CONSIGNES DE SECURITE RELATIVE AUX Page 1 sur 6

CONDUCTEURS DES ENGINS «TRAVAUX ET

TRACTION»

SOMMAIRE

Titre Page

ARTICLE 1 : PREAMBULE .....................................................................................................2

ARTICLE 2 : DOMAINE D’APPLICATION ..............................................................................2
ARTICLE 3 : EQUIPEMENT EN PERSONNEL.......................................................................2
ARTICLE 4 : DISPOSITIONS GENERALES CONCERNANT LES CONDUCTEURS AVANT
LE DEPART. ............................................................................................................................2
ARTICLE 5 : ENGAGEMENT DES ENGINS SUR LA ZONE INTERCEPTEE........................3
ARTICLE 6 : MESURES DE SECURITE SUR LE PARCOURS INTERCEPTE.....................3
ARTICLE 7 : RESTITUTION DE LA VOIE……………………………………………………………………. 5
Article 8 : STATIONNEMENT DES ENGINS ET VEHICULES DE SERVICE EN GARE……5
ARTICLE 9 : APPLICATION ET MESURES D’ORDRE…………………………………………6

APPROUVEE LE : 17/01/2010
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TRACTION»

Article 1 : Préambule

La présente consigne de sécurité est élaborée en application de l’instruction de service SNTF

S8 b N°01 DU 17/01/2007 réglementant les conditions de circulation des engins roulants
étrangers au réseau ( filiales et autres ).

Article 2 : Domaine d’application

Elle concerne l’ensemble des engins de travaux voie (bourreuse, régaleuse, cribleuse, …etc.)
ainsi que les engins de traction (locotracteur, draisine) appartenant à notre entreprise et
opérant dans les zones de travaux prévues par avis des travaux (AUT).

Article 3 : Equipement en personnel

Chaque engin doit être accompagné par un agent dûment autorisé, titulaire d’une carte
l’autorisant à conduire sur chantier uniquement délivrée par la SNTF et valable pour une
durée d’un an.
En plus du conducteur, un ou plusieurs agents travaillant sur chantier peuvent être appelés à
aider le conducteur en ce qui concerne la garde et l’utilisation des freins à vis, si la situation
l’exige.
Ces agents doivent être formés à cette tache par le responsable de chantier et sensibilisés
à l’occasion de chaque sortie sur la zone des travaux.

Article 4 : Dispositions générales concernant les conducteurs avant le départ.

Les conducteurs d’engins doivent s’assurer de la présence de :

- un drapeau rouge.
- Une cale double ou sabot de frein.
- Une plaque rouge (plaque arrière train ART).
- Un téléphone portable.
- Un sifflet.
- Une lanterne ou une lampe torche.

Avant le départ du point habituel de garage, le conducteur doit au préalable faire l’inspection
d’usage de son engin et s’assurer en conséquence que :

- toutes les parties sont en bon état,

- les approvisionnements en eau, huile, gasoil sont largement suffisants,
- l’engin est muni d’outils nécessaires,
- les feux de signalisation, essuie-glaces, phares ainsi que l’avertisseur (klaxon) sont en
bon état de marche,
- Les freins fonctionnent convenablement.
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Un exemplaire du ou des documents techniques correspondants de l’engin doit se trouver

dans la cabine de conduite.

Par ailleurs, les règles de sécurité concernant la composition du convoi (cas de draisine et
locotracteur), des engins travaux (bourreuse, régaleuse, cribleuse, …etc.) notamment en ce
qui concerne les conditions d’attelages (bon serrage de tous les attelages), de freinage
(essais de frein continu) doivent être réalisées et respectées.
Egalement, les freins de garage et freins à vis concernant le matériel remorqué doivent être
essayés et reconnus fonctionnels.

NB : Afin d’éviter d’éventuels incidents au départ, les conducteurs doivent s’assurer

du retrait des cales et du desserrage des freins à vis ayant servi à l’immobilisation de
la rame.

Article 5 : Engagement des engins sur la zone interceptée

L’engagement des engins sur zone de chantier est conditionné par :

- Une demande d’interception de voie formulée par le représentant du service des
infrastructures SNTF (CDT, PIVE, surveillant, …etc.) selon la nature des travaux,
auprès du chef de service de l’une des gares encadrant le chantier et ce,
conformément à l’avis des travaux établi à cet effet.
- La protection du chantier est à la charge du représentant des infrastructures (Titre1 et
titre7 du RGS).
- L’ordre d’engagement ne peut avoir lieu que par le représentant des infrastructures
(CDT, PIVE, surveillant, …etc.) seul interlocuteur et après que toutes les dispositions
euent été prises.

Article 6 : Mesures de sécurité sur le parcours intercepté

Les conducteurs d’engins (travaux ou traction) sont responsables de leur engin et matériel
opérant dans la zone de chantier. Ils doivent donc, disposer de tous les moyens humains et
matériels pour éviter toute dérive des engins ou véhicules engagés sur la voie interceptée

Pendant toute la durée d’interception, les conducteurs ne doivent en aucun cas

abandonner leur engin.

En cas d’arrêt momentané, sur parcours situé en déclivité, les conducteurs doivent actionner
leur frein continu et faire procéder au serrage de tous les freins à vis disponibles par des
agents préalablement désignés, lesquels doivent compléter au besoin cette opération par la
mise en place de cale double.
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Il est formellement interdit de fractionner les véhicules de leur engin pendant les
travaux.

La remise en marche du convoi est subordonnée à une visite de la rame et consiste en le

retrait des cales ayant servi d’enrayage et le desserrage des freins à vis actionnés
auparavant.
Ces mesures de sécurité devront être systématiquement appliquées pour éviter tout incident
malencontreux (déraillement ou dérive)

En cas d’engagement de plusieurs engins de voie, la délimitation du parcours de chaque

engin est faite par le CDT ou son représentant en collaboration avec le responsable du
chantier.

A cet effet, un protecteur muni d’un drapeau rouge est désigné à chaque point extrême, à
ne pas dépasser et ce, afin d’assurer la protection des engins pendant leurs évolutions.
(Article 848 du titre 8 du RGS).

En cas de détresse :
En cas de détresse de l’engin et dont la panne ne peut être réparée, le conducteur doit, sans
trop tarder, ni n’attendre aucun ordre :

- Assurer l’immobilisation et la protection de l’engin ou du convoi s’il s’agit d’engin de

traction (draisine, locotracteur..).
L’immobilisation est assurée en serrant le frein de garage et les freins à vis nécessaires
ainsi que l’enrayage d’un ou plusieurs véhicules au moyen de cale.

- Informer ensuite le Chef de district ou son représentant désigné par AUT de la détresse, en
lui donnant le maximum de renseignements (motif de la détresse, PK, etc..) et des mesures
de sécurité prises en conséquence.

La protection de l’engin est, quant à elle, assurée par l’intervalle accordé par l’interception
de voie conformément à l’AUT.
Néanmoins et dans ce cas, la détresse constitue un obstacle protégé , qu’il y a lieu de
compléter en le repérant par un signal d’arrêt à main (drapeau rouge) présenté de part et
d’autre de la détresse en voie unique et à l’arrière seulement s’il s’agit de la double voie.

Dès lors que le CDT ou le représentant des infrastructures est avisé, le conducteur n’a plus
le droit de reprendre sa marche et doit rester immobilisé jusqu’à l’arrivée du secours.

Si à l’arrivée du secours, l’engin en panne doit être poussé jusqu’à la gare suivante, le
conducteur de l’engin prescrit au mécanicien de la machine de secours de ne pas dépasser
la vitesse de « 20km/heure », le conducteur reste à son poste, et les agents accompagnant
les engins travaux ou traction doivent surveiller les véhicules et les attelages et se tenir prêts
à provoquer immédiatement l’arrêt s’ils constatent une anomalie.
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Nota : Dans tous les cas d’incidents ou de déraillements, le conducteur, après avoir pris
toutes les mesures de sécurité prévues en pareille cas et informer le CDT ou le représentant
des infrastructures, doit alerter ensuite son responsable hiérarchique. Un rapport
circonstancié est établi à cet effet.

Article 7 : Restitution de la voie

La restitution de la voie est formulée par le représentant des infrastructures auprès des chefs
de service de l’une des gares encadrant le chantier conformément à l’AUT établi à cet effet.

Important : Les conducteurs d’engins doivent impérativement s’arrêter avant le

signal d’entrée de la gare, ou si elle n’est pas pourvue de signaux d’entrée, à
l’aiguille d’entrée de la voie unique et de ne pénétrer en gare qu’après ouverture du
signal et/ou instructions du chef de service de cette gare.

Le chef de chantier doit s’assurer que tous les engins engagés sur le parcours intercepté
sont bien arrivés et dégagés au point habituel de garage.

Article 8 : Stationnement des engins et véhicules de service en gare

Pendant toute la durée du stationnement, les conducteurs d’engins doivent s’assurer que
leurs engins et matériels (véhicules) sont bien garés et que les voies adjacentes sont bien
dégagées.

Ils s’en assurent en vérifiant que l’aplomb de l’extrémité des tampons ne dépasse pas la
marque blanche qui indique la limite du garage franc.

Si nécessaire et en cas de vent violent, ils doivent recourir à l’utilisation des freins à vis
fonctionnels ,de la cale double et des sabots freins dans le cas où leurs emplois sont permis
et réglementés par consignes d’établissement.

Important : Il est toujours recommandé aux conducteurs ainsi qu’aux chefs de chantier de
s’informer auprès du chef du service sur les déclivités de la gare et éventuellement les
dispositions régissant l’immobilisation du matériel en garage sur voies de service, afin de
déployer toutes les mesures de sécurité qui s’imposent en pareils cas.
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Article 9 : Application et mesures d’ordre

Les Directeurs des UBO réalisation et UBO TMVF désigneront respectivement leur chef de
division matériel et chefs de brigade, lesquels devront veiller personnellement et de façon
quotidienne et systématique, quant à l’application de cette consigne par l’ensemble des
conducteurs d’engins «travaux et traction», chefs de chantiers ainsi que le personnel
d’encadrement intéressé.

En outre, les directeurs UBO devront procéder une fois par mois à une tournée d’inspection
et de sensibilisation afin de vérifier que tous les agrès de sécurité mis à disposition sont
conformes et que les dispositions réglementaires sont bien observées.

Aussi, conformément à la réglementation SNTF, tous les conducteurs d’engins sont

soumis à :

- Une visite médicale de sécurité obligatoire chaque 06 mois.

- Un renouvellement de carte d’autorisation de conduire sur chantier chaque année.

Des plannings pour chaque opération devront être établis suffisamment à temps par le
service concerné de la DRH. Cela, n’exempte en rien la responsabilité des conducteurs qui
doivent surveiller le respect des échéances par rapport au dernier examen et d’en informer
leur responsable hiérarchique.

Cette présente consigne entre en vigueur à partir de la date de sa signature.