La Chambre de Combustion
La Chambre de Combustion
La Chambre de Combustion
MINI PROJET
FILIERE : Génie Mécanique
SPECIALITE : Installation Energétique et Turbomachines
THEME
CHAMBRE DE
COMBUSTION
Encadre par Madame :
Présenté par :
TABUOCHE
NEDJAI Ahmed
DJEDIAT Zakaria Marouane
Année : 2022/2023
Sommaire
Définition :_______________________________________________________________________2
Dimensionnement géométrique______________________________________________________9
Hypothèses :_____________________________________________________________________11
Applications numériques :__________________________________________________________11
Conclusion :_____________________________________________________________________13
LA CHAMBRE DE COMBUSTION :
Définition :
Une chambre de combustion est une enceinte capable de résister à de brusques changements de
pression et de température, dans laquelle on déclenche volontairement une combustion entre des
substances chimiques déterminées. Cette enceinte est conçue pour obtenir, à partir des gaz issus
de la combustion, un travail ou une force, avant qu'ils ne soient évacués. Actuellement, il existe 7
types de chambre de combustion différentes :
1. Les chambres cylindriques : elles sont creusées directement dans la culasse avec des
soupapes disposées parallèlement sur le même axe que le cylindre
2. Les chambres hémisphériques : sur ce modèle, les soupapes sont installées en V de façon
oblique
3. Les chambres triangulaires : la bougie est plus proche de la soupape d'admission
4. Les chambres en coin : les soupapes sont toujours parallèles mais elles possèdent une
légère inclinaison par rapport à l'axe du cylindre
5. Les chambres trapézoïdales latérales : beaucoup utilisées sur les modèles de voiture de la
marque Mercedes-Benz, le piston dispose d'une élévation. Ce type de chambre a une plus
longue longévité
6. Les chambres Héron : très répandue sur les voitures actuelles, elles ont un excellent
rapport surface-volume
7. Les chambres Rover : ici, c'est la soupape d'admission qui est en première position tandis
que la soupape d'échappement est latérale.
Les avantages :
Pour une même intensité de combustion la chambre est plus courte d’où la réduction
de la longueur du turboréacteur et par conséquent celle de son poids.
La combustion est plus complète car la vitesse est réduite au niveau de l’injecteur.
Elle assure une meilleure pulvérisation par suite des chocs sur les molécules de fuel.
L’inconvénient :
Cette méthode réside dans le fait que l’injecteur se trouve dans la flamme. Cette difficulté peut
être surmontée par l’utilisation d’un matériau thermiquement résistant.
Il existe principalement trois types de chambre de combustion dans les turbines à gaz.
Le choix dépend principalement des besoins auxquels la turbine doit répondre. La figure 1
montre les trois types : l’annulaire, le tubulaire et le tuboannulaire. La zone hachurée illustre
les endroits chauds où la combustion a lieu. Les deux principaux types utilisés sont la
chambre de combustion annulaire et tubulaire, aussi appelée Can. Le tuboannulaire est un
croisement entre les deux autres types.
Figure 1 - Illustration des trois principaux types de chambre de combustion
La zone chaude de la chambre de combustion est délimitée par un grillage, appelé la chemise.
Elle permet à l’air de pénétrer la zone de combustion sous forme de jet, et ainsi assurer une
combustion stable. La chemise est représentée à la figure 2
Figure 2 : - Représentation schématique d'une chambre de combustion annulaire (Gas turbine, 2012)
Dans la chambre de combustion annulaire, la chemise est placée de façon concentrique dans
le boitier où l’air s’écoule. La figure3 montre les différentes composantes. La chambre de
combustion annulaire est principalement utilisée dans l’aviation puisqu’elle permet
d’utiliser la totalité du volume disponible pour la combustion dans l’enveloppe du moteur. La
turbine peut donc être plus compacte et légère.
Figure 3 : - Représentation d'une chambre de combustion annulaire
Dans une chambre de combustion annulaire, les pertes de pression totale causées par le passage
de l’air à travers la chemise sont plus faibles que pour les deux autres configurations. Par contre,
les charges en flambage sont très grandes sur le diamètre extérieur de la chemise, ce qui rend la
conception structurale très difficile.
La chambre de combustion tubulaire est l’un des premiers types qui a été utilisé dans les turbines
dans les années 1940. Il est composé de 6 à 16 tubes indépendants qui comprennent chacun un
boitier et une chemise. Chacun des tubes a son propre système d’injection de carburant et
système d’allumage. La figure 4 montre un exemple de chambre de combustion tubulaire à 6
tubes.
En plus des trois types de chambre de combustion, il existe deux configurations : à écoulement
direct et à écoulement inverse. Les deux configurations sont applicables à chacun des types de
chambre à combustion. Dans la configuration à écoulement direct, l’écoulement dans la chemise
est dans la même direction que l’écoulement entrant dans la chambre de combustion, tel
qu’illustré par la figure 6 a). Dans la configuration à écoulement inverse, l’écoulement dans la
chemise est dans le sens inverse de l’écoulement entrant. Par contre, la sortie n’est pas
nécessairement dans le sens opposé, comme le montre la figure 6 b).
Figure 6 : Représentation schématique d'une chambre de combustion à a) écoulement direct et b) écoulement inverse
Une chambre de combustion est divisée en plusieurs parties illustrées à la figure 7. Dans le cadre
de ce projet, seules les composantes encadrées sont abordées.
Dimensionnement géométrique :
Le nombre de Mach convenable à la combustion est de l’ordre de 0.06, le passage de 0.298 à cet
ordre se fait en deux étapes : la première est par diffusion dans le diffuseur intercalé entre de la
grille de sortie et les chambres de combustions. Ce diffuseur va répartir le flux sortant du
compresseur sur les différentes chambres de combustions tout en diminuant le nombre de Mach à
la sortie jusqu’à une valeur qu’on fixe à 0.08 (au niveau de la section S), et la deuxième après
division du flux primaire en flux réagissant avec le carburant et un flux qui va refroidir les parois de
la chambre et servira à la dilution.
Figure 1 : Chambre de combustion Figure 2 : Sections
Avec :
1
Le rapport ƒ =
60
Applications numériques :
Finalement, les paramètres de sortie chambre de combustion / entrée turbine est :
Conclusion :
La chambre de combustion est une des pièces les plus importantes du moteur : elle permet
d’obtenir la poussée voulue pour le moteur. Il s’agit d’une pièce très complexe, très difficile à
réaliser et à optimiser. En effet, de nombreux phénomènes physiques interviennent lors de la
combustion et l’injection du carburant, la maitrise de multiples notions physiques est donc
nécessaire pour mettre au point une chambre performante. Etant donné la complexité des
problèmes posés et les limites actuelles de la science, la chambre de combustion est
essentiellement conçue de manière empirique