Rapport Pfe Etude de Construction de La RNC Entre Tassrirt Et Ikhfifolou Du PK 0+000 Au PK 17+500 Dans La Province de Tiznit
Rapport Pfe Etude de Construction de La RNC Entre Tassrirt Et Ikhfifolou Du PK 0+000 Au PK 17+500 Dans La Province de Tiznit
Rapport Pfe Etude de Construction de La RNC Entre Tassrirt Et Ikhfifolou Du PK 0+000 Au PK 17+500 Dans La Province de Tiznit
Présenté par :
ATIGUINI Abdelhak
SATTI Youssef
Composition de jury :
Les résultats issus de ses études sont comme suit : une structure de chaussée avec une
couche de fondation en GNF2 d’épaisseur 20 cm, une couche de base en GNB d’épaisseur 15 cm
et un revêtement en enduit superficiel bicouche. La délimitation des bassins versants donne
treize bassins, leurs débits ont été utilisés pour dimensionner 10 buses et 3 dalots, ces ouvrages
permettront d’améliorer le confort de la route. La solution adéquate pour protéger la route contre
les inondations est les enrochements de diamètre 400 mm sur une longueur de 100 m au niveau
de tronçon 1. On considère les murs poids en maçonnerie pour les hauteurs inférieures à 4 m
pour éviter des contraints élevées. La technique de protection retenue contre les éboulements
rocheux fait l’objet d’une construction d’un merlon de 120 m de longueur et 1.75 m de hauteur.
The results of these studies are as follows: a pavement structure with a 20 cm thick GNF2
sub-base layer, a 15 cm thick GNB base layer and a two-layer surface dressing. The delimitation
of the catchment areas gives thirteen basins, their flows were used to size 10 nozzles and 3
scuppers, these structures will improve the comfort of the road. The adequate solution to protect
the road against flooding is the rockfill of 400 mm diameter over a length of 100 m at the level
of section 1. Masonry weight walls are considered for heights lower than 4 m to avoid high
stresses. The chosen protection technique against rockfalls is the construction of a merlon of 120
m length and 1.75 m height.
Le projet faisant l’objet de la présente étude est situé à la province de TIZNIT, qui connait sur
son plan morphologique et topographique des problèmes d’infrastructure, ce qui rend le
déplacement de la population et la commercialisation des différents produits ainsi que la
communication des différents Douars avoisinants difficile.
Les principales finalités de la présente étude visent à améliorer le volet économique et créer
des opportunités d’échange et améliorer le niveau de vie de la population.
Dans ce contexte s’inscrit ce projet de construction de la route non classée entre TASSRIRT
et IKHFIFOLOU du PK0+000 au PK17+500. Pour y arriver une étude détaillée doit être menée
pour couvrir ces lacunes et remédier à ces problèmes et ce à travers un enchainement successif et
une suite des étapes liées et bien structurées.
La quatrième partie : comporte l’étude d’un dalot type triple (2.00 2.00). Dans cette
étude le calcul est mené par deux logiciels à savoir le logiciel ROBOT et le logiciel
CAD90
Pour calculer les sollicitations qui vont donner lieu au calcul du ferraillage des différents
éléments du dalot. Par la suite un calcul d’affouillement est obligatoire afin de déterminer
la profondeur des murs para-fouille.
La cinquième partie : comporte une étude de protection de la route contre les inondations
de l’Oued ASTIR, en réalisant une modélisation hydraulique à l’aide du logiciel HEC-
RAS (Hydrologic Engineering Center's River Analysis System), afin de détecter les zones
inondables et proposer une mesure de protection judicieusement.
La sixième partie : comporte l’étude des ouvrages de soutènement des remblais instables
suivie par une étude de stabilité des pentes.
La dernière partie : finira par l’établissement de l’avant métré du projet afin de calculer
son cout global.
I. Introduction
Dans le cadre de désenclavement des populations relevant des communes TASSRIRT et
IKHFIFOLOU, la DPETL (Direction provinciale de l'Équipement, de Transport et de la
Logistique) De TIZNIT a confié au Bureau d’Études « GISEMENT ETUDES &
TRAVAUX » l’étude de construction de la RNC entre TASSRIRT et IKHFIFOLOU
sur une longueur de 17.5 Km (Figure 1) à la province de TIZNIT.
L’étude de construction de cette liaison s'inscrit dans le Cadre de Programme de
Construction des Routes dans le monde Rural CPCRR. Ladite route permet d’assurer
une liaison revêtue débute au PK 0+000 (Douar TASSRIRT) et se termine au PK
17+500 à son intersection avec la RR104.
La construction de cette liaison précitée marquera un tournant positif partant le
désenclavement de la région jusqu’à l’amélioration des conditions socio-économiques
de la population.
Les coordonnées Lambert des deux extrémités du tracé sont représentées dans le Tableau 1 :
Tableau 1: Coordonnées du projet
PK X(m) Y(m)
ORIGINE TASSRIRT 161606.236 295939.916
EXTREMITE IKHFIFOLOU 167179.899 308661.753
III.1 Population
En se basant sur le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2004, la
commune de TASSRIRT avait une population totale de 1887 habitants vivant dans 505 ménages
[3].
Cette section à l’étude est aménagée d’une largeur variable compris 6.00 m et 6.5 m entre les PK
0+000 et 17+500 (fin du tracé). Le corps de chaussée existant est constitué d’une MCR une
épaisseur variante entre 20 cm et 30 cm, et un remblai ou sol support comme couche de
fondation. Le corps de chaussée présente en général un bon état structurel.
Pour assurer la continuité des fossés gauches et droits, des buses non enrobées de
diamètre 800 seront prévus au niveau des intersections avec les pistes ;
Il s’agit dans cette partie de déterminer la classe de trafic à l’année de mise en service
(2023), puis la détermination de la portance du sol (Sti, Pj) à partir de l’environnement
climatique et géotechnique car ils influencent sur le choix du corps de chaussée. Enfin,
on procède à la détermination des épaisseurs et les matériaux de chaque couche. Cette
étude sera faite à la base des documents suivant :
Il permet de calculer les contraintes et les déformations induites dans les différentes
couches de la chaussée choisie. La charge prise en compte est une charge unitaire
correspondant à un demi-essieu de 13 tonnes représenté par une empreinte circulaire.
En tenant compte les normes REFT [8], ICGRCC [7] et la catégorie de la route, la présente
étude a été déroulée comme suit :
La conception géométrique est effectuée à l’aide du logiciel AUTOCAD [9]. C’est un
logiciel de dessin assisté par ordinateur créé en décembre 1982 par Autodesk.
Traitement des données par les deux logiciels, PISTE 5 [10], qu’est un logiciel utilisé dans
la conception routière depuis près de 30 ans. Il est basé sur la méthode française de conception
géométrique des routes à partir des éléments connus : Axe en Plan, Profil en long et Profils en
travers. Et le logiciel AUTOPISTE [11], qu’est un applicatif complémentaire à COVADIS [12],
spécialement dédié aux bureaux d’études en conception d’infrastructures de transport linéaires
(Routes, Autoroutes, Rails, Tramway), il a été développé dans l’environnement du standard de la
DAO AutoCAD [9] en utilisant les mêmes méthodes de travail que l’application PISTE [10].
Figure 7: Masse glissante typique discrétisée en tranches et les forces possibles sur les tranches
I. Etude de trafic
I.1 Introduction
Cette partie est consacrée à la détermination de la nature et les épaisseurs des couches qui
constituent la chaussée afin qu’elle puisse résister aux différentes intempéries et agressions
auxquelles elle sera soumise tout au long de sa durée de vie. Le document le plus utilisé pour le
dimensionnement de corps de chaussée est le « catalogue des structures de chaussée neuve » [4]
I.3 Vérification des hypothèses du catalogue marocain des structures type de chaussée
neuves
Le catalogue marocain défini 6 classes de trafic en fonction de :
Pour utiliser le nombre journalier de véhicules poids lourds il faut vérifier 5 hypothèses
concernant :
Le taux d’accroissement : .( )
Tableau 2)
Dans le cas où l’une de ces conditions n’est pas vérifier on se réfère au calcul du nombre
équivalent d’essieux de référence (NE) de 13t en le comparant avec les valeurs classées dans le
tableau ci-dessous pour en sortir la classe recherchée.
Tableau 4: limite supérieure de trafic cumulé indiqué dans chaque classe
Donc Le nombre de poids lourds cumulé sur la durée de dimensionnement (NPL) est converti en
un Nombre Équivalent d’essieux de référence (NE).
Donc il faut calculer le trafic cumulé en essieu équivalent de 13 T pour déterminer la classe
TPL.
NE=NPL×C1×C2×C3×C4×CVC×N4 (*)
Le tableau ci-dessous récapitule numériquement les étapes pour le calcul de cette relation (*)
CVC : pour le cas d’un trafic CVC = 50% (le trafic est équilibré
déséquilibré, CVC est le pourcentage sur les deux sens)
de la voie la plus chargée
D’où : NE =50×1.5×0.4×0.93×1×6789×0.50=94706.55
Pour ce projet la structure est souple, et aura une durée de vie longue :
Le présent projet se situe dans la zone semi humide au sens du catalogue de structures des
chaussées neuves [4]. D’après la carte climatique du Maroc (Figure 3), cette zone où se situe le
tracé étudié est caractérisée par une pluviométrie >250 mm/an. Les problèmes de stabilité de
plate-forme sont réglés ou ponctuels, alors la zone géotechnique est la zone 1. Afin de
caractériser le sol du projet, les résultats de la reconnaissance géotechnique effectués par le
laboratoire LA.B.S sont figurés sur ANNEXE 1 : Tableau 1.
La portance Sti est la portance au niveau 1 en dessus de la partie supérieure des terrassements
.Alors que la portance Pj est celle au niveau 2 en dessus de la plateforme support de chaussée
(Figure 8)
C’est la portance qui est prise en considération pour le dimensionnement d’une structure de
chaussée neuve. Elle s’est définie :
Connaissance des sols, sur une hauteur h (0.50 m en remblai -0.7 à 1.00 m en déblai).
La catégorie du sol sur une hauteur de 0,50 m en remblai et de 0,70 à 1,00 m en déblai :
Du type 1 :
Si les eaux de ruissellement collectées dans les fossés ne peuvent atteindre en aucun cas
les sols de niveau 1.
Sont déclarés du type 2 les dispositifs de drainage qui ne répondraient pas aux quatre points a, b
,c et d ci-dessus.
L’un des cas sera supposée, et doivent être validé par la vérification de la portance minimale.
Pour déterminer la portance de la structure il faut prendre en considération la classe Sti et le trafic
(ANNEXE 1 : Tableau 6) :
Pour vérifier la portance minimale il faut prendre en considération la classe du trafic et le type de
la structure (ANNEXE 1 : Tableau 5) :
Après avoir déterminé la classe de trafic du la route et les classes de plate-forme, en se basant sur
les fiches des matériaux du catalogue marocain des structures types de chaussée neuves [4]. Dans
laquelle, les données d'entrée sont la classe de trafic et celle de plateforme Pj tandis que les
données de sortie sont la nature des matériaux et ses épaisseurs.
Selon le fascicule des spécifications applicables aux matériaux pour accotements MS (matériaux
sélectionnés) [5], on détermine le type de MS en se basant sur la largeur de chaussée :
Pour la couche supérieure des accotements: d’après les hypothèses du catalogue des
Structures Types de Chaussées Neuves [35] on a La largeur de la chaussée est L ≤ 6m,
alors un MS de type 1 est adopté, et l’épaisseur de MS pour la couche supérieure des
accotements égale à celle de la couche de base et surface du corps de chaussée.
Pour la sous-couche des accotements: Les mêmes matériaux utilisés pour la couche de
fondation seront utilisés pour la sous-couche des accotements, dans ce cas est 20 GNF
(grave non traitée pour couche de fondation). En fonction des fiches de catalogue et les
matériaux existants dans la région, il est possible de considérer plusieurs variantes.
Tableau 6: les variantes pour la constitution de corps de chaussée étudiée
Construction
Chaussée Accotements
20 GNF2 + 15 GNB + RS 20 GNF2 + 15 MS1
20 GNF3 + 20 GNC + RS 20 GNF3 + 20 MS1
Pour les matériaux GNF, GNB et GNC sont disponibles chez les fournisseurs, donc le prix de ces
matériaux celui qui va influencer le choix.
Une analyse économique comparative permettra de choisir une structure parmi ces variantes en
fonction du budget de projet. La structure choisie est consignée dans le tableau 7:
20 GNF2 + 15GNB + RS
RS : revêtement superficielle
Les modules d’Young (E) et les coefficients de poisson (υ) 5 (l’ANNEXE I Tableau 7)
de chaque couche y Compris le sol support.
Après La modélisation de cette structure de chaussée sur Alizé, les résultats fournis par ce
logiciel permettent de faire une comparaison entre les valeurs admissibles et les valeurs de
déformation due au trafic. (ANNEXE 1 : Figure 1 et 2)
Critère de résistance à l’orniérage des matériaux non traités : ԑz calcule < ԑz admissible
Tableau 8: les résultats obtenus pour la vérification
calculé admissible
RS 155.4 157.5
GNB 347.8 710.2
GNF2 607.1 710.2
La catégorie de la route
Le trafic
Le trafic n’est donc plus un critère déterminant pour le choix de la catégorie de la route, puisqu’il
est faible pour toutes ces routes. Le choix de la catégorie est donc conditionné par le relief (plat,
vallonné, montagneux et désertique) et les contraintes locales (traversée de localité, évitement de
zones particulières, etc. …).
Compte tenu la difficulté du terrain (Reliefs montagneux), cette route sera aménagée suivant les
caractéristiques géométriques 4ème Catégorie (REFT).
Lors de la conception d’un projet en 3D, le Modèle Numérique de Terrain (M.N.T.) sert de base
au calcul. Il représente l’état initial du site à aménager, ou un état intermédiaire résultant d’une
phase précédente de calcul.
Création du MNT à l’aide du logiciel COVADIS :
Un assistant guide l’opérateur lors du calcul du modèle numérique de terrain. Il s'appuie sur
Dans le cas de projet, le MNT représentera la piste existante sur une largeur donnée. Il
prendra en compte les points levés et les lignes de rupture imposées caractérisant la morphologie
du terrain naturel (Figure 9).
La conception d’un projet routier fait appel à des caractéristiques géométriques à respecter en
fonction de la catégorie choisie. Le tracé de la piste non revêtue existante (Figure 10) sur une
longueur de 17.5 Km.
Tracer l’axe de la route sous forme d’une série des segments en suivant le maximum
possible la piste existante ;
Si le rayon choisi est inférieur au rayon minimal absolu, on aura à vérifier les règles de
continuités ;
Profil en long
Le profil en long ou ligne rouge est une coupe longitudinale de la chaussée projetée. Il définit les
altitudes du projet pour chaque profil en travers à l’aide d’une succession de pentes et de
paraboles qui doivent respecter certaines conditions.
La sécurité dans la route dépend de la continuité de ses caractéristiques plus que son
niveau d’aménagement.
Les courbes de rayon (R) inférieur au minimum libre (75 m) sont obligatoirement
précédées dans les deux sens de parcours, par des courbes annonciatrices (Ra).
400 m si R > 30 m
250 m si R ≤ 30m
Il n’y a aucune section de plus de 2 kilomètres sans courbes de rayon inférieur ou égal au
minimum libre.
Ces règles sont décrites au paragraphe 6 de la norme REFT. On les illustre ci-après par des
schémas facilitant leur compréhension :
Les sections de plus de 2 km sans courbe de rayon inférieur ou égal au minimum libre
sont interdites.
Il est interdit d’avoir un virage de rayon inférieur au minimum libre (75m) situé à moins
de 200 m au-delà de l’extrémité d’une déclivité supérieure à 7 %
Les normes géométriques minimales à respecter dans la conception d’un projet routier sont
celles dictées par l’instruction sur les caractéristiques géométriques des Routes Economiques à
Faible Trafic (REFT) [8]. Bien que cette instruction définisse le minimum absolu à respecter,
celle-ci tolère, pour les terrains montagneux difficiles et dans des conditions particulières, des
dérogations à savoir celles-ci traitées dans la présente étude:
Il n'y a pas de largeur minimale réglementaire pour une chaussée. Cette valeur doit être retenue
en fonction du type de véhicules circulant ou attendus sur l'itinéraire et des vitesses prévues.
La norme REFT [8] recommande d’aménager les plates-formes des pistes rurales avec un profil
en travers type de 6 m dont 3,30 m de chaussée et 1,35 m d’accotements de chaque côté.
Cette disposition permet à priori le croisement de deux véhicules légers dont la largeur standard
ne dépasse pas 1.70 (hors rétroviseurs). Les marges de sécurité latérales tenant compte des
vitesses pratiquées sur l’itinéraire étant faibles pour les routes rurales (40 Km/h).
II.5.2 Calcul du dévers
En section courante, la chaussée comporte deux versants plans déversés à 2,5 % vers l’extérieur
prolongés par deux accotements déversés à 4 % vers l’extérieur.
Pour la quatrième catégorie (REFT) [8] les taux et les distances d’introduction des dévers sont :
7 % pour le rayon absolu ; ce dévers pourra être ramené à 4 % pour éviter des pentes
excessives en bord de chaussée ou pour faciliter les raccordements de dévers.
Les valeurs intermédiaires suivent une loi en 1/R et se calculent en adoptant les deux formules
suivantes :
- 15 < R < 30 Dévers = 90 / Rayon + 1
- 30 < R < 75 Dévers = 75 / Rayon + 1.5
Raccordement:
Le raccordement entre les profils en travers en alignement droit et ceux en virage déversé
dont le dévers est constant s’effectuera toujours en dehors de la courbe circulaire, généralement
sur les alignements droits contigus.
Créer un catalogue qui contiendra les demi-profils en travers type des différentes sections
de la route, ces derniers seront appliqués à ce projet.
Affecter à chaque section de la route le profil en travers type qui lui convient (Figure 16).
Après l’extraction des résultats de logiciel piste, il faut procéder à au calage des ouvrages
hydrauliques qui se fait en principe dans le lit du cours d’eau, en veillant à assurer un bon
alignement entre l’ouvrage hydraulique et le lit naturel de l’oued.
Quand l’écoulement arrive sur la route avec un angle biais inférieur à 100 grad, le respect du
principe du maintien du lit naturel de l’écoulement décrit ci-haut induit des longueurs importantes
pour les OH à projeter (Figure 17).
La piste existante entre Pk 6+125 et 6+450 dans le tronçon 2 recèle des sources d’insécurité de
types: Virage avec des rayons de courbures inferieurs au rayon minimal absolu d’une route
économique à faible trafic [8] (Figure 18).
Virage avec des rayons de courbures inferieurs au rayon minimal absolu d’une route hors
catégorie
Pour rendre ce tronçon plus sécuritaire il faut prévoir un changement de tracé qui répond aux
normes de la route hors catégorie. Pour ce faire on propose une variante de changement de tracé
(Figure 19) :
Choix de variante :
Le choix de la variante fait l’objet d’une comparaison entre les différentes variantes selon
plusieurs critères indiqués dans le Tableau 9 et le Tableau 10 :
Tableau 9: les critères de choix de variantes
Après une analyse qualitative et quantitative on constate que La 1ère variante remplit les
conditions du confort et de sécurité : des alignements droits et l’absence des rayons mais elles
génèrent soit des déblais ou des remblais excessifs ce qui va générer des couts supplémentaires.
Ainsi on opte pour la 1ère variante parce qu’elle constitue un compromis entre le confort, la
sécurité et l’économie en matière de terrassement.
II.6.2 Profil en long
Ledit tronçon se situe entre les côtes 1711 et 1738 par rapport au Niveau Général du Maroc
(N.G.M) [32]. Donc on aura des fortes pentes qui atteignent 12.5 % et qui engendrent des
problèmes de freinage des poids lourds et donc compromettre la sécurité des usagers (Figure 20).
On a opté alors pour l’option d’ajouter des virages successifs pour remédier à cette contrainte.
Certains profils se caractérisent par l’instabilité des talus des remblais, qui est due généralement
aux surcharges ainsi que l’environnement climatique (Figure21). Ce phénomène peut provoquer
plusieurs problèmes, à savoir, le glissement du remblai, chutes de blocs et bien d’autres risques.
Par conséquent, tout ce qui est prédit conduit à un effondrement de chaussée.
Pour remédier à cette contrainte, une étude des ouvrages de soutènement est faite.
Etant donné que la route secondaire (RR105) est à faible trafic donc pour maintenir un niveau de
service élevé à moindre coût sur la route principale on opte pour un carrefour de type plan avec
un simple raccordement circulaire entre rives adjacents.
Selon la DIRECTIVE SUR LES CARREFOURS PLANS DE RASE CAMPAGNE [7], ce type
de carrefour comprend obligatoirement des aménagements qui répondent aux exigences des
articles : 3.1, 3.2, 3.3 et 3.4 de la même directive :
II.7.1 Aménagements relatifs à la géométrie
Le carrefour réalisé contient trois branches formant, à l’intersection, un angle de 73 degrés ce qui
répond exactement à ce qui est indiqué dans l’article 3.1. Les raccordements circulaires entre
rives adjacentes auront un rayon de :
Les rives longitudinales ont été ménagés conformément à Article 3.2 afin d’assurer un drainage
longitudinal de la route principale.
Vue que la branche secondaire aborde le carrefour en rampe, les eaux provenant de la rive
longitudinale droite de la route principale peuvent se stagner au niveau du point d’intersection ce
qui risque de provoquer des dégradations de la chaussée, pour éviter cela une buse de Ø1000 a
été implanté transversalement au point bas de la branche secondaire (Figure 23) :
La signalisation verticale et horizontale est réalisée Selon l’article 3.4. la signalisation avancée est
assuré par des panneaux verticaux implantés à une distance, comprise entre 100 et 400 m du
centre du carrefour (voir la figure 24), définie cas par cas en fonction des vitesses et des
contraintes de visibilité :
longueur Pente
Nom Périmètre Surface Z max Z min (m)
d'écoulement( (m/m
(m) (Ha) (m)
m) )
BV1 8488 437 2730 1703 1597.840 0.039
BV2 1756 17.20 630 1674 1599.480 0.118
BV3 4235 73.90 1231 1655 1588.890 0.054
BV4 3545 39.30 665 1657 1582.240 0.112
𝑸𝑻 = 𝑲 × 𝑷 × 𝑨 . ×𝑰 .
Nature de la Valeur de
surface K
Bassin versant de grandes dimensions et recouvert de végétation. 0,11
Superficies cultivées et terrains vagues des zones suburbaines. 0,22
Terrains non aménagés, non rocheux de pente moyenne, zones peu
0,32
densément
peuplées et faubourgs non pavés
Petites cités, terrains non aménagés, rocheux à forte pente 0,43
Les surfaces des bassins versants de la zone objet d’étude sont des terrains non aménagés à
forte pente. Cette répartition est basée essentiellement sur la carte topographique de la
région (Figure 25).
pour les bassins versants objets de notre étude, K = 0.43
D’après la Direction des routées la hauteur maximale moyenne de pluie tombée en
24 h sur la région de Tiznit , est égale à 98.47 mm.
L'expression de cette équation se présente sous la forme suivante :
Cultures couvrantes,
Céréales
hautes, 0,75 0,8 0,85 0,9 0,47 0,52 0,6 0,72 0,8
Terrains de parcours,
Petites brousses
clairsemées
Prairies, Brousses
denses, Savanes à 0,7 0,75 0,8 0,85 0,3 0,3 0,36 0,42 0,5
sous-bois
Temps de concentration
Pour le calcul des temps de concentration, aucune formule n'étant à priori meilleure que
les autres, la valeur à prendre est la moyenne lorsqu’il est possible des résultats des
formules suivantes [15] (Tableau 14) :
TURAZZA VENTURA
3 05
𝐴 𝐿 𝑆
𝑇𝑐 0 0 08 𝑇𝑐 7
𝐿 𝑃
Avec : Tc: en minute I: en m/m S: en km Avec Tc: en minute/ I : en % /S: en km²
ESPAGNOLE KIRPICH
0 77 0 77
𝐿 𝐿
𝑇𝑐 0 0 𝑇𝑐
𝐼0 5 𝐼
Avec : Tc: en minutes / L: en Km/ I : en m/m Avec : Tc: en minutes/ L: en km / I : en m/m
CALIFORNIENNE
0 77
𝐿
𝑇𝑐 0 0
𝐼
Avec : Tc: en minutes / L: en Km/ I : en m/m
Le Tableau (15) récapitule les valeurs de temps de concentration des quatre premiers bassins
Tableau 15: Valeurs des temps de concentration
Tc (min)
BV
Kirpich Californienne Espagnole Turazza Ventura Adopté
BV1 30.23 66.14 73.01 75.38 81.29 65.209
BV2 6.35 13.88 19.02 8.99 9.20 11.489
BV3 14.41 31.54 37.10 27.12 28.33 27.699
BV4 6.75 14.76 20.02 12.36 14.27 13.632
La formule de Kirpich donne des valeurs plus petites que les autres. Cela ça revient au fait que
celle-ci ne prend pas en considération la superficie des bassins versants.
III.4.2 Formule de Burkli-Ziegler
𝑸𝑻 = . × 𝑪 × 𝑯( 𝒉) × 𝑨 . ×𝑷 .
Avec :
H(1h) : Précipitation maximale (en mm) en 1heure prise à partir de la station de référence
calculée à partir des IDF = 24.72 mm (donnée fournie par la Direction des routes)
a : Coefficient variant entre 0.7 et 0.8 pour les grands bassins versants et régions bien
arrosées, entre 0.8 et 2 pour les régions arides et entre 3 et 3.5 pour les oueds sahariens
Nous adoptons a = 1.
80 pour la plaine
100 en montagne
𝑻
𝑸𝑻 𝑸
Les formules « régionale », « Fuller II » et « rationnelle » donnent des valeurs des débits qui ne
sont pas très écartées. Par conséquence le débit retenu est la moyenne des débits des formules
précédentes
III.4.6 Conclusion
Par la formule rationnelle, Mac-Math et Burkli − Ziegler, pour les bassins versants dont la
surface est inférieure à 10 Km² ;
Par la formule « régionale », « Fuller II » et « rationnelle » pour les bassins versants dont
la surface est supérieure à 10 Km² (la moyenne sera prise en compte dans les calculs).
débit
choisi débit par Q*
Nom Nature (m3/s) Nbr ouverture D B(m) A(m²) (m3/s) H* Ham condition
(m)
BV1 DALOT 12.88 2 6.44 1.5 2.5 0 0.317 0.861 1.29 respectée
BV2 BUSE 2.36 2 1.18 1 0 0 0.378 0.95 0.95 respectée
BV17 BUSE 4.07 4 1.02 1 0 0 0.325 0.9 0.9 respectée
BV18 BUSE 3.75 2 1.88 1.2 0 0 0.547 0.96 1.15 respectée
Le reste des résultats de la vérification de la hauteur des autres bassins figurent dans
Le reste des résultats de la vérification des vitesses des autres bassins figurent dans
Q V
BV Nature choisi Nbr Q par rayon B(m) Ic Q* V* V limite condition
(m3/s) ouverture (m) (m3/s)
BV1 DALO 12.88 2 6.44 1.5 2.5 0.0046 0.123 0.32 1.91 4 respectée
T 0
BV2 BUSE 2.36 2 1.18 1 0 0.0061 1.440 0.43 1.41 4 respectée
0
BV3 BUSE 4.07 4 1.02 1 0 0.0058 1.268 0.55 1.76 4 respectée
0
BV4 BUSE 3.75 2 1.88 1.2 0 0.0060 1,418 0.65 2.39 4 respectée
0
Le reste des résultats de la vérification des vitesses des autres bassins figurent dans L’ANNEXE
2 (Tableau 14).
N.B: Si toutes les conditions sont satisfaites, le calcul est terminé, sinon il faut changer les
paramètres d’ouvertures B et D et reprendre totalement tout le cheminement.
tous les cas de chargement routières possible à atteindre , cela fait l’objet de cette étude qui sera
déroulée en trois partie, la première consiste le dimensionnement du dalot, et la seconde a pour
objectif, le calcul des sollicitations et le ferraillage des déférents éléments du dalot qui seront
nécessaire pour reprendre ces sollicitations, et la dernière partie va traiter le calcul
d’affouillement afin d’assurer la stabilité de l’ouvrage vis-à-vis de l’écoulement des eaux.
ACIER :
Tableau 25: Caractéristiques de l’acier.
Enrobage e = 3 cm
L'épaisseur de la traverse supérieure peut être déterminée par la formule suivante, où "l" désigne
l'ouverture biaise de l'ouvrage :
avec
En ce qui concerne les piédroits et la traverse inférieure, les abaques présentés dans (L’ANNEXE
3: figure 9) permettent de déterminer leurs épaisseurs respectives en fonction de l'ouverture biaise
"l" et du "module de pseudo-élasticité" du sol "ESOL" donné en fonction de la nature du sol :
Tableau 27: Module de pseudo-élasticité du sol «ESOL».
Vu que la section du dalot est déjà connue à partir de l’étude hydraulique, seule la largeur du
dalot est à déterminer, pour ce faire un calage de l’ouvrage doit s’effectuer à l’aide d’une
application LISP qui permet de déterminer les dimensions du dalot en fonction de la cote fil
d’eau, l’axe du projet et la topographie en ce point.
Les caractéristiques géométriques de cet ouvrage sont résumées dans le tableau (29) ci-après.
Tableau 29: Les caractéristiques géométriques du dalot.
Épaisseur du dalot 30 cm
Nombre et largeur des Nv = 2 avec Lv = 3.5 m
voies
Largeur d’accotement Lac = 1 m
Longueur du dalot 𝑙 = 2 × 3.5 + 2 × 1 = 9
Largeur du dalot 𝐿 = 3 × 2 + 4 × 0.3 = 7.2
Hauteur du dalot = 2 + 2 × 0.3 = 2.6
22 22 24
La figure (29) suivante montre deux cas d’application de charges sur Robot.
L'affouillement est un phénomène naturel qui touche les lits des rivières, il correspond au
creusement du lit de l’oued, ce qui entraine un abaissement graduel de celui-ci et met en danger
la stabilité de l’ouvrage hydraulique.
La protection des ouvrages contre l’affouillement nécessite un calcul pour savoir jusqu’à quelle
profondeur peut aller le creusement au-dessous de l’ouvrage projeté.
Au niveau d’un oued et pour un ouvrage de type dalot, deux types d’affouillement sont
envisageables:
L’affouillement général.
On exploite le levé topographique de l’oued puis on effectue les tabulations de part et d’autre en
définissant deux tabulations principales en amont et en aval de l’ouvrage qui vont nous servir
pour le calcul de PHE. Par la suite ces données sont à saisir sur HEC-RAS [22], pour obtenir
l’aspect de l’écoulement au niveau des différentes sections et extraire les paramètres d’étude
(PHE et la vitesse)
Le résultat de calcul par HEC-RAS [22] nous a donné l’état naturel de la section de l’oued en
amont et en aval la figure ci-après illustre plus de détail de cette section.
Aval Amont
Figure 31: L’état naturel en amont et en aval de l’ouvrage.
La figure ci-après est une présentation de l’état projeté de l’ouvrage type dalot triple.
A partir du tableau des résultats on déduit les données qui vont nous servir par la suite pour le
calcul d’affouillement qui sont :
PHE : il correspond à la différence d’altitude entre le niveau d’eau et le point bas de la section
avale de l’ouvrage projeté.
Affouillement général
Débit du projet : Q (m3/s) 20
Débouché superficiel DS (m²) 64.31
Débouché linéaire DL (m) 32
D50 (m) 0.0001
D90(m) 0.0063
Hauteur des plus hautes eaux PHE (m) 1.66
Vitesse moyenne à l'amont V (m/s) 1.97
Affouillement dû au rétrécissement
Largeur de la section non rétrécie DL1 (m) 32
Largeur de la section rétrécie DL2 (m) 7.2
D50 à la surface du TN D50 surf (m) ---
D50 à la profondeur d'affouillement D50 (m). ---
L’affouillement général et de rétrécissement sont calculés selon les formules mentionnées dans
les tableaux suivants ainsi que leurs applications numériques :
Tableau 34: Calcul d'affouillement général.
Affouillement général
Formule LPEE HG= 0,270. (Q/DL)^ (6/7). d50^ (-2/7) - HPHE 0.847
Formule de LEVI HG = 0,234. (Q/DL)^ (6/7). d50^ (-1/4) – HPHE -0.095
CONDOLIOS HG = 0,117. (Q/DL)^ (7/8). d50^ (-3/16) - HPHE -1.22
KELLERHALS HG = 0,249. Q^ (0,8) .d90^ -0,12 .DL^ (-0.8) -DS/DL -1.69
En éliminant les valeurs négatives, Il nous reste que la valeur de la formule de LPEE qui donne
en général des bons résultats. Alors l’affouillement général est estimé : 08 7
La hauteur d’affouillement relatif au rétrécissement du lit de l’oued est déterminée par les
formules empiriques suivantes :
Tableau 35: Calcul d’affouillement dû au rétrécissement.
Affouillement dû au rétrecissement
STRAUB (DUNN) HR = Do. [(DL1/DL2)^ 0,643 - 1] 1.36
LAURSEN HR=[[0, 6/7027. V².d50surf^(1/3)/(Do^(1/3).d50pr)]^(3/7) .(DL1/DL2)^() - 1]. Do ---
Puisque on ne dispose pas des données de la formule de LAURSEN, le calcul se contente juste de la
formule de STRAUB pour estimer la valeur de l’affouillement du au rétrécissement :
Affouillement total :
Pour le dalot objet de cette étude la hauteur de mur para-fouille est 2.50 m en aval et 2.00 m en
amont de l’ouvrage.
Calcul d’enrochement :
Pour éviter l'occurrence des érosions en aval mais aussi en amont des ouvrages hydrauliques, il
est préférable de placer des blocs d’enrochement d’un diamètre moyen D50 calculé en fonction
de la vitesse à la sortie de l'ouvrage selon la formule :
Les profils crées doivent respecter cinq règles principales pour qu’ils soient représentatifs
Ils doivent prendre en compte les modifications géomorphologiques des lits mineurs et
majeurs (élargissement, méandres, contraction, diffluence…). Des problèmes peuvent
apparaitre lorsque les méandres sont très resserrés ou que les angles de diffluence sont
fermés. Il devient alors compliqué de tracer des profils sans que les tracés se recoupent.
Les sections transversales (Figure 33), sont représentées au moyen de points représentant des
coordonnées X-Y où X est la distance par rapport à un point de référence arbitraire placé sur la
rive et Y est l’élévation du fond de la rivière (Figure 34).
Pour compléter les données géométriques il faut entrer le coefficient de Manning (Tableau 37),
ainsi choisi pour le cas du tronçon étudié est 0.035, Ces coefficients tiennent en compte le lit de
l’Oued.
On génère des profils en travers de tel sorte à représenter de la façon la plus fidèle possible
l’Oued et toutes ses particularités en termes de méandre et de changement de section et de
morphologie. L’espacement entre les profils en travers est réduit au droit des méandres et de la
singularité, et il est augmenté dans les zones où la morphologie de l’Oued est régulière. L’étape
qui suit la modélisation c’est de spécifier les débits utilisés pour calculer les profils
d’écoulements. Les valeurs du débit obtenu par l’étude hydraulique qui correspondent aux
périodes de retour de 100 ans (Figure 35), est saisie aux cases correspondantes et considérés
valides sur tout le tronçon de la rivière.
HEC-RAS fournit une vue 3D (Figure 36) qui facilite le suivi du comportement des eaux de crue
de période de retour.
Les résultats des profils transversaux, permettent d’acquérir le maximum de détail à chaque point
choisi du tracé du cours d’eau, les Figures (37-38) montrent les résultats obtenus par HE-RAS :
Les Figures (37) et (38) présentent les profils en travers d’Oued ASTIR qui sont en fonction de
la largeur de l’oued et l’élévation. Elles montrent également le coefficient de Manning Strickler
(0.035) pour la rivière et chaque côté du lit majeur et mineur d’une part, ce coefficient dépend de
la nature du lit de la rivière. La Figure (37) montre une section de débordement, Ce qui entraîne
l'inondation sur la rive droite de la rivière. En revanche, La Figure (38) illustre une zone non
inondée, car la ligne d'énergie coïncide avec la surface de l'eau.
V.3.3 Identification des zones à risque d’inondations
Les résultats calculés par HEC-RAS [22] donnent une vision globale sur les différents paramètres
d’écoulements du cours d’eau.
Nous montrons dans le tableau (38) ci-dessous les résultats numériques de toutes les sections
transversales du tronçon étudié. Les paramètres obtenus sont comme suite : la vitesse
d’écoulement, le niveau d’eau, le débit, la pente, etc.
Tableau 38: Tableau des résultats de la modélisation hydraulique
Le but de cette étude est la présentation des variantes d’aménagement possible afin de protéger
La RNC entre TASSRIRT et IKHFIFOLOU exposé aux inondations d’Oued ASTIR.
Une fois la situation du risque est décrite, il est possible de faire une prévision d’un large éventail
d’aménagements, qui pourra a priori participer à la réduction des conséquences des écoulements
provoquant les inondations. Ces aménagements peuvent être prévus au niveau du bassin versant,
dans les réseaux primaires et dans le lit majeur des cours d’eau afin d’assurer convenablement la
protection de la route concernée contre les crues.
V.4.2 Justification du choix de la variante
Selon le guide marocain de conception des routes rurales, une infinité de variantes de protection
(sacs de sable, toiles à poches remplies de béton, enrochement, etc..) ont été imaginées avec plus
ou moins de bonheur et sont décrites dans les manuels spécialisés. En pratique, au Maroc, les
Le tableau (39) ci-dessous fournit les critères de choix entre les différents procédés proposés,
avec leurs avantages et inconvénients.
Tableau 39: Variantes possibles pour la protection des berges
La deuxième variante est La réalisation d’un mur de soutènement qui a plusieurs inconvénients.
Premièrement, cette variante est couteuse. Aussi, la présence d’un choc fréquentiel entre le
charriage de l’Oued et le mur va l’endommager. En outre, le fond de l’Oued est constitué de
La troisième solution est les digues en remblai se composant de matériaux fins (limons, argiles),
donc il y aura un phénomène d’érosion et sapement dû aux vitesses d’écoulements au niveau des
zones de débordement. Alors ce choix est inconvenable.
𝜌 𝑉𝑚𝑎𝑥
𝐷
𝑔 𝜌𝑠 𝜌 0 𝑠
D’après la simulation hydraulique (Tableau), la vitesse moyenne du courant observé est: V= 2.08
m/s. Donc le diamètre d’enrochement calculé est : 400 mm
La classe d’enrochement est obtenue à partir du tableau de classe d’enrochement présentant pour
les différentes classes d’enrochements proposées, la valeur du diamètre 50 égale à 400 mm,
correspondant à une densité moyenne de 2.65 t/m3.
Donc la classe d’enrochement calculée pour la protection de zone étudiée est 100-400 Kg.
Répartition des enrochements
D’après le guide de conception des routes rurales [33], On peut admettre la répartition suivante
pour les couches d'enrochement et les sous couches. En ce qui concerne l'épaisseur du tapis
d'enrochement, il est considéré deux fois le diamètre moyenne 50
La banquette doit être d’une épaisseur de 3 fois le diamètre moyen, et d’une longueur à la base
Figure 40: Protection des berges par carapace d' enrochement avec risberme en erochements et réserve
de pied en enrochements
V.5 Conclusion
Vis-à-vis du débordement de l’affluent d’Oued ASTIR au niveau du PK 8+120 jusqu’au PK
8+280, on a réalisé des enrochements de diamètres 400 mm sur une longueur de 100 m qui sont
très utiles à laminer les crues et éviter les dégâts au niveau de chaussée.
Soit en zones montagneuses pour protéger les chaussées routières contre le risque de
d’éboulement ou d’avalanches
Soit en site urbain pour réduire l’emprise d’un talus naturel, en vue de construire une
route, un bâtiment ou un ouvrage d’art.
Au niveau du profil illustré au-dessous qui se trouve entre le PK 7+275 et PK7+300 on remarque
la présence des talus en remblais qui s’étalent sur une longueur de 25 m avec des hauteurs
importantes ce qui met en doute la stabilité de ceux-ci (Figure 41).
Afin d’éviter le glissement de ces remblais et les endommagements qui peuvent être arrivés à la
structure de chaussée on prévoit une stabilisation des talus par des murs en BA.
Le profil en long de la cette zone présente une pente de l’ordre de 2.8 % , la figure ci-dessous met
en évidence l’emplacement de la zone de soutènement sur le tracé en plan , ainsi que sur le profil
en long (Figure 42)
ff
Les caractéristiques adoptées pour le calcul des sollicitations et l’évaluation des efforts sont
présentées dans le tableau (40) ci-après.
En général le pré-dimensionnement des ouvrages de soutènement est fait sur la base d’un
document établi par SETRA (les ouvrages de soutènement guide de conception générale,
(décembre 1998) [34]. Ce dernier va nous servir pour pré-dimensionner le mur ci-dessous.
Les vérifications de stabilité à effectuer sont présentées dans le tableau ci-dessous y compris les
résultats de calcul de coefficient de sécurité pour chaque nature de stabilité ainsi la vérification
des contraintes de sol, les détails de calcul sont présentés en ANNEXE 5.
Critère de ∑ 𝑎 ̅ ∑ 𝑒 𝑠 𝜎 =
∑
𝜎
𝑒
∑ ∑ 𝑒 𝑠 ∑
stabilité 𝜎 =
∑
0
r : résistants 𝑒 : excentrement
∑ 120.42 𝑁 . ∑ 𝑒 𝑠 =150KN.m/m e=
∑ ∑
𝜎 =
∑
( )
∑
∑ 8 𝑁 . ∑ 𝑒 𝑠 =53.0775 = 0.83 m 9 𝑎
Résultat de
KN.m/m 0 09 𝑎 𝜎
calcul 𝑒 𝑒 0 80
∑ 0 𝑎.
Ainsi : 8
Alors :si ̅ ∑
0 ∑
𝜎 = ( )
∑ 𝑎 ̅ Donc le mur est stable vis-à- 𝑒 = = 0.33 m 08 𝑎 0
∑ vis au renversement.
Donc le mur est stable vis-
à-vis au soulèvement.
Si ̅ le mur n’est
stable au glissement par
contre si ̅ le mur
est stable vis-à-vis au
glissement.
D’après les résultats présentés dans le tableau ci-dessus on constate que le mur en béton armé est
stable vis-à-vis aux problèmes d’instabilité sauf le cas ou ̅ on constate que le mur n’est pas
stable au glissement et pour remédier à ce problème on prévoit une autre conception qui va
assurer un degré de cohésion entre la face inférieure de la semelle et le sol même si on a C=0
cette disposition va créer la cohésion en contact avec le sol.
Les vérifications de stabilité à effectuer sont présentées dans le tableau ci-dessous y compris les
Critère de ∑ 𝑎 ̅ ∑ 𝑒 𝑠 𝜎 =
∑
𝜎
𝑒
∑ ∑ 𝑒 𝑠 ∑
stabilité 𝜎 =
∑
0
r : résistants 𝑒 : excentrement
∑ 160 𝑁 . ∑ 𝑒 𝑠 =208.35KN.m/m e= 𝜎 =
∑
( )
∑ ∑
∑ 9 7 ∑ 𝑒 𝑠 =59.75 KN.m/m ∑
= 0 𝑎 0 0 𝑎
Résultat
𝑁 . ∑ 0.91 m 𝜎 0 𝑎.
Ainsi : ∑ 8
de calcul
∑
Donc le mur est stable vis-à-vis au 𝑒 𝑒 0 09 𝜎 = ( )
∑ 𝑎 ̅
renversement.
∑ 8 𝑎 0
𝑒 = = 0.33 m
77
Donc le mur est stable
le mur est stable vis- vis-à-vis au soulèvement.
à-vis au glissement. Donc les contraintes sont
vérifiées.
Tête du voile
Principale 2HA8, e= 10 cm
Voile
Amont Aval
Principale Secondaire Principale Secondaire
4HA12/ e= 30 cm 8HA8/ e= 30 cm 6HA8, e=25 cm 5HA8, e= 25 cm
Semelle superficielle
Armature Principale Secondaire
Talon 4HA10/ e= 25cm 4HA8/ e= 20 cm
Patin HA12/ e=25 cm HA8/ e= 25 cm
Du fait que le logiciel CYPECAD [23] ne dispose pas de la géométrie d’une semelle inclinée, on
a recours à utiliser le logiciel ROBOT EXPERT [20] afin de modéliser le mur sur la base de la
variante choisie, et par la suite calculer le ferraillage nécessaire pour la justification de la stabilité
du mur en question .La figure ci-après représente la modélisation du mur sur ROBOT EXPERT.
Ferraillage du mur en BA ̅
les armatures prévues sont présentées dans le tableau ci-dessous. Le détail du calcul est présenté
dans L’ANNEXE 5.
Tableau 45: Armatures prévues pour le mur.
Voile
5HA12/e=30 cm
Semelle superficielle
Armature Principale Secondaire
Talon 6HA10/ e= 25cm 6HA8/ e= 25cm
Patin 6HA12/ e=25 cm 6HA8/ e= 25 cm
Comme la hauteur du mur ne dépasse pas 4 m on peut se dispenser du ferraillage de la face avant.
VI.1.11 Stabilité d’un remblai d’un mur poids en maçonnerie
Ce type du mur a pour objectif de s’opposer à la poussée des terres par l’action de son poids
propre. Or le problème des murs poids est que pour des hauteurs de soutènement supérieures à 4
m il faut maitre des volumes de matériaux importants, donc des contraintes importantes au sol
c’est pour cela qu’on a choisi de travailler avec un mur poids en maçonnerie de hauteur modérée
afin d’éviter ce problème de contraintes. La figure ci-après illustre un profil en travers dont son
remblai nécessite un soutènement.
Les données de base pour le calcul du mur poids sont les mêmes que le cas précédent
Dimensions(m)
b B H
1 3 4
Critère de ∑ 𝑎 ̅ ∑ 𝑒 𝑠 𝜎 = 𝜎
∑ ∑ 𝑒 𝑠
stabilité Avec : 𝜎 0 𝑎
r : résistants
Avec : ̅
m : moteurs
∑ 176 𝑁 . ∑ 𝑒 𝑠 =161.33 𝜎 =
∑
( ) 0 87 𝑎
∑ 𝑁 . KN.m/m.
𝜎 0 𝑎.
Résultat
∑ 𝑒 𝑠 =90.66 ∑
de calcul 𝜎 = ( ) 0 070 𝑎
KN.m/m.
Alors :si ̅ Donc :
Ainsi :
∑
∑ 𝑎 ̅ 𝜎 = 0 𝑎
∑
∑
77 𝜎 0
si ̅
Donc le mur est stable vis-à-
Donc dans les deux cas Donc le mur est vis au poinçonnement.
le mur est stable vis-à- stable vis-à-vis au
vis au glissement. renversement.
Pour notre cas on opte pour la deuxième méthode, en raison de son avantage puisqu’elle facilite
le calcul de la résistance au cisaillement. Mais elle reste limitée à cause de ses conditions
d’utilisation :
Dans cette méthode on suppose que la surface de rupture potentielle est circulaire, on découpe le
sol en tranches élémentaires et adopte comme hypothèse que les tranches sont indépendantes
(Figure 51)
∑
Dans ce cas le coefficient de sécurité est : ∑
Pour justifier la stabilité le coefficient de sécurité doit être au moins égal à 1.5.
Les résultats de calcul manuel par la méthode de Fellenius sont récapitulés dans le tableau ci-
après.
Tableau 48: Les paramètres de calcul du coefficient de sécurité
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
(m) 0.755 0.755 0.755 0.755 0.755 0.755 0.755 0.755 0.755 0.755
α (°) 69 55 45 36 28 21 14 7 0 6
Si(m2) 10.84 21.81 24.6 24.21 22.49 19.79 16.28 12.04 7.11 2.26
Ci(kPa) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
( 𝑁/ 3) 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18
φ(°) 45 45 45 45 45 45 45 45 45 45
𝑙i(m) 2.1068 1.3163 1.0677 0.9332 0.8550 0.8087 0.7781 0.7607 0.755 0.7592
w𝑖 ( 𝑁) 195.12 392.58 442.8 435.78 404.82 356.22 293.04 216.72 127.98 40.68
𝑤𝑖 × 𝑠𝑖 α 182.16 321.58 313.106 256.14 190.05 127.65 70.89 26.412 0 4.2522
𝐶𝑖 𝑙𝑖 + 𝑤𝑖𝑐 𝑠 69.925 225.17 313.1069 352.55 357.43 332.56 284.34 215.1 127.98 40.457
α𝑖 tan(φ𝑖 )
N. B : Malgré que la méthode de Fellenius facilite le calcul, elle reste insuffisante pour bien
préciser le cercle de glissement donnant un coefficient de stabilité minimal. En plus cette
méthode ne prend pas en compte les efforts inter-tranches, ce qui nécessite un outil de calcul plus
performant qui permet de prendre en compte les efforts inter-tranches en passant par tous les
cercles de glissement possible afin de sortir avec un facteur de sécurité minimal pouvant juger la
stabilité de remblai. Pour ce faire on va utiliser le logiciel GEOSLOPE/W [25].
VI.2.2 Calcul numérique par logiciel GEOSLOPE/W :
Les étapes à suivre :
Choix de méthode de calcul ;
Le résultat de vérification pour notre cas de remblai est présenté dans la figure ci-après :
Etude de sensibilité :
Cette étude permet d’évaluer de coefficient de sécurité en fonction des paramètres (C et ).
Dans un premier temps on effectue une analyse sur le comportement du coefficient de
sécurité en fonction de la variation de cohésion C.
Dans un second temps on effectue une analyse similaire en fonction de la variation de
l’angle de frottement .
On constate d’après les résultats de calcul de sensibilité que le changement de cohésion n’affecte
pas beaucoup le coefficient de sécurité. La figure ci-dessous montre la variation de sensibilité
pour le cas de C
Les pentes modérées (20 à 40°) correspondent à des blocs éboulés ou glissés
ainsi qu'à des éboulis. Ces dernières peuvent avoir un effet de dissipation des
énergies du fait d'une compacité de sol moins marquée (les blocs s'enfoncent à
leurs impacts).
Les zones de replats (0 à 10°) qui sont des zones d'arrêts rapides des
propagations et des zones qui pourront être propices à la réalisation d'un
ouvrage.
Les modélisations sur profils ont été réalisées avec le logiciel RocFall [30]
développé par Roc-sciences (le modèle est détaillé en annexe 6).
VII.2.2 Acquisition topographique
Deux profils ont été retenus. Ces profils sont extraits d'un MNT de la zone étudiée.
On se base sur ces deux profils pour modéliser les éboulements rocheux par la suite
(Figure 62).
Les paramètres de sols sont propres à chaque logiciel. Ils sont détaillés en annexe.
Les points de départ sont fixes entre les côtes 55 et 60 m. Le volume des blocs modélisés
est calé à 0.5 m3.
VII.2.4 Résultats
P1 /
Rocfall
4+950 1.37311 m 1.01918 m 501.726 kJ 487.369 kJ
P2 /
Rocfall
5+150 1.50722 m 1.50503 m 768.443 kJ 756.405 kJ
Les modélisations montrent que tous les roches atteignent le pied de versant ce qui
n'est pas surprenant au regard de la forte pente du versant et de la compacité des sols.
L'essentiel des blocs (90%) s'arrête sur le replat en amont des enjeux. En revanche, une
part non négligeable des trajectoires modélisées atteint la chaussée (et même au-delà).
Les énergies au droit du point d'analyse oscillent entre 250 kJ et plus de 800 kJ (les
énergies de base pour le choix d’ouvrage et leur dimensionnement) [27].
Le traitement en parade active (type clous, filet plaque, etc.) n'apparait pas être un
choix judicieux au regard de la configuration rocheuse des affleurements. De plus, la
durée de vie de tels ouvrages est limitée.
Les énergies potentiellement élevées (bloc de 0.5 m3 et énergies max > 700 kJ)
excluent également le recours à des écrans de filets (ces derniers étant par ailleurs
relativement onéreux et disposent d'une durée de vie courte).
Par conséquent nous proposons l'aménagement d'un merlon pare-bloc qui sera
facilement mis en œuvre compte tenu de l'espace disponible en pied de versant. Ce type
d'ouvrage présente de surcroit des avantages considérables : cout, pérennité, efficacité,
rapidité de mise en œuvre, insertion paysagère, entretien limite, etc.
Le merlon devra être couple a une fosse qui intercepte et stocke des pierres, des
blocs isolés ou des éboulements plus importants. II s'agira de l'aménagement d'un volume
de réception. La géométrie de la fosse doit être telle que les masses éboulées y soient
piégées et stockées. Sur le site d'étude, le terrain naturel étant relativement plat : il se prête
particulièrement bien à ce rôle. Ce type d'ouvrage peut contenir des éboulements d'énergie
élevée la figure (63) illustre une description de l’ouvrage choisi.
Dimensionnement fonctionnel
Le linéaire est estimé à environ 120 m. De l'amont vers l’aval, l'ouvrage se décomposera
de la façon suivante (Figure 64) :
Le talus du versant devra être mis à une pente inférieure ou égale à 37°.
Les modélisations montrent que la rupture de pente située en pied d'éboulis joue un
rôle important de frein, voire d'arrêt des blocs. II apparat donc opportun d'utiliser ce replat.
Idéalement l'ouvrage sera d'autant plus efficace qu'il sera situé en aval. II semble
donc judicieux de positionner l'ouvrage juste au-dessus de la route ainsi que du chemin qui
se dirige vers la gauche. II sera cherché un terrassement en déblais de la fosse de façon à
fournir suffisamment de remblais pour ériger l'ouvrage. Toutefois, un apport de matériaux
pour le raidissement du parement amont sera indispensable (blocs ou autre technique).
Notons qu'il est possible de décaler l'ouvrage vers la route sur le chemin actuel et de
faire transiter ce dernier dans la fosse. L'implantation exacte devra être précisée par le
maitre d'ouvrage.
VII.4 Conclusion
La présente étude confirme (l'existence d'un risque de chutes de blocs pour une
portion de la RNC lié TASSRIRT et IKHFIFOLOU et pour les usagers en général. Etant
donne l'état déstructure de l'affleurement, ce risque est averti et nécessite un traitement
pour assurer la sécurité des usagers et la mise en service de la route.
Les études d’impacts sont financées par le pétitionnaire, et elles ne sont obligatoires qu'à partir
d'un seuil financier ou pour certains projets routiers (routes nationales et autoroutes) [38], alors
qu’une somme de nombreux petits projets apparemment anodins peuvent générer des impacts
environnementaux, sociaux et sanitaires encore plus importants, voire majeurs qu'un grand
projet très coûteux.
La région a une topographie complexe caractérisée par des montagnes et des plateaux
traversés par des oueds et des vallées.
Ressources en eaux
La zone de projet est classée comme une zone présaharienne, les ressources en eau sont
composées des eaux de ruissellement que véhiculent des oueds qui prennent leur origine dans
le Haut Atlas, et des eaux souterraines qui sont réparties dans plusieurs bassins
hydrogéologiques.
Les eaux souterraines : le projet appartient à une zone caractérisée par un système aquifère
constitue par la nappe phréatique quaternaires de TABOKALT AIT AHMED et source
BAAKILA.
Topographie et sols
L’itinéraire étudié se développe dans les chaînes montagneuses du L’Anti-Atlas sur le flanc
Sud et fait partie du bassin versant de SOUS MASSA [37]. La morphologie des terrains
traversés présente un relief accidenté. Toutefois à l’origine du tracé on rencontre des terrains
vallonnés peu montagneux sur 10 km environ.
L’aridité du climat et la faible densité du couvert végétal déterminent la nature des sols de la
région SOUSS MASSA ; TASSRIRT est entièrement recouvert d'un sol sableux à grains épais,
de faible fertilité. La végétation y est composée d'arganiers, d'amandes, de palmiers, d'oliviers,
[37]
VIII.2.2 Milieu biologique
La flore sauvage : elle est présente, tapissée sur les montagnes environnantes des vallées et
montagnes, éparpillée le long des hamadas et aux alentours proches des palmeraies et oasis.
La flore oasienne : au niveau des oasis et au long des rivières où se trouve les palmerais, les
oliviers, et les amandiers.
La faune de la région se caractérise par des espèces rares et endémiques d’Afrique du Nord ;
oiseaux migrateurs, mammifères, reptiles et rongeurs s’adaptant à la vie saharienne, la
recherche de l’ombre et de l’eau. On peut citer notamment : les gangas, les perdrix, les sirlis,
les traquets, le dromadaire, la gazelle, l’hyène, le fennec, le renard, la gerboise.
VIII.2.3 Milieu humain
Population
La commune rurale de TASSIRT a une population totale de 1554 habitants (RGPH 2014), [36]
et elle a connu un taux de croissement de 1.27%, répartit sur 690 ménages avec des tailles des
ménages supérieures à la moyenne nationale (6.4 contre 5.3). Cette situation est expliquée par
les années de sécheresse qui ont causé l’émigration des résidents des communes rurales vers
les grandes villes pour la recherche du travail.
Élevage : L’étendue des parcours ainsi que les conditions naturelles ont conféré à la région
une vocation pastorale plus qu’agricole. En effet, l’élevage constituait l’activité principale de
la population locale et continue d’être la principale source de revenus des éleveurs (ovins et
caprins surtout).
Industrie : Le tissu industriel est concentré au niveau de la province et demeure encore faible malgré
l’existence d’atouts et de potentialités pouvant permettre son développement. Les principales unités
industrielles existantes sont concentrées dans la ville de Tiznit. Il s’agit de l’unité de transformation du
plastic, les grands moulins, l’unité de production des aliments de bétail et le centre emplisseur de gaz.
La ville de Sidi Ifni compte actuellement deux (2) unités de transformation du poisson et trois (3)
unités de fabrication de glace
Les mines : La composition géologique de la région lui offre un sous-sol riche en minerais et
un gisement important des roches ornementales. Les ressources minières sont caractérisées par
la présence d’indices de fer, oligiste, feldspath, muscovite, talc, titane, zircon et or.
Artisanat : il s’agit d’un secteur porteur dans la région et occupe une main d’œuvre
importante et draine des revenus considérables. Les principales activités artisanales sont :
Poteries, Poignard, Le tissage traditionnel et La sculpture.
Généralement, les impacts d’un projet routier sur l’environnement peuvent survenir en
plusieurs phases du projet. Concernant le projet étudié, on traitera ces impacts lors de phase de
travaux et celle d’exploitation.
Les principaux impacts négatifs potentiels du projet les plus significatifs concernent :
Réduction temporaire des surfaces agricoles, par leurs exploitations pendant la phase de
travaux ;
Le risque de pollution des oueds et les points d’eaux situées à proximités du projet ;
De façon plus détaillée, on distingue les impacts en phase travaux et ceux intervenant en phase
exploitation.
Les impacts pendant la phase de travaux
Milieu physique : Pendant la phase de construction les impacts négatifs sur le milieu physique
sont en premier lieu les impacts classiques d’un chantier de construction de route dont :
Les risques de contamination des sols et des ressources hydriques liés aux accidents
probables avec des produits dangereux utilisés ;
Les risques de pollution de ces milieux due aux rejets d’eaux usées et de déchets solides
Milieu biologique :
Risque d’incendie.
Milieu humain :
Les bruits, les vibrations et les émissions constituent des impacts qui pourraient avoir
une influence sur la santé des riverains et des ouvriers ;
La circulation des camions et engins de chantier pourra également causer des accidents ;
Manque à gagner pour les agriculteurs dont les terrains sont concernés par les travaux.
Les impacts pendant la phase d’exploitation
Milieu physique :
Érosion, envasement des oueds, décapage des sols le long de l’emprise du tracé,
Milieu biologique :
Risque d’incendie.
Milieu humain :
Nuisances pour les riverains de la route (bruit, gêne respiratoire), surtout que la route
traverse les douars ;
L’expropriation des propriétés bâties ainsi que des terres, situées dans l’emprise du
projet
Impact visuel.
L’identification des impacts n’est pas une base suffisante pour la détermination des mesures
d’atténuations, ce pour cela une partie d’analyse et d’évaluation de ces impacts est envisagée.
Longue : Impact dont l'effet est ressenti de façon continue pendant toute la durée
devie du projet et même au-delà.
Durée
Intensité
Faible Moyenne Forte
Étendue Étendue Étendue
Durée
Durée
Durée
Courte Min. Min. Min. Courte Min. Min. Min. Courte Moy. Moy. Moy.
Moyenne Min. Min. Min. Moyenne Min. Moy. Moy. Moyenne Moy. Moy. Maj.
Longue Min. Min. Moy. Longue Min. Moy. Moy Longue Maj. Maj. Maj.
Min. : Impact mineur Moy. : Impact moyenne Maj. : Impact majeur
Pon. : Étendue ponctuelle Loc. : Étendue locale Rég. : Étendue régionale
Les volumes des mouvements de terre (Déblais, Remblais), est importants surtout que le
volume des déblais est supérieur de remblais.
Les impacts négatifs sur l’environnement susmentionnés pendant la phase des travaux peuvent
être réduits par l’observation et la mise en œuvre d’un certains nombres de mesures concernant
en premier lieu les atténuations relatives à l’installation et l’exploitation de chantiers, à savoir :
L’utilisation des carrières abandonnées pour le dépôt des matériaux excédentaires et les
carrières existantes plutôt que des nouveaux sites pour les zones d’emprunt
La réutilisation les déblais pour les secteurs en remblais chaque fois que la qualité des
matériaux extraits la permet.
La mise en place d’une signalisation claire des chantiers et pistes d’accès. Plusieurs
passages très sensibles (hauts risques d’accidents) méritent une signalisation appropriée.
C’est le cas notamment du passage de douar (au niveau du 2éme tronçon).
Prévoir un planning permet d’optimiser la circulation des engins dans la zone traversée
par le projet, et d’arrêt temporaires des réseau routières surtout pendant les jours de
souks.
Les principales mesures de compensation et d’atténuation en phase d’exploitation portent sur les
points suivants :
Retenue de véhicules dans l'emprise routière par des barrières de sécurité pour éviter tout
déversement en dehors de celle-ci ;
Concernant les impacts positifs, il est important de noter que l’intensification de celles-ci passe
par la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions dont la mise en place (à titre d’exemple) de
panneaux touristiques le long de l’itinéraire, afin d’informer les usagers de la route sur l’intérêt
patrimonial des territoires traversés.
VIII.5.3 Consolidation des impacts positifs
Les impacts positifs du projet se rapportent essentiellement au milieu Humain environnant. Pour
une meilleure intégration socio-économique du projet dans son environnement, et une durabilité
du projet, il est vivement recommandé de :
Mettre en place des panneaux touristiques au long de la route, afin d’informer les
usagers du la route sur l’intérêt patrimoniale des territoires traversées
VIII.5.4 Programme de surveillance et de suivi
Afin de s’assurer de la mise en œuvre des mesures d’atténuation proposées, ainsi que de
l’efficacité de ces mesures, un programme de suivi et de surveillance sera assigné au maitre
d’ouvrage. Ce programme vise la sauvegarde de l’aspect paysager du site, la préservation de la
biodiversité et la protection de l’hygiène publique.
Lors de la phase de travaux, le maître d'ouvrage veillera, en particulier, à ce que les mesures
édicter dans le cadre de cette étude, soient mises en œuvre. À cet effet, le cahier de chantier
devra permettre de consigner toutes les mesures établies par le maître d'ouvrage et ses
entreprises contractants.
Également, le maître d'ouvrage est appelé à établir au préalable, en concertation avec ses
entreprises contractants, un planning détaillé permettant d’apprécier les différentes tâches à
effectuer ainsi que leur durée et leur séquence chronologique.
Sur le plan quantitatif, il sera consigné périodiquement dans le cahier du chantier, les quantités
relatives aux travaux exécutés (terrassement, remblaiement, construction…).
VIII.5.6 Suivi environnemental lors de l’exploitation
Le suivi environnemental du projet devrait être envisagé dans une perspective de protection des
richesses naturelles (biologiques et paysagères) de la région.
Dans cette perspective, le maitre d’ouvrage est appelé à effectuer un plan de suivi avec les
administratifs concernés.
Afin d’assurer un suivi environnemental optimal du projet, un interlocuteur pourrait être désigné
au sein de l’ABH concernée, afin d’établir la coordination avec le maître d’ouvrage. Une
formation sur les techniques d’assainissement et de drainage de la route et sur le traitement des
pollutions accidentelles pourrait être proposée.
De plus, des points de mesure de la qualité de l’eau supplémentaires pourraient également être
implantés, notamment :
Pour les ressources en eau superficielles : sur les principaux oueds qui seront traversés
par le tracé, en aval du point de franchissement.
Pour les ressources en eaux souterraines : un point de surveillance pourrait être implanté
Suivi du milieu biologique : Direction Provinciale des Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la
Désertification de TIZNIT.
La DPEF de TIZNIT est chargée du suivi de la faune et la flore. Un responsable pourrait être
désigné au sein de la DPEF, afin de coordonner le suivi dans la zone du couloir du tracé
(notamment pour constater d’aggravation de l’érosion et de dégradation du couvert végétal),
ainsi que dans les zones sensibles situées à proximité (le long des principaux oueds).
La DPA de TIZNIT est en charge des questions agricoles. Un interlocuteur pourra être désigné
au sein de la DPA, afin d’assurer la coordination avec le maître d’ouvrage, notamment pour ce
qui est du rétablissement des pistes agricoles, de la création de nouveaux itinéraires de parcours,
pour la remise en état des infrastructures qui seront endommagées (puits, clôtures, etc.) et pour
l’ensemble des mesures d’aménagement foncier qui seront prises pour remédier aux impacts
négatifs du projet.
VIII.6 Conclusion
Sur la base d’une comparaison des impacts positifs et des impacts négatifs du projet, et en
considérant les mesures environnementales et sociales d’accompagnement du projet que le
Maître d’ouvrage (Province de TIZNIT) s’est obligé de mettre en œuvre, il ressort que le projet
est acceptable sur le plan environnemental et social.
Les mesures envisagées permettront de réduire et compenser globalement les impacts négatifs
du projet routier.
on note que dans ce projet la couche de forme n’a pas été prise en compte car les données
géotechniques et environnementales montrent que le sol est de portance P2 ce qui rend
inutile la Pour vérifie l’aptitude de la structure choisie à supporter les charges du trafic, on
Les résultats du tableau ci-dessus nous montre que les déformations calculées en
utilisant la structure choisie auparavant sont bien inférieures aux déformations admissibles
ce qui juge sur le bon choix de cette structure en ce qui concerne sa résistance aux
différentes charges de trafic tout au long de sa durée de vie.
Les résultats obtenus pour un extrait du tracé routier (tracé en plan, profil en long
profil en travers) sont représentés sur les figures 67, 68 et 69 :
Figure 68: Extrait de tracé en plan. Figure 67: Extrait de profil en long avec calage du dalot.
La figure ci-après illustre une partie de la trace en plan sur laquelle sont mentionnées
quelques règles de continuité :
Dans cette phase d’étude nous étions obligés de choisir la meilleure solution, vu que
la nature de terrain qui se caractérise généralement par des montagnes, ce qui a conduit à
des contraintes lors de la conception à savoir :
Dans notre tracé du projet, Nous étions obligés de travailler avec des rayons, qui
Bien planifier les zones de dépôts pour les matériaux de déblais afin de
minimiser les frais de transport.
La nécessité de protéger des talus de déblai par des pentes 2/3, malgré les
terrassements augmenteront, mais il reste la solution la moins couteuse par
rapport aux ouvrages de soutènements.
Après avoir calculé le temps de concentration de chaque bassin il faudra intégrer les
résultats de celui-ci dans les formules de débit. La figure (73) illustre les résultats de ce
calcul.
Pour des raisons économiques on a utilisé plusieurs buses par rapport au nombre de
dalots et pour assurer l’évacuation totale du débit de projet on a adopté une limite de
débit entre les buses et dalots de 10 m3/s conformément au guide hydraulique routier
B.C.E.O.M [15]
Pour des mesures de stabilité les dalots projetés sont de format cadre c’est-à-dire la
Le résultat de cette étude a donné 3 dalots dont 2 sont doubles et l’autre est triple
comme il donne un nombre important des buses de diamètre Ø1200, Ø1000 et Ø 800 ces
dernières présentent un pourcentage important par rapport aux dalots (la figure 74).
En effet ce nombre important de buses est d’une part à la limite de débit choisie
entre ces deux ouvrages (10 m3/s) et d’autre part au nombre important des écoulements de
faible cours d’eau le long de la route en question.
/e=15 cm
e=15 cm
armatur
e=16 cm
e=16 cm
e=15 cm
e=15 cm
e=15 cm
e=12 cm
e=15 cm
e=18 cm
e=18 cm
e=18 cm
e=30 cm
e=15 cm
HA12/
HA16/
HA16/
HA12/
HA18/
HA12/
HA12/
HA12/
HA12/
HA12/
HA12/
HA12/
HA12
HA12
HA1/
HA8/
es
e=1/
D’après le schéma de ferraillage, on voit que les armatures sont beaucoup plus
denses en traverse supérieure qu’en inférieure, ce qui est normal car c’est le coté qui sera
en contacte directe avec les sollicitations (les charges routières pour le tablier et celles de
l’eau pour le radier) doit être bien ferraillé afin qu’il puisse résister aux charges citées
auparavant. Les goussets assurant l’encastrement des traverses supérieures et inférieures
sur les piédroits sont ferraillés de telle sorte à améliorer le degré d’encastrement et éviter
toute concentration de contraintes.
La première variante en consiste à étudier le mur avec une semelle droite dont le
L’influence des paramètres caractérisant le sol sur le coefficient de sécurité est à étudier
avec plus de précautions, Une analyse de sensibilité montre que le choix de l’angle de
frottement est indispensable et qu’il faut le déterminer avec précision.
Les résultats illustrés dans les figures ci-dessous expliquent la différence entre
l’influence de cohésion et l’angle de frottement sur le coefficient de sécurité.
On peut introduire une autre technique simple et moins coûteuse par la construction
des seuils transversaux avant les zones de débordement, cela permettra la réduction des
vitesses d’écoulement et le dépôt des sédiments, qui vont endommager la route.
Pour les zones dans lesquelles on n’a pas assez d’espace entre les berges de la route
et la montagne on peut aménager une autre technique simple et mais coûteuse par la
réalisation d’un grillage ou filet pendu, suspendue le long de la paroi, et assurant ainsi le
guidage des chutes de pierres jusqu’au pied, cela permettra la réduction des vitesses et les
énergies des éboulements rocheux, qui vont endommager la route.
La figure (87) ci-dessus montre la répartition des travaux selon le cout. D’après la
figure, on voit bien que le cout de réalisation du corps de chaussée et celui de construction
des ouvrages hydrauliques sont les plus prépondérants, le deuxième est justifié par le fait
d’adopter une période de retour élevée (100 ans) ainsi que le réseau hydrographique de la
région est assez dense. Le cout des terrassements est un peu modéré du fait qu’on a suivi
autant que possible le tracé de la piste existante et éviter les déblais excessifs ainsi que les
côtés ravin qui nécessitent la mise en œuvre des remblais et des soutènements.
Pour les profils en remblai instable, nous avons dimensionné deux types de mur de
soutènement à savoir un mur poids en maçonnerie et un mur cantilever en béton armé pour ce
dernier on a étudié deux variantes, l’une avec une semelle droite et l’autre avec une semelle
Une étude non profonde d’impact de ce projet sur l’environnement a été faite. Vu que
la manque de temps et de données. L’objectif principal à atteindre est celui d’intégrer le
projet dans le paysage qu’il traverse avec le minimum de nuisances économiques,
environnementales et écologiques. D’une façon générale notre projet présente plus
d’avantages que d’inconvénients dans ce contexte pour les citoyens de commune
TASSRIRT, surtout sur le plan économique.
Enfin, étant donné que la construction d’une route est tributaire à l’aspect
financier, nous avons estimé le coût général du projet à 19 490 108.64 DHs TTC.
Les matériaux pour le corps de chaussée devront faire l’objet d’essais géotechniques
afin de vérifier que les caractéristiques correspondent à ceux ayant servi dans le
dimensionnement de la chaussée. La mise en œuvre devra se faire conformément aux
normes établies ;
Le compactage des matériaux de remblai doit être intense comme il est défini dans le
GMTR, ainsi qu’éviter l'envahissement de dalot par la végétation par l'entretien
continue, les visites périodiques de l'ouvrage, le curage des joints, le rechargement
régulier de la chaussée assurera la durabilité de l'ouvrage.
[1]: https://www.riob.org/IMG/pdf/recharge_souss_05.pdf
[2]: http://81.192.10.228/ressources-en-eau/presentation-generale
[3]: https://www.hcp.ma/region-agadir/Caracteristiques-de-la-population-RGPH-2014-Province-
Tiznit_a52.html
[4]: « Le catalogue des structures de chaussée neuve ».
[5]: « spécifications applicables aux matériaux pour accotements MS ».
[6]: IFSTTAR, Inc. (2003) Alizé (https://www.alize-lcpc.com/Fr/Alizé) active since 1995.
[7]: « Instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en rase campagne (ICGRRC) ».
[8]: « Routes Economiques à Faible Trafic (REFT) ».
[9]: Autodesk, Inc (1992) AutoCAD (https://www.autodesk.com/products/autocad) Active since 1994
[10]: SETRA, (2004) PISTE 5 (http://www.piste.Setra.équipement.gouv.Fr/) active since 1989.
[11]: Geomedia, SAS AUTOPISTE (https://www.geo-media.com/solutions/logiciel-autopiste) .
[12]: Geomedia, Inc (2011) Covadis (https://www.geo-media.com/solutions/logiciel-covadis) Active since
2011.
[13]: Society Environmental Systems Research Institute (ESRI),Inc.(1999) ArcGIS
(https://www.esrifrance.fr/arcgis-platform.aspx), Active depuis 2000.
[14] : « United States Geological Survey, Inc. (1995), (https://www.bluemarblegeo.com/Product
/global-mapper.php/) Active depuis 1997. ».
[15]: Nguyen VAN TUU, HYDRAULIQUE ROUTIERE, édition B.C.E.O.M, (1981), ISBN :
2110844639, 9782110844637.
[16]: Ministre de l’équipement et des transports, Guide de conception des routes rurales Royaume du
Maroc,(2008).
[17]: M. JOUAD, Guide documentaire pour la préparation aux examens professionnels, (2019), 229.
[18]: B.A.E.L 91 (Béton armé aux états limites) modifié 99.
[19]: Fascicules 61 (titre II) concernant les charges d’exploitation-conception calcul et épreuve des
ouvragesd’art.
[20]: Autodesk, Inc. (1988) Robot (https://www.autodesk.com/products/robot) Active since 1990.
[21]: La direction des routes et routes de la circulation routière, (1996) CAD 90.
[22]: United States Army Corps of Engineers, in (1995) HEC-RAS(https://www.hec.usace.army.mil/) Active
since 1995.
[23]: CYPE, (1990) CYPECAD (http://www.cype.es/) Active since 1990.
[24]: S. Hansbo, « Obituary Wolmar Fellenius » Géotechnique, vol. 7, no 4, (1957), 198-200.
[25]: https://www.geoslope.com/geostudio/features.
[26]: Microsoft, (1980) Excel (https://products.office.com/fr-fr/excel) Active since 1985.
Présenté par :
ATIGUINI Abdelhak
SATTI Youssef
Composition de jury :
Nombre
0à 5 à 50 50 à 125 à 250 à 325 à
Journalier
5 125 250 325 450
de PL>8T
Classe TPL1 TPL2 TPL3 TPL4 TPL5 TPL6
longeur
PEREMETRE
Nom SURFACE (Ha) d'ecoulement Z max (m) Z min (m) Pente (m/m)
(m)
(m)
BV1 8488 437 2730 1703 1597.84 0.0385
BV2 1756 17.2 630 1674 1599.48 0.1182
BV3 4235 73.9 1231 1655 1588.99 0.0536
BV4 998.15 39.3 665 1657 1582.24 0.1124
BV5 3545 525 3517 1735 1592.9 0.0404
BV6 9839 185 3406 1768 1600.66 0.0491
BV7 1209 7.3 534 1725 1720.99 0.0075
BV8 1284 6.1 350.08 1754 1707.88 0.1317
BV9 8738 241 4157 1834 1706.79 0.0306
BV10 2504 314.2 487 1814 1773 0.0841
BV11 759 3.3 40 1837 1819.39 0.4402
BV12 691 2.5 63 1743 1725.08 0.2844
BV13 2336 19.9 408 1683 1644.25 0.0949
Tc (min)
BV
Kirpich Californienne Espagnole Turazza Ventura Adopté
BV1 30.23 66.14 73.01 75.38 81.29 65.209
BV2 6.35 13.88 19.02 8.99 9.20 11.489
BV3 14.41 31.54 37.10 27.12 28.33 27.699
BV4 6.75 14.76 20.02 12.36 14.27 13.632
BV5 36.067 78.922 87.92 85.12 87.00 75.006
BV6 32.636 71.413 82.61 53.96 46.83 57.490
BV7 16.149 35.336 28.47 25.38 23.80 25.827
BV8 3.872 8.473 11.85 4.96 5.19 6.870
BV9 45.655 99.901 105.49 79.79 67.73 79.714
BV10 5.932 12.981 16.66 25.73 46.62 21.585
BV11 0.458 1.002 1.77 1.07 2.09 1.278
BV12 0.769 1.682 2.73 1.42 2.26 1.772
BV13 4.942 10.813 14.20 9.11 11.05 10.023
dalots Buses
Nom débit débit choisie
OH hauteur largeur diamétre
BV (m3/s) Nb débit Qc Nb débit Qc (m3/s)
(m) (m) (mm)
BV1 Dalot 2 1.5 2 12.88 - - - 12.88
12.41
BV2 BUSE - - - 0 2 1000 2.46 2.46
2.36
BV3 BUSE - - - 0 4 1000 92 492
4.07
BV4 BUSE - - - 0 2 1200 3.88 3.88
3.75
BV5 Dalot 2 2 2 15.12 - - - 15.12
13.79
BV6 Buse - - - - 3 1200 5.82 5.82
5.64
BV7 BUSE - - - - 1 800 0.7 0.7
0.45
BV8 BUSE - - - - 2 800 1.41 1.41
1.36
BV9 BUSE - - - - 5 1000 6.15 6.15
6.12
BV10 Dalot 3 2 2 22.68 - - - 22.68
19.89
BV11 BUSE - - - - 2 1000 2.46 2.46
1.58
BV12 BUSE - - - - 1 1000 1.23 1.23
1.12
BV13 BUSE - - - - 2 1000 2.46 2.46
2.35
BV1 DALOT 12.88 2 6.44 1.5 2.5 3.750 0.317 0.86 1.29 respectée
BV2 BUSE 2.36 2 1.18 1 0 0.785 0.378 0.95 0.95 respectée
BV3 BUSE 4.07 4 1.02 1 0 0.785 0.325 0.90 0.90 respectée
BV4 BUSE 3.75 2 1.88 1.2 0 1.130 0.547 0.96 1.15 respectée
BV5 DALOT 13.79 4 3.45 1.5 2 3.000 0.212 0.67 1.01 respectée
BV6 BUSE 5.64 3 1.88 1.2 0 1.130 0.548 0.97 1.16 respectée
BV7 BUSE 0.45 3 0.15 0.8 0 0.502 0.161 0.80 0.64 respectée
BV8 BUSE 1.36 2 0.68 0.8 0 0.502 0.242 0.67 0.54 respectée
BV9 BUSE 6.15 5 1.23 1 0 0.785 0.393 1.22 1.22 respectée
BV10 DALOT 19.89 2 9.94 2 2 4.000 0.265 0.78 1.56 respectée
BV11 BUSE 1.58 2 0.79 1 0 0.785 0.252 0.82 0.82 respectée
BV12 BUSE 1.12 1 1.12 1 0 0.785 0.357 0.85 0.85 respectée
BV13 BUSE 2.35 6 0.39 1 0 0.785 0.375 0.66 0.66 respectée
Q
Nom Q par Diamètre Q*
Nature choisi N.d'ouverture B(m) I* Ic I condition
BV ouverture (m) (m3/s)
(m3/s)
BV1 DALOT 2 1.5 2.5 respectée
12.88 6.44 0.208 2.866 0.0046 0.0250
BV2 BUSE 2 1 0 respectée
2.36 1.18 2.136 2.200 0.0061 0.0200
BV3 BUSE 4 1 0 respectée
4.07 1.02 1.838 2.100 0.0058 0.1130
BV4 BUSE 2 1.2 0 respectée
3.75 1.88 2.150 2.300 0.0060 0.0200
BV5 DALOT 4 1.5 2 respectée
13.79 3.45 0.190 2.854 0.0049 0.0200
BV6 BUSE 3 1.2 0 respectée
5.64 1.88 2.150 2.300 0.0060 0.0080
BV7 BUSE 1 0.8 0 respectée
0.45 0.45 1.430 2.000 0.0059 0.0200
BV8 BUSE 2 0.8 0 respectée
1.36 0.68 2.140 2.000 0.0059 0.0070
BV9 BUSE 5 1 0 respectée
6.15 1.23 0.350 3.177 0.0061 0.0070
BV10 DALOT 3 2 2 respectée
19.89 6.63 0.370 3.216 0.0056 0.0200
BV11 BUSE 2 1 0 respectée
1.58 0.79 2.22 2.3 0.0063 0.0150
BV12 BUSE 1 1 0 respectée
1.12 1.12 2.020 2.200 0.0061 0.0200
Q
Nom N. Q par D Q* V
Nature choisi B(m) Ic V* V condition
BV d'ouverture ouverture (m) (m3/s) limite
(m3/s)
BV1 DALOT 2 1.5 2.5 1.91 4 respectée
12.88 6.44 0.0046 0.123 0.320
BV2 BUSE 2 1 0 4 respectée
2.36 1.18 0.0061 1.440 0.430 1.41
BV3 BUSE 4 1 0 4 respectée
4.07 1.02 0.0058 1.268 0.550 1.76
BV4 BUSE 2 1.2 0 4 respectée
3.75 1.88 0.0060 1.418 0.650 2.39
BV5 DALOT 4 1.5 2 2.59 4 respectée
13.79 3.45 0.0049 0.115 0.420
BV6 BUSE 3 1.2 0 0.61 2.24 4 respectée
5.64 1.88 0.0060 1.420
BV7 BUSE 1 0.8 0 0.600 1.68 4 respectée
0.45 0.45 0.0059 1.009
BV8 BUSE 2 0.8 0 0.700 1.96 4 respectée
1.36 0.68 0.0059 1.513
BV9 BUSE 5 1 0 0.620 2.08 4 respectée
6.12 1.23 0.0063 1.466
BV10 DALOT 3 2 2 0.440 3.49 4 respectée
19.89 6.63 0.0056 0.209
BV11 BUSE 2 1 0 0.600 1.86 4 respectée
1.58 0.79 0.0055 1.007
BV12 BUSE 1 1 0 0.680 2.23 4 respectée
1.12 1.12 0.0061 1.361
BV13 BUSE 2 1 0 0.700 2.14 4 respectée
2.35 1.17 0.0052 1.538
Figure 4: Abaque de H* pour les dalots Figure 3: Abaque de H* pour les Buse
Figure 7: Abaque de I* pour les Dalots Figure 8: Abaque de I* pour les Buses
3 1 67 1374.3 12.41 12.88 Chaâba Dallage à démolire Dalot Double 2.5 X 1.5
4 2 87 1826.7 2.36 2.46 Chaâba Buse Φ 800 à démolire 2 buses simples 1000
6 3 114 2407.2 4.07 4.92 Chaâba Buse Φ 800 à démolire 4 buses simples 1000
12 - 258 4753.6 - 1.232 Chaâba Buse Φ 800 à démolire simple buse 1000
13 - 276 5087.5 - 1.232 Chaâba Buse Φ 800 à démolire simple buse 1000
Buse Φ 800 Début de
14 - 298 5516.9 - 1.232 Chaâba simple buse 1000
dallage à démolire
15 6 333 6121.3 0.45 0.7 Chaâba Buse Φ 800 Buse simple Φ 800
16 7 362 6643.2 5.64 5.82 Chaâba dallage à démolire 3 buses simples 1200
19 - 460 8583.5 1.36 1.41 Chaâba Buse Φ 800 à démolire double buse 800
20 - 470 8726.4 - 1.232 Chaâba Buse Φ 800 à démolire simple buse 1000
22 - 527 9821.7 1.58 2.46 Chaâba Buse Φ 800 à démolire double buse 1000
23 - 564 10670.4 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
24 - 578 10899.1 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
28 - 642 11859.8 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
29 - 652 11988.6 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
30 - 671 12335.8 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
31 - 690 12488.1 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
33 - 717 12896.6 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
34 - 727 13029.7 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
35 - 743 13205.7 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
36 - 748 13277.3 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
37 - 762 13469.4 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
38 - 769 13538.9 1.12 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
39 - 801 13949.6 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
40 - 808 14010.5 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
41 - 816 14107.6 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
42 - 834 14323.2 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
43 - 856 14601.2 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
44 - 869 14788.0 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
45 - 892 15063.1 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
Triple Buse Φ 1000 à
46 - 898 15119.4 - 3.696 Chaâba Triple buse f 1000
démolire
47 - 912 15280.1 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
48 - 928 15523.5 - 1.232 Chaâba Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
49 - 936 15648.5 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
50 - 942 15751.4 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
51 - 952 15954.1 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
52 - 961 16106.7 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
54 - 971 16317.0 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
55 - 972 16342.2 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
56 - 989 16700.4 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
Triple Buse Φ 1000 à
57 8 1003 16908.7 2.35 2.46 Chaâba double buse 1000
démolire
58 - 1028 17277.3 - 1.232 assainissement Buse Φ 1000 à démolire simple buse 1000
Cette valeur de AL est à multiplier par des coefficients de corrections a1 et a2. Les
valeurs du coefficient a1 sont données dans le tableau ci-dessous :
Nombre de voies 1 2 3 4
ère
1 classe 1 1 0.9 0.75 0.7
Classe du 2ème classe 1 0.9 --- --- ---
pont 3ème classe 0.9 0.8 --- --- ---
Mais si la valeur de A1= a1 x AL trouvée par application des règles ci-dessus est
inférieur à (0,44 - 0,0002 L) exprimé en t/m2 (avec L en m) ou à (3,92 – 0,002 L) exprimé
en kN/m2, c'est cette dernière valeur qu'il faut prendre en compte, c.à.d :
Ensuite, la charge est multipliée par le coefficient a2 qui est donné par:
Donc en général on a :
A2 = a1 x a2 x AL à appliquer uniformément sur toute la largeur de chaussée des voies
considérées. Cette valeur tient compte des effets dynamiques et donc elle n'est pas à
multiplier par un coefficient de majoration dynamique.
1er cas : une seule voie chargée :
(4 − 0.002 × 𝐿) = 3.993 𝐾𝑁/𝑚²
𝐴 (𝐿 = 3.5 𝑚) = max {
1× 2 × 𝐴 (𝑙 = 3.5𝑚) = 25.52 𝐾𝑁/𝑚²
2éme cas : Deux voies chargées :
(4 − 0.002 × 𝐿) = 3.986 𝐾𝑁/𝑚²
𝐴 (𝐿 = 7 𝑚) = 𝑚 𝑥 {
1× 2 × 𝐴 (𝑙 = 7𝑚) = 21.24 𝐾𝑁/𝑚²
Système de charge Bc :
Le sous-système Bc est composé de camion qui comporte trois essieux à roues
simples munies de pneumatiques, et répond aux caractéristiques suivantes :
Masse totale 30 t ;
Masse portée par chacun des essieux arrière 12 t ;
Masse portée par l´essieu avant 6 t.
Nombre
1 2 3 4
de
files
1ére 1.2 1.1 0.95 0.8 0.7
Classe
2éme 1 1 --- --- ---
de
3éme 1 0.8 --- --- ---
pont
Donc 𝛿 = 1.355.
Essieu avant : 1.355×6= 8.13 T
Essieu arrière : 1.355×12=16.26 t en fin : 𝐵c = 660 × 1.355 = 894.3 𝐾𝑁.
Système de charge Bt :
Un tandem se compose de 2 essieux munis de roues simples pneumatiques. Les
caractéristiques du système Bt sont présentées ci-dessous (Figure …).
𝑠𝑡 𝑝𝑟 𝑠 𝑙
Système de charge Br :
C'est une roue isolée disposé normalement à l'axe longitudinal de la chaussée. Les
caractéristiques de cette roue sont présentées ci-dessous (Figure…) :
Il est à noter que les charges militaires ne sont prises en compte dans cette démarche de calcul
puisqu’elles ne sont utilisées que pour des itinéraires classés par l'armé.
Figure 17: Moment Mxx max sous la charge Br Figure 16: Moment Myy max sous la charge Br
Figure 19: Moment Myy min sous la charge Br Figure 18: Moment Mxx min sous la charge
Br
Mur en aile 8.04 cm²/m 8.04 cm²/m 8.04 cm²/m5 8.04 cm²/m
4 HA16/ml 4HA16/ml 4HA16/ml 4HA16/ml
E=25 cm e=25 cm e=25 cm e=25 cm
Cette partie comprend le calcul des charges qui vont aider le mur pour se stabiliser.
Avec S = 𝑚 .
Donc 𝐾𝑁 𝑚.
Le poids propre de semelle : 𝑠 𝑚 𝑙𝑙 𝐵 𝐾𝑁 𝑚
Le poids de remblai en amont : 𝐾𝑁 𝑚.
Le poids de remblai en aval : 𝐾𝑁 𝑚.
Le poids de la surcharge q : 𝐾𝑁 𝑚.
Cette partie comprend le calcul des charges qui vont affecter le mur.
𝐾𝑁 𝑚.
∑ 𝑜𝑟 𝑠 𝑣 𝑟𝑡 𝑙 𝑠 𝑚𝑢𝑟 𝑠 𝑚 𝑙𝑙 𝑚𝑜𝑛𝑡
𝑣 𝑙 121.32 𝐾𝑁 𝑚.
∑ 𝑜𝑟 𝑠 𝑜𝑟 𝑜𝑛𝑡 𝑙 𝑠 15.58 𝐾𝑁 𝑚.
Vérification de la stabilité vis-à-vis au glissement :
∑ ̅
La condition à vérifier : ∑
∑ ̅
Si ̅ alors : ∑
.
∑ ̅
Si ̅ alors : : ∑
Tous les calculs sont faits par rapport au point O (Figure ci-dessus) :
𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.
𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.
𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.
𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.
𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.
𝑀 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.
Les moments moteurs :
𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.
𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑚 𝑚.Donc
∑
∑ 𝑚𝑜𝑚 𝑛𝑡𝑠 =150KN.m/m et ∑ 𝑚𝑜𝑚 𝑛𝑡𝑠 =53.0775 KN.m/mAlors
∑
On a ∑ , B=2 m et
∑
Alors : = ( ) ( ) .
∑
et = ( ) ( )
Calcul de ferraillage du mur:
Hypothèses de calcul :
b=1m
d=0.45m
( ) ( )
du mur car les voiles et les dalles sont calculés différemment des poutres.
Alors ( √ ) et
soit
Le ferraillage de la semelle se fait par le calcul du moment d’une console inversée soumise à
la réaction de sol.
Le moment au pied du mur M se divise en deux moments l’un est positif sur la semelle aval
Le moment du patin est déterminé par le calcul de la contrainte du sol sous le patin (à x= 0.5
m).L’équation de la contrainte s’écrit = ×𝑥+
D’o 𝑀 ( ) 𝐾𝑁 𝑀𝑁
Ferraillage du patin :
= 0.00991
( √ )
𝑚
𝐴𝑠𝑡 𝑚 soit 𝑚 𝑚
Ferraillage du talon :
= 0.00948
( √ )
𝑚
𝐴𝑠𝑡 𝑚 soit 𝑚 𝑚
Avec :
Cette partie comprend le calcul des charges qui vont aider le mur pour se stabiliser.
Avec S = 𝑚 .
Donc 𝐾𝑁 𝑚.
𝑠 𝑚 𝑙𝑙 o 𝐵
𝑠 𝑚 𝑙𝑙 𝐵 𝐾𝑁 𝑚
Le poids de la surcharge q : .
Cette partie comprend le calcul des charges qui vont affecter le mur.
. Avec
∑ 𝑜𝑟 𝑠 𝑣 𝑟𝑡 𝑙 𝑠 𝑚𝑢𝑟 𝑠 𝑚 𝑙𝑙 𝑚𝑜𝑛𝑡
𝑣 𝑙 159.9922 𝐾𝑁 𝑚.
∑ 𝑜𝑟 𝑠 𝑜𝑟 𝑜𝑛𝑡 𝑙 𝑠 𝑠 𝑚 𝑙𝑙
15.9275 𝐾𝑁 𝑚.
∑ ̅
alors : : ∑
Alors
On a ∑ 𝐾𝑁 𝑚 , B=2 m et 𝑚
∑
Alors : = ( ) ( ) 𝐾 𝑀𝑝 𝑀 .
∑
et = ( ) ( ) 𝐾
b=1m
d=0.45m
( ) ( )
du mur car les voiles et les dalles sont calculés différemment des poutres.
soit
Le ferraillage de la semelle se fait par le calcul du moment d’une console inversée soumise à
la réaction de sol.
Le moment au pied du mur M se divise en deux moments l’un est positif sur la semelle aval
et l’autre est négatif sur la semelle amont
( )
Le moment du patin est déterminé par le calcul de la contrainte du sol sous le patin (à x= 0.5 m).
L’équation de la contrainte s’écrit = ×𝑥+
Pour x=2 on a 𝐾
D’o 𝑀 ( ) 𝐾𝑁
𝑚
𝑀 𝑀𝑁
𝑚
Ferraillage du patin :
= 0.0042
( √ )
𝑚
𝐴𝑠𝑡 𝑚 soit 𝑚 𝑚
Ferraillage du talon :
= 0.0312
( √ )
𝑚
𝐴𝑠𝑡 𝑚 soit 𝑚 𝑚
∑ 𝐾𝑁
∑ 𝐾𝑁 et ̅
∑ ̅
Donc : ∑
1.5
Stabilité au renversement :
∑
Le critère à vérifier : ∑
Le moment se calcule par rapport au point O (le point le plus bas à gauche de la base) :
Les moments stabilisants :
= 161.33 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
Les moments moteurs :
+ 13.33 H/2= 90.66 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚
∑
Donc : ∑
Figure 27: Les contraintes normales que le sol subit sous le mur
Donc
∑
Alors : = ( )= ( ) 𝑀
∑
Et = ( )= ( ) 𝑀𝑝
En fin : = 𝑀 𝑀
On utilise le Logiciel ORMAS Version 1 pour déterminer les paramètres des roches de
la région pour manipuler ces dernières dans le logiciel RECFALL afin de modéliser les profils
choisies, pour ce contexte on trouve les résultats mentionnées dans les figures .. et ..
suivantes :
Rugosite de pente
Coefficient de Coefficient de
Angle friction (variation pente en °
Type de sol restitution normal restitution
Phi en ° par rapport au
Rn tangentiel Rt
segment)
conglomérats 0,53 0,99 52.15 2
Afin de disposer d'une probabilité la plus exhaustive possible, nous avons considérés le
départ de 200 blocs permettant de calculer ensuite les probabilités d'atteinte.
2. Résultats :
Les illustrations suivantes représentent :
Les profils avec les trajectoires des 150 blocs (en rouge).
Un graphique des énergies des roches au point d'analyse est également propose. Celui-
ci permettra au maitre d'ouvrage d'ajuster le niveau de sécurisation souhaité.
Remarque: dans le tableau des valeurs, il est indiqué la hauteur maximale (max) ainsi
que les 90, 95 et 99 ème percentiles. Ces 3 dernières valeurs sont données car les résultats
maximaux (max) correspondent la plupart du temps à des artefacts des logiciels probabilistes
qui tendent à simuler des trajectoires irréalistes. Cette problématique bien connue des
spécialistes incite à retenir des quantiles inferieurs.
Compte tenu d'enjeux forts, il est donné dans le tableau, en encadre rouge, la valeur retenue par
(H99). En connaissance de cause, le maitre d'ouvrage est libre de choisir une valeur supérieure
(Hmax) ou inférieure (H90 ou H95).
Figure 31: Graphique des énergies des chutes au point d'analyse pour le profil 2
Figure 32: Modélisation de comportement d’un obstacle (Ouvrage) implanté sur les bordes de la route sur le profil 1.
Figure 33: Graphique des énergies des roches éboulées au niveau de barrière (Ouvrage) profil 1
Figure 35: Graphique des énergies des chutes au point d'analyse pour le profil 2
Figure 36: Modélisation de comportement d’un obstacle (Ouvrage) implanté sur les bordes de la route sur le profil 2
Figure 37: Graphique des énergies des roches éboulées au niveau de barrière (Ouvrage) au niveau de profil 2
Prix
N° Prix Désignation des travaux Unité Quantité Dépenses
unitaire
A) INSTALLATION
1 Installation de chantier f 1 300 000.00 300 000.00
Signalisation temporaire 0.00
2 Fourniture et mise en place de la signalisation provisoire f 1 48 440.00 48 440.00
3 Maintien et entretien du dispositif de signalisation f(m) 12 1 730.00 20 760.00
4 Implantation de l'axe en plan KM 17 1 500.00 25 950.00
Total Installation 395 150.00
B) TRAVAUX DE TERRASSEMENT
5 Déblais en terrain de toute nature m3 105 449 20.00 2 108 980.00
6 Remblais m3 19 886 25.00 497 150.00
Total Terrassement 2 606 130.00
C) Construction des ouvrages hydrauliques
7 Longueur des buses Ø 1000 armée 135A ml 520 1 100.00 572 000.00
8 Déblais pour fouilles m3 1 406 25.00 35 150.00
9 Remblais pour fouilles m3 283 30.00 8 490.00
10 Béton B15 m3 158 700.00 110 600.00
11 Béton B20 m3 1 406 900.00 1 265 400.00
12 Béton B25 m3 395 1 100.00 434 500.00
13 Lit de sable m3 71 140.00 9 940.00
14 Hérrissonage m3 1 566 250.00 391 500.00
15 Acier kg 52 367 12.00 628 404.00
16 Enrochement calibre 100-400kg/U m3 405 300.00 121 500.00
17 Géotextile m2 294 70.00 20 580.00
18 Maçonnerie m3 121 250.00 30 250.00
19 Drain m3 53 100.00 5 300.00
20 Badigeonnage m2 355 100.00 35 500.00
S/Total POH 3 669 114.00
D) Calibrage du chaâba
20 Déblais de calibrage m3 375 20.00 7 500.00
S/Total CAL= 7 500.00
E) CHAUSSEE ET ACCOTEMENT
21 GNF2 pour couche de fondation m3 23 544 130.00 3 060 668.00
22 GNB pour couche de base m3 10 483 150.00 1 572 405.00
23 MS type I pour accotements m3 5 812 90.00 523 057.50
24 Mise en œuvre de l'imprégnation à l'émulsion à 55% m2 69 312 5.00 346 560.00
25 Emulsion à 55% pour imprégnation t 105 6 000.00 630 000.00
26 Mise en œuvre du revêtement superficiel bicouche m2 69 312 9.00 623 808.00
27 Emulsion à 65% pour revêtement bicouche t 188 6 500.00 1 222 000.00
Total Chaus, & Accot, 7 978 498.50