Comptabilite Generale: (Support de Cours)
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COMPTABILITE GENERALE
(SUPPORT DE COURS)
SOMMAIRE
PAGES
INTRODUCTION 3
CH 1 LE BILAN 4
CH 2 LES COMPTES ET LES MECANISMES COMPTABLES 10
CH 3 LE SYSTEME CLASSIQUE 14
CH 4 ETUDE DU FONCTIONNEMENT DE QUELQUES COMPTES DU BILAN 17
CH 5 LES COMPTES DE GESTION 24
CH 6 LA DETERMINATION DU RESULTAT : LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION 30
CH 7 LES ACHATS ET LES VENTES DE MARCHANDISES 33
CH 8 LES EMBALLAGES 40
CH 9 LES REGLEMENTS PAR EFFETS DE COMMERCE 45
CH 10 LES CHARGES DE PERSONNEL 54
CH 11 LA COMPTABILITE DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES 63
CH 12 L’ ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE 66
CH 13 LES AMORTISSEMENTS 72
CH 14 LES PROVISIONS 89
CH 15 L’ AJUSTEMENT DES COMPTES DE GESTION 101
INTRODUCTION
I/ LE ROLE DE LA COMPTABILITE
« La comptabilité se propose notamment de tenir à jour la situation des biens de l’entreprise
et d’en éclaircir l’histoire en ce qui concerne les mouvements de valeur ». Pour cela elle enregistre
les opérations de l’entreprise, regroupe les renseignements recueillis pour déterminer un « résultat »
(bénéfice ou perte) et présenter de nouvelles situations. Elle répond à une exigence légale et
constitue un moyen de preuve et de contrôle : elle permet la vérification de la gestion et les comptes
rendus au fisc et aux associés.
L’objectif essentiel de la comptabilité, à côté du rôle traditionnel, juridique et fiscal de celle-ci est
donc d’être un instrument de gestion destiné à fournir à la direction l’information nécessaire à la
préparation des décisions.
CHAPITRE I : LE BILAN
I/ LA STRUCTURE DU BILAN
Le bilan se divise en deux parties :
- le passif situé à droite et représentant les ressources de l’entreprise,
- l’actif situé à gauche et correspondant à l’emploi qui a été fait des ressources.
A- LE PASSIF DU BILAN
Les ressources mises à la disposition de l’entreprise peuvent provenir de diverses origines :
- les ressources fournies par l’entrepreneur et ses associés et qui sont destinées à rester de manière
durable dans l’entreprise : ce sont les capitaux propres ;
- les ressources en provenance de tiers (fournisseurs, prêteurs etc.) et qui doivent être restituées
dans un délai plus ou moins long : il s’agit des dettes. Elles constituent des ressources
financières ou des ressources d’exploitation ;
- Les ressources générées par l’entreprise du fait de son activité. Ces ressources internes sont
maintenues en tout ou partie dans l’entreprise pour permettre un auto-financement. Ce sont des
réserves provenant de bénéfices non-distribués.
B- L’ACTIF DU BILAN
Il indique comment les ressources mises à la disposition de l’entreprise ont été employées. Cet
emploi peut être provisoire ou définitif.
c- la trésorerie-actif
Il s’agit des titres de placement, des avoirs en banque, en caisse et aux chèques postaux.
ACTIF PASSIF
Charges immobilisés Capital
Immobilisations incorporelles ….
Immobilisations corporelles Résultat
Immobilisations financières ….
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Stocks (aussi bien acquis que produits) Emprunts
Créances (y compris créances HAO) Dettes de crédit-bail
ACTIF CIRCULANT DETTES A LONG ET MOYEN TERME
Disponibilités (banque, caisse, chèques Dettes d’exploitation, sociales, fiscales …
postaux ...) Dettes HAO (fournisseurs d’investissement ...)
Titres de placements PASSIF CIRCULANT
…. Crédits d’escompte et de trésorerie
Découvert bancaire
TRESORERIE-ACTIF TRESORERIE-PASSIF
v Le commerçant achète :
- 2 millions de F de marchandises à crédit,
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COURS DE COMPTABILITE GENERALE
Définition : Le compte est un tableau qui enregistre les opérations faites par une personne ou sur
une valeur. Il est ouvert au nom de cette personne ou de cette valeur et a pour mission de recenser
un à un tous les mouvements qui affectent la personne ou la valeur pour laquelle il est ouvert.
I/ PRESENTATION DU COMPTE
Le compte, comme le bilan, est divisé en 2 parties : la partie gauche du compte porte le nom
de débit, la partie droite quant à elle correspond au crédit.
Débiter un compte signifie simplement inscrire une opération du côté gauche du compte.
Créditer un compte équivaut à inscrire une opération du côté droit du compte.
Plus généralement l’inscription d’une somme dans un compte à son débit ou à son crédit est appelé
imputation.
Si l’on veut connaître la position du compte à un moment donné, on totalise séparément le débit et
le crédit et on calcule la différence appelée solde. Si :
- Débit >crédit : le solde est débiteur,
- Crédit > débit : le solde est créditeur,
- Débit = crédit : le compte est soldé et ne figure pas au bilan.
Dans la pratique on peut trouver différentes présentations du compte ; les plus fréquentes sont les
suivantes :
Compte X
Dates Libellés Sommes
Débit Crédit
Cette présentation permet de connaître à tout moment le solde du compte. Par ailleurs, dans un
souci de rapidité on utilise souvent une présentation schématique du compte à colonnes mariées.
Les colonnes de date et libellé étant négligées on obtient ce que l’on appelle parfois les comptes en
T.
Exemples :
Acquisition d’une machine à crédit.
Ressource : dette contractée auprès du fournisseur,
emploi : machine.
Il correspond au transfert d’une somme du débit d’un compte au débit d’un autre compte ou au
crédit d’un compte au crédit d’un autre compte.
Le virement comptable permet de :
- rectifier une erreur d’imputation commise ,
- remplacer un compte global par plusieurs comptes analytiques, ou regrouper un ensemble de
comptes par un seul compte,
- régulariser les comptes de prêts, d’emprunts, d’immobilisations en cours.
Exemples :
- l’entreprise et son client
- l’entreprise et sa banque
- l’entreprise et son fournisseur
Cette égalité entre les comptes réciproques devrait théoriquement être vérifiée mais dans la réalité
c’est rarement le cas du fait des décalages dans les enregistrements, des omissions, des erreurs etc.
C’est pourquoi des états périodiques sont établis afin de réaliser l’égalité des soldes (Ex. : état de
rapprochement bancaire).
Les composantes du résultat sont d’une part les classes 6 et 7 enregistrant les charges et les produits
des activités ordinaires et d’autre part la classe 8 réservée aux comptes de charges et produits HAO.
I/ LE JOURNAL
Le livre journal est simplement la traduction et l’enregistrement sous forme comptable des
enregistrements indiqués sur les pièces justificatives. Pour enregistrer une opération au journal il
faut :
- déterminer les comptes concernés, et établir le sens du mouvement qui affecte chacun d’eux
- respecter certaines règles de présentation.
Schématiquement le journal se présente ainsi :
Sommes
N° du cpt N° du cpt
débité crédité Débit Crédit
----------------------date----------------------
Nom du cpt débité
Nom du cpt crédité
*Libellé
----------------------date----------------------
Le libellé consiste en une explication succincte de l’écriture et référence à la pièce comptable qui la
justifie.
NB : à la fin de chaque page, on totalise les sommes de débit et crédit (qui doivent être égales. Le
total obtenu est reporté en haut de la page suivante. Les articles au journal peuvent être simples ou
composés. L’article est celui qui comporte un seul compte débité et un seul compte crédité.
L’article composé comprend plusieurs comptes débités et crédités.
II/ LE GRAND-LIVRE
Si l’on veut tirer parti des articles du journal, i.e. calculer le total des achats, des ventes, ou
bien connaître le solde du compte banque, il faut classer toutes ces opérations; il convient alors de
regrouper les opérations concernant les même comptes : c’est l’objet du grand-livre. Le classement
des opérations se fait par report des inscriptions portées au journal dans les comptes concernés par
grand livre.
Le travail de report consiste à porter :
- au débit du compte choisi, le montant indiqué ,
- au crédit du compte choisi, le montant indiqué.
III/ LA BALANCE
C’est un tableau qui présente la liste de l’ensemble des comptes de l’entreprise classés dans
l’ordre de leur numéro du plan comptable.
A- PRESENTATION DE LA BALANCE
1- LA BALANCE A 4 COLONNES DE SOMMES
Balance au ………
TOTAUX Soldes
N° et intitulés des comptes
Débits Crédits Débiteurs Créditeurs
La balance à six colonnes de sommes permet d’isoler les mouvements de la période. En fin
d’exercice, son établissement facilite l’élaboration des états financiers.
B- INTERET DE LA BALANCE
1. La balance est un instrument de contrôle qui permet de s’assurer que tous les articles du journal
ont été reportés régulièrement au grand livre par la concordance des totaux de la balance. Si les
3 relations suivantes :
v Total des débits inscrits dans les comptes = Total des crédits inscrits dans les comptes
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+ comptes d’immobilisations -
Entrées Sorties
- apports -cessions
- acquisitions
- créations
2- LES APPORTS
Le bien reçu à titre d’apport en nature est comptabilisé à la valeur figurant dans l’acte d’apport :
D : compte d’immobilisation
C : 10 Capital
3- CREATIONS
Le bien produit par l’entreprise est comptabilisé à son coût de production (matières et fournitures
consommées, charges directes et indirectes de production)
D : compte d’immobilisation concerné
C : 72 productions immobilisées
Remarques :
- le bien acquis à titre gratuit est comptabilisé à sa valeur vénale (c’est le prix auquel l’entreprise
consentirait à l’acheter dans son état actuel),
- les immobilisations cédées, disparues ou détruites cessent de figurer au bilan.
+ 275 -
+ 411 -
créances acquises créances recouvrées
ventes à crédit règlements
+ 25 , 4091 -
- 103 +
- 104 +
- créances de l’entreprise - dette de l’entreprise
- retraits temporaires - apports temporaires
- virement en fin d’exercice du solde - virement en fin d’exercice du solde
créditeur au compte 103 débiteur au compte 103
Remarques :
- le compte 103 est un compte ouvert uniquement dans les entreprises individuelles.
- le compte 104 est en fait un démembrement du compte 103. A ce titre il est systématiquement
soldé à la clôture de l’exercice.
3-01-99
521 Banque 10 000 000
162 Emprunt 10 000 000
- Avis de crédit
3-01-2000
162 Emprunt 2 000 000
671 Intérêts 700 000
631 Frais Bancaires 40 000
521 Banque 2 740 000
- Avis de débit
1- L’INVENTAIRE PERMANENT
Principe de la méthode : lorsque cette méthode est mise en oeuvre, les entrées (achats) et sorties
(ventes) concernant chaque catégorie de stocks sont enregistrées dans le compte de stocks
correspondant, de sorte que son solde (débiteur ou nul) indique à tout moment la valeur des
éléments disponibles. Ce solde indique le stock théorique résultant de la différence entre les entrées
et les sorties qui ont été enregistrées. A un moment donné, il n’est pas nécessairement égal au stock
réel, dont la valeur est obtenue après recensement des éléments effectivement en magasin
(recensement appelé inventaire extra-comptable) : il se peut en effet que des disparitions imputables
à des vols ou à des destructions n’aient pas été comptabilisées. L’avantage de la méthode, comme
son nom l’indique, est de connaître en permanence la valeur des éléments de stock. Son utilisation
peut cependant s’avérer difficile, car elle nécessite la mise en place d’une organisation comptable
élaborée, fournissant le coût d’achat de chaque entrée.
*Le jeu des comptes
En cours d’exercice :
D 31 32 33 (mses, mat 1°, autre appr) D 603 des sorties de stocks
C 603 des entrées de stocks C 31 32 33
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2- L’INVENTAIRE INTERMITTENT
En cours d’exercice, ni les entrées en stocks ni les sorties ne sont constatées. En clair, aucun des
comptes 31, 32, 33, 603 n'est imputé. A la fin de l’exercice on dont reconstituer le compte 603, pour
cela il faut :
D 603 de la valeur du SI C 603 de la valeur du SF
C 31, 32, 33 pour solde des SI D 31, 32, 33 pour la constatation des SF
débité en fin d’exercice des montants facturés à l’entreprise au titre du « personnel » extérieur,
intérimaire, détaché ou prêté-
Remarques
§ Les avantages en nature dont bénéficie le personnel sont enregistrés par l’entreprise dans les
différents comptes de charges par nature concernés. Ces avantages en nature sont ensuite
transférés dans les frais de personnel.
D 66 Charges de personnel
C 781 Transferts de charges d’exploitation
§ Le compte 667 (rémunération transférée de personnel extérieur) est débité en fin d’exercice du
montant des rémunérations du personnel extérieur au compte 637 durant l’exercice ; ce virement
solde le compte 637.
Ce sont des aides financières accordées par l’Etat, des collectivités publiques ou des tiers. Elles
peuvent être accordées sous formes variées : primes d’embauche, primes de création d’emplois. Les
abandons de créances à caractère commercial consentis en faveur de l’entreprise sont assimilés à
des subventions d’exploitations. Celles-ci se distinguent des subventions d’investissement (14) ou
d’équilibre (88)
Remarques :
- En fin d’exercice 73 est crédité des différences en plus constatées entre l’inventaire comptable
et l’inventaire physique par le débit des comptes de stocks concernés.
- Il est débité des différences en moins constatées entre l’inventaire permanent et l’inventaire
physique par le crédit des comptes de stocks concernés.
Il peut être présenté sous forme de liste ou de tableau. Comme le bilan, il doit présenter les
montants de l’exercice précédent. Les charges et les produits de l’exercice sont classés suivant une
structure ternaire (charges et produits d’exploitation, charges et produits financiers, charges et
produits HAO).
Compte de résultat
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
A - Résultat d’exploitation
Résultat de l’exercice = A + B + C - D – E
RAO RHAO
Résultat brut
Résultat net
MB sur marchandises = vente de marchandises (701) – Coût d’achat des marchandises vendues.
Coût d’achat des marchandises vendues = achat de marchandises (601) – Variation des stocks de
marchandises (6031).
Le résultat net comptable (131 ou 139) indique ce qui reste à la disposition de l’entreprise après
versement de la participation des travailleurs (87) et paiement de l’impôt sur le résultat (89).
La vente est en contrat par lequel une personne (le vendeur) s’engage à transférer la propriété d’une
chose à une autre personne (l’acheteur) qui s’engage à prendre livraison et à payer le prix convenu.
I/ DEFINITIONS
A- LA FACTURE
C’est un document commercial fondamental, elle est établie par le vendeur et remise à l’acheteur.
Elle mentionne le détail des marchandises vendues et les conditions de la vente, notamment le prix.
On distingue essentiellement :
- La facture d’expédition (normale ou de « doit ») obligatoire pour toutes les ventes et comporte
en particulier des mentions précisées par la loi.
- la facture d’ « avoir » constate un retour de marchandises effectué par le client ou une réduction
de prix accordée hors-facture
Si la TVA n’est pas déductible elle est imputée aux comptes 601 et 611.
B- LA FACTURE «D’AVOIR»
Facture d’« AVOIR » Chez le vendeur Chez l’acheteur
D C D C
Retour HT
- R et R récupérés
Net commercial du retour
+ RRR accordés1
Net commercial de l’avoir 701 601
-escompte récupéré 673 773
+ escompte accordé2 673 773
Net financier de l’avoir
+ transport remboursé 612 707
Net HT
+ TVA remboursée 443 445(1)
Net de la facture d’avoir 411 401
(1) si la TVA n’est pas récupérable on crédite 601, 611 et 707 des montants TTC
1
Base de calculs : valeur des marchandises conservées (dernier NC de la facture de doit – NC du retour).
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2
Base de calcul = dernier NC de la facture de doit – NC de l’avoir.
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rapport à ceux du moment de la consommation réelle. Les comptes de produits n’absorbent pas les
variations récentes des prix des matières premières en période de hausse de prix. A l’inverse les
stocks de matières premières sont valorisés à des prix relativement actuels.
Application :
Les renseignements ci-après sont tirés de la comptabilité annuelle d’une entreprise.
01/01 : SI = 100 unités à 120 F l’une
11/02 : sortie de 80 unités
05/03 : entrée de 90 unités à 120 F
20/05 : sortie de 95 unités
30/09 : entrée de 100 unités à 127 F
25/11 : entrée de 50 unités à 128 F
30/12 : entrée de 60 unités à 125 F
31/12 : sortie de 195 unités
TAF : Valorisation des stocks selon les 2 méthodes préconisés par le SYSCOA.
· le CUMP après chaque entrée
Dates Entrées Sorties Stocks
Q PU Mt Q PU Mt Q PU Mt
01/01 100 120 12000
11/02 80 120 9600 20 120 2400
05/03 90 120 10800 110 120 13200
20/05 95 120 11400 15 120 1800
30/09 100 127 12700 115 126 14500
25/11 50 128 6400 165 127 20900
30/12 60 125 7500 225 126 28400
31/12 195 126 24570 30 128 3830
*Valorisation du stock sur la base du coût moyen des entrées des 63 derniers jours
soit : (6400 + 7500) / (50+60) »126
Le SF est valorisé comme suit :
SF = 30 x 126 »3750
· FIFO
Dates Entrées Sorties Stocks
Q PU Mt Q PU Mt Q PU Mt
01/01 100 120 12000
11/02 80 120 9600 20 120 2400
05/03 90 120 10800 110 120 13200
20/05 95 120 11400 15 120 1800
30/09 100 127 12700 115 126 14500
25/11 50 128 6400 165 127 20900
30/12 60 125 7500 225 126 28400
31/12 15 120 1800
100 127 12700
50 128 6400
30 125 3750 30 125 3750
La TVA à facturer au client sera calculée sur le prix de vente des marchandises majorée des frais de
port.
puis
D 31, 381
C 6031 pour la constatation des stocks finaux.
Le SYSCOA inclut dans les stocks les « emballages commerciaux » qui ne sont pas
récupérables (emballages perdus) ou qui, bien qu’étant récupérables ne sont pas identifiables par
nature.
A contrario les emballages récupérables identifiables qui constituent des outils de travail destinés à
servir durablement dans l’entreprise sont à enregistrer au compte « 243 Matériel d’emballage
récupérable et identifiable ».
Le matériel utilisé pour le stockage interne ou pour le conditionnement des produits est imputé au
débit du compte « 241 Matériel et outillage industriel et commercial ».
- en 4094 chez le client car le Prix de Consignation constituera une créance sur le fournisseur
D 4094 Fournisseurs, créance pour emballages et matériels consignés
C 401 Fournisseurs.
exemple : le 10/02 facture V156 de DIOP à NDIAYE : marchandises 100 000 F (TVA 10%) ; 3
caisses consignées 30 000 F.
* Chez DIOP
411 Clients 140 000
701 Vente de marchandises 100 000
443 TVA facturée 10 000
4194 Clts dette…. 30 000
* Chez NDIAYE
601 Achat de marchandises 100 000
445 TVA récupérable 10 000
4094 Frs créance 30 000
401 Frs 140 000
2° Cas PVTTC>PC
D 4194 du PC
D 411 du NAP (PVTTC – PC)
C 7074 Bonis sur reprise et cession d’emballage
C 443 TVA Facturée
2- REMISE A L’ESCOMPTE
Sans attendre l'échéance de l'effet, le bénéficiaire peut négocier l'effet ou le remettre à l'escompte
c'est à dire le "vendre" à une banque. Le banquier verse alors immédiatement le nominal de l'effet
diminué de l'agio.
L'agio comprend :
- un escompte proportionnel à la valeur nominale, et calculé prorata temporis,
- des commissions fixes ou proportionnelles à la valeur nominale,
- TOB : 17% de l'agio HT (escompte + commissions).
Comptabilisation
· Remise à l'escompte (constatation de la sortie de l'effet)
D 415 clients, EENE
C 412 clients, EAR
· Réception de l'avis de crédit (augmentation de son avoir en banque)
D 521 banque (du net perçu = nominal - agios)
675 escompte des effets de commerce (agios)
C 565 Escompte de crédit ordinaire (nominal de l'effet)
· Solde des comptes 415 et 565 après règlement de l'effet échu
D 565
C 415
Application
1/ Dans le portefeuille "EAR" figure une Lettre de change de 430 000 F à échéance prochaine et
pour laquelle le client tiré demande une prorogation d'échéance de 2 mois. L'entreprise donne son
accord contre paiement de frais de retour et intérêts de retard pour 3200 F et 9900 F.
2/ Supposons que l'effet soit remis à l'encaissement par le bénéficiaire ; celui-ci décide, en entente
avec son client, de lui avancer les fonds nécessaires pour faire face à l'échéance initiale.
Il arrive qu'une traite reçue en paiement d'une dette s'avère sans provisions à son échéance.
Dans ce cas, le dernier bénéficiaire de l'effet doit faire constater le refus de paiement en faisant
dresser protêt par huissier. Certains traites échappent toutefois à cette formalité dès lors qu'elles sont
stipulées sans frais ou sans protêt.
Chez NDIAYE
402 Fournisseur, EAP 400 000
401 Fournisseur 400 000
effet impayé
6325 30 000
445 6 000
401 FRS 36 000
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chez le clients
réception de la note de débit
D 402 Fournisseurs, EAP
6312 frais sur effets
C 401 Fournisseurs
Application : le 20 mars FALL remet à l'encaissement à la BICIS un effet de 500 000 F au 31/03
tiré sur GASSAMA.
Le 05/04 Fall reçoit de la BICIS un avis de débit : frais sur effet GASSAMA impayé à l'échéance,
18 500 F.
Le 18/04 GASSAMA règle par chèque tiré sur la BIAO pour solde de toute compte. Le 20/04
FALL remet ce chèque à l'encaissement à la BICIS.
Journal FALL
20/03
512 effet à l'encaissement 500 000
412 clients, EAR 500 000
05/04
6312 frais sur effets 18 500
521 banque 18 500
d°
411 clients (Gassama) 518 500
512 effet à l'encaissement 500 000
707 produits accessoires 18 500
20/04
521 Banque 518 500
411 (Gassama) 518 500
Journal GASSAM A
31/03
402 Fournisseur, EAP 500 000
6312 frais sur effet 18 500
401 Fournisseur (Fall) 518 500
effet impayé
18/04
401 Fournisseur (Fall) 518 500
521 Banque 518 500
mon chèque n°
Application : 06/01 avis de débit de la SGBS : effet impayé 400 000 , frais 30 000 - tiré sur SENE,
Bénéficiaire sur SARR. Cet effet avait été négocié le 20/12.
Chez SARR
06/01
411 client (SENE) 400 000
6312 frais sur effet 30 000
521 banque 430 000
avis de débit : effet impayé + frais
d°
411 client 30 000
707 produits accessoires 30 000
note de débit
d°
565 escompte de c. ordinaire 400 000
415 clients, EENE 400 000
Pour solde
Chez SENE
402 Fournisseur, EAP 400 000
6312 frais sur effet 30 000
401 FRS 430 000
effet impayé
I/ LE BULLETIN DE PAIE
Il comporte notamment les informations suivantes :
Salaire de base
· sursalaire
· heures supplémentaires
· primes et indemnités
imposables (ancienneté…)
Cotisations retraite
- Retenues Mutuelle
TRIMF, I/R
= Salaire net
+ primes et indemnités
non imposables
net à payer.
40 x 52/12 = 173,33h
taux horaire de base (198340/173,33) = 1144,29 F
salaire de base = 198 340
HS 1144,29 x 1,15 x 12 = 15 791
HS 1144,29 x 1,6 x 6 = 10 985
Exemples :
· Mr GOMIS marié 3 épouses dont 2 salariées, 7 enfants brut fiscal 348 000 F
Cotisation = 500 F x 4 = 2 000
· Mme GOMIS, mariée, deux coépouses, mari salarié, 4 enfants ; cotisation = 0 car son mari
travaille.
nombre de parts
- l'impôt pour 1 part en appliquant au revenu global annuel le barème suivant :
de 0 à 600 000 0%
600 000 à 890 000 18%
890 000 à 1 010 000 22%
1 010 000 à 1 410 000 25%
1 410 000 à 2 475 000 28%
2475 000 à 3 540 000 30%
3 540 000 à 7 650 000 35%
7 650 000 à 9 650 000 40%
9 650 000 à 12 650 000 45%
au delà de 12 650 000 50%
L'entreprise industrielle n'achète pas pour revendre en l'état. Elle vend des produits fabriqués à
partir des matières premières et autres produits qu'elle a transformés.
INTRODUCTION
Les banques font périodiquement parvenir à leurs clients un relevé de compte. Le compte
« banque » dans l'entreprise et le compte de l'Entreprise tenu par la Banque sont des comptes
réciproques et il importe de vérifier s'il y a concordance entre leurs soldes. Très généralement les
soldes arrêtés à la même date différent. Les causes en sont :
- de possibles erreurs ou omissions,
- mais surtout des décalages dans l'enregistrement des opérations dont la comptabilisation sur les
deux comptes ne peut être simultanée.
Une partie de ces décalages peut être supprimée grâce à l'utilisation des subdivisions du compte
« 51 valeurs à encaisser » (511 ; 512; 513; 514 notamment).
Ayant recherché l'origine des divergences, on rapproche les deux comptes en dressant un état de
rapprochement ou état de conciliation : cet état à la forme d'un tableau sur lequel sont portées toutes
les modifications à apporter au compte « banque » et au « compte bancaire de l'entreprise », de
façon qu'à la suite de ces modifications les deux comptes présentent des soldes égaux.
Toutes les divergences constatées ne donnent pas lieu à des écritures de régularisation ; les
ajustements concernent exclusivement la comptabilité de l'entreprise, et il suffit d'enregistrer les
opérations omises par celui-ci.
- on inscrit sur le compte de « l'entreprise tenu par la banque » les opérations non comptabilisées
par le banquier (opération non pointées sur le compte 521), et on régularise les erreurs
commises par la banque.
- On calcule les deux soldes, qui doivent être égaux mais opposées.
- On journalise les opérations non comptabilisées par l'entreprise à condition d'avoir reçu les
pièces justificatives (théoriquement)
Application
Vous disposez des documents suivants :
Compte « 521 Banque » extrait du GLG des Ets MENDY
Dates Libellés Sommes Dates Libellés Sommes
02/10 Total débit 350 000 02/10 Total crédit 320 000
05/10 Versement d’espèces 250 000 04/10 Chèque 450 110 000
08/10 Remise chèque SECK 90 000 07/10 Virement DIOP 75 000
12/10 Remise effet NDOUR 100 000 09/10 Frais s/rem.ch SECK 1 500
19/10 Vente titres 140 000 12/10 Chèque 451 260 000
28/10 Remise effet FALL 60 000 29/10 Agios effet NDOUR 12 500
Total 990 000 Total 779 000
TAF :Présenter l’état de rapprochement au 31/10 sachant que la souche du chèque n°451 indique
620 000 F. Ce chèque a été émis en règlement d’un achat au comptant de fournitures de bureau.
Journaliser dans les livres des Ets MENDY.
1er cas : le solde d'ouverture du compte 521 extrait du GLG = solde rectifié de l'ancien état de
rapprochement : toutes les opérations en suspens ont été enregistrées par le comptable de
l'entreprise.
2ème cas : le solde d'ouverture n'est pas un solde rectifié : il faut procéder au pointage afin de déceler
les erreurs ou omissions éventuelles.
Les opérations non pointées seront reportées sur le nouvel état de rapprochement (compte 521
banque tenu /entreprise)
Application
1er cas : le solde d’ouverture est rectifié.
Vous disposez des documents suivants :
Compte « 521 Banque »
01/10 Total 3 450 000 01/10 Total 2 000 000
05/10 Versement espèces 1 500 000 06/10 Chèque 450 120 000
10/10 Remise chèque 600 000 09/10 Chèque 451 90 000
16/10 Remise effet 1 100 000 13/10 Frais remise 10/10 15 000
20/10 Vente titres 240 000 31/10 Virement DIOP 300 000
6 890 000 2 525 000
B- L’AMORTISSEMENT ACCELERE
Sont concernés par l'amortissement accéléré les matériels et outillages neufs :
- employés exclusivement par les entreprises industrielles de manutention, de fabrication, de
transport ou d'exploitation agricole.
- Utilisables pendant 5 ans au moins.
C - L'AMORTISSEMENT DEGRESSIF
La durée minimale est de 5 ans. Sont concernés les biens d'équipement neufs acquis par les
entreprises industrielles ; sont exclus les immeubles et les chantiers.
a1 = VO x TD x m/12
a2, a3 - - - - = VN x TD
Le plan d'amortissement linéaire d'une durée de n années s'étale sur (n+1) années si la première est
incomplète. Sinon elle s'étale sur n années.
Le plan d'amortissement accéléré d'une durée de n années s'étale sur n années si la première est
incomplète. Sinon elle s'étale sur (n-1) années.
Pour déterminer le nombre d'annuités constantes, on peut faire le calcul suivant : 100/TD ; ensuite
on prend la valeur entière ici (100/40) = 2,5 ( nombre d'annuités constantes = 2 ).
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COURS DE COMPTABILITE GENERALE
Remarque : si pour chacun des plans ci-dessus, on suppose que la valeur résiduelle, à la fin de la
durée d'amortissement, est égale à x (x>0), il faut alors prendre comme base d'amortissement au
début, la valeur (VO - x).
Remarques : * les deux premières annuités sont liées par la relation suivante :
A2 1
= -i
A3 m/12
0/10/N
627 frais de publicité 500 000
6324 honoraires 250 000
646 droit d'enregistrement 1 000 000
445 TVA récupérable 150 000
521 banque 1 900 000
frais de constitution
31/12/N
201 frais d'établissement 1 750 000
781 TC d'exploitation 1 750 000
immobilisation des frais
d°
681 DAA d'exploitation 875 000
201 frais d'établissement 875 000
1750 000/12
annuité de l'exercice
01/04/N
624 Entretien, réparations et maintenance 5 000 000
445 TVA récupérable 1 000 000
521 banque 6 000 000
31/12/n
202 Charges à répartir…. 5 000 000
781 TC d'exploitation 5 000 000
d°
681 DAA d'exploitation 1 000 000
202 charges à répartir … 1 000 000
annuité de l'exercice
Une annuité HAO est constatée lorsque la dépréciation des immobilisations est due à un événement
extraordinaire lié à une catastrophe naturelle ou à une restructuration des l'entreprise.
D - APPLICATION
Journaliser les annuités de l'entreprise au 31/12/98 :
- frais d'établissement engagés le 21/07/98 pour 3 000 000 F, à répartir sur 5 ans.
- Frais de publicité engagés le 15/03/97 pour 6 000 000 F, à répartir sur 3 ans.
- Brevet acquis pour 6 000 000 F il y a 4ans et amortissable linéairement sur 10 ans.
- Immeuble bâti sur sol propre acquis pour 12 000 000 F et déjà amorti pour 5 000 000 F, taux
constant 5%
- Micro ordinateur acheté 4 500 000 F le 01/04/98, DPU 4 ans, valeur résiduelle prévisionnelle
500 000 F.
- Matériel de bureau acquis 6 000 000 F le 01/01/96, taux constant 25% ; utilisé durant l'année et
abandonné à la suite d'une restructuration;
- Camion acquis pour 12 800 000 F le 11/04/98 et mis en service le 01/07/98, DPU 5 ans, amts
dégressif.
- MOIC acheté il y a 9 mois pour 12 000 000 F, amortissable au taux de 15%, bénéficie de
l'amortissement accéléré.
Calcul des annuités de 1998
Désignation Calculs Annuités
Frais d'établissement 3 000 000/5 600 000
Frais de publicité 6 000 000/3 2 000 000
Brevet 6 000 000/10 60 000
Immeuble 12 000 000 x 5 % (ou 12 000 000 : 100/5) 600 000
Micro ordinateur (4 500 000 - 500 000) x 0,25 x (9112) 750 000
Matériel de bureau dotation normale = 6 000 000/4 1 500 000
dotation HAO = 6 000 000 - (3 x 1 500 000) 1 500 000
Camion 12 800 000 x 0,4 x (9/12) 3 840 000
MOIC 12 000 000 x 0,15 x [(9/12) + 1] 3 150 000
31/12
681 DAA d'exploitation 2 600 000
201 frais d'établissement 600 000
202 charges à répartir sur plusieurs exercices 2 000 000
annuités charges immobilisées
d°
681 DAA d'exploitation 9900 000
2812 amortissement brevets 60 000
2831 amortissement des bâtiment 600 000
2841 Amortissement MOIC 3 150 000
2844 amortissement matériel et mobilier 2 250 000
(750 000+1 500 000)
2845 amortissement matériel de transport 3 840 000
annuités de l'exercice
d¨°
852 Dotations HAO 1 500 000
2844 Amortissement matériel et mobilier 1 500 000
Une entreprise a bénéficié d'une subvention de 5 000 000 F qui lui a été versée le 28/02/99 en vue
de l'acquisition d'un matériel d'exploitation. Ce matériel acheté HT 5 000 000 F (TVA 10%) le
01/03/99 est à amortir linéairement sur 10 ans.
28/02/99
521 banque 5 000 000
141 subvention d'équipement reçues 5 000 000
01/03/99
241 MOIC 5 000 000
445 TVA récupérable 500 000
521 banque 5 500 000
31/12/99
681 DAA d'amortissement 416 666
2841 Amortissements MOIC 416 666
d°
141 subvention d'équipement 416 666
865 reprise de subvention d'investissement 416 666
· immobilisation financée partiellement par une subvention
en reprenant l'exo précédent et en admettant que le matériel a été acquis pour 9 000 000 F
28/02/99
521 banque 5 000 000
141 subvention d'équipement 5 000 000
01/03/99
241 MOIC 9 000 000
445 TVA récupérable 900 000
521 Banque 9 900 000
31/12/99
681 DAA d'exploitation 750 000
2841 amortissements MOIC 750 000
d°
141 subvention d'équipement 416 666
865 reprise de subvention investissement 416 666
750 000 x (500 000/9 000 000)
A - LA CESSION
1- ventes exonérées de TVA
Elles concernent :
- dotation complémentaire
- solde des amortissements pratiqués ( et éventuellement des provisions considérées)
b - cession après deux (02) au moins d'utilisation
TVA à reverser = Prix de cession x taux de TVA appliqué lors de l'achat
3- le vendeur facture la TVA
Pour l'enregistrement de la facture de vente, on passe l'écriture suivante :
D 5… (ou 485)
C 82 (ou 754)
443
les autres écritures restant identiques.
NB : en cas de cession d'une immobilisation ayant bénéficié d'une subvention, la fraction de
subvention non encore rapportée aux résultats doit être entièrement reprise .
D 14 subventions d'investissement
C 865 reprises des subventions d'investissement
B - LA MISE AU REBUT
Elle intervient lorsque l'immobilisation devient inutilisable. Les écritures à passer à l'inventaire
sont :
· dotation complémentaire si elle existe
D 681
C 28….
· soldes des amortissements pratiqués
D 28.
C 81..
· Solde de la VO ou sortie d'actif
D 81
C 2…
C - LA DESTRUCTION
L'immobilisation détruite accidentellement est analysée comme :
- une mise au rebut si aucune indétermination n'est perçue.
- une cession si une indemnité est perçue.
Dans ce dernier cas, il convient en plus du schéma de comptabilisation précédent, d'ajouter l'écriture
suivante :
D 5… compte de trésorerie (ou 485)
C 82 PCI
D - L'ECHANGE
lorsqu'une entreprise acquiert du matériel neuf, le fournisseur consent parfois à reprendre le
matériel usagé.
L'opération d'échange sera analysée comme étant à la fois une acquisition et une cession. La facture
reçue peut être résumée comme suit :
Matériel neuf (PAHT)
+
TVA supportée (déductible ou non)
PATTC
A Prix de cession HT
PCTTC
déduire TVA collectée
NAP (soulte)
En comptabilité il faut constater :
- la sortie au CA de l'immobilisation reprise,
- la dotation complémentaire de l'immobilisation reprise (cédée),
- le solde des amortissements pratiqués sur l'immobilisation cédée,
- La facture.
Enregistrement de la facture
· acquisition du nouveau matériel
D 2… compte d'actif
445 TVA récupérable
C 481 Fournisseurs d'investissement
· vente de l'ancien matériel
D 485 créances sur cessions d’immobilisation
C 82 produit des cessions d’immobilisations
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COURS DE COMPTABILITE GENERALE
Ces immobilisations subissent des moins values réversibles qu'il convient de provisionner en fin
d'exercice.
Les provisions peuvent concerner des immobilisations non amortissables (fonds de commerce, droit
au bail, terrains autres que les terrains d'exploitation) et exceptionnellement des immobilisations
amortissables.
Montant provision = coût d'acquisition (ou de production) - valeur actuelle , si immobilisation
non amortissable.
Montant provision = VNC - valeur actuelle, si immobilisation amortissable.
Ecritures de régularisations à l'inventaire
D 691 DAP d'exploitation
853 DAP HAO
C 2915 ; 2916 ; 292 ; 293 ; 294.
NB : les DAP HAO concernent les dépréciations probables liées à des restructurations ou à des
catastrophes naturelles.
Comptabilisation à l'inventaire
D 697 DAP financières
C 295 ; 296 ; 297
Ex : des titres de participation acquis pour 1,5 millions dont 1 million de frais accessoires d'achat,
ont une valeur d'usage de 1,3 millions.
31/12/N
697 DAP fin 200 M
293 PRV 200 M
a - PN > PE ï hausse de la PE
D 691
(PN - PE)
697
853
C 29 (PN - PE)
b - PN < PE ï baisse de la PE
D 29 (PE - PN)
C 791
797 Pour solde
863
D 29 (pour solde)
2- COMPTABILISATION
* écritures constatant la PN ou ajustement à la hausse
D 659 charges provisionnées d'exploitation
839 charges provisionnées HAO
C 39 dépréciations des stocks…
* écritures constatant le solde de la PE ou ajustement à la baisse
D 39 Dépréciations des stocks..
C 759 reprises de charges provisionnées d'exploitation
849 reprises de charges provisionnées HAO
COMPTABILISATION
· écritures constatant la PN ou ajustement à la hausse
passif chirographaire
Taux de la PRV à constituer = 1- ratio de solvabilité
MV probable = créances HT x taux de perte probable.
b- constitution de la PRV
D 659 charges provisionnées d'exploitation
C 491 dépréciations des clients
Pour provisionner des créances HAO on procèdera comme suit :
D 839 charges provisions HAO
C 498 Dépôt des comptes de créances HAO
D 659
C 491
b- créances ordinaires devenues irrécouvrables
D 6511
443
D 411
c- clients douteux devenus insolvables
D 6511
443
C 4162
D 491
C 759
d- ajustement des PRVS relatives à l'exercice antérieur
* ajustement à la hausse
D 659
C 491
· ajustement à la baisse
D 491
C 759
e- anciens clients douteux à réintégrer aux clients ordinaires.
* solde de la provision existante
D 491
C 759
* réintégration de la créance
D 411
C 4162
C 499
599
· Provision trop élevée
D 499
599
C 759
779
849
3- réalisation du risque ou de la charge prévue;
il faut :
- comptabiliser la charge réellement supportée
- solder, en fin d'exercice la provision qui avait été constituée (D 499, 599 ; C 759 , 779 ; 849).
C 19
* provision trop élevée
D 19
C 791 reprises de provisions d'exploitation
797 reprises de provisions financières
864 reprises de provisions pour risques et charges HAO
D 19
C 791, 797 ou 864
NB : les comptes 478 et 479 sont contre-passés au début de l'exercice suivant au moment des
écritures de réouverture.
Application : extrait de la balance avant inventaire au 31/12/N les soldes suivants :
40114 Fournisseur A (2000 DM) 700000
41115 client B (1 000 §) 600000
Les cours actuels des devises sont :
- DM 400 F
- § 650 F
différence de change ; FRS A : -700 000 + (2000 x 400) = + 100 000 (perte de change)
Clt B : - 600 000 + (1000 x 650 000) = 50 000 (gain probable)
31/12/N
478 EC - actif 100 000
40114 Fournisseur A 100 000
régularisation dette
d°
679 charges provisionnées financières 100 000
599 risques provisionnés financiers 100 000
d°
41115 clients B 50 000
479 EC - passif 50 000
01/01/N+1
40114 Fournisseurs A 100 000
478 EC - actif 100 000
d°
479 EC - passif 50 000
41115 Clients 50 000
Application : un matériel industriel acquis le 01/01/95 pour 6 000 000 F ouvre droit à
l'amortissement dégressif sur 5 ans alors que l'amortissement économiquement justifié est un
amortissement linéaire sur 6 ans.
31/12/95
681 DAA d'exploitation 1 000 000
2841 amortissements MOIC 1 000 000
dotation de l'exo
d°
851 DAP réglementées 1 400 000
151 amortissements dérogatoires 1 400 000
31/12/96
681 DAA d'exploitation 1 000 000
2841 amortissements MOIC 1 000 000
dotation de l'exercice
d°
851 DAP réglementées 440 000
151 amortissements dérogatoires 440 000
31/12/97
681 DAA d'exploitation 1 000 000
2841 amortissements MOIC 1 000 000
dotation de l'exercice
d°
151 Amortissements dérogatoires 136 000
861 reprises de provisions réglementées 136 000
31/12/98
681 DAA d'exploitation 1 000 000
2841 amortissements MOIC 1 000 000
dotation de l'exercice
d°
151 amortissements dérogatoires 352 000
861 reprises de provisions réglementées 352 000
31/12/99
681 DAA d'exploitation 1 000 000
2841 amortissements MOIC 1 000 000
dotation de l'exercice
d°
1- Engagement de réemploi
D 851 DAP réglementées
C 152 plus values de cession à réinvestir
Investissement minimum = prix de revient de l'immobilisation cédée + PV de cession réalisée
2- au cours des exercices suivants, la plus value doit être reprise (comme toute provision
réglementée) comme suit :
D 152
C 861
- soit en totalité si l'entreprise n'a pas réinvesti dans le délai imparti,
- soit pour un montant égal à la différence entre :
* l'amortissement pratiqué : valeur d'entrée x taux x m/12
* l'amortissement autorisé : (valeur d'entrée - PV) x taux x m/12 ou simplement : PV x taux x
m/12.
· les achats déjà enregistrés sur facture, mais non encore livrés, n'ont pas à être régularisés au
niveau des charges, car le bien acheté appartient déjà à l'entreprise. Leur montant figurera après
inventaire dans le compte 38.
D 381 marchandises en cours de route
382 matières premières et fournitures liées en cours de route
383 autres approvisionnements en cours de route.
C 603
* les charges constatées d'avance seront contre-passées au début de l'exercice suivant.
2- les intérêts courus sur emprunts sont crédités en 166 « intérêts courus », car ils majorent le
montant de la dette financière ; (on débite 67)
Remarques :
- il est tenu compte de la TVA probable (sauf pour les charges réglées périodiquement à terme
échu) en utilisant les comptes :
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues
4435 TVA facturée sur factures (d'avoir) à établir.
- ces écritures de régularisations sont contre-passées au début de l'exercice suivant.
APPLICATIONS :
· La prime annuelle d’assurance incendie a été réglée le 14/03/N pour la période allant du
01/03/N au 28/02/N+1 ; montant 180 000 F réglé par chèque bancaire.
· A l’inventaire du 31/12/98 nous constatons qu’un avertissement pour 450 000 F d’impôts
directs relatifs à l’année 1998 n’a pas encore été comptabilisé.
· A l’inventaire du 31/12/N nous constatons que nous n’avons pu comptabiliser, faute de pièces
justificatives les taxes téléphoniques 6° bimestre estimées à 80 000 F (HTVA 18 %). Le
15/01/N+1 nous recevons la facture SONATEL pour le 6° bimestre 106 200 F dont 18 % de
TVA.
· Nous devons comptabiliser à l’inventaire du 31/12/N pour 1 500 000 F de droits à congé annuel
des salariés ; les charges sociales représentent environ 15 % de ce montant.
· A l’inventaire du 31/12/N nous constatons que certaines charges n’ont pas encore été
comptabilisées :
- la patente de l’année N (800 000 F) ; l’avertissement n’a pas encore été reçu ;
- des droits de douane relatifs à des marchandises importées : 200 000 F.
· Régulariser les charges suivantes non enregistrées au 31/12/N :
- 250 000 F d’intérêts courus et non échus sur emprunts ;
- 110 000 F d’intérêts de retard HTVA 18 %, non encore facturés, dus au fournisseur SARR.
· Le 31/12/N nous constatons qu’un rabais sur ventes de marchandises de 150 000 F (HTVA
18%) doit être accordé à notre client DIAGNE. Le 12/01/N+1, nous établissons la facture
d’avoir.
· A l’inventaire du 31/12/N nous constatons que le loyer commercial est payable à terme échu le
30/04 de chaque année ; montant 885 000 F par semestre dont 18 % de TVA déductible.
2- en revanche, les ventes déjà constatées par facture, mais non encore livrées, n'ont pas à être
régularisées au niveau des produits, car le bien vendu appartient déjà au client. Leur coût est à
défalquer du stock.
Remarque :
- ces régularisations s'effectuent HTVA récupérable.
- les produits constatés d'avance seront contre-passés au début de l'exercice suivant.
4493 à 4496 « Etat, fonds et subventions à recevoir », s'il s'agit d'une dotation ou d'une subvention
attendue de la part des pouvoirs publics nationaux.
458 « organismes internationaux, fonds de dotation et subventions à recevoir » si ces éléments sont
attendus de la part d'un organisme international.
- les intérêts courus sur prêts sont rattachés aux créances et titres qui les génèrent et débités en :
506 « intérêts courus » s'il s'agit de titres de placement,
276 « intérêts courus » s'il s'agit d'autres titres ou de créances.
Remarque :
- ces régularisations tiennent compte de la TVA probable facturée sauf pour les produits perçus
périodiquement à terme échu : utilisation des comptes 4455 et 4435.
- les produits à recevoir sont contre-passés au début e l'exercice suivant.
APPLICATIONS :
· Données d’inventaire au 31/12/N (inventaire intermittent) :
- nous avons comptabilisé le 29/12/N le loyer d’un local nous appartenant : 442 000 F dont 18 %
de TVA pour le mois de janvier N+1.
- il reste en magasin 3 000 000 F de marchandises dont des marchandises facturées au client
SAMB qui n’ont pas été livrées ; prix de vente 500 000 F HTVA 18 % ; la marge commerciale
représente 40 % du prix de vente.
· Le 15/11/N nous recevons un chèque en règlement d’un semestre de loyer d’avance : 2 478 000
F dont 18 % de TVA pour la période du 01/11/N au 30/04/N+1.
· A l’inventaire du 31/12/N nous avons n’avons pu comptabiliser faute de pièces justificatives
une vente de marchandises au client FAYE : HT 450 000 F, TVA 18 %. Le 12/01/N+1, la
facture est établie.
· A l’inventaire du 31/12/N nous constatons qu’une subvention de 5 000 000 F, à recevoir de la
municipalité n’a pu être comptabilisée faute de pièces justificatives.
· A l’inventaire du 31/12/N nous avons n’avons pas comptabiliser faute de pièces justificatives
des ristournes à obtenir des fournisseurs : 350 000 F HTVA 18 % sur achats de matières non
ventilables.
· A l’inventaire du 31/12/N nous avons n’avons pas comptabiliser faute de pièces justificatives
une retenue de 250 000 F de primes à effectuer sur le personnel ainsi que 15 % de cotisations
sociales correspondantes à réduire.
· Le loyer d’un local nous appartenant est perçu semestriellement à terme échu les 31/07 et 31/01
de chaque année : 600 000 F HTVA payable les 31/07 et 31/01 de chaque année (HTVA 18 %).
PROFESSEUR : ABDOULAYE SECK 105
COURS DE COMPTABILITE GENERALE
A - LA SOUSCRIPTION DU CONTRAT DE CB
D le compte d'immobilisation concerné
C 172 emprunts équivalents de CB immobilier
173 emprunts équivalents de CB mobilier
· si l'option de rachat est levée, il faut verser la dernière redevance (prix convenu) et procéder à
son retraitement à la fin de l'exercice.
· si l'option n'est pas levée à la date prévue, il faut constater une cession d'immobilisation ; le prix
de rachat convenu est considéré comme le prix de cession.