PR ASSARAJI - L - Action Administrative
PR ASSARAJI - L - Action Administrative
PR ASSARAJI - L - Action Administrative
administrative
Professeur El Maki Assaraji
1
L’action administrative est une action assurée par
l’administration pour donner satisfaction à un besoin d’intérêt
2
d’ordre général. Pour ce faire l’administration dispose des moyens
humains, matériels, financiers et juridiques. Ces derniers qui nous
intéressent prennent deux formes : l’acte administratif unilatéral qui
est le résultat de la volonté unique de l’administration et le contrat
qui est quant lui un acte bilatéral fruit d’un accord entre
l’administration et un tiers (première partie). L’action administrative
comme elle a deux moyens juridiques elle a aussi deux domaines :
l’un porte sur les services publics l’autre sur la police administrative
(deuxième partie)
3
Chapitre I : l’acte administratif unilatéral
1
- Pierre Délvolvé, l’acte administratif, Sirey 1983, p.11.
4
- acte affectant l’ordonnancement juridique.
2- Le critère qualitatif
Ce critère se fonde sur la relation inégalitaire entre l’auteur de
l’acte et son destinataire par rapport au contenu de cet acte. Mme
Maryvonne Hecquard- Théron affirme que « dans l’acte unilatéral à
l’inverse du contrat il n’y a aucune intervention du sujet à l’édiction
de l’acte. Dès lors, l’acte est unilatéral si l’auteur de l’acte et le sujet
sont distinct, l’acte est plurilatéral lorsque l’auteur est aussi le sujet
également auteur. Dans le premier cas la relation auteur-sujet est très
nettement inégalitaire, dans le deuxième cas elle est essentiellement
égalitaire ».
6
L’acte est suivit de l’adjectif administratif car il est une mesure
prise par une personne publique qui est l’administration et plus
précisément une autorité administrative.
7
Les instances juridictionnelles ne prennent pas des actes
administratifs mais elles rendent des jugements ou arrêts.
8
Les personnes privées sont généralement concernées par les
actes administratifs en tant qu’administrés, mais elles peuvent, sous
certaines conditions, prendre la qualité des autorités administratives,
et émettre des actes administratifs en bonne et due forme.
9
semblait régulièrement investie de la compétence exercée. Exemple
décision prise par un maire dont l’élection a été ensuite
ultérieurement annulée, (C.E, 1983, Charbonnel), ou encore les actes
pris par le préfet de police en vertu d’une délégation de signature
après sa mise à la retraite (C.E., 16 mai 2001, Préfet de police/
Mtimet, AJDA, 2001, p. 643).
-Le deuxième cas concerne les actes pris par des personnes
privées gérant un service public administratif ou commercial et
industriel.
11
administratif affecte cet ordonnancement ; il provoque un effet sur
lui ; il se rapporte aux droits et obligations des sujets de droit.
1- Les circulaires
La circulaire peut prendre la forme d’une instruction, d’une note
de service. Elle est adressée par les chefs des administrations
publiques aux fonctionnaires et agents placés sous leur autorité. Elle
a pour but essentiel l’explication et l’interprétation des textes
législatifs et réglementaires en vigueur et la détermination de la façon
dont l’administration entend les mettre en œuvre.
B- Les directives
Les directives sont des instructions et orientations générales
adressées par le supérieur hiérarchique à leurs subordonnés dans un
domaine où iles disposent d’un pouvoir réglementaire et d’une marge
d’appréciation et de discrétion pour leur tracer une ligne de conduite
ou leur indiquer le contenu des décisions qu’ils devront prendre, et la
démarche à suivre dans l’accomplissement de leurs tâches. D’où les
directives puisque ne décident pas ne sont pas des actes administratifs
unilatéraux et par conséquence insusceptibles de recours pour
annulation devant le juge administratif.
13
Deuxième section : le régime juridique de l’acte administratif
unilatéral
14
Les actes collectifs intéressent plusieurs personnes nommément
désignées. Exemple : l’acte d’avancement de grade concernant
plusieurs fonctionnaires, L’acte de nomination des membres d’un
conseil administratif d’un établissement public ou d’un comité donné.
15
- l’acte réglementaire, à la différence de l’acte non
réglementaire, a, en principe, un caractère permanent.
16
chapitre II : L’élaboration de l’acte administratif
unilatéral
18
Les règles de compétence peuvent être altérées pour qu’une
autorité puisse exercer la compétence relevant d’une autre autorité et
ce dans le cas d’une délégation ou d’un remplacement.
A- La délégation de compétence
La délégation de pouvoir
La délégation de signature
19
La délégation de signature ne bouleverse par la répartition
des compétences car elle ne dessaisit pas totalement l’autorité
délégante de sa compétence, elle demeure compétente pour
décider dans les matières qui ont fait l’objet de cette sorte de
délégation.
20
B- Remplacement
a- La suppléance
b- L’intérim
21
L’intérim se présente lorsque l’autorité compétente n’est plus, et
dans l’attente de la désignation d’une nouvelle autorité, une autre
personne est chargée d’assurer l’exercice de ses fonctions pour faire
face à cette indisponibilité. L’intérim peut ne pas être prévu par un
texte.
c- La substitution
22
Lorsque la décision de justice constate ledit état d’abstention, le
gouverneur peut se substituer au président dans l’exercice des actes
que ce dernier s’est abstenu d’exercer».
23
C- Les infractions aux règles de compétence
a- L’usurpation de fonction
b- L’usurpation de pouvoir
c- L’empiètement de fonction
24
Chapitre III : les règles de forme et de procédure de l’acte
administratif
1- La rédaction de l’acte
a-L’acte verbal
b-l’acte tacite
Le silence de l’autorité administrative pendant un certain temps
(souvent pendant deux mois) peut être interpréter selon le cas comme
une décision implicite d’acceptation (par exemple en matière de
permis de construire) ou d’un rejet.
A- Les visas
Les visas indiquent les textes dont l’acte fait application et les
éléments de la procédure qui ont précédé son édiction. Les visas
permettent au destinataire de l’acte de prendre connaissance de
l’assise juridique des mesures prises.
26
L’absence totale ou partielle des visas dans un acte administratif
est sans conséquences sur sa régularité. Le même jugement vaut pour
une erreur dans les visas.
27
-Les décisions administratives qui opposent une
prescription, une forclusion ou une déchéance de droit2 ;
4-Date et lieu
La date d’un acte administratif unilatéral est la date du jour de
sa prise qui se matérialise par sa signature.
28
5-La signature
La signature de l’acte administratif unilatéral ne constitue pas
un simple élément de forme mais il s’agit d’une mention qui
conditionne la régularité de l’acte voire même son existence. Tant que
l’acte n’est pas signé il loin d’être un acte juridique il n’existe pas
encore. La signature détermine l’auteur de l’acte et de ce fait elle se
rattache non aux éléments de formes mais aux règles de la
compétence.
6-Le contreseing
Le contreseing est une signature apposée par une autorité
administrative sur l’acte à coté de la signature de l’autorité ayant la
compétence à l’dicter.
29
II- les règles de procédures
1- La proposition
La proposition c’est l’acte par lequel un organe suggère,
prépare ou oriente une décision qui doit normalement être prise par
un autre organe.
2-La consultation
30
-consultation conforme. C’est une consultation que l’auteur de
l’acte doit demander et doit également la suivre.
L’autorisation de législateur
La loi peut prévoir l’effet rétroactif d’un acte administratif
unilatéral
32
Chapitre V : L’exécution de l’acte administratif unilatéral
33
Lorsque l’autorité administrative ne dispose pour faire
exécuter ses actes, d’aucune sanction prévue par le législateur.
34
Chapitre VI :La disparition des actes administratifs
unilatéraux
I- l’abrogation
II- le retrait
35
Deuxième section : le contrat administratif
37
ce contrat exécute une mission d’intérêt général. La Cour Suprême a
appliqué ce critère à l’occasion de son arrêt rendu le 17 avril 1961 à
propos de l’affaire El Hihi Mohammed dans le quel il a confié le
caractère administratif au contrat de travail liant le ministère de
l’éducation au sieur El Hihi du fait de la participation de ce dernier à
l’exécution du service public.
38
Les principaux types de contrat passés par les autorités
administratives sont les suivants :
39
topographiques, les études sismique ou études géotechniques et les
services similaires fournis dans le cadre du marchés .
40
nettoyage et de gardiennage des locaux administratifs et des
prestations de jardinage.
-les marches portant sur les prestations d’assistance au maitre
d’ouvrage
--les marches portant sur les prestations de formation
-les marches de prestations de laboratoires de bâtiment et
travaux relatives aux essais, contrôles de qualité es matériaux et
essais géotechniques
-les contrats portant sur les prestations architecturales.
41
Chapitre III : Le régime juridique des contrats administratifs
1-Autorité compétente
42
II- L’exécution des contrats administratifs
Dans le cadre des contrats administratifs L’autorité
administrative jouit d’un certain nombre de prérogatives qui trouvent
leur fondement dans la nécessité de service public. Elle les détient
dans tout les cas soit que le contrat les prévoit ou non. Il s’agit du :
43
que s’il s’agit d’une modification imputable à des circonstances
économiques.
44
Deuxième partie : les domaines de l’action administrative
45
II –les différents types des services publics
47
III -le régime juridique des services public
Les services publics locaux sont crées par les conseils des
collectivités territoriales. Les services publics régionaux par exemple
sont crées par le conseil de la région.
48
risque de générer des situations de crise et de trouble dans la vie
sociale.
49
III : les modes de gestion des services publics
A-La régie
B-L’établissement public
Il s’agit d’un service public détaché de la structure
administrative centralisée et doté de la personnalité morale et d’une
certaine autonomie financière et administrative. La création des
établissements publics relève de la compétence du parlement selon
l’article 71 de la constitution.
L’établissement public peut être définit comme une personne
morale de droit public décentralisée, spécialisée et soumis à la tutelle
de la personne publique qui l’a crée.
A-La concession
La concession de service public est un contrat administratif par
lequel une personne publique (le concédant) confie, sous son contrôle,
la gestion d’un service public à une personne privée (le
concessionnaire), moyennant une rémunération perçue sur les
usagers.
51
infrastructure ou de prestation de services nécessaires à la fourniture
d’un service public ».
52
Section II : la police administrative
53
La police administrative générale exerce son activité sur
l’ensemble du territoire national et sur toutes les activités des
citoyens. Par contre la police administrative spéciale ne concerne
qu’une catégorie particulière des particuliers ou une catégorie
particulière d’activité.
II-les ministres
Ils peuvent exercer les missions de la police administrative
seulement dans le cas d’une habilitation législative ou décrétale.
III-Le gouverneur
Le gouverneur de la préfecture ou de la province ou son
intérimaire, détient un pouvoir de police administrative dans les
domaines prévus par l’article 110 de la loi organique n 113.14
relative aux communes.
54