Mini Projet de La Méthode Géophysique
Mini Projet de La Méthode Géophysique
Mini Projet de La Méthode Géophysique
Géophysique
2- Méthode active :
Les méthodes actives ou provoquées sont plus lourdes que les méthodes passives, puisqu'elles
doivent comprendre un dispositif d'émission en plus du dispositif de mesure : elles sont donc
également plus coûteuses.
Cependant, les méthodes actives offrent en général plus de possibilités puisqu'on peut définir
et faire varier les positions et les conditions de l'émission en fonction des applications
désirées. Elles peuvent, contrairement aux méthodes passives, fournir des informations sur
des objets répartis en grands volumes homogènes ou en structures tabulaires.
Nous verrons donc 3 méthodes principales :
- Les méthodes acoustiques
- Les méthodes électriques
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- Les méthodes électromagnétiques
Méthode:
Ce champ électromagnétique transitoire est créé par la coupure brusque d'un courant circulant
dans une bobine émettrice disposée au sol. La réponse transitoire est mesurée par une bobine
réceptrice durant la coupure. La profondeur d'investigation qui dépend de la géométrie
employée (de l’ordre du mètre à la dizaine de kilomètres), croît avec le temps au cours duquel
le champ secondaire est mesuré après la coupure du champ primaire.
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La taille des bobines d'émission peut varier de 5 mètres de côté à plus de 100 mètres. Une fois
installé, ce dispositif permet de réaliser des sondages en une dizaine de minutes et des profils
peuvent aussi être réalisés.
Domaine d’application :
‣ Cartographie des zones à faible résistivité.
‣ Quantification des volumes de terrains avec précision variable.
‣ Repérage du toit des biseaux salés.
‣ Etude de la contamination des nappes phréatiques et des aquifères de socle.
Avantage:
‣ Pouvoir de résolution latéral et vertical excellent pour les zones à faible résistivité
‣ Interprétation quantitative moins contrainte qu'en sondage électrique
‣ Complémentarité excellente avec les méthodes électriques et AMT.
‣ Détection des anomalies de faible résistivité dans un terrain conducteur.
‣ Absence de contact avec le sol.
‣ Rapidité de mise en œuvre sur terrain dégagé.
Limite:
‣ Faible résolution des terrains résistants.
‣ Difficulté de mise en œuvre en zone accidentée ou très boisée.
‣ Résolution dans les premiers mètres assez limitée.
Méthode :
Une antenne émettrice et réceptrice mobile (souvent transportée dans un sac à dos par un
opérateur) envoie dans le sol des impulsions de très brève durée, à des fréquences variant de
50 MHz à 1 GHz.
Ces impulsions sont transmises au sol via des électrodes. La différence de potentiel ainsi créée
sera mesurée par deux autres électrodes. Le dispositif de dipôles permet d'effectuer des séries
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de mesures de plus en plus profondes en écartant progressivement le dipôle émetteur du
récepteur.
Quand les ondes rencontrent un contact entre deux milieux de constants diélectriques
différents, une partie de leur énergie est réfléchie, tandis que l'autre pénètre plus
profondément et est réfractée.
Les ondes réfléchies sont captées en surface par l'antenne de réception et reproduites en temps
réel sur différents supports. Le radar fournit donc une "image" précise en coupe et en continu
des couches superficielles du sous-sol. Les données sont traitées sous forme de graphique
couleur.
Il est important de noter que la profondeur de pénétration ainsi que la résolution dépendent de
la fréquence et donc de la taille des antennes.
En effet, plus la fréquence d'émission est élevée et meilleure est la résolution, cependant
moins bonne est la pénétration.
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Domaines d'applications :
Le radar est un outil précieux en hydrogéologie pour suivre les mouvements d'une nappe
phréatique, le toit de la nappe ayant un très fort contraste d'impédance électromagnétique.
L'exemple présenté montre que la méthode radar a permis de détecter les variations brutales
de la profondeur de la nappe qui sont créés par des couches d'argile fortement inclinées.
Avantage :
- Interprétation qualitative immédiate.
- Méthode à haut rendement adaptée aux prospections sur des tracés linéaires et des
surfaces importantes dans des temps d'intervention très courts.
- Mise en œuvre légère et facile d'emploi permettant d'intervenir dans des conditions
d'accès difficiles, voire de trafic non interrompu, solution rapide et économique.
- Malgré son faible pouvoir de pénétration (de 0 à 20m), cette méthode permet d'obtenir
une bonne résolution (voire même excellente si la fréquence utilisée est proche du
GHz).
Limite :
- Limites souvent associées à la faible pénétration.
- Interprétation quantitative délicate.
- Cette méthode est inefficace en présence d'argiles.
‣ Le radar par satellite :
La façon la plus simple de mesurer la distance à un objet est d'émettre une courte impulsion
de signal radio, (électromagnétique) et ensuite de mesurer le temps que prend l'onde pour
revenir après avoir été réfléchie. La distance est la moitié de la durée du trajet total (car le
signal doit faire l'aller-retour) divisée par la vitesse du signal, qui est proche de la célérité de
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la lumière dans le vide. Connaissant la localisation précise du satellite, on peut en déduire une
altitude de l'objet qui a réfléchi l'onde.
4- Conclusion :
Qu'elles soient passives ou actives, les méthodes géophysiques sont toutes sans exception
soumises à des contraintes d'ordre physique, matériel ou financier. Elles sont cependant un
maillon essentiel dans l'acquisition de connaissances scientifiques (quelle que soit l'échelle)
sur la Terre et dans de nombreux domaines (pétrolier, minier, de génie civil,...).