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DIRO

IFT 3205

DÉMONSTRATION No 2
Max Mignotte
DIRO, Département d’Informatique et de Recherche Opérationelle, local 2384.
http : //www.iro.umontreal.ca/∼mignotte/ift3205/
E-mail : [email protected]

———————————————————————————-
————————————
Transformée de Fourier
———————————————————————————-

Rappel
On appelle Transformée de Fourier de f (pour une fonction f absolument intégrable
sur R et de classe C 1 , i.e., dérivable en tout point sauf pour un nombre fini de
point), la fonction F : R → C

Z +∞
F (ν) = f (x) exp(−2πjνx) dx ν∈R
−∞
I.
1. Si F (f ) = F , on démontre que, sous réserve de convergence des intégrales
Z +∞ Z +∞
|f (x)|2 dx = |F (ν)|2 dν
−∞ −∞

Cette formule est la formule de Parseval qui traduit la conservation de l’énergie dans
la Transformée de Fourier. En utilisant cette propriété, calculer l’intégrale suivante
Z +∞ 
sin x 2
dx
−∞ x

2. Utiliser la transformée de Fourier de la fonction Π(x) pour trouver les transformées de


x − 1
Π et xΠ(x)
2

Réponse

1.
En considérant la fonction porte Π(x), nous avons
Z +∞ Z +1/2
Π2 (x) dx = Π2 (x) dx = 1
−∞ −1/2
Z +∞ 
sin πν 2
d’où, dν = 1
−∞ πν
Z +∞ 
sin x 2
soit encore, en posant πν = x, dx = π
−∞ x

2.(a)

• On obtient, en utilisant premièrement la propriété de dilatation/contraction


  x  sin(2πν)
F Π =2
2 2πν

F
• Puis finalement en utilisant la propriété de décalage (valeur de décalage en x avec x ⇋ ν)
  x − 1  sin(2πν)
F Π = 2 exp (−2jπν)
2 2πν

2.(b)
En utilisant la propriété de la transformée de Fourier F [f ′ (x)] = 2πjν F (ν) (avec F (ν) = F [f (x)])
et sa propriété duale (cf. cours), on obtient aussi la propriété F −1 [F ′ (ν)] = −2πjx f (x) et donc F ′ (ν) =
−2πj F [x f (x)] et donc   1  sin πν ′ j  cos πν sin πν 
F xΠ(x) = − = − 2 2
2πj πν 2 πν π ν
II.
1. Soit une fonction f (x) = exp (−πx2 ). De quelle famille appartient cette fonction ?
Vérifier que f (x) est solution de l’équation différentielle suivante

f ′ (x) + 2πx f (x) = 0

Que devient cette équation si on lui applique la transformée de Fourier F ? En déduire


F (ν) à une constante (C st ) multiplicative près en résolvant
R ∞ cette équation différentielle.
A quelle valeur de ν (F (ν =?)) correspond l’intégrale −∞ exp(−πx2 ) dx ? Pour trouver
finalement cette constante, C st , utiliser le fait que
R∞
exp(−πx2 ) dx = 1.
−∞
2. En utilisant le fait que F [exp (−πx2 )] = exp (−πν 2 ) et que exp(−πx2 ) est paire, cal-
culer l’intégrale suivante
Z +∞
I= (exp(−πx2 )) cos(2πx) dx
0

Réponse

1.
Cette fonction appartient à la famille des Gaussiennes. On vérifie facilement que f (x) est solution de
l’équation différentielle donnée

−2πx exp (−πx2 ) +2πx f (x) = 0


| {z }
f (x)

• En utilisant la propriété de la TF sur la dérivée, i.e.


1
′
F [f ′ (x)] = 2πjν F [f (x)] et F [x f (x)] = − 2πj F [f (x)]

on obtient

2πν F (ν) + F ′ (ν) = 0

• On en déduit F (ν) (à une constante près) en résolvant cette équation différentielle du premier ordre

F ′ (ν)
= −2πν
F (ν)
log |F (ν)| + K1 = −πν 2 + K2
F (ν) = C st exp(−πν 2 )

• Finalement en utilisant le fait que F (ν = 0) = C st =


R∞
−∞ exp(−πx2 ) dx = 1, on trouve

F (ν) = F [exp (−πx2 )] = exp (−πν 2 )

On retrouve donc par une autre méthode ce que l’on avait démontré en cours.

2.
La fonction exp(−πx2 ) est paire et F [exp (−πx2 )] = exp (−πν 2 ) donc
Z +∞
2
F [exp (−πx )] = 2 (exp(−πx2 )) cos(2πνx) dx = exp (−πν 2 )
0

Pour ν = 1 on a
Z +∞
1
I= (exp(−πx2 )) cos(2πx) dx = exp (−π)
0 2

III.
1. Trouver la Transformée de Fourier de la fonction Gaussienne, d’écart type σ, Nσ (x),

1  x2 
Nσ (x) = √ exp − 2 ,
σ 2π 2σ

en vous servant de l’invariance par Transformée de Fourier de la fonction exp(−πx2 )


et des propriétés de cette Transformée.

2. Trouver la Transformée de Fourier de Nσ1 (x) ∗ Nσ2 (x) où “∗” désigne l’opérateur de
convolution.

3. Trouver l’expression analytique de la fonction Nσ1 (x) ∗ Nσ2 (x) (dans le domaine
spatial). En déduire quelle est le filtrage spatial équivalent à deux filtrage spatial
Gaussiens d’écart type σ = 1.

Réponse

1.
Nous avons F [exp(−πx2 )] = exp(−πν 2 ) (cf. cours). En utilisant
√ la propriété de dilatation de la TF, i.e.,
F [f (ax)] = (1/|a|)F (ν/a) avec f (x) = exp(−πx2 ) et a = (1/σ 2π), on obtient
 
x2 √
F exp(− 2 ) = σ 2π exp(−2π 2 σ 2 ν 2 ),

 
1 x2
et donc, F Nσ (x) = √ exp(− 2 ) = exp(−2π 2 σ 2 ν 2 )
σ 2π 2σ

2.
F [Nσ1 (x) ∗ Nσ2 (x)] = exp(−2π 2 σ12 ν 2 ) exp(−2π 2 σ22 ν 2 )

= exp −2π 2 (σ12 + σ22 ) ν 2

3.
Par TF inverse de la dernière expression, on trouve
 
Nσ1 (x) ∗ Nσ2 (x) = F −1 exp −2π 2 (σ12 + σ22 ) ν 2
= N√σ2 +σ2 (x)
1 2

Le filtrage
√ équivalent à deux filtrage Gaussiens d’écart type σ = 1 est un filtrage Gaussiens d’écart type
σ = 2.
IV.
1. Soit la fonction f (x), définie par

exp(−x) si x ≥ 0
f (x) =
0 si x < 0

Calculer F (ν) = F [f (x)], i.e., la transformée de Fourier de f(x) et mettre le résultat


de cette transformée de façon à faire apparaître la partie réelle et la partie imaginaire
de F (ν).
2. Trouver le module et la phase (ou l’argument) de F (ν) (i.e., |F (ν)| et Φ(ν) = arg(F (ν))
et tracer grossièrement l’allure de |F (ν)|.
3. Si on considère que le spectre d’amplitude est nulle lorsque son amplitude est infé-
rieure à 1 % de sa valeur max, avec quelle période d’échantillonnage Te maximale
(approximatif) peut on échantillonner f (x) ?
4. Que peut on dire des propriété de la transformée de Fourier de la fonction f (x) =
exp(−a|x|) (sans la calculer). Calculer ensuite cette TF. Aurait on obtenu la même
chose si on avait calculer F −1 [f (x)] au lieu de F [f (x)]. Expliquer pourquoi.
5. En utilisant une propriété de la TF et en utilisant une propriété liée à la symétrie de
F [f (x)] calculé à la question précédente, en déduire la Transformée de Fourier de la
2
fonction g(x) = 1+4π 2 x2 .

Réponse

1. En utilisant directement la définition de la TF


Z ∞
−1 h i∞ 1
F (ν) = F [f (x)] = f (x) exp(−2πjνx) dx = exp −x(1 + 2πjν) =
0 1 + 2πjν 0 1 + 2πjν
En multipliant le numérateur et le dénominateur de cette expression par (1 − 2πjν), on isole la partie réelle
et la partie imaginaire de F (ν), et on obtient
1 −2πν
F (ν) = 2ν2
+j
1 + 4π
| {z } 1 +
| {z4π 2 ν 2}
R(F (ν)) Im(F (ν))

2. On obtient le module et l’argument à partir du résultat précédent


p 1
|F (ν)| = (R(F (ν))2 + (Im(F (ν))2 = √ et Arg(F (ν)) = arctan(−2πν)
1 + 4π 2 ν 2

3. |F (ν)| = 0.01 pour une fréquence de demi-échantillonage de ν ≈ 16 ou une période de Te = 1/32.

4. La fonction est réelle et paire, donc sa transformée sera réelle pure et paire.
Z 0 Z ∞
  1 1
F [exp(−a|x|)] = exp x(a − 2πjν) dx + exp −x(a + 2πjν) dx = +
−∞ 0 a − 2πjν a + 2πjν
2a
=
a2 + 4π 2 ν 2
On aurait obtenu la même chose en calculant la TF inverse car lorsqu’une fonction est paire, on a F = F −1

5. La fonction est paire donc calculer sa TF est équivalent à calculer sa TF inverse. La question
2a
précédente nous a montré que F −1 ( a2 +4π 2 ν 2 ) = exp(−a|x|) qui est vrai quelque soit a, même pour a = 1 et

donc
 2 
F = exp(−|ν|)
1 + 4π 2 x2

V.
1. (a) Soit la fonction h(x), définie par

exp(−x) si x ≥ 0
h(x) =
exp(+x) si x < 0

Que peut on dire, sans avoir besoin de calculer quoi que ce soit, sur les propriétés
de H(ν) (la transformée de Fourier de h(x)) ? (e.g., éventuelles symétries, fonction
réelle ou complexe, etc.)
(b) Si on convoluait un signal f (x) par h(x), (i.e., si on considérait h(x) comme étant
une PSF (Point Spread Function)). Quelle opération réaliserait on ? (filtre passe-
haut, passe-bande ou passe-bas). Répondre à cette question sans calculer quoi
que ce soit, et préciser quelle serait l’allure de |H(ν)|.
(c) Calculer H(ν) = F [h(x)], i.e., la transformée de Fourier de h(x).
(d) Trouver le module et la phase (ou l’argument) de H(ν) (i.e., |H(ν)| et Φ(ν) =
arg(H(ν))) et tracer (grossièrement) l’allure de |H(ν)|.
(e) En utilisant les propriétés de la transformée de Fourier et les calculs précédents,
calculer la TF de (a/2)h(ax) (a > 0)
(f) Exprimer la fonction Dirac δ(x) comme une limite de la fonction (a/2) h(ax)
lorsque le paramètre a tend vers quelque-chose que l’on précisera.
(g) En vous servant du résultat précédant, retrouver la TF du pic de Dirac.
Dans ce raisonnement, on retrouve la TF d’un pic de Dirac par la limite de la TF
d’une fonction qui tend vers un pic de Dirac. Expliquer pourquoi le raisonnement
n’aurait pas été bon si on avait considéré la fonction k a h(ax) pour k 6= 1/2.
Justifier votre explication sans vous servir du résultat de la TF de h(ax).
2. Soit la fonction W(x) dont la transformée de Fourier est F (W(x)) = 1/(2πjν) et soit
f (x) la fonction solution de l’équation
Z différentielle suivante
−f ′ (x) + f (x) dx = W(x)

Que devient l’équation précédente si on lui applique la transformée de Fourier F ?


En déduire F (ν), solution de cette équation dans le domaine spectral puis f (x).
3. Calculer la transformée de Fourier de
1
f (x) =
1 + x2

Réponse
1.(a) h(x) est une fonction 1- réelle et 2- paire, sa transformée sera donc 1- à symétrie hermitienne
(i.e., partie réelle paire et partie imaginaire impaire) et 2- réelle pure. En résumé, H(ν) sera une fonction
réelle et paire.

1.(b) h(x) est une fonction qui est toujours positive. Sa TF, comme toute PSF avec des coefficients
positives aura donc l’allure d’un filtre passe-bas. |H(ν)| sera donc, de plus, une fonction décroissante et
monotone pour des valeurs de ν croissante. De plus limν→∞ |H(ν)| = 0.

1.(c) En utilisant directement la définition de la TF


Z ∞ Z 0
H(ν) = F [h(x)] = exp(−x) exp(−2πjνx) dx + exp(+x) exp(−2πjνx) dx
0 −∞
−1 h i∞ 1 h i0
= exp −x(1 + 2πjν) + exp +x(1 − 2πjν)
1 + 2πjν 0 1 − 2πjν −∞
1 1
= +
1 + 2πjν 1 − 2πjν
2
=
1 + 4π 2 ν 2
La fonction trouvée est bien réelle et paire et monotone décroissante pour des valeurs de ν croissante comme
intuitée précédemment.

1.(d)
Le module d’une fonction réelle à valeur toujours positives (comme c’est le cas de H(ν)) est la fonction
elle même, et la phase d’une fonction réelle est la fonction nulle, on obtient donc immédiatement le module
et l’argument à partir du résultat précédent
2
|H(ν)| =
1 + 4π 2 ν 2
Arg (H(ν)) = 0

2/(1+4 pi^2 u^2)

2 H(u)

1.5
H(u)

0.5

-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5


u

1.(e) En utilisant la propriété F [h(ax)] = (1/a)H(ν/a), on obtient immédiatement


(a/2)(2/a)
F [(a/2)h(ax)] =
1 + 4π 2 (ν/a)2
a2
=
a + 4π 2 ν 2
2

1.(f )
a
Pour une valeur de a de plus en plus élevé, on a la fonction (a/2)h(ax) = 2 exp −|ax| (d’intégrale unité)
qui tend vers un pic de Dirac,
δ(x) = lim (a/2)h(ax)
a→∞

1.(g)
Puis en prenant la TF des deux membres
F [δ(x)] = lim F [(a/2)h(ax)]
a→∞
a2
F [δ(x)] = lim
a→∞ a2 + 4π 2 ν 2
1
= lim
a→∞ 1 + 4π 2 (ν/a)2
= 1

Dans le raisonnement, “on retrouve la TF d’un pic de Dirac par la limite de la TF d’une fonction qui
tend vers un pic de Dirac”. On ne doit pas oublier que la fonction doit être aussi d’intégrale unité, ce qui est
le cas de k a h(ax) pour k = 1/2 seulement.

2.
En utilisant la propriété de la TF sur la dérivée, i.e.
Z
1 
F [f ′ (x)] = 2πjν F [f (x)] et F [ f (x) dx] = F [f (x)]
2πjν
Z
on obtient
−f ′ (x) + f (x) dx = W(x)

F (ν) 1
−2πjν F (ν) + =
2πjν 2πjν
h 1 + 4π 2 ν 2 i 1
F (ν) =
2πjν 2πjν
1
F (ν) =
1 + 4π 2 ν 2
1
Et donc f (x) = 2 h(x)

3.
1
 1
F 1+4π 2 x2 = 2 exp(−|ν|), et par changement de variable, on trouve immédiatement
1 
F = π exp(−2π|ν|)
1 + x2
VI.
1. (a) Soit la fonction f (x), définie par

exp(−x) si x > 0
f (x) =
0 si x < 0

Calculer F (ν) = F [f (x)], i.e., la transformée de Fourier (TF) de f (x) et en


déduire la TF de f (3x) et la TF de g(x), définie par

0 si x > 0
g(x) =
exp(x) si x ≤ 0

(b) Montrer que l’on peut trouver facilement a et b tel que h(x) = exp(−|x|) =
f (ax) + f (bx) et en déduire la TF de h(x).
(c) Si on considère que le spectre d’amplitude est nulle lorsque son amplitude est
inférieure à 2% de sa valeur maximale, avec quelle période d’échantillonnage Te
maximale (approximatif) doit on échantillonner h(x) ?
(d) Si on ne respecte pas cette fréquence d’échantillonage minimale, quel est le nom
du phénomène qui se produit ? Dire concrètement ce qui se passe lors de la
visualisation de ce signal échantillonné si ce phénomène se produit et donner
deux méthodes pour résoudre ce problème.
(e) Par la méthode de votre choix, trouver le résultat de l’expression ci dessous dans
laquelle “∗” désigne l’opérateur de convolution.
f (x) ∗ f (3x)

2. Trouver le résultat de l’expression


sin πx sin πx

πx πx
3. Trouver le résultat de l’intégrale suivante
Z +∞
sin πx 2
I= dx
−∞ πx

par la méthode de votre choix.

Réponse

1.(a) En utilisant directement la définition de la TF


Z ∞
−1 h  i∞
F (ν) = F [f (x)] = f (x) exp(−2πjνx) dx = exp −x(1 + 2πjν)
0 1 + 2πjν 0
1
=
1 + 2πjν
1
Pour calculer la TF de f (3x), on utilise la propriété de dilatation de la TF, i.e., F [f (ax)] = |a| F ( νa ), on
trouve
1 1/3 1
F [f (3x)] = F (ν/3) = =
|3| 1 + 2πjν/3 3 + 2πjν
Pour calculer la TF de g(x), on peut utiliser aussi la propriété de dilatation tout en s’apercevant que
g(x) = f (−x) et on trouve
1 1
F [g(x)] = F [f (−x)] = ·
| − 1| 1 − 2πjν

1.(b) On a h(x) = exp(−|x|) = f (x) + f (−x), et de cela on en déduit que

1 1 2
F [h(x)] = F [f (x) + f (−x)] = F [f (x)] + F [f (−x)] = + =
1 + 2πjν 1 − 2πjν 1 + 4π 2 ν 2

1.(c) On doit calculer |H(ν)|, le module de H(ν), qui n’est autre que la fonction précédente ;

2
|H(ν)| =
1 + 4π 2 ν 2
|H(ν)| < 0.02 pour une fréquence de demi-échantillonage de ν & 1.58 ou une période d’échantillonage de
Te . 0.3.

1.(d) Ce phénomène est appelé aliasing, repliement de spectre, moiré ou encore sous-échantillonage.
Concrètement, ce repliement de spectre va créer dans ce signal sous-échantillonné des hautes fréquences
parasites provenant de la somme des hautes fréquences positifs et négatifs de ce signal du au phénomène de
repliement spectral.
Pour résoudre ce problème, il existe deux solutions ;
1) Échantillonner à une période d’échantillonage plus petite.
2) Ou filtrer passe-bas le signal pour que ce repliement spectral n’ai pas lieu.
(Nota : du coup on introduira du flou dans les détails de cette image sous échantillonnée ; ce qui est tout
de même préférable à l’introduction de hautes fréquences parasites induisant des artefacts sur l’image.)

1.(e) Le plus simple est de résoudre cette expression dans le domaine fréquentiel en se servant de ce
qu’on a calculer à la question 1.(a) puis de trouver la TF inverse de cette solution. On a
h i 1
F f (x) ∗ f (3x) = F [f (x)] · F [f (3x)] =
(1 + 2πjν)(3 + 2πjν)
1/2 1/2
= −
1 + 2πjν 3 + 2πjν
Et donc
 1/2 1/2  1/2  1/2 
f (x) ∗ f (3x) = F −1 − = F −1 − F −1
1 + 2πjν 3 + 2πjν 1 + 2πjν 3 + 2πjν
1 
= f (x) − f (3x)
2

2. On résout cette équation dans le domaine de Fourier.

sin πx sin πx F
∗ ⇋ Π(ν) · Π(ν)
πx πx
= =
sin πx F
⇋ Π(ν)
πx
3. Trois possibilités. La première utilise la connaissance de la TF inverse de la fonction que l’on intègre,
qui est la fonction triangle △(x).
Z +∞  2 Z +∞  2
sin πν sin πν
I= dν = exp(−2πjν(x = 0)) dν
−∞ πν −∞ πν
 2 
sin πν
= F −1 = △(x = 0) = 1
πν x=0

Deuxième solution ; remarquer que le résultat de cette intégrale correspond à la valeur (en x = 0) de la
fonction sin πx/πx ∗ sin πx/πx (auto-corrélation de la fonction sin πx/πx) et on trouve
Z +∞  2    
sin πν sin πx sin πx sin πx
I= dν = ∗ = =1
−∞ πν πx πx x=0 πx x=0

Troisième solution ; on utilise la conservation de l’énergie dans les deux espaces et on a ;


Z +∞  2 Z +∞
sin πν
I= dν = Π(x)2 dx = 1
−∞ πν −∞

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