Elaboration Dune Carte Geologique Prelim
Elaboration Dune Carte Geologique Prelim
Elaboration Dune Carte Geologique Prelim
Union-Discipline-Travail
Direction de la Cartographie et
de la Prospection Géologique
MINES ET GEOLOGIE
Stagiaire :
KRAH KAMBORO
JEAN-CLAUDE
L’élaboration d’une carte géologique préliminaire à l’échelle 1/50000 de
la coupure de Dabakala 2C
Dédicace
Je dédie ce travail
A celle qui m’a transmis la vie, l’amour, le courage, à toi chère maman toutes mes joies, mes amours
et ma reconnaissance, que ‘Allah’ le tout puissant, te préserver et t’accorder la santé, la longue vie et
le bonheur.
Pour ce mémoire de fin de cycle sur le thème : Elaboration d’une carte géologique préliminaire à
l'échelle 1 /500000de la coupure de DABAKALA 2C mes dédicaces sont à l’encontre de ma famille à
tous ceux qui me portent dans leurs cœurs.
Remerciements
En premier lieu, nous tenons à remercier Allah pour nous avoir donné la force pour accomplir ce
modeste travail.
Nous ne saurions présenter le contenu de ce rapport, sans toutefois signifier notre gratitude et notre
reconnaissance, à l’endroit de toutes les personnes celles qui ont contribué d’une manière ou d’une
autre à la réalisation de ce document.
M. Kossognon Jean
M. Kobena Jérôme
M. Ouattara Djibril
M. Aka Ignace
M. Koffi Ange
Nous ne saurions terminer sans exprimer nos remercîments tout d’abord spéciaux à notre père YAO
KRAH pilier financier et incontestable de notre formation et notre mère AMADOU ANZATA pour
son amour filial, notre source de motivation, ensuite aux amis proches pour le soutient spirituel, moral
et notre sincère gratitude à l’ensemble du corps professoral et également à l’administration AIST-
PLATEAU à laquelle nous devons la qualité de notre formation.
CHAPITRE I : MATERIELS……………………………………………………..…16
I- Les différents types de cartes………………………………………………………16
1.- Les cartes radiométriques……………………………………………………………………..16
a) Définition…………………………………………………………………………………....16
b) But………………………………………………………………………………………….16
2- Carte aéromagnétique………………………………………………………………………...…17
c)- Définition …………………………………………………………………………………..17
d)- But……………………………………………………………………………………….....17
II – Les outils ………………………………………………………………………....18
1-Matériels de dessins…………………………………………………………………………….18
2-Matériels informatiques………………………………………...………………………………18
3-Documentations…………………………………...…………………………………………....18
CHAPITRE II : METHODES………………………………...………………………19
I.1-Travaux préliminaires ou préparatoires…………………..…………………...…...19
I.2-Travaux pratiques…………………………………………………………………19
II - LES ETAPES PREALABLES AVANT LA DIGITALISATION PROPREMENT DITE….….22
1- la création de dossiers………………………………………………………….22
2- Interface de GeoMap…………………………………………………………………………22
3- Création d’un nouveau projet……………………………………………………………...…23
4- L’ajout du format JPEG de DABAKALA 2c………………………………………………..23
II-4- LES TROIS GRANDES ETAPES DE LA DIGITALISATION………...….….24
1- Le géoréférencement …………………...…………………………………………24
2- La vectorisation…………………………….…………………………………………………….25
2-1- Création d’un fichier Shape…………………………………………………………………25
2-2- Démarrage de l’édition …………………………………………………………..…………26
3- Mise en page………………………………………………………………...……………………27
3-1- Légende………………………………………………………………………………….......27
3-2- Impression……...…………………………………………………………………………….28
PARTIE III : RESULTATS ANALYSES INTERPRETATIONS ET SUGGESTIONS
I- RESULTAT……………………………………………………………………30
II- ANALYSES……………………………………………………………………32
III- INTERPRETATIONS DES RESULTATS…...……………………………….33
IV- SUGGESTIONS……………………………………………………………………………..34
CONCLUSION……...………………………………………………………..35
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………………………………………………………...…..XI
Avant-propos
De nos jours, la carte géologique est comme un répertoire des terrains et des richesses géologiques
C’est dans optique que l’Etat ce cote d’ivoire a favorisé depuis plusieurs décennies, la création d’école
supérieur privés des techniciens supérieurs et des ingénieurs susceptible de répondre aux exigences
du marché de l’emploi national et international. C’est dans cette logique que le groupe AIST a vu le
jour. AIST-PLATEAU est l’une des grandes écoles du président fondateur M. KONAN NOEL situé
au plateau immeuble EL-NASH. Elle forme des techniciens supérieurs de la filière mines géologie et
pétrole ainsi que d’autres filières. C’est dans cette école nous avons été formé pour le brevet de
technicien supérieur en mines géologie et pétrole. Cette formation est sanctionné par un stage pratique
sur une durée exacte de trois (3) mois, après l’obtention de l’admissibilité du brevet de technicien
supérieur dans la filière nous concernant et qui fera l’objet d’une soutenance devant un jury. Au cours
de cette épreuve orale, le technicien supérieur doit produire un rapport sur un thème d’intérêt octroyé
par l »entreprise d’accueil. En ce qui nous concerne le thème qui a été proposé à la direction de la
cartographie et de la prospection géologique (DCPG) est la suivant : « élaboration d’une carte
géologique préliminaire à l’échelle 1/50000 de la coupure de Dabakala 2c »
Résumé
La présente étude porte sur la feuille de DABAKALA 2C, la région de la vallée du Bandama situé au
centre-nord de la côte d'ivoire de latitude 08°15’- 08°30’ Nord et de longitude 04°15’- 04°30’ Ouest.
Dans le souci de faire une couverture géologique de tout le territoire national. Les cadres de la
Direction de la Cartographie et de la Prospection Géologique nous on mit au pied le thème suivants :
l'élaboration d’une carte géologique préliminaire à l'échelle 1/50000 de la coupure de
DABAKALA 2C. Elle a pour objectif principal d'élaborer une carte ou l’esquisse géologique
préliminaire à l'échelle 1/50000 qui donne une précision détaillée de l’information géologique et
minière de la feuille de DABAKALA.
Pour clore notre travail, nous avons procédé par une superposition du papier calque sur cette carte afin
de fait ressortir les contours des formations géologiques. L’ensemble des résultats contribues à une
meilleure connaissance de la cartographie en particulier la géologique, les caractères lithologiques du
terrain reconnaissables à l’affleurement et en lame mince, accompagnés parfois d’analyses
géochimiques de la zone d'étude.
Abstract
The present study concerns the sheet of DABAKALA 2C, the region of the Bandama Valley located
in the north-central part of the Ivory Coast at latitude 08 ° 15'-08 ° 30 'North and longitude 04 ° 15'-04
° 30 'West. In order to make a geological cover of all the national territory. The executives of the
Department of Cartography and Geological Prospecting set the scene for the following: the elaboration
of a preliminary geological map at the scale 1/50000 of the cut of DABAKALA 2C. Its main objective
is to develop a map or preliminary geological sketch at a scale of 1: 50000 that gives a detailed accuracy
of the geological and mining information of the DABAKALA sheet.
To close our work, we proceeded by a superposition of the tracing paper on this map in order to
highlight the outlines of the geological formations. All of the results contribute to a better knowledge
of cartography, especially the geological one, lithologic characters of the terrain recognizable by
outcropping and thin sections, sometimes accompanied by geochemical analyzes of the study area.
Keywords: geology, geological map, cartography, geological prospecting, geochemical Ivory Coast,
DABAKALA.
Introduction
L’Etat de Côte d’Ivoire ainsi que le Ministère de l'Industrie et des Mines ont pris conscience de la
nécessité d'une coopération multilatérale renforcée, afin d'atteindre les objectifs du développement
durable. C'est dans cet esprit que s'inscrit la mise en place de cadre de concertation comme la Direction
Générale des Mines et de la Géologie (DGMG) en particulier la Direction de la Cartographie et de la
prospection géologique dont elle est chargée entre autres de promouvoir l'exploration géologique et de
fournir les connaissances relatives aux caractéristiques du sous-sol du territoire nationale ivoirienne.
En effet la cartographie de base à l'échelle 1/50000 de la coupure de Dabakala 2C ne couvre qu'une
faible partie du territoire national. Dans le cas spécifique des pays en voie de développement. La carte
géologique est devenue aujourd’hui un outil indispensable d’aide à la décision, souvent utilisé comme
document de référence et combiné avec des bases de données. C’est un produit qui évolue pour
répondre au mieux aux demandes formulées dans les enquêtes régulières menées auprès de ses
utilisateurs (industriels, services et agences de l’Etat, des régions, des départements, chercheurs,
enseignants, particuliers).
Objectif général consiste à faire les observations, les analyses et les interprétations à l’échelle régionale
Objectif spécifique :
Partie I :
Généralités
1- Actes de création
C’est à l'occasion des amendements au sein des Ministères que le décret N° 2009-399 du 17 Décembre
2009, portant modification du décret N° 2008-155 du 28 Avril 2008, portant organisation du Ministère
des Mines et de l'Energie, a permis de réunir désormais la Direction Mines et celle de la Géologie en
une seule Direction Générale : DGMG. Celle-ci est placée sous l'autorité d'un Directeur Général
nommé par décret pris en Conseil des Ministres, ayant le rang de Direction Général d'Administration
Centrale. Il est assisté dans l'exercice de ses fonctions, par deux (2) conseillers techniques nommés
par arrêté Ministériel.
Réaliser, collecter, constituer et diffuser les cartes et documents géologiques couvrant tout le
territoire national y compris le plateau continental ;
Valoriser les champs des géosciences pour le développement social et la protection de
l'environnement ;
Promouvoir le potentiel géologique et valoriser les matériaux de construction.
Elle est chargée en particulier de :
3- Situation géographique
1- Sous-Direction de la DCPG
Le décret n°2014-556 du 1er octobre 2014 portant l’organisation du Ministère de l’industrie et des
mines subdivise la Direction de la Cartographie et de la Prospection Géologique comprend deux (2)
Sous-Direction dirigées chacune par un Sous-Direction nommé par arrêté du Ministre des Mines et de
l'Industrie. Ce sont :
La Sous-Direction de la Cartographie
La Sous-Direction de la Prospection Géologique
Pour son fonctionnement, elle dispose de :
Un service de la minéralogie
Un service de la géochimie
Un service de la pétrographie
Sous-direction de la télé -analyse
Elle regroupe trois (3) services :
Un service d’hydrogéologie
Un service de la télédétection
Un service de la géophysique
La DCPG comprend également trois(3) services techniques :
Services de la géo-informations
Il a pour rôle la gestion du patrimoine et de la cellule commerciale.
2. Personnel de la DCPG
I- CADRE GEOGRAPHIQUE
1- Localisation
La zone d’étude est située dans la région administrative de la vallée du Bandama au Centre-Nord de
la Côte d'Ivoire. Entre les Latitudes : 08°15'-08°30’ Nord et les Longitudes : 04°15'-04°30’ Ouest.
(Poste ASECNA, 1972) à 498 km d'Abidjan et 125 km de Bouaké en passant par Katiola. Il est limité
au sud par le département de Bouaké, à l'ouest par celui de Katiola, à l'est par ceux de Bondoukou et
de Bouna, et au nord par le département de Kong.
c d c d
Zone d’étude
4
a 3 b a b
c d c d
2
a 1 b a b
2- le relief
Son relief est celui d’une pénéplaine dont l’altitude varie entre 50-400 mètres au nord. Les accidents
du relief consistent en quelques collines d’auteurs.
3- Géomorphologie
Dans cette région, nous distinguons quatre unités géomorphologiques, d’est en ouest:
La chaîne des Monts Gorowi dominant le sillon de la Haute-Comoé avec des sommets culminant à
plus de 500 m;
La pénéplaine granito-gneissique de Dabakala ponctuée de nombreux inselbergs isolés ou formant des
chaînons qui dépassent rarement 650 m d’altitude;
Le sillon de Fettêkro à relief très accidenté (Mont Niangbion, 600 m) dans la partie sud-ouest de la
zone d’étude; la plaine du N’Zi à l’extrême ouest, d’altitude oscillant entre 150 m et 250 m.
4- Climat
Le climat est à cheval sur le climat baouléen et le climat soudanéen avec une prédominance du climat
soudanéen. C'est un climat à deux saisons: une saison pluvieuse allant de mai à septembre et une saison
sèche d’octobre à avril. Les précipitations sont variables et inégalement réparties sur toute l'année. Le
département est moyennement arrosé et les hauteurs annuelles de pluie sont comprises entre 759 mm
et 1370 mm
5- Végétation
Du nord au sud, La végétation rencontrée est généralement la savane arborée avec par endroit de
grands arbres tels que le fromager, l'iroko, l'acajou. On rencontre également la savane herbeuse
parsemée de forêts galeries.
6- Réseaux hydrographie
La Comoé et le N'Zi composent l'hydrographie pour l'essentiel; la première forme la limite naturelle
du département à l'est et le second, celle de l'ouest. Sagbo, M'Bé, Kinkéné, Niarga sont les cours d'eau
les plus importants, bien que temporaires en saison sèche.
La pêche est également pratiquée traditionnellement dans la Comoé, le N'Zi et les étangs créés par des
barrages.
II –CADRE GEOLOGIQUE
Le socle ivoirien constitue la quasi-totalité de la Côte d’Ivoire (environ 97.5%). Il est situé dans
le compartiment méridional de l’Afrique de l’Ouest et appartient à la dorsale de Man. Il est constitué
de granitoïdes associés à des roches métamorphiques redressées le plus souvent à la verticale et dont
la direction générale est sensiblement Nord-Sud. Il est recouvert en discordance par des formations
non métamorphiques.
Dans ce compartiment, on distingue un domaine occidental et un domaine oriental séparés par la faille
de Sassandra.
• Les formations barisiennes sont représentées par des méta sédiments (schistes, quartzites,
conglomérats) étroitement associés à des méta vulcanites (méta rhyolites, méta dacites, andésites,
basaltes, amphibolites etc..) constituant le Complexe Volcano‐sédimentaire (CVS) et par des
formations détritiques de comblement (SC) constituées de dépôts détritiques (schistes, grauwackes,
grès, arkoses et des conglomérats à ciment arkosique) plus ou moins grossiers peu déformés et
localement métamorphisés. Les formations barisiennes constituent des bandes étroites et orientées
NNE‐SSW.
• Les granitoïdes sont constitués :
- d’un socle granitogneissique constitué d’un ensemble de roches granitiques généralement
foliées et migmatisées par endroit ;
- de massifs granitiques caractérisant le domaine éburnéen constitué de plusieurs générations
D’intrusions granitiques.
II – 1- 2) Bassin sédimentaire
II – 1-2 – 1) Origine et structure du bassin sédimentaire
Le bassin sédimentaire ivoirien s’étend entre 2°30 et 6° de longitude Ouest (de Fresco à Axim au
Ghana).Il se situe dans la zone sud de la cote d’ivoire et à une superficie totale de 30 000 km2.Il s’est
formé à la faveur de l’ouverture de l’atlantique Sud au crétacé inferieur. Il est caractérisé par trois traits
morphologiques majeurs :
une phase d’extension Est - Ouest entraînant la subsidence et la structuration du bassin profond
par des failles normales ;
une phase de mouvements coulissants se faisant entre deux domaines continentaux (Afrique et
Amérique du Sud) et qui à partir du cénomanien a lieu entre le domaine continental africain et le
domaine océanique entraînant ainsi la dérive continentale de l’Amérique du Sud par rapport à
l’Afrique ;
la marge transformante devient totalement inactive au Santonien. Elle devient donc une marge
passive siège d’une subsidence modérée, assez régulière, entrecoupée de réajustements tectoniques
favorisant le dépôt de biseaux sédimentaires. Elle est le siège d’une série de transgression et de
régression qui déposera d’importants dépôts marins du Sénonien au tertiaire ;
a) Le bassin onshore
Le bassin onshore représente 2.5% du territoire ivoirien soit 8000 km2.Il s’étire d’Est en Ouest
sur 360 km et est traversé par une faille importante « l’accident majeur des lagunes » dont les études
géologiques (DIGBEHI, 1987) ont prouvé qu’il s’agissait du prolongement de la fracture médio-
océanique Saint-Paul. La faille des lagunes subdivise l’Onshore en deux parties :
une partie Nord (5000 km2) appartenant au craton Ouest Africain et caractérisée par une
sédimentation peu épaisse ;
une partie Sud (3000 km2) appartenant à la marge continentale et caractérisée par une
sédimentation très épaisse supérieure parfois à 5000m (TASTET, 1979 ; in AKA, 1991).
b) Le bassin offshore
Le bassin offshore est très vaste (80 à 150 km de large) et constitue l’essentiel du bassin sédimentaire
ivoirien. Elle s’étend d’Est en Ouest depuis la côte jusqu’à des profondeurs d’eau supérieur à 3000m.
Il est subdivisé en deux marges :
A : 133 Ma (avant
l’Actuel) ;
B : 116 Ma
Figure 6: Bassin sédimentaire de Côte d’Ivoire (DELOR et al, 1992 ; in Mondé, 1997).
Figure 7 : Les deux marges présentant la zone offshore du Bassin sédimentaire ivoirien (In Coulibaly,
2005)
dans le tableau 1. Il est important de signaler l’existence de dépôts anté-rift, mais il reste non encore
connu car jusque-là aucun puits dans le bassin sédimentaire n’a encore dépassé l’Albien inférieur.
Les ensembles géologiques de la région de Dabakala située dans le socle cristallin et qui appartiennent
au domaine Baoulé-Mossi peuvent se subdiviser en plusieurs ensemble géologique tel que les roches
plutoniques ensuite les roches métamorphiques et les roches sédimentaires.
A l’échelle 1/50000 cette zone du degré carre de Dabakala 2C est dominé par un ensemble des
granitoïdes. Ces migmatites présentent différents faciès. Ensuite un ensemble des granitoïdes qui
occupent une partie de la zone d’étude. Selon le mode de gisement et les relations avec l’encaissant, il
existe des granitoïdes à caractères intrusifs. Il y a deux types de formations qui constituent cinq types
de roches. Ce sont principalement des granitoïdes hétérogènes à biotite, les granitoïdes hétérogènes a
composition granodiorites, des ultrabasites, les migmatites, les dolérites et les amphibolites. La
géologie structurale nous renseigne très peu d’accidents géologiques sont indiqués sur les documents
préexistants. Cependant, les interprétations des photographies aériennes et les cartes aéromagnétiques,
ainsi que les études de terrain ont permis de mettre en évidence plusieurs accidents majeurs dans les
formations de la région d’étude.
CHAPITRE I : MATERIELS
a- Définition
La radiométrie aéroportée est un outil de la cartographie géologique. C’est l’étude des rayonnements
et des propriétés à partir de critères énergétiques. Encore appelée spectrométrie à rayon gama, la
radiométrie est une technique de la géophysique permettant de recueillir des renseignements sur la
distribution du potassium, de l’uranium et du thorium enfouies dans l’écorce terrestre à partir des
rayonnements Gama qu’ils émettent. Elle permet également d’évaluer les contrastes de concentration
des radioéléments les plus fréquents des formations géologiques affleurantes. La carte radiométrique
est donc la représentation cartographique des formations géologiques dans une zone étudiée à partir
de la radioactivité ou des rayonnements gamma qu’elles émettent.
b- But
Elle a pour de différencier les formations géologiques en fonction de leur teneur en potassium,
thorium et uranium
c- Définition
d- But
Son but est de différencier les formations par leur pétrographie ou leur lithologie, de déterminer leur
profond et de mettre en évidence les accidents structuraux.
II – Les outils
Le dessin a été l’activité principale de notre travail. Pour réaliser notre travail nous avons eu recours
aux éléments suivants :
2- Matériels de dessins
Trois (3) papiers calques de superficie un mètre carré
Une table lumineuse de dessin
Un crayon de dessin HB
Une gomme
Une règle
Une boite de crayon de couleur
3- Matériels informatiques
Ordinateur
Logiciel : (georeferenciel, GeoMap)
imprimante
4- Documentations
Carte aéromagnétique
Carte radiométrique
CHAPITRE II : METHODE
Les travaux préliminaires sont des travaux préparatoires déjà faits au préalable (collectes de données,
information bibliographiques antérieurs) regroupant les différentes étapes qui nous conduirons a
l’élaboration d’une carte détaillée. Ces collectes de données se déroulent sur une grande surface et
permettent de sélectionner les zones susceptibles de mettre en évidences les formations géologiques.
En outres, la réalisation de notre esquisse nécessitera plusieurs étapes qui se feront de façon succincte
et complétive.
A partie des connaissances de la gitologie d’une région, on sélectionne plusieurs secteur pouvant
regorger des formations. Sur chaque secteur retenu, on effectue une certaine documentation pouvant
nous guider dans nos recherches. Cette documentation peut-être a caractère scientifique ; c'est-à-dire
une bibliographie complète sur la zone d’étude, sur les formations géologiques existantes ceux a partie
des cartes géologiques, cartes topographiques, cartes de numérisation.
I-2-Travaux pratiques
C’est l’ensemble des activités permettant de passer de la phase des collectes de données,
d’information à la phase finale qui est en effet, la phase réalisation directe de la carte de synthèse.
Activité1
Elle consiste en une d’élimination de contours des formations géologiques présentant une forte
susceptibilité magnétique à partir de la carte aéromagnétique de Dabakala 2c au 1/50 000.
Sur la carte sera posé un papier un calque sur lequel nous tracerons tous les contours.
Activité 2
Cette activité nous conduira à la délimitation de contours des formations géologiques répertoriées
sur la carte radiométrique de Dabakala 2c au 1/50 000.
Pour ce faire, nous superposons et papier calque et carte radiométrique de sorte à pouvoir tracer les
contours produits par les concentrations radioactives du Plomb (Pb) ; du Thorium (Th) et de
l’Uranium(U).
Activité 3
Il est question dans cette activité de mettre en évidence tous les deux (2) calques des cartes
aéromagnétiques et radiométrique et d’en ressortir une carte unique qui est la résultante de la
superposition de ces calques .Cette carte est appelée carte de synthèse.
La carte de synthèse obtenue sera par la suite imprimée puis colorée. Nous pouvons ajouter à tout cela,
les données topographiques. L’utilisation cohérente de tous ces éléments nous conduira à
l’aboutissement d’une carte géologique préliminaire. Cette carte sera ensuite emmenée sur le terrain
pour une confrontation ou une vérification des éléments de la carte avec ceux des travaux réalisés sur
le terrain. Par ailleurs, nous les ferons analysés au laboratoire afin d’établir éventuelles corrélation qui
seront par la suite reconduits dans une base de donnée pour la réalisation d’une esquisse de carte
géologique
Nous allons aussi ajuté de la couleur aux numéros d’échantillons pour une meilleure identification.
Ainsi, les informations de même nature possèdent désormais la même couleur, facilitant donc la
délimitation des contours de ces différentes formations géologiques. Dès lors nous avons repasse aux
rotrings les traces de ces formations pour les rendre plus visible.
Enfin nous avons apporté les mêmes couleurs différentes formation géologiques obtenues de sorte que
toutes les formations de même nature aient les mêmes couleurs, pour une reconnaissance des roches
de la même nature .cela pour faciliter la lecture de la carte (annexe).
Carte géologique
préliminaire
Données topographiques
Travaux de
terrain
Esquisse de la
carte géologique
SIG Numérisation de
la carte finale
D.A.O
1- la création de dossiers
Nous créons un dossier principal sur le « disque D» de l’ordinateur, que nous appelons dabakala, à
l’intérieur duquel, nous avons créée deux (2) nouveaux sous-dossiers se nomment comme suit :
DonnéesProjet
2- Interface de GeoMap
Dans le dossier ou se trouve le logo de geomap, nous avons fait un double clic pour l’ouvrir.
1- Le géoréférencement
Nous allons tout d’abord sur la carte puis on fait clic droit et ‘‘mettez les systèmes de coordonnées’’
avant de procéder au géoréférencement. Dans notre cas le système de cordonnées utilisé est
GCS_WGS84.prj.
Extension totale
Outil de géoréférencement
principal Dabakala 2c. La procédure est la suivante : dans la barre d’outils du haut de
GeoMap, on clique sur fichier ensuite enregistrer projet sous puis Dabakala 2c et
valider.
NB : avec le GeoMap, il faut connaitre les coordonnées d’au moins trois (3) points et au plus quatre
(4) points pour géoréférencer. Les coordonnées doivent être exprimées en degrés décimaux et les
longitudes des points choisis affectées d’un signe négatif (-) et les latitudes d’un signe positif (+).
Mais dans la barre d’outils de GeoMap se trouve une extension totale sur laquelle on clique pour voir
toutes les limites de la carte géoréférencée.
2- la vectorisation
Pour créer un fichier Shape, on clique sur créer un fichier Shape dans la barre d’outils du haut
de GeoMap. En effet, les entités figurants sur la carte géologique de DABAKALA 2C seront vectorisées,
chacune selon son type :
Après la création d’un fichier Shape, on peut commencer maintenant la digitalisation. Dans l’interface
geomap, plus précisément dans la barre d’outils se trouve l’outil d’édition. On clique dessus et on
prend le crayon pour vectoriser l’entité appropriée. Lorsqu’on finit de vectoriser l’entité, on arrête
l’édition puis on enregistre et on crée un autre fiche Shape.
Démarrer édition
Pour modifier les propriétés (couleur et texture) de l’entité vectorisée, on clique sur le nom de celle-ci
puis clique droit ensuite propriété, symbole remplissage puis procéder aux différentes modifications.
3- Mise en page
La mise en page permet de mettre le travail effectué sur un papier à partir duquel on pourra faire
l’impression. Cependant après avoir fini de vectorisé tous les différents figurés, le format qui nous
intéresse est la taille A0 et l’orientation du paysage. En effet toutes les entités qui apparaissent sur la
carte doivent être prises en compte dans la légende.
3-1- Légende
Pour ajouter les éléments, on clique sur ajouter légende dans la barre d’outils et on verra une
boîte de dialogue s’affiché dans laquelle on sélectionne l’élément qui nous intéresse puis on valide.
Pour mettre l’échelle de la carte, on va sur affichage clic droit.
3-2 – Impression
Lorsqu’on veut imprimer, on clique sur Export page as Image qui est situer à l’extrémité
droite de la barre d’outils. Apres avoir cliqué, une boite de dialogue s’affichera, dans laquelle il y aura
où exporter notre carte et la résolution DPI qu’on augmente jusqu'à 300.
Partie III :
Résultats, Analyses
interprétations &
suggestion
V- RESULTAT
Après avoir suivie la méthodologie indiquée plus haut, c’est-à-dire identifier les anomalies
magnétiques ou radiométriques et les superposer à la carte géologique, les résultats suivants ont été
obtenus :
La digitalisation de la carte de Dabakala 2c à la page suivante ;
VI- Analyses
Parler aujourd’hui de cartes géologiques c’est faire référence aux cartes géologiques tel que :
Carte de synthèse à l’échelle 1/1000000, Carte de reconnaissance à l’échelle 1/200000, Carte de détail
à l’échelle 1/100000 en particuliers la carte à l’échelle 1/50000 dont leur échelle plus grande permet
de décrire des espaces plus réduits. Elles traitent de stratigraphie, de lithologie, de tectonique. Elles
cherchent dans le détail à présenter toutes les informations susceptibles d’appuyer une reconstitution
précise de l’histoire géologique de la zone étudiée, elles fournissent les informations à l’appui de
l’interprétation géologique de leurs auteurs.
Ces cartes ont toutes en commun de représenter, sur un fond topographique ou géographique, les
terrains qui affleurent à la surface du sol ou qui ne sont cachés que par une faible épaisseur de
formations superficielles récentes.
L’esquisse d’une Carte Géologique de Dabakala 2C à l’échelle 1/50000 renferme des informations
sur les gisements de minerais, des minéraux, des roches exploitables, d’eau, c'est-à-dire inventorient
cartographiquement les ressources géologiques. On distingue deux (2) types de formations qui sont :
Les terrains métamorphisés et les roches plutoniques. Les terrains sont regroupés en formations
représentées par un code de couleurs et une initiale on reconnaît déjà les grandes unités géologiques
visibles sur une carte géologique de Dabakala 2C qui présentent six roches et leurs couleurs tel que :
orange ;
Les Ultrabasites (k) de couleur violé ;
Les Dolérites (d) de couleur aqua ;
Les Migmatites (M) sont de couleur papaya whip ;
Les Amphibolites (a) sont de couleur bleu ciel ;
On remarque que les granitoïdes hétérogènes à biotite sont plus dominant dans La zone d’étude,
ensuite les granitoïdes hétérogènes à composition granodiorite, après les ultrabasites, les dolerites,
migmatites et enfin Amphibolites.
La cartographie des roches métamorphiques réunit deux types de roches présentent dans la zone
d’étude. Le métamorphisme est bien distingué du plutonisme et cartographié par des roches placés sur
la carte qui ont subies un léger métamorphisme lors de leur intrusion. Les roches métamorphiques
telle que les Amphibolites et les Migmatites son peu importantes. La carte géologique est, et reste,
une production de première importance pour la géologie.
VIII- SUGGESTIONS
Le résultat de l’étude mené lors de notre recherche se matérialise par l’esquisse géologique réalisée
par rapport à la carte géologique de la zone à l’échelle 1/50000, fait ressortir de nouvelles formations.
Nous suggérons ainsi, une vérification effective des différentes formations en se rendant sur le terrain.
Cela permettra de corriger les éventuelles inadéquations entre l’esquisse et les réalités du terrain.
Par ailleurs, nous proposons aussi la réalisation de carte géologique de la feuille du degré carré de
Dabakala 2c, ainsi que celles des zones non encore couvertes et/ou des campagnes de prospections
géophysiques à des échelles plus grandes.
CONCLUSION
Au terme de ce travail, il convient de retenir que le thème soumis à notre étude qui s’intitule
«L’élaboration d’une carte géologique préliminaire à l’échelle 1/50000 de la coupure de Dabakala
2C» a eu pour but la réalisation d’une esquisse géologique à l’échelle 1 /50000. Pour ce faire nous
avons étudié la géologie de la zone à travers la carte aéromagnetique et la carte radiometrique de
celle-ci à l’échelle 1/50000. Par la suite, l’analyse des réponses géophysiques obtenues sur la zone
nous a permis de faire ressortir des zones d’anomalie. Cela a permis, de réaliser une esquisse
géologique de la zone d’étude matérialisant ainsi l’aboutissement de notre travail. L’utilisation d’outils
informatiques tels que GeoMap et le suivi d’une méthodologie établie ont permis d’aboutir à la
conclusion. L’esquisse réalisée à la comparaison de la carte géologique de la zone à l’échelle 1/50000
fait ressortir de nouvelle formation dont nous avons recommandé la vérification sur le terrain. Cette
étude a été bénéfique pour nous sur le plan technique et informatique surtout car elle nous a permis
de nous familiariser à un logiciel (GeoMap).
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Marc Youan Ta, Theophile Lasm, Jean Patrice Jourda, Ko_ Fernand Kouam_et,
Moumtaz Razack. Rapport 2008. Cartographie des accidents géologiques par imagerie
satellitaire Landsat-7 ETM+ et analyse des réseaux de fractures du socle précambrien de la
région de Bondoukou (nord-est de la Cote d’Ivoire), p11
www.wikigeo.org et www.wikipedia.org