Ostéochondrite Primitive de Hanche: I. II. Iii
Ostéochondrite Primitive de Hanche: I. II. Iii
Ostéochondrite Primitive de Hanche: I. II. Iii
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
AS
Benlahrech
I. Définition
II. Intérêt
III. Rappel
de
la
croissance
de
hanche
IV. Epidémiologie,
Étiologies
V. Anatomie
pathologique
VI. Physiopathologie
VII. Histoire
naturelle
de
l’OPH
VIII. Etude
clinique
IX. Imagerie
X. Formes
cliniques
XI. Diagnostic
différentiel
XII. Traitement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
I. Définition:
− Nécrose
avasculaire
ischémique
de
l’épiphyse
fémorale
supérieure,
caractérisé
par
son
évolution
cyclique
− C’est
un
accident
imprévisible
de
croissance
survenant
insidieusement
sur
une
hanche
strictement
normale
− Chez
un
garçon
en
général
sans
antécédents
et
en
bonne
santé
ème
− Elle
occupe
la
2
place
après
la
maladie
luxante
et
la
dysplasie
− Appelée
aussi
:
maladie
de
LEGG‐PERTHES‐CALVE
II. Intérêt
:
− Syndrome
radio
clinique
encore
mal
définit,
pathogénie
obscure
− Affection
fréquente
− Retenti
sur
les
mécanismes
de
croissance
complexe
de
ESF,
affection
probablement
vasculaire
qui
désorganise
− Grave,
car
atteinte
d’une
articulation
compromettant
la
fonction
des
membres
inférieurs
à
l’origine
d’une
invalidité
douloureuse
progressive.
− Diagnostique
clinique
confirmé
par
la
radiographie,
doit
être
précoce
afin
d’adapter
un
traitement
conservateur
précoce,
basée
sur
la
bonne
connaissance
biomécanique.
− Pronostic
dépend
de
la
précocité
du
diagnostic
et
de
la
prise
en
charge.
− Traitement,
conservateur
doit
être
précoce
pour
retarder
au
plus
tard
l’arthroplastie.
III. Rappel
sur
la
croissance
de
la
hanche:
1. Constitution
de
l’EFS:
− Tête
fémorale
:
constitué
de
noyau
épiphysaire
et
de
cartilage
de
croissance
− Col
fémoral
:
s’allonge
grâce
à
l’activité
particulière
du
CC
épiphyso‐
métaphysaire
en
forme
de
«
L
»
− Région
trochantérienne
:
avec
2
noyaux
d’ossification
sur
le
grand
trochanter
et
le
petit
trochanter
2. Vascularisation
de
l’ESF:
− Circonflexe
postérieure
:
vascularise
le
noyaux
épiphysaire
et
la
partie
profonde
de
la
calotte
épiphysaire
ainsi
que
la
zone
germinale
de
la
plaque
conjugale
− La
partie
superficielle
de
la
calotte
épiphysaire
et
du
cartilage
articulaire
sont
nourris
par
institution
3. Force
mécanique
et
sollicitations
de
la
hanche:
− Les
sollicitations
mécaniques
augmentent
sur
le
CC
avec
l’âge
− La
cavité
cotyloïdienne
joue
un
rôle
de
moule
hémisphérique
indispensable
à
la
répartition
harmonieuse
et
régulière
des
pressions
sur
la
TF
IV. Epidémiologie
étiologies
:
− L’OPH
fait
suite
à
plusieurs
épisodes
ischémiques
de
la
tête
fémorale
responsable
d’infarctus
itératifs
− La
cause
de
ses
épisodes
ischémiques
est
inconnue
− Fréquence
:
1/1000
à
1/3000
− Sexe
:
surtout
4H/1F
− Age
:
80%
:
4
–
8
ans
(2
–
12
ans)
− Race
:
japonais,
esquimaux,
Europe
centrale
rare
chez
les
noirs
− Génétique
:
terrain
familial
− Coté
:
88%
des
cas
unilatéral,
gauche
=
droit
− Environnement
:
augmenté
dans
les
milieux
défavorisé
− Maturation
osseuse
:
il
existe
un
retard
de
l’âge
osseux
de
1
–
2
ans
− Facteurs
anthropométriques
:
taille
de
l’enfant
est
diminué
par
rapport
à
la
population
témoin
− Anomalies
associés
:
malformations
congénitales
génito‐urinaire
¼
cas
− Facteurs
vasculaires
:
origine
inconnu
:
soit
occlusion
artérielle
ou
compression
de
l’ACP,
soit
stase
veineuse
− Facteurs
mécaniques
:
rôle
des
microtraumatismes
1 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
V. Anatomie
pathologique
:
A. Modification
histologique
:
1. Phases
évolutives
histologiques:
− Stade
initial
:
nécrose
avasculaire
Nécrose
plus
ou
moins
étendue
Dés
ce
stade
il
y’a
des
phénomènes
de
revascularisation
associés
à
des
phénomènes
de
nécrose
itératives
− Stade
intermédiaire
:
réparation
Effort
de
réparations
et
prolifération
de
tissu
conjonctif
richement
vascularisé
On
note
des
foyers
de
résorption
osseuse
et
apparition
d’os
nouveau
et
immature
− Stade
tardif
:
réparation
par
du
tissu
spongieux
normal
2. Désordres
architecturaux:
− l’os
nécrosé
est
séparé
de
l’os
nouveau
par
une
interface
de
tissu
fibro‐vasculaire
contenant
des
ostéoclastes
et
des
chondroblastes
− il
peut
exister
une
désorganisation
de
la
plaque
conjugale
caractérisé
par
:
− Cartilage
dysmorphique
:
s’enfonçant
dans
la
métaphyse
qui
est
Elément
de
mauvais
pronostic
Source
de
coxa
vara
Et
de
mauvais
remodelage
B. Modifications
macroscopiques:
1. Coxa
magna
:
− L’augmentation
de
volume
de
la
TF
dans
l’OPH
est
constante
− Bien
visualisé
dans
les
examens
arthrographiques
et
IRM
− Se
fait
sur
la
partie
cartilagineuse
de
la
TF
:
augmentation
de
la
masse
cartilagineuse
et
du
cartilage
articulaire,
d’origine
inconnue
:
• Réponse
à
l’infarctus
osseux
• Ou
au
désordre
de
croissance
− Son
évolution
est
étudiée
par
l’IRM
• Elle
est
déjà
présente
au
stade
de
densification
• Atteint
son
max
au
stade
de
fragmentation
• Puis
diminue
au
stade
de
reconstruction
sans
revenir
à
la
normale
2. Coxa
plana
:
− Jusqu’au
stade
de
reconstruction
la
TF
présente
une
élasticité
biologique,
elle
devient
fragile
est
peut
se
déformer
− L’importance
de
la
déformation
dépend
de
l’étendue
de
la
nécrose
et
des
rapports
tête
cotyle
− Au
stade
de
reconstruction
on
peut
avoir
une
tête
sphérique
non
déformée
ou
une
tête
déformée
allant
de
la
perte
de
sphéricité
à
l’aplatissement
complet
:
coxa
plana
3. Adaptation
du
cotyle
:
− L’OPH
est
une
maladie
en
théorie
isolée
de
la
TF
− Le
cotyle
présente
des
modification
secondaire
à
l’atteinte
de
la
TF
− Apparaissent
tôt
et
évolue
parallèlement
aux
modifications
de
forme
et
de
volume
de
TF
− L’adaptation
du
cotyle
est
souvent
représenté
par
l’augmentation
du
volume,
de
l’angle
d’ouverture
et
la
longueur
du
toit
du
cotyle
− Cette
adaptation
est
limitée
et
semble
liée
à
la
conservation
d’un
bon
pilier
externe
− Dans
les
cas
graves
elle
est
insuffisante
pour
éviter
l’excentration
et
les
modifications
de
la
tête
fémorale
4. Troubles
de
croissance
:
− Le
CC
peut
être
atteint
au
cours
de
l’OPH
− Présence
de
ponts
d’épiphysiodèse
localisés
entrainant
une
coxa
vara
et
déformation
de
la
TF
− C’est
un
facteur
de
mauvais
pronostic
2 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
C. Stades
évolutifs
:
1. Stade
I
:
densification
:
initial
− Commence
6
–
18
mois
après
l’agression
vasculaire
marqué
par
:
− Arrêt
de
la
prolifération
osseuse
du
noyau
céphalique
− Irrégularité
de
l’os
métaphysaire
− La
biopsie
a
l’aiguille
:
• Existence
de
travées
osseuses
fracturées
sans
réactions
inflammatoires
ou
hémorragiques
• Nécrose
des
couches
cartilagineuses
profondes
du
noyau
• Prolifération
cartilagineuse
dans
l’os
métaphysaire
mais
le
noyau
cartilagineux
reste
rond
et
non
déformé
2. Stade
II
:
Fragmentation
− Marqué
par
des
bourgeons
charnus
envahissant
la
TF
et
résorbant
les
travées
osseuses
avec
réaction
ostéoclastique
intense
− L’os
détruit
est
progressivement
remplacé
par
des
formations
charnues
non
ossifiés
− Des
vaisseaux
peuvent
traverser
le
CC
et
l’adhérent
avec
le
col
et
une
métaphyse
très
déformée
3. Stade
III
:
Réparation
− Marqué
par
l’ossification
du
noyau
céphalique
souvent
très
déformé
− Elargissement
du
col
et
étalement
de
la
plaque
conjugale
4. Stade
IV
:
Guérison
− Il
peut
s’échelonner
sur
plusieurs
années
au
cours
desquelles
il
y’a
une
adaptation
réciproque
du
noyau
céphalique
et
du
cotyle
• 2
constations
fondamentales
marquent
l’évolution
anatomique
de
l’OPH
− le
noyau
et
le
tissu
osseux
nécrosé
:
gardent
leurs
solidité
au
début
et
l’os
n’est
pas
directement
rehabité
comme
le
cas
d’une
greffe
osseuse,
mais
il
est
d’abord
résorbé
et
remplacé
par
un
tissu
de
granulation
qui
ne
peut
résister
aux
pressions
mécaniques
extérieurs
mais
sans
se
déformer,
la
durée
nécessaire
à
la
réapparition
osseuse
est
un
facteur
prépondérant
− atteinte
de
la
chondrogenèse
:
sur
les
couches
profondes
du
noyau
céphalique
et
sur
le
cartilage
conjugal
est
plus
importante
pour
l’avenir
que
l’atteinte
osseuse
3 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
VI. Physiopathologie:
− Est
dominée
par
plusieurs
notions
1. L’effort
de
réparation
est
constant:
− L’élément
radiologique
qui
est
le
plus
constant
et
le
plus
caractéristique
de
l’affection
est
le
cycle
:
ischémie
–
nécrose
–
résorption
‐
réparation
2. Le
CC
est
gravement
altéré
:
mais
jamais
totalement
détruit
− Sur
le
noyau
céphalique
:
la
lignée
germinale
périphérique
est
indemne
mais
perd
son
assise
profonde
et
ses
couches
hypertrophiques,
elle
est
déformée,
désorienté
et
à
tendance
à
s’étaler
− Sur
la
plaque
conjugale
:
l’atteinte
est
préférentiellement
germinale
avec
croissance
désorientée
3. Atteinte
morphologique
fémorale
:
− Provoquée
par
2
facteurs
− Collapsus
du
noyau
épiphysaire
:
est
sous
l’effet
des
forces
mécaniques
asymétriquement
réparties
il
s’aplatie,
ce
fragmente
et
s’ovalise
− L’effondrement
de
la
plaque
conjugale
:
et
de
la
base
des
noyaux
principalement
en
périphérie
dans
le
secteur
anterosupérieure
(zone
découverte
échappant
au
moule
cotyloïdien)
4. L’harmonie
de
croissance
de
l’ESF
est
rompue
:
− Le
cartilage
sous
capital
est
moins
actif
et
insuffisant
et
provoque
une
brièveté
du
col
− L’étalement
et
l’effondrement
de
ce
cartilage
dans
la
métaphyse
favorise
l’élargissement
transversal
et
circonférentiel
du
col
− Le
respect
du
noyau
trochantérien
et
du
cartilage
sous
trochantérien
aggrave
progressivement
le
varus
et
l’hypertrophie
du
trochanter
5. La
répercussion
sur
le
cotyle
est
rapide
:
− Il
est
modelable
sur
son
cartilage
en
Y,
sur
les
zones
périphériques
et
il
suit
l’évolution
du
noyau
céphalique,
il
s’adapte
sur
sa
nouvelle
forme
− Il
est
écrasé,
aplati
peu
profond
avec
dimension
augmenté
6. L’altération
articulaire
est
la
conséquence
des
troubles
morphologique:
− La
perte
de
la
sphéricité
− La
découverte
du
noyau
céphalique
− L’évasement
du
cotyle
− Traduisent
le
bouleversement
des
composants
mécaniques
et
annonce
une
coxarthrose
secondaire
surtout
à
l’arthrose
polaire
supérieure
par
contact
entre
le
bord
du
cotyle
et
le
noyau
céphalique
découvert
à
sa
partie
antéroexterne
− Mais
dans
les
formes
bénignes
l’adaptation
du
noyau
céphalique
cotyle
permet
une
bonne
congruence
articulaire
et
une
fonction
longtemps
normale
4 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
VII. Histoire
naturelle
de
l’OPH:
A. Période
de
croissance
:
Période
de
remaniements
structuraux
de
l’EFS
a. Phase
pré
radiologique
:
− Agression
initiale
de
la
hanche
:
ischémie
initiale
− Vraie
phase
de
nécrose
osseuse
− Dure
en
moyenne
3
mois
b. Phase
radiologique
classique
:
− 3
images
radiologiques
:
− densification,
fragmentation
et
réparation
(reconstruction)
− dure
3
–
5
ans
c. Phase
de
remodelage
ou
séquellaire
:
− Débute
à
la
fin
du
stade
de
reconstruction
et
s’étend
jusqu’à
la
fin
de
la
croissance
− Caractérisé
par
:
− Un
remodelage
de
la
TF
avec
adaptation
tête‐cotyle
− L’évolution
se
fait
soit
vers
l’amélioration
ou
vers
l’aggravation
par
dégradation
B. Période
adulte
:
Multiple
critères
ont
été
proposés
pour
classer
les
hanches
en
fin
de
croissance
et
évaluer
leurs
pronostic
à
l’âge
adulte,
2
classifications
utiles
a. Evaluation
de
MOSE
:
− Evalue
la
sphéricité
de
la
TF
à
l’aide
de
cercles
concentriques
séparés
de
2mm
(cercle
de
MOSE)
et
distingue
3
types
− TF
normale
:
TF
s’inscrit
dans
le
même
cercle
− TF
régulière
:
TF
s’inscrit
entre
2
cercles
− TF
irrégulière
:
TF
s’inscrit
au
delà
de
2
cercles
b. Classification
de
STULBERG
:
− Evalue
la
sphéricité
de
la
TF
et
sa
congruence
Tête
–
cotyle
− Groupe
I
:
hanche
normale
− Groupe
II
:
coxa
magna
mais
congruente
− Groupe
III
:
TF
irrégulière
mais
congruente
− Groupe
IV
:
Coxa
plana
mais
congruente
− Groupe
V
:
TF
irrégulière
et
incongruente
− Dans
les
groupes
I,II
:
pas
d’arthrose
− Dans
les
groupes
III,
IV
:
arthrose
modérée
vers
40
–
50
ans
− Dans
le
groupe
V
:
arthrose
avec
véritable
handicap
dès
l’âge
de
30
–
40
ans
VIII. Etude
clinique
:
− L’OPH
peut
survenir
entre
2
–
12
ans
avec
un
pic
de
fréquence
4
–
8
ans,
les
signes
cliniques
sont
discrets
:
− Le
diagnostic
au
début
:
Suspecté
en
cas
de
douleur
de
la
hanche
quelques
fois
du
genou
rarement
intense
Apparaissent
à
la
fatigue
et
en
fin
de
journée
Particulièrement
lors
des
périodes
de
congés
ou
l’activité
physique
et
sportive
est
beaucoup
plus
importante
Disparaît
eu
repos
La
boiterie
attire
l’attention
et
elle
est
antalgique
et
peu
intense
mais
peut
être
majorée
par
une
attitude
vicieuse
an
ADD,
RE
Ces
symptômes
sont
d’allure
mécanique
rythmés
par
le
repos
et
la
fatigue
− Examen
clinique
:
Recherche
une
discrète
limitation
des
mouvements
de
la
hanche
prédominante
dans
l’ABD
et
RI
Parfois
raideur
franche
pouvant
évoquer
un
syndrome
inflammatoire
ou
infectieux
mais
disparaît
rapidement
en
quelques
semaines
de
repos
complet
ou
d’extension
continue
L’amyotrophie
de
la
cuisse
et
du
quadriceps
confirme
l’organicité
des
troubles
et
une
certaine
ancienneté
Pas
de
fièvre
ni
de
perturbation
biologique
5 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
IX. Imagerie:
A. Radiographie
:
− L’analyse
radiologique
se
fait
sur
un
bassin
de
face
et
un
profil
de
chaque
hanche
− Cycle
radiologique
de
W.TAILLARD
est
l’élément
le
plus
caractéristique
de
l’affection
et
il
se
superpose
aux
stades
anatomiques
1. Stade
initial
:
− La
radiographie
est
normale
ers
− Les
1
signes
radiologiques
sont
discrets
− Arrêt
de
la
croissance
du
noyau
épiphysaire
− Aplatissement
minime
supéro‐externe
du
noyau
fémoral
− Image
en
coup
d’ongle
représente
une
ligne
claire
sous
corticale
(surtout
visible
de
profil)
:
fracture
sous
chondral
− Hétérogénéité
du
noyau
épiphysaire
− Bande
claire
métaphysaire
− Élargissement
de
l’interligne
articulaire
2. Stade
de
condensation:
− Densification
du
noyau
épiphysaire,
peut
associé
− L’augmentation
de
l’interligne
articulaire
− Aplatissement
épiphysaire
− Images
en
coup
d’ongle
3. Stade
de
fragmentation
:
− Fragmentation
du
noyau
osseux
− Il
peut
exister
des
remaniements
de
la
métaphyse
et
de
la
plaque
conjugale
− Sur
les
radiographies
on
observe
des
images
associant
− Os
dense
− Os
normal
et
images
claires
− L’étendue
des
lésions
est
variable,
elle
peut
être
totale
ou
partielle
4. Stade
de
reconstruction
:
ers
− S’étend
de
l’apparition
des
1
signes
de
réossification
jusqu’à
la
reprise
de
la
texture
normale
de
toute
l’épiphyse
− La
réossification
débute
par
la
périphérie
de
l’épiphyse
commence
dans
le
secteur
antéroexterne
et
se
termine
dans
la
zone
antérieure
5. Stade
de
remodelage
:
− Correspond
à
la
phase
d’adaptation
entre
la
TF
déformé
et
le
cotyle
6. Stade
de
séquelles
:
− Se
juge
en
fin
de
croissance
et
permet
d’apprécier
la
morphologie
de
la
TF
et
les
risques
d’arthrose
ultérieurs
6 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
B. Classifications
radiologiques:
− Son
but
est
de
déterminer
la
gravité
de
l’atteinte
afin
d’établir
un
pronostic
qui
permet
de
guider
les
indications
thérapeutiques
− 3
classifications
:
CATTERAL,
SALTER
–
THOMPSON,
HERRING
(piler
externe)
1. Classification
de
CATTERAL
:
− Distingue
4
groupes
en
fonction
de
l’étendue
de
la
nécrose
et
5
signes
de
têtes
à
risque
− Groupes
de
CATTERALL
Groupe
I
:
lésion
minime
localisée
à
la
partie
antérieure
de
la
TF,
pas
de
séquestres
osseux
Groupe
II
:
lésion
>
½
de
la
TF,
de
face
:
séquestre
d’allure
ovalaire
avec
maintien
de
la
hauteur
épiphysaire,
de
profil
:
séquestre
sépare
de
la
zone
saine
par
une
image
claire
dessinant
un
«
V
»
caractéristique
Groupe
III
:
atteinte
de
la
majeure
partie
de
l’épiphyse
fémorale,
seule
une
petite
partie
postérieure
est
respectée,
de
face
:
aspect
de
tête
dans
la
tête
(séquestre
centrale)
tête
fémorale
collabée,
de
profil
:
seule
une
petite
partie
postérieure
de
la
tête
est
respectée
Groupe
IV
:
atteinte
totale
du
noyau
épiphysaire,
de
face
:
image
linéaire
dense
:
collapsus
total
de
l’épiphyse
− Signes
de
tête
à
risque
:
Signe
de
GAGE
:
image
claire
épiphysaire
externe
Calcification
externe
:
près
de
la
place
conjugale
Réaction
métaphysaire
:
ostéoporose
réalisant
une
image
en
«
bande
»
sur
toute
la
longueur
de
la
métaphyse
Parfois
images
géodiques
sur
le
versant
métaphysaire
du
CC
Horizontalisation
de
la
plaque
conjugale
2. Classification
de
SALTER
et
THOMPSON
:
− Tien
compte
de
la
fracture
sous
chondral
et
l’étendue
de
la
résorption
du
noyau
fémoral
− Elle
permet
un
pronostic
précoce
des
le
début
de
la
maladie
− Groupe
A
:
fracture
sous
chondral
<
½
de
la
TF
− Groupe
B
:
fracture
sous
chondral
>
½
de
la
TF
3. Classification
de
HERRING
:
Pilier
externe
− Tien
compte
de
la
hauteur
du
pilier
latéral
de
la
TF
− Groupe
A
:
pilier
latéral
respecté,
pas
de
diminution
de
la
hauteur
− Groupe
B
:
pilier
latéral
atteint,
conserve
une
hauteur
>
50%
− Groupe
C
:
pilier
latéral
diminué
>
50%
7 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
C. Scintigraphie
:
− Réalisée
à
partir
du
Diphosphonate
marqué
au
technicium
99,
à
pris
une
place
importante
dans
l’OPH
tant
sur
le
plan
diagnostic
que
pronostic
− Permet
un
diagnostic
précoce
:
la
présence
de
normo
ou
hyper
fixation
permet
d’éliminer
une
OPH
débutante,
la
présence
d’un
trou
de
fixation
:
valeur
de
présomption
confirmé
par
la
radiographie
− Intérêt
pronostic
:
2
types
de
revascularisation
Par
revascularisation
des
vaisseaux
existants
du
réseau
circonflexe
postérieur
de
bon
ème
pronostic,
la
scintigraphie
se
normalise
au
10
mois
Par
néovascularisation
développé
à
partir
des
réseau
vascularisant
le
col
fémoral
− A
partir
de
ces
2
processus,
TSAO
et
AL
ont
établit
une
classification
avec
3
groupes
− Groupe
A
:
processus
de
revascularisation
:
4
stades
A1
:
trou
scintigraphique,
Rx
normale
A2
:
Hyperactivité
dans
la
région
latérale
et
postérieure
en
rapport
avec
le
processus
de
revascularisation
A3
:
Extension
antérieure
et
interne
de
l’hyperactivité
A4
:
Stade
de
revascularisation
complète
− Groupe
B
:
Processus
de
néovascularisation
:
avec
4
stades
B1
:
hypoactivité
de
longue
durée
avec
anomalies
Rx
B2
:
hyperactivité
sur
la
plaque
de
croissance,
pilier
externe
absent
B3
:
épiphyse
en
champignon
en
scintigraphie
B4
:
revascularisation
complète
− Groupe
C
:
stade
de
guérison
Disparition
de
la
fixation
sur
le
pilier
externe
− Il
existe
une
corrélation
entre
l’évolution
scintigraphique
et
radiologique
D. Echographie
:
− Intérêt
diagnostic
au
stade
de
début
avant
l’apparition
des
signes
radiologiques
:
visualise
l’augmentation
de
l’interligne
articulaire
− Intérêt
dans
la
surveillance
E. IRM
:
− Intérêt
diagnostic
:
permet
un
diagnostic
précoce
avant
l’apparition
des
signes
radiologiques
avec
possibilité
de
faux
négatifs
− Stades
évolutifs
IRM
de
l’OPH
:
les
modifications
du
signal
dues
aux
zones
de
nécrose
de
régénération
et
de
présence
de
fibrocartilage
permet
de
suivre
l’évolution
de
la
maladie
Stade
de
début
Stade
intermédiaire
précoce
Stade
de
reconstruction
précoce
Stade
de
reconstruction
− Intérêt
pronostic
:
Déterminer
l’étendue
de
la
nécrose
au
début
de
la
maladie
Les
anomalies
de
la
plaque
conjugale
:
ponts
d’épiphysiodèse
Permet
une
analyse
de
la
morphologie
de
la
hanche
:
diagnostic
précoce
de
l’excentration
et
aplatissement
de
la
TF
− En
IRM
la
tête
est
considérée
comme
excentrée
si
l’index
tête‐cotyle
est
<77%,
rapport
entre
la
largeur
TF
couverte
par
le
cotyle
et
la
largeur
de
la
TF
8 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
F. Arthrographie
:
− Permet
une
excellente
évaluation
de
la
morphologie
de
l’épiphyse
fémorale
(coxa
magna,
et
coxa
plana)
ainsi
que
la
congruence
articulaire
:
rapport
tête
cotyle
− Permet
une
étude
dynamique
de
la
hanche
:
soit
par
analyse
directe
sous
scopie
ou
en
réalisant
des
clichés
multiples
:
face
en
position
neutre,
position
de
recentrage
:
ABD
et
ADD
et
RI,
profil
− Trouve
son
indication
pendant
la
phase
à
risque
de
la
maladie
− N’a
plus
d’intérêt
au
stade
de
reconstruction
et
séquellaire
− Indispensable
en
pré
opératoire
pour
évaluer
les
possibilités
de
recentrage
et
la
meilleure
position
de
la
TF
− Une
classification
radiologique
établie
comporte
5
groupes
− Groupe
I
:
TF
normale
:
sphéricité
conservé
excentration
absente
− Groupe
II
:
TF
augmentée
de
volume
:
sphéricité
conservée,
surélévation
du
labrum,
couverture
normale
− Groupe
III
:
macro
épiphyse
fémorale
ovoïde
:
excentration
latérale
cotyle
désadapté
+++
l’atteinte
d’un
seul
diamètre
de
TF
permet
un
recentrage
en
ABD
RI
− Groupe
IV
:
aplatissement
supéro‐externe
avec
incongruence
Tête
cotyle
:
perte
de
sphéricité
définitive
de
la
TF
avec
excentration
latérale
non
réductible
en
abduction
− Groupe
V
:
déformation
en
«
selle
»
avec
flaque
du
produit
de
contraste
et
effet
«
came
»
X. Formes
cliniques
:
1. Forme
jeune
enfant
<
4
ans,
bon
pronostic
à
différentier
de
la
dysplasie
de
MEYER
avec
aspect
muriforme
de
la
TF
et
son
cycle
radiologique
particulier
fait
d’une
amélioration
constante
à
la
différence
de
l’OPH
2. Forme
abortive
:
atteinte
partielle
du
noyau
épiphysaire,
petits
ilots
de
nécrose,
encoche
ou
léger
aplatissement
de
découverte
fortuite
et
évolue
spontanément
vers
la
guérison
en
6
mois
à
3
ans
3. Forme
bilatérale
:
dans
12%
des
cas
H=F,
débute
tôt
:
34%
avant
5
ans,
évoluent
à
des
stades
différent
avec
comme
inconvénient
d’allonger
le
traitement,
le
même
stade
évolutif
est
rare
et
doit
rechercher
une
chondrodystrophie
4. Ostéochondrite
dissecante
:
survient
pendant
la
phase
évolutive
de
l’OPH,
fréquence
de
2
à
10%
âge
>
7
ans,
souvent
longue
latence
clinique
avec
signes
avec
signes
radiologiques
discrets
camouflé
par
les
signes
de
réparation.
L’indication
opératoire
ne
sera
posé
que
devant
un
corps
étranger
libre
intra
articulaire
responsable
d’une
symptomatologie
fonctionnelle
5. Forme
chez
la
fille
:
survient
un
peu
plus
tôt
leurs
pronostic
serait
plus
sévère
6. Forme
récidivante
:
exceptionnelle
XI. Diagnostic
différentiel
:
1. Maladie
de
MEYER
:
survient
très
tôt,
souvent
retard
d’apparition
du
noyau
fémoral,
atteinte
bilatérale
fréquente
40
–
50%,
aspect
granuleux
de
l’épiphyse,
évolution
radiologique
toujours
vers
l’amélioration,
retour
à
la
normale
en
2
–
3
ans
avec
morphologie
de
hanche
toujours
excellente
en
fin
d
‘évolution
2. Synovite
aigue
transitoire
:
rhume
de
hanche
:
secondaire
à
une
infection
aigue
des
voies
aériennes
supérieure
virale,
survient
de
façon
épidémique
et
saisonnière,
c’est
le
principal
diagnostic
différentiel
avec
l’OPH
débutante
infra
radiologique
3. Ostéonécrose
secondaire
d’évolution
très
rapide
− Epiphysite
après
réduction
d’une
LCH
− Post
traumatique
− Au
cours
d’hémopathies
− Après
transplantation
rénale
4. Ostéochondrodysplasie
:
devant
une
atteinte
bilatérale
de
stade
évolutif
identique
5. Autres
:
− Hypothyroïdie
− Tuberculose
− Arthrite
septique
− ACJ
− Tumeurs
9 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
XII. Traitement
:
1. Buts
:
− Prévenir
les
séquelles
− Accélérer
l’évolution
− Diriger
la
reconstruction
de
la
TF
afin
d’éviter
ou
de
limiter
les
déformations
qui
seront
responsables
d’arthrose
− Avoir
une
activité
normale
de
la
hanche
2. Principes
:
− Préserver
la
mobilité
articulaire
− Décharger
la
hanche
en
période
de
risque
pour
éviter
un
effondrement
et
une
perte
de
la
sphéricité
de
la
TF
− Recentrer
la
hanche
et
préserver
son
emboitement
:
meilleure
répartition
des
pressions
avec
action
modelante
du
cotyle
3. Méthodes
:
1. Méthodes
orthopédiques
:
− A
une
place
importante
et
oppose
des
méthodes
permettant
la
déambulation
à
d’autre
mettant
l’enfant
en
immobilisation
prolongée
au
lit
− Méthodes
immobilisant
l’enfant
au
lit
:
a. Traction
continue
:
− Traction
collée
avec
un
poids
dépassant
rarement
les
3
kilos
− La
position
de
traction
peut
être
adaptée,
il
est
possible
aussi
de
recentrer
la
hanche
et
de
la
mettre
en
décharge
complète
par
le
simple
repos
au
lits+++
− Cette
technique
peut
être
utilisée
dans
le
but
d’un
assouplissement
de
la
hanche
ou
comme
traitement
de
fond
pendant
3
mois,
et
peut
être
utilisé
en
centre
spécialisé
ou
en
ambulatoire
b. Immobilisation
plâtrée
au
lit
:
− Soit
pélvipédieux
ou
plâtre
en
abduction
à
hanche
libre
de
DUCROQUET
:
conserve
la
mobilité
articulaire
et
donne
une
certaine
autonomie
à
l’enfant
− Méthodes
permettant
la
déambulation
:
a. Fauteuil
roulant
:
− Utilisation
simple,
la
hanche
est
maintenue
en
décharge
sans
recentrage,
le
recentrage
nécessite
l’adjonction
d’un
plâtre
ou
d’une
orthèse
b. Appareil
plâtré
de
marche
(orthèse):
− Orthèse
de
Chicago
:
ne
prend
que
le
membre
atteint,
décharge
et
légère
abduction
− Orthèse
de
Toronto
:
prend
les
2
membres
les
maintenant
en
décharge
et
abduction
:
encombrement
important
− Orthèse
d’Atlanta
et
orthèse
SRH
agissent
sur
le
recentrage
sans
action
de
décharge
− Elles
sont
moins
encombrante
et
permettent
à
l’enfant
de
marcher
et
d’avoir
quelques
activités
avec
possibilité
de
courir
2. Traitement
chirurgical
:
− A
comme
objectif
le
recentrage
du
noyau
épiphysaire,
le
principe
découle
du
concept
de
SALTER
− Cet
objectif
fait
appel
à
une
réorientation
de
l’EFS
ou
de
l’acétabulum
quelques
fois
les
deux
− Il
a
été
remarqué
que
les
interventions
accélèrent
le
processus
de
réparation
de
la
TF
− Ostéotomie
fémorale
de
varisation
:
Réalisée
dans
la
région
trochantérienne
ou
inter
trochantérienne
et
la
fixation
à
l’aide
d’une
lame
plaque,
clou
ou
vis
plaque
Ostéotomie
transversale
avec
résection
d’un
coin
osseux
sans
greffe
La
varisation
peut
varier
de
15‐30°
La
dérotation
de
10
–
30°
Une
flexion
maximum
peut
être
associé
de
30°
Un
cliché
de
recentrage
est
préalable
afin
de
calculer
l’angle
de
correction
L’effet
mécanique
de
cette
ostéotomie
est
d’augmenter
le
bras
de
levier
externe
avec
modification
de
la
balance
de
Pauwels
:
diminution
de
P
unitaires
10 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
Inconvénients
:
− raccourcissement
de
1‐2
cm
qui
peut
se
corriger
par
une
valgisation
secondaire
− Majoration
de
la
coxa
vara
− Majoration
de
la
coxa
plana
Avantages
:
− Amélioration
du
résultat
morphologique
par
effet
trophique
de
l’ostéotomie
:
accélération
du
processus
de
réparation
− Elle
est
plus
bénéfique
lorsqu’elle
est
réalisée
au
tout
début
de
la
période
de
fragmentation
Contre
indication
:
− Atteinte
de
la
plaque
conjugale
car
coxa
vara
− Ostéotomies
pelviennes
du
bassin
SALTER
:
Elle
à
pour
but,
de
corriger
ou
de
prévenir
le
débord
externe
et
la
subluxation
Principes
:
− Recentrage
de
la
TF
par
changement
de
l’architecture
cotyloïdienne
par
une
flexion
du
cotyle
:
Avantages
:
− Recentrage
de
la
TF
− Allongement
de
0,5
–
1
cm
− Effet
trophique
inconstant
Inconvénients
:
− Recentrage
limité
− Varisation
limitée
de
l’acétabulum
− Ostéotomie
de
CHIARI
− Triple
ostéotomie
XIII. Indications
:
− Doit
tenir
compte
des
facteurs
pronostics
de
la
maladie
Age
:
facteur
pronostic
essentiel,
si
augmenté
facteur
de
mauvais
pronostic
Raideur
Etendue
de
la
nécrose
:
plus
facile
à
apprécier
après
la
phase
de
condensation
ou
de
fragmentation
Tenir
compte
des
signes
des
têtes
à
risque
− Indications
en
fonction
de
la
classification
de
CATTERAL
Groupe
I
:
courte
période
de
repos
ou
extension
continue
ce
qui
lève
la
contracture
initiale
et
permet
une
reprise
normale
de
l’activité
Groupe
IV
:
contre
indication
à
toute
chirurgie
d’ostéotomie
ou
de
varisation,
le
pronostic
est
mauvais
et
aucune
chirurgie
ne
peut
améliorer
le
pronostic,
les
méthodes
orthopédiques
sont
peu
justifiées
Groupe
II,
III
:
relèvent
d’une
chirurgie
dès
que
le
noyau
céphalique
est
menacé,
elle
doit
effectué
avant
qu’il
n’y’ait
des
déformations
du
cotyle,
un
collapsus
de
la
tête,
une
excentration
ou
une
subluxation
latérale
− un
bilan
radiologique
initial
de
recentrage
est
nécessaire
pour
l’intervention
de
choix
qui
englobera
le
plus
complètement
le
noyau
céphalique
dans
le
cotyle
− noyau
cartilagineux
parfaitement
rond
:
mobilité
complète
de
la
hanche,
nécrose
prédominante
dans
le
secteur
antérieur
:
SALTER
− plaque
conjugale
très
horizontale
avec
nécrose
plus
externe
avec
début
d’excentration,
absence
de
troubles
faisant
craindre
une
varisation
spontanée
:
Ostéotomie
de
varisation
− Donc
:
contre
indication
de
la
chirurgie
:
Enfants
avec
bon
pronostic
Enfants
dont
le
mauvais
pronostic
ne
peut
être
redressé
par
en
raison
de
l’étendue
de
l’ischémie
et
l’existence
d’une
déformation
11 ASB
Développement
Ostéochondrite
Primitive
de
Hanche
− Elle
est
impérative
:
Quand
le
noyau
céphalique
est
menacé,
qui
est
reconnu
par
Présence
d’ostéophyte
latéral
externe
sur
l’épiphyse
et
la
métaphyse
adjacente
Présence
de
spicules
calcifiés
à
la
partie
externe
de
l’épiphyse
Déplacement
externe
du
noyau
Réaction
métaphysaire
diffuse
Cartilage
conjugal
horizontal
− Indications
Delon
l’âge
:
Avant
4
ans
:
− Sauf
stade
sévère
nécessite
un
traitement
:
orthèse
− Si
subluxation,
tête
à
risque
ou
excentration
:
chirurgie
:
triple
ostéotomie
:
flexion,
varisation,
dérotation
Entre
4
–
6
ans
:
− Atteinte
<
50%
TF
:
surveillance
− Atteinte
plus
étendue
:
III,
IV
:
orthèse
− Formes
sévère
:
chirurgie
si
signes
de
tête
à
risque
Entre
6
–
9
ans
− >
50%
+
/‐
tête
à
risque
:
traitement
chirurgical
− <
30%
+
tête
à
risque
:
traitement
chirurgical
− <30%
‐
tête
à
risque
:
orthèse
>
9
ans
− Grade
II
:
traitement
chirurgical
car
accélère
le
processus
de
réparation
− Traitement
des
séquelles
:
Inégalité
de
longueur
liée
à
coxa
vara,
aplatissement
:
épiphysiodèse
Coxa
vara
séquellaire
:
ostéotomie
de
valgisation
fémorale
Ascension
du
grand
trochanter
:
épiphysiodèse
du
grand
trochanter,
ostéotomie
d’abaissement
du
grand
trochanter
Insuffisance
de
couverture
céphalique
:
butée
cotyloïdienne,
ostéotomie
de
CHIARI
XIV. Conclusion
:
− Atteinte
complexe
de
pièces
cartilagineuses
de
croissance
à
réparation
imprévisible
qui
dépend
des
facteurs
mécaniques
et
l’agression
vasculaire
dont
le
pronostic
dépend
de
l’intensité
de
l’agression
− Elle
illustre
merveilleusement
la
réponse
de
la
hanche
et
de
ses
zones
de
croissance
au
syndrome
ischémique
12 ASB Développement