Méthodes Numériques Pour La Physique Problème de Synthèse PB 1 - Tache D'airy

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Méthodes

Numériques pour la Physique


Problème de Synthèse
Pb 1 - Tache d'Airy
La tache d’Airy est la figure de diffraction résultat de la traversée d’un trou circulaire par la
lumière. La figure présente une symétrie de révolution et prend la forme d’une tache
brillante auréolée de cercles concentriques de plus faible luminosité (voir figure 1).

Figure 1 – La tache d’Airy et ses anneaux secondaires.

On peut démontrer que les rayons des différents cercles sombres sont liés aux zéros de la
fonction :

Nous admettrons que cette fonction et de classe C1 et que la dérivée de cette fonction
s’écrit :

L’objectif de cet exercice est l’étude de ces taches d’Airy et notamment de déterminer des
valeurs approchées des positions des rayons des cercles sombres.

1) Visualiser les graphes de ces fonctions à l’aide des fonctions de la


bibliothèque matplotlib. Pour calculer les valeurs prises par f et f’, on utilisera la
fonction quad du module scipy.integrate (cf aide en ligne et script d'exemple).

2) Déterminer à l’aide de la méthode de Newton, les trois premiers zéros positifs de


la fonction f. On écrira pour cela une fonction newton qui prend en arguments
une fonction f, sa dérivée df, un réel u0 et une tolérance ε > 0 sur l’incrément, et
qui retourne en cas de succès le couple (un,n) obtenu par la méthode de Newton
un étant une valeur approchée d’un zéro de f et n le nombre d’itérations
nécessaires pour l’obtenir. On rappelle que la condition d’arrêt dans ce cas est :
|un − un−1| < ε. On limitera le nombre d’itérations à 100 et si cette valeur est
atteinte, on décrétera l’échec de cette méthode en retournant la valeur None.

Afin de pouvoir exploiter la méthode de Newton sans avoir à donner l’expression de la


dérivée de f, on peut chercher à approcher numériquement f’(x) en considérant le taux
d’accroissement de f entre x - h et x + h.

3) Écrire une fonction derivee qui prend en arguments une fonction f et deux réels
x et h et qui retourne ce taux d’accroissement.

4) De manière à déterminer expérimentalement la meilleure valeur de h, nous


allons considérer la fonction g = sin(x) dont la dérivée est bien connue, et
noterons δ(x, h) la différence (en valeur absolue) entre la dérivée numérique et
la dérivée exacte au point x. Pour x = 1, tracer le graphe de la fonction δ(x, 10-p)
en faisant varier p entre 4 et 8 avec un pas de 0.1, et confirmer l’existence d’une
valeur optimale.

5) Retrouver les résultats de la question 2, en substituant à la fonction f’, la dérivée


de la fonction calculée numériquement.

Nous allons maintenant remplacer le calcul des intégrales obtenues par les fonctions de la
bibliothèque scipy, par nos propres fonctions d’intégration.

6) Écrire une méthode trapeze qui prendra en paramètres la fonction à intégrer et


les bornes de l’intervalle. On choisira de manière pertinente, le nombre de
subdivision. Tester votre méthode sur quelques valeurs de f(x), que l’on
comparera aux résultats obtenus avec la bibliothèque.

La méthode de Romberg consiste à appliquer un procédé d’accélération de la


convergence à la méthode des trapèzes. Nous admettrons le résultat suivant :

7) Montrer en la développant que la formule 1/3 [4T(h/2)-T(h)] correspond à


la méthode de Simpson de pas h.
Cette première observation montre que cette méthode est convaincante. Rien n’interdit
de poursuivre cette idée. On introduit désormais les notations suivantes :

8) Écrire une méthode romberg qui en utilisant cette approche permet de calculer
les intégrales de la question 6, en O(h4) et O(h6).

9) Montrer à l’aide de graphes comparatifs, les différentes convergences.

10) Retrouver les résultats de la question 2, en n’utilisant uniquement l’intégration


numérique pour la fonction f et la dérivation numérique pour f’.

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