Prospection Sismique Définition:: 1 / La Sismique Réfraction: 1.1 / Comportement D'une Onde Acoustique
Prospection Sismique Définition:: 1 / La Sismique Réfraction: 1.1 / Comportement D'une Onde Acoustique
Prospection Sismique Définition:: 1 / La Sismique Réfraction: 1.1 / Comportement D'une Onde Acoustique
PROSPECTION SISMIQUE
Définition :
La sismique est une méthode de prospection qui permet de visualiser les structures géologiques en
profondeur grâce à l'analyse des échos d'ondes sismiques. Il ne faut pas la confondre avec la sismologie, qui est
l'étude des ondes sismiques et des séismes pour eux-mêmes.
Les ondes sismiques étudiées peuvent avoir des causes naturelles (tremblement de terre) ou artificielles
(camion vibreur, explosif, canon à air, etc.) Dans tous les cas, elles suivent les mêmes lois que les ondes
lumineuses. Les deux grandes techniques de sismique sont donc :
● la sismique réflexion.
● la sismique réfraction.
La sismique, dont le principe consiste à différencier les formations sur la base de la vitesse de propagation
des ondes qui les traversent, est une méthode relativement coûteuse et lente avec cependant des résultats
souvent excellents. On applique fréquemment cette méthode sur des sites alluvionnaires, lorsque l'on veut
connaître l'épaisseur des roches meubles sur le socle (vitesse des sables: 600 m/s, vitesse du calcaire: 5000 m/s).
En hydrogéologie, on utilise principalement la sismique réfraction. Cependant les progrès récents de
l'informatique autorisent aujourd'hui l'utilisation de la sismique réflexion même pour les faibles profondeurs.
1 / La sismique réfraction :
1
1.2 / Principe de la sismique réfraction : (cas d’un seul plan réfracteur parallèle a la surface) :
ES1 x
Onde directe : T1
V1 V1
EA AB BS 3
T2
V1 V2 V1
EA 2h
T2 = 2 TEA+ TAB avec : 2TEA=
V1 V1 cos 1
1 x 2h
T AB ( x 2htg 1 ) , on aura : tg 1 T AB
V2 V2 V 2
x 2h 1
T2 2htg 1
V2 V1 cos 1 V2
x 1 tg1
T2 2h( )
V2 V1 cos 1 V2
V1 x 1 V 1
sin , T2 2h( ( 1 )
V2 V2 V1 cos 1 V2 V2 cos
x 2h1 cos
T2
V2 V1
V22 V12 xc V2 V1
x c 2h , xc est appelé x critique h
V2 V1 2 V2 V1
2
●Dromochronique :
On appelle dromochronique la courbe de la fonction T = f(x), elle nous renseigne sur le nombre de terrain,
les pentes de ces droites nous donnent les vitesses V1, V2 ainsi que leur épaisseur h des deux terrains.
x x 2h1 cos
T1 Onde directe, T2 onde réfractée.
V1 V2 V1
EC CD
T3 2 2 TDE
V1 V2
x CD C E'
TDE (2 1 2 1 )
V3 V3 V3
x EC C1 E ' CD C1 D
T3 2( ) 2( )
V3 V1 V3 V2 V3
Le temps de parcours réel sur le rayon EC diminué du temps de parcours fictif sur la projection de EC sur
le marqueur a la vitesse du marqueur.
x
3 terrain : T3 2 DED 2 DCD avec DED est le délai relatif a ED et DCD délai relatif a CD.
V1
x x
4 terrain : T4 2 D1 2 D2 2 D3 , n terrain : Tn 2 D1 ..... 2 Dn 1
V4 Vn
3
1.4 / L’intercept :
L’intercept est par définition la continuité d’un tronçon de la dromochronique a l’origine, c’est donc
l’ordonné a l’origine du tronçon Tn considéré.
Z cos
T2 TEA TAB' TB 'C '
V1
x (2h1 Z ) cos
T2
V2 V1
x PE PS
T2 cos
V2 V1
4
1.6 / Cas d’un plan réfracteur incliné (tir direct et tir inverse) :
Pour la méthode d'intercept, il est nécessaire d'effectuer un tir direct et un tir inverse pour avoir les
dromochroniques en sens opposés, et ainsi obtenir les vitesses, les pendages et les profondeurs des réfracteurs.
Cette méthode peut s'utiliser pour un modèle géologique de plusieurs couches, mais normalement est appliquée
par le cas de bicouches. Ici on va établir les équations en considérant le cas particulier d'une bicouche.
XB V2 V1 V V2 D
h ou V1 est tiré de la dromochronique ; V2 est égale a 2 a et XB est égale à
2 V2 V1 2
X BA X BD
.
2
5
● Tir Aval :( down Dip)
:
2hA cos x V1
L’équation s’écrit : TA sin( ) , la vitesse apparente s’écrit : V2 A
V1 V1 sin( )
2hD cos x
TD sin( )
V1 V1
V1
La vitesse apparente s’écrit : V2 D
sin( )
1 V1 V
Avec : (arcsin arcsin 1 ) et
1
(arcsin
V1 V
arcsin 1 )
2 V2 A V2 D 2 V2 A V2 D
1 t iAV1 1 t iDV1
Donc : hA et hD
2 cos 2 cos
V1 V1 V
On obtient alors : sin( ) sin( ) 2 sin cos 2 1 cos
V A VD V2
1 1 2 cos
V2 A V2 D V2
1 1 2 2V2 AV2 D
, V2
V2 A V2 D V2 V2 A V2 D
6
1.7 / Correction topographique :
On fixe la référence comme l’élévation d dans le 1 terrain, soient un tir A au point p et au géophone G au
point q sur le plan de référence. ΔT (temps de délai associé entre le fond du tir et le plan de référence) pour
trajet vrai CD et fictif PED :
CD PE ED Cb Pb
T , T
V1 V1 V 2 V1 V2
(e h en 2d ) V22 V12
T Tn
V1V2
on procède à un tir qui est enregistré sur le dispositif d'enregistrement, le tir est soit réellement un tir
d'explosif (de l'ordre de 1 kilo d'explosif, réparti en plusieurs charges), soit, plus fréquemment, un tir non
explosif : chute de poids (le poids pouvant être propulsé sur le sol pour l'accélérer et augmenter l'importance du
choc) ou vibrateur (vibroseist), Le dispositif d'enregistrement en terrestre est habituellement constitué de 48
géophones de part et d'autre du tir (96 au total). Chaque géophone est en réalité constitué d'une grappe
d'environ 12 géophones enregistrés en parallèle, ce qui améliore le rapport signal à bruit, par la suite nous
utiliserons le terme de géophone pour "grappe de géophones". La distance entre géophones est de l'ordre de 100
m. La distance entre le tir et le premier géophone est soit aussi 100 m soit un multiple de cette distance (tir avec
offset).
7
● Sources sismique :
Le choix de la source est un des éléments important dans dépend la qualité de l’étude réalisée. Celle-ci doit
être adaptée à la nature des terrains auscultés et a la longueur du dispositif effectué. Une charge enterrée, en
explosant, va produire, si l’enfouissement est faible, un cratère. Si l’enfouissement est plus important, il n’y
aura pas de cratère, mais une cavité restant souterraine, un camouflet. Pour 1kg d’explosif, la limite entre le
cratère et le camouflet est d’environ 1.5mètre, L’effet sismique enregistré dépend de la profondeur.
2 / Sismique réflexion :
La sismique réflexion est une méthode de prospection géophysique dans la quelle une source émet des
ondes élastiques qui pénètrent dans le sol, s’y propagent et se réfléchissent sur les interfaces séparent des
milieux dans lesquels les vitesses des ondes sont différentes (par exemple des couches géologiques). On
recueille les signaux réfléchis de façon à établir la vitesse des ondes dans ces milieux et la géométrie des
milieux traversés. Cette technique de prospection géophysique représente le domaine ou les investissements de
la prospection (pétrolière essentiellement) sont les plus élevés.
La propriété des ondes sismiques de pénétrer en profondeur dépend de la longueur du signal émis, plus la
longueur d’onde est grande, plus la pénétration est importante.
2 2 x
t [h ( ) 2 ]1 / 2 .
V 2
1
h [(Vt ) 2 x 2 ]1 / 2
2
La relation entre le temps de parcours et la distance source récepteur est connue sous le nom d’hodochrone
sous forme d’hyperbole. On remarque que seul le premier terme dépend de la distance x. le second terme ne
dépend que des paramètres de la couche, notre hodochrone devient donc :
8
x 2 2
t2 ( ) t0
V1
On remarque que dans ce cas le point de réflexion (Q) n’est pas exactement `a mi-chemin entre la source et
le récepteur.
Pour résoudre ce problème, on procède comme dans le cas précèdent, c’est-à-dire qu’on détermine la
distance parcourue que l’on divise par la vitesse du milieu. Pour se faciliter les choses, on tourne le parcours SQ
par rapport au plan réflecteur: le trajet total est alors du
Croisement des deux lignes pointillées (P) au point R. On trouve cette distance PR en appliquant la Loi des
Cosinus, car le triangle SPR ne contient pas d’angle droit.
L’amplitude d’une onde réfléchie dépend essentiellement du contraste d’impédance entre les deux
milieux. L’impédance est définie comme le produit de la vitesse et de la densité Z = ½V. Le coefficient de
réflexion R, pour une onde incidente normalement sur un interface est donne par :
Z Z1 2V2 1V1
R 2
Z 2 Z1 2V2 1V1
Donc, plus la différence entre deux milieux est grande, plus R sera important. Notez aussi que R est positif
d’un milieu lent vers un milieu rapide et vice-versa.
9