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TRAITEMENT DE LA COMPTABILISATION DES OPERATONS DE CAISSE
: Cas de la
SODECOTON
INTRODUCTION GENERALE
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Rédigée et présentée par ASTA DJOUMBA SAIBOU
TRAITEMENT DE LA COMPTABILISATION DES OPERATONS DE CAISSE : Cas de la
SODECOTON
En vue de l’obtention d’un diplôme de brevet de technicien supérieur (BTS) en

Comptabilité et Gestion d’entreprise (CGE) à l’INSTITUT SUPERIEUR YERI-
MA DEWA (ISYD) de Garoua, nous avons eu à effectuer un stage académique
au sein de la SODECOTON (SDCC), pour la période allant du 15 juillet au 15
septembre 2022 dans l’optique d’associer la formation à la professionnalisation.
Ainsi, nous avons pu compléter notre formation académique par une expérience
pratique reflétant de la créativité et du leadership qui répondent aux critères de
la professionnalisation, avons mis en application nos connaissances théoriques
acquises à l’institut et avons une idée perspective du monde de travail.
L’entreprise est une unité économique, juridiquement autonome ayant pour vo-
cation principale la production des biens et ou des services pour son marché apte
à satisfaire aux besoins. La SODECOTON est un complexe dynamique qui étu-
die son environnement de travail afin de mieux cerner les opportunités et se pré-
munir des importunités. Dans la crainte de mieux gérer ses activités, elle a dé-
coupée hiérarchiquement le septentrion en régions, zones et enfin en marché. Ce
découpage a permis de moderniser des campagnes et de réaliser des perfor-
mances remarquables en termes de rendement. Avec 2000 salariés permanents et
3000 saisonniers, la SODECOTON fait vivre plus de 2 millions de personnes
dans les régions septentrionales du Cameroun.
D’une manière analogue, nous avons donc adhéré le Centre de Gestion Comp-
table de Garoua (CGCG), l’un des démembrements de la Direction Comptable
(DC) de la SDCC qui a pour principales missions: le traitement des opérations
des caisses régions et secteurs de son champ d’action, l’analyse et le rapproche-
ment des comptes de groupement, l’analyse des comptes fournisseurs. Ainsi il
était question pour nous de savoir: comment est-ce qu’on procède au traitement
des pièces de caisses et des secteurs ? Pour répondre à cette interrogation, nous
avons opté le thème : « TRAITEMENT DE LA COMPTABILISATION DES
OPERATIONS DE CAISSE : Cas de la SODECOTON ».
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SODECOTON
Ainsi, pour mieux appréhender cette thématique, nous avons conceptualisé le

travail comme suit :
Première partie : La comptabilisation des opérations de caisse
Chapitre I : Présentation générale de la SODECOTON
Chapitre II : Concept de comptabilisation des opérations de caisse
Deuxième partie : Diagnostics des problèmes liés à la comptabilisation des opé-

rations de la caisse région Garoua
Chapitre III : le diagnostic du processus de comptabilisation des pièces de caisse

au CRG : cas de la SODECOTON
Chapitre IV : Alternatives adéquates à la vérification de caisse et aux retraite-

ments des pièces comptables
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SODECOTON
PREMIERE PARTIE : LA SODECOTON UNE SOCIETE AGRO-

INDUSTRIEL ET COMMERCIAL DU SEPTENTRION CAME-
ROUNAIS
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SODECOTON
La première partie de notre travail portera sur les opérations de pièces de caisse
de la région Garoua à la SODECOTON qui nous permettra de mieux appréhen-
der les notions dans le cadre de notre stage au sein de l’entreprise et déceler le
pourquoi dans ce milieu ils rencontrent des problèmes qui les empêchent de me-
ner à bien leur taches. Ainsi, nous nous attellerons à présenter succinctement la
SODECOTON dans son ensemble (CHAPITRE I) et ensuite présenter le proces-
sus de comptabilisation des opérations de caisse à la comptabilité région Garoua.
(CHAPITRE II).
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SODECOTON
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA SODECOTON
La SODECOTON est une entité agro-industrielle et commerciale, d’économie

mixte à participation publique majoritaire. Elle est basée sur le développement
du coton et l’augmentation du niveau de vie des paysans. . L’objectif de ce cha-
pitre est de faire un aperçu sur sa géolocalisation, son historique, son évolution,
ses missions de la SODECOTON en SECTION(I) puis faire part de son organi-
sation et fonctionnement en SECTION (II)
SECTION I : FONDEMENT DE LA SODECOTON
Dans cette section, il sera question pour nous de refléter la SODECOTON dans
son édifice, de par son emplacement, son historique, son évolution, ses missions
en (I), et en (II) ses secteurs d’activités et ses produits.
I- GEOLOCALISATION, HISTORIQUE, EVOLUTION, ET MIS-

SIONS DE LA CULTURE COTONNIERE
Sera structurée comme suit la présentation de cette partie (1) géolocalisation ;

(2) historique ; (3) évolution ; et (4) missions.
I-1 GEOLOCALISATION
La SODECOTON est un pilier de l’économie des régions septentrionales Ada-

maoua, Nord, Extrême-Nord du Cameroun. Son siège social était jadis à l’Ex-
trême-Nord plus précisément à Kaélé, et s’est vue déportée au Nord plus préci-
sément à Garoua au quartier Marouaré depuis 1979. En effet, concernant les ins-
tallations industrielles, la SODECOTON de la ville de Garoua est constitué
d’une Direction Générale à Marouaré, l’huilerie à Djamboutou, l’usine d’égre-
nage à Djamboutou, un parc auto logistique-transporta Djamboutou, une menui-
serie à Pitoa.
La SODECOTON comporte 09 égrenages qui se situent : Garoua, Guider, Kaé-

lé, Mayo-Ngalké, Maroua, Ngong, Touboro, Tchatibali, Homé. Elle comporte
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SODECOTON
également 02 usines, l’une siège à Garoua et l’autre à Maroua. Elle a des déléga-
tions à Yaoundé, Douala, une correspondance en France, établi les voyages
d’études en Côte d’ivoire, au Mexique, Burkina Faso, bénin.
I-2 HISTORIQUE
La culture du coton a pris son essor au TCHAD et a été introduite au grand Nord
vers le XVI siècle. En effet, le coton était utilisé par les tisserands et les autres
tailleurs du local pour leurs besoins vestimentaires mais à l’arrivée des colons
Français et Allemands, la culture du coton voit de nouveaux horizons. Dès lors,
en 1913, le botaniste allemand Docteur WOLF a mené des essaies agricoles
dans le but de développer la culture cotonnière à Pitoa, mais n’ont guère eu de
succès. Ces essaies repris par la société cotonnière du Nord-Cameroun (SCNC)
n’avaient toujours pas aboutis à des résultats attendus. Cette préoccupation fut
atteinte par le chercheur français RENE DUMOND qui a donc entrainé l’instal-
lation de la compagnie Française du développement des textiles (CFDT) à Kaé-
lé, créé en 1949 et normalisés en 1974 dont la première production du coton
fibre fut de 525 tonnes .
Cette compagnie (CFTD) donne le relais à la SODECOTON afin de nationaliser

l’entreprise. Alors la SODECOTON fut créé le 10 Mai 1974 par le décret prési-
dentiel n 74/457 avec un capital de 2 595 000 000 FCFA divisé en action de
10 000 FCFA, de sorte que l’Etat disposait de 70% des actions contre 30% pour
la CFDI.
I-3 EVOLUTION
Le décret n 74/457 du 10 mai 1974 portant création de la SODECOTON fut mo-

difiée et complété par le décret n 81/302 du 24 juillet 1981. Ainsi, c’est à l’an
2000 que l’Etat camerounais cède 11% de ses actions à la Société Mobilière et
Immobilière du Cameroun (SMIC) qui était autrefois l’ONCPB, et la CFDT qui
change de dénomination pour devenir DAGRIS (Développement Agro Industriel
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SODECOTON
du Sud) qui est depuis peu connu sous le nom de GEOCOTON, quant à elle pos-
sède toujours ses 30%.
Tableau n°1 : répartition des actions en 1974
ACTIONNAIRES ACTIONS POURCENTAGES %

CFDT 77850 30%
CSPH 31140 12%
SNI 64875 25%
ONCPB 28545 11%
TRESOR PUBLIC 57090 22%
TOTAL 259500 100%
Source : conception personnelle
Suite à des augmentations de son capital, la SODECOTON recouvrait un capital

social de 4 529 400 000 FCFA reparti en 452 940 actions de valeur nominal
10 000 FCFA chacune, repartie entre les différents actionnaires comme suit :
Tableau n 2: Répartition des actions
Actionnaire Nombre d’action Pourcentage

Etat du Cameroun 267235 59%
GEOCOTON 135882 30%
SMIC 49823 11%
TOTAL 452940 100%
Suite à l’harmonie qui règne au sein de la SODECTON, le personnel a créé une

caisse d’épargne. Ainsi, l’œuvre de ce personnel s’étend jusqu’à la création de la
Société d’Investissement des Producteurs de Coton du Cameroun (SIPCOC), de
l’Organisation des Producteurs de Coton du Cameroun (OPCC), de la Financière
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SODECOTON
Cotonnière du Cameroun (FICOCAM) et la mise sur pieds d’une Confédéra-

tion National des Producteurs du Coton du Cameroun (CNPC-C).
I-4 MISSIONS ET OBJECTIFS
Les objectifs poursuivis par la SODECOTON touchent tant le cadre agricole que
commerciale.
 LES MISSIONS AGRICOLES
Elles sont entre autres :
 Promouvoir la production du coton ;

 D’améliorer et de fournir des semences aux planteurs ;
 Moderniser l’agriculture ;
 LES MISSIONS COMMERCIALES ET SOCIALES
Elles concernent beaucoup plus le développement de la zone cotonnière de par :
 L’assistance technique aux cultivateurs et leur formation ;

 La commercialisation des produits finis et des sous-produits (coton fibre,
huiles alimentaires, aliments de bétail) ;
 La formation et le recrutement du personnel compétent ;
 Travailler en collaboration avec la SODECOTON pour développer la filière
cotonnière Camerounaise ;
II- ACTIVITES ET PRODUITS DE LA SODECOTON
Dans cette rubrique, nous allons répertorier tant les différentes activités (A) que
les produits dérivées de l’entreprise.
II-1 ACTIVITES DE LA SODECOTON
Les activités de la SODECOTON regroupent plusieurs secteurs à savoir : agri-

cole, industriel et logistiques, commercial et socio-culturels.
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SODECOTON
 ACTIVITES AGRICOLES
Ce secteur d’activité concerne le suivi technique et l’approvisionnement en in-

trant pour le compte des cultivateurs. Elle vise au développement et accompa-
gnement de la production cotonnière et des cultures vivrières entrant en rotation
avec le coton tel du mais, du sorgho… De ce fait, la SODECOTON bénéficie à
elle seul le monopole sur l’achat du coton de ces planteurs dont elle encadre et
donne des crédits pour la culture du coton, du soja. Elle encadre environ
200 000 producteurs de coton dans les trois régions septentrionales du Came-
roun, affiche une production de 400 000 tonnes en 2022.
 ACTIVITES INDUSTRIELLES ET LOGISTIQUES
Elles concernent le transport et la transformation du coton graine grâce à un tis-

su industriel de 09 usines d’égrenages, de 02 huileries et 01 parc de 150 camions
et tracteurs. Une fois la matière premières (coton ou soja) achetés et transportés
vers les usines de production (égrenage et huileries), elle est substituée pour les
produits tels que : la fabrication des huiles de table et de l’aliment pour bétail.
 ACTIVITES COMMERCIALES
Elles sont basées sur la commercialisation des produits sortis des usines de pro-
duction sur le marché international comme la fibre de coton, l’huile de table raf-
finée et des tourteaux. Le marché absorbe près de 95% du produit principal et le
reste est fourni à la CICAM. Relatif aux produits secondaires, c’est le marché
national qui s’en charge pour satisfaire la demande de la clientèle.
 ACTIVITES SOCIO-CULTURELLES
Les activités que mène la SODECOTON concourent au développement de la

zone cotonnière et comble quelques missions de service public, améliore le ni-
veau de vie des producteurs, et des autres partenaires. Les activités sociocultu-
relles sont entre autres :
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SODECOTON
- La construction des centres de santé, d’infrastructures routières ;

- La construction d’écoles pour soutenir l’alphabétisation ;
- Le sponsoring des équipes de football (COTON SPORT DE GAROUA) ;
 Les missions de service public sont telles :
- Recherche agronomique ;
- Appui à la professionnalisation des producteurs ;
- Appui à l’élevage ;
- Entretien des pistes rurales ;
II-2 PRODUITS DE LA SODECOTON
La SODECOTON a pour objet de produire et de vendre le coton. Le principal

produit de la SDCC est la coton fibre et elle représente plus de 90% du chiffre
d’affaire. Ainsi, les produits dérivés de la SODECOTON sont constitués de :
- La fibre de coton : Elle est issue de la graine de coton et est obtenue après
l’égrenage, classée en trois variétés selon la qualité de la fibre de coton de
1er, 2em et 3em choix. Elle est commercialisée aux industries textiles, et est
le produit principal ;
- L’huile de table raffinée « Diamaor » : considérée comme le produit se-
condaire toujours issue de la graine de coton, est commercialisée dans des
bouteilles d’un litre ;
- Etant sous-produit, les aliments pour l’élevage des animaux : Nous distin-
guons trois types de produits ici : les coques (issues de l’extraction de
l’amande de la graine de coton), le farinet (farine à base de la graine de
coton), les tourteaux (issus de la presse des amandes de coton) : NUTRI-
BET, ALIBET ; SOYABET ;
- Les semences qui sont marchandé aux producteurs.
Suite à la rétrospective de la structure de la SODECOTON, nous poursuivrons

avec celle de son organisation et son fonctionnement.
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SODECOTON
SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
I- ORGANISATION DE LA SODECOTON
La SODECOTON est une société organisée au tour d’un Conseil d’Administra-

tion (CA), d’une Direction Général (DG), et plusieurs autres directions.
 Le conseil d’administration
Etant l’organe suprême, il est chargé de diriger la société et est représenté par le
Gouverneur de la Région du Nord, il est tenu chaque année un conseil d’admi-
nistration ordinaire pour la clôture des comptes tenus au mois de Mai et pour la
budgétisation tenue au mois de Novembre. Le président du conseil d’administra-
tion exerce plusieurs taches entre autres :
 Définir des politiques et objectifs à long terme de la société ;

 L’assurance à l’application de ses instructions par la direction générale ;
 Elaborer et organiser toutes les dépenses d’administration, il est le re-
présentant légal de la société. Il est libre de passer tout contrat avec tiers
 Elaboration du règlement intérieur de la société.
Par ailleurs le président du Conseil d’Administration est le représentant légal de
la SDCC :
 La direction Générale
Elle a à sa tête un Directeur Général et un Directeur Général Adjoint. Le Direc-

teur Général entreprend tous les moyens possibles afin d’atteindre l’objectif de
l’entreprise. De surcroit, il doit rendre compte de la gestion de l’entreprise au
conseil d’administration.
 La Direction des Affaires Générales (DAG)
Elle est sous la directive d’un Directeur Général qui assure par le biais d’une
multitude de services existants au sein de la DAG : service achat, service de
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SODECOTON
gestion de stock, un service paie, le suivi du contentieux, gestion financière et

statistique du personnel.
 La Direction Commerciale (DC)
Elle a en son sein un service chargé de la vente des produits secondaires et un

autre chargé de la commercialisation du coton fibre en question.
 La Direction de l’Audit Interne et du Contrôle de Gestion
Créée le 05 mars 2008, elle est chargée d’optimiser les fonctions d’élaboration
et de suivi des procédures budgétaires et de contrôler les coûts. Le service du
contrôle et de l’audit interne permet à la SODECOTON de :
 Mesurer et améliorer la fiabilité de ses systèmes d’information

comptable et financière.
 Mettre en place des systèmes efficaces de contrôle de tous les domaines
de l’entreprise.
 Servir d’interface entre les différents organes de l’entreprise.
a. La Direction de la Production Agricole
Cette direction pilote le programme de la production agricole. Elle a pour objec-

tifs essentiels : l’encadrement technique des planteurs, la promotion de la culture
attelée, la fourniture et la gestion des crédits agricoles en matière d’intrants.
b. La Direction des ventes et du classement
Cette dernière est chargée de la commercialisation des produits et sous-produits

de la SODECOTON tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Elle comprend le
service de la commercialisation du coton et le service des ventes des produits se-
condaires (Diamaor, Alibet, Nutribet, …).
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SODECOTON
c. La Direction huilerie
La direction des huileries est chargée de la trituration des graines oléagineuses
(coton, soja, autres) produites ou collectées par la SODECOTON, du raffinage
et du conditionnement des huiles raffinées produites, ainsi que la production
d’aliments d’élevage réalisés à partir des tourteaux issus de la trituration des
graines. Cette direction est composée d’un service de l’organisation et des mé-
thodes de fabrication et de trois huileries.
d. La Direction des Egrenages
L’égrenage de la SODECOTON est le coordonné par un directeur. Cette di-

rection est chargée de :
- La production de la fibre et la graine à base de la coton-graine ;

- Le litage et le traitement des semences ;
- Le classement de la fibre par qualité et par marque.
e. La Direction Informatique
C’est une direction qui s’occupe de l’installation de l’outil informatique au sein

de l’entreprise. Elle veille au maintien et surveille le réseau informatique local, à
la gestion des logiciels comptables, à la sécurisation des données informatiques
de la société d’où le service micro-informatique et le service réseau et communi-
cation.
f. La Division Financière
Elle est supervisée par le Directeur Financier. Ce dernier s’occupe de toutes les
politiques générales de trésorerie, de gestion, de l’entreprise c’est à dire qu’il
veille à l’approvisionnement de la caisse-DG qui à son tour alimente les caisses
sites et secteurs de la SDCC. Il rend compte à la DG de la situation financière
de l’entreprise. Il veille à la sécurité des ressources financière de l’entreprise, il
mobilise les fonds nécessaires et organise le paiement en période de commercia-
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SODECOTON
lisation, réalise des dépenses de l’entreprise, le suivi et l’analyse des comptes

bancaires.
II- FONCTIONNEMENT DE LA SODECOTON
La SODECOTON tourne autour des régions subdivisées en secteurs et les sec-

teurs sont divisés en zones agricoles. A savoir que nous avons respectivement à
chaque région un chef de région, des chefs de secteurs au niveau des secteurs, et
des chefs de zones au niveau des zones.
Au sein de la SODECOTON l’on rencontre deux (02) grandes campagnes
II-1 LA CAMPAGNE
Ainsi, il sera question pour nous de présenter dans un 1 er temps la campagne

agricole ou de vulgarisation (1) et dans un second temps la campagne de com-
mercialisation (2)
1- Campagne agricole ou de vulgarisation
Elle débute en Juin et s’achève en Aout. Elle consiste en effet à fournir aux plan-
teurs des intrants agricoles tels les engrais, des urées nécessaires à la production
et à un bon rendement dans la logique de s’approvisionner en récoltes pour sa
production industrielle
2- Campagne de commercialisation
Elle commence après la production industrielle, elle couvre la période allant de

Novembre à Mai et consiste à commercialiser les produits finis (coton fibre,
tourteaux, huiles de table) sur le marché national et international
II-2- MARCHES ET CONCURENCES
La culture du coton est considérée comme le principal moteur de l’économie du

Nord-Cameroun. Elle commercialise ses produits secondaires tels les aliments
pour bétails au marché local, mais la vente de la coton fibre lui est très profi-
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SODECOTON
table. Elle concurrence sur le marché national (Neima, Azur, Mayor) et interna-
tional avec les producteurs des autres Etat comme le BURKINA FASO, NIGE-
RIA, BENIN, COTE D’IVOIR et tant d’autres.
Ainsi les différents partenaires de la SODECOTON sont :
- Les fournisseurs (les groupements de Ngong, Mayo-Ngalké, Touboro…)

- Les banques (Afriland Bank, CCA Bank…)
- Les clients (les commerçants et éleveurs)
En somme, il s’agissait pour nous dans ce chapitre de présenter la SODECO-

TON de sa genèse jusqu’à sa finalité et ceux sur tous ses plans, tant sa situation
géographique, son historique, son évolution, son organisation et enfin son fonc-
tionnement.
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SODECOTON
Chapitre 2 : TRAITEMENT COMPTABLE DES OPERATIONS DE LA

CAISSE REGION GAROUA
La SODECOTON dispose de la Comptabilité Région Garoua pour effectuer ses

diverses opérations liées à la caisse. Au cours de ce chapitre, nous décrirons
précisément le processus de comptabilisation des opérations de caisse à la
Comptabilité Région Garoua. Etant au sein de ce service le chef de service nous
a initié et orienté dans l’exécution des taches en mettant l’accent sur la nécessite
de connaitre le système de codification et de fonctionnement des comptes avant
de se lancer dans l’exécution des taches d’imputations. Pour articuler notre tra-
vail, nous allons d’une part présenter les concepts de base de la comptabilisation
des opérations de caisse de par l’imputation et la saisie des écritures comptables
(SECTION 1) en mettant l’accent sur les comptes que nous avons eu à utiliser et
à maitriser et leurs systèmes de codification puis terminer par les vérifications
ou soldes de caisse (SECTION 2).
SECTION 1 : IMPUTATIONS DES PIECES DE CAISSE ET SAISIES

DES ECRITURES COMPTABLES
Conformément au plan comptable OHADA, la SODECOTON a adapté un

plan comptable qui lui est propre en donnant plus ou moins des détails selon son
besoin, de la même façon elle a mis sur pied un plan analytique lui permettant de
repartir ses mouvements de fonds. Elle a ajouté trois chiffres à chaque compte
racine, une section analytique afin de spécialiser sa comptabilisation. Cela invite
tout personnel comptable à une compréhension plus facile de ces deux plans de
comptes afin d’imputer aisément les pièces comptables qui feront l’objet d’une
saisie par la suite.
Pour mieux organiser notre travail, il adviendra pour nous d’aborder les imputa-
tions des pièces de caisses dans un premier temps puis terminer par la saisie des
écritures comptables en second lieu.
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SODECOTON
I. IMPUTATIONS DES PIECES DE CAISSE

A. Champ d’application de l’imputation
La comptabilité est une discipline pratique permettant de fournir de manière
continue et en temps réel la situation financière de l’entreprise et d’en suivre une
évolution. Son rôle consiste à enregistrer dans les comptes les opérations de fa-
çon à permettre d’établir annuellement la situation patrimoniale de l’entreprise
c'est-à-dire les avoirs et les dettes de l’entreprise à un moment donné sous forme
de bilan. D’après l’article 2 de l’acte uniforme OHADA « toute entreprise doit
mettre en place une comptabilité destinée à l’information externe comme à son
propre usage » cela traduit tout simplement la nécessité d’une comptabilité au
sein d’une entreprise car elle constitue le socle de tous les instruments de ges-
tion. C’est dans cette optique, qu’il nous a été possible d’aborder la notion d’im-
putation au sein d’une grande structure comme la SODECOTON.
B. Réalisation
Au niveau de CGCG, l’imputation se matérialise en affectant les montants
à un compte du fait de son exercice et nous enregistrons ces opérations au débit
et au crédit. En effet, nous avons pour possibilité d’imputer sur une fiche d’im-
putation ou directement sur la pièce comptable (bon de caisse) les opérations qui
ont été effectués et celle-ci doit être en étroite conformité avec le plan comptable
de la SODECOTON. Ainsi, nous disposons du plan comptable de la société et
du plan analytique pour les destinations analytiques qui permettent de repartir
les charges dans la section et de retrouver toutes les informations sur le person-
nel de ladite structure. Le plan comptable général de la SODECOTON nous res-
sort les informations nécessaires à une bonne tenue de comptabilité. Ce plan
comptable respecte non seulement les exigences du plan OHADA mais aussi des
comptes ayant trait aux activités de la société. Cependant nous veillons au res-
pect du principe d’imputation qui est entre autres :
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SODECOTON
 Le respect de la partie double : ici, les montants du débit doivent être

égaux aux montants du crédit. Il convient aussi de respecter la codification en
imputant les comptes appropriés à chaque opération ;
 La non rature : afin d’éviter la confusion il nous est strictement interdit
d’imputer avec des ratures. L’imputation consiste à enregistrer l’opération
concernant la pièce de caisse au stylo sur le bon de caisse, en précisant les nu-
méros de compte appropriés ainsi que la destination ou la section analytique
quand il s’agit d’imputation des charges ou des produits (classe 6 et classe7) et
le matricule pour toutes les opérations concernant les personnels de l’entreprise,
selon le cas de pièce rencontrée. En réalité, elle est semblable à la passation des
écritures comptables. Avec une partie « débit » et une autre partie « crédit » sauf
que dans ce cas on impute juste l’opération induite par le bon de caisse. Le bon
de caisse est obligatoirement accompagné d’autre pièces justificatives comme
les factures originales, l’ordre de mission, les tickets de péage, fiche de demande
du bulletin de paie etc.
C. Processus d’imputation
Le processus d’imputation se déroule selon les étapes suivantes :
1. La réception des pièces de caisse
A ce niveau, nous recevons les différentes pièces de caisse venant des
différents sites et secteurs à savoir : site Djamboutou, site Pitoa, secteur
Gashiga, secteur Djalingo, secteur Bé, secteur Padarme, secteur Bibemi,
secteur Hamakoussou.et elle est ainsi constituée des dépenses et des re-
cettes, tel que ;
 Dépense :
 Des achats consommables ;
 Le salaire du personnel ;
 Des charges diverses ;
 Les avances et acomptes sur salaires
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SODECOTON
 Recettes
 Ventes des sacs de ferraille ;
 Approvisionnement du coffre pour la caisse ;
 Vente des cartons d’huile Diamaor au personnel ;
 Vente des produits de la CNPC-C Garoua.
2. Les différents comptes de caisse à la Comptabilité Région Garoua
Tableau n°3 : les comptes des différentes caisses utilisées par la CRG
Numéro de compte Intitulés Numéro de

journal
572100 CAISSE SITE PITOA 600
572102 CAISSE BIBEMI 620
572108 CAISSE HAMAKOUSSOU 660
572109 CAISSE GASHIGA 670
572110 CAISSE SITE DJAMBOUTOU 601
572118 CAISSE TRESORIER PAYEUR 606
Source : extrait du document comptable de la SODECOTON
3. Système de codification associé avec imputation

En plus de la comptabilité générale, le SODECOTON tient une compta-
bilité analytique. C’est pourquoi la société à deux types de codification :
selon le plan comptable général et selon le plan analytique.
a) Codification selon le plan comptable général
Nous avons extrait du plan comptable général dans le tableau ci-dessous
Figure n°1 : Extrait du plan comptable général de la SDCC (confère annexes)
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SODECOTON
Tableau n° 4 : Cas d’une imputation de salaire
Numéro de compte Code Montant débit Montant crédit
422000 débits 2006 110000
572110 crédits 110000
Source : conception personnel grâce aux documents comptables de la SODE-

COTON
Cette écriture traduit tout simplement la rémunération des salaires.
Nous avons aussi eu à manipuler le compte de virement interne suite à un

virement de fond effectué du coffre DG à la caisse DG. C’est une somme
énorme servant à financer toutes les opérations diverses. Nous allons faire part
de cette écriture :
Tableau n°5 : Cas pratique d’un virement de fonds
Numéro de compte Intitulés Débit Crédit
572100 CAISSE DG 40000000
585000 COFFRE DG 40000000
Source : conception personnel à l’appui des documents comptables
Tableau n°6 : Cas pratique d’un approvisionnement de la caisse
Numéro de compte Intitulés Débit Crédit
572100 COFFRE DG 40 000 000
585000 VIREMENT INTERNE 40 000 000
Source : conception personnelle à l’aide des documents comptables
21
SODECOTON
Tableau n°7 : Cas pratique d’un prêt scolaire
Numéro de compte Code analytique Débit Crédit
421100 Matricule Montant
571110 Montant
Source : conception personnel grâce aux documents comptables de la SODE-

COTON
La SODECOTON octroi des prêts lors de la rentrée scolaire à hauteur du salaire

de base plus la prime d’ancienneté sans intérêt.
b) La codification selon le plan comptable analytique
Les centres analytiques que nous avons exploités nous ont permis de ventiler et
de connaitre la nature de chaque charge
Pour la comptabilité analytique, la codification analytique se fait simultanément

avec les comptes de gestion (charges et produit) c’est pourquoi on dit que la
SDCC tient une comptabilité intégrée. Cette codification se fait à 8 chiffres qui
renvoient aux différentes activités de la SODECOTON :
 Les 03 premiers chiffres représentent le centre de responsabilité

 Les 03 seconds chiffres représentent le centre de cout
 Les 02 derniers représentent soit le financement (00) soit la campagne (21)
pour l’année 2022
En principe l’exercice comptable de toute entreprise s’étend du 1 er janvier au 31

décembre, mais en raison de sa nature agro-industrielle. la SDCC s’articule au-
tour de 2 campagnes qui sont la campagne de vulgarisation et la campagne de
commercialisation »
22
SODECOTON
Avec ce type de codification, nous traitons deux types de pièces comptables à

savoir les fiches d’imputation et les bons de caisse.
Tableau n°8 : Cas pratique d’une imputation des bons de caisse frais péage
routier
Numéro de compte Code analytique Débit Crédit
646811 34090200 10000
571110 10000
Source : conception personnelle à l’appui des documents comptables
34090200 représente le centre analytique que nous allons détailler 340 repré-
sente le centre de responsabilité, 902 représente le centre de coût et 00 repré-
sente la campagne. Cet exemple illustre le frais de péage routier par un véhicule
pick-up.
Après l’imputation des pièces de caisse nous allons procéder à la saisie.
II. LA SAISIE DES PIECE DE CAISSE (bon de caisse)
La saisie des pièces comptables est un processus selon lequel l’agent de saisie
reporte les écritures manuscrites passée sur le bon de caisse dans l’ordinateur
grâce au logiciel approprié. C’est dans cette optique que la SDCC utilise un logi-
ciel comptable appelé « DELTA » pour enregistrer les données de sa gestion.
Ainsi, nous allons la présenter tout en démontrant la procédure de saisie.
A. Présentation du logiciel DELTA
DELTA est un logiciel informatique servant à saisie et à analyser toutes les opé-
rations comptables de l’entreprise. Il présente l’avantage d’être parmi les logi-
ciels comptables les plus avancé et les plus performants. Il est conforme au sys-
tème comptable OHADA et répond aux besoins internes de la SDCC puisqu’il
permet de faire simultanément les deux comptabilités. Ce logiciel fonctionne
23
SODECOTON
sous réseau c'est-à-dire que tous les ordinateurs de la CEPASC sont interconnec-
tés de façon à ce qu’une pièce saisie dans l’un des centres de gestion soit acces-
sible par tous les autres utilisateurs ayant accès. Les machines étant interconnec-
té, chaque utilisateur doit avoir un nom d’utilisateur et un mot de passe au maxi-
mum de 4 caractères bien définit par les informaticiens en charge du bon fonc-
tionnement du réseau informatique de la société. Il permet ainsi à tout personnel
du centre d’accéder au fichier de son choix sans se déplacer.
Figure n2 : page d’accueil du logiciel DELTA (confère annexes)
B. Procédure de saisie
Pour effectuer une saisie dans le logiciel DELTA la procédure est la suivante
 Double cliqué sur l’icône DELTA qui se présente dans le bureau ;

 Saisir le nom et le mot de passe de l’utilisateur ;
 La première page de DELTA apparaitra, cliquer sur « compta / finance »
pour accéder à la page puis cliquer sur traitement et par la suite cliquer
sur saisir les écritures ;
 Une autre page va s’afficher et dans cette page nous allons remplir les in-
formations demandées ;
 Nom de l’établissement : on porte un code à 3 chiffres « 00 1 » qui signi-
fie établissement SODECOTON ;
 Journal : on inscrit le code caisse en question « 100 » pour la caisse site
Garoua ;
 Date comptable : on y saisie la date d’enregistrement de la pièce ;
 Libellé : on reporte l’intitulé de la pièce ;
 Compte général : il s’agit de reprendre le numéro de compte à 6 chiffres
imputé sur la pièce ;
24
SODECOTON
 Compte auxiliaire : il faut rappeler que ce compte n’existe par lors de la

saisie des charges (classe 6) et porte un code à 4 ou 6 chiffres selon le compte
général (compte tiers ou matricule concerné) ;
 Libellé abrégé : il convient de saisir « AC » qui veut dire achat au comp-
tant ou « OD » (opérations diverses) ;
 Sens : ici il est question de préciser si le compte est au débit ou au crédit
en inscrivant respectivement D (débit) ou C (crédit) ;
 Référence lettrage : ce champ n’est actif que pour quelques comptes gé-
néraux, on y inscrit le matricule d’un personnel, le compte auxiliaire ou bien
même le numéro de la pièce ;
 Et puis on enregistre sur la touche F10 du clavier et on reporte le numéro
de saisie que le logiciel DELTA nous affichera sur la pièce après enregistre-
ment.
SECTION 2 : VERIFICATIONS DES SOLDES DE CAISSE A LA CRG
La vérification des soldes consiste à faire un contrôle pour voir s’il y’a eu d’er-
reur lors des imputations ou des saisies. Alors, il s’agira de rapprocher les soldes
pour voir si le principe de la partie double est respecté. Ainsi, nous débuterons
par la vérification du solde, puis terminer par son rapprochement qui conduira
aux classements.
I. CONTROLE OU VERIFICATION DES SOLDES CAISSES
Nous commencerons par parler de la notion de contrôle des saisies (A) ensuite
terminerons par les opérations qui conduisent aux contrôles (B).
A. CONTROLE DES SAISIES
Il est important de connaitre la notion de contrôle qui se repose sur les opéra-
tions de contrôle de caisse, et les corrections éventuelles aux erreurs de saisies.
25
SODECOTON
En effet, il advient de s’assurer de l’exactitude des écritures imputés et de leur

bonne saisie dans le logiciel afin d’alimentation le système. Par ailleurs, nous
rencontrons d’éventuelles erreurs et il n’en demeure pas moins qu’un écart soit
constaté sur une caisse sans que cela n’ait à voir avec les saisies ni même avec
l’imputation.
Nous pouvons dire que ce sont celles qui nous causent énormément de pro-
blèmes vu qu’elles nous prennent aussi beaucoup trop de temps lorsqu’un écart
est constaté. Il arrive même souvent que l’écart constaté ne soit facile à trouver
mais pas impossible. Les opérations de contrôle des caisses vont de l’édition du
grand livre des caisses à la conciliation avec brouillard de ces caisses.
B. CORRECTIONS EVENTUELLES AUX ERREURS DE SAISIE
La correction d’une erreur de saisie sous « DELTA » est plus ou moins simple
selon que, l’on se trouve dans l’exercice ou l’erreur est commise qu’elle soit clos
ou non. Alors, on implique juste le rappelle de la pièce. Cette édition ne concer-
ner que les montants lettrés et celles non lettré.
Lors du rappel de la pièce on vérifie si la pièce saisie au départ a eu d’erreur et

on l’édite. Pour la modifier, la procédure est la suivante :
 On clique sur l’icône DELTA, une fois DELTA ouvert, un tableau de

huit colonnes apparait ;
 Dans la colonne « Etat » on saisit le code de l’entreprise (001) ;
 Dans la colonne journal on écrit le numéro du journal (620) par
exemple ;
 Dans la colonne comptable on saisit la date du jour qui est sur la pièce ;
 On clique sur « rechercher », le numéro apparait on l’inscrit sur la fac-
ture et on souligne. Après, le contrôle la dernière étape est le classement des
pièces.
II. CLASSEMENT DES PIECES COMPTABLES
26
SODECOTON
Une fois les corrections effectuées, l’étape qui finalise le processus

de comptabilisation est le classement des pièces. Cette opération consiste
à ranger les pièces par ordre chronologique de façon décroissant par jour-
nal ou au moins par nature des pièces dans des chronos. Pour mieux com-
prendre cela nous allons parler de l’objectif des classements et des types
de classement.
A. OBJECTIF DE CLASSEMENT DES PIECES
Nous entendons par classement le rangement méthodique des documents suivant

un ordre bien défini. Ainsi défini, l’objectif d’un tel travail est de permettre de
retrouver avec aisance et rapidité toute pièce qui sera recherchée ultérieurement.
B. LES TYPES DE CLASSEMENT EMPLOYES PAR LA SODECO-

TON
Le type de classement utilisé par la SODECOTON : nous avons le classement

numérique et le classement chronologique.
 Le classement numérique : le rangement des pièces se fait par numéros

d’ordre
 Nous envoyons ces pièces à la grande salle de comptabilité pour un clas-
sement chronologique : la comptabilité générale classe les documents selon
leurs ordres d’arrivé. Le meilleur justificatif comportant toutes l’information
concernant une opération est bien évidement le document de règlement. En ef-
fet les pièces de caisse font l’objet d’un archivage physique dans les chronos.
Ces derniers sont regroupés en année, par caisse (caisse site DJAMBOUTOU,
caisse site PITOA et pièces des caisses Secteur).
Il était question pour nous dans cette section de parler : des contrôles de saisie ;
corrections éventuelles des erreurs de saisie ; le classement des pièces comp-
tables.
27
SODECOTON
Il en ressort de ce chapitre, les différents opérations dont nous avons été

confrontés en entreprise plus précisément au CRG : la réception des pièces de
caisse ; les imputations ; la saisie des pièces de caisse ; et le classement des
pièces de caisse.
Cependant, parvenu au terme de notre première partie, il était question pour

nous de faire un aperçu de la SODECOTON dans son ensemble à savoir : son
historique, son évolution, ses missions, ses activités ainsi que sa structure fonc-
tionnelle. Et d’autre part nous avons présenté le processus de traitement des
pièces de caisse à la CRG. Tout abord, en donnant un bref aperçu sur le fonc-
tionnement et le système de codifications des comptes et aussi en présentant les
taches dont nous avons effectuées à savoir de la réception de pièces de caisse
jusqu’au classement.
Il est à noter que durant notre stage nous avons eu à suivre et à analyser
quelques entraves liées au traitement des pièces de caisse à la SODECOTON
précisément à la CRG. Il s’agit ici des problèmes de vérification ou rapproche-
ment du solde caisse qui ne respectait pas le principe de la partie double lors de
sa clôture durant une période. Ainsi, c’est ce qui nous conduira à la deuxième
partie de notre rapport qui portera sur le diagnostic de ces problèmes.
28
SODECOTON
DEUXIEME PARTIE :
29
SODECOTON
Au regard de tout ce qui précède et de nos analyses, quelques défaillances ont

été constatées au niveau de la Comptabilité Région Garoua. Ce donc nous de-
vons évoquer dans cette partie. Ainsi, nous nous focaliserons premièrement sur
les entraves liées aux traitements des pièces de caisse à la Comptabilité Région
Garoua, notamment le diagnostic du processus de comptabilisation des pièces de
caisse (CHAPITRE 3), ensuite terminer par quelques esquisses d’amélioration
envisageables face à ces entraves (CHAPITRE 4).
30
SODECOTON
CHAPITRE3: LE DIAGNOSTIC DU PROCESSUS DE COMPTABILISA-

TION DES PIECES DE CAISSE AU CRG DE LA SODECOTON
Nous venons de relater tout le parcours que nous avons effectué à la Comptabili-
té Région Garoua jusqu'à son terme. Pendant la réalisation des différentes tâches
qui nous ont été confiées, nous nous sommes heurtés à des multiples obstacles
dont celle qui a captivé notre attention est celui du contrôle des caisses. Hormis
ces problèmes, d’autres peuvent avoir l’air des défaillances d’ordre organisation-
nel et matériel. Pour ne pas se limiter qu’à des affirmations, nous allons tout
d’abord présenter la démarche méthodologique permettant l’identification de
toutes ces insuffisances (SECTION 1) ensuite présenter les problèmes liés au
contrôle de caisses à la Comptabilité Région Garoua (SECTION 2)
SECTION 1 : ASPECT METHODOLOGIQUE
La méthodologie est l’ensemble des méthodes et des procédures qui nous ont
permis d’examiner les problèmes mentionnés et d’en trouver des solutions né-
cessaires. Pour ce faire, nous avons fait recours aux différentes sources d’infor-
mations parmi lesquelles nous commencerons par les entretiens avec les respon-
sables de la SDCC (1), puis de nos observations personnelles et recherches do-
cumentaires (2).
I. LES ENTRETIENS
Nous pouvons définir l’entretien comme l’échange verbal entre deux ou plu-
sieurs personnes sur un sujet bien précis, servant à recueillir des informations en
relation avec des objectifs fixés. C’est dans cette optique que nous avons jugé
nécessaire de nous entretenir avec quelques responsables du service d’accueil.
Entre autres le comptable région Garoua, le chef d’équipe qualité.
A. ENTRETIEN AVEC LE COMPTABLE REGION GAROUA
31
SODECOTON
Dès notre arrivée à la Comptabilité Région Garoua, le comptable nous a ac-

cueillis et bien entretenus. Au cours de cet entretien, il nous a fait un briefing sur
la SODECOTON, des tâches effectuées à la Comptabilité Région Garoua qui
porte principalement sur l’imputation, la saisie, classement et surtout l’analyse
des comptes.
L’entretien avec le comptable est beaucoup plus centré sur la présentation du

travail, les outils utilisés pour imputer à savoir le bon de caisse, le plan analy-
tique, le plan comptable, la liste des personnels ; et sur comment exécuter ces
tâches mais aussi .
Ce dernier est celui qui s’occupe de l’alimentation du système comptable, du

classement et de l’archivage des pièces comptables, il nous a ainsi initié à la ma-
nipulation du logiciel DELTA afin de bien le manœuvrer et de pouvoir corriger
quelques éventuels erreurs possibles (saisie, rappel des pièces saisies…) et nous
a aussi appris les différentes tâches qui s’accompagnent tel le classement et l’ar-
chivage de ces pièces .Nos entretiens s’accompagnent des recherches et des ob-
servations faites.
B-ENTRETIEN AVEC LE CHEF D’EQUIPE QUALITE
Lors de notre entretien avec le chef d’équipe qualité, ce dernier s’est présenter et
à présenter sa fonction dans l’entité. Ils ont pris le soin de nous expliquer dans
les détails comment est subdivisé la SODECOTON, les nombres d’usines
qu’elle compte, et comment se fabrique l’huile diamaor et surtout comment ils
testent l’huile
II-OBSERVATIONS PERSONNELLES ET LES RECHERCHES DOCU-

MENTAIRES
32
SODECOTON
A. OBSERVATIONS PERSONNELLES
L’observation c’est une expérience de sélection et de recueil d’informa-
tion sur un phénomène, d’objet d’étude, en vue de dégager des hypothèses
ou de vérifier celles découlant d’observation antérieurs. Ainsi, elle nous a
permis de nous imprégner du milieu dans lequel nous avons effectué notre
stage. En plus, nous pouvons ajouter l’observation des comportements qui
nous ont permis d’adopter une certaine attitude afin d’intégrer facilement
et rapidement les différents services de l’entreprise. C’est dans cette pers-
pective que nous avons pu apprendre comment les employés effectuent
leurs travaux et s’adaptent à la réalité de l’entreprises. Pendant nos obser-
vations nous avons pu déceler quelques dysfonctionnements que la SO-
DECOTON devrait aussi améliorer pour son bon fonctionnement
comme :
 Les problèmes d’organisation ;
 Insuffisance en personnel ;
 Immodération des tâches ;
 Le non-respect de la notion de chronologie: en comptabilités, toutes les
pièces comptables doivent être enregistrées au jour le jour. Mais nous avons
constaté que ce n’était pas le cas au CRG de GAROUA et qu’elles accusent un
certain retard, surtout les pièces venant des secteurs lointains.
B. LES RECHERCHES DOCUMENTAIRES
Elles consistent à exploiter les informations déjà disponibles dans les documents
internes et externes à l’entreprise ou sur le web. Ainsi les différentes sources do-
cumentaires auxquelles nous avons fait recours sont entre autres :
 Le plan comptable de la SODECOTON ;

 Le plan analytique de la SODECOTON ;
 Les pièces comptables ;
 Les autres documents tirés sur le web concernant la SODECOTON ;
33
SODECOTON
 Les anciens rapports de stage ;
Toute cette démarche tant à une même idéologie.
En somme, il était question pour nous dans cette section d’évoquer la démarche
méthodologique qui nous a permis de desceller les problèmes constatés ci haut.
Le processus général de l’évolution des opérations est d’emblée connu de tous.
Cependant les problèmes suivants font surface pour ce qui est du retard dans la
réception des pièces, le manque de contrôle ou de suivi des caisses de façon
spontanée. (Manuel de procédure)
SECTION 2 : PROBLEMES LIES A LA NON CONFORMITE DES

SOLDES CAISSE
En vue de détecter les erreurs, nous procédons à la vérification des soldes du

grand livre fournit par la machine à ceux contenus dans les brouillards des
caisses. Ainsi, nous distinguons les problèmes tels ceux liées de la non-confor-
mité des soldes caisse. Les autres problèmes sont d’ordres organisationnels mais
ici, il y’a lieu de parler des problèmes liées au non affinité des soldes caisses (1)
qui, notamment sont des problèmes d’ordres comptables tels : la duplicité de sai-
sie, d’imputation, les erreurs, ensuite, nous terminerons par leurs manifestations
et leurs conséquences (2).
I. LES CAUSES LIEES A LA NON AFFINITE DES SOLDES

CAISSE
Les causes conduisant à la non-conformité des soldes caisse sont entre autres: la
réception tardive des pièces, les erreurs d’imputation, les erreurs de saisie,
1. Difficultés liées à l’imputation des pièces
Nous avons constaté que ce sont des erreurs commises lors des imputations des
comptes sur les pièces concernées qui sont les premières causes de déséquilibre
34
SODECOTON
dans les soldes caisses. Par exemple, l’on peut vouloir débiter/créditer le compte
572100 de 8000 FCFA et le compte 422000 de 7200 FCFA mais fait l’inverse.
Notamment nous pouvons distinguer diverses erreurs d’imputation remarquées
et observées à savoir :
 Des erreurs d’inversion des chiffres;

 Des erreurs d’écriture des comptes ;
 Des erreurs de reports sur les brouillards de caisses ;
 Des erreurs de sommation sur les brouillards ;
 Des erreurs
Ces problèmes que nous avons suscité ci haut ne sont pas les seules qui en-
gendrent des répercutions sur la conformité des soldes caisses
2. Les erreurs de saisie
Nous avons remarqué qu’à la CRG, un service de la direction comptable, le
système de saisie adopté connait quelque difficulté. La saisie des pièces de
caisse rencontre quelque difficulté, dont sont souvent les erreurs humaines
(problèmes de concentration, de vigilance, de connaissance, et de maitrise de
la comptabilisation des opérations de caisse), l’oubli ou la perte des données,
un volume de données en constance augmentation qui par contrepartie af-
fectent les soldes de caisse. Nous notons aussi que la connexion du réseau
DELTA pénalise l’alimentation du système et crée souvent des dysfonction-
nements au niveau de l’alimentation du système car une fois la sauvegarde
interrompu par défaut du réseau cela affecte l’authenticité de l’information et
peu faillir l’équilibre du solde.
II-MANIFESTATION ET CONSEQUENCES LIEES AU CONTROLE DE

CAISSE
Nous commencerons par les manifestations puis acheminerons par les consé-
quences liées aux problèmes de contrôle de caisse
35
SODECOTON
A. LES MANIFESTATIONS LIEES AUX PROBLEMES DE

CONTROLE DE CAISSE
Ainsi, les problèmes liés au de contrôle de caisse se manifestent par :
 l’existence d’une erreur sur une pièce de caisse qui s’identifie directe-
ment dès les confrontations du solde du brouillard avec celle du grand livre édi-
té. Le plus souvent dès l’observation de l’édition du grand livre, nous pouvons
trouver aussi que le compte caisse a un solde créditeur or il est connu de tous
qu’on ne peut sortir plus d’argent de sa poche qu’on en a mis.
Pour la saisie, nous pouvons avoir l’existence de plusieurs comptes débiteurs
ou créditeurs, la mauvaise inscription du montant ou d’un compte.
 Des problèmes dans le système comptable, tous les problèmes rencontrés
dans ce cadre renvoient principalement à la lourdeur des plans comptables (gé-
néral et analytique) dont leurs maitrises s’avèrent importantes afin d’éviter les
erreurs allant de l’imputation à la saisie. Tous les facteurs donc nous avons évo-
qué conduisent à des conséquences vis-à-vis de la caisse.
B. LES CONSEQUENCES LIEES AU CONTROLE DE CAISSE
Comme conséquences, nous pouvons avoir :
 Les écritures qui seront enregistrées donneront un déséquilibre lors des

rapprochements des comptes ;
 La production tardive des informations aux auditeurs ou bien à la hiérar-
chie ;
 Une lenteur dans la saisie des pièces de caisse ; et
un décalage sur le numéro d’ordre ou de saisie
 Un solde caisse qui n’est pas équilibré pourrait entrainer une mauvaise
gestion de caisse car lorsque la partie double n’est pas respectée, il y a forcé-
ment des erreurs et l’on doit identifier cette erreur afin de rester dans les normes.
36
SODECOTON
Il était question pour cette section d’évoquer les causes, manifestations et consé-
quences liées aux problèmes dont nous avons soulevés tels que les problèmes
d’ordre comptables et organisationnels qui freine l’avancer normal dans la réali-
sation et l’exécution des tâches quotidiennes de la SODECOTON.
Après avoir présenté dans ce chapitre les entraves liées aux traitements des
pièces de caisse, commençant par la démarche méthodologique qui nous a per-
mis de nous orienter vers ces entraves notamment les problèmes d’ordre comp-
tables liés à la vérification des soldes caisses. C’est de cela qu’il était question
dans ce chapitre.
Par ailleurs, pour dénouer les difficultés liées au contrôle des caisses au niveau
de la CRG, nous allons présenter quelques solutions dues aux problèmes obser-
vés dans le chapitre à venir.
37
SODECOTON
CHAPITRE 4 : ALTERNATIVES ADEQUATES A LA VERIFICATION

DE CAISSE ET AUX RETRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES
Jusqu'à ce jour la SDCC est l’une des plus grandes entreprises de la place surtout
en agro-industrie, elle a su affronter des difficultés qui se sont mis sur son che-
min et elle doit continuer cette marche de combattante pour demeurer leader
dans son domaine. C’est d’ailleurs dans la même logique que ce présent chapitre
de notre analyse se propose de présenter des solutions liées à ses problèmes
comptables (SECTION 1) et aux problèmes d’ordre matériels qui impacte aux
vérifications des soldes de la CRG en (SECTION 2)
SECTION 1 : SOLUTION D’ORDRE COMPTABLES
Nous rappelons tout d’abord que les directives relatives aux insuffisances comp-
tables que nous avons émises vont d’une part aller du retraitement des pièces (1)
et la vérification des écritures (2) de l’autre part.
I. LE RETRAITEMENT DES PIECES DE CAISSE
Le véritable problème commence au niveau des imputations manuelles des

pièces lors de leur arrivée dans différentes caisses. Pour remédier à cela, il fau-
dra :
 Lors de l’arrivée des pièces faire un rapprochement entre les factures et

les pièces équivalentes avant de les imputer pour se rassurer de l’exactitude des
montants ;
 Maitriser les comptes des charges et produits de chaque nature d’opéra-
tion afin de ne pas se tromper lors des imputations ;
 Le comptable chargé d’imputer manuellement la pièce doit être vigilent
et concentré afin de ne pas confondre des montants et numéro de compte car il
pourrait s’avérer que l’agent de saisie inscrive un montant ne correspondant pas
38
SODECOTON
au compte équivalent car l’agent de saisi ne saisit uniquement ce qu’il voit sur la
pièce ;
 Toujours s’assurer que la partie double est respecté lorsqu’on impute les
pièces manuellement avant de les remettre à l’agent de saisi ;
Après cette phase, nous procédons à la prochaine étape qui est celle de l’ajuste-
ment des écritures saisies dans la machine donc l’écriture informatisées.
II. AJUSTEMENT DES ECRITURES ERRONEES PAR LES
MOYENS HUMAINES
A l’aide de nos observations personnelles, nous pouvons suggérer à la SODE-
COTON :
 Externaliser leur comptabilité, en confiant à une entreprise extérieure ou
un prestataire de service leur comptabilité (commissaire au compte) ;
 Proposer des formations complémentaires à leur collaborateur afin de
mieux cerner et de mieux opérer dans leur tâche.
 Dans le cadre de la rectification des erreurs du journal, nous pouvons
simplement procéder à la contrepassation, procéder au virement, procéder du
complément à zéro ou encore à la méthode d’annulation en négatif pour qu’il
n’ait pas décalage de date et de numéro de saisie et pour que cela respecte
l’ordre chronologique.
Dans le cadre de cette section, il était question pour nous de donner des sug-
gestions d’ordre comptable qui aboutit à l’annulation de l’écriture erronée
par le comptable qualifié et faire un control pour remédier aux problèmes de
vérification et gestion de caisse.
Après des ajustements faits au niveau comptable, il serait nécessaire d’effectuer
des ajustements d’ordre matériels afin de faciliter le travail du comptable.
SECTION 2 : LES AJUSTEMENTS D’ORDRE MATERIELS POUR

UN MEILLEUR SUIVI DES COMPTES CAISSE
39
SODECOTON
Ce sont des instructions qui relèvent de la responsabilité de la SDCC dans

son ensemble, faisant trait aux innovations en matériels informatiques plus per-
formants et aux innovations en structure supplémentaire pour améliorer sa per-
formance dans la maitrise (contrôle) de ses comptes caisse. Ainsi, nous présente-
rons les innovations en matériels d’une part et d’autre part celles en structures.
I. INNOVATIONS EN MATERIELS INFORMATIQUE PERFOR-

MANTS
Pour se faire, nous pouvons recommander :
A. L’ACQUISITION DE NOUVELLES MACHINES PERFOR-

MANTES
Pendant l’exécution de nos taches, nous avons fait face à des problèmes relevant
de la qualité des machines. Pour supprimer ces inquiétudes, la SODECOTON
devrait envisager de :
 s’équiper d’un logiciel comptable performant qui répond vraiment à leur be-
soin c’est à dire, qui pourrait vérifier leur comptabilité, et s’il détecte une er-
reur, annule la pièce ou la modifie immédiatement ;
 Automatiser un maximum de tâches manuelles, c’est-à-dire informatiser les
pièces manuscrites, les pièces justificatifs de déplacement, d’hébergement, de
restauration pour éviter les exagérations et les fraudes lors des décaissements.
B. UN PERFECTIONEMENT DE SON RESEAU SANS FIL ET L’IN-
FORMATISATION DE LA TENUE DES CAISSES
Nous pouvons en énumérer :
1. Un perfectionnement de son réseau sans fil
40
SODECOTON
Afin de perfectionner son réseau, nous recommandons à la SDCC des machines

dont le wifi n’est pas optionnel et d’acquérir des routeurs puissants car le réseau
joue un rôle très essentiel au fonctionnement et l’avancement de sa comptabilité.
2. L’informatisation de la tenue des caisses

 L’informatisation des brouillards de caisse permettrait d’éviter des erreurs
arithmétiques, les plus fréquentes sur les brouillards manuscrits. De plus le
responsable de caisse vérifiera à son niveau chaque montant, et dès que les
erreurs sur les montants sont évitées, il n’y a plus de risque de sommation
causant une perte de temps énorme. L’informatisation des brouillards dont
nous parlons fait allusion à leurs tenues à l’aide des tableurs comme Excel.
 Installer un monnayeur ou un logiciel de gestion RH et de paie, installer
un logiciel d’encaissement performant afin de mieux contrôler les encaissements
et les décaissements ;
Ceci n’exclut pas l’appel à l’attention et à la vigilance permanente des res-
ponsables des caisses.
II. INNOVATIONS EN STRUCTURES ADDITIONNELLES
Au regard du nombre important des taches à effectuer partout dans la SDCC

comme à la CRG nous suggérons les opérations suivantes :
A. RESTRUCTURATION DU CENTRE DE GESTION COMPTABLE
Cette solution est envisageable pour résoudre des problèmes liés à la pluralité
des documents à traiter par les personnels peu nombreux dans les lieux présents
de travail. Il serait souhaitable que la SDCC envisage de :
 Réorganiser son centre de gestion comptable en faisant un recrutement in-

terne afin de moins dépenser, et d’accroitre la productivité de l’entreprise.
41
SODECOTON
 Réaffecter des ressources, c’est-à-dire transférer quelques personnels d’un

service comptable (qui répond au profil exigé) vers celle de la CRG.
 En cas d’insuffisance de personnel, la SDDC doit alors envisager la création
des centres de gestion comptable supplémentaires qui soient à proximité de la
caisse concernée et dans les secteurs lointains. Ceci permettra d’éviter l’accu-
mulation des comptabilités.
Bien évidement ces solutions demanderont plus d’investissement, plus d’analyse

par rapport à ceux mentionnés plus haut, simplement parce que ces solutions de-
mandent simultanément l’embauche du personnel permanents supplémentaire, la
création des structures qui habiteront lesdits centres et l’investissement supplé-
mentaire dans l’outil informatique. Mais tout de même nous pensons que ces al-
ternatives soient importantes ou du moins être les seules solutions que nous
avons trouvée susceptible de respecter les conditions de manuel de procédures
de l’entreprise qui est celle de comptabiliser les opérations de caisse au jour le
jour. Toutes ces solutions favorisent la diminution des erreurs sur les pièces de
caisse et rendent le travail de contrôle plus clair et simple.
Cette section propose des solutions additionnelles telles que la mise en place
d’un nouvel centre de gestion comptable qui serait très indispensable pour le
traitement des pièces de caisse de la SODECOTON.
Parvenu au terme de ce chapitre, il était question pour nous de présenter les al-
ternatives adéquates pour une bonne gestion de caisse à la CRG de la SODECO-
TON, tel que des solutions d’ordre comptable à savoir les retraitement des
pièces et les ajustements des écritures erronées d’une part et en suite les ajuste-
ments d’ordre matériels pour un meilleur suivi de contrôle caisse tel que les in-
novations en matériels informatiques, la mise en place des centres de gestion
Comptable supplémentaires pour un traitement meilleur et rapide des opérations.
La SODECOTON devra donc œuvrer pour une meilleure gestion de sa caisse
42
SODECOTON
notamment pour le contrôle et la vérification de sa caisse afin d’assurer un

meilleur classement des pièces appropriées.
Au terme de cette deuxième partie, nous avons soulevés les causes, les manifes-
tations et les problèmes liés au contrôle de la caisse région à la SODECOTON :
comme cause nous avons pu soulever les erreurs de saisie et d’imputation des
pièces, en suite comme manifestation nous avons l’existence de plusieurs
comptes débiteur ou créditeur, la mauvaise inscription du montant et comme
conséquence nous avons la mauvaise gestion de caisse et pour cela nous avons
suggéré des recommandations à la SODECOTON tel que le réajustement de son
organisation, réaménager son fonctionnement, et surtout innover sur le plan de
ses équipements informatiques afin de dénouer les problèmes de réseaux.
L’adoption de cette recommandation pourrait améliorer l’organisation et la qua-
lité de la prestation de la SODECOTON dans certaine mesure et sera efficace si
le directeur prend des dispositions pour la restructuration du centre de gestion
Comptable.
43
SODECOTON
CONCLUSION GENERALE
En définitive, il en ressort que la SODECOTON est une grande entreprise qui

contribue de manière considérable au développement du pays. Il relevait de
notre tâche de présenter tout d’abord la société de manière générale à travers son
organisation, son fonctionnement, ses activités. Ensuite de détailler les tâches
qui nous ont été confiés tel l’imputation, la saisie, l’archivage en relevant
quelques difficultés auxquelles se heurtent le démembrement CRG. Puis de
diagnostiquer le problème le plus important qui est celle lié aux erreurs qui
conduisent à la non-conformité des soldes caisses région Garoua à travers les
observations, les recherches documentaires et les entretiens.
De ce fait, nous avons proposé des solutions pour remédier à ces problèmes aux-
quels la CRG est confrontée. Ce premier pas dans le monde de travail nous a
permis d’acquérir une certaine connaissance pratique venant compléter celles
théoriques : mécanisme de la partie double, l’organisation comptable de base,
les charges du personnel, les opérations d’achat et de vente. Bref une chaine
d’opération qu’effectue le CRG
De même, nous nous sommes proposé de donner des esquisses de solution envi-
sageable au différent problème soulevé à savoir les réajustements d’ordre maté-
riels, organisationnels et comptable.
44
SODECOTON
Cependant, nous avons fait face à quelques obstacles durant notre stage au sein
de la SODECOTON semblablement à l’oppression par un nombre de taches ex-
cessives (par manque de personnel), aux conditions de travail qui ne nous
convenait pas mentalement et physiquement, et la perte de sens et de motivation
que nous avons pu remédier par les permissions de pause, la revue vis-à-vis de
l’organisation de nos tâches, l’apport de notre créativité et la mise sur pied des
conditions de travail agréables
Toutefois, nous pensons que cette expérience vécue à la SODECOTON nous a

permis de bien assimiler notre cours de comptabilité ,d’avoir une vue claire de
la comptabilité. Ce premier pas dans le monde de travail nous a permis d’acqué-
rir une bonne préparation à notre insertion dans le monde professionnel car elle
fut pour nous une expérience enrichissante et complète qui conforte notre désir
d’exercer notre futur métier de « Comptable ».
D’emblée, nous avons fait face à des limites qui ont d’une manière ou d’une
autre entravé notre travail. Ces facteurs sont : les contraintes de temps, la pres-
sion, une restitution d'information complexe.
45
SODECOTON
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
 Rapport de stage « HABIBOU LAILA OUTIYA » ISYD
 Rapport de stage « NOUMA TABI FRANCK » CRG
 Document « organigramme SODECOTON »
II. SOURCES ELECTRONIQUE
 fr.scribd.com rapport de stage « KIMINTIMO HENRI JOEL » consulté le
19/08/2022
 sodecoton.org consulté le 22/08/2022
III. SOURCES ORALE
 le chef comptable
 le chef d’équipe qualité
46
SODECOTON
LES ANNEXES
47
SODECOTON
Figure n°1 : extrait du plan comptable général de la SDCC (confère an-
nexes)
Source : conception personnel

48
SODECOTON
49
SODECOTON
Figure n °2 : Page d’accueil du logiciel DELTA
Figure n 3 : Interface d’enregistrement d’une pièce dans le logiciel delta
50
SODECOTON
Source : recherche personnelle
ANNEXES: ORGANIGRAMME DE LA SODECOTON
51
SODECOTON
SOMMAIRES
SOMMAIRE……………………………………………………………………..i
DEDICACE……………………………………………………………………...ii
REMERCIEMENT……………………………………………………………..iii
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES……………………………………iv
AVANT PROPOS……………………………………………………………….v
RESUME/ABSTRACT…………………………………………………………vi
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………1
PREMIERE PARTIE :LA SODECOTON UNE SOCIETE AGRO-INDUS-
TRIEL ET COMMERCIAL DU SEPTENTRION CAMEROUNNAIS..............4
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA SODECOTON............6
SECTION I : FONDEMENT DE LA SODECOTON…………………………6.
I.GEOLOCALISATION, HISTORIQUE ,EVOLUTION ,ET MISSION DE LA

SODECOTON.......................................................................................................6
I.1 géolocalisation.................................................................................................6
I.2 Historique.........................................................................................................7
I.3 Evolution…......................................................................................................7
I-4 Mission et objectifs…………………………………………………………9

II.ACTIVITES ET PRODUITS DE LA SODECOTON……………………….9
II.1 Activités de la SODECOTON………………………………………………9
II.2 Produits de la SODECOTON………………………………………….....11
SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT………………..12
I. ORGANISATION DE LA SODECOTON......................................................12
a. Direction de la production
agricole…………………………………………..13
52
SODECOTON
b-Direction des ventes et du

classement………………………………………...13
c. Direction des
huileries………………………………………………………..14
d. Direction des égrenages……………………………………………………...14

e. Direction informatique………………………………………………………14
f- Direction financière………………………………………………………….14
II. FONCTIONNEMENT DE LA SODECOTON…………………………….15
II.1. LA CAMPAGNE…………………………………………………………15
1. Campagne agricole ou de vulgarisation…………………………………….15
2. Campagne de commercialisation…………………………………………….15
II.2. MARCHES ET CONCURRENCES………………………………………
15
CHAPITRE 2: TRAITEMENT COMPTABLE DES OPERATIONS DE LA
CAISSE REGION
GAROUA…………………………………………………..17
SECTION 1 : IMPUTATION DES PIECES DE CAISSE ET SAISIE DES
ECRITURES COMPTABLES……………………………………………..
………17
I. Imputations des pièces de caisse……………………………………………18

A. champs d’application de l’imputation ...........................................................18
B. Réalisations……………………………………………………………..18
C. Processus d'imputation………………………………………………………19
1. Réception des pièces…………………………………………………………19
2. Les différents comptes de caisse à la
CRG…………………………………..20
3. Système de codification associé avec imputation……………………………
20
53
SODECOTON
a. Codification selon le plan comptable général………………………………..20

b. La codification selon le plan comptable
analytique………………………….22
II. LA SAISIE DES PIECES DE CAISSE .........................................................23
A. PRESENTATION DU LOGICIEL DELTA..................................................23
B. PROCEDURE DE SAISIE............................................................................24
SECTION 2: VERIFICATION DES SOLDES CAISSE ET ESQUISSE DE

CORRECTION DES ERREURS DE SOLDE CAISSE A LA CRG…………25
I. CONTROLE DES SOLDES CAISSES…………………………………….25
A. CONTROLE DES SAISIES……………………………………………….25
B. CORRECTION EVENTUELLES AUX ERREURS DE SAISIE………….26
II. CLASSEMENT DES PIECES COMPTABLES……………………………26
A.OBJECTIFS DE CLASSEMENT DES
PIECES…………………………….27
B. LES TYPES DE CLASSEMENT EMPLOYES PAR LA SODECOTON…
27
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC DU PROCESSUS DE TRAITEMENT
DES PIECES DE CAISSE..................................................................................29
CHAPITRE 3:LE DIAGNOSTIC DU PROCESSUS DE COMPTABILISA-

TION DES PIECES DE CAISSE AU CRG : CAS DE LA
SODECOTON…………31.
SECTION 1 : ASPECT METHODOLOGOQUE…………………….....……31
I. LES ENTRETIENS.........................................................................................31
A.ENTRETIEN AVEC LE COMPTABLE REGION GAROUA......................32
B.ENTRETIEN AVEC LE CHEF D’EQUIPE QUALITE.................................32
II..OBSERVATIONS PERSONNELLES ET LES RECHERCHES DOCU-

MENTAIRES......................................................................................................32
A.OBSERVATIONS PERSONNELLES...........................................................33
54
SODECOTON
B.LES RECHERCHES DOCUMENTAIRES....................................................33
SECTION 2 : PROBLEMES LIES A LA NON CONFORMITE DES SOLDES

DES CAISSES ……………………………………………………………..…..34
I.LES CAUSES LIEES A LA NON AFFINITE DES SOLDES CAISSES......34
I.1. Difficultés liées à l’imputation des pièces....................................................34
I.2. Les erreurs de saisie......................................................................................35
II. MANIFESTATION ET CONSEQUENCES LIEES AU CONTROLE DE

CAISSE………………………………………………………………………35
A. LES MANIFESTATIONS LIEES AUX PROBLEMES DE CONTROLE DE
CAISSE………………………………………………………………………36
B. LES CONSEQUENCES LIEES AU CONTROLE DE CAISSE .................36
CHAPITRE 4 : ALTERNATIVES ADEQUATES A LA VERIFICATION DE

CAISSE ET AUX RETRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES..............38
SECTION 1 : SOLUTION D’ORDRE COMPTABLES………………………38
I.LE RETRAITEMENT DES PIECES DE CAISSE..........................................38
II.AJUSTEMENT DES ECRITURES ERRONEES PAR LES MOYENS HU-

MAINES…………………………………………………………………...39
SECTION 2 : LES AJUSTEMENTS D’ORDRE MATERIELS POUR UN

MEILLEUR SUIVI DES COMPTABLES CAISSE…………………………39
I. INNOVATIONS EN MATERIELS INFORMATIQUE PERFORMANTS...40
A.L’ACQUISITION DES NOUVELLES MACHINES PERFORMANTES....40
B.UN PERFECTIONEMENT DE SON RESEAU SANS FIL ET L’INFORMA-

TISATION DE LA TENUE DES CAISSES......................................................40
1.Un perfectionnement de son réseau sans fil.....................................................40
2.L’informatisation de la tenue des caisses.........................................................41
II.INNOVATIONS EN STRUCTURES ADDITIONNELLES.........................41

55
SODECOTON
A.RESTRUCTURATION DU CENTRES DE GESTION COMPTABLE.......41
CONCLUSION GENERALE ……………………………………………..…..44

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………….….46
LISTE DES ANNEXES……………………………………………….………47
TABLE DES MATIERES…………………………………………………..…51
56

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TRAITEMENT DE LA COMPTABILISATION DES OPERATONS DE CAISSE

En vue de l’obtention d’un diplôme de brevet de technicien supérieur (BTS) en

Ainsi, pour mieux appréhender cette thématique, nous avons conceptualisé le

Première partie : La comptabilisation des opérations de caisse

Chapitre I : Présentation générale de la SODECOTON

Chapitre II : Concept de comptabilisation des opérations de caisse

Deuxième partie : Diagnostics des problèmes liés à la comptabilisation des opé-

Chapitre III : le diagnostic du processus de comptabilisation des pièces de caisse

Chapitre IV : Alternatives adéquates à la vérification de caisse et aux retraite-

PREMIERE PARTIE : LA SODECOTON UNE SOCIETE AGRO-

CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA SODECOTON

La SODECOTON est une entité agro-industrielle et commerciale, d’économie

SECTION I : FONDEMENT DE LA SODECOTON

I- GEOLOCALISATION, HISTORIQUE, EVOLUTION, ET MIS-

Sera structurée comme suit la présentation de cette partie (1) géolocalisation ;

La SODECOTON est un pilier de l’économie des régions septentrionales Ada-

La SODECOTON comporte 09 égrenages qui se situent : Garoua, Guider, Kaé-

Cette compagnie (CFTD) donne le relais à la SODECOTON afin de nationaliser

Le décret n 74/457 du 10 mai 1974 portant création de la SODECOTON fut mo-

Tableau n°1 : répartition des actions en 1974

ACTIONNAIRES ACTIONS POURCENTAGES %

Suite à des augmentations de son capital, la SODECOTON recouvrait un capital

Tableau n 2: Répartition des actions

Actionnaire Nombre d’action Pourcentage

Suite à l’harmonie qui règne au sein de la SODECTON, le personnel a créé une

Cotonnière du Cameroun (FICOCAM) et la mise sur pieds d’une Confédéra-

I-4 MISSIONS ET OBJECTIFS

 LES MISSIONS AGRICOLES

Elles sont entre autres :

 Promouvoir la production du coton ;

Elles concernent beaucoup plus le développement de la zone cotonnière de par :

 L’assistance technique aux cultivateurs et leur formation ;

II-1 ACTIVITES DE LA SODECOTON

Les activités de la SODECOTON regroupent plusieurs secteurs à savoir : agri-

Ce secteur d’activité concerne le suivi technique et l’approvisionnement en in-

 ACTIVITES INDUSTRIELLES ET LOGISTIQUES

Elles concernent le transport et la transformation du coton graine grâce à un tis-

Les activités que mène la SODECOTON concourent au développement de la

- La construction des centres de santé, d’infrastructures routières ;

II-2 PRODUITS DE LA SODECOTON

La SODECOTON a pour objet de produire et de vendre le coton. Le principal

Suite à la rétrospective de la structure de la SODECOTON, nous poursuivrons

SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

La SODECOTON est une société organisée au tour d’un Conseil d’Administra-

 Définir des politiques et objectifs à long terme de la société ;

Elle a à sa tête un Directeur Général et un Directeur Général Adjoint. Le Direc-

 La Direction des Affaires Générales (DAG)

gestion de stock, un service paie, le suivi du contentieux, gestion financière et

 La Direction Commerciale (DC)

Elle a en son sein un service chargé de la vente des produits secondaires et un

 La Direction de l’Audit Interne et du Contrôle de Gestion

 Mesurer et améliorer la fiabilité de ses systèmes d’information

a. La Direction de la Production Agricole

Cette direction pilote le programme de la production agricole. Elle a pour objec-

b. La Direction des ventes et du classement

Cette dernière est chargée de la commercialisation des produits et sous-produits

L’égrenage de la SODECOTON est le coordonné par un directeur. Cette di-

- La production de la fibre et la graine à base de la coton-graine ;

C’est une direction qui s’occupe de l’installation de l’outil informatique au sein