaire pour définir correctement la
cisaillement (correspondant à la hauteur Hs). rupture.
Pendant le cisaillement, noter : la charge verticale, le déplacement vertical, la
pression sur l’échantillon et le temps.
Faire au moins 15 lectures avant la rupture puis tous les 0,5% de la déformation
verticale.
Khemakhem ‐ NTC

5. Cisaillement :
• L’essai est arrêté sur la déformation verticale atteint 15 % ou dépasse de 5 % la
déformation à la contrainte maximale du déviateur ou si la contrainte du
déviateur baisse de 20% (15% NF).
6. Démontage :
• Baisser la pression
• Vider la cellule de l’eau
• Retirer l’échantillon et enlever la membrane
• Faire un croquis ou photographier l'échantillon pour illustrer le mode de rupture
• Peser l’échantillon
• Couper l’échantillon pour détecter d’éventuels éléments grossiers
• Déterminer la teneur en eau

Déroulement de l’essai : Déroulement de l’essai :
1=v 1=v
1 1
3=h 3=h q
   
Drainage fermé Drainage fermé
h

Déroulement de l’essai : Exploitation des résultats :
• Déterminer les masses volumiques apparentes et sèches
1=v • Si un changement de hauteur de l'éprouvette avant le cisaillement s'est produit,
1
3=h  le changement de volume doit être déterminé à partir de la formule :
(f= 1/3 en général)

   1 • L'aire de la section transversale corrigée de l'éprouvette variera avec le temps
au cours de l'essai
Drainage fermé
Khemakhem ‐ NTC

Exploitation des résultats : Déroulement de l’essai :
• Calculer la contrainte du déviateur selon la formule :
1=v
1
3=h 
• La déformation verticale doit être déterminée selon la formule : Cu 
   1
• Déterminez la résistance au cisaillement non drainé à partir de la contrainte
maximale du déviateur selon la formule : Drainage fermé
ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

Réalisation de l’essai : L’essai est réalisé sur au moins trois échantillons Réalisation de l’essai :
Saturation Saturation
Les disques poreux et les papiers filtres, le système de mesure de la Gonfler légèrement les membranes de pression et de contre‐pression
pression interstitielle et l'échantillon doivent être suffisamment correspondantes à la cellule en cours d’essai (appliquer une pression de l’ordre de 20
kPa et ouvrir le purgeur pour évacuer l’eau).
saturés pour que la pression interstitielle mesurée corresponde à un
état de sol non drainé pendant le cisaillement non drainé, et qu'un Le premier palier de saturation :
changement de volume précis soit mesuré pendant le cisaillement 1. Appliquer dans la cellule, le circuit de contre‐pression étant fermé, une pression
drainé. P = 50 à 70 kPa et une contre‐pression CP de 90% de P
Le fluide utilisé pour saturer (ou rincer) les disques poreux et les 2. Mettre le variateur de volume à zéro
papiers filtres doit être désaérée. L'eau du robinet est souvent 3. Saisir la valeur de la contre pression puis lancer l’acquisition.
utilisée. 4. Ouvrir le circuit de contre‐ pression (CP).
Les échantillons de sable peuvent être traité au gaz carbonique avant la 5. Attendre la stabilisation de l’écoulement de l’eau circulant dans l’éprouvette et
saturation pour l’accélérer. suivre les instructions du logiciel.
Khemakhem ‐ NTC

Saturation : Vérification de la saturation
Saturation : Vérification de la saturation
1. Fermer le circuit de contre‐pression et noter la valeur de la pression
interstitielle u1. Lancer l’acquisition. Une pression d'eau interstitielle à la fin de la saturation d'au moins 300 kPa
2. Appliquer une variation de pression cellulaire P= 50 kPa (l’incrément est normalement requise pour assurer une saturation adéquate, sauf dans
peut être de 10 à 100 kPa) le cas d'éprouvettes d'argile molle prélevées sous la nappe phréatique.
3. Attendre la stabilisation de la pression interstitielle et noter cette valeur, Les ordres de grandeur de la contre‐pression nécessaire pour assurer la
soit u2. saturation sont :
4. Calculer le rapport B=u /P
• Pour les sols très mous, mous et fermes : B0 ≥ 0,95
• Pour les sols raides et très raides : B0 ≥ 0,80 à 0,85 (NF)
Si La valeur de B est inférieure à Bo, passer au palier de saturation suivant.

CONSOLIDATION : CID – CIU – CAD ‐ CAU CONSOLIDATION ISOTROPE
La consolidation consiste à appliquer une pression cellulaire isotrope Sols cohérents
constante, et éventuellement une charge axiale, également constante. • Le circuit de contre pression C étant fermé (côté cellule), augmenter la pression (P)
Pendant cette phase, la contre‐pression est maintenue à la même valeur. dans la cellule de telle façon d’avoir une différence entre P et C égale à la pression
de consolidation voulue. En général on prend :
Pendant toute la phase de consolidation, le changement de volume en • Cellule 1 : P‐C=300 kPa
fonction du temps est déterminé à partir des mesures de volume d'eau • Cellule 2 : P‐C=200 kPa
expulsée de l'éprouvette : on utilise un mesureur de variation de volume. • Cellule 3 : P‐C=100 kPa
‐ Consolidation isotrope « CID – CIU » : ’1 = ’3 • Attendre la stabilisation de la pression interstitielle (u)
‐ Consolidation anisotrope « CAD – CAU » : : ’1 ≠ ’3 • Régler la position du variateur de volume « Flow Down »
• Initialiser DV =0 et lancer l’acquisition. Ouvrir immédiatement le circuit de contre‐
pression C.

CONSOLIDATION CISAILLEMENT
Sols cohérents Le cisaillement consiste à augmenter le déviateur jusqu'à la rupture de
Pour chaque éprouvette testée, on trace le diagramme de la variation de l'éprouvette. La rupture peut être obtenue par augmentation ou diminution
volume en fonction de la racine carrée du temps. Comme l'indique la figure de la contrainte axiale ou radiale ou par une combinaison de ces
suivante, on peut en déduire la valeur de t100 qui correspond à la fin de la procédures. Ces combinaisons constituent les chemins de contraintes
consolidation. différents.
L’essai est drainé ou non‐drainé CD ou CU.
La variation de la contrainte axiale peut être obtenue en imposant une vitesse
de déformation axiale ou bien une vitesse de chargement ou de déchargement.
La variation de la contrainte radiale correspond généralement à une loi de
variation de la pression cellulaire selon un critère donné.
Khemakhem ‐ NTC

Deux types d’essais sont possibles : 5. Cisaillement :
‐ Essai consolidé drainé CD • Maintenir la pression cellulaire constante pendant le cisaillement.
‐ Essai consolidé non drainé avec mesure de u CU + u • Charger l'éprouvette jusqu'à la rupture (cisaillement) en déplaçant le
piston dans la cellule triaxiale avec un taux constant de déformation
axiale ne dépassant pas :

5. Cisaillement :
6. Démontage :
Pendant le cisaillement, noter : la charge verticale, le déplacement vertical,
la pression sur l’échantillon et le temps. • Baisser la pression
Faire au moins 15 lectures avant la rupture puis tous les 0,5% de la • Fermer les robinets
déformation verticale. • Vider la cellule de l’eau
ESSAIS NON DRAINES : • Retirer l’échantillon et enlever la membrane
Fermer les conduites de drainage afin qu'aucun drainage ne puisse • Faire un croquis ou photographier l'échantillon pour illustrer le mode de rupture
avoir lieu lors du cisaillement.
ESSAIS DRAINES : • Peser l’échantillon
Ouvrir les conduites de drainage. Les essais doivent être exécutés • Couper l’échantillon pour détecter d’éventuels éléments grossiers
suffisamment lentement pour garantir des variations négligeables de • Déterminer la teneur en eau
la pression interstitielle dans l'éprouvette pendant le cisaillement. La
vitesse doit être ≤ Vmax

Réalisation de l’essai : Déroulement de l’essai : CONSOLIDATION
C = contre
3
pression
3=h
 
Drainage ouvert
C v
Khemakhem ‐ NTC

Déroulement de l’essai : Déroulement de l’essai :
ESSAI DRAINE ESSAI NON DRAINE
1=v 1=v
3=h
1 1 3=h 1
C = contre C = contre q
pression pression
     
Drainage ouvert Drainage fermé
Drainage fermé
u h
C u0 C C

Déroulement de l’essai : Exploitation des résultats :
• Déterminer les masses volumiques apparentes et sèches
1=v   • Si un changement de hauteur de l'éprouvette avant le cisaillement s'est produit,
3=h 1 le changement de volume doit être déterminé à partir de la formule :
C = contre
pression
C  (f= 1/3 en général)
  1‐I  1‐II 1‐III
 
• L'aire de la section transversale corrigée de l'éprouvette variera avec le temps
au cours de l'essai
Drainage
C

Réalisation de l’essai : Essai CU + u
Exploitation des résultats : Voir norme pour la suite  Démarrer le cisaillement et lancer immédiatement l’acquisition.
Khemakhem ‐ NTC
ESSAI TRIAXIAL NF P 94‐070 et NF P 94‐074 Sommaire
Réalisation de l’essai : 2. Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais suivants :
i. Essai triaxial sur sol saturé (ISO 17892‐9)
Essai de cisaillement direct Essai de cisaillement direct
La présente norme spécifie deux méthodes d'essai en laboratoire pour la
détermination des paramètres de résistance au cisaillement effectif des sols
dans des conditions consolidé drainé à l'aide d'une boîte de cisaillement ou
d'un dispositif de cisaillement annulaire.
Les essais sont pour les sols non remaniés, remaniés, re‐compactés ou
reconstitués.
La procédure décrit les exigences sous une seule contrainte verticale (normale).
Généralement trois spécimens similaires ou plus de sol sont préparés pour le
cisaillement sous trois contraintes verticales différentes ou plus.
Ancienne norme Française Nouvelle norme ISO Normes Françaises Norme ISO
ISO : 17892‐10 : Reconnaissance et essais Domaine d’application : Domaine d’application :
NF P 94‐071‐1 • Tout type de sols naturels, reconstitués ou ‐ Sols non remaniés, remaniés ou re‐compactés
géotechniques
Essai de cisaillement rectiligne à la boite artificiels ‐ Essais dans des conditions consolidés
Cisaillement direct Essais de laboratoire sur les sols • Essais dans des conditions consolidés drainées
Partie 10: Résistance au cisaillement direct drainées
• essai de cisaillement direct : essai par lequel un échantillon de sol est retenu latéralement
et cisaillé le long d'un plan horizontal induit mécaniquement tout en étant soumis à une
contrainte verticale appliquée perpendiculairement à ce plan
• essai de cisaillement annulaire : essai par lequel un échantillon annulaires est soumise à un
cisaillement induit par la rotation d'une moitié de l'échantillon par rapport à l'autre tout en
étant soumis à la contrainte verticale appliquée perpendiculairement au plan de rupture
Khemakhem ‐ NTC
Norme ISO
Equipements de base :
‐ Boites de cisaillement rectilignes carrés ou
circulaires
‐ Boites de cisaillement annulaires
circulaires;
‐ Dispositif d’application d’effort vertical et
de cisaillement (machine) ;
‐ Dispositif de mesure du déplacement ;
‐ Dispositif de mesure des efforts ;
‐ Appareillage auxiliaire : balance,
équipements pour la détermination de la
teneur en eau, outils de coupe et de
réglage, …..
‐ Etc.
Conditions générales du matériel Conditions générales et préparation :
• Les boites carrées doivent avoir une largeur minimale de 50 mm. • Les éprouvettes d’essai peuvent être préparées à partir d’un sol non remanié,
• Les boîtes circulaires doivent avoir un diamètre minimum de 50 mm. remanié, recompacté ou recomposé. Cependant, pour la détermination de la
résistance résiduelle dans l'essai de cisaillement annulaire, des éprouvettes
• La hauteur minimale de chaque boite est de 20 mm et le diamètre maximal remoulées ou reconstituées sont généralement utilisées.
des grains de sol ne doit pas dépasser 1/6 de la hauteur.
• En fonction de la catégorie de l’éprouvette, celle‐ci doit être préparée de
• Le rapport entre la largeur (ou le diamètre) et la hauteur ne doit pas être sorte qu’elle peut être montée dans l'appareil avec le minimum de
inférieur à 2,5 fois. perturbation.
• Les surfaces des éprouvettes doivent être planes et perpendiculaires.
• La teneur en eau doit rester constante durant toute la phase de préparation.
Préparation de l’éprouvette :
Préparation de l’échantillon :
• Les éprouvettes à partir d’échantillon intact ou recompacté peuvent être
L’essai comporte le cisaillement d’au moins trois éprouvettes de préparés par taillage ou extrusion à l’aide de la trousse coupante.
mêmes dimensions, préparées dans les mêmes conditions, • Prélever un échantillon pour déterminer la teneur en eau.
cisaillées à la même vitesse mais soumises à des efforts verticaux
différents
Khemakhem ‐ NTC
Préparation de l’éprouvette : Préparation de l’éprouvette :
• Pour les éprouvettes préparées à partir de sols à grains fins, l'eau mélangée • Peser l’éprouvette et déterminer ses dimensions.
au matériau doit s'équilibrer pendant au moins 16 h avant le compactage.
• Les échantillons recompactés peuvent être préparée directement dans la • Assembler les deux demi‐boîtes et monter la pierre poreuse et le papier
boite de cisaillement. filtre
• Des échantillons reconstitués de sols à grains fins peuvent être préparés par • Loger par fonçage l’éprouvette dans la boîte de cisaillement.
consolidation d'un matériau préparé à une teneur en eau appropriée, à une • Répéter les mêmes opérations pour toutes les éprouvettes.
contrainte de consolidation spécifiée avant l' essai.
• Des échantillons de sable reconstitués peuvent être préparés par
compactage pluvial sous air ou sous eau (compactage hydraulique).
Préparation de l’éprouvette : Réalisation de l’essai : Consolidation
• Monter la boite sur la machine. • Enregistrer le déplacement vertical à des
• À moins de tester un échantillon sec, de l'eau intervalles de temps appropriés qui permettent
doit être introduite dans le récipient extérieur de tracer un graphique de la déformation
jusqu'à un niveau auquel le disque ou la plaque verticale en ordonnée, par rapport à la racine
poreuse supérieur soit immergé. carrée du temps écoulé en abscisse. Un tracé avec
une échelle de temps logarithmique peut
• Appliquer la charge requise et déclencher également être réalisé.
immédiatement le chronomètre pour noter le
déplacement vertical de la phase de • Continuer à prendre des lectures du déplacement
consolidation. vertical jusqu'à ce que les lectures tracées
indiquent que la consolidation primaire est
terminée. Le sable sec ou le sable saturé à
drainage libre se consolide très rapidement, par
conséquent, des lectures de consolidation ne sont
pas nécessaires pour ces matériaux.
• Calculer le temps minimum de rupture tf nécessaire pour • Libérer le système de solidarisation des deux demi‐boîtes .
mobiliser la résistance maximale au cisaillement de • Agir sur les vis de la boite supérieure afin de supprimer le contact entre les
l'échantillon en utilisant la formule suivante : deux demi boîtes (0,5 à 1 mm) et ramener immédiatement les vis à leur
position antérieure.
tf= 13 × tc
• Régler les zéros du comparateur de déplacement et du dynamomètre.
• Estimer la déformation de cisaillement horizontale à la
rupture sf. En l'absence d'expérience avec le matériau testé, • Imposer le déplacement relatif des deux demi boîtes à une vitesse
constante.
un déplacement de 10 mm ou 10 % de la dimension de la
boîte de cisaillement peut être considéré pour les sols • Les lectures (dynamomètre et déplacement vertical) sont effectuées
granuleux tandis qu'un déplacement de 1 mm ou 2 % de la simultanément (en moins de 2 s) à des intervalles de lecture de
déplacement horizontal de 0,5 mm. Pour les spécimens fragiles tels que le
longueur de la boîte de cisaillement peut être approprié pour sable dense, des ensembles de données doivent être enregistrés à des
les sols rigides et les sols à grains fins. intervalles de force fréquents, au lieu de déplacement, pour garantir que
𝐬𝐟
• Calculer la vitesse de cisaillement maximale par la formule : 𝐕𝐦𝐚𝐱 suffisamment de lectures soient prises.
𝐭𝐟
Khemakhem ‐ NTC
Réalisation de l’essai : Fin de l’essai
• Arrêter le cisaillement si :
• la contrainte de cisaillement horizontale maximale a été
clairement atteinte;
• une déformation spécifiée, par exemple 15% de la
longueur de la boite de cisaillement est atteinte, si un
pic horizontal la contrainte de cisaillement n'a pas été
atteinte.
• Inverser le déplacement pour revenir à la position initiale.
• Démonter la boite de cisaillement et observer le plan de
rupture de l’échantillon ;
• Peser l’échantillon ;
• Déterminer sa teneur en eau finale ;
Résultats de l’essai : Résultats de l’essai : Contraintes et déplacements
• Déterminer la teneur en eau initiale wi, la masse volumique initiale i et la • A partir de chaque ensemble de lectures durant l’essai, la contrainte de
masse volumique sèche di initiale. cisaillement t, et la contrainte verticale σv sont calculées en utilisant ls
• La valeur de la masse volumique des particules solides s peut être formules suivantes :
déterminée ou estimée; 𝑷 𝑵 P : Force de cisaillement horizontale
• Indice des vides initial : e0 est calculé d'après la masse volumique sèche 𝛕 𝑨
𝐞𝐭 𝝈 𝑨
(kPa) A : Section initiale de l’éprouvette
initiale di et une masse volumique des grains s conformément à : N :Force verticale
𝛒𝐬
𝐞𝟎 𝟏
𝛒𝒅
• Degré de saturation : Le degré de saturation, Sr (%), de l'éprouvette est
calculé à partir de l’équation :
𝒘. 𝛒𝐬
𝑺𝒓
𝐞𝟎 . 𝛒
• Vitesse de cisaillement
• Cisaillement annulaire
• Essais sur sol sec
• Sols fins ou pulvérulents
• Calculs géotechniques pour le comportement à long terme
Valeurs usuelles :
Khemakhem ‐ NTC
Valeurs usuelles : Nature du sol
P. Vol. Résistance au cisaillement drainée
(kN/m3) angle de frottement interne (°) cohésion drainée (kPa)
• Très variables en sable lâche à grains ronds
SOLS NON COHERENTS
18 30 ‐
fonction du facteur et sable lâche à grains rugueux 18 32 ‐
de la nature du sol sable à compacité moyenne à grains ronds 19 32 ‐
sable à compacité moyenne à grains rugueux 19 35 ‐
gravier sans sable 16 37 ‐
grave naturelle à arêtes vives 18 40 ‐
SOLS COHERENTS
argile dure 19 25 25
argile peu plastique raide 18 20 20
argile plastique molle 17 17 10
marne à blocaux, dure 22 30 25
limon moyennement dur 21 25 à 30 10
limon mou 19 25 à 30 ‐
Silt 18 25 à 30 ‐
sol organique, pauvre en argile, mou 17 20 10
sol fortement organique, riche en argile, mou 14 15 15
Tourbe 11 15 5
tourbe modérément surconsolidée 13 15 10
Sommaire Essais de perméabilité
Essais de perméabilité Essais de perméabilité
Domaine d’application : (ISO 17892‐11) Ancienne norme Française Nouvelle norme ISO
La présente norme spécifie les méthodes d’essai de laboratoire destinées à ISO : 17892‐11 : Reconnaissance et essais
déterminer le coefficient de perméabilité des sols dans le domaine international Pas de normes sur les sols géotechniques
de la géotechnique. Existe des normes sur les déchets Essais de laboratoire sur les sols
Les essais n’ont pas fait l’objet d’une normalisation au niveau international Partie 11: Essais de perméabilité
jusqu’alors.
L’essai de perméabilité est réalisé sur une éprouvette cylindrique qui est
confinée latéralement soit par un récipient rigide, soit par une membrane
flexible. L’éprouvette est soumise à une charge hydraulique différentielle et le
débit d’eau est mesuré sous charge soit constante soit variable. Les résultats
sont utilisés pour déterminer le coefficient de perméabilité de l’éprouvette de
sol.
Les essais peuvent être réalisés sur des éprouvettes non remaniées, remaniées,
compactées ou reconstituées.
Khemakhem ‐ NTC
Normes Françaises Norme ISO Norme ISO
Domaine d’application : Equipements de base :
‐ Sols fins ou pulvérulents ‐ Perméamètres à paroi rigide :
‐ Sols non remaniés, remaniés ou re‐compactés Perméamètre cylindrique,
Termes et définitions : Perméamètre annulaire à œdomètre,
• Perméamètre : appareil (cellule) contenant l’éprouvette lors d'un essai de perméabilité ‐ Perméamètre à paroi flexible
• Débit : volume d’eau traversant une éprouvette par unité de temps ‐ Disques drainants ;
• Vitesse d’écoulement : vitesse de l’écoulement d’eau par unité de section transversale ‐ Dispositifs de mesure et de contrôle ;
d’éprouvette dans la direction de l’écoulement ‐ Appareillage accessoire ;
• Gradient hydraulique : rapport entre la différence d’élévation de la charge hydraulique ‐ Etc.
(perte de charge) entre deux points, et la longueur du trajet de l’écoulement (distance entre
les points mesurée dans la direction de l’écoulement)
• Coefficient de perméabilité : rapport de la vitesse d’écoulement au gradient hydraulique
• Degré de saturation : rapport entre le volume d'eau et le volume des vides
Perméamètre cylindrique : est Exemple de montage pour un essai à charge constante à l’aide d’un
constitué d’un moule cylindrique perméamètre à paroi rigide cylindrique
dans lequel sont ajustés des disques
drainants sur une plaque supérieure
et une plaque de base. Les plaques
sont pourvues de joints étanches à
l’eau et de vannes auxquelles
peuvent être raccordées l’entrée et
la sortie d’eau.
Deux raccords, ou plus, peuvent
être installés pour relier des tubes
de manomètre/piézométriques le
long du cylindre.
Perméamètre annulaire à œdomètre : il comprend un anneau d’œdomètre qui Perméamètre à paroi flexible : peut être utilisé lorsque
maintient l’éprouvette dans un œdomètre utilisé pour des essais en l’éprouvette de sol doit être soumise à un essai dans des
compression. conditions de contrainte efficace particulières et/ou
lorsqu’une contre‐pression sera utilisée pour saturer
entièrement l’éprouvette. L'essai peut être effectué
dans un appareil triaxial normalisé.
Khemakhem ‐ NTC
Mode opératoire d’essai ‐ Principe ‐ Exigences générales Mode opératoire d’essai ‐ Principe ‐ Exigences générales
• Saturation : Le degré de saturation a un impact important sur la perméabilité • Gradient hydraulique : Le gradient hydraulique doit être suffisamment faible
mesurée. Une éprouvette totalement saturée donne la valeur la plus élevée pour assurer des conditions d’écoulement laminaires et éviter le transport de
de perméabilité mesurée. Selon l’équipement et les conditions du sol, il n’est matériau, et suffisamment élevé pour s’assurer de dépasser le gradient seuil.
pas toujours possible d’assurer une saturation totale. Il est recommandé de
calculer le degré de saturation et de le renseigner dans le rapport pour Plus un sol est perméable, plus le gradient hydraulique utilisé doit être faible.
chaque essai. Dans le cas d'une éprouvette d’argile, à moins qu’il soit avéré
que celle‐ci est saturée, il convient d’appliquer une contre‐pression à
l’éprouvette.
• Température de l’eau : La viscosité de l’eau varie avec la température et cela
affecte la perméabilité mesurée. La température à laquelle a été réalisé
l’essai doit être enregistrée.
Préparation de l’éprouvette : Préparation de l’éprouvette :
• Il convient que la taille maximale des particules ne dépasse pas 1/6ème de la
dimension interne minimale du perméamètre.
• Les échantillons remaniés doivent être préparés par compactage du sol dans le
perméamètre ou un moule de compactage soit à la teneur en eau exigée sous
l’application de l’effort de compactage approprié, soit pour atteindre la masse
volumique sèche spécifiée.
Préparation de l’éprouvette : Mesure de la perméabilité :
• Immédiatement après la préparation, la masse de Les essais de perméabilité peuvent être réalisés soit sous
l’éprouvette doit être déterminée avec une exactitude de charge constante soit sous charge variable.
0,1 % ou 0,01 g, la valeur la plus élevée étant retenue.
• Lors d'un essai sous charge constante les niveaux
• Dans le cas d’un perméamètre à paroi rigide, la surface d’eau à l’entrée et à la sortie sont tous deux
de l’éprouvette est prise comme la surface de la section maintenus constants.
transversale du perméamètre. La hauteur de
l’éprouvette doit être déterminée avec une exactitude de • Dans le cas d'un essai sous charge variable, le niveau
0,5 mm ou 1 %. d’eau d’entrée décroît dans la burette d’entrée au fur
• Terminer l’assemblage du perméamètre. et à mesure que l’eau s’écoule à travers l’éprouvette.
Cela se traduit par une variation du gradient
• L’entrée d’eau du perméamètre doit être raccordée à une hydraulique au cours de l’essai.
alimentation en eau désaérée ayant un gradient
hydraulique faible, juste suffisant pour permettre une
lente percolation de l’eau à travers l’éprouvette.
Khemakhem ‐ NTC
Perméabilité à charge constante ‐ Mode opératoire d’essai Perméabilité à charge constante ‐ Mode opératoire d’essai
• Cet essai est généralement destiné pour les sols pulvérulents ou ayant une • Préparer un récipient de mesure (récupération) et le peser ;
forte perméabilité. • Faire écouler l’eau à travers l’échantillon et attendre la stabilisation du niveau
dans les tubes piézométriques ;
• Préparation de l’échantillon : remplir par couche le moule à partir d’un
matériau homogène dont on a déterminé la teneur en eau ; • Mettre le récipient de mesure sous la sortie supérieure de la cellule et
déclencher le chronomètre ;
• Compléter le montage de la cellule jusqu’au bord et monter le couvercle. • Après un certain temps en fonction de la perméabilité du sol, retirer le récipient
Bien le fermer. de mesure et arrêter le chronomètre ;
• Peser l’ensemble (la cellule doit être pesée vide au préalable) ; • Peser le récipient ; Refaire
l’opération au
• Monter les tubes ;
moins trois fois
• L’entrée d’eau du perméamètre doit être raccordée à une alimentation en
eau désaérée ayant un gradient hydraulique faible, juste suffisant pour
permettre une lente percolation de l’eau à travers l’éprouvette ;
• Saturer le sol en s’assurant de ne pas entrainer des particules du sol ; 2 : Collecte de l’eau
et chronométrage 3 : Récipient avec eau
1 : Récipient vide
Perméabilité à charge constante ‐ Mode opératoire d’essai Perméabilité à charge constante ‐ Calcul
• Noter les niveaux dans les tubes piézométriques et noter « h » et la Le coefficient de perméabilité est donné par la formule suivante :
distance « L» entre les deux prises des tubes ;
• Noter la température de l’eau ; 𝒗 𝑸 𝑸𝒙𝒍
𝒌
• Si la cellule comporte plus de deux prises pour les tubes piézométriques, 𝒊 𝑨𝒙𝒊 𝑨𝒙∆𝒉
refaire la même opération pour une autre combinaison ;
Dans laquelle :
5 : Mesure de L
4 : Mesures de h1 et • k = coefficient de perméabilité en cm/s
h2 ou h
• Q = le débit collecté dans le récipient (en cm3/s)
h L
• l = distance entre deux prises de tubes piézométriques ;
• A = section de l’échantillon de sol (interne de la cellule) en cm²
• h = différence de charge entre les deux tubes piézométriques en cm
Perméabilité à charge variable ‐ Mode opératoire d’essai
• Cet essai est généralement destiné pour les sols cohérents ou ayant une faible
perméabilité.
Temps t • Préparation de l’échantillon : les éprouvettes peuvent être préparées
directement à l’intérieur d’un perméamètre cylindrique ou à partir
h d’échantillons de tubes ou de blocs préalablement préparés ou non remaniés.
• Pour les perméamètre à œdomètre. On procède au taillage de l’échantillon ;
l A
• Les échantillons préparés dans un moule de compactage doivent être préparés
avec le diamètre d’éprouvette exigé et extrudés. L’échantillon peut être
compacté directement dans le moule à l’indice des vides ou à la masse
𝒗 𝑸 𝑸𝒙𝒍 volumique désirée ;
𝒌
𝒊 𝑨𝒙𝒊 𝑨𝒙∆𝒉 Q
Khemakhem ‐ NTC
Perméabilité à charge variable ‐ Mode opératoire d’essai
Le coefficient de perméabilité est donné par la formule suivante :
• Compléter le montage de la cellule et bien la fermer.
Dans laquelle : a
• Peser l’échantillon et déterminer sa teneur en eau (la cellule doit être pesée vide au
préalable) ; 𝐚𝒙𝐋 𝐡𝟏
𝐤 𝐱𝐥𝐧
• Monter les tubes ; 𝐀𝒙𝐭 𝐡𝟐
• L’entrée d’eau du perméamètre doit être raccordée à une alimentation en eau
désaérée ayant un gradient hydraulique faible, juste suffisant pour permettre une h1
k = coefficient de perméabilité en cm/s h2 Temps t
lente percolation de l’eau à travers l’éprouvette ;
a = section du tube piézométrique en cm² L A
• Saturer le sol en s’assurant de ne pas entrainer des particules du sol. La saturation se
fait à drainage ouvert ; A = section de l’échantillon de sol en cm²
• La saturation peut être jugée complète si la quantité d’eau qui s’écoule dans le tube L = Hauteur de l’échantillon en cm
de collecte est égale à celle qui s’écoule dans le tube piézométrique (par calcul) ; h1 = niveau piézométrique initial en cm
• Remplir le tube piézométrique et déclencher le chronomètre à un niveau « h1 ou H0 » h2 = niveau piézométrique final en cm
et arrêter le chronomètre à un niveau « h2 ou H1 » puis noter le temps « t » ; Q
t = temps entre les deux lectures en s
• Refaire l’opération au moins 3 fois ;
Réalisation de l’essai : Correction de la température d’essai :
La perméabilité mesurée lors d’un essai réalisé avec une eau de perméation à
la température Tessai (°C), peut être convertie en une perméabilité à une autre
température T (°C) à l’aide d'un facteur de correction α en utilisant les
Formules suivantes :
𝜼𝒆𝒔𝒔𝒂𝒊
𝒌𝑻 𝒌𝒆𝒔𝒔𝒂𝒊 𝒙 𝜶 et 𝜶
𝜼𝑻
et ηT est la viscosité de l’eau en mPa.s à la température donnée T, obtenue à
l’aide du tableau suivant.
Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais : Valeurs usuelles :
• Très variables en fonction du facteur et de la nature du sol
• Nouvelle norme
• Sols fins ou pulvérulents
• Calculs géotechniques de perméabilité, de drainage, …
Valeurs usuelles :
Khemakhem ‐ NTC
Sommaire Détermination des limites de liquidité et de plasticité
g. k. Essais de perméabilité (ISO 17892‐11)
Détermination des limites de liquidité et de plasticité Détermination des limites de liquidité et de plasticité
Domaine d’application : (ISO 17892‐12) Ancienne norme Française Nouvelle norme ISO
La présente norme spécifie des méthodes de détermination des limites de NF P 94‐051 : Détermination des limites
liquidité et de plasticité d'un sol qui sont les limites de liquidité et de plasticité de liquidité et de plasticité – liquidité à la ISO : 17892‐12 : Reconnaissance et essais
pour les sols. Elles se déterminent sur un sol de diamètre inférieur à 0,4 mm. coupelle et plasticité au rouleau géotechniques
La limite de liquidité est la teneur en eau à laquelle un sol passe de l'état liquide NF P 94‐052‐1 : Détermination des Essais de laboratoire sur les sols
à l'état plastique. Elle se détermine par deux méthodes : la méthode du cône et limites de liquidité et de plasticité – Partie 12: Détermination des limites de
la méthode de Casagrande. liquidité au cône de pénétration liquidité et de plasticité
La limite plastique d'un sol est la teneur en eau à laquelle un sol cesse d'être
plastique lorsqu'il est davantage séché.
La détermination de la limite plastique est normalement effectuée en
conjonction avec la détermination de la limite de liquidité.
Il est reconnu que les résultats de l’essai sont soumis au jugement de l'opérateur,
et qu'une certaine variabilité dans les résultats se produira.
Normes Françaises Norme ISO Normes Françaises Norme ISO

Domaine d’application : Domaine d’application : Equipements de base : COUPELLE Equipements de base : COUPELLE
‐ Sols dont les éléments passent au tamis 400 ‐ Sols naturel ‐ Appareil de Casagrande avec socle en ‐ Appareil de Casagrande avec socle en
µm ‐ Sols tamisé au tamis 400 µm environ bois bakélité caoutchouc
‐ Coupelle en laiton chromé à surface ‐ Coupelle en laiton ou en acier inoxydable à
lisse ou rugueuse surface lisse
Termes et définitions : ‐ Outil à rainurer ‐ Outil à rainurer
• limite de liquidité wL : teneur en eau à laquelle un sol passe de l'état liquide à l'état ‐ Eau ‐ Eau distillée ou désionisée
plastique, ‐ Etuve ‐ Etuve
• Limite de plasticité wP : teneur en eau à laquelle une éprouvette cesse d'être plastique ‐ Balance ‐ Balance
lorsqu'elle est encore séchée, ‐ Capsules, spatule, bac, ….. ‐ Capsules, spatule, bac, …..
• indice de plasticité IP : différence entre la limite de liquidité et la limite de plasticité d'un sol
• Sol non plastique : sol qui a un indice de plasticité nul ou un pour un sol dont la limite de Equipements de base : CONE Equipements de base : CONE
plasticité ne peut être déterminée ‐ Socle support du cône avec dispositif de ‐ Socle support du cône avec dispositif de
réglage et de mesure de l’enfoncement réglage et de mesure de l’enfoncement
‐ Cône : 30°/80 g ‐ Cônes : 30°/80 g ou 60°/60 g
Khemakhem ‐ NTC
Norme NF Norme ISO Norme NF Norme ISO
Choix de la méthode de limite de liquidité : Répétabilité, Reproductibilité
• Deux méthodes d'essai indépendantes sont possibles pour la détermination de • Conditions de répétabilité
la limite de liquidité. Conditions où les résultats d'essai indépendants sont obtenus par la même
• La méthode du cône fournit des résultats avec une répétabilité plus élevée et méthode sur des individus d'essai identiques dans le même laboratoire, par
est la méthode préférée. Cependant, il y a une longue histoire d'utilisation de la le même opérateur, utilisant le même équipement et pendant un court
méthode Casagrande et son utilisation est également autorisée. intervalle de temps.
• Les deux méthodes sont connues pour donner des résultats différents.
L'expérience a montré que la limite de liquidité déterminée par le cône et • Conditions de reproductibilité
l'appareil de Casagrande sont en accord général à un wL d'environ 30 % à 40 %. Conditions où les résultats d'essai sont obtenus par la même méthode sur
• À des valeurs plus élevées de wL, l'appareil de Casagrande donne généralement des individus d'essais identiques dans différents laboratoires, avec différents
des valeurs légèrement supérieures de limite de liquide. À des valeurs opérateurs et utilisant des équipements différents.
inférieures de wL, l'appareil de Casagrande donne généralement des valeurs
légèrement inférieures de limite de liquidité.
Choix de la méthode de limite de liquidité : Préparation de l’échantillon :
• Pour les deux méthodes de limite de liquidité, un essai en quatre points ou • Dans la mesure du possible, les essais doivent être effectués sur le sol à
un essai en un point peuvent être utilisés. Les quatre points test est décrit partir de son état naturel. Environ 200 g de terre plus fine que 0,4 mm est
ici et est préféré. Cependant, la méthode en un point peut être appropriée requise pour la détermination de la limite de liquidité par l'une ou l'autre
dans les sols dont la plasticité est bien connue et pour lesquels des facteurs méthode.
de corrélation robustes ont été établis. • Les sols ne doivent pas être séchés au four avant l'essai, mais si cela est
• NOTE 2 Dans la méthode de la limite de liquide à quatre points, l'essai est nécessaire, cela doit être signalé.
effectué à quatre teneurs en eau différentes alors que dans la méthode à • Préparer au moins 200 g pour réaliser l’essai par lavage à l’eau distillée au
un point, l'essai est effectué à une seule teneur en eau. tamis 0,425 mm ou 0,400 mm.
• Le choix de la méthode d'essai à utiliser doit être convenu avec le client et • Laisser décanter et siphonner.
signalé.
• Sécher à l’air ou à l’étuve à 50 °C maximum jusqu’à obtenir une pâte ferme
en évitant d’avoir un séchage excessif sur les bords
Khemakhem ‐ NTC
Préparation de l’échantillon : Détermination de la limite de liquidité au cône :
• Remplir le godet par étape en évitant d’emprisonner l’air.
• Si la pâte est devenue trop sèche, ajouter de l’eau et attendre entre 4 h et
24 h (pour les sols très plastiques). • Araser la face supérieure.
• Mélanger la pâte à la main ou à la spatule jusqu’à que la consistance de la • Poser le godet sur le socle et régler à pointe presque au centre
pâte cesse de changer. Cette opération peut durer quelques dizaines de du godet de façon qu’elle affleure la surface du sol.
minutes. • Régler le comparateur à zéro.
• Lâcher le cône pendant 5 s ± 1 s puis le bloquer.
• Noter la valeur de la profondeur de pénétration à 0,1 mm.
• Vérifier si la pénétration est dans la plage de mesure selon le cône utilisé
Type de cône 60 g/60° 80 g/30°

Plage de pénétration du cône 7 mm à 15 mm 15 mm à 25 mm
Limite de liquidité wL à la profondeur de 10 mm 20 mm
Détermination de la limite de liquidité au cône : Détermination de la limite de liquidité au cône :
• Prélever un échantillon d’au moins 15 g pour • Si la méthode en un point est utilisée, la pénétration doit être répétée au
déterminer la teneur en eau. moins une fois.
• Retirer le reste de la pâte du godet et mélanger de • Les mesures de pénétration doivent se situer dans la plage admissible et les
nouveau toute la pâte en ajoutant de l’eau ou en pénétrations répétées doivent être conforme au tableau ci‐dessous.
séchant légèrement.
• Une détermination distincte de la teneur en eau doit être effectuée pour
• Répéter la même opération pour obtenir au moins 4
chaque pénétration. Si ces teneurs en eau mesurées diffèrent de plus de 5%,
points en veillant à ce que au moins un point soit au
l'essai doit être répété.
dessus ou au dessous de la pénétration de la limite
de liquidité. Type de cône 60 g/60° 80 g/30°
• Il est préférable d’étaler les mesures sur toute la Plage de pénétration du cône 7 mm à 15 mm 15 mm à 25 mm
plage de pénétration u cône Différence maximale entre deux lectures successives 0,4 mm 0,5 mm
Détermination de la limite de liquidité à la coupelle : Détermination de la limite de liquidité à la coupelle :
• Ajouter la pâte dans la coupelle à l'aide d'une spatule en • Mettre la coupelle sur l’appareil à Casagrande et actionner la came à raison de 2
prenant soin de ne pas emprisonner d'air. coups par seconde.
• Presser le sol vers le bas et l'étaler dans la coupelle sur une • Arrêter la rotation de la came dès que la rainure s'est refermée sur une
profondeur d'au moins 10 mm à son point le plus profond. longueur de 10 mm. Enregistrer le nombre de coups.
• Utilisez l'outil à rainurer pour couper une rainure dans • Vérifier que le nombre coups est dans la plage requise comme indiqué dans
le tableau . Si le nombre est en dehors de la plage requise, répétez , en
la pâte de sol. L'outil doit être propre et sec, et doit
ajoutant ou en enlevant un peu d'eau si nécessaire pour ajuster la
être maintenu perpendiculaire à la surface intérieure
consistance.
de la tasse avec le bord biseauté tourné vers la
Nombre de coups
direction du mouvement.
Plage de nombre de coups 15 à 40
• La rainure doit couper le sol en deux parties. Nombre de coups pour la limite de liquidité wL 25
Khemakhem ‐ NTC
Détermination de la limite de liquidité à la coupelle : Détermination de la limite de liquidité à la coupelle :
• Prélever un échantillon d’au moins 15 g à la zone de • Si la méthode en un point est utilisée, le nombre de coups doit être répétée
fermeture de la rainure. au moins une fois.
• Retirer le reste de la pâte de la coupelle et mélanger • Les mesures du nombre de coups doivent se situer dans la plage admissible
de nouveau toute la pâte en ajoutant de l’eau ou en répétées comme indiqué au tableau ci‐dessous.
séchant légèrement.
• Une détermination distincte de la teneur en eau doit être effectuée pour
• Répéter la même opération pour obtenir au moins 4
chaque nombre de coups. Si ces teneurs en eau mesurées diffèrent de plus
points en veillant à ce que au moins un point soit au
de 5%, l'essai doit être répété.
dessus ou au dessous de 25.
• Il est préférable d’étaler les mesures sur toute la Nombre de coups
plage de nombre de coups. Plage de nombre de coups 15 à 40
Différence du nombre de coups entre deux points successifs 2
Détermination de la limite de plasticité : Détermination de la limite de plasticité :
• Prélever un échantillon d'environ 15 g à 20 g de la pâte de sol préparée. • Prélever un échantillon d'environ 15 g à 20 g de la pâte de sol préparée.
• Laisser la pâte remoulée sécher partiellement sur la plaque jusqu'à ce • Laisser la pâte remoulée sécher partiellement sur la plaque jusqu'à ce
qu'elle devienne suffisamment plastique pour être façonné en boule.
qu'elle devienne suffisamment plastique pour être façonné en boule. L'échantillon peut être séché à l'air ou séché sous un léger courant d'air
L'échantillon peut être séché à l'air ou séché sous un léger courant d'air chaud.
chaud. • Compléter le séchage avec les doigts et les paumes de la mail.
• Diviser la pâte en deux portions.
• Compléter le séchage avec les doigts et les paumes de la mail. • Diviser chaque portions en trois sous‐portions et former trois boulettes.
• Diviser la pâte et trois sous‐portions et former trois boulettes. • Chaque sous‐portion est moulée en un fil d'environ 6 mm de diamètre entre
les doigts de la main.
• Rouler la boulette sur une plaque lisse de façon à obtenir un rouleau qui
• Rouler sur une plaque lisse de façon à obtenir un rouleau qui est aminci
est aminci progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne 3 mm de diamètre. La progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne 3 mm de diamètre. La limite de
limite de plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le rouleau se plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le rouleau se fissure et que
son diamètre atteint 3 mm  0.5 mm
fissure et que son diamètre atteint 3 mm  0.5 mm
Exploitation des résultats : Méthode du cône
Détermination de la limite de plasticité :
• Tracer les teneurs en eau mesurées en ordonnées sur une échelle linéaire, et
• Répéter la même opération sur les deux autres sous‐portions; • pénétrations du cône en abscisse sur une échelle log10 si l'on utilise le cône 60 g/60°.
• Prélever les morceaux émiettés et déterminer la teneur en eau. • pénétrations du cône en abscisse sur une échelle linéaire si l'on utilise le cône 80 g/30°
• Refaire la même chose pour la seconde portion. Type de cône 60 g/60° 80 g/30°
• Si les deux résultats de la teneur en eau de la limite de plasticité diffèrent : Plage de pénétration du 7 mm à 15 mm 15 mm à 25 mm
• de plus de 2 % pour des valeurs de wP ≤ 40 %, cône
• ou de plus de 5 % par rapport pour des valeurs de wP > 40 %, Limite de liquidité wL à la 10 mm 20 mm
L’essai de limite de plasticité doit être répété. profondeur de
• Calculer la limite de plasticité (wP) comme la teneur moyenne des teneurs en Remarque de la norme ISO : D'autres critères de pénétration ont été

eau des deux portions. utilisés pour définir la limite de liquide, par exemple 17 mm a été adopté
dans certains pays et des corrélations locales peuvent être utilisées pour
comparer des données antérieures avec la méthode définie dans ce
document.
Khemakhem ‐ NTC
Exploitation des résultats : de la coupelle PARAMETRES ISSUS :
• Tracer les teneurs en eau mesurées en ordonnées • Indice de plasticité IP :
sur une échelle linéaire, et le nombre de coups en 𝑰𝑷 𝒘𝑳 𝒘𝑷
abscisse sur une échelle log10
• Indice de liquidité IL :
• Tracer le meilleur ajustement en ligne droite 𝒘 𝒘𝑷
passant par les points tracés. 𝑰𝑳
𝒘𝑳 𝒘𝑷
• Si l'une des teneurs en eau mesurées diffère de où w = est la teneur en eau
plus de 5 % de la teneur en eau de la ligne, ce point • Indice de cohérence Ic : représentative du sol
𝒘𝑳 𝒘
d'essai peut être omis de la régression. 𝑰𝑪
• Si les trois points restants ne donnent pas une 𝒘𝑳 𝒘𝑷
indication claire de la limite de liquidité, l'essai doit • Indice d’activité IA :
être répété. 𝒘𝑳 𝒘𝑷 où CF est la masse sèche de particules ayant
𝑰𝑨 un diamètre < 0,002 mm, divisée par la masse
• Lire la limite de liquide (wL) étant la teneur en eau 𝑪𝑭 sèche de l'éprouvette (ou de la masse sèche de
l'éprouvette après élimination des gros
correspondant à 25 coups fraction) exprimée en pourcentage
• Méthode de la coupelle : socle en caoutchouc, outil à rainurer, eau distillée, Valeurs usuelles :
méthode 1 point
• Méthode du cône : cône 60 g/60°, profondeur pénétration, échelle courbe, • Très variables en fonction
méthode 1 point de la nature du sol :
• Méthode du rouleau diagramme de plasticité
ISO 14688‐2
• Sols fins
• Identification et classification des sols
Valeurs usuelles :
Détermination des limites de liquidité et de plasticité Sommaire
Valeurs usuelles : 1. Liste des nouvelles normes
• Très variables en fonction de la nature du sol 2. Ce qui a changé entre les anciennes et les nouvelles normes pour les essais suivants :
𝒘𝑳 𝒘 g. Essai de compression uniaxiale (ISO 17892‐7)
𝑰𝑪 h. Essai triaxial non consolidé non drainé UU (ISO 17892‐8)
𝒘𝑳 𝒘𝑷 i. Essai triaxial sur sol saturé (ISO 17892‐9)
Khemakhem ‐ NTC
Détermination des limites de liquidité et de plasticité IDENTIFICATION DES SOLS
ISO 14688‐1
Reconnaissance et essais géotechniques — Identification et
classification des sols —
Partie 1: Identification et description
ISO 14688‐2
Reconnaissance et essais géotechniques — Identification et
classification des sols —
Partie 2: Principes pour une classification
IDENTIFICATION DES SOLS IDENTIFICATION DES SOLS
TERMINOLOGIE :
• Sol : agrégat de minéraux et/ou de matières organiques pouvant être
désagrégé manuellement dans l’eau
• Identification d’un sol : attribution d’un nom à un sol en fonction de sa
composition minérale, de sa granularité et/ou de sa plasticité et/ou de sa
teneur en matières organiques
• Granulométrie ou granularité : mesure des dimensions des particules d’un
sol et de leur répartition
• Plasticité : propension à subir une déformation permanente sous l’effet d’un
pétrissage manuel
• Comportement plastique : propension d’un sol fin à subir une déformation
permanente sous l’effet d’un pétrissage manuel
TERMINOLOGIE : TERMINOLOGIE :
• Sol minéral : sol largement ou entièrement composés de constituants • indice des vides e : rapport entre le volume des vides et le volume des
minéraux (inorganiques) particules solides d’un sol
• Sol organique : sol contenant une forte proportion de constituants • indice de densité ID : indice pour des sols grenus (sable et grave)
organiques d’origine végétale et/ou animale et de produits issus de leur fonction de l’indice des vides, et des indices des vides correspondant à la
transformation masse volumique minimale (emin) et à la masse volumique maximale (emax)
• Fraction granulaire : portion d’un sol définie par une plage de dimensions de mesurées en laboratoire
particules
• Sol anthropique : sol mis en place pour une activité humaine pouvant
être divisé entre les sols composés de matériaux naturels remaniés et • coefficient d’uniformité granulométrique CU : rapport D60/D10 où D60 et
ceux composés de matériaux synthétiques D10 sont les diamètres des particules correspondant à 60 % et 10 % des
• Terrain artificiel ‐ terrain reconstitué : sols anthropiques mis en place sans fractions les plus fines sur la courbe granulométrique cumulative,
contrôle géotechnique respectivement
• Remblai : sols anthropiques mis en œuvre avec un contrôle géotechnique • coefficient de courbure granulométrique CC : rapport (D30)2²/(D10 x D60),
Khemakhem ‐ NTC
CLASSIFICATION DES SOLS : (ISO 14688‐1 et ISO 14688‐2) CLASSIFICATION DES SOLS : (ISO 14688‐1 et ISO 14688‐2) :
La classification utilise les résultats d’essais en laboratoire et doit être basée sur les Granularité
essais effectués selon l’ISO 17892‐1 à l’ISO 17892‐12.
La classification place les sols dans des groupes sur la base de leur nature
qui correspond à la seule composition, indépendamment de leur teneur en
eau ou compacité, en prenant en considération les caractéristiques suivantes:
• la granularité (granulométrie);
• la plasticité;
• la teneur en matière organique;
• les constituants chimiques tels que les carbonates ou les sulfates;
• l’origine du dépôt : environnement, géologie, …..
CLASSIFICATION DES SOLS : (ISO 14688‐1 et ISO 14688‐2)
CLASSIFICATION DES SOLS : (ISO 14688‐1 et ISO 14688‐2) CLASSIFICATION DES SOLS : (ISO 14688‐1 et ISO 14688‐2)
Pour décrire les fractions granulaires grossières, il est possible de faire la Dans le cas de fractions granulaires de sols grossiers, la forme des particules est
distinction entre des distributions granulométriques uniformément graduées, mal décrite en faisant référence à l'angularité des particules à leur forme générale et à
graduées, moyennement graduées et discontinues. Le coefficient de courbure leurs caractéristiques de surface.
granulométrique (CC) et le coefficient d’uniformité granulométrique (CU)
fournissent des moyens quantitatifs permettant d’apprécier la forme de la courbe
granulométrique. Si certaines dimensions de particules sont absentes, le terme
Cubique Aplatie Allongée
granulométrie discontinue est utilisé . La valeur médiane D50 de la courbe
granulométrique, conjointement à CU et CC peut être également utilisée pour
caractériser la granularité.
Anguleuse Subarrondie Bien
arrondie
Subanguleuse Arrondie
Khemakhem ‐ NTC
100
90
100
80
90
70
80 60
50 1 4
70 2
40
3
60
30
20
50
10
40
0
0,001 0,01 0,1 1 10
30 Argile Limon Sable Grave
Identification
20 Sol Dmax D10 D30 D60 % argile % limon % sable % grave % fines
(grenu ou fin)
Sol 1 ‐ ‐ ‐
10
Sol 2 ‐ ‐ ‐
0
0,001 0,01 0,1 1 10
Sol 3
Argile Limon Sable Grave Sol 4
100
Identification
90 Sol Dmax D10 D30 D60 % argile % limon % sable % grave % fines
(grenu ou fin)
80
Sol 1 2 ‐ ‐ ‐ 43 35 22 0 80 Fin
70
Sol 2 1 ‐ ‐ ‐ 5 53 22 0 66 Fin
60
Sol 3 2,5 0,033 0,09 0,32 0 23 75 2 27 Grenu
50 1 4
2 Sol 4 10 0,4 1,3 3,9 0 0 38 62 0 Grenu
40
3 𝟔𝟎 𝑫 𝟑𝟎 𝟎,𝟑𝟐 𝑫 ² 𝟎,𝟎𝟗²
30 Sol 3 : 𝑪𝒖 𝟗, 𝟕 𝒆𝒕 𝑪𝒄 𝟎, 𝟕𝟔
𝑫𝟏𝟎 𝟎,𝟎𝟑𝟑 𝑫𝟏𝟎 ,𝑫𝟔𝟎 𝟎,𝟎𝟑𝟑𝒙𝟎,𝟑𝟐
20 Sable limoneux moyennement gradué : siSa
10
𝑫 𝟑,𝟗 𝑫𝟑𝟎 ² 𝟏,𝟑²
0
0,001 0,01 0,1 1 10
Sol 4 : 𝑪𝒖 𝑫𝟔𝟎 𝟎,𝟒 𝟗, 𝟕𝟓 𝐞𝐭 𝑪𝒄 𝑫𝟏𝟎 ,𝑫𝟔𝟎 𝟎,𝟒∗𝟑,𝟗
𝟏, 𝟎𝟖
𝟏𝟎
Argile Limon Sable Grave Grave sableuse ….. graduée : saGr
Identification
Sol Dmax D10 D30 D60 % argile % limon % sable % grave % fines
(grenu ou fin)
Sol 1 2 ‐ ‐ ‐ 43 35 22 0 80 Fin
Sol 2 1 ‐ ‐ ‐ 5 53 22 0 66 Fin
Sol 3 2,5 0,033 0,09 0,32 0 23 75 2 27 Grenu
Sol 4 10 0,4 1,3 3,9 0 0 38 62 0 Grenu
Plasticité : Il convient classifier les sols fins ou des fractions fines dans des sols Plasticité : Il convient classifier les sols fins ou des fractions fines dans des sols
grossiers mélangés en fonction de leur plasticité : wL et wP. grossiers mélangés en fonction de leur plasticité : wL et wP.
Argile à plasticité élevée
Limon à plasticité faible
Khemakhem ‐ NTC
Teneur en matières organiques : Lorsque les sols constitués de composants Teneur en carbonates : La classification de la teneur en carbonates des sols peut
organiques sont classés en fonction de leur teneur en matière organique, être réalisée à l’aide des termes donnés dans le tableau ci‐dessous. La méthode
une distinction doit être faite entre les sols organiques (tourbe/humus/gyttja …) utilisée doit être consignée.
et les sols minéraux contenant des matières organiques. La méthode utilisée
pour la détermination de la teneur en matières organiques doit être consignée.
Corrélations pour décrire la compacité relative des sols grossiers : La densité Résistance au cisaillement non drainé des sols fins à partir des résultats des
relative peut être classée sur la base de l’indice de densité, ID à l’aide des mesures directes (mais non dérivées) des essais en laboratoire et en place sont
termes donnés dans le tableau 5. L’indice de densité est mesuré en laboratoire. donnés dans le tableau 6. La détermination en laboratoire de la résistance
au cisaillement conformément à ISO 17892‐7 ou ISO 17892‐8 ou à ISO 17892‐6.
CLASSIFICATION DES SOLS : (ISO 14688‐1 et ISO 14688‐2) Pour conclure : (quelques réflexions)
D’autres paramètres peuvent être utilisés pour la classification de sols, dans le • Les paramètres géotechniques issus des essais de laboratoire ont une grande
cas de projets spécifiques, comme par exemple: importance dans la justification des ouvrages
• la teneur en eau naturelle, • Réussir un essai, c’est réussir un projet
• la masse volumique sèche, • Ne pas faire l’essai coûte cher pour un projet et rater un essai coûtera plus
• l’activité argileuse, cher parfois
• la composition minéralogique, • Prendre son temps est parfois nécessaire dans une campagne géotechnique
• le degré de saturation, • Certains essais sont complémentaires l’un à l’autre
• la perméabilité, • Avoir toujours un sens de rigueur et un esprit critique même envers soi‐même
• l’indice de compression Cc,
• l’indice de gonflement, …
Khemakhem ‐ NTC
N° Essai Principaux paramètres Domaine d’application Remarque
Essai de pénétration
Paramètre clé pour • Comportement à
1 Teneur en eau w (%) Teneur en eau w • Partout au cône
• Cohésion non drainée Cu court terme des sols
Essais rapides
les essais 6 Essai de compression Echantillons intacts
• Dmax Essai de base pour • Sensibilité fins
uniaxiale ou remaniés
Analyse • Courbe granulométrique • Identification et l’identification et la • Portance des sols
2 Essai triaxial UU
granulométrique • Cu , Cc classification des sols classification des • Comportement à long
• Forme des granulats sols terme des sols
Essai de cisaillement Echantillon intact ou
• Limite de liquidité
Essai de base pour • Ouvrages de
• Identification et l’identification et la direct • Cohésion drainée C’ remanié
• Indice de plasticité 7 soutènement
3 Limites d’Atterberg Essai triaxial Cu+U ou • Angle de frottement effectif ’ Essai triaxial : long et
• Indice de consistance
classification des sols classification des • Stabilité des pentes
CD délicat
sols • Calcul des fondations
• Masse volumique superficielles
Masse volumique • Divers calculs
4
apparente
apparente 
géotechniques • Indice de compression Cc
• Masse volumique sèche d • Indice de gonflement Cs • Calcul du tassement
Essai long et délicat
Masse volumique des • Masse volumique des • Divers calculs 8 Essai œdométrique • Contrainte de préconsolidation • Consolidation des
5 Echantillon intact
particules solides particules solides s géotechniques ’p sols
• Coefficient de consolidation Cv
PROPRIETES GENERALES DES SOLS
• Perméabilité des sols
9 Essais de perméabilité • Coefficient de perméabilité k
• Drainage
Essais chimiques :
LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE
Essais accessoire en
• Teneur en matières organiques • Tout type de sols
10 teneur en matières
organiques
cas de besoin LABORATOIRE - NOUVELLES NORMES
Essais chimiques : Essais accessoire en
11 • Teneur en carbonate de calcium • Tout type de sol
teneur en carbonates cas de besoin
Essais chimiques : • Teneur en substances chimiques • Tout type de sol en Essais accessoire en
12
agressivités du sol agressives pour le béton contact avec le béton cas de besoin
13

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NOUVELLES NORMES ISO i.

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 7 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 8

L'ISO donne la définition suivante pour une norme :

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 11 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 12

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 13 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 14

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 15 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 16

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 17 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 18

• grave sableuse (saGr) ;

Anciennes normes Françaises Nouvelle norme ISO Objectif de l’essai : (ISO 17892‐1)

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 27 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 28

Norme Française Norme ISO Normes Françaises : Autres méthodes

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 29 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 30

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 31 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 32

mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 33 mai 22 Mehrez Khemakhem LES ESSAIS GEOTECHNIQUES DE LABORATOIRE – NOUVELLES NORMES 34

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Coupelle vide Echantillon humide Echantillon sec

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Anciennes normes Françaises Nouvelle norme ISO Norme Française Norme ISO

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Norme Française Norme ISO Méthode du pycnomètre à eau : L’essai se fait sur deux prises en même temps

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Détermination de la masse volumique des particules solides‐ Méthode du pycnomètre Détermination de la masse volumique des particules solides

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temps pour parcourir vitesse de chute

Méthode de la pipette : Méthode de la pipette : Sortir de l’étuve et peser

Placer le cylindre Insérer la pipette Prélever une partie Verser le contenu de la

mai 22 Mehrez Khemakhem 213 NOUVELLES NORMES

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 et ISO 17892‐9 ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐8 – Essai non consolidé non drainé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé ESSAI TRIAXIAL : ISO 17892‐9 – Essai consolidé sur sol saturé

Normes Françaises Norme ISO Normes Françaises Norme ISO

Type de cône 60 g/60° 80 g/30°

• Calculer la limite de plasticité (wP) comme la teneur moyenne des teneurs en Remarque de la norme ISO : D'autres critères de pénétration ont été