NF P 01-013 PDF
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Document : NF P01-013 (août 1988) : Essais des garde-corps - Méthodes et critères (Indice de classement : P01-013)
norme française
NF P 01-013
août 1988
méthodes et critères
E : raillings tests
Statut
Norme française homologuéepar décisions du Directeur Général de l'afnor le 5 janvier 1985 et le 5 juillet 1988 pour prendre effet
le 5 août 1988.
Résulte de l'incorporation à la norme homologuée NF P 01-013 (février 1985) de son modificatif d'août 1988.
Correspondances
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de travaux internationaux sur le même sujet.
Analyse
La présente norme définit les essais dynamiques ou statiques applicables aux garde-corps définis dans la norme NF P 01-012 ainsi
que les déformations admissibles pour chacun de ces essais.
Descripteurs
Thésaurus International Technique :bâtiment, dispositif de sécurité, garde-corps, résistance mécanique, essai mécanique, essai
statique, essai dynamique, contrainte admissible.
Modifications
La principale modification apportée à la norme concerne l'interprétation des résultats de la méthode d'essai dynamique sur le
garde-corps (paragraphe 2.3.3).
© afnor 1988
Sommaire
1 Généralités
1.1 Objet
1.3 Terminologie
1.4 Références
2 Essai
2.1.1
2.1.2
1 Généralités
1.1 Objet
La présente norme a pour objet de définir les essais applicables aux garde- corps 1ainsi que les déformations admissibles pour
chacun de ces essais.
NOTE 1
Voir 2.2.1.1 « Principe de l'essai » au sujet des efforts appliqués au cours des essais.
La présente norme s'applique aux garde-corps de bâtiments définis par la norme NF P 01-012 . Elle concerne le comportement
intrinsèque des garde-corps rectilignes à l'exclusion de leur fixation à la structure. Les essais tels que définis ci-après suffisent à
justifier ce comportement. Pour que les essais des garde-corps métalliques soient représentatifs, il faut que les caractéristiques
mécaniques, (limite élastique, rupture et allongement) du matériau utilisé pour l'essai, soient connues et que la limite élastique ne
dépasse pas de plus de 30 % la limite élastique garantie.
Essais statiques : ils sont réalisés pour les seuls types de garde-corps qui ne sont pas justifiés ou que l'on ne sait pas justifier par le
calcul.
Essais dynamiques : ils sont réalisés pour tous les types de garde-corps. Ils ne sont effectués que si le système d'assemblage du
remplissage ou du barreaudage n'est pas éprouvé par des essais ou des références antérieures.
1.3 Terminologie
Pour les termes utilisés dans cette norme, se reporter aux définitions et au vocabulaire de la norme NF P 01-012.
1.4 Références
NF E 85-101
Eléments d'installations industrielles - Garde-corps métalliques.
NF P 01-012
Règles de sécurité relatives aux dimensions des garde-corps et rampes d'escaliers.
NF P 06-001
Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des bâtiments.
P 08-301
Essais de choc sur parois verticales des constructions - Définition des corps de choc - Modalités des essais de choc.
2 Essai 2
NOTE 2
L'élément de garde-corps est maintenu par ses montants ou potelets de fixation, points de fixation inférieurs ou appuis, dans des
conditions équivalentes aux conditions d'utilisation.
L'écartement entre les potelets, appuis ou points de fixation, est égal à celui des garde-corps de même type qui seront mis en
service.
2.1.1
Dans le cas de garde-corps à potelets l'élément soumis à l'essai comporte deux travées égales et trois potelets.
2.1.2
Dans le cas de garde-corps ne comportant pas de potelets et destinés à être ancrés en façade ou en tableau, l'élément de garde-
corps soumis à l'essai aura une dimension horizontale égale à la distance entre points d'ancrage.
Le garde-corps est soumis au niveau de la barre d'appui 3à un effort statique horizontal vers l'extérieur.
NOTE 3
Appellation générale utilisée pour désigner la partie supérieure du garde-corps où il est possible de poser les mains.
L'effort est appliqué progressivement et sans choc jusqu'à la valeur maximale spécifiée puis maintenu pendant un temps défini.
L'essai comporte trois phases. Dans la première phase, l'application d'une précharge permet de déterminer le point initial des
mesures. La seconde phase correspond aux efforts qui sont normalement appliqués aux garde-corps en service, la troisième à des
efforts auxquels le garde-corps n'a normalement pas à être soumis et qui est effectuée à titre d'épreuve de sécurité.
Compte tenu de la hauteur réelle du garde-corps essayé, l'effort (F) appliqué sur la barre d'appui est déterminé de manière à créer
aux points d'ancrage un moment égal à celui résultant de l'application des charges définies par la norme NF P 06-001 4à 1 m au-
dessus de la zone de stationnement normal. Pour les garde-corps filants, cet effort est le produit de la charge unitaire par la
longueur de l'élément testé.
NOTE 4
Les valeurs à prendre sont les suivantes (voir paragraphe 2.7.6 de la norme NF P 06-001 ).
- pour les emplacements privés :
- dans le cas de zone de stationnement de longueur ≥3,25 m : 0,4 kN/m ;
- dans le cas de zone de stationnement de longueur 〈3,25 m : un effort global de 1,30 kN uniformément réparti sur la
longueur du garde-corps ;
L'effort (F) est appliqué au sommet de la barre d'appui sur des plages ne dépassant pas 50 mm en trois points situés au droit de
l'appui central et à une distance égale à 0,4 L de chaque potelet d'extrémité, L étant la distance entre deux potelets successifs (voir
figure 2).
L'effort limite prévu en 2.2.1.2.3 , une fois atteint, est maintenu constant pendant trois minutes.
Les déformations sous l'effort appliqué ainsi que les déformations résiduelles sont relevées.
2.2.1.2.2.2 Cas des garde-corps ne comportant pas de potelets entre points d'ancrage
L'effort est réparti également sur deux points situés au niveau de la barre d'appui et disposés au 1/4 et aux 3/4 de la distance L
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Document : NF P01-013 (août 1988) : Essais des garde-corps - Méthodes et critères (Indice de classement : P01-013)
2.2.1.2.2.3
Dans le cas de garde-corps filants, scellés sur toute leur longueur ou par points rapprochés, les points d'application des efforts sont
l'un à mi-longueur et les deux autres à une distance égale à 0,4 L des extrémités de l'élément, L étant la longueur horizontale de
cet élément (la répartition des efforts est la même qu'en 2.2.1.2.2.1 ).
Une telle disposition ne donne pas lieu à essai ; le comportement correspondant est apprécié par le calcul à partir d'essais
effectués sur un garde-corps du même modèle, disposé horizontalement et de longueur développée égale ou supérieure.
Pour les garde-corps en bois, l'essai est effectué sur trois échantillons et est poursuivi jusqu'à la rupture, sans procéder à la mesure
des déformations.
Ceux-ci sont disposés au sommet de la main courante et horizontalement (selon la figure 2 pour les garde-corps à potelets).
Figure 2
L'effort correspondant à la charge d'exploitation pour laquelle le garde- corps est essayé, est appliqué pendant trois minutes. Après
déchargement les comparateurs sont remis à zéro, le décalage correspondant étant noté.
L'effort correspondant à la charge d'exploitation (voir le renvoi de 2.2.1.2.1 ) est appliqué. La déformation prise par le garde-corps
sous la charge est mesurée après un palier de trois minutes 5.
NOTE 5
Les déformations ainsi mesurées peuvent ne pas être négligeables sans que pour autant la sécurité cesse d'être assurée. Sice
critère est pris en compte pour un marché déterminé, il convient de le préciser dans des conditions particulières du marché.
La flèche après déchargement doit être inférieure ou égale à 1 mm pour les métaux ferreux et 3 mm pour les autres matériaux.
NOTE 6
Si, à l'endroit de la déformation la constitution du garde-corps est composite (exemple : barre d'acier gainée d'un profilé en
aluminium), la déformation permanente à considérer est celle du constituant qui a rôle d'ossature en ce point, celle de la barre
d'acier dans l'exemple cité.
La charge de sécurité est appliquée pendant quinze minutes et les déformations prises par le garde-corps sont alors mesurées.
Après déchargement, la déformation résiduelle est relevée après un temps d'attente de trois minutes.
Pour les garde-corps en bois, les 3 essais prévus en 2.2.1.2.2.5 sont poursuivis jusqu'à rupture. Dans ce cas :
- la plus faible des valeurs des charges de rupture divisée par le coefficient 2,2,
- la moyenne des valeurs des charges de rupture divisée par le coefficient 2,5,
doivent être supérieures ou au moins égales à l'effort F déterminé selon les prescriptions de 2.2.1.2.1.
La valeur « a » des déformations résiduelles admissibles après suppression de la charge de sécurité doit satisfaire aux inéquations
suivantes :
où :
- X est la distance comprise entre le dessus de la main courante et le point d'ancrage du garde-corps,
- σeest la limite élastique mesurée sur une éprouvette prélevée en partie haute du montant du garde-corps essayé et,
- σegla limite élastique minimale garantie.
Figure 3
La valeur « a » des déformations résiduelles admissibles après suppression de la charge de sécurité doit satisfaire à l'inéquation :
où :
- X est la distance entre les points de fixation (voir figure 4).
Figure 4
Compte tenu de la complexité des profilés utilisés, il n'est pas nécessaire de faire une mesure de limite élastique du matériau
constitutif 7.
NOTE 7
Si, à l'endroit de la déformation la constitution du garde-corps est composite (exemple : barre d'acier gainée d'un profilé en
aluminium), la déformation permanente à considérer est celle du constituant qui a rôle d'ossature en ce point, celle de la barre
d'acier dans rexemple cité.
L'essai consiste à soumettre l'élément de garde-corps à l'action d'un effort statique horizontal exercé sur la main courante au milieu
de la portée entre deux potelets ou deux ancrages (garde-corps en tableaux) et dirigé de l'extérieur vers l'intérieur.
Dans la première, l'application d'une précharge de 0,2 kN par travée permet de déterminer le point initial des mesures. Puis la
charge totale de 0,4 kN par travée, ou portée, est exercée.
L'effort est appliqué au sommet de la main courante, à mi-portée de chaque travée. Il est exercé horizontalement,
perpendiculairement à la barre d'appui et vers l'intérieur.
Un comparateur placé au droit du point d'application de l'effort sur la main-courante permet de relever les déformations.
Le préchargement à 0,2 kN par travée est réalisé et maintenu pendant trois minutes. Le comparateur est mis à zéro après
déchargement
Puis la charge de 0,4 kN sur chaque travée est appliquée. La déformation prise par le garde-corps sous charge est mesurée après
une minute d'application.
(X défini en 2.2.1.2.4 ).
L'élément de garde-corps est maintenu par les pieds de ses montants ou potelets de fixation, points de fixation inférieurs ou appuis,
dans des conditions équivalentes aux conditions d'utilisation.
La charge verticale V exercée sur le garde-corps est répartie également et simultanément sur deux points situés au niveau de
l'appui, disposés symétriquement entre potelets consécutifs et séparés entre eux par une distance entre axes de 300 mm (voir
figure 5).
En chacun de ces points l'effort est appliqué sur une plage n'excédant pas 50 mm.
L'essai est effectué en maintenant la charge constante lorsqu'elle atteint la charge limite prévue en 2.2.3.4 malgré les
déformations intervenant en cours d'essai.
On mesure la valeur de l'effort appliqué ainsi que les déformations permanentes avec un comparateur.
Après avoir appliqué pendant un quart d'heure la charge limite prévue pour la deuxième phase de l'essai, la déformation
permanente est mesurée trois minutes après suppression de la charge.
Les dispositions à adopter sont les mêmes que ci-dessus, les efforts sont exercés sur deux points distants l'un de l'autre de 300
mm entre axes et équidistants des points d'ancrage (figure 6).
Une telle disposition ne donne pas lieu à essai, le comportement correspondant est apprécié par le calcul à partir d'essais effectués
sur un garde-corps du même modèle, disposé horizontalement et de longueur développée égale ou supérieure.
2.2.3.4 Valeurs des efforts statiques verticaux à exercer sur le garde-corps au niveau de l'appui
Un capteur de déplacement est disposé verticalement sous la main courante à mi-distance des potelets ou des points de fixation.
- 1èrephase : Le point initial des mesures est déterminé après application d'une charge verticale de 0,20 kN appliquée comme il
est indiqué en 2.2.3.1 . On procède au déchargement sans attendre. Le point initial des mesures est alors relevé.
- 2ephase : Appliquer progressivement comme il est indiqué en 2.2.3.1 une force de 1 kN sur le dessus du garde-corps.
La déformation résiduelle admissible doit être au maximum de 3 mm quel que soit le matériau.
L'essai est effectué sur le remplissage du garde-corps en partie courante (barreaudage, lisse, panneau, etc.).
L'essai consiste à soumettre l'élément de garde-corps à l'action de chocs représentés conventionnellement par la chute pendulaire
de corps de chocs définis dans la norme expérimentale P 08-301 .
NOTE 8
Ne concerne que les remplissages par plaques.
- Grand corps mou : 600 J (0,50 kN ×1,20 m).
Le choc doit porter sur le centre géométrique de l'élément de remplissage soumis à essai pour sa partie située entre la zone de
stationnement normal et la main courante.
Le corps de choc est suspendu à un point d'ancrage situé à une distance d'environ 2,50 m au-dessus du point d'impact. Au repos,
le corps de choc est en contact tangent avec le point d'impact. Puis le sac est écarté du point d'impact de telle manière que le corps
de choc tombe en mouvement pendulaire sans vitesse initiale de la hauteur requise pour obtenir l'énergie demandée au point
d'impact choisi.
Le mouvement du sac et du câble d'acier ne doit être entravé par aucun obstacle autre que le remplissage lui-même.
Note :
Les hauteurs sont déterminées en considérant la position du centre de gravité du corps de choc. Après impact, tout rebond du
corps de choc ne doit pas être suivi d'un second contact avec l'élément d'essai.
Dans tous les cas le diamètre des empreintes éventuelles est noté, les dégradations constatées et les déformations résiduelles
consignées.
Il ne doit pas se produire de chute de débris ou d'élément pouvant causer des blessures corporelles aux personnes se trouvant à
l'extérieur :
- pour les garde-corps dont le remplissage n'est pas constitué par des plaques (exemples : barreaudage, garde-corps ajourés..),
(voir figure 7), le remplissage ne doit pas permettre le passage d'un gabarit hexagonal y compris sous la lisse basse.
Figure 7
- pour les garde-corps dont le remplissage comporte une ou plusieurs plaques, la surface de la partie rompue ne doit pas
laisser passer le gabarit. De plus l'élément de remplissage ne doit pas se détacher de l'ossature du garde-corps.
#1 - NF P01-012 (juillet 1988) : Dimensions des garde-corps - Règles de sécurité relatives aux dimensions des garde-corps et
rampes d'escalier
#2 - NF P06-001 (juin 1986) : Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des bâtiments
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 7