Mini Projet de La Méthode Géophysique

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Mini Projet De La Méthode

Géophysique

- Les Méthodes Electromagnétiques -

Réalisé par: Wala Tilouche


Jaber fathallah

Classe : Génie Civil Group 1


Année Universitaire : 2021/2022
1- Introduction :
La Géophysique, ou physique de la Terre a pour but d’étudier les propriétés physiques du
globe terrestre. Pour cela, le géophysicien se repère dans l’espace et le temps. Les trois mots
clefs qu’il a toujours à l’esprit sont : dynamique, structure et échelles. L’objectif principal de
la géophysique est de déduire les propriétés physiques et la constitution de la Terre (ou
d’autres corps du système solaire), à partir des phénomènes physiques qui leur sont associés,
par exemple, le champ géomagnétique, le flux de chaleur, la propagation des ondes sismiques,
la force de pesanteur, etc.
Nous verrons les principales méthodes utilisées en géophysique appliquée, classées dans deux
catégories :

Les méthodes passives : appelées aussi naturelles, (elles mesurent un phénomène


naturel) dont font partie la gravimétrie, la magnétométrie, la méthode tellurique, la
scintillomètre, des méthodes électromagnétiques…
Les méthodes actives : appelées aussi provoquées,(elles créent un phénomène pour
en mesurer les effets et répercussions) dont font partie les méthodes acoustiques et
sismiques, les méthodes électriques et des méthodes électromagnétiques.
Elles sont toutes des outils essentiels utilisés dans des domaines tels que :
 La recherche scientifique
 La prospection pétrolière et le domaine parapétrolier
 Le génie civil
 La prospection minière
 L'hydrogéologie
 La pédologie
 La géothermie
 L'hydrogéologie
 L'archéologie

2- Méthode active :
Les méthodes actives ou provoquées sont plus lourdes que les méthodes passives, puisqu'elles
doivent comprendre un dispositif d'émission en plus du dispositif de mesure : elles sont donc
également plus coûteuses.
Cependant, les méthodes actives offrent en général plus de possibilités puisqu'on peut définir
et faire varier les positions et les conditions de l'émission en fonction des applications
désirées. Elles peuvent, contrairement aux méthodes passives, fournir des informations sur
des objets répartis en grands volumes homogènes ou en structures tabulaires.
Nous verrons donc 3 méthodes principales :
- Les méthodes acoustiques
- Les méthodes électriques

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- Les méthodes électromagnétiques

3- Notion des méthodes électromagnétiques:


Une onde électromagnétique est un ensemble de deux champs, électrique et magnétique, à
oscillations perpendiculaires qui se propagent simultanément dans une direction donnée sans
nécessiter de milieu matériel. Dans le vide, l'onde électromagnétique se propage à la vitesse
de la lumière.
- La méthode TDEM (Time Domain Electromagnetic Method)
- La méthode VLF (Very Low Frequency)
- Le Radar :
‣ La détermination de la composition d'un sous-sol : le radar géologique
‣ La mesure d'une distance : le radar par satellite
- Le Laser :
‣ Les méthodes électromagnétiques appliquées au domaine marin
 La Méthode TDEM (Time Domain Electromagnétic Method) :
Principe:
Cette méthode utilise le phénomène de diffusion d'un champ électromagnétique transitoire
pour déterminer la résistivité électrique des terrains en fonction de la profondeur (jusqu'à
environ 100-150 mètres).

Principe de la mesure TDEM (Département de Géophysique Appliquée de l'Université Pierre


et Marie Curie, s.d.)

Méthode:
Ce champ électromagnétique transitoire est créé par la coupure brusque d'un courant circulant
dans une bobine émettrice disposée au sol. La réponse transitoire est mesurée par une bobine
réceptrice durant la coupure. La profondeur d'investigation qui dépend de la géométrie
employée (de l’ordre du mètre à la dizaine de kilomètres), croît avec le temps au cours duquel
le champ secondaire est mesuré après la coupure du champ primaire.

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La taille des bobines d'émission peut varier de 5 mètres de côté à plus de 100 mètres. Une fois
installé, ce dispositif permet de réaliser des sondages en une dizaine de minutes et des profils
peuvent aussi être réalisés.

Domaine d’application :
‣ Cartographie des zones à faible résistivité.
‣ Quantification des volumes de terrains avec précision variable.
‣ Repérage du toit des biseaux salés.
‣ Etude de la contamination des nappes phréatiques et des aquifères de socle.
Avantage:
‣ Pouvoir de résolution latéral et vertical excellent pour les zones à faible résistivité
‣ Interprétation quantitative moins contrainte qu'en sondage électrique
‣ Complémentarité excellente avec les méthodes électriques et AMT.
‣ Détection des anomalies de faible résistivité dans un terrain conducteur.
‣ Absence de contact avec le sol.
‣ Rapidité de mise en œuvre sur terrain dégagé.
Limite:
‣ Faible résolution des terrains résistants.
‣ Difficulté de mise en œuvre en zone accidentée ou très boisée.
‣ Résolution dans les premiers mètres assez limitée.

 Les méthodes électromagnétiques – le radar :


Le radar utilise le principe de la réflexion des ondes électromagnétiques, (notamment des
ondes radio et des micro-ondes) sur des cibles. Cette réflexion est ensuite détectée en utilisant
un récepteur radio. C'est un système électronique utilisé pour détecter la présence et
déterminer la distance d'un objet.
Les applications du radar sont de deux grands types :
- La détermination de la composition d'un sous-sol : le radar géologique
- La mesure d'une distance : le radar par satellite
‣ Le radar géologique :
Principe :
Le radar géologique est un moyen non destructif d'investigation du sous-sol, utilisant les
ondes électromagnétiques haute fréquence afin d'assurer des reconnaissances tectoniques et
éventuellement lithologiques de structures proches de la surface (30m maximum).

Méthode :
Une antenne émettrice et réceptrice mobile (souvent transportée dans un sac à dos par un
opérateur) envoie dans le sol des impulsions de très brève durée, à des fréquences variant de
50 MHz à 1 GHz.
Ces impulsions sont transmises au sol via des électrodes. La différence de potentiel ainsi créée
sera mesurée par deux autres électrodes. Le dispositif de dipôles permet d'effectuer des séries

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de mesures de plus en plus profondes en écartant progressivement le dipôle émetteur du
récepteur.
Quand les ondes rencontrent un contact entre deux milieux de constants diélectriques
différents, une partie de leur énergie est réfléchie, tandis que l'autre pénètre plus
profondément et est réfractée.
Les ondes réfléchies sont captées en surface par l'antenne de réception et reproduites en temps
réel sur différents supports. Le radar fournit donc une "image" précise en coupe et en continu
des couches superficielles du sous-sol. Les données sont traitées sous forme de graphique
couleur.
Il est important de noter que la profondeur de pénétration ainsi que la résolution dépendent de
la fréquence et donc de la taille des antennes.
En effet, plus la fréquence d'émission est élevée et meilleure est la résolution, cependant
moins bonne est la pénétration.

Le radar géologique (GEOLITHE, s.d.)

Principe de fonctionnement (GEOLITHE, s.d.)

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Domaines d'applications :
Le radar est un outil précieux en hydrogéologie pour suivre les mouvements d'une nappe
phréatique, le toit de la nappe ayant un très fort contraste d'impédance électromagnétique.
L'exemple présenté montre que la méthode radar a permis de détecter les variations brutales
de la profondeur de la nappe qui sont créés par des couches d'argile fortement inclinées.

Visualisation de couches sédiment logiques avec un radar géologique (GEOSCOP, s.d.)


Il est également utilisé en géologie pour connaître les pendages et fracturations, ainsi que dans
la détection de cavités. Le génie civil l'utilise aussi pour faire des contrôles d'ouvrages, pour la
détection et le positionnement de canalisations.

Avantage :
- Interprétation qualitative immédiate.
- Méthode à haut rendement adaptée aux prospections sur des tracés linéaires et des
surfaces importantes dans des temps d'intervention très courts.
- Mise en œuvre légère et facile d'emploi permettant d'intervenir dans des conditions
d'accès difficiles, voire de trafic non interrompu, solution rapide et économique.
- Malgré son faible pouvoir de pénétration (de 0 à 20m), cette méthode permet d'obtenir
une bonne résolution (voire même excellente si la fréquence utilisée est proche du
GHz).
Limite :
- Limites souvent associées à la faible pénétration.
- Interprétation quantitative délicate.
- Cette méthode est inefficace en présence d'argiles.
‣ Le radar par satellite :
La façon la plus simple de mesurer la distance à un objet est d'émettre une courte impulsion
de signal radio, (électromagnétique) et ensuite de mesurer le temps que prend l'onde pour
revenir après avoir été réfléchie. La distance est la moitié de la durée du trajet total (car le
signal doit faire l'aller-retour) divisée par la vitesse du signal, qui est proche de la célérité de

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la lumière dans le vide. Connaissant la localisation précise du satellite, on peut en déduire une
altitude de l'objet qui a réfléchi l'onde.

4- Conclusion :
Qu'elles soient passives ou actives, les méthodes géophysiques sont toutes sans exception
soumises à des contraintes d'ordre physique, matériel ou financier. Elles sont cependant un
maillon essentiel dans l'acquisition de connaissances scientifiques (quelle que soit l'échelle)
sur la Terre et dans de nombreux domaines (pétrolier, minier, de génie civil,...).

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