Advanced Production Engineering Premiere Partie: Well Stimulation
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INTRODUCTION
Le forage et la stimulation des réservoirs sont les deux activités primordiales des
ingénieurs de production dans les industries pétrolières. On définit la stimulation comme
tout traitement mécanique ou chimique tendant soit à restaurer la productivité des puits qui
au départ était très bon producteur ou à améliorer l’indice de productivité ou d’injectivité
jugé insuffisant. Elle permet de ce fait d’augmenter la vitesse de récupération des fluides
(pétrole brut et gaz) du réservoir qui ne sont pas récupérable. Cette augmentation de la
productivité devra faire l’objet d’une récupération économique ultime. Dans ce chapitre,
nous parlerons du but de la stimulation du réservoir pétrolier ensuite les différents types de
stimulation et en fin du principe de celle-ci.
I – LE BUT DE LA STIMULATION
A – Notions de base
Les principaux paramètres pétro-physiques qui influent sur la productivité d’un puits
et qui nécessitent la stimulation sont les suivants : la perméabilité ; la porosité et la pression
moyenne.
1 – La perméabilité
La perméabilité est la facilité d’un fluide à circuler à travers une formation. Par
exemple dans un réservoir où tous les fluides sont homogènes, elle serait une constante qui
permet aux fluides de ne pas inter-réagir avec la roche qui les contient. Le symbole de la
perméabilité est noté k et son unité est le Darcy. Mais en unité de champs, on utilise sa
partie millième qui est le Mili darcy (md). Dans l’idée qu’une roche soit perméable, elle doit
avoir des pores interconnectés. De plus, il existe une relation étroite entre la porosité et la
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PGE 431 : FP & RP (Well stimulation) par Dr. Alain NZEUGA (Géophysicien)
Ceci n’est pas une règle absolue car certaines argiles et certains sables ont de
grandes porosités mais leurs grains sont petits qu’ils ne peuvent pas permettre une bonne
perméabilité. La perméabilité se calcul par la relation suivante :
Avec : la perméabilité ;
µ : la viscosité du fluide ;
A : la section en ft2 ;
: le gradient de pression.
2 – La porosité
On définit la porosité comme la fraction du volume total d’un échantillon qui est
occupé par les pores ou les vides. Le symbole de la porosité est Ф, c’est une grandeur sans
dimension. La porosité des formations de subsurface peut varier largement : les carbonates
(calcaires, dolomies), les évaporites(les sels, les gypses), pourront avoir jusqu’à 0% de
porosité. Les grès non consolidés ont jusqu’à 0,3% ou plus de porosité. Les argiles ont
jusqu’à 0,4% de porosité qui peut être remplie d’eau. Les pores individuels sont souvent très
petits et la roche ne pourrait pas permettre l’écoulement en son sein. Les porosités sont
classées selon les arrangements pétro-physiques des matériaux qui l’entourent et les
distributions des tailles des grains.
Dans les sables propres, la roche est faite des grains individuels plus au moins
arrangés ensemble de manière que les pores existent entre eux.
Avec
Vt : volume de la formation
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3 – La pression moyenne
En produisant au sens de Darcy suivant l’équation le flux peut être donné par la
relation suivante :
nous avons
∫ ∫
Avec et
Ce qui conduit à :
Cette expression de la pression a été améliorée par plusieurs auteurs œuvrant dans le
domaine afin de prendre en compte les paramètres utiles à la simulation.
Un puits en production peut être sujet à une perte de charge brutale considérable et
ceci dû à la destruction des abords du puits. Ce phénomène a pour conséquence la réduction
de la perméabilité du puits et doit nécessiter à une opération de stimulation. Ainsi certaines
sources d’informations très utiles à stimulation seraient la performance du puits, les logs de
production et les données de pression de fond du puits.
a) Performance du puits
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Les logs de production sont destinés à la détermination des profils de flux de l’huile,
de l’eau et du gaz qui traversent le puits de forage entre les différentes formations et
produisent des informations très importantes.
Ces tests peuvent être utilisés pour déterminer la pression statique de fond du puits,
l’intervalle kH et l’effet de peau (skin effect).
Plusieurs auteurs ont développé des théories sur les tests de pression. Pour la suite, le
réservoir doit être considéré homogène, (excepté la zone de domage autour du puits de
forage), isotrope et drainé par un puits entièrement pénétrant pour assurer un écoulement
radial. L’écoulement est considéré monophasique et le fluide légèrement compressible. Les
propriétés physiques (viscosité et compressibilité) sont considérées constantes. En outre, le
test que nous considérons ici supposera qu’on a affaire à un réservoir infini entrain de
produire.
Cette approximation peut être traduite par la relation (Earlougher,1977 et Lee, 1982):
( ( ) ) (1)
= viscosité du fluide ;
= hauteur de la formation ;
= perméabilité ;
= porosité ;
= facteur de peau ;
= compressibilité isotherme ;
= constante = 1,781 ;
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Le facteur de peau est inclus dans l’équation (1) pour prendre en compte les
dommages de la formation issus des puits stimulés par acidification ou par fracturation
hydraulique.
Donc ( ) (2)
A partir de cette équation, il est facile d’observer que le premier terme à la droite de
l’équation (1) représente la chute de pression réelle de la position axiale r S au puits de forage
et le deuxième terme représente la même chute de pression qui existerait si la perméabilité
dans la zone de puits serait k au lieu de kS.
(3)
Avec
( ) (4)
et lorsque cette perte de charge est ajoutée à celle obtenue en supposant une
perméabilité uniforme, l’équation (1) résulte.
Le facteur de peau (skin foctor) est déterminé par l’analyse des tests de pression, mais il
n’existe pas de procédure satisfaisante pour la la détermination de kS et rS séparément. Il
serait très utile si il existait une technique pour l’estimation de la profondeur de la zone de
destruction (zone endommagée), car cela servirait comme base de choix entre les méthodes
de traitement par acidification matricielle ou par fracturation hydraulique.
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L’importance d’une valeur particulière de S ne peut être appréciée par quelque chose.
Ainsi, si la pression moyenne du réservoir est ̅ , alors la production pendant la période
d’afflux semi-stationnaire qui s’applique à un système ayant un rayon de drainage fini , est
donné par :
̅ * ( ) + (5)
De l’équation (5), nous pouvons déduire le résultat suivant, En supposant que la même
pression de rabattement s’appliquera dans les deux cas.
( )
(6)
( )
Les équations utilisées pour décrire la pression du flux dans un réservoir d’huile
(quand l’huile est produite) sont en général inadaptées pour les gaz. La compressibilité du
gaz est généralement élevée, pas faible comme il est supposé pour le flux de l’huile, et la
viscosité du gaz peut varier largement avec la pression, alors que les viscosités des fluides
sont insensibles aux changements de pression sur une large plage.
( ) (7)
Sur la base de ces résultats et des hypothèses citées antérieurement, nous pouvons écrire :
( )* ( ) + (8)
L’application de l’équation (8) aux tests de puits de gaz est valide à des faibles pressions de
réservoirs, généralement inférieures à . A une pression plus élevée,
l’utilisation d’une pseudo pression et d’un pseudo temps semble donner une meilleure
précision. A des pressions très élevées, la variation du taux de compressibilité du gaz peut-
être faible et la même équation utilisée pour tester les puits de pétrole est appréciable.
Dans un puits, l’endommagement est constaté par une baisse du débit du puits et/ou
la pression moyenne. Cette baisse de débit est fonction de l’indice de productivité et du
facteur skin (coefficient d’endommagement).
On définit l’endommagement comme un empêchement du mouvement de fluide du
réservoir vers le fond du puits. Ce peut être causé par plusieurs facteurs.
1 – Les causes d’endommagement
Il peut être engendré par plusieurs opérations à savoir le forage, la formation elle-
même, la perforation et la stimulation.
a) Les opérations du forage
Au cours de la cimentation du Liner, le filtrat de ciment peut envahir la matrice
causant ainsi un endommagement. L’injection de la boue au cours du forage abaisse la
température du puits, ce qui peut favoriser la formation des précipitées ou des dépôts de
paraffines, d’asphaltènes suite à la baisse du seuil des solubilités ; la saturation en eau aux
abords du puits si le débit d’injection n’est pas très contrôlé ; le blocage par des dépôts de
sulfates dû à l’incompatibilité de l’eau d’injection et celle de la formation.
b) L’endommagement causé par la formation
Elle est la principale cause de la réduction de la productivité d’un puits. Sa
composition et sa localisation sont les principaux paramètres qui la caractérisent. Dans un
puits pétrolier, on distingue plusieurs problèmes dû à la formation et qui ne sont pas faciles
à résoudre, on note ainsi :
i) Le dépôt des sels
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Comme nous l’avons évoqué plus haut, la stimulation est tout traitement mécanique
ou chimique tendant soit à restaurer la productivité des puits qui au départ était très bon
producteur ou soit à améliorer l’indice de productivité ou d’injectivité jugé insuffisant. Il y a
différents types de stimulation à savoir: la fracturation hydraulique, l’acidification et le
lavage aux solvants.
A- La fracturation hydraulique
La fracturation hydraulique est une technique utilisée depuis de longue date dans les
forages d’hydrocarbures conventionnels. Elle consiste à fissurer une roche compacte qui
n’offre pas la perméabilité nécessaire au drainage, c’est à dire à l’exploitation des
hydrocarbures. Elle est aussi utilisée pour augmenter la productivité de forages d’eau ou
pour faire des mesures in situ de mécanique des roches. L’origine du mot vient de l’anglais
"facturing" ou "frac, fracking", traduit littéralement par "fracturation", alors que le terme de
"fissuration" serait mieux adapté. Fracturer revient à fissurer un matériau sous l’effet d’une
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action mécanique, ici dite hydraulique, car générée par des liquides injectés sous pression
dans la roche. L’injection d’eau, additionnée de sable (9 %) et de produits chimiques (1 %),
va créer un réseau de fissures, d'une ouverture de quelques millimètres au plus, qui va se
propager latéralement sur plusieurs dizaines à quelques centaines de mètres.
Dans le cas des hydrocarbures non conventionnels (HNC), le forage vertical est très
généralement complété par une partie horizontale qui permet de pénétrer sur plusieurs
centaines de mètres (jusqu'à 1 ou 2 km) dans la roche mère contenant les hydrocarbures et
ainsi augmenter le volume drainé. La fracturation hydraulique fait actuellement l’objet d’un
débat. Elle soulève des questions liées à la quantité d’eau utilisée, aux additifs chimiques,
aux risques de pollutions en surface ou des aquifères superficiels, ainsi que de sismicité
induite.
B –Acidification
L’acidification est une opération qui consiste à introduire un volume d’acide
contenant des additifs chimiques avec une pression d’injection inférieure à la pression
générant la fracture. Pour sélectionner un puits candidat à l’acidification et procéder à un
traitement adéquat, on doit analyser :
Le rapport géologique ;
Le rapport de la production du champ ;
Le rapport de la complétion du puits ;
L’historique de productivité ;
Le rapport de test.
Dans une stimulation matricielle, des acides sont injectés ou introduits dans la
formation pour exclure les dommages aux abords du puits qui réduisent la productivité du
puits. Les fluides de traitement sont injectés à des pressions inférieures à la pression limite
de fracturation de la roche, pour éviter l’endommagement de la formation.
C – Le lavage aux solvants
L’endommagement du puits peut être causé par les émulsions de l’huile et de l’eau
ou bien par des dépôts de paraffines, qui peuvent être éliminé par l’injection d’un solvant
organique.
A –PRINCIPE
Cette technique consiste soit à injecter un fluide à très haute pression dans le puits
pour le cas de la fracturation hydraulique afin de créer un drain perméable permettant ainsi
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aux hydrocarbures de bien circuler dans le réservoir; dans le cas de l’acidification elle permet
de pomper une très grande quantité d’acide dans le puits à une pression inférieure à celle
pouvant causer des fractures afin d’augmenter la vitesse de réaction du système et
solubiliser la formation particulièrement les grès.
B – DOMAINE D’APPLICATION
La stimulation s’applique au cas où le débit d’un puits est insuffisant ; à cause d’une
faible perméabilité naturelle de la roche (quelques dizaines de milli darcys pour le gisement
d’huile, encore moins pour les gisements de gaz), ou à cause du colmatage difficile à enlever
avec l’acidification, afin d’avoir un contraste de conductivité suffisant entre la fracture et la
formation.
CONCLUSION
En somme, la stimulation est une opération permettant d’atteindre les
hydrocarbures dans une formation de faible perméabilité au-delà de la perméabilité initiale.
Par cette méthode, une pression supérieure doit être appliquée à la pression du gisement
afin d’avoir une liaison excellente entre la formation et le fond du puits
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Nous avons vu plus haut que l’acidification est une opération qui consiste à introduire
un volume d’acide contenant des additifs chimiques avec une pression d’injection inférieure
à la pression générant la fracture. Aussi, pour sélectionner un puits candidat à l’acidification
et procéder à un traitement adéquat, nous devons analyser les paramètres suivants : rapport
géologique, rapport de la production du champ, rapport de la complétion du puits,
historique de productivité et le rapport de test de pression.
1. Rapport géologique
Les analyses sédimentologiques et pétro-physiques nous renseignent sur :
La nature de la roche ;
La Teneur en argile ;
Le type d’argile ;
La présence de fracture ou de fissure.
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Analyse des carottes : Cette analyse permet d’avoir des informations sur la nature de la
roche ; la porosité et la perméabilité ; la mouillabilité ; la solubilité des colmatant ou
particules minérales dans les acides ; et la teneur en fer.
4. Rapport de test
Les données fournies par ce rapport sont : Débit : Q ; La pression de fond Pwf et pression de
tête Pi ; WOR (Water-Oil-Ratio), GOR (Gas-Oil-Ratio) ; l’analyse des fluides ; l’interprétation
des essais de remontée de pression.
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Avant chaque opération de traitement matriciel, un Tube clean est exigé pour le
nettoyage du tubing de production. Le Tube Clean est pompé à travers le Coiled Tubing ou le
concentrique. Son objectif est de chasser tous les débris solubles dans l’HCl (les sédiments, la
rouille) et toute sorte de produits indésirables à pénétrer dans la formation, et qui seraient
collés sur les parois du tubing et du liner, lors du squeeze du traitement principal. Les
principaux fluides utilisés pour un tube clean sont : HCl (7.5%, 10%, 15%), MSR100, et des
gels reformés.
- Le Preflush
Le Preflush est utilisé dans tous les traitements. Le principal fluide utilisé dans cette
étape est le HCL (7.5% et 10%) et le MSR100. Le Preflush possède plusieurs fonctions
importantes : Il réagit avec les carbonates dans la formation pour éviter leur réaction avec
l’HF (acide fluorhydrique) et pour minimiser la consommation d’HF. Il isole et déplace l’eau de
formation loin des abords du puits pour éviter le contact entre l’HF et l’eau riche en K +, Na+
et Ca2+ pour prévenir les endommagements dus aux fluosilicates de sodium ou de
potassium.
- Le traitement principal
Le Mud-acid est le fluide du traitement principal. Il est constitué d’un mélange d’HCl et
d’acide HF avec des inhibiteurs et tous les autres additifs spéciaux requis pour traiter la
formation.
L’acide fluorohydrique (HF) réagit avec les argiles, le filtrat de ciment et la boue de
forage pour améliorer la perméabilité aux abords du puits. L’acide chlorhydrique (HCl) ne
réagit pas ou peu avec ces produits et n’est présent que pour conserver un PH fortement
acide, et éviter ainsi la précipitation de certains composés.
D’autres types de fluides de concentration d’acide sont utilisés en fonction des
conditions des puits et de la nature des endommagements, parmi ceux utilisés, on citera le
MSR 10:2, MSR 12:3, MA 6 :1.5, etc.… La plupart des volumes de fluides de traitement sont
calculés à la base de (1ou 1,5) mètre de rayon de pénétration.
- L’Overflush
Cette étape est utilisée dans tous les opérations d’acidification après le traitement
principal, le fluide utilisé est le HCL 5% ou 7.5%, le MSR100 ou un hydrocarbure léger, tel que
l’essence ou le gasoil. Son but est de déplacer les précipités endommageant, loin des abords
du puits. Un rayon de pénétration de 4 ft est d’habitude suffisant.
Des additifs nécessaires sont ajoutés au volume d’acide pour faciliter le dégorgement de
l’acide usé et les produits de réaction, restaurer la mouillabilité de la roche à l’eau de la
formation et éviter la formation des émulsions stables.
Le dégorgement du puits devra être effectué impérativement le plus vite possible après
le traitement. Les produits des réactions chimiques, ne sont pas stables, ils se transforment
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Les acides auront soit à dissoudre certaines particules obturant les pores de la roche
magasin (par exemple carbonate de calcium), soit à permettre leurs libération par une
attaque de la matrice qu’elles obturent, soit, enfin, à entraîner une modification de l’état
physico-chimique de ces particules (cas d’un gonflement des argiles).
Elle est pratiquement nulle sur le quartz et très faible sur les argiles. Seules les
carbonates sont très solubles mais leur taux de solubilité n’est pas nécessairement
représentatif de leur pourcentage exact comme on a parfois tendance à le croire. D’autres
minéraux en effet, les « impuretés », sont solubles du moins partiellement dans le HCL et
leur présence doit être détectée lors de l’étude pétrographique.
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peut avoir une certaine action mais seulement dans des cas particuliers bien précis tels que :
dissolution de carbonate utilisé comme colmatant ou alourdissant, ou à l’état de dépôt dans
le puits.
L’acide fluorohydrique est utilisé avec l’acide chlorhydrique pour intensifier la vitesse de
réaction du système et solubiliser la formation, particulièrement les grés. En général l’acide
fluorhydrique est utilisé comme suit :
Elle est certaine, tant sur le quartz (modéré) que sur les argiles (importante) et les
carbonates (très grande). Les réactions sont les suivantes :
Quartz
Argiles
Carbonates
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3. Réactions secondaires
Les problèmes de colmatage partiel sont les plus souvent dus à d’autres réactions
secondaires. Il existe principalement :
- Précipitation de CaF2 Fluorure de Calcium
Le CaF2 se produit après réaction de l’HF sur la matrice qui contient un pourcentage de
calcite. Il est considéré comme le principal responsable du colmatage après acidification
quand une quantité d’acide reste dans la formation. Mais la présence de l’HCL empêche un
tel précipité de se former, en maintenant un PH acide.
- Précipitations des fluorosilicates
La réaction primaire de l’HF sur la silice est :
4 HF + SiO2 SiF4 + 2 H2O
Peut en fait se compliquer d’une réaction secondaire de la forme :
SiF4 + 2 HF H2SiF6
engendrant de l’acide fluoro-silicique, qui peut s’ioniser en 2H+ et SiF6-
- L’ion H+ contribue à la réaction globale de l’acide sur la roche.
- L’ion hexaflurosilicate (SiF6-) réagit avec des cations présents dans le réservoir tels que:
Calcium, Ammonium, sodium, Potassium.
- Hexa-fluro-silicate de Sodium et Potassium
2Na+ + SiF6 2 Na2 SiF6
2K+ +SiF6 2 K2 SiF6
Ces produits sont insolubles et peuvent être la cause du colmatage de la matrice après
acidification. Ces précipités se forment et se déposent si l’acide est laissé en place dans la
formation. Dans les formations contenant de l’eau fortement salée, on minimisera les
risques de formation de précipité en utilisant un pré flush d’eau douce ou d’acide
chlorhydrique faible.
- Précipités métalliques
Le fer sous divers degrés d’oxydation, est présent dans la solution acide et dans la
formation, il provient de :
- La dissolution de la rouille existant dans le tubing et dissoute par l’acide en cours de
pompage ;
- La corrosion des équipements de fond ;
- De la roche réservoir qui contient un pourcentage de fer qui se précipite lorsque le Ph
de la solution augmente.
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TPE : - LES PRINCIPAUX ACIDES UTILISÉS DANS LES TRAITEMENTS ACIDES ET LEURS
ROLES.
- DIFFERENTS ADDITIFS UTILISEES DANS LES TRAITEMENTS ACIDES ET LEURS ROLES
contact de l’acide ou d’autres fluides avec la formation ou les fluides en place peut avoir un
effet néfaste : sludges, émulsion, précipitation d’hydroxyde de fer, production de sable, etc.
L’objectif principal des études de laboratoire est de déterminer les propriétés
physicochimiques du réservoir afin de prévenir ou de restaurer tout endommagement,
d’évaluer les possibilités de succès d’une acidification matricielle ou d’une fracturation à
l’acide, de sélectionner les additifs adéquats afin d’éviter tout incompatibilité pouvant
réduire ou annuler l’efficacité d’un traitement.
Ces études sont appliquées aux échantillons de roche, aux échantillons de fluides et parfois
aux échantillons de dépôts.
1. Analyse des échantillons de roche
Les différentes analyses des échantillons de roche sont classées comme suit :
- Les études pétrographiques
Les études pétrographiques, incluent l’analyse de diffraction des rayons X (l’analyse
radio cristallo-graphique) et permettent la caractérisation minéralogique et pétro-physique
(les mesures de la porosité et de la perméabilité) de l’échantillon.
- Tests d’écoulement de l’échantillon
Les tests d’écoulement dans les échantillons sont faits dans un appareil à hautes pressions et
températures, ils sont désignés pour déterminer les effets des différents fluides sur
l’échantillon de formation en simulant les conditions de traitement du puits.
- Test de solubilité
But : Définir pour un échantillon de roche préalablement broyé, tamisé, lavé et séché, sa
solubilité maximum dans les acides.
Les calcaires et dolomies sont entièrement solubles dans les acides chlorhydriques,
formique, acétique...etc. Mais les silicates y sont insolubles ; il sera nécessaire pour ces
derniers d’utiliser le mudacid avec une concentration standard de 12% HCl et 3% HF. Ce test
contribue à fournir la présélection du traitement à appliquer à la formation et indiquera la
quantité approximative de carbonates et de silicates solubles.
- Test de colmatage
Ce test se déroule en conditions de fond et consiste à simuler l’envahissement des
échantillons de roche par la boue.
- Test ARC (Test de Réponse à l’Acide)
C’est le test le plus important pour un projet d’acidification matricielle.
But : Le but principal de ce test est de déterminer l’évolution de la perméabilité matricielle
en fonction d’un volume d’acide injecté par unité de surface.
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Procédure : L’échantillon de la roche est monté dans une cellule conçue de telle façon qui
n’y ait aucun passage de fluide entre la carotte et la paroi, l’échantillon est alors saturé avec
de l’eau de formation ou à défaut une eau de salinité contrôlée et considérée comme neutre
vis-à-vis de la formation. On prendra soin de s’assurer que ce fluide de référence ne
présente pas d’incompatibilité avec les acides. Après avoir déterminé la perméabilité de
l’échantillon à ce fluide de référence, la séquence d’acides sélectionnés est injectée au
travers de l’échantillon. La perméabilité aux fluides de référence est redéterminée après les
séquences des acides.
2. Analyse des échantillons d’huile
- Test d’émulsion
L’utilisation des solutions aqueuses acides et sous l’effet de la turbulence due au pompage
peut engendrer une émulsion visqueuse et stable. Le but de cet essai est de mettre en
évidence l’existence de ce phénomène et de l’empêcher avec des agents dés émulsifiants.
- Test de précipitation des sludges
Le but de cet essai est de détecter la tendance de la précipitation des produits organiques
lourds dénommés " Sludge " lors du contact des différentes solutions acides avec le brut de
la formation. Donc de déceler cette tendance et d’y remédier par la sélection d’additifs
appropriés.
VI. CALCUL DU VOLUME D’ACIDE NÉCESSAIRE POUR L’ACIDIFICATION
Le volume d’acide injecté est déterminé par plusieurs méthodes qui ont évolué depuis les
premières années d’application de la technique d’acidification jusqu’aujourd’hui. Ces
méthodes sont :
1. Calcul géométrique (il donne un volume d’acide approché) ;
2. Test ARC au laboratoire (il donne un volume d’acide optimal) ;
3. La simulation et les logiciels (logiciel STIMCADE) :(donne interactivement des Volumes en
fonctions de différents paramètres et conditions).
A. CALCUL GÉOMÉTRIQUE
C’est la méthode la plus ancienne. Elle est basée sur le calcul du volume du cylindre
endommagé autour du puits, Ce dernier est estimé par:
( )
Où :
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Remarques :
- Le volume d’acide obtenu par cette méthode est un volume approché,
- Les volumes de preflush (Vpf) et d’overflush (Vof) sont déduits à partir du volume calculé
précédemment comme suit :
( )
B. TEST ARC
Ce test a pour but l’optimisation du volume d’acide injecté dans le puits, ce dernier est
déterminé en premier lieu à l’échelle d’un échantillon prélevé du réservoir à acidifier, puis ce
volume est généralisé à l’échelle du puits.
Exemple de test ARC
Ce test se déroule au laboratoire en simulant les conditions de fond (température et
pression). Il consiste à faire passer des solutions d’acides de différentes natures et
concentrations à travers les échantillons (carotte) étudiés et suivre l’évolution de la
perméabilité à l’acide (Ka) en fonction du volume d’acide injecté.
- Procédure du test :
Le test ARC se fait généralement en deux étapes principales : un test d’endommagement et
un test d’acidification.
1. Test d'endommagement
Ce test est effectué en trois étapes :
a) Mesure de la perméabilité initiale
Après le lavage et le séchage, on fait saturer l’échantillon par l’eau de formation. Après, on
fait un vidange de cet échantillon par le Soltrol (huile inerte) dans le sens de production.
Mesure de la perméabilité initiale (Ki) au soltrol à débit constant en utilisant la loi de DARCY :
( )
2. Test d'acidification
La procédure consiste à injecter 350 ml de solution d'acide afin d’être testé à chaque étape du
traitement.
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Le volume du main-acid qu’il faut injecter à l’échelle du puits est calculé comme suit :
La surface à traiter par l’acide dans le puits est calculée comme suit :
Cette méthode moderne nous donne des résultats efficaces, car le logiciel tient compte de
plusieurs paramètres comme :
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[( ) ]
( )
( )
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avec
La pression hydrostatique
Le gain annuel d’acidification est calculé comme étant la différence entre le cumul de
production réel du puits et celui projeté, déterminé par extrapolation du comportement du
puits endommagé, comme celui qu’aurait donné le puits s’il n’avait pas été traité. Le calcul
du gain se fait de la manière suivante :
∑( ) ∑( )
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G. CALCUL DU PAYOUT
Le Payout d’une opération est égale au nombre de jours de production qu’un puits traité
doit livrer après traitement, pour couvrir le coût de l’opération par le gain net réalisé suite
au traitement.
( )
( )
( ⁄ )
27