Soins en Chirurgie
Soins en Chirurgie
COURS DE SOINS EN
CHIRURGIE
Pour aides soignants de sante publique
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Elaboré par: Mr. MOUZAIKA Amar - Professeur d’enseignement
Chapitre I
PETITE CHIRURGIE
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LES ABCES
1) L’Abcès Chaud
a) Définition:
C’est une collection de pus bien limitée, développée dans une cavité tissulaire
néoformée, aux dépend des tissus de voisinage qui sont détruits ou refoulés;
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Faire les pansements selon la prescription médicale
Eduquer le malade pour prévenir d’éventuels traumatismes
L’inciter à l’hygiène de ses mains avant et après toute manipulation suspecte
Eviter la manipulation des objets métalliques souillés ; surtout pour le
personnel soignants cas des aiguilles
Les soins de toilette quotidienne à l’eau et au savon ordinaire: le savonnage
décolle les bactéries, le rinçage les élimine.
2) Abcès froid
a) Définition:
C’est une collection formée lentement et en absence des signes cardinaux de
l’inflammation, Sa nature est le plus souvent tuberculeuse.
b) Etiologie: Le germe le plus souvent en cause est le bacille de Koch (BK)
Nécrose caséeuse sous cutanée liquéfiée ou ramollie
Adénopathie tuberculeuse ramollie
Ostéite tuberculeuse
Arthrite tuberculeuse
Les abcès froid non tuberculeux sont causés par des infections
melitococcique ou les mycoses.
c) Signes cliniques et Para cliniques : La clinique est très pauvre:
Ni de rougeur : les téguments ont conservé leur couleur normale
Ni de chaleur locale
Ni de douleur, spontanée ou au palper
La fluctuation est très nette
Les signes Généraux sont: négatifs, hormis les signes de la tuberculose qui sont
asthénie et amaigrissement
Le pus est grisâtre, séreux, présentant des débris caséeux.
Il ne renferme pas de germe, ce caractère amicrobien n’en est que plus
suspect.
Pas de leucocytose.
d) Evolution :
En l’absence de traitement, la peau rougit, s’infiltre, s’ulcère livrant passage au pus
d’où; fistule spontanée avec écoulement intarissable de pus et de Caséum d’ou
contamination.
e) Traitement
- Spécifique (anti bacillaire)
- drainage chirurgical: c’est une excision en masse, emportant la paroi
tuberculeuse.
f) Rôle de l’aide soignant:
- Accueillir le malade et le l’installer confortablement
- Surveiller l’état général du malade
- Peser le malade à son hospitalisation pour surveiller la courbe du poids
- Commencer le traitement antituberculeux prescrit par le médecin traitant
- Respecter les règles d’asepsies pour prévenir toute contamination
- Réaliser les examens biologiques et radiologiques demandés
- Préparer le malade en vue de subir une incision de l’abcès
- Préparer le matériel pour incision
- Faire l’aide au médecin lors de l’incision de l’abcès
- Faire les pansements selon la prescription médicale
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Furoncle
a) définition
Le furoncle est une inflammation cutanée circonscrite débutant au niveau d'un
appareil pilo-sébacé.
b) cliniquement
Début : Apparaissent des signes fonctionnels :
o picotement,
o prurit,
o sensation de cuisson localisée au point où va se développer le
furoncle.
Phase d'état
o En quelques heures apparaît une papule rouge (épaississement mixte
de l'épiderme et du derme)
o Acuminée (présentant une pointe), centrée par un poil. Elle se
transforme en une tuméfaction conique, rouge, chaude, douloureuse,
indurée et tendue. La douleur devient vive et lancinante.
c) Evolution :
o En quatre à cinq jours, le sommet de la tuméfaction se coiffe d'une
pustule jaunâtre. Celle-ci s'ouvre et laisse s'écouler du pus. Dans le
fond de la plaie on peut voir le bourbillon, masse jaune verdâtre.
o Deux à trois jours plus tard, le bourbillon s'élimine et le furoncle guérit
au prix d'une cicatrice étoilée, blanchâtre, indélébile.
d) .Traitement:
1-Antibiothérapie.
2-Soins locaux classiques : pulvérisation, désinfectant,
3- s’abstenir de toute manipulation ou pression.
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Anthrax
a) DEFINITION :
C’est une forme grave d’infection Staphylococcique du follicule pilo-sébacé, il
est réalisé par l’évolution simultanée et contiguë de plusieurs furoncles et qui
s’étend au tissu sous-cutané.
b) ETIOLOGIE :
L’irritation de la peau par frottement du col et des fesses
L’humidité de la peau et la malpropreté
Les cachexies (tuberculose)
Les asthénies par l’âge (vieillesse)
Prédisposition particulière chez les diabétiques
c) SIGNES CLINIQUES :
Une tuméfaction rouge.
Chaleur local.
Douleur local.
S’accompagne de fièvre.
Adénopathie local
En mûrissant, il libère un pus sanguinolent
d) COMPLICATIONS :
Peut se compliquer :
Au plan local (abcès profond).
Voire général (septicémie).
e) TRAITEMENT :
Des pansements chauds et humides
une bonne désinfection locale, suivis de
l'élimination du bourbillon (amas blanchâtre constitué de pus et de
fragments dermiques nécrosés, situé au centre du furoncle), par
incision et drainage associés à
une antibiothérapie (anti staphylococcique (après un antibiogramme)
par voie générale, sont le meilleur traitement.
Après guérison, les anthrax laissent toujours une cicatrice.
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PANARIS
a) DEFINITION :
Un panaris, couramment appelé mal blanc, est une affection fréquente, découlant
de l'inoculation dans le doigt d'un germe, le plus souvent un staphylocoque, par
une piqûre ou une plaie, même minime.
b) Signes cliniques :
Le stade inflammatoire: Il s'agit d'une simple rougeur avec douleur à la
pression.
Augmentation de volume du doigt
Le panaris collecté est caractérisé pas une tuméfaction fluctuante : La
douleur est intense, insomniante et pulsatile ("ça tape dans le doigt")
Un état fébrile peut être également associé
c) DIFFÉRENTS TYPES DE PANARIS :
Deux types de panaris sont à distinguer, selon l'importance des tissus altérés.
1. Le panaris superficiel, le plus commun, siège au pourtour de l'ongle
Il se traduit par une inflammation évoluant en quelques heures ou en quelques jours,
entraînant une augmentation de volume du doigt, une rougeur, une douleur
généralement lancinante et responsable d'insomnie ainsi qu'une fièvre.
2. Le panaris profond : Survient, après inoculation directe du germe dans la
gaine des fléchisseurs des doigts, ou constitue la complication d'un panaris
superficiel. L'infection peut atteindre :
L’os d'une phalange (ostéite) , Une articulation entre deux phalanges
(arthrite),Un ou plusieurs tendons des doigts), ou encore toute la main
(phlegmon). qui entraîne une déformation douloureuse du doigt, en crochet.
d) TRAITEMENT :
1. Au stade inflammatoire:
Prescrire des bains de doigts biquotidiens dans des solutions antiseptiques
(Bétadine ou hexamidine transcutanée) associé à des antibiotiques
Une surveillance et le patient doit être revu 24 à 48 h plus tard. En l'absence
d'amélioration franche il faut poser l'indication chirurgicale.
2. Au stade collecté:
Le traitement est chirurgical et doit être effectué au bloc opératoire et sous
anesthésie générale car les anesthésiques locaux ne diffusent pas dans les zones
inflammatoires ou infectées.
Le principe du traitement chirurgical repose sur l'excision complète de tous les
tissus nécrosés et non pas une simple incision.
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Chapitre II
rôle de l’aide soignant
en chirurgie
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Période préopératoire :
1) Vérifications
Se présenté.
Vérifier la propreté corporelle du patient ainsi que l'état de sa bouche, de ses
oreilles et de son nez.
Vérifier s'il a pris sa douche (avec un produit antiseptique).
Demander si le patient est bien à jeun depuis minuit en lui posant la question.
Vérifier qu'il n'a pas absorbé d'aliments, de boisson, qu'il n'a pas fumé
Dans le cas contraire, prévenir le médecin et l'infirmier.
Vérifier que le patient ne porte pas de bijoux (boucles d'oreilles, chaîne ou
bracelet). L'alliance peut être conservée au doigt
Enlever ou faire enlever par le patient les prothèses, les lentilles,
S'assurer de l'absence de vernis à ongle ou de maquillage. La surveillance de
la coloration des extrémités, reflet d'une oxygénation correcte, est ainsi
possible pendant l'intervention et au réveil. De plus, l'oxymétrie de pouls ne
peut capter aucun signal s'il y a du vernis à ongle.
2) Préparation psychologique :
Écouter les craintes du patient. Le laisser s'exprimer.
Sécuriser le patient le plus possible.
Engager le patient à maîtriser son angoisse.
Préciser au patient l'heure de l'intervention.
Créer un environnement calme pour permettre au patient de se détendre.
Bien recommander au patient de ne pas se lever après la prémédication.
Si besoin, mettre les barrières (car risque de chutes).
Mettre la sonnette à portée de main.
Transmissions orales et écrites à l'infirmier : les craintes, les angoisses
du patient.
3) Préparation physique du patient
Tout ce qui entre dans le bloc doit être propre.
Les cheveux doivent être attachés.
Faire revêtir au patient la tenue opératoire (chemise, bonnet, bottes).
Demander au patient d'aller uriner avant toute prémédication.
Prendre les constantes : pouls, température. Les noter.
Réaliser les soins cutanés préopératoires : dépilation, préparation
de la peau.
Veiller à ce que le patient ait bien compris qu'il ne doit rien absorber, ni fumer.
4) Préparation de la chambre
En prévision de l'intervention :
refaire le lit et mettre une literie propre ;
faire recoucher le patient ;
mettre selon les habitudes du service, une étiquette préinscrite (nom, prénom,
service) soit sur le pied du lit, soit sur un bracelet attaché au pied du patient.
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B. En post opératoire :
Lorsque le patient revient de la salle de réveil
1) Installer le malade dans son lit
Installer le malade en douceur.
Le faire glisser du chariot sur le lit, si possible la tête de côté.
Ne retirer aucune des canules présentes,
Bien recouvrir le patient.
Si l'opéré est légèrement agité, rester près du patient jusqu'à ce qu'il soit
calme.
Dans le cas où l'agitation est intense, mettre les barrières, attacher les
membres et prévenir l'infirmier.
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Vérifier que les drains sont bien reliés aux bocaux et qu'ils ne sont pas
coudés.
S'il y a une perfusion, installer la poche sur le pied à sérum. Vérifier
l'installation et le débit de la perfusion. Faire attention au point de perfusion.
Ne pas dépiquer le malade.
Prévenir l'infirmier au moindre doute.
Avec l'aide de l'infirmière, et si nécessaire (enfants, malades agités ou
séniles), mettre le membre perfusé dans une gouttière.
2) Surveiller immédiatement
Observer l'aspect du malade (visage et extrémités),
o la couleur des téguments à la recherche d'une cyanose,
o la chaleur ou le refroidissement des extrémités,
o la présence ou non d'une sudation, signaler toute anomalie à l'infirmier.
Surveiller l'attitude du malade (calme, agité, délirant ou réveillé).
Vérifier dans tous les cas que le malade ne touche pas à son pansement,
au(x) drain(s), à la perfusion ou à la sonde.
3) Surveiller les constantes
En cas d'encombrement bronchique, prévenir l'infirmier.
En cas d'inondation des voies respiratoires due aux vomissures, mettre en
position latérale de sécurité et en position déclive. Prévenir l'infirmière
immédiatement.
La respiration doit être calme, régulière.
Le pouls doit être bien frappé et régulier. Ne pas hésiter à recontrôler en cas
de doute.
Vérifier les drains : la quantité, l'aspect et le bon écoulement.
Vérifier le pansement : l'absence d'hémorragie, la bonne fermeture.
Vérifier que le malade n'a pas touché au pansement.
Surveiller la perfusion.
L'aide-soignante doit impérativement prévenir l'infirmier quel que soit le problème :
- si le malade souffre ;
- si le patient a envie d'uriner et n'y arrive pas ;
- en cas d'écoulement anormal des pansements ;
- en cas d'anomalies du liquide d'aspiration ;
- si les drains ne sont pas sous-vides.
4) Surveiller le patient
Installer l'opéré en position demi-assise. Bien caler le patient avec un oreiller
(sauf contre-indication).
Vérifier que l'opéré est bien réveillé et qu'il comprend ce qu'on lui demande.
Effectuer un soin de bouche en veillant à ce que le malade n'avale pas l'eau
ou les produits utilisés.
Faire une toilette du visage pour rafraîchir le malade.
Si l'état du malade est satisfaisant
Faire une prévention d'escarre avec friction du siège et des talons.
Habiller ou aider à l'habillage du patient.
Demander au patient s'il veut uriner.
Si le malade est sous perfusion
Garder les urines et faire une diurèse pour un bilan entrées/sorties.
Noter l'heure des premières urines.
Surveiller les paramètres et les accessoires
Les constantes : température, pulsations, pression artérielle, Les pansements.
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La perfusion, Le drain et le témoin de vide de la tubulure.
Vérifier que le flacon d'aspiration se remplit doucement. Noter la quantité, la
qualité du liquide aspiré (sang, sérosités). Le flacon ne doit jamais être situé
au-dessus du niveau de la plaie, ni par terre. Le vide doit toujours être présent
pour que le drainage soit efficace. S'il n'y est pas, soit le drain s'est déplacé
hors de la paroi, soit il existe une fuite au niveau des raccords. Quelle que soit
la cause, ne toucher à rien. Prévenir l'infirmier immédiatement.
Le lendemain de l'intervention
Surveillance des et 2'jours se fait essentiellement sur la reprise du
transit.
Retour des gaz, des selles.
L'abdomen ne doit être ni douloureux ni ballonné.
Attendre la reprise du transit avant de réintroduire une alimentation
normale. Elle est différente selon le type d'intervention pratiquée.
Les jours suivant l'intervention
Toutes les actions visent à prévenir les complications postopératoires.
❖ Prévenir les complications infectieuses
Surveiller la température et le pouls, matin et soir. Une hyperthermie et une
tachycardie orientent vers un processus infectieux sous-jacent.
Noter les plaintes du patient.
Surveiller le pli cutané (risque de déshydratation).
❖ Prévenir les complications pulmonaires
Favoriser le lever précoce. Si le malade ne peut pas ou ne doit pas se lever
faire des changements de position fréquents.
Solliciter le patient à cracher et à tousser.
Apprendre au patient à comprimer la plaie avec sa main afin de réduire la
douleur au moment de l'effort de l'expectoration.
❖ Prévenir les complications cardiovasculaires
Surveiller les pulsations. Des troubles du rythme sont possibles.
Surveiller les pansements, les flacons, les drains à la recherche
d'hémorragies, une modification du faciès du patient, un état d'agitation, un
état de choc dans le cas d'une hémorragie interne.
❖Prévenir les complications thromboemboliques
Lever et mobiliser le patient le plus précocement possible.
Inciter le patient à choisir la position assise dans le lit.
Veiller à ce qu'aucun oreiller ne soit mis sous les creux poplités.
Surélever les pieds du lit.
Surveiller la température.
❖ Prévenir les complications digestives
Surveiller la possibilité d'une constipation, de diarrhées.
Vérifier le suivi du régime.
Proposer la boisson en quantité suffisante.
Favoriser le lever précoce.
Aider à la mobilisation.
Bien noter les selles, l'aspect, la qualité, la quantité, l'odeur.
❖ Prévenir les complications urinaires
1. Si une sonde urinaire a été posée
Faire boire le patient.
Vérifier si l'écoulement est correct.
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Veiller à ce qu'il n'y ait pas de coudure ou d'obstruction entre la sonde et la
poche de recueil. Dans le cas contraire,
ne pas y toucher, mais prévenir l'infirmier.
Surveiller la présence d'urines dans la poche, la quantité, la vitesse de
remplissage (temps).
2. Si aucune sonde urinaire n'a été posée
Donner la sonnette afin de prévenir en cas de besoin.
Proposer des boissons en quantité suffisante.
Noter la quantité, la qualité, la couleur, l'odeur des urines et continuer de
noter la diurèse.
❖ Prévenir les risques d'escarres
Mobiliser le patient avec un changement de position toutes les 3 heures.
Installer, si ce n'est déjà fait, un matelas anti-escarres.
Favoriser le lever précoce.
Stimuler l'équipe pour qu'elle participe à la lutte anti-escarres.
Vérifier que la boisson est donnée en quantité suffisante et l'alimentation est
équilibrée.
❖ Prévenir un syndrome de glissement
Observer et surveiller : désintérêt total, personne alitée, agitation, installation
d'une inappétence (Manque de besoin, de désir) voire même anorexie totale.
❖ Prévenir les complications de décubitus : Le premier lever
❖ Réalisation :
• se munir d'un fauteuil placé près du lit, des coussins ou oreillers pour le soutien
et confort, des pantoufles de préférence fermées, d'une robe de chambre ;
• rassurer le patient ;
• faire asseoir le patient ;
• prendre le pouls et la tension du patient ;
• vérifier l'état général du patient (sueurs, faciès) ;
• se placer de chaque côté du malade ;
• glisser le patient hors du lit afin que ses pieds touchent le sol ;
• dire au patient de respirer lentement, de ne pas se raidir, le rassurer en l’informant
qu'on est là pour le soutenir ;
•Le faire pivoter sur le fauteuil, l'installer confortablement avec les coussins
oreillers ;
• vérifier le pouls.
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Chapitre III
GENERALITES SUR LES
URGENCES
CHIRURGICALES
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APPENDICITES.
1. définition : L'appendicite désigne une inflammation de l’appendice iléo-cæcal.
L'appendicite est l'urgence chirurgicale la plus fréquente, non traitée, elle peut être
mortelle.
2. Facteurs favorisants
• L'âge : enfants et jeunes adultes plus concernés mais possible à tout âge.
• Le sexe : plus fréquent chez les hommes.
3. Mécanisme physiopathologique
L'appendicite est liée à une obstruction de la lumière de l'appendice, diverticule
naturel qui prolonge le caecum.
4. Conséquences physiopathologiques
L'obstruction entraîne une distension de l'appendice, favorise la prolifération de
bactéries provoque une ischémie (interruption de la circulation sanguine) qui produit
une inflammation
5. Signes cliniques
Douleur spontanée de la fosse iliaque droite, associée ou non à des nausées,
vomissements, des troubles du transit et une hyperthermie.
6. Signes paracliniques
Biologie
La numération formule sanguine montre une hyperleucocytose à
polynucléaires
La vitesse de sédimentation est accélérée.
Examens radiologiques
Ils sont généralement inutiles. L'échographie donne souvent des images typiques La
radiographie de l'abdomen sans préparation est normale une fois sur deux. Dans
10% des cas elle montre un stercolithe (calcification opaque). Elle sert surtout à
éliminer un autre diagnostic chirurgical.
7. Complications :
Abcès appendiculaire
La péritonite appendiculaire
La péritonite généralisée
8. Traitement :
Le traitement est chirurgical. Appendicectomie soit par :
• laparotomie : méthode chirurgicale par ouverture de la paroi abdominale par
incision ;
• cœlioscopie : méthode chirurgicale qui consiste à l'introduction d'instruments
optiques et interventionnels au travers de la paroi abdominale après insufflation de
dioxyde de carbone.
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PÉRITONITES.
1-Définition
Une péritonite est une inflammation ou une infection aiguë ou chronique du
péritoine, membrane qui tapisse la cavité abdominale et les organes qu'elle contient
(les viscères) elle peut être primitive ou secondaire
2-les étiologies
1-Péritonite appendiculaire
2-Perforation d'ulcère gastroduodénal
3-Péritonites biliaires ; par perforation vésiculaire
4-Perforation sigmoïdienne
5- péritonite bactérienne
3. Signes cliniques
Une douleur abdominale brutale, intense, continue et exacerbée par tous les
mouvements. Son siège est en fonction de la cause
Des vomissements fréquents.
Arrêt du transit intestinal
La Fièvre de 38,5 à 40°C, en fonction de la cause
Tachycardie, pression artérielle normale ou basse.
Altération de l'état général.
abolition (suppression) des gargouillements (des bruits intestinaux normaux).
la contracture abdominale « ventre en bois »
matité (absence de résonance) ou tympanisme (augmentation de la sonorité
4- le traitement
A-Péritonite primaire (Péritonite bactérienne spontanée)
Une antibiothérapie doit être instaurée le plus rapidement possible
B-Péritonite secondaire.
Elle nécessite un traitement chirurgical urgent et elle obéit à quatre principes
Fondamentaux
1. réparation
2. toilette
3. drainage
4. prévention
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OCCLUSIONS INTESTINALES.
1. Définition
L’occlusion intestinale est un arrêt du transit intestinal et Peut survenir aussi bien sur
l'intestin grêle que le gros intestin
2. Facteurs favorisants
• Interventions chirurgicales au niveau abdominal ou pelvien favorisant
l'apparition de brides et qui elles-mêmes peuvent créer un volvulus
• Diverticules intestinaux.
• Tumeurs intestinales (par obstruction) ou autres tumeurs abdominales (par
compression)
• Hernies au niveau abdominal.
• Maladie de Cohn.
• Constipation et ses facteurs de risques.
3. Mécanisme physiopathologique
L'apparition d'une occlusion intestinale peut être mécanique ou fonctionnelle.
• Occlusion mécanique : elle est due à l'obstruction, la compression,
l'étranglement ou I invagination de I intestin. La présence d'un obstacle, quel qu'il
soit, empêche la progression des matières fécales dans l'intestin.
• Occlusion fonctionnelle : elle est due au ralentissement du péristaltisme
intestinal en cas de constipation, d infection. Le péristaltisme étant stoppé, les
matières fécales ne peuvent progresser dans l'intestin.
5. Conséquences physiopathologiques
La progression des selles vers le rectum étant interrompue, il se crée alors ;
• Une dilatation de l'intestin en amont de l'obstacle pouvant aller parfois jusqu'à la
rupture intestinale et la péritonite ;
• un désordre électrolytique ;
• une possible infection ;
• une ischémie intestinale avec apparition de nécrose.
6. Signes cliniques
• Douleurs abdominales intenses à type de coliques.
• Vomissements qui peuvent être alimentaires, biliaires ou fécaloïdes.
• Arrêt des matières fécales et des gaz.
• Ballonnements et météorisme abdominal.
• Distension abdominale.
• Puis déshydratation.
7. Signes paracliniques
• Abdomen sans préparation (ASP) : c'est une radiographie simple qui peut
montrer les distensions digestives et les niveaux hydro-aériques abdominaux.
• Scanner abdominopelvien (TDM) : c'est l'examen de première intention. Il permet
de déterminer le caractère mécanique ou fonctionnel de l'occlusion, de localiser le
siège, la gravité et parfois l'étiologie.
• Endoscopie digestive : la rectosigmoïdoscopie est utilisée en cas d'image
douteuse au TDM dans la région rectocolite.
• Échographie abdominale : elle peut être pratiquée sans risque chez la femme
enceinte et l'enfant et permet de voir la distension des anses intestinales, le
péristaltisme et la vascularisation de l'intestin.
• Biologie :
- l'ionogramme montre les troubles ioniques et les désordres électrolytiques ;
- la numération formule sanguine (NFS) montre une hyperleucocytose en cas
d'infection.
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8. Diagnostic
Le diagnostic est mis en évidence par les examens complémentaires qui permettent
de déterminer la nature, le siège et la gravité de l'occlusion.
9. traitement :
En premier lieu il faut :
• réaliser une vidange digestive haute en amont de l'obstacle : la pose d'une
sonde naso-gastrique avec plus ou moins une aspiration douce associée permet de
vider le contenu de l'estomac et de réduire la distension créée par les liquides. Elle
soulage également les vomissements ;
• résoudre les désordres hydro électrolytiques avec la pose d'une perfusion
intraveineuse ;
• pour les occlusions fonctionnelles : utilisation de laxatifs ou de lavement
évacuateur ;
• pour les occlusions mécaniques : intervention chirurgicale pour éliminer
l'obstacle (tumeur, diverticules, volvulus...). L'intervention peut être suivie d'une
résection intestinale avec réalisation d'une colostomie plus ou moins temporaire ou
avec rétablissement de la continuité immédiate.
10. Rôle de l’A/S :
• quantifier le liquide de la sonde nasogastrique ;
• vérifier les paramètres vitaux du patient pour déceler une éventuelle infection,
une hémorragie postopératoire... ;
• évaluer la douleur du patient ;
• noter tout vomissement (nature, quantité, odeurs...) qui peut aider au
diagnostic ;
• s'assurer de la reprise des gaz et des selles (quantité, couleurs,
consistances...).
• Le cas échéant, surveiller la colostomie les jours suivant le retour de bloc
(présence de selles, de gaz dans la poche).
• Informer le patient et lui donner des conseils hygiéno-diététiques, notamment sur
l'intérêt d'adopter une alimentation riche en fibres et d'effectuer une activité physique
régulière pour favoriser l'élimination intestinale.
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PANCRÉATITE AIGUË
1. définition :
C’est l’inflammation aigue du pancréas
On distingue principalement deux types de pancréatite aiguë:
♦ Pancréatique aiguë œdémateuse: elle n’affecte que la glande elle-même, a une
évolution généralement bénigne.
♦ Pancréatite nécrotico-hémorragique : destruction importante de la glande
pancréatique par autodigestion avec irruption des enzymes pancréatiques dans la
cavité péritonéale, qui peut toucher les organes voisins.
2. les étiologies : Deux étiologies principales:
→ L’alcoolisme (l’alcool est toxique et détruit le parenchyme pancréatique)
→ L’obstruction du canal de Wirsung par un calcul biliaire
Étiologies rares:
→ La chirurgie biliaire (pancréatite postopératoire)
→ Hyperlipidémie
→ Hyperparathyroïdie (entraîne une augmentation du taux de calcium dans le sang)
→ infections virales (oreillons,)
→ Anomalies (malformations) congénitales
3. signes clinique :
- douleur abdominale aiguë épigastrique transfixiante (qui traverse de part en part)
- défense abdominale
- iléus intestinal réflexe (paralysie passagère de l’intestin grêle)
- état de choc
- position antalgique en chien de fusil
4. signes biologiques :
- augmentation amylasémie, amylasurie, lypasémie et LDL(le mauvais cholestérol)
- l’hyper leucocytose
5. les examens radiologiques :
Pour déterminer s’il existe un épanchement pleural: (ASP), thorax de face
Pour déterminer s’il existe un œdème pancréatique et/ou péri-pancréatique, ou des
coulées de nécrose inflammatoire: échographie, Scanner (examen de référence)
6. les complications :
- la nécrose pancréatique: dans une zone de parenchyme pancréatique focalisée
- Infection secondaire à la nécrose
- abcès de pancréas
VI. LE TRAITEMENT :
A. Préventif.
Informer des risques liés à l’alcoolisme
B. Médical.
•Mise au repos du tube digestif par aspiration gastrique
•Réanimation :
- assurer une hémodynamique stable et prévenir l’insuffisance rénale par
remplissage
- Antibiothérapie, antipyrétique
- Ventilation assistée en cas d’insuffisance respiratoire.
C. Chirurgical.
• laparotomie exploratrice.
• Traitement des lésions biliaires si elles existent (cholécystectomie)
• Traitement des lésions pancréatiques (drainage d‘abcès, nécrosectomie)
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Chapitre IV
SOINS INFIRMIERS
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la surveillance d'un malade stomisé et changement des poches
I-Objectifs :
-éliminer les selles à l’aide d’un appareillage adapté.
-réduire les irritations cutanées.
-changer l’appareillage et assurer les soins de la peau.
-apprendre au patient à poser, changer, vider la poche de colostomie et à conserver
l’intégrité de la peau péri-stomiale.
II-matériel :
-chariot à 2 étages
-2 cuvettes, eau tiède
-appareillage choisi (poche de colostomie)
-tambour contenant des compresses non stériles
-1flacon de savon doux liquide
-une alèse
-sac poubelle
-paire de gant à usage unique
-un haricot
-1 drap
-un plateau
- une boite d’instruments propres contenant une paire de ciseaux courbée et pince
serveuse
-la technique :
-expliquer la technique de change d’appareillage de stomie au malade.
- installer le malade en position de décubitus dorsal, le faire glisser un peu au bord
du lit.
-choisir un appareillage adapté (selon la position de la stomie).
-mettre une alèse au dessous du patient, et une cuvette en bas pour recueillir l’eau
sale.
-demander au patient de nous suivre tout en lui expliquant les différentes étapes de
soins.
-procéder si besoin à la découpe de la poche à l’aide d’une paire de ciseau courbée
qui doit correspondre au diamètre de la stomie plus 4 millimètres.
-effectuer un lavage simple des mains et mettre les gants à usage unique.
-décoller la poche de haut en bas, tout en maintenant la peau avec les doigts, replier
la partie supérieure de la poche de colostomie à fin d’obturer son orifice $et l’éliminer
dans un sac à déchets.
-nettoyer la stomie et son pourtour en se servant de compresses imbibées de l’eau
tiède avec du savon doux liquide et jeter les compresses souillées dans l’haricot
puis le tout sera déverser dans le sac à déchets.
-rincer soigneusement la stomie.
-sécher à l’aide des compresses sans frotter en tamponnant
-en cas de pilosité importante, couper les poils avec des ciseaux pour ne pas irriter
la peau en utilisant le rasoir.
-ôter les gants.
-s’assurer par le doigt que la région péri-stomiale est sèche.
-poser la nouvelle poche en commençant du bas vers le haut, en s’aidant si besoin
d’un miroir pour que le patient puisse suivre les étapes des soins.
-enlever l’alèse, mettre la cuvette de l’eau sale dans l’étage inferieure du chariot, et
faire la réfection du lit si nécessaire.
-effectuer un lavage simple des mains.
-transcrire tout acte fait sur le dossier de soins infirmiers.
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la surveillance des drainages et méchages.
Définition :
Le drainage consiste à placer dans les cavités naturelles ou opératoires un système
destiné à favoriser l'écoulement vers l'extérieur des liquides pathologiques ou de
rétention.
•Sang
•Lymphe
•Pus.
Indications :
On utilise des drains dans différents types d'interventions chirurgicales :
•Gastrectomie totale ou partielle
•Cholécystectomie : ablation de la vésicule biliaire
Ils sont placés lors de l'intervention par le chirurgien.
Le choix du système de drainage utilisé et le type de drain mis en place dépendent
du liquide à recueillir et de la cavité à drainer :
•Si cette cavité est profonde, le chirurgien mettra un drain rond
•Si elle est superficielle, il utilisera plutôt une lame
Lorsque les liquides sont hémorragiques ou qu'il y a une perte de substance, on
utilise plutôt une mèche.
Un drainage est mis en place chaque fois que l'on craint :
•Une rétention septique ou aseptique
•Une possibilité ou une certitude d'infection
•Une fuite viscérale.
Les qualités d'un bon drainage : Il doit être :
*Déclive, posé à la partie où se collectent les liquides sous l'effet de la pesanteur
*Direct : il doit effectuer le plus court trajet entre le lieu à drainer et l'extérieur, sans
coudure
*Effectif :
•De calibre suffisant
•Perméable
•Non collabé : écrasé contre la paroi ou coupé par une suture cutanée
L'évacuation des liquides doit pouvoir se faire sans gène.
Les poches de récupération des produits d'écoulement doivent être stériles.
Il peut être aspiratif (drain de Redon) ou non.
Surveillance des drains :
Vérifier au retour du malade :
•L'efficacité du système de drainage
•Que la poche est bien collée à la peau
•La quantité de liquide régulièrement dans les premières heures (la noter)
Noter systématiquement :
•La quantité quotidienne recueillie
•L'aspect du produit : couleur, odeur...
Vérifier la perméabilité.
Les poches ne s'appliquent que sur une peau sèche.
Apprendre au malade à bouger avec son drain.
Vérifier qu'il n'est pas couché dessus.
Mobilisation des drains : La mobilisation des drains dépend :
•Des chirurgiens : certains demandent de raccourcir le drain au bout de 3 jours
•Du produit drainé
Si le liquide est douteux, on le donne à analyser.
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Réaliser les pansements simples .
Définition
- Pansement adhésif permettant la protection d'une plaie superficielle.
Indication : plaie chirurgicale ou traumatique non infectée.
Contre-indications:
Aucune.
Matériel:
- Solution désinfectante et lingette pour nettoyage du plan de travail.
- Sac poubelle et sparadrap.
- Carré de protection.
-Solution hydro-alcoolique.
- Compresses stériles.
- Pansement stérile adapté à la plaie.
- Antiseptique dermique.
- Un gant de vilain.
- Gants non stériles à usage unique.
Surveillance A/S
- Température.
- Douleur, odeur.
-Aspect de la plaie : écoulement, adhérence, évolution...
- Le pansement simple se réalise après les pansements aseptiques et avant les
pansements septiques.
Technique
- Lavage simple des mains.
- Allumer la présence et tirer le rideau.
- Installer le patient pour le soin. Mettre une protection si besoin.
- Se laver les mains avec la solution hydro-alcoolique.
- Mettre les gants non stériles.
- Enlever l'ancien pansement à l'aide du gant de vilain.
- Ouvrir le sachet de compresses et les imbiber d'antiseptique.
- Tenir la compresse par ses quatre coins de façon à réaliser un petit baluchon.
- Procéder à la désinfection du pourtour de la plaie en réalisant des cercles
concentriques.
- La partie centrale de la plaie est la dernière à être désinfectée à l'aide d'une
nouvelle compresse stérile imbibée d'antiseptique.
- Après avoir respecté le temps de contact de l'antiseptique, appliquer sur la plaie
un petit pansement de taille adaptée.
- Retirer les gants.
- Réinstaller le patient et son environnement.
- Évacuer le matériel et les déchets.
- Se laver les mains.
- Renseigner le dossier de soins du patient.
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Procéder au lever précoce d’un malade opéré.
Définition:
Aider un patient, après une intervention chirurgicale, à se lever, à se tenir debout et
à marcher avec une aide.
Le premier lever se fait sur prescription médicale.
Objectif :
Renforcer la stabilité
Verticaliser le patient
Prévenir les complications de décubitus
Matériel :
Fauteuil
Appareil à tension artérielle
Linge pour la réfection de lit et pour couvrir le malade
Déroulement du soin: ( avec l'aide d'une seule personne soignant) :
-immobiliser le lit avec les freins.
-mettre en confiance le malade par des paroles rassurantes et encourageantes.
-préparer le fauteuil en le plaçant près du lit, dans le cas du fauteuil roulant serrer les
freins
-mesurer la TA les pulsations et comparer avec les mesures antérieures.
-poser un genou sur le bord du lit et caler l'autre genou contre le lit afin de prendre
appui.
-installer le malade en position demi-assise dans le lit.
-passer un bras sous la nuque du malade et glisser la main sur les cuisses du
malade au niveau des genoux.
-faire pivoter le malade sur ses fesses d'un seul mouvement afin de l'amener en
position assise, jambes hors du lit.
-demander au malade de poser les mains à plat sur le lit et de respirer calmement
-observer le faciès du malade et lui demander de signaler toute sensation
inhabituelle afin de détecter un malaise.
-vérifier le port des semelles antidérapantes
-s'installer face au malade, genoux et pieds parallèles et faire contre poids en
basculant le malade vers soi.
-maintenir le malade contre soi, les bras serrés autour du corps, les mains croisées
au niveau du bas du dos du malade, les jambes enserrant celles du malade.
-pivoter sur place avec le malade pour l'amener dos au fauteuil, freins serrés.
-glisser les mains derrière le dos du malade, basculer le tronc en arrière, faire contre
poids et faire asseoir le malade.
-Lui demander de respirer calmement et profondément et lui demander de faire part
de son ressenti…
-Féliciter le malade des efforts réalisés, même minimes
-mesurer la pression artérielle.
-installer le repose -pieds, l'accoudoir et un oreiller au niveau des cervicales et des
Lombaires.
NB : si on ne peut réaliser ce soin seul procéder en deux soignants
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Bibliographie
1. Fiches de soins infirmiers
Pascal hallouet, Jérôme eggers, Evelyne malaquin-pavan
Elsevier Masson
5° édition 2015
2. AIDES-SOIGNANTES
Module 3 les soins
Réaliser des soins adaptés à l’état clinique de la personne
S.Boudet
L.Darvogne
O.Dousset
D.Micheau
De Boeck estem 2014
3. https://www.google.dz/search?hl
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