Mémoire de Fin D Étude THEME ANALYSE DE LA GESTION BUDGETAIRE - CAS DE LA COMPAGNIE IVOIRIENNE D ELECTRICITE (CIE) Présenté Par - Dirigé Par
Mémoire de Fin D Étude THEME ANALYSE DE LA GESTION BUDGETAIRE - CAS DE LA COMPAGNIE IVOIRIENNE D ELECTRICITE (CIE) Présenté Par - Dirigé Par
Mémoire de Fin D Étude THEME ANALYSE DE LA GESTION BUDGETAIRE - CAS DE LA COMPAGNIE IVOIRIENNE D ELECTRICITE (CIE) Présenté Par - Dirigé Par
(ISCBF) (MPACG)
ES
Promotion 5
AG
(2010-2012)
-B
THEME
LI
Octobre 2012
L’analyse de la gestion budgétaire : Cas de la CIE
DEDICACE
Dieu Tout Puissant qui nous a ouvert les portes du CESAG, a veillé sur nous durant
notre formation et pourvu à tous nos besoins. Que toute la gloire lui revienne.
nos chers parents pour leur soutien financier et moral ainsi que leurs prières.
Une pensée spéciale à l’endroit de notre très cher Directeur Général feu GBAKA Alfred
C
REMERCIEMENTS
Ce mémoire n’aurait jamais été réalisé sans l’aide, le soutien, les conseils, la
compréhension et le dévouement d’un certain nombre de personnes. Nous les remercions
et nous nous excusons de ne pouvoir toutes les citer.
travail ;
Monsieur GOUEDAN, Sous-directeur du Budget et du Contrôle de Gestion à la
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tous les agents du service du Budget et du Contrôle de Gestion de la CIE qui nous
O
Nous restons aussi infiniment reconnaissante à toute notre famille et nos connaissances qui
nous ont soutenue financièrement, moralement et qui ont contribué à leur manière à la
U
réalisation de ce travail.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
DG : Direction Générale
DGA : Directeur Général Adjoint
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DL : Direction Logistique
DME : Direction des Mouvements d’Energie
O
DR : Direction Régionale
DRH : Direction des Ressources Humaines
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RC : Responsable Commerciale
RCI : Responsable de Centre d’imputation
SONABEL : Société Nationale d’Electricité du Burkina
TLE : Travaux liés à l’exploitation
VRA : Volta Region Authority
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DEDICACE ........................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ......................................................................................................... ii
SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................ iii
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX ................................................................. v
LISTE DES ANNEXES ................................................................................................... vi
TABLE DES MATIERES ............................................................................................... vii
C
performances ............................................................................................................... 10
O
(DTET) ................................................................................................................ 49
E
6.2. Les forces et les faiblesses du processus de gestion budgétaire de la CIE .......... 71
6.3. Les causes des faiblesses et les risques associés à ces faiblesses ........................ 73
LI
ANNEXES .......................................................................................................................... 82
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 102
INTRODUCTION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
L’analyse de la gestion budgétaire : Cas de la CIE
(CIE) en particulier objet de notre réflexion doivent être en phase avec les lois du marché
international. Les entreprises n’échappent pas à une demande plus forte à cause de leur
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ouverture sur les autres marchés en général et en particulier sur ceux de la sous région
ouest africaine. Cette demande est de plus en plus exigeante en termes de qualité et de
disponibilité du produit fourni par la CIE à savoir l’électricité.
-B
De ce fait, la politique interne de la CIE doit être axée sur la rationalisation dans la gestion
IB
des ressources et sur le contrôle par l’utilisation d’outils de pilotage adaptés, dans le but
d’atteindre, voire d’optimiser les objectifs stratégiques.
LI
O
de l’avenir de l’entreprise.
EQ
Dès cet instant, la gestion budgétaire se révèle être un puissant moyen pour atteindre les
objectifs fixés par l’entreprise. Elle intervient tantôt au niveau de l’élaboration du contrôle
a priori tantôt au niveau de la réalisation, du suivi et du contrôle a posteriori des prévisions
U
et des moyens utilisés. La gestion budgétaire est un élément qui par l’exploitation du
E
De ce fait, la gestion budgétaire est un élément essentiel permettant la mise en œuvre des
plans d’action au service de la stratégie ce qui fait qu’une mauvaise élaboration budgétaire
et l’utilisation d’outils non adaptés ou une mauvaise interprétation dans l’analyse des écarts
ne permettent pas un suivi efficace des objectifs fixés par l’entreprise.
suivantes :
Face à cette analyse du problème, nous pouvons proposer les solutions suivantes :
IB
- mettre en place un tableau de bord qui permette d’informer en temps réel les
responsables sur la situation budgétaire ;
EQ
Nous allons retenir dans le cadre de notre étude la dernière solution qui est relative à
l’identification des forces et des faiblesses du processus afin d’apporter des améliorations.
Pour répondre à ces préoccupations, nous avons retenu de traiter le thème de recherche
suivant : « L’analyse de la gestion budgétaire de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité ».
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ES
L’objectif principal visé à travers cette étude est de faire l’état du processus budgétaire de
la CIE afin d’en détecter les forces et les faiblesses.
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CIE ;
- identifier les forces et les faiblesses des procédures et de la gestion budgétaire à la
O
CIE ;
TH
Nous nous limiterons à l’analyse des principaux outils du système de gestion budgétaire
que sont : la planification budgétaire, le processus budgétaire et les différents outils de
U
Pour nous même : Cette étude nous permettra de mettre en pratique les connaissances
théoriques acquises et de perfectionner nos compétences en matière de gestion budgétaire.
pratiquée et de faire l’état des outils de gestion utilisés et enfin de faire des
recommandations.
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IB
LI
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TH
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PARTIE 1 :
LES FONDEMENTS THEORIQUES DE LA
IB
GESTION BUDGETAIRE
LI
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TH
EQ
U
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L’analyse de la gestion budgétaire : Cas de la CIE
Ainsi, le budget peut être défini comme un plan annuel des activités futures établi sur la
base d’hypothèses d’exploitation. Il est exprimé principalement en termes financiers
(prévisions), mais il incorpore souvent des mesures quantitatives non financières.
C
Cette première partie de notre étude sera consacrée aux fondements théoriques de la
EQ
Or, depuis quelques années, il s’est produit une évolution considérable dans ce domaine,
C
Selon, LECLERE (1994:20), l’origine de cette évolution est à rechercher dans le débat
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d’idées qui s’est instauré à la suite du célèbre rapport Sudreau, la réforme de l'entreprise
est le titre d'un rapport commandé en juillet 1974 par le président Valéry Giscard d'Estaing
à une commission présidée par l'ancien ministre Pierre Sudreau, et qui s’est focalisé à la fin
-B
des années 70 et au début des années 80 sur la nécessité de lutter contre les défaillances
d’entreprises, la crise économique, le chômage. L’idée fondamentale qui fut avancée à
IB
l’époque était qu’un grand nombre d’entreprises en difficulté aurait pu échapper à leur sort
funeste si elles avaient pu voir venir ces difficultés suffisamment tôt pour pouvoir réagir
LI
alors qu’il était encore temps. C’est l’absence de prévisions stratégiques et en particulier de
O
prévisions budgétaires qui empêchent d’anticiper les difficultés. Il faut donc inciter les
TH
entreprises à mettre en œuvre une gestion prévisionnelle à moyen et à long terme pour
pouvoir prévenir les difficultés.
EQ
Dans cette partie nous définirons la gestion budgétaire, ses objectifs et principes de base,
E
nous identifierons les acteurs et leurs rôles et enfin décrirons les différentes méthodes de
budgétisation.
De nombreuses définitions ont été formulées par les auteurs, mettant chacune l’accent sur
un ou plusieurs aspects du concept.
D’après DORIATH (2008:1), la gestion budgétaire est définie par le plan comptable
français général comme « le mode de gestion consistant à traduire en programmes d’action
chiffrés appelés budgets, les décisions prises par la direction avec la participation des
responsables ». Il parait nécessaire d’ajouter un aspect supplémentaire à cette définition :
celui de la comparaison à postériori des réalisations avec ces mêmes prévisions, par la mise
en évidence d’écarts significatifs qui doivent entraîner des actions correctives.
L’outil budgétaire est l’un des dispositifs de contrôle de gestion, les plus utilisés. Il joue
ES
plusieurs rôles dans la vie des entreprises et son élaboration fait intervenir plusieurs
acteurs. Le budget est à la fois un outil d’anticipation, un instrument de coordination, de
AG
Selon CABANE (2005:259) « Le budget est l’un des outils essentiels de la planification
IB
qui permet à l’entreprise d’optimiser son développement dans un environnement futur qui
LI
est par définition incertain. Dans cette phase de réflexion permanente de préparation de
l’avenir, le budget représente le contrat souscrit par les différents acteurs de l’entreprise
O
pour garantir la cohérence entre les objectifs et la stratégie. Il permet une formalisation
TH
comptable et financière des plans d’actions à court terme. Parce qu’il a pour fonction
« d’écrire l’avenir », le budget a également un rôle stabilisateur dans la mesure où il
EQ
encadre l’action des opérationnels limitant ainsi les inévitables perturbations liées à
l’environnement externe ».
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motivation
Selon CABANE (2005:260) « Le budget est aussi le mode d’affectation des ressources de
l’entreprise à chaque service ou département en fonction des objectifs assignés par la
Direction Générale. Mais préalablement à cette allocation de ressources, il est obligatoire
de préciser les différentes missions des ressources afin que la cohérence de leurs actions
respectives soit totale : le budget, processus interactif couvrant la totalité des fonctions de
l’entreprise joue alors un rôle de coordination.
opportunités.
ES
ou sanctionné) ».
TH
de réflexion sur la manière dont l’entreprise pourrait être plus performante, tout en
respectant le cadre des contraintes réalistes de la stratégie générale de l’entreprise ».
Selon GILLES (2009:163), il s’agit des règles d’or qui régissent la préparation et le vote du
budget. Quel que soit le système budgétaire concerné, la pertinence et la nécessité des
motifs (politiques et techniques) restent inchangées. En effet, d’une manière générale, ces
principes visent à la fois à assurer une invention efficace de l’organe délibérant dans la
C
ressources.
Le principe de l’annualité
AG
- le budget doit être exécuté dans l’année pour laquelle il a été voté, l’autorisation
qu’il donne ayant une validité limitée dans le temps.
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O
pour les prévisions de recettes et de dépenses contenues dans le budget restent précises et
sincères, elles ne doivent pas êtres établies pour une période de temps trop longue. A cet
EQ
U
Le principe de l’équilibre
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Le principe d’unité
L’unité budgétaire stipule que toutes les opérations doivent être regroupées dans un seul
document. Il est par conséquent subordonné à trois (3) conditions :
- unité du patrimoine ;
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Ce principe stipule que toutes les activités de l’organisation doivent être absolument
budgétisées. Cela suppose un responsable pour chaque activité.
-B
La gestion par exception est un principe du contrôle budgétaire qui veut que seuls les
écarts significatifs (supérieurs à un seuil fixé) soient analysés et les actions correctives
EQ
éventuelles effectuées.
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Les acteurs du processus budgétaire sont la Direction générale, le contrôleur de gestion, les
responsables des centres de responsabilité budgétaire et le comité du budget.
Selon SELMER (2003:42-43) « Elle établit les objectifs d’ensemble en s’assurant de leur
comptabilité avec la mission, les intérêts de l’organisation et des parties prenantes (Etat,
C
budgétaires et rédige le manuel d’utilisation et les procédures qui aideront les responsables
à produire et à fournir les réponses demandées. Il dirige les documents vers les unités
LI
les budgets ;
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- et leurs collègues.
- leurs objectifs ;
- les actions à entreprendre ;
IB
Selon GUEDJ (2009:55) « Véritable comité de sages pour les arbitrages budgétaires entre
EQ
Au sein de ce comité, les rôles et les responsabilités des uns et des autres doivent être
clairement définis. Ainsi, le Directeur général préside, contrôle et joue le rôle de médiateur
au sein du comité. Il veille à la préservation de la convergence des idées dans le but de
Le budget à base zéro est un outil de gestion basé sur la remise en cause permanente de la
TH
structure organisationnelle. Mise au point dans les années 80 pour contenir la croissance
des frais de structure. Selon FORGET (2005:14), cette méthode d’élaboration des budgets
EQ
vise à éviter que les budgets successifs ne soient que la reconduction des budgets des
années précédentes. Elle s’applique à la plupart des unités logistiques et vise à redéfinir les
U
coûts de structure (ceux des services généraux). À partir d’une analyse coûts-services
E
rendus, il est décidé si les budgets alloués doivent être augmentés, réduits ou supprimés.
En fin de compte, chaque unité doit justifier son maintien au sein de l’organisation, son
développement, son externalisation ou sa suppression. C’est certes une méthode lourde,
mais particulièrement bien adaptée aux processus de fusions et de restructurations, car il
permet une ré-allocation des ressources vers de nouveaux marchés ou de nouvelles
activités.
Selon HONORAT (2008:150), le budget objet est conçu par centre de responsabilité et par
objet de charges en reprenant, à toutes fins utiles, la nomenclature de la comptabilité
financière. Le budget objet est simple, cohérent avec la présentation des états financiers
annuels. Il peut s’avérer utile lorsque les variations de niveau d’activité sont peu
importantes et ignore la nature des activités menées ainsi que le niveau de performance
atteint dans la gestion de ces activités.
C
vocation plutôt que selon leur nature. Le budget performance est simple, respecte la
structure de coûts adoptée par la comptabilité financière en la rendant toutefois plus
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explicite. Ici les frais généraux sont répartis en fonction d’une base arbitraire.
Selon HENOT & HEMICI (2007:49), le budget par activité est construit en portant une
LI
attention particulière à la vocation des coûts plutôt qu’à leur nature en portant une attention
O
Il est très explicite, permet de mieux visualiser le coût de nos activités et de mieux
comprendre le rôle qu’y jouent les frais généraux, débranché du système de comptabilité
financière et complexe.
programme auquel il est destiné. Plus utile que le budget objet ou performance pour la
reddition de compte aux élus. Le budget programme est complexe et difficile à gérer
puisqu’il transcende les unités administratives et force à une analyse soigneuse des
inducteurs de charges pour la répartition des frais fixes communs.
Ce premier chapitre nous a permis de nous familiariser avec la notion de gestion budgétaire
à travers les définitions de plusieurs auteurs, les objectifs qui lui sont assignés, les
principes de base qui la régissent en passant par les acteurs et les différentes méthodes de
budgétisation.
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AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
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Le processus budgétaire est une série d’activités ordonnées, qui permettent d’apprécier la
C
réalisation d’un budget. Selon ALAZARD & SEPARI (2001:275), la gestion budgétaire
s’appuie sur un mode de pilotage du type boucle fermé avec rétroaction.
ES
; BUDGETISATION REALISATIONS
Connaissance des
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résultats réels
Mise en place de
IB
Confrontation périodique
LI
O
Actions correctives
TH
CONTROLE BUDGETAIRE
CONTROLE BUDGETAIRE
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E
Selon CORHAY & MBANGALA (2008:261), le plan stratégique fixe les grandes orientations
stratégiques, les grands objectifs et les principaux choix : couple produits / marchés,
spécialisation / diversification, internationalisation / investissement. Le plan est souvent
établi à long terme (5 à 10 ans) en fonction également de la durée des cycles de vie de
production, d’investissement ou de recherche et développement. Le plan stratégique lui-
même peut ne comporter que peu de chiffres. Il s’agit le plus souvent d’un texte qui
exprime les orientations générales.
C
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Mais en amont, la comptabilité de gestion a fourni une aide pour l’identification des
stratégies et des simulations sur les choix possibles.
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Selon CORHAY & MBANGALA (2008:261), le plan opérationnel décline les orientations
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stratégiques en allouant des moyens et en assignant des objectifs aux principales fonctions
ou divisions de l’organisation. Ces plans sont donc détaillés et quantifiés pour un horizon à
IB
moyen terme (1 à 3 ans). Ce type de plan constitue un instrument de coordination entre les
LI
- la négociation budgétaire ;
- la description détaillée des différents plans d’actions.
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les hypothèses. Il entraîne alors le chiffrage des moyens nécessaires, compte tenu du
calendrier des actions à entreprendre, et les comptes prévisionnels. (LÖNING, 2008:93)
L’élaboration budgétaire repose sur des procédures qui se décomposent en sept (7) étapes.
Nous aurons, ensuite, l’exécution du budget qui détermine les grands principes
réglementaires et la procédure d’exécution du budget.
C
contrôle de gestion va estimer par grandes masses les résultats possibles pour l’année à
O
Selon HENOT & HEMICI (2007:71) « C’est une étape essentielle par laquelle la Direction
générale transmet à toutes les autres directions un document où figurent les orientations et
les objectifs à atteindre pour l’année N+1 ».
Le contrôleur de gestion aide la Direction Générale dans la rédaction que se soit dans la
formulation des objectifs généraux ou dans détermination des hypothèses.
Ces pré-budgets détaillés des centres de responsabilité sont ensuite transmis à la hiérarchie
AG
responsabilité
IB
Cette consolidation centralisée, dont le contrôleur de gestion est le maître d’œuvre, a pour
objectif principal de vérifier le réalisme et la cohérence interne des options retenues par les
LI
Une dernière consolidation par le comité budgétaire peut être nécessaire pour aboutir à un
« projet de budget ».
Cette répartition par mois des budgets, qui doit également faire l’objet de négociation sous
l’arbitrage de la Direction, doit être menée avec soin puisqu’elle servira de référence au
suivi, en général mensuel. Il ya lieu d’éviter toute procédure de découpage en douzième du
budget annuel ainsi que les procédures d’abonnement des frais périodiques (qui perdent
leur intérêt pour un suivi des dépenses réelles).
Il est à noter que dans certains organismes publics, il faut une approbation préalable du
projet de budget par l’organe délibérant (Conseil d’Administration) suivi d’une correction
éventuelle de la Direction Générale. Après quoi, le projet de budget adopté est transmis
aux ministères de tutelles.
Cette recommandation permet de réajuster les budgets en tenant compte des réalités de
l’exercice N+1, le budget étant établi en N. Cette étape est facultative.
AG
Selon DEVAUX (2002:151), le budget doit être terminé avant le début de l’année
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budgétaire, mais ce n’est pas toujours le cas, car il faut démarrer assez tôt et surtout ne pas
s’enliser dans les conflits ou dans l’attente des décisions de la concurrence.
IB
juillet, ce qui permet de disposer dès cette période des objectifs et politique pour la
O
première année du plan. Aussi, le processus budgétaire lui-même peut ne commencer que
début septembre pour être terminé fin décembre : l’essentiel du travail consiste alors pour
TH
les opérations à affiner les objectifs et le plan d’action en fonction de l’évolution du plan et
à mensualiser les chiffres budgétaires pour faciliter le suivi.
EQ
En absence de processus formel de planification, l’élaboration des budgets est plus longue,
U
Le calendrier indiquera pour chaque semaine le travail budgétaire à réaliser dans les
différentes fonctions, soit de façon très précise, en allant jusqu’à la description de toutes les
opérations budgétaires en indiquant les responsabilités à chaque stade :
Novembre : navette
budgétaire
C
Octobre : premières
esquisses En cours
d’année :
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suivi
Septembre : note budgétaire
d’orientation
AG
L’exécution budgétaire est la mise en œuvre des activités telles que programmées par le
budget de l’entreprise et la saisie en terme monétaire, dans les différentes comptabilités,
O
des ressources consommées et des produits réalisés par les centres de responsabilité.
TH
Pour cela, tout le réseau budgétaire de l’organisation doit observer certaines règles de
EQ
gestion financière.
réalisations budgétaires.
En général, avec l’outil informatique, la procédure de saisie des données se fait en deux
phases : une comptabilité des engagements (pour le contrôle budgétaire) et une
comptabilité générale correspondant à l’exécution des engagements, ces deux
comptabilités ayant la même structure que celle du budget.
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Selon LECLERE (1994:21), les données budgétaires des différents rapports sont alors
centralisées et comptabilisées. Mensuellement et/ou trimestriellement des réunions de suivi
budgétaires se tiennent regroupant autour du contrôleur de gestion des responsables de la
AG
hiérarchie.
En effet, le suivi contrôle budgétaire est une fonction décentralisée au niveau de chaque
U
contrôle budgétaire. Il pourra constater très tôt les incohérences de son système.
En d’autres termes, le suivi contrôle budgétaire est « un système d’alerte qui permet aux
responsables d’être informés en cas de dérapage par rapport aux prévisions afin qu’ils
réagissent ». (LECLERE, 1994:24). Il consiste donc à comparer le niveau des réalisations
par rapport aux prévisions, parfois à établir des corrélations, à faire des analyses et à
prendre des décisions. Ainsi, le but du suivi contrôle budgétaire est de mesurer les
réalisations de l’entreprise par rapport à un objectif fixé, c’est un outil de contrôle par les
résultats. Il est périodique, lorsque chaque responsable budgétaire rend compte à sa
hiérarchie des valeurs réalisées de son département par le système de reporting (rapports
ou comptes rendus mentionnant aussi les écarts significatifs observés et les propositions
des mesures de sauvegardes).
constatation et à l’interprétation des écarts. Les écarts sont calculés par la différence entre
ES
les éléments réels et les éléments budgétés. Le sens conventionnel de calcul d’un écart est :
Réel – Budget ». Le suivi continu permet à l’entreprise de comparer ses réalisations aux
AG
prévisions. Cette comparaison laissera apparaître des différences (écarts). Ces derniers
doivent être analysés pour que des ajustements soient décidés pour les périodes suivantes.
Le contrôle budgétaire permet donc, l’amélioration des performances de l’entreprise. On
-B
IB
Le contrôle a priori
LI
(financières, humaines ou autres), dans le cadre d’un budget défini. Ce contrôle permet de
TH
Il permet aussi de s’assurer que les dépenses non prévues au budget ne pourraient être
engagées sans l’aval préalable de la Direction générale ainsi les risques de dépassement
budgétaires peuvent être considérablement limités.
U
E
Le contrôle a postériori
Selon GUEDJ & al. (2009:153), Ce contrôle s’appuiera sur le raccordement avec le
système d’information comptable qui doit être intégré et opérationnel, ou alors
l’architecture des budgets doit être montée en parallèle avec lui, ce qui permet des délais de
traitement et de réaction plus courts. Pour un contrôle efficace, la comparaison doit être
rapide. Les mesures à prendre consistent à mettre en place des actions correctives. C’est
une phase primordiale du contrôle budgétaire et donc du contrôle de gestion. S’il existe des
C
- l’évolution des écarts globaux doit mener à des actions qualité ou de travail sur la
motivation.
O
TH
encore temps pour agir. Il faut aussi faire la comparaison du réalisé mensuel avec la
dernière prévision, et non le budget, pour en tirer des enseignements immédiatement pour
la nouvelle prévision.
U
E
Le suivi contrôle budgétaire peut être fait grâce au tableau de bord budgétaire et au
pilotage de la performance à travers la détermination d’indicateurs pertinents. Cette phase
implique généralement une comparaison des performances actuelles et celles budgétisées
afin de voir en temps réel où et comment les opérations sont conduites.
- les données réelles d’un mois avec les prévisions budgétaires pour ce mois ;
C
- les données réelles de plusieurs mois cumulés avec les prévisions budgétaires pour
ES
- les données réelles d’un mois avec les données réelles de ce même mois au cours
de l’année précédente ;
- les données réelles de plusieurs mois cumulés avec les données réelles de ces
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Ces éléments permettent au gestionnaire de s’inspirer pour construire leur propre outil de
LI
reporting budgétaire.
O
s’y passe permettant d’engager les actions idoines en vue d’atteindre les objectifs désirés.
E
- il est d’abord un système d’alerte, il permet de faire ressortir les écarts significatifs
ou exceptionnels, et autorise le responsable à se focaliser sur l’anormal. Ainsi, libéré
de l’analyse de ce qui est conforme, le gestionnaire a de meilleures chances de réagir
plus vite et au bon endroit ;
- il est ensuite un déclencheur d’actions ou d’enquêtes. Il confirme de façon structurée
les impressions du responsable et lui indique la nécessité d’entreprendre une action
ou une analyse plus approfondie. En cernant la zone à problèmes, il oriente les
C
entre les responsables (utilisation d’un langage commun). Il contribue par ailleurs à
LI
qualité ;
- il sert aussi à mieux situer l’action du responsable dans le contexte interne et externe.
EQ
son exécution seront incorporés dans les tableaux de bord des responsables et il sera
demandé à chacun d’eux de prendre conjointement les décisions nécessaires pour la
mettre en œuvre.
- l’efficacité ;
- l’efficience ;
- l’économie.
Selon SELMER (1998:41) « la performance peut se définir comme étant ce que l’intéressé
C
peut être capable de réaliser. C’est un acte physique ; même si la performance est mentale
ES
(calcul mental), elle doit se traduire physiquement (additionner des chiffres sur une
feuille). Les mots employés pour définir la performance doivent être concrets, et non pas
abstraits et flous. La performance porte alors sur le résultat attendu d’une activité. On
AG
Toutefois, les managers n’ont jamais carte blanche pour réaliser la performance qui leur est
-B
demandée ; ils sont toujours « sous contrainte de coût ». En conséquence, un manager n’est
réellement performant que s’il atteint le résultat escompté en respectant un montant de
IB
coût souvent matérialisé par une enveloppe budgétaire. On attend du manager qu’il soit
LI
Le choix des critères de performance est important car il s’agit de partir de la réalité,
rechercher des critères qui la représentent, proposer des mesures, les rattacher à des
EQ
normes.
Selon VOYER (1999:81), mesurer les réalisations doit permettre d’apprécier les
E
La stabilité des prévisions budgétaires, pour ne pas dire leur immuabilité, offre un avantage
important qui est de fournir une référence pour évaluer les efforts effectués par les
différents responsables d’activités ou de services pour atteindre les objectifs qui leurs sont
assignés dans le respect des moyens octroyés. La remise en cause éventuelle de l’annualité
des budgets, ou la révision trimestrielle des prévisions, entrainent la disparition de ce cadre
de référence. En effet, dès lors que les prévisions peuvent être modifiées pour mieux
prendre en compte l’évolution de l’environnement de l’organisation, il devient très difficile
de justifier auprès des employés le maintien d’une référence qui n’est plus celle adoptée
pour prévoir l’activité de l’organisation. Il est alors nécessaire de déconnecter les systèmes
d’incitation et de motivation du processus budgétaire ou, en tout cas, de les orienter
C
autrement.
ES
Dans les services, où l’activité est fortement récurrente, la base la plus simple et la
référence historique. Au lieu de déterminer des incitations en fonction des prévisions
AG
budgétaires, qui sont elles mêmes le reflet des réalisations antérieures, ces incitations
doivent être élaborées à partir des réalisations passées, et en fonction d’un engagement
portant sur des gains de productivité ou d’efficacité.
-B
Le découplage entre les systèmes d’indication et de motivation apparaît plus aisé dans les
IB
activités de services que dans les activités industrielles, dans la mesure où la réussite d’une
stratégie passe rarement par le contrôle tatillon des ressources mises en œuvre, mais plutôt
LI
préalablement définis. Les mesures incitatives devront donc être réorientées vers des
TH
Selon PIGE (2011:89), lors de la phase de prévision budgétaire, les ressources sont
normalement octroyées de façon cohérente avec les prévisions d’activité effectuées. Ainsi
U
une association subventionnée par la ville, et exerçant les fonctions d’école de musique,
E
Pour les grandes organisations ayant adopté une approche budgétaire par les processus,
cette phase est encore plus cruciale. Comme nous l’avons déjà souligné, les centres
d’activité, qui constituent l’élément de base du système budgétaire, se trouvent au
C
ressources, et des directions de processus, qui consomment les activités fruits de ces
ressources.
AG
Le seul moyen d’aboutir à un relatif consensus, entre des appréciations distinctes sur les
besoins des différents centres d’activités, est de définir des indicateurs d’activité
-B
mesurés sur une base quantitative (on parlera alors d’inducteurs d’activités) et, en fonction
du niveau cumulé d’activité envisagé pour le centre d’activité concerné, le directeur
LI
Selon GIRAUD & al. (2008:215), pour réaliser les objectifs qui lui sont assignés, chaque
EQ
service doit disposer de ressources. Dans le cadre du système budgétaire, ces ressources
doivent être transcrites sous forme monétaire. Il est alors indispensable de s’entendre sur la
définition des indicateurs comptables mesurant ces ressources. Des questions très simples
U
Pour ne répondre qu’à la première question, si un service estime avoir besoin d’un
employé supplémentaire, faut-il imputer budgétairement le coût de la rémunération, faut-il
y ajouter le coût de suivi par le service du personnel, faut-il intégrer les coûts de formation
qui seront inéluctablement nécessaires pour renforcer l’adhésion du personnel aux valeurs
de l’entreprise, etc.
Les indicateurs comptables peuvent aussi servir à déterminer des objectifs. Par exemple, on
peut évaluer le responsable des ventes pour une zone géographique sur le chiffre d’affaire
qu’i procure ou sur son volume de marge ou encore sur sa marge nette après déduction des
C
frais afférents à son poste de travail. Dans tous les cas, ces indicateurs de performance
ES
impliquant une évaluation du travail effectué par le responsable, il est nécessaire de définir
a priori les indicateurs retenus.
AG
Dans le cas d’un processus, le responsable est fréquemment évalué sur la marge nette qu’il
dégage avant couverture des frais de direction de l’entreprise. Mais, étant donné que le
-B
Selon GIRAUD & al. (2008:216), la performance n’est pas seulement financière, elle
TH
processus lent et fragile qui met du temps à se matérialiser dans la conscience des clients,
mais qui peut être remis en cause du jour au lendemain en cas de défaillance remarquée
d’un des éléments de cette qualité. Le système budgétaire doit donc intégrer un certain
U
nombre d’indicateurs qui constituent le plus souvent des paramètres minima à respecter. Le
E
L’informatique ayant pris une place importante de nos jours il est important de faire
ressortir son rôle afin de permettre aux acteurs de la gestion budgétaire d’avoir tous les
outils nécessaires, utiles et à jour.
budgétaire. L’outil informatique permet par exemple à la phase d’élaboration des budgets,
entre autres, et de faciliter les stimulations et les consolidations. Selon GERVAIS, (1994:
179), tout système informatique servant un processus de gestion budgétaire devrait avoir
AG
puisse être actualiser facilement au fur et à mesure du déroulement du temps (recours à des
O
mémoires temporaires pour des évaluations provisoires, mise à jour permanente des
TH
Une partie importante du travail en gestion budgétaire consiste à construire des tableaux.
L’outil informatique doit permettre de les concevoir, de les remplir, d’effectuer les calculs
E
Comparés, aux calculs scientifiques, les calculs budgétaires sont simples, très répétitifs
mais ils portent sur beaucoup de données : la capacité mémoire du matériel et le mode de
programmation devront en tenir compte.
Il est essentiel, aussi, que les programmes utilisés puissent faire des stimulations et
consolider (ou agréger) des données.
La diffusion de l’information doit enfin être large et rapide, mais il faut prévoir de limiter
ES
Selon VOYER (1999: 33), les tableurs répondent aux besoins de traitement de
EQ
Les tableurs sont de véritables feuilles de calcul électroniques. Ils évitent l’usage de la
E
Selon VOYER (1999:33), les logiciels intégrés (tels Symphony, Open Acess, etc.)
proposent différents modules (bien souvent un tableur, un traitement de texte, un logiciel
graphique, une base de donnée et/ou un module de communication) organisés autour d’un
logiciel de base qui est le tableur (pour Symphony, …), la gestion de fichiers (pour Open
Selon GERVAIS (1994:190), les logiciels de modélisations financière (type : FCS, One
Up, System W,…) correspond à des langages de quatrième génération qui privilégient la
fonction calcul. Ils ont des fonctionnalités proches des tableurs ou des logiciels intégrés,
mais, étant bien souvent disponibles sur des gros systèmes, des minis et/ou des micro-
C
Ce deuxième chapitre nous a permis, dans un premier temps, de connaître les différentes
étapes du processus budgétaire. Ensuite, nous avons abordé les outils propres à la gestion
AG
budgétaire. Enfin, nous avons abordé le rôle de l’informatique dans la tenue d’une bonne
gestion budgétaire.
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Le modèle d’analyse ci-dessous présente les étapes par lesquelles nous passerons pour
ES
réussir au mieux notre analyse de la gestion budgétaire de la CIE. Il s’agira d’abord pour
nous de préparer notre étude par une revue de littérature pour s’imprégner des notions de
AG
Les variables indépendantes, c’est-à-dire celles qui influent sur la pratique de la gestion
IB
La variable dépendante qui subit l’influence des variables indépendantes, mais qui
également, rétroagit sur certaines: la pratique de la gestion budgétaire.
O
TH
EQ
U
E
C
PROCESSUS PHASES ETAPES OUTILS
ES
Préparation de l’étude connaissance des notions de gestion budgétaire lectures des livres, Revue de la littérature
Prise de connaissance de l’entité statuts, rapports de la CIE
A
Observation
G
Analyse de la mission
Analyse documentaire
-B
La réalisation La description de la gestion budgétaire à la CIE
l’analyse L’analyse de la gestion budgétaire à la CIE variable dépendante
Analyse de la gestion Observation
IB
budgétaire Guide d’entretien
Questionnaire
LI
Variables indépendantes
Observation
- planification stratégique et
O
opérationnelle ; Guide d’entretien
Questionnaire
TH
- structure organisationnelle ;
- compétence et disponibilité des
acteurs du système budgétaire ;
EQ
- système de contrôle externe ;
- système de contrôle
U
E
Source : nous-mêmes
Pour un meilleur éclairage sur les aspects les plus importants du système budgétaire au sein
de la CIE nous avons utilisé plusieurs techniques à savoir le questionnaire, le guide
d’entretien, l’analyse documentaire.
Il est constitué de questions ouvertes afin que l’intervenant puisse donner son point de vue
C
budget d’une part, du reporting et du tableau de bord d’autre part. Ce questionnaire est
soumis aux personnes chargées des différents éléments cités ci-dessus.
AG
Prestation Sociale;
- sous-directeur service informatique, sous-directeur reporting ;
IB
Les procédures budgétaires, les notes de points gestion juin 2012 , le rapport d’activité
2011 sur la gestion de la trésorerie, les bilans comptables (exercice 2011) ont permis
Stratégique et stratégiques
ES
formalisation l’organigramme
Structure
organisationnelle Centre de Délimitation des Manuel de
responsabilité responsabilités procédures ou fiches
de poste
-B
trésorerie
Source : nous-mêmes
U
Les informations obtenues par le biais des différents outils de collecte utilisés, ont été
traitées en rapport avec le modèle d’analyse et sur les points clés de la gestion budgétaire
(cf. partie sur la pratique) pour obtenir des résultats. En somme, nous allons nous appuyer
sur la partie théorique pour effectuer notre analyse en tenant compte des spécificités de la
CIE.
Ce chapitre nous permet de faire ressortir tous les éléments sur lesquels va s’appuyer la
collecte d’information et de traitement des résultats de cette étude. Notre méthodologie est
basée sur la revue de littérature de la doctrine budgétaire, sur le guide d’entretien, le
questionnaire et aussi l’observation. L’utilisation de ces outils vise la recherche
d’informations susceptibles de nous éclairer au maximum sur les activités, l’organisation
et, le processus budgétaire de la CIE.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Conclusion partie 1
Cette première partie à été consacrée à la revue de la littérature, qui nous a permis de
connaître les différentes notions que renferme le terme de gestion budgétaire ainsi que les
étapes qui la composent et les acteurs de celle-ci.
Ainsi la prise en compte des facteurs déterminants dans le processus de gestion budgétaire,
nous a été très utile dans l’élaboration d’un modèle d’analyse servant de guide pour
aborder la problématique de la gestion budgétaire de la CIE.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
PARTIE 2 :
-B
La gestion budgétaire au sein de la CIE est un élément essentiel dans la mesure où elle doit
aider à l’atteinte des objectifs qu’elle s’est fixés pour l’année prochaine à savoir entre
autres la réduction du déficit financier du secteur et l’optimisation de l’utilisation des
ressources. Il est important de noter que la CIE va maintenant au-delà des frontières de la
Côte d’Ivoire pour desservir en électricité quelques pays de la sous région. Par conséquent
une bonne gestion budgétaire lui permettra de faire face à cette demande importante en
électricité et d’améliorer son résultat.
Aussi est-il important de préciser que la deuxième partie de notre étude portera sur « le
C
chapitres :
AG
appliquées à la CIE ;
- et le troisième traitera des forces et faiblesses décelées lors de notre analyse.
IB
La ville d’Abidjan fut électrifiée vers 1940, à cette époque toutes les installations étaient
exploitées par la Direction des travaux publics. En 1952, la gestion de l’électricité fut
confiée à l’Energie Electrique de Côte d’Ivoire (EECI) qui s’est employée à développer
les installations existantes, à étendre ses structures afin d’assurer convenablement les
besoins en énergie de la population.
C
ES
Mais la persistance des problèmes financiers dans la gestion du secteur énergétique dans
les années 1980 a conduit l’Etat Ivoirien à céder la gestion technique, administrative et
financière le 12 Août 1990 au groupe BOUYGUES qui créa la Compagnie Ivoirienne
AG
d’Electricité (CIE).
L’EECI fut ainsi privatisée donnant naissance à la CIE le 1er Novembre 1990 par décret
-B
La convention signée avec l’Etat de Côte d’Ivoire arriva à son terme le 31 Octobre 2005.
Le renouvellement de ce contrat a suscité des remous tant au niveau national qu’à
LI
concédante, la CIE obtient le renouvellement de son contrat pour une durée de quinze (15)
TH
ans à compter le 12 Octobre 2005. Il faut cependant, noté que ce nouveau contrat, l’Etat
manifeste sa volonté de prendre part au capital de la CIE. Le taux de participation de l’Etat
EQ
de Côte d’Ivoire sera fixé à 15% des 14 milliards de capitalisation. L’Etat en tant
qu’actionnaire a un droit de regard effectif sur toutes les décisions qui seront prises à la
CIE.
U
E
4.1.1. Historique
Notons cependant, que l’histoire de l’électricité a débuté en Cote d’Ivoire en 1910 avec
l’électrification des deux premières capitales : Grand-Bassam et Bingerville. La ville
d’Abidjan, grâce à son développement rapide fut électrifiée en 1940. L’exploitation de
l’électricité assurée alors par la Direction des Travaux Publics (DTP) fut confiée à partir de
1952 à l’EECI pour une durée de 40 ans. Chargée de la production, du transport, de la
distribution de l’énergie électrique, de l’extension du réseau électrique et du
renouvellement des ouvrages, EECI à la faveur du miracle économique ivoirien durant la
décennie 1970 réalisa une augmentation importante des capacités de production, une
C
Ainsi, le secteur de l’énergie ivoirien confronté au début des années 1990, à des difficultés
de plusieurs ordres (insatisfaction de la clientèle, difficultés organisationnelles, mauvaise
-B
En effet, dans le souci d’assainir la gestion et d’en améliorer les performances, les autorités
IB
La Compagnie Ivoirienne d’Electricité est une société de droit privé Ivoirien constituée
sous la forme d’une Société Anonyme avec Conseil d’Administration et ayant un capital
U
ACTIONNAIRES PARTS
Les activités de la CIE tournent autour de trois métiers de base à savoir : la production, le
IB
activités cadrent avec la concession de service public signée entre elle et l’Etat de Côte-
d’Ivoire étant donné que cette convention de concession porte sur les activités citées plus
O
haut.
TH
d’une part avec les différents barrages et par la production thermique d’autre part avec les
E
centrales thermiques.
hautes et très haute tension permettant d’acheminer l’énergie produite depuis les centrales
vers les centres de consommation dans les conditions optimales.
Avec cette activité, il s’agit d’une part de la satisfaction des demandes implicites et
explicites des clients de la CIE, du concédant et des tiers et d’autre part du volet
commercial de CIE quant à la desserte des clients en électricité.
AG
Pour une meilleure organisation, La CIE selon son nouvel organigramme est découpée en
quatre (04) pôles à savoir :
IB
- le pôle Distribution
LI
IL est important de noter que les différents pôles sont sous la responsabilité de Trois (03)
EQ
DGA d’une part pour les pôles Gestion- Finance- Logistique / Transport-Production et
Mouvement d’Energie / Relations Sociales et Communication et du Secrétaire Général
U
Ces différents pôles comportent en leur sein des Directions. Ces dernières sont regroupées
d’une part en Directions Fonctionnelles et d’autre part Directions Opérationnelles.
-
C
fiscalité.
O
Elle est en charge des achats de matériel, de la gestion des stocks, de l’entretien du matériel
EQ
Elle est chargée de l’élaboration et mise à jour des Business plan, d’évaluer l’impact des
nouveaux projets d’investissement du secteur électricité sur les Business plan, du suivi de
l’évolution et de la mise à jour des indices statistiques.
Elle est chargée de concevoir, mettre en œuvre et exploiter l'architecture système, réseau et
sécurité, d’assurer le déploiement et l'exploitation des logiciels métiers et des équipements
-B
l’énergie électrique.
EQ
Cette Direction produit l’énergie sous deux formes. Il s’agit d’une part de la production
U
thermique avec les centrales (AZITO, CIPREL, FOXTROT, AGGREKO) et d’autre part
E
Cette Direction assure le transport et l’énergie des centres de production aux postes
frontières qui sont les unités d’accueil de l’énergie produite. C’est à partir de ces unités,
Elle fait partie des structures opérationnelles de la Compagnie Ivoirienne d'électricité. Elle
constitue à travers son rôle, un nœud important pour les informations d'exploitation et de
maintenance du système électrique ivoirien. Sa mission est d'assurer la coordination de
l'exploitation du réseau électrique interconnecté haute tension (tension HTB). Elle gère le
C
flux d'énergie électrique pour alimenter les postes sources de distribution moyenne tension
ES
(tension HTA) et les postes d'interconnexion HTB des pays étrangers en veillant à
satisfaire à tout moment les critères de Sécurité, de Qualité et d'Economie du produit
AG
électricité.
d’électricité par une exploitation dynamique des postes, des réseaux de distribution et des
LI
facturation-recouvrement.
TH
Elle mène toutes les études et exécute des travaux liés à l’activité de la CIE. Elle est aussi
chargée de signer une convention périodique pour le compte l’Etat. Elle est aussi chargée
U
Avec un système électrique interconnecté, la CIE alimente en 2007, plus de 2500 localités
en Côte d'Ivoire (plus de 1 000 000 clients). Elle assure l'exportation de l'énergie électrique
vers le Ghana, le Bénin, le Togo, le Mali ainsi que le Burkina Faso dans le cadre de
contrats d'exportation signés avec la VRA pour le Ghana, la CEB pour le Bénin et le Togo,
et la SONABEL pour le Burkina Faso. Le système électrique de la CIE fait partie de
l'amorce d'un vaste système électrique ouest africain. Pour assurer un fonctionnement
optimal de ses activités, la CIE a opté pour une forme d’organisation décentralisée. Dans
ce cadre, et pour appuyer efficacement le déploiement de la stratégie, la compagnie s’est
dotée d’une direction exclusivement dédiée au budget et au contrôle de gestion. Pour
mener à bien ses activités, la Direction Générale a confié à la DBCG la mission de :
Compte tenu de sa mission et du processus dont elle assure la maîtrise, la DBCG a des
responsabilités envers ses clients internes (la DG et les autres Directions), ses clients
IB
2
externes (FINAGESTION ), et elle dépend à cet effet des fournisseurs (en termes de
données) que sont les unités opérationnelles et fonctionnelles de CIE.
LI
O
CLIENTS EXIGENCES
DG Disposer d’un tableau de bord lui permettant de contrôler l’activité de
EQ
l’entreprise.
FINAGESTION Disposer des éléments du reporting et des prévisions budgétaires dans
les délais afin de consolider les résultats du groupe.
U
AUTRES - Disposer des budgets notifiés dans le temps afin de pouvoir mener à
CLIENTS bien leurs activités ;
E
- Disposer des réalisés comptables dans les délais brefs afin de suivre
efficacement leur budget.
2
Société de droit français représentant BOUYGUES dans les entreprises en Afrique.
Pour mener à bien cette mission, elle est organisée en quatre (4) sous directions :
Après avoir décrit la structure d’accueil et la direction au sein de laquelle nous avons
ES
Dans ce chapitre, nous parlerons d’abord du cadre budgétaire de la CIE. Ensuite nous
AG
processus qui sont la planification et l’exécution budgétaire qui sont pratiqués mais qui ne
sont citées clairement dans le processus décrit par la CIE. Ainsi, le processus budgétaire
IB
de la CIE tel qu’on nous l’a présenté dans la doctrine se décompose en deux (2) processus
qui sont l’élaboration d’une part et le suivi budgétaire d’autre part. Au cours de notre
LI
deux (2) sous processus enquête budgétaire et notification et du processus suivi budgétaire
TH
Le cadre budgétaire est fondé sur cinq principes de la charte de la Politique Managériale de
E
Le Contrôle
Contrôler, c’est vérifier, surveiller, évaluer et surtout maîtriser la gestion. Dans le domaine
de la gestion, le contrôle s’intègre dans le système organisationnel et décisionnel des
managers.
La Qualité
La Décentralisation
Pour rendre les structures efficaces, la CIE a procédé à une décentralisation géographique
C
d’une autonomie certaine pour leur permettre d’atteindre leur objectif avec la mise en place
d’une organisation souple ; les décisions se prendront rapidement et le plus près possible
des hommes de terrain, d’où la délégation de pouvoir.
AG
La Délégation de pouvoir
-B
Elle permet de partager la prise de décision à tous les niveaux dans l’intérêt de l’entreprise,
chacun doit être responsable.
IB
La Responsabilisation
LI
rendre garant des actes posés, permet de libérer les initiatives et renforcer les compétences.
TH
Il n’y a plus de simples exécutants, chacun ayant son avis à donner dans la gestion de
l’entreprise.
EQ
Il a pour objet d’anticiper les évolutions sur le moyen terme en adaptant les structures et les
ressources de la compagnie à son activité. Il sert de base à la préparation du budget de
l’exercice n+1 qui sera ainsi élaboré avec une meilleure visibilité. Le plan triennal offre
également l’opportunité de procéder à la programmation de l’ensemble des besoins
nécessaires pour faire face aux contraintes des structures dans la réalisation de leurs
objectifs. Il couvre trois années glissantes et privilégie la notion de priorité. L’élaboration
du plan triennal intègre donc nécessairement la politique et stratégie déclinée par la
Direction Générale. Il a été observé qu’un arbitrage est fait pour la validation du plan
C
triennal, cet arbitrage consiste à une séance de travail organisée par la DBCG et dirigée par
ES
plan. La DG approuve ces chiffres quand ils sont justifiés et compatibles avec les objectifs.
Quand ils ne sont pas conformes aux objectifs, les chiffres sont analysés dans les détails et
-B
des propositions de correction sont arrêtées qui feront l’objet de mise à jour par la DBCG.
Au terme des mises à jour, le plan est consolidé et revu par le DBCG. Le document
IB
définitif est alors édité et relié pour servir à la réunion du comité budgétaire.
LI
Le comité Budgétaire se réunit une fois par an pour valider la proposition de plan triennal
TH
qui devient alors « le plan triennal » définitif qui est consolidé par la DBCG. Au cours de
ces rencontres, la DBCG propose deux (2) types de plans qui sont :
EQ
A cette occasion, le répertoire des prix (extrait en annexe n° 5, page 92) et la note de
synthèse sont remis aux participants. A la sortie de cette réunion, les Directions peuvent
commencer à élaborer leur projet de budget.
- le commentaire succinct des hypothèses retenues et des raisons qui ont motivé le
choix ;
-B
- la fixation des normes qui tiennent compte de l’évolution normale des activités au
cours de l’exercice ;
IB
- la mise au point et le respect d’un calendrier qui fixe les étapes de l’élaboration du
budget.
LI
Il est impérieux de noter que les différentes phases de l’élaboration du budget au sein de la
O
Tous les ans, avant le démarrage de l’enquête, la Direction Générale formule les objectifs
généraux à travers une note d’orientation. Plusieurs hypothèses peuvent être envisagées :
U
- Hypothèse de base en harmonie avec les données figurant dans le plan à long terme
E
Après la fixation des objectifs globaux par la DG, DBCG en accord avec la DFC, la DBCG
procède à l’établissement d’un compte d’exploitation prévisionnel eu égard à ces objectifs
Une fois les sous-objectifs définis, chaque centre de responsabilité ( y compris les unités
décisionnelles de base) est tenu de recenser et de quantifier toutes les activités à exécuter
AG
au cours de l’exercice budgétaire n+1, ce qui suppose de la part des responsables chargés
de la confection des budgets :
-B
- une connaissance parfaite des ouvrages sous leur responsabilité, ils doivent pour
cela : disposer de toutes les informations nécessaires et notamment de la
IB
cartographie, des résultats de mesures, des fiches problèmes n’ayant pu trouver des
solutions etc. ;
LI
Ces activités recensées doivent être planifiées dans le temps. Les différents types de
E
révisions programmées aussi bien pour les ouvrages de production que pour ceux du
Transport et de la Distribution doivent être pris en compte.
Valorisation
Les activités et les moyens prévus pour les accomplir doivent être enfin valorisés à partir
d’un répertoire des prix confectionné et fourni par la Direction du Budget et du Contrôle de
Gestion (DBCG).
Après le calcul des amortissements, toutes les données valorisées doivent être synthétisées
C
Après la synthèse des budgets, les responsables préparent des tableaux afin de mener à
bien les négociations internes avec les différents niveaux hiérarchiques. Ces négociations
vont permettre à tous les responsables de s’entendre sur les projets du budget et surtout de
-B
s’engager sur les chiffres qui seront transmis à la Direction du Budget et du Contrôle de
Gestion (DBCG)
IB
A l’issue des négociations et des éventuelles corrections, les responsables désignés des
O
structures procèdent à l’intégration des budgets par Opérations Diverses (OD) dans le
TH
EQ
Le détail et la synthèse des budgets élaborés par les directions doivent être transférées à la
U
DBCG avant les négociations budgétaires (fichiers EXCEL et support papier signé et
E
Elle consiste à trouver une solution en cas de désaccord entre les deux parties en précisant
AG
Notification budgétaire
IB
Après toutes les différentes corrections et le calcul des résultats analytiques, la DBCG
déclenche le processus de notifications des budgets aux différentes directions bénéficiaires.
LI
O
Toujours relativement à l’élaboration il est impérieux de préciser que la CIE met en œuvre
deux types de budget à savoir d’une part un budget d’investissement et d’autre part un
TH
budget de fonctionnement.
EQ
fonctionnement ainsi que les produits susceptibles d’être générés par elle et est déterminé
par la valorisation de toutes ses activités.
- frais de personnel ;
- indemnités de départ à la retraite ;
Toutes les autres charges sont déterminées par la DBCG à partir d’un répertoire des prix
C
représente l’ensemble des prévisions en biens matériels, mobilier et outillage d’un montant
supérieur ou égal à 50.000F FCFA HT et susceptibles d’être :
IB
A la CIE, l’exécution du budget permet aux différents services de réaliser leurs objectifs
qui ont été quantifié soit dans le budget de fonctionnement, soit dans le budget
E
d’investissement. Toutefois, l’exécution budgétaire s’effectue par des acteurs et suit une
procédure propre à la CIE.
Aussi, est-il important de noter que l’exécution du budget est mise en œuvre sur les deux
types de budget utilisés à la CIE. A cet effet, l’on parlera relativement au budget
d’investissement à la Demande d’Investissement (DI) et dans le budget de fonctionnement
à la Demande d’Achat (DA).
Suite à ce qui précède nous présenterons les acteurs de cette exécution budgétaire avant de
mettre en exergue la procédure suivie.
budget.
La CIE établissant deux types de budget nous parlerons de la procédure pour réaliser un
LI
donne son accord avec sa signature, la DI est transmise à la DBCG qui l’enregistre dans un
fichier excel conçu à cet effet avant de la mettre dans le circuit de signature.
Après les différentes signatures il faut saisir dans J@DE (Progiciel de Gestion Intégré
utilisé à la CIE). Cela se manifeste par l’obtention d’un N° qui est spécifique pour chaque
DI. Ce N° est composé de 8 chiffres suivis de X4.
La Demande d’achat est un imprimé au moyen duquel les directions expriment leur besoin
AG
Il est important de noter que la procédure suivie pour la DI traitée plus haut est similaire à
celle de la Demande d’Achat (DA).
IB
Le suivi budgétaire est un terme employé pour qualifier le contrôle budgétaire. Ce suivi
O
réalisé par la DBCG consiste à rapprocher périodiquement les prévisions et les réalisations
TH
budgétaires. Ceci permet de constater, d’analyser et de rechercher les motifs des écarts et si
nécessaire, de mettre en œuvre des actions correctives portant sur les moyens attribués ou
EQ
Il consiste à enregistrer les réalisations sur le terrain, à les confronter aux objectifs, à tirer
U
et à analyser les écarts , et si nécessaire à établir une dernière prévision afin de mieux
E
appréhender la fin de l’exercice. Les deux concepts clés dans le suivi budgétaire sont les
engagements et les réalisés.
- Les engagements : dans le progiciel J@DE, c’est le stock des commandes non
encore réalisées. Ainsi, les données du livre PA des engagements ne sont pas statiques. Ce
sont les dépenses en cours d’une structure. L’ensemble des engagés et des réalisés donne le
niveau réel des dépenses d’une rubrique budgétaire.
- Les réalisés : Les réalisés comptables sont les montants enregistrés dans les
différents comptes de gestion de la comptabilité générale de la société. On les trouve dans
le livre AA du progiciel J@DE.
Les trois derniers points sont traités au cours des réunions et des points de gestion.
AG
Réunion de gestion
-B
Point de gestion
EQ
budgétaires.
E
L’actualisation
A la suite des points et réunions de gestion ou d’un évènement exceptionnel, la DBCG peut
être amenée à effectuer une révision du budget initial.
Dans J@DE, l’ensemble du budget ainsi actualisé est enregistré sur un autre livre B1 ou
B2 ou B3…
En investissement, la notion de hors budget consiste à engager une dépense non prévue au
budget, quant au désistement il consiste à engager une dépense en lieu et place d’une autre
régulièrement prévue sur le même objet.
Il existe dans J@DE plusieurs états de suivi propre à chaque budget. Relativement au suivi
C
- le suivi de gestion qui permet de comparer le budget (livre BA) ou réalisé (livre
AA) d’une période donnée ;
AG
mois ;
- le tableau synoptique par activité (livre AA ou livre BA) qui fait la synthèse des
IB
- le grand livre par code catégorie ou analytique qui donne le détail des prévisions
(livre BA) ou des réalisés (livre AA).
O
TH
réalisé (livre AA) et l’engagé (livre PA). Il fait un découpage par sous-livre ;
- la balance générale des immobilisations qui donne le solde des comptes
U
- le grand-livre composé de sous-livres qui donne le détail des prévisions (livre BA)
ou des réalisés (livre AA).
Elle permet de détecter des écarts significatifs exprimés en pourcentage et en valeur. Ainsi,
à partir des différents points de contrôle, on détermine les causes et l’on essaie d’apporter
le plus rapidement possible, les correctifs nécessaires :
Ils proviennent de la mauvaise exécution d’un ordre qu’elle soit imputable à un agent ou à
ES
une machine.
Ils résultent d’erreurs de paramétrage, dans les prévisions d’un coût unitaire, dans le
chronométrage d’une tâche, etc.
-B
Ils résultent d’erreur dans la mise au point d’un programme de production, de stockage ou
LI
Ces écarts sont induits par le seul fait du hasard. Ils n’entraînent pas de ce fait de correction
ou d’analyse spécifique (seuil de tolérance).
EQ
objective des écarts avec tous les collaborateurs qui ont été associés à participer à
l’élaboration du budget. L’analyse des écarts débouche sur des actions correctrices qui
E
s’imposent. L’idée centrale sous-jacente est qu’il faut mettre en évidence partout où l’on
peut, les responsabilités de gestion.
L’analyse des écarts et la détermination des actions correctives sont effectués à la CIE
grâce à différents types de tableaux de bord qui sont utilisés par la DBCG.
Certains outils de suivi utilisés par la DBCG ont pu être observés. Ce sont d’une part les
flashs de gestion et échéancier et d’autre part les tableaux de bord à proprement parlé.
AG
Au sein de la CIE certains éléments sont assimilés au tableau de bord à savoir d’une part,
-B
le flash de gestion pour le suivi budgétaire et d’autre part, l’échéancier pour le suivi des
travaux Entretien réseau et centrales.
IB
Le flash de gestion est établi pour le suivi budgétaire tandis que l’échéancier, lui, est mis
LI
Le flash de gestion retrace toutes les charges des structures de la société. Il existe un flash
TH
de gestion pour toutes les directions et ceux-ci sont composés des charges de
fonctionnement (budget de fonctionnement). Les flashs de gestion sont dressés de façon
EQ
mensuelle et en ce qui concerne les indicateurs, l’on ne peut quantifier ceux-ci qu’en
fonction des différents besoins de la direction concernée. Comme flash de gestion nous
U
avons :
E
-flash de gestion charges sensibles (Annexe n° 9 : page 96) qui traitent des charges non
directement liées aux produits et services vendus par l’entreprise. Il s’agit du téléphone,
des heures supplémentaires, des fournitures de bureau, des frais de missions et du
carburant. Ce flash est mensuel et se rapporte au suivi du budget de fonctionnement.
- flash entretien réseau et centrales qui traite de toutes les charges d’exploitations du
transport et de la distribution d’énergie telles que le matériel réseau, des transformateurs,
- flash TLE qui traite de tous les branchements ou raccordements des clients pour lesquels
la CIE est emmenée à engager des charges (sortie stock ou sortie matériel) ou de faire
sous-traiter ses prestations. Sur ces branchements le taux de marge est de 50% à 55% c’est-
C
à-dire que les charges engagées pour la réalisation des branchements ne doivent pas
ES
L’échéancier est un tableau de bord pour le suivi des travaux. Il a une périodicité
AG
trimestrielle. Les travaux étant budgétisés, il est important d’effectuer le suivi de ceux-ci
afin de voir l’état d’avancement de ces travaux et voir l’utilisation faite des ressources
-B
L’objectif est la maîtrise du budget étant entendu que les Directions concernées ne doivent
IB
pas dépasser leur budget. L’autre objectif est de voir s’il n’y a pas de charges sans qu’il y
LI
ait non évolution des travaux prévus. Il permet de connaitre aussi l’état d’avancement de
ces travaux. L’échéancier permet également de maitriser la fiabilité des travaux réalisés par
O
Aussi est-il important de noter que des tableaux de bord sont utilisés au sein de la CIE sous
deux formes à savoir d’une part, le tableau de bord prospectif et d’autre part les tableaux
U
Ensuite, des tableaux de bord de gestion. Il est important de savoir qu’il en existe plusieurs
à savoir entre autres :
maitrises, employés Ouvriers (EO). Ainsi, que l’évolution des charges assurance
ES
toute acquisition de bien par nature et par direction, pour laquelle l’utilisation se
fait sur une longue période. Il est mensuel.
-B
La confection de ces différents tableaux de bord se fait grâce au progiciel J@DE dans la
mesure où j@de recueille en son sein toutes les informations nécessaires qui sont intégrées
IB
5.5.3. Le reporting
O
L’un des outils utilisés par la CIE est le reporting. Le système de contrôle de gestion
TH
noter que c’est l’ensemble des tableaux de bord qui permet de faire le reporting pour la
Direction Générale et FINAGESTION. Le reporting au sein de la CIE a une périodicité
U
Apres la description de la gestion budgétaire de la CIE, qui a fait ressortir l’existence d’une
doctrine budgétaire, qui a permis de mieux connaître les processus budgétaires et les
différents outils de suivi et de contrôle budgétaire nous procéderons à l’analyse de celle-ci.
Ce chapitre est consacré à l’analyse de la gestion budgétaire de la CIE qui vise à relever les
forces et faiblesses de ce processus à partir des constats que nous avons pu faire. Ensuite,
nous présenterons les causes de ses faiblesses et les risques inhérents, puis nous
procéderons à la présentation et à l’analyse de ces résultats. Enfin, nous terminerons nos
travaux par une synthèse de l’analyse et nous ferons des recommandations.
C
Nous avons pu constater dans le processus de gestion budgétaire de la CIE des points forts
et des points faibles que nous présenterons ci-après nous commencerons par les points forts
AG
Au niveau du plan stratégique, il a été constaté l’existence d’un plan triennal par la
documentation qui nous a été donné, faisant ressortir les objectifs globaux sous la période.
IB
Au niveau du plan opérationnel, une lettre de cadrage présente dans la documentation qui
LI
nous a été donné, définissant les objectifs spécifiques à chaque division ou service.
Relativement au plan d’action, il est constaté l’existence d’une campagne budgétaire au vu
O
l’élaboration du budget des objectifs définis par la Direction Générale. La lettre de cadrage
est utilisée en vue d’informer les différents correspondants budgétaires des objectifs de
EQ
celle-ci.
de la CIE qui récapitule toutes les étapes que doit suivre le budget. Il a été aussi constaté la
E
présence d’un management participatif ce constat s’est fait lors de l’élaboration, pendant la
campagne budgétaire puisque les contrôleurs de gestion passent dans toutes les directions
régionales pour entretenir les différents correspondants budgétaire sur les attentes des
budgets qui eux à leur tour sensibilisent tous les agents pour que ceux-ci établissent de bon
budget. Un répertoire de prix nous a été donné dans la documentation. L’existence de
négociations internes, auxquelles nous avons pu participer, permettent à tous les services
de défendre leur budget. Lors de l’élaboration du budget, par notre présence, nous avons
pu constater la présence de tous les acteurs nécessaires dans le processus budgétaire et qui
respectent le rôle qui leur est assigné. L’utilisation de l’informatique dans la gestion
budgétaire est constatée avec l’existence d’un Progiciel de Gestion Intégré qui a été utilisé
pendant nos différents travaux. Nous avons pu prendre connaissance du budget notifié par
le biais d’une consultation du progiciel, qui informe tous les acteurs sur le budget définitif
arrêté.
La tenue de réunion de point de gestion mensuel pour un suivi efficace des budgets,
observé à travers les procès verbaux (PV) de ces réunions. La mise en place de plans
C
d’action suite aux observations de ces points de gestion en vue d’apporter les corrections
ES
Nous avons observé après avoir assisté à des négociations budgétaires que certains postes
budgétaires n’étaient pas bien justifiés et qu’il avait aussi surévaluation de certains postes
EQ
lors de ces négociations. Nous avons pu relever à travers notre questionnaire remis a
certains correspondants budgétaires que le délai de confection des budgets est parfois très
court. Les prévisions ne sont pas toujours respectées comme prévues à l’élaboration
U
puisqu’elles ne tiennent pas compte des réalisés antérieurs mais plutôt des objectifs fixés
E
par la Direction Générale. Nous avons aussi observé que les informations nécessaires à
l’établissement des tableaux de bord sont transmises tardivement, que l’outil de gestion
n’est pas bien maîtrisé par l’ensemble des acteurs et que certaines dépenses ne sont pas
automatiquement prises en compte lors de l’analyse des restitutions. Il a été aussi constaté
que les données statistiques saisies dans J@de ne sont pas fiables, que les délais de
diffusion des tableaux de bord et la procédure de décaissement ne sont pas toujours
respectés.
La démarche utilisée a consisté à établir une comparaison entre les écrits des différents
auteurs sur le processus de gestion budgétaire et la pratique de ce processus à la CIE. Cette
étude a fait ressortir les forces et les faiblesses au niveau du processus. L’état des faiblesses
sera le guide de notre diagnostic. Pendant cette phase nous essayerons de connaître des
forces et les faiblesses grâce aux résultats du guide d’entretien et de ce que nous avons pu
observer et ensuite nous formulerons des recommandations.
C
FORCES FAIBLESSES
AG
partie théorique telles que : l’établissement de • les prévisions ne sont pas toujours
TH
FORCES FAIBLESSES
veille à la bonne participation de tous ; • le délai de prise en compte de
• l’utilisation d’un progiciel de gestion pour certaines dépenses par la
l’intégration budgétaire ; comptabilité ne permet pas une
• diffusion des budgets par le biais de la bonne gestion sur certaines
notification budgétaire pour permettre à tous de rubriques, lors de l’analyse des
prendre connaissance du budget arrêté ; restitutions ;
• les réunions de points de gestions mensuelles • quelquefois les données
C
l’actualisation du budget ;
•
LI
actions précises.
Source : nous-mêmes
EQ
points positifs qui méritent d’être retenus, voir renforcer pour permettre l’efficacité de la
E
DBCG. A partir de cette étude, nous allons présenter les résultats de cette analyse.
6.3. Les causes des faiblesses et les risques associés à ces faiblesses
correspondants budgétaires ;
LI
le manque de formation des acteurs chargés de les informations saisies dans j@de par
l’outil de gestion ; toujours fiable ;
O
certaines dépenses ne sont pas vite traiter par le l’absence d’informations sur certaines
TH
dans j@de;
la transmission tardive des données permettant des tableaux de bord pas confectionnés
l’alimentation des tableaux de bord ; dans les délais prévus ;
U
Source : nous-mêmes
la lettre de cadrage qui permet à tous les agents de prendre connaissance des orientations
O
stratégiques (100%) cela démontre la bonne politique managériale qui règne au sein de la
TH
CIE.
Le système de campagne budgétaire mis en place à la CIE permet une assistance (100%),
EQ
par les agents de la DBCG (contrôleur de gestion), des différentes directions par une
explication des attentes de la DG quant à l’élaboration des différents budgets. Le budget
U
est perçu par la moitié (50%) des agents comme un engagement à respecter et par l’autre
E
moitié (50%) une orientation flexible. Cela démontre que la plupart des agents ont une
notion du budget.
Il ressort que tous les agents participent à l’élaboration (100%) à travers l’expression des
besoins de chaque agent et la consolidation qui est faite par les différents correspondants
budgétaires. Une fois la campagne budgétaire lancée un délai est donné, un calendrier
budgétaire, d’élaboration du budget est donné à chaque direction. Le budget une fois
notifié, les objectifs qui lui sont assignés sont connus de tous pour un meilleur rendement
de ces directions. Seulement 60% des agents connaissent les étapes de l’élaboration
budgétaire et 40% participent aux négociations budgétaires vu que ce sont les directeurs
des pôles et le responsable budgétaire de la direction qui y sont conviés.
Le budget définitif est notifié dans un délai raisonnable, respectant le calendrier budgétaire
C
pour 70% et pour 30% ce n’est pas toujours le cas. Le budget alloué n’est pas toujours
ES
totalement exécuté du fait que les postes budgétaires ont été mal quantifiés 100% attestent
que les budgets ne sont pas toujours entièrement exécutés (écart favorable moins ou écart
AG
défavorable dépassement). Il ressort que 40% reconnaissent faire des dépassements et 60%
n’ont rien répondu. La procédure d’engagement qui permet l’exécution du budget est jugée
à 60% d’être convenable et est jugée par 40% d’être trop longue.
-B
Les outils de contrôles utilisés pour 50% permettent un bon suivi budgétaire et les autres
LI
50% n’ont pas répondu. Il est aussi ressorti que les outils de suivi sont adaptés pour 70% et
les 30% autres disent ne pas avoir connaissance de l’existence ces outils. Au niveau des
O
actions correctives 100% affirment que celles-ci sont menées avec célérité après la
TH
constatation d’écarts. La DBCG opère un suivi régulier comme ils l’affirment tous (100%).
EQ
6.6. Recommandations
forces et faiblesses. Ces dernières doivent être prises en compte pour permettre une
E
l’établissement des tableaux de bord justifier des données contenues dans j@de pour
par les correspondants budgétaire ; éviter que les agents chargés de confectionner les
LI
• L’outil de gestion n’est pas bien • Il faut une formation des agents sur
maîtrisé par l’ensemble des acteurs ; l’imputation les natures budgétaires vu les
TH
comptabilité ne permet pas une est faite reflète l’image fidèle de toutes les
bonne gestion sur certaines dépenses.
E
• Le non respect des délais de Une priorisation des délais de diffusion des
diffusion des tableaux de bord. tableaux de bord, afin de permettre aux
responsables de prendre des mesures
correctives. Chaque responsable doit avoir un
tableau de bord.
• La procédure de décaissement n’est • Les signataires désignés pour autoriser les
pas toujours respectée dépenses doivent être connus de tous et suivre
correctement l’évolution des dépenses.
• La Direction Générale autorise des visites
inopinées des secteurs surtout des directions
C
opérationnelles.
ES
Source : nous-mêmes
AG
Il faut noter que la CIE est une société cotée en bourse, avec des parts du groupe
FINAGESTION. Nous avons pu remarquer tout au long de notre travail que la CIE veut
toujours faire mieux et dans cette optique dispose de moyens humains importants, mais
-B
de faire l’analyse des résultats collectés. Il en ressort, d’une part, des forces que nous avons
TH
relevées en vue d’encourager les efforts qui sont faits, d’autre part, des faiblesses qui
doivent être prises en compte pour une meilleure efficacité de ce processus. Pour conclure,
des recommandations ont été formulées en vue de remédier à ces faiblesses.
EQ
U
E
Conclusion partie 2
A la fin de cette partie qui nous a permis de connaître notre structure d’accueil et son
organisation. La description de la gestion budgétaire nous a été très utile car elle a servi à
faire l’analyse de l’existant et d’en ressortir les forces et les faiblesses. Nous pouvons alors
affirmer avec ce que nous avons pu observer que la gestion budgétaire de la CIE n’est pas
totalement en désaccord avec ce que nous avons décrit dans la partie théorique mais il y a
cependant quelques points à améliorer. Ceux-ci ont été abordés dans les recommandations.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
CONCLUSION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
L’analyse de la gestion budgétaire : Cas de la CIE
L’analyse de la gestion budgétaire de la CIE à la base de notre étude dont les résultats
constituent l’objet de ce document nous a permis dans un premier temps de comprendre
tous les contours de la notion de gestion budgétaire. Puis nous nous sommes penchés sur
son organisation et le processus qu’elle renferme. Cette étude a nécessité au préalable une
prise de connaissance de la CIE, structure à laquelle s’est appliquée cette étude et du
service en charge du budget à la CIE à savoir la Direction du Budget et du Contrôle de
Gestion. Les outils utilisés durant cette étude sont principalement le guide d’entretien avec
le responsable du budget, le questionnaire avec les agents différents services qui
C
Toutefois, il apparaît à la fin de cette étude que les processus budgétaires pratiqués au sein
de la CIE correspondent sur beaucoup de points aux notions et aux pratiques nécessaires à
-B
- d’une Direction générale qui essaie autant qu’elle le peut de respecter son rôle dans
TH
Tous ceci pour atteindre au maximum l’objectif qu’elle s’est fixé à savoir la réduction du
déficit financier du secteur et l’optimisation de l’utilisation des ressources.
U
- qu’il n’y ait pas un organigramme à jour depuis la réorganisation des directions qui
a eu lieu en juin 2012 ;
- que les correspondants budgétaires chargés d’établir les budgets pour leur direction
ne soient pas toujours qualifiés en matière de gestion budgétaire ;
- que les informations nécessaires à l’établissement des différents tableaux de bord
n’étaient pas toujours données dans les temps.
Au terme de notre étude nous espérons que notre travail aussi modeste soit-il pourra
contribuer à une amélioration de la gestion budgétaire pratiquée à la CIE.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
ANNEXES
IB
-B
AG
ES
C
L’analyse de la gestion budgétaire : Cas de la CIE
Annexe 1 : Questionnaire
LA PLANIFICATION
Oui
C
Non
ES
2) Connaissez-vous les objectifs que la Direction Générale s’est fixés dans un horizon
temporel de deux à trois ans ?
AG
Oui
Non
-B
Oui
LI
Non
O
annuelle)
EQ
4) Vos prévisions en matière de dépenses et /ou de recettes sont-elles faites sur la base
de programme d’activités ?
Oui
U
E
Non
Oui
Non
Un engagement à respecter
Une orientation rigide
Une prévision sans plus
Une orientation à titre indicatif
Autre à préciser
ELABORATION DU BUDGET
C
Oui
AG
Non
………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
IB
Oui
O
Non
TH
2) Le budget découle t-il de votre plan, d’un plan imposé ou d’un plan discuté ? (au
cas où il est imposé de qui vient la décision) ?
EQ
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
U
Oui
Non
4) Le budget élaboré et qui vous est soumis répond t-il en général à vos attentes ?
Oui
Non
Oui
Non
Budget d’investissement……………………………………………………….………
ES
……………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………
AG
………………………………………....................................................…………………
…………………………………………………………………………………………
IB
……………………………………………………………………………………………
O
………………………………………………………………
TH
Oui
U
Non
E
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
12) Comment se fait le suivi budgétaire ? quels sont les outils de suivi utilisés ?
……………………………………………………………………………………………
C
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
ES
CONTROLE DU BUDGET
AG
13) Les outils de contrôle utilisés permettent-il de procéder à un bon suivi budgétaire ?
Oui
-B
Non
IB
15) Les actions correctives sont-elles menées avec célérité après la constatation des
TH
écarts ?
Oui
EQ
Non
U
Oui
Non
12- Le suivi budgétaire est aussi fait par des inspections et contrôles inopinés ou
programmés ?
EQ
14- Quelles sont les méthodes mises en œuvre pour assurer la gestion du processus et
coordonner l’élaboration et le suivi des plans et budgets ?
19- Quels sont les principaux outils que vous utilisez actuellement pour les prévisions
et l’exécution budgétaire ?
20- Ces outils vous permettent-ils d’atteindre vos objectifs ?
C
budgétaire ?
24- Pensez-vous que la structure organisationnelle actuelle de votre service vous
-B
26- Pensez-vous que ces outils vous permettent d’atteindre vos objectifs ?
27- Quels sont, selon vous, les outils de gestion budgétaire dont vous avez
LI
connaissance, que vous n’utilisez pas, mais qui pourraient servir ou vous aider dans
O
(3 semaines)
le 29/6 et le 03/7/N Réunion « objectifs N+1 »du Comité Budgétaire
du 09/7/N+1 Réunion avec les Correspondants Budgétaires, diffusion note
AG
d’objectifs
919 598
CAISSE ELECTROMECANICIEN 583 632
CAISSE OUTIL ELEC 46 2 286 969
CHARG. AUTO CA350 6/12/24V 40-350AH 385 988
Chariot bouteille Gaz SF6 323 164
-B
Type,
C
caractéristiques
Compte Total opérations des ouvrages Mise en sce
ES
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Pour-
Etapes Réponses Commentaire
centage
Planification budgétaire
lettre de cadrage.
Assistance du contrôle de Oui 100 Tous sont assistés par le contrôle de
ES
Existe-il une Période de Oui 100 Elle est la même pour tous en
l’élaboration ? fonction du calendrier budgétaire.
LI
Connaissez-vous les objectifs Oui par la 100 Tous connaissent parce qu’ils y
O
en sous-objectifs
Connaissez-vous les étapes de Oui 60 06 connaissent à peu près
l’élaboration budgétaire ? Ne sait pas 40 04 ne connaissent pas
EQ
Pour-
Etapes Réponses Commentaire
centage
Contrôle du budget
Les outils de contrôle utilisés Oui 50 5 répondent à cette question par
permettent-il de procéder à un Pas de réponse 50 l’affirmative et les 5 autres n’ont rien
bon suivi budgétaire ? répondu.
Les tableaux de bord de suivi Oui 70 7 sur 10 utilisent ces outils.
sont-ils adaptés ? Pas de réponse 30 Quant aux 3 autres ils n’ont pas
répondu.
Les actions correctives sont- Oui 100 Tous les 10 répondent par
C
La DBGC opère-t-elle un suivi Oui 100 Parce qu’un suivi est réalisé surtout
régulier auprès de vous ? sur les directions opérationnelles.
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
La CIE utilise un progiciel de gestion dénommée J@DE, les autres applications telles que
HR ACCES, CENTRAL PARK, SAPHIR et GESIC@ déversent mensuellement des
mouvements dans J@de par interface.
J@de
à la CIE sur la même plate forme, nous avons la gestion des stocks, les achats, la
comptabilité, les immobilisations, le suivi budgétaire. J@DE étant un progiciel, il regroupe
en son sein plusieurs logiciels à savoir : HR ACCESS, CENTRAL PARK, SAPHIR,
AG
GESIC@.
HR ACCESS
-B
Le logiciel HR ACCESS est le logiciel qui est utilisé par les ressources humaines qui traite
IB
SAPHIR
O
SAPHIR est le logiciel de Gestion des Abonnés à l’Electricité qui gère les clients CIE. Les
TH
dépenses effectuées sur l’accréditif sont saisies dans SAPHIR puis sont intégrées dans
J@de mensuellement.
EQ
CENTRAL PARK
U
C’est un logiciel qui édite les factures d’entretien des véhicules, celles-ci sont intégrées
E
GESIC@
Gesica est l’application de gestion informatique des caisses qui permet de gérer les
missions et autres déplacement et les transactions financières avec les agents de
l’entreprise. Elle est utilisée dans les caisses du siège CIE ainsi que dans les DR.
10. FORGET Jack, (2005), Gestion budgétaire, Prévoir et contrôler les activités de
O
13. GILLES William, (2009), Les principes budgétaires et comptables publics, Editions
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C
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-B
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Editions d’organisation, 160 pages.
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C
pages.
ES
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-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E