06-Syndrome Fémoropatellaire - Prise en Charge Clinique
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www.elsevier.com/locate/emckns
Syndrome
fémoropatellaire : prise en charge clinique
Patellofemoral syndrome: clinical management
S.-T. Green
Judah Street 2717, San Francisco, CA 94122, États-Unis
MOTS CLÉS Résumé Cet article traite de l’affection qui se traduit par une douleur antérieure du
Syndrome genou, connue sous le nom de syndrome fémoropatellaire. Il décrit l’anatomie fonction-
fémoropatellaire ; nelle et la biomécanique du genou, y compris celles du mouvement normal, ainsi que les
Anatomie facteurs qui peuvent déstabiliser le genou et le prédisposer à une lésion. L’angle « Q »
fonctionnelle du
controversé est discuté, ainsi que ses relations avec la douleur fémoropatellaire. L’accent
genou ;
Angle « Q » ; est mis sur l’importance d’une musculature équilibrée pour l’intégrité du genou, ainsi que
Équilibre musculaire ; sur les conséquences éventuelles d’une faiblesse ou d’une contracture musculaire.
Protocoles de L’examen du genou inclut l’anamnèse, les tests orthopédiques standards, l’observation
traitement du genou de la posture et de la marche, et la palpation ; tous ces éléments sont résumés. Des
protocoles de traitement pour la phase aiguë, la phase de réadaptation et la phase de
consolidation sont décrits. Ils incluent des techniques de mobilisation douce, d’exercices
à domicile et l’utilisation éventuelle d’une genouillère ou d’orthèses du pied.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Abstract This paper examines the condition of anterior knee pain known as patellofemo-
KEYWORDS
Patellofemoral pain ral pain syndrome. It describes the functional anatomy and biomechanics of the knee
syndrome; including normal movement, and factors which may destabilize the knee, and predispose
knee functional it to injury. The controversial “Q” angle is discussed, as is its relationship to patellofe-
anatomy; moral pain. The importance of balance musculature to the integrity of the knee is
« Q » angle; emphasized as are the potential consequences of weak, or overly tight, muscles.
Muscle balance; Examination of the knee including patient history, standard orthopedic testing, observa-
Knee treatment tion of posture and gait, and palpation are summarized. Treatment protocols for the
protocols acute phase, recovery, and maintenance phases of treatment are described. These
include gentle mobilization techniques, home exercises, and the occasional use of knee
bracing and foot orthotics.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
SDFP inclut souvent celle de pathologies associées elle s’articule avec la région trochléenne du fémur
telles que la chondromalacie de la rotule, le genou au niveau des deux tiers supérieurs de sa face
des coureurs, l’arthralgie fémoropatellaire, les al- postérieure. Lors de la flexion du genou, la rotule
gies de la rotule, et les tendinopathies rotulien- se déplace vers le bas. Deux structures maintien-
nes.1,4,5 nent la rotule en position verticale. Proximalement
De nombreuses affections ont été envisagées à la rotule, il y a le tendon du quadriceps, et
comme causes du SDFP. Par exemple, on a émis distalement le ligament rotulien (patellaire).
l’hypothèse que le SDFP résultait d’une sur- Moore12 décrit ce ligament comme le prolongement
utilisation due à un déséquilibre musculaire entre du tendon du quadriceps.
le quadriceps et les ischiojambiers, le tenseur du Bien que le mouvement essentiel de l’articula-
fascia lata (TFL) et le moyen fessier, ou encore le tion du genou soit la flexion et l’extension du tibia
vaste interne (médial) et le vaste externe (laté- par rapport au fémur, des mouvements de rotation
ral).1,6 Selon Beckman et al.,5 une longueur anor- du tibia sont aussi normaux. Lors de l’extension du
male des fléchisseurs de la hanche, les ischiojam- genou, le tibia subit une rotation externe, et
biers, le quadriceps et le moyen fessier, peut lorsqu’il se fléchit, une rotation interne. Ces mou-
affecter l’AFP. Cependant, le SDFP peut aussi résul- vements sont contrôlés par les structures des tissus
ter d’un mauvais alignement dans la trochlée fémo- mous du genou. Une lésion de ces dernières menace
rale, ce qui conduit à une traction latérale oblique, l’intégrité du genou, permet un mouvement inap-
ou encore d’un déséquilibre des ligaments latéral proprié et exagéré au niveau du genou et affecte la
et médial, ce qui donne une pression latérale ex- flexion et l’extension du genou.13
cessive dans l’AFP.2 Le SDFP peut aussi être provo- Une rotation interne augmentée du fémur peut
qué par un traumatisme direct du genou, la hauteur perturber la mécanique normale du genou en pro-
incorrecte d’un siège ou des chaussures neuves.7 De voquant une torsion accrue au niveau de l’AFP.
plus, Papagelopoulos et Sim8 ont émis l’hypothèse Selon Press et Young,1 une rotation interne peut
que la patella alta (rotule haute) est associée au
être provoquée par une tension du TFL et une
SDFP. Selon Holmes et Clancy,9 la patella alta
faiblesse du moyen fessier et du pyramidal. Cepen-
oblige la rotule à s’engager dans la trochlée tardi-
dant, Hoppenfeld14 a aussi suggéré que la cause
vement lors d’un mouvement du genou, ce qui
pouvait être associée à une antéversion du col du
augmente la traction latérale de la rotule et contri-
fémur.
bue à la douleur antérieure du genou. Press et
Les fibres de la bandelette de Maissiat (ilioti-
Young1 ont aussi considéré qu’une augmentation de
biale) (BM) et du vaste externe stabilisent latérale-
la lordose lombaire ou de la pronation astragalocal-
ment la rotule. Selon Zappala et al.15 et Press et
canéenne ou encore qu’un passé d’entorses de la
Young,1 les fibres du vaste interne (le stabilisateur
cheville pouvaient contribuer au SDFP. Ces désé-
dynamique médial essentiel) et du grand adducteur
quilibres et leur effet sur la cinétique du membre
stabilisent médialement la rotule. Le grand adduc-
inférieur peuvent obliger la rotule à se déplacer
teur ne s’insère pas directement sur la rotule.
latéralement sur le genou.
Cependant, Zappala et al.15 assurent qu’il agit en
Les signes et les symptômes du SDFP sont une
stabilisateur de la rotule parce que ses fibres se
crépitation et une douleur antérieure du genou
fixent sur le rétinaculum patellaire qui s’attache
exacerbées par la course, l’accroupissement, le
aux condyles fémoraux et aux tissus capsuloménis-
saut ou la descente d’un escalier.7,10 Selon Ham-
caux. Press et Young1 décrivent les tendons du
mer,7 les patients présentant un SDFP peuvent res-
grand adducteur comme le site d’insertion du vaste
sentir une douleur lors d’une flexion complète du
interne oblique (VIO) et par conséquent comme une
genou. Thomee et al.11 décrivent une sensation
partie essentielle de sa force de stabilisation. Les
d’accrochage ou un blocage au niveau de l’articu-
stabilisateurs passifs et les stabilisateurs dynami-
lation du genou, ainsi que des sensations de raideur
ques affectent la fonction. Les stabilisateurs pas-
et de gonflement. McConnell10 décrit une sensation
sifs, tels que le rétinaculum, et la forme de la
de « pseudodérobement » dans le genou lors de la
rotule elle-même, de concert avec l’influence dy-
marche. En dépit de tout cela, il est habituel que
namique du quadriceps crural, de la BM, du grand
les patients ne donnent qu’une description vague
adducteur et du long adducteur, des tendons de la
de la localisation de leur douleur.1
patte-d’oie (insertions tendineuses du couturier et
du semi-tendineux), du biceps crural et du VIO
Anatomie fonctionnelle et biomécanique permettent une traction correcte sur la rotule.1,16
Le VIO, qui est le nom des fibres distales obliques
La rotule (patella) est un os sésamoïde. Lorsque le du vaste interne, maintient la rotule alignée dans la
genou fléchit (le tibia se déplaçant vers le fémur), scissure du fémur.10,15 Le vaste externe, le vaste
Syndrome fémoropatellaire : prise en charge clinique 103
peuvent limiter la dorsiflexion tibiotarsienne, dé- Les tests orthopédiques utiles pour le diagnostic
clenchant alors une pronation astragalocalca- du SDFP incluent : la compression, l’inhibition pa-
néenne, et de plus être à l’origine d’une flexion tellaire, les signes d’appréhension et les tests du
accrue du genou.5 Lorsque le genou se fléchit, la rétinaculum.
compression de la rotule contre le fémur aug-
mente.
De plus, on a émis l’hypothèse que la cinémati- Examen fonctionnel
que du membre inférieur pouvait influencer la bio-
mécanique fémoropatellaire.1 L’hyperpronation de Le but de l’examen est d’établir une « carte fonc-
l’articulation astragalocalcanéenne peut être très tionnelle » qui guidera le praticien et le patient
importante dans le SDFP : plus grande est la prona- vers un traitement. Ceci est réalisé par la décou-
tion au niveau de cette articulation, plus grande est verte des éléments qui provoquent le dysfonction-
la rotation interne du tibia. Ceci peut augmenter nement et la douleur de la rotule. La première
alors le stress dans les tissus mous périarticulaires étape est un interrogatoire soigneux qui inclut :
entourant le genou et donc conduire à une augmen- • les lésions antérieures, tout au long de la chaîne
tation de la douleur dans le genou. cinétique ;
• les interventions chirurgicales ;
• les traumatismes, fractures ;
Diagnostic différentiel • les antécédents familiaux de douleur du genou ;
• l’utilisation antérieure de genouillères ;
La douleur et le dysfonctionnement de l’appareil • la description de la gêne actuelle :
extenseur du genou peuvent être provoqués par C localisation de la douleur ;
diverses affections. Le SDFP doit absolument être C déclenchement initial ;
différencié de la subluxation tibiopéronière, de la C activité aggravante ;
maladie d’Osgood-Schlatter, de l’arthrite fémoro- C intolérances à une activité.
patellaire, du syndrome des plicas, de la tendinite L’observation de la posture doit éliminer :
rotulienne, des tumeurs osseuses ou des bursites. • une pronation astragalocalcanéenne ;
Diagnostic différentiel
• un genu varum, un genou en valgum ou en du triceps contractés, comme cela a été expliqué
recurvatum ; précédemment.
• un déplacement latéral ou médial de la rotule ; L’examen à la recherche d’un mouvement anor-
• une bandelette de Maissiat proéminente ; mal de la rotule est réalisé en utilisant le test du
• une antéversion pelvienne avec augmentation glissement rotulien (patellar glide test). Ce test
de la lordose lombaire ; peut indiquer une raideur médiale ou latérale du
• une posture en avant. rétinaculum ou un mouvement patellaire anormal.
L’analyse de la marche doit inclure l’évaluation du Lorsqu’une élévation au niveau de la bordure mé-
mouvement dans l’ensemble de la chaîne cinéti- diale ou latérale accompagne le glissement, une
que. inclinaison patellaire est elle aussi présente.
La palpation de structures spécifiques peut dé- Méthode : le test est effectué avec le patient
terminer des signes d’inflammation, un alignement assis ou en décubitus dorsal. Le quadriceps est
de la rotule, une restriction de mobilité de la tête relâché et le genou est en flexion de 20-30°. On
du péroné, une contracture musculaire et des demande au patient de contracter la cuisse. Un
points de déclenchement actifs au niveau des mus- mouvement latéral ou médial rapide de la rotule
cles ischiojambiers. Le quadriceps doit être exa- indique un signe positif. Une limitation médiale
miné des deux côtés quant à sa taille et sa force. insuffisante est démontrée par un glissement laté-
L’observation des mouvements d’abduction et ral excessif alors qu’un glissement médial excessif
d’extension de la hanche, tels que décrits par suggère une rotule hypermobile.15
Janda,21 contribue à identifier une faiblesse ou une
suractivité musculaire. Une abduction modifiée de
la hanche révèle une faiblesse du moyen fessier et Traitement
une activation compensatrice des muscles synergi-
Le schéma de traitement proposé ci-dessous est
ques tels que le TFL,21 du carré des lombes ou du
fondé sur l’expérience clinique de l’auteur ; il est
pyramidal. La manœuvre d’extension de la hanche
accompagné d’une recherche d’informations dans
peut être utilisée pour contribuer à déterminer une
la littérature.1,5–7,10,15,17,22
activation retardée et une possible faiblesse du
grand fessier, une mise en activité précoce et une Traitement de la phase aiguë
possible suractivité des spinaux ou de l’ischiojam-
bier, ou une contracture des structures antérieures Dans la plupart des cas, le SDFP est le résultat
de la hanche. En utilisant un test de port d’une d’une surcharge chronique et non pas d’un trauma-
charge impliquant la station sur une jambe, une tisme aigu. Cependant, lorsque le traumatisme est
évaluation plus poussée peut être effectuée pour la cause déclenchante, un traitement initial de la
déterminer la force du moyen fessier.6 Janda21 a phase aiguë peut durer jusqu’à 7 jours, nécessitant
décrit une modification du test de Thomas qui peut un repos relatif, une élévation du genou et l’utili-
identifier des muscles TFL, droit antérieur de la sation d’enzymes protéolytiques ou d’anti-inflam-
cuisse ou psoas raccourcis ou hyperactifs. matoires non stéroïdiens. Divers traitements com-
Selon l’expérience de l’auteur, il est très habi- plémentaires tels que la glace, les ultrasons pulsés
tuel de trouver un moyen fessier faible et un TFL et les courants antalgiques peuvent aussi être utili-
contracté avec, de façon concomitante, une BM sés pour réduire l’inflammation. Des mobilisations
hyperactive ou raccourcie chez les patients présen- très douces peuvent être effectuées. Il faut éviter
tant un SDFP. L’expérience clinique suggère que des activités connues pour aggraver l’affection.
cela conduit souvent à une tension du rétinaculum Grimper, s’accroupir, s’agenouiller et/ou sauter
latéral patellaire. Des patients avec un SDFP clini- doivent être évités autant que possible.
que peuvent présenter des tests d’abduction et Au cours de la phase aiguë, quelques exercices
d’extension de la hanche diminués, une rotation peuvent être continués, en particulier ceux qui font
médiale de la hanche à mi-parcours lors de la faire des mouvements limités ou qui intéressent les
marche et une tendance à la rotation et à l’adduc- membres supérieurs ou la jambe opposée. Zappala
tion du fémur médialement lorsqu’ils descendent et al.15 recommandent la bicyclette ergométrique
un escalier. Il est également habituel de trouver un en laissant la jambe atteinte sur le sol, comme
muscle VIO faible permettant un mouvement laté- indiqué sur la Figure 3.
ral de la rotule. L’hyperpronation de l’articulation
astragalocalcanéenne provoque une rotation in- Traitement lors de la phase de réadaptation
terne du genou, ce dont il résulte un déplacement
latéral supplémentaire de la rotule. L’hyperprona- Lorsque l’inflammation régresse, la rééducation
tion résulte souvent de jumeaux (gastrocnémiens) devient plus active. Au début, les exercices doivent
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Figure 9 Exercice d’autoglissement de la rotule. Commencer Figure 10 Le patient s’assied ou se couche avec les pieds sur le
avec le patient assis sur le sol, les jambes étendues, avec une sol et les genoux fléchis. Placer un ballon entre les genoux.
serviette roulée sous les genoux, les jambes légèrement tour- Serrer le ballon pendant 5-10 secondes. Répéter 5 fois.
nées vers l’extérieur et le pied contre le mur. Le patient
effectue manuellement un autoglissement médial de la rotule,
contracte les cuisses et presse le genou sur le sol. Pour concen-
trer la contraction sur la région médiale du quadriceps et sur les
adducteurs, effectuer une percussion manuelle douce ou appli-
quer de la glace sur ces muscles.
Figure 12 Activation du moyen fessier en utilisant le ballon Figure 13 Steps. En effectuant la contraction excentrique, le
d’exercice. patient effectue trois groupes de dix exercices.
• Élévation d’une seule jambe en position quadru- et, en utilisant un mouvement minimal, de tourner
pédique. les genoux vers l’extérieur, en activant les arches
• Planche à roulettes, planche vibrante, marche longitudinale et transverse, tout en gardant leurs
sur des chaussures d’équilibre. orteils sur le sol. Cet exercice peut être répété
• Ponts sur une jambe (après que le patient effec- fréquemment dans la journée.
tue avec succès un pont avec les deux pieds sur
le sol). Traitement de la phase de consolidation
Le moyen fessier peut aussi être l’objet de l’exer-
Lorsque le patient gagne en force et en coordina-
cice représenté sur la Figure 12.
tion et qu’il est capable d’effectuer des exercices
• Le patient se tient debout avec le ballon d’exer-
sans ressentir de douleur, des exercices excentri-
cice entre lui et une porte.
ques tels que les steps (Fig. 13) peuvent être intro-
• La hauteur à laquelle est placé le ballon permet
duits.7 Des exercices à la presse et de marche
au bras du patient de reposer confortablement
elliptique peuvent aussi être ajoutés au programme
sur le ballon, sans élever l’épaule.
à ce moment, ainsi que des exercices ayant pour
• La jambe proche du ballon est fléchie au niveau
but une activité spécifique.
du genou avec le pied hors du sol.
Au fur et à mesure que l’entraînement pro-
• Tout le poids est sur la jambe impliquée qui est
gresse, le patient récupère un contrôle moteur et
légèrement fléchie. se prépare à retourner à son travail ou à son activité
• La jambe est tournée vers l’extérieur, tout en sportive. L’auteur a observé que les programmes
gardant droits le pied, le pelvis et les épaules. d’exercices traditionnels, qui se concentrent seule-
• La fesse est légèrement contractée. ment sur des mouvements dans le plan sagittal, ne
• Cet exercice est semblable à l’exercice de Mc- préparent pas suffisamment les malades à une
Connell ;10 cependant, le ballon est préféré car bonne réinsertion. Un entraînement utilisant des
il apporte un support supplémentaire au pa- plans sagittaux, frontaux et transverses crée un
tient. ensemble fonctionnel permettant aux patients de
Les exercices du « petit pied », tels que préconisés progresser dans leurs activités normales tridimen-
par Janda, stimulent les voies sensorielles et motri- sionnelles23,24 (Fig. 14).
ces qui contrôlent la fonction des muscles respon-
sables de la posture et de la marche. Pour une
description de ces exercices, se rapporter à Lieben- Conclusion
son.6 Lorsque les patients ont des difficultés à
effectuer avec succès l’exercice du « petit pied », Le but de la rééducation dans le SDFP est de réta-
on leur demande de se tenir droits sur leurs pieds blir l’intégrité fonctionnelle du membre inférieur
110 S.-T. Green
Figure 14 Arbre décisionnel. Vue d’ensemble des traitements possibles du syndrome fémoropatellaire. RPI : relaxation postisomé-
trique.
atteint. Chaque patient se présente avec un ensem- traitement spécifique et personnalisé. Pour accélé-
ble de signes positifs légèrement différents. Par rer la récupération, il est crucial de trouver les
conséquent, on doit trouver pour chaque patient un éléments-clés du dysfonctionnement chez le pa-
Syndrome fémoropatellaire : prise en charge clinique 111
tient. Les exercices doivent être programmés de 10. McConnell J. The physical therapist’s approach to patel-
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