Extrait MAURY CARADEC Radiesthésie Automatique PDF

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RADIESTHÉSIE
AUTOMATIQUE
MARGUERITE MAURY
et ANDRÉ CARADEC

RADIESTHÉSIE
AUTOMATIQUE
Méthode Scientifique de Détection
PAR LE

DÉTECTOMÈTRE
ELECTRO - MAGNÉTIQUE

(Appendice à l'usage des Mtdecins par le Docteur E.-A. MAURY)


RADIESTHÉSIE AUTOMATIQUE

CHAPITBE 1

MÉTHODE D'ÉTUDE SCIENTIFIQUE DE LA RADIESTHÉSIE

1. - Le domaine d'application de la radiesthésie


La radiesthésie est presque aussi vieille que le monde puisque
les historiens 1I0US parlent de la baguette de Moïse qui fit jailir
l'cau du rocher ct dans tous les traités de radiesthésie on rap-
porte les expériences effectuées il y a plusieurs siècles dans les
différentes régions de notre pays ct à l'étranger.
Mais e' est au eours des vingt derni(~res années que la radies-
thésie a pris l'essor que nous lui connaissons aujourd'hui et nous
devons reconnaître que les travaux des pionniers ont porté leurs
fruits, car actuellement ('eux qui manient le pendule ct la ba-
guette sont légion.
Au début de cette technique ou de cet art - suivant le point
de vue auquel on sc place -- les travaux portaient uniquement
sur la recherchl' des caux souterraines, puis encouragés par les
r(~sultats acquis, les expérimentateurs sc sont lancés dans d'autres
recher('hes : telles que l'clics des minerais, des filons, des objets;
P('U ;1 peu le nombre des chercheurs augmentant, le domaine
d'applicatioll ~'est. étendu et à côté de la recherche sur le terrain,
on a vu naître la kchnique de la recherche sur témoin et de la
recherche du plan.
Encouragé" par leurs succès, les adeptes de cette nouvelle
science ont porté leurs investigations dans llll nombre prodigieux
de domaines; c'est ain"i que l'on a vu l'étude des aliments, des
pngrais, des t('ITains de culture ou des emplacements dc maisons,
des examen~ SUI' photographie, la recherche des ondes dites
n()cin'~, enfiIl un domaine immellse s'est ouvert anx médecins:
6 HA DIESTIII~SIE A UTOMA TIQUE

celui de la radiesthésie médicale, c'est~iI~dire le diagnostic il l'aide


de la radiesthésie, puis la recherche par cc même procédé des
médicaments convenables ct leur dosage.
A l'heure actuelle, il c<Ît{~ de tous les travaux sur les sources ct
les minerais, et les travaux sur plan il semble qlle la radiesthésie
médicale soit celle qui prend l'essor le plus rapide ; tOlltdoi~
nous ne devons pas oublier que de nomhreux cherchCllrs !f'Il~
tent d'appliquer la technique du pendule ct de la baglle!te ;', de~
domaines encore peu connus tels que la recherrhe des hornscll-
pes, la mesure de la volonté, les états paranormaux, ou hien
l'archéologie, l'expertise des œuvres d'art. les (;manations des
failles géologiques, etc ...
Par cc bref aperçu on voit que les chercheurs partent dans
toutes les directions de l'activité humaine ct qu'ils essaient d'a('~
croître les moyens d'investigations que nOliS possédons. D'aprl's
tout cc qui a été fait jusqu'à cc jour nous ne doutons pas que
cette technique ne fasse que s'accroître et apporte des vues nOll-
,-elles dans bien des domaines.

2. - La technique de la radiesthé5ie et ses limites


Le radiesthésiste opère il l'aide d'une baguette ou d'un pendllle.
La baguette, qui est le procédé le plus ancien, se présente en gl'~
néral sous l'aspect d'une branche fourchue, d'un assemblage de
deux liges élastiques ou de tout aulre assemblage que l'on maill~
tient en équilibre instable avec les deux mains; l'art d'utiliser
la bagllette a été exposé dans un grand nombre de manuels SPl'-
eiaux auxquels nous renvoyons le lecteur. Lç 'oj,.
pendule dont il
existe de très nombreux modèles n'est autre que le pendule du
physicien : c'est-à-dire lme masse pesante placée ;', l'extrémité
d'un fil ct pouvant osciller dans un plan ou prendre un mou~
vement giratoire ; certains utilisent une masse en ébonite, en
métal, en quartz, en matière plastique, de ... ct le fil peut être
en soie, en nylon, en métal, etc... Chaque radiesthésiste a son
pendule favori avec lequel il obtient les résultats les meilleurs et
les combinaisons dérivées des pendules simples sont fort nom-
breuses. Le lecteur intéressé par les différents modèles en trou~
vera une description détaillée dans lous les manuels classiques.
En résumé, donc jusqu'à ce jour, toute la technique de la
HATlIESTIlÉSIE A [d'Oi\H"rIQU E ï

radiesth6,ip repose WI' deux instl'ulllen t,; : la baguette el le pen~


dule.
Le lecteur curielL\ pourra se poser aussitüt la question : quel
est le rôle de celle baguette ou de ce ppndule et comment ces
::tppareils sont-ils influencés? Sur ce point tous les radiesthésistes
sont d'accord pOlir affirmer que ces instruments ne possèdent en
eux aucune vertu magique, mais qu'ils servent ,~implement à
rendre visibles les reflex es éprouvés par l'opérateur. Ces reflexes
se traduisent sur 1111 Nre sensible par des mouve,menl,; apparents
et slIivant l'allure qn'ils revêtent, on pourra en déclllire certai-
nes conclllsions découlant de l'expérience acqu ise.
En somme, on peut dire que la baguette ou le pendule ne sont
alltres que des amplificateurs des réactions éprouvées par un opé-
rateur sensible.
Comment ces réactions sc produisent-elles, (IUelIes en sont les
causes et comment ces causes parviennent-elles à agir sur l'opé-
rateur il Voilà bien des questions auxqllelles il est difficile de
répondre d'une façon catégorique. Si on consulte les différents
allteurs qlli ont étudié la question, on trollve que les uns invo-
qllent des ondes, les autres des émanations, certains des phéno-
rn(~nes d'ionisation ou de charges électriques ou de manifestations
magnétiques, enfin les plus au courant des sciences modernes
invoquent la radioactivité, le rayonnement cosmique, etc ...
Malheureusement tous ces auteurs font beaucoup plus preuve
d'imaginaLioJl que de données scienLifiques sérieuses ef expliquer
des faits par des moLs scientifiques employés à tort et ù traver5
n'explique rien du tOIlt. C'est pourquoi nous dirons sagement
que nous ne savons pas et au lieu d'affirmer nous allons recher-
c!wr ; ce faisant nous ferons peut-être une ocuyre plu:" utile en
cherchant par ce travail systématique ù reculrr les limites de
notre ignorance.
Lorsqu'on examine une science quelconque ct lorqu'on exa-
mine la radiesth{~sie on est frappé par un fait curieux: dans les
sciences on est parti de phénomènes très simples eL par une accu-
millation d'expériences vérifiables par tous, on est parvenu à
étahl ir une technique trl~s poussée ; ainsi en électricité l'expé-
rience de l'ambre frottée 011 de la grenouille de Galvani a conduit
progressivement aux réalisations de la civilisation moderne ; en
radiesthésie il n'en est pas de ml\me ; la technique n'a pratique-
RADIESTHÉSIE AUTOMATlQL'E

ment pas évolué depuis le début, la baguette actuelle ressemble·


étrangement à celle d'il Y a deux siècles el les recherches d'eau
n'ont pa,; été perfectionnées ; on prétend trouver des quantités
de choses dans des quantit<~s de domaine" mais la technique de
ces recherches l'st tont aussi primitive.
A qlloi tient CP manque d'évolution? PounIlJOi n'avance-t-oll
pas il A notre avis la réponse est simple: c'est que J'OII Il'a pas
adopté une bonne méthode d'iJlvestigation des phénoJlll~IH'S 011
pour m ieuÀ dire, 011 n'a adopt6 aucllne Jl\l;t hode. Les obs('n"a Lions
de ba"p n'où sont parlies toul(';; les s("ipn("('~ n'ollt ml~me pas étô
clai re III l'Il 1 posées en radieslhésip : l'UII dOIlIH' ulle explicalion et
J'autre VOliS donnera "pxplicalion OPP()s{~(', 1'1111 trouve de "eau
en tenant le pendille d'une certaine fal,'oll d J'autre préknd qu'il
faut op(\rer d'une toute autre manii'rl'. En smnme chacull a sa
méthode el la radiesthésie serait-elle une affaire personnel1(~ ~ Si
vous mettez en présence plusieurs radieslhésisks, VOliS ,,'aurez
jamais IlIl aeeord parfait el ils vous (~:\pliqlleront (l'J(~ l('s ('ITeUrs
provicllIlPnt d'interférences! (Ellf"ore lin 11101 scienlifiqll(~ III.i'is{~
au petit bonheur !)
Nous pouvon" dire pour conclure qlll' dalls le domaine de la
radiesthésie on a voulu courir beaucoup trop vile ct que l'on n'a
pas reeherch(~ une méthode de sériew;;es analyses de phénomènes.

3. - La recherche d'une méthode d'investigation des phénomè-


nes radiesthésiques

Si orl veut établir sérieusement une science radiesthésique, il


faut procéder comme dans toutes les techniques, c'est-à-dire
qu'il faul d'abord observer, noler les résultats, modifier les con-
ditions des eÀpérienees, vérifier si les résultats sont ou non modi-
fiés et ce n'est qu'aprl~s de nombreux essais que l'on verra une
doctrine sc dégager peu il peu.
Lorsqu'on aura réussi :\ bâtir (luclqlles hypoth(~scs, nun pas par
simple imagination, mais d'après certains résultats, on cherchera
il les vérifier dans les diverses conclusions qui en découlent et si
les eÀpérienees confirment rhypoth;~se, on liendra celIc-ci pour
valable jusqll'à nOllvel avis; si par hasard 1I1lP expéricncl' venait
à sc dérouler d'une manière non conformc à J'hypothèse, c'est
que celI(~-ci ne serait plus valable dans le domaine considéré et il
HADIESTIIÉSIE A IjTOMnl1QUE

conviendrait alors de \Cérifier s'il n'y aueulle callse d'erreur qui


s'est introduite ou s'il Ile faut pas remplacer l'hypothèse par une
autre plus g{mérale, la première restant valable dans certaines
limites et la seconde étant sans doute plus complexe mais em-
hrassant la généralité des phénollll~lles connus.
C'est en appliquant celle rn(~hode (fllt' tOllles les seiellc('s onl
progress(~, qlle ce soit en physique, en chimie, en biologie, en
sociolog'i(~ (lll alltre, le procédé d'étude l'st toujours le Il)(\mc. li
Il':>, a dOliC allCUlle raisoll pOlir qu'en radiesthésie on ne puis~e
pa, appli(JllCr les mt':llIrs rrH~thodes ri ("est ainsi seltl('rnent qu'on
pourra esp(;rer progresser dal1s ce domaine el1core bi('1l complexe
01, semblait intervenir ;'1 la fois la physiqlle, la biologie el la
ps:>,chologie.
~i la :\H;thodc générale qui a été appli(luée ù toutes ks scien-
ces doit (\tre appliquée aussi il la radiesthésie, voyons de plus
pri's COllllllellt on va procéder.
La pn'llliiTe opératioll qlli yient ù l'esprit, c'est de prendre un
ph(~1l0rn{~IH' radiesthésiqlle quelconque; de l'analyser en le décor-
ti(l'tallt 1(' plus possible, de le faire ct le refaire phlsleurs fois
aHII (l'(\tre S"II' de la bOJlne, foi de l'opérateur et d\' la v{>racité de
l'c\p{>rience. Lorsq1H~ ceci sera acquis d seulement ù ce moment-
1;1, 011 ""aiera de voir <fuels sont les agents qui pCIIH'nt ou non
lIlodili<T le phénomi'ne, on les étudiera séparément en les faisant
varier 11011 ,elllcl1)('nt qualitativelllent mais aussi qllantitative-
ment, cal', comme l'a dit un physicien célèbre, « ce que l'on ne
T)('III pa~ Il)('~IIJ'('J' 11(' pcut (\tre cOJlsidéré conlnle connll )).
Ce Il'('~t qllc lorsqu'on aura obtenu un faisceall de résultats
'III(' l'oll éllwllra les pn'Illi{'rcs hypothi'se,; de départ, lIlais pas
avant, SillOIl 011 J'isquerait de paJ'tir a,Cl' des idées f(lusses.
Lorsquc IIOIlS parlons des inflllences (les différents agents sur le
phénoTllime consid(;ré, 1l0US entcndons allssi bien les agents phy-
siques, hiolog'iqnes ou ilutres ; mais devant l'immensité de la
tâclH', nous commencerons par les phénomènes physiques car ce
sont le" pins facilement accessibles et lf's plus facile!llcnt IlJeSII-
l'ables.
Tl l'si bien évident (l'IC, dans toute mesure que nous allons
faire, il (~\iste un domaine de J'erreur possible; celte erreur
peul provenir de J'opérateur, mais aussi dl' l'insuffisance de pré-
l'isiOlI de la mesure: c'es! ainsi 'lue dans une expérience de
10 RADIESTHÉSIE A LTOMATH!I: E

radiesthésie, l'opérateur peut être influencé passagèremen t par


une influence extérieure, être dans une indisposition temporaire,
dans un état anormal, effectuer un mouvement involontaire dù
II une cause accidentelle, ete ... , il convient donc de tenir compte
de tous ces facteurs. En ce qui concerne J'erreur de mesure, elle
peut provenir d'une mauvaise évaluation du mouvement du pen-
dule, l'observateur étant mal situé par rapport ù l'opérateur, ou
ne pouvant facilement faire la comparaison de l'élongation ac-
tuelle du pendule avec une élongation antérieure; l'erreur de
mesure peut encore are due au fait qu'il est parfois difficile
d'apprécier l'amplitude de deux élongations, l'une s'efIectuanl
dans llTl plan, l'autre le long d'une ellipse, etc ...
Il con vient donc de bien préciser l' prreur possible el aprb; Hl!
grand nombre d'expériences on pourra pffecluel' un travail de
statistiques en tenant compte du domaine des erreurs possibles ;
on verra alors que certaines mesures sont fausses Jandis (PI'Ull
grand nombre d'autres sembleronl se cenlrer autour d'une va-
leur moyenne. Si la dispersion de" résultats ('si trop grande, i[ y
aura lieu d'effee!uer une évaluation de ['écart moyen ou comme
l'appellent les statisticiens, « l'écart typé ». Quant aux mesures
qui paraissent anormales, il y a lipu dl' les refaire dans les mê-
mes conditions que précédemment et, ou bien on trou'e l'erreur
et tout rentre dans l'ordre, ou bien on retrouve syslématiquement
une anomalie qu'il convient d'étudier, car c'est SOlIVl'nt dp J'étude
d'une anomalie (lue résultpnl ('ertaines d{~couVe['1e~.
En fait, l'Il examinant la lillérature radiesthésiqul', nous n'a
vons trouvé aucun traité qlli veuille s'astreindre ù celle disciplin('
scientifique, mais par contre nOlis) ayons Irouyé l'expression de
la plus haute fantaisie d'imagination débordante, et c'est dom-
mage, ear la radiesthésie y eut grandement g-agné au lieu de pié-
tiner comme elle Ip fait depuis ses débuts.

4. - Le choix d'un agent modifie les phénomènes radiesthési:


ques.
Nous avons dit plus hallt qu'il fallait, en présence d'un fail
bien précis, faire agir sur lui différents agents et nol<~r les résul-
tats et nous avons indiqué que de tOIlS, les agents physiques
semblaient à prior: les plus maniables.
HA])IESTIIÉSIE A UTOMA 11IQUE 11

Mais parmi tous les agents physiques, il en est un qui nous


semble d'un emploi extrêmement facile: c'est l'électricité.
C'est en effet l'électricité qui peut provoquer le plus de mani-
festations diverses : élévation de température, électrolyse créa-
trice d'un champ électrique, d'un champ magnétique ou d'un
champ électromagnétique de haute fréquence, etc ... , c'est pour-
quoi notre choix s'est porté sur l'électricité comme premier
agenL d'étude.
Parmi les nombreux phénomènes dus ù r électriciLé, nous avons
rait IlIle séJection afin de ne pas nous dispenser dans un domaine
trop vaste ct afin d'opérer d'une manière systématique. Le phé-
noml~ne choisi a été celui du passage d'un courant réglable ct
mesurable dans un conducteur, le passage du courant créant
auLour du condllcteur un champ magnétique dont la valeur dé-
pend du courant.
Les expériences effectuées dans ces conditions nOlis onL apporté
des résultaLs particuli(~rement intéressants; aussi avons-nous
cherché à approfondir le plus possible les phénomènes qui se ma-
nife~tai('nL, et c'est l'objet de cette brochure d'indiquer au lecteur
quels sont les résultais obtenus ct quelles sont les hypothèses
qui s'en dégagen L ; nos recherches ont duré plus de deux ans et
actuellement nous poursuivons nos expériences de radiesthésie
en présence de champs électriques, mais il est encore prématuré
de donner ('('s derniers résultats qui feront l'objet d'une autre
p"blication, celle-ci étanL IIniquement consacrée à l'influence du
cltalllP lIlagnétique créé par 1(· passage d'un courant.
1IA.[)IEf:TUÉSIE AlJTO"lATIQUE 13

CHAPITRE TI

LES PREMIERS ESSAIS


EN PRÉSENCE D'UN CHAMP MAGNÉTIQUE VARIABLE

1. - Les expériences préliminaires


'\Oll~ aHHl~ dil dans k chapitre précédent que nous avions
('hoi~i (,()IIIIII(~agelll ~lIsceptihle d'agir sur les phénomènes ra-
dicstlH~~iqllr~, Je champ magnélique créé par le passage d'un cou-
rant {~leclrique dans un fil.
La preJl1i(~re <lllCslion <lue l'on peul se poser est la suivante :
« quelle doil t~lrr l'ordre de grandeur du courant qu'il faut uti-
lise]' )) el <'Il~lIilc quelle doil êlre la nalure du couranl il Continu,
allcrnalif de basse f'réqucnc<\ de fréqllence musicale ou de très
haule fréq 11('11 ce il
Ali débul 1l01l~ n'a\ iOlls aucune idèe de départ; toutefois nous
a\ons pensé qllc Ie~ phénom(~nes radirslhésiques élant provoqués
par des ('all~(,s de faible intensil{~ (sans faire aucune hypothè~-e
Sllr lellr nalllre), il nous semblait assez logique d'admettre que
ries ('ourants dl' faiblps yaleurs soient convenables, c'est pourquoi
110llS a'OlIS cn\i~agt~ tout d'abord un sysU~me alimenté en cou-
rant conlillii ('l capahle d(' fOllrnir lm courant variable allant de
Zl'l'O Ù lin alllp(~re.
On sail qlle si on appdle « 1 )) le courant en arnpèrcs qui tra-
,<'/'s(, lin ('ondllclellr recliligne, el si on appelle « JI )) la valeur
dll ('h'lIllp. ('\pril1H'~ {'Il o('f'slc<l qui exisle à la distance « cl II cen-
lilll('lr('s dll ('ond1lcl('lll', I(~ champ a pour valeur, par unité de
lnllgucllr dl' iii :
0,1 T
1r
cl 2
C'('sl alll~1 qll'iln c01lranl de hO ll1illiarnpl~rcs, soit O,If)O am-
14 HADIESTITÛSIE A UTOI\lATIQI TE

père crée ù une distancc dc 5 ceJltjlll(~trcs dIT condllcteur un


champ qui a pOllr valeur par centirni~tre de fil
0,1 x 0,150
H = = (J,OOOG oer"tpd
(5)2
C'est un champ relativement faible, reste ù voir "i il produit
un effet sur le pendule.
Pour simplifier le langage, nous ne parlerons plus du champ
en oersteds, mais du fait que la relation entre le champ et le
courant qui lui donne naissance est linéaire, nOlis parlerons en
courant et nous dirons, « avec un courant de X milliampères »,
ce qui veut dire en réalité « en présence du champ II créé par
le passage du courant de x milliampères », ça sera une manière
abrégée de parler, mais elle ne doit pas nous faire perdre de vue
la réalité.
Donc notre premier montage fournissait dans un fil rectiligne
un courant continu réglable entre zéro et un ampère.
Nos premièrcs cxpériences ont été effectuées de la manière sui-
vante: l'opérateur tenant le pendule en main plaçait celui-ci ù
environ;) centimNres au-dessus du fil qui était horizontal; en
l'absence du courant le pendule ne manifestait auclln mouve-
ment ; on augmentait alors progressivement la valeur du cou-
rant et pour un champ correspondant i, UB (,(llIrant de l'ordre
de 5 il 10 microamplTes (rappelons qlle l'ampl~re = l.000 mil-
liampères = 1.000.000 microampères, donc 1 milliampl're =
0,001 ampère ou l.000 rnicroampèresÎ le pendille cornnwnçait ù
osciller, puis le courant augmentant, J'arnplillld(' dll mOlIV(>ment
augmentait; parvenu ;1 une certaine \ alelll', l'élongation dIT pen-
dule était ma'l::irnllm et si on augnl:nlait. la valeu!' du courant
J'élongation diminuait pOlir s'arn~t('r (,()lllpll~temeJlt au voisinage
de 100 ;\ 200 milliampl~res (en abrégé 11' \) ; si on poursuivait
au-delù, il ne se manifestait plus aucun plH~Jl()fll('ne : nous avolls
ainsi poussé JUSqll';1 pillsi(>urs (lizaine~ d'amp<'I'(,s cl ccci sans
résultats.
Donc première conclusion: l'action du passage dll «()\II'<lnt sur
lm pendule se fait sentir entre deux limites de cOllrant. qlli ~on[
comprises entre qllelqlles microampèrcs (l'Il abr0g0. p. A) el. lme
centaine de m A.
IIAIIIESTHÉSIE AUTOMATIQUE

CHAPITHE III

RÉALISATION D'UN APPAREIL


PRODUISANT UN CHAMP MAGNÉTIQUE RÉGLABLE

,. - La première réalisation à fil magnétique


Il n'est pas ~alls iIltért~t dl' Illontrer aux lectcurs comment a
é,ol\l(~ la technique de nŒ essais ct comment nous avons été con-
duit i" la réalisation d'un appareil que nous avons baptisé
par la suite du nom de DETECTOMETRE pO\ll' les raisons que
r on trou vera exposées plus loin.
L'appareil était monté sur une grande planche d'environ 130
centim(~trcs de long; ù une extrémité était placé le système pro-
ducteur de courant règlable ct renfermait aussi une source lumi-
neuse d(~vant laqudlp 011 pouvait placer dans une glissière les
verres colorés.
Le long de la planche était tendu le fil rectiligne parcouru par
le courant réglable; ce fil était fixé le long d'une règle graduée
d'un mNre ; le fil de retour qui passait le long du bord arrière
d~ la planche était constitué par un conducteur blindé, l'écran de
blindage étant relié il une borne mise à la terre, ceci afin d'éviter
loule action du fil de retour sur le champ magnétique produit
par le fil JIll, placé en avant.
Nos premiers essais nous ayant montré qu'il y avait intérèt à
placer le fil rectiligne suivant la direction Nord-Sud (magnétique)
f)J1 avait prévii l'emplacement d'une boussole amovible pour ]a

mise en plaœ de l'appareil.


Le sysU'me d(~ mise en route ainsi que les organes de réglage
de la valeur du courant avec leurs cardans étalonnés se trou-
vaient sur le ('offrd d'alinwntation.
L'appareil était équipé avec un cordon à prise permettant de
le brancher sur le secteur d'alimentation d'urbain ù 110 Volts.
C:' esl. fi vec l'ct appareil que nous avons effectué nos premi(~res
1\~lln::';TlI(::';IE YI TOj\IYT[()1 E

l11l'~IIl'C" el c'cst ell('O\lragl'" pal' le" rl-"lIl1al" Irollv l-S par nO!l:' cl
nos collaboratellrs qlli Ollt bien \oulll Iravaill('r Ù Cl''' l'('cherches,
([UC nOlis avolls alon, dl-cidl~ de ])(lIlr"llivIT no" ('ssai" pl de pcr-
fectionncr cC' prcillin nl(H!('lp pUlir ('Il l'ain' 1111 appal'('il pills
Illaniabl(~ ('\ d'lin Pillploi plll" facile,

2. - Le second modèle à spires interchangeables


-\ la ""ite dps pl't'llli('I'c" ('\péri('llc('", 1](111" aVOIl" ('OII"ll'Ilit 1111
lIlod('\c de présclllation 1111 pC11 dil'l'én'l1I(', Dalls 1(, (ln'Illier cas l('~
lignes de champ l11agl1l'liqlle "0111 ('orllll'e" pal' des ('('l'('\(-S con-
(,clltriqll\~" ([llÎ entollrenl le fil C()IH]II('\('llr : dall,.; 1(' sccond m()-
dl'Ie le fil l'c(·tiligne a él(~ 1'C'lllplacl- par 1111 Jil de 1'0 l'Il Il' cirl'ldain'
ayant l'aspccl d'\Il1P spirc horizoillak !wr('ollrll(' par 1111 ('(1IIranl
rl-glable,
Dans Cl' cas, lc champ (',,1 ellcorc ('OI'lI1(~ par de" ligll('''; (1<> f()I'('('"
qlli cntolln~lll l(~ fil, fOl'manl la spin' mai" ('II plll", ('(' challl(l ad-
Jl1et IIll ax(' v('rlicnl qlli ('si Jlel'J)(,IH!iclilair(' ail plan d(' la "pire,
An~c cd appareil on a l'l'pri,; IOIlI('s les e\p(~riell('(''' <'l'f('('III(',(,,,

avec le [lrC'lIli('r lnod('\c ('1 011 a ('(lIlslal(~ d(',,; n~sldlah ab"nllllll('111


i(lplllique", mais (']1 pills on il JlII <'1'1'<-('\11('1' bi('n d·allll,(,.~ ('\p(~ri('ll­
ces, qlli sl'ronl l'elalé('" p!lI~ loin,
-\11 dd)lIl, 1l0llS aviolls !)('n~l- qll'jl {:Iait. illl(~I'('~"alll d'iI\oil' ,\
"a di"po"ilioll plllSil'lIl's ~[lil'es d(' di;lIl1('II'(,~ diITpn'lll,"" IIlai" la
pl'aliqlH~ nOliS a monlr0 qll'av('(' 1111(' "pif'(~ (1<- diaIIH'.II'(: lrop grand
les chance~ d'(,l'rellr~ illlgllH'nlilielll, landi~ qll'a\('(' 1111(' spin' de
dialll(:lre lrop faibl(', la p['(~cisi()n (:Iail (~g'alPlll(,1l1 dN('l'IlIl'II,,(' :
apl'('t,; plllSi('III''' sél'ie" d'{'\Jll-ril'I1('('" J1 0 Il''; "OIlIlIH'" arriv (:" ù la
cnncilisioll (!lI<' 1<: diam('ln' oplinllllli {:Iail d(' l'ordn' (jp 20 Ù :{t)
c<'lllilll('lres el c'e,.;1 cc <Jlli 1l01l~ il ('ondllil ;\ la l'l-illi,,alioll ;\('lll<'llc,

3. - La réalisation actuelle
\.e Illndl~l<: al'~If('1 "c JlI'l-'-('l1k ,,(JlI" l'a,,pcel, illll"lré pal' ks pho-
lographies des fig, 12 d 1:{ <JIll 11101111'('111 l'appan'il \11 de l'a\anl
l'I de l'arl'i('l'c.
L'eJl~('llible ('si cllfel'lllé dan,- 1111 boilil'I' vel'ili ,'r'[((lI('lé noir,
.-\ !'arril:re sc trO\lYC le fil lorsad(~ d'arrivl-(, <111 ('Olll'ant seelelll' : le
COllllllllla\e1l1' portanl h'" indications ({ man:!J(: )) cl " <11']'(\1 li, <JIll
ClI\ PHI{ E \'

TECHNIQUE DE L'OPÉRATION DE DÉTECTION

I)all": cc ('hapilre 110l1~ (,Il('hailloll~ ('II (lllcl(!lw ,;orl(' );'1 où IIOllS


a lai~~é 1(' cltapiln' III, ("(',;I-;'-din' all Il 10 nH'n 1 où l'apparcil ('~t
pn~l ;'1 l'ollcliollllcr.

COIlIIIl(~ 1l011~ l'a\OII~ d{'j;' illdiqlH-" la pr('rllii'l"(~ cho,;(' ;', faire


(',1 de ~(~ r('lldl"<' ('OIllpl(' dl' ,;a pl'Opl"<' ~en"ibililé d(' réceplioll .
.\ (TI l'l'l'd, 1l()11~ l)(l\I~ ~('nons d'lIIl pelldllie 11('1I1n', ('Il l'o('t"II-
]"(~n('(' Il' [J('lldlill' hlallc ('Il ['rOfOI'Jllillc!le Lalllbert. :\O\I~ all'lllIoll"
lloln~ appar('il, ('II <I)'alll ~oill qll<' 1e,; dell" amp('relll(~lr('s, celui
dll \lino ('[ c('llli dll i\lilii ~oi('111 biell pla('('~ ail zéro ('1 11011", in-
Irll(illi~oll" Iloln' [J('lldldc kllli ;', IIJ)(' 11<1111('111' d';\ {J('II pr('~ G CI'II-
lilll('ln',., all-d(''',~II'; dll champ, dall'; I!' Illilieli dll ('(~r('le, pan'ollnl
par le C(jllralll {~I('clriqll(~. 'Oll~ 11011' IrOIl\Ol]S donc all IlIilicll Il)('-
Ill(' dll ('ollralll challlP lIlaglléli(l'J(', créé pal" ('c (,Oliralli. \ ()1I "
a[l('IHloll, qlll' Ilolrc pcndu1(' pn'nlH' 1111 IIIOllycnJ('1I1 ('011\ (,lIabl<'
;', la d0kclioll, mOIl\'ement modéré Illais "Id'tlsant. Il n(~ l'ail 1 en
all('llll ca~ lallccr "011 l'(~IJ(hile IlIai~ a[l('IHln' Iran(!llill('III('nl ('II
alll-'"1ll<'lllalll 11'('" dl)\J('('IIH'111 la \'al('llr dll couralll (nous ('01111111'11-
!,'Ims Ù O,r) Illicro-aIII [1('re,.;), l-Tlc foi" en Il1al'('1](', 1I0US ('onliI1II01]"
,', allglll('nkr 1'1 \'akllr de ('(' ('Olll'alli ('JI ob~('nalll. dall~ qlll'Ilc
1-','1111111' 1(' p<'Il,hile ,,'arl"<~te ;\ 11011\ (';111 (lll bi('11 ;\ ([l1C1 IlloJllcnl ,on
1l1OU\('IlWIlI d(~ rolalioJl dey ielll le plus yiolP1I1. C('s g,IJlHl\(~~, ([Ill'
1l01lS !H)\I\()lh obs('n('r, l'<'pn'scllleni l'il1lag(' dc la ~('Ilsibilill' dll
radi('~lh{'si,.;I(', ~cJlsibililé qlli 1(' 1'('11<1 aple ;', dél('cler kl 011 1('1
obj('I, et IIIIS d'lll/lr('s. '1011'; a\'OII~ \11 dcs ('\l'lllplt',; 011 l'0p('ral('llr
Il';nail 1111(' n'aclion r)(,lldlllaif'(~ <{II(' dans lin rhalllP délel"lllilllo :
dan,; <1';11111"(' ca,;, 011 cOlllraire, la ~clIsibilill~ ~'élalaii Sllr 101111' la
galllllH' di,;pollibll'. Conllllc COllclIISiOlI, on [)('1I1 dil"(' (l'w 1'opl~)"a-
1('111' sCII,;iblt' all\ IlIicr();lmp('I't" l'si aple ù d(~" d('I('ctioll'; de
'Jllailil(~ IllilliIlH', ('\ qllii <'l1n'l..d~lre Hlal les grant!('s IlIaS~(''; : cl
<fIl<' c<'llli dOlll la <('II,;ihilil(' ~I~ place 1111 iqllf'IIH'1I1 dan,; de,.; challlps
HADIESTIJÉSIE A IlTOMATlQUE i>l

Appendice à l'usage des Médecins


par le Docteur E.-D. MAURY

RECHERCHES CLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUES

La (Iernière des applications et la plus inléressante que l'on puisse


demander du détectomi'! re, concerne enfin le domaine médical. Avant
d'entrer dans l(~ délail de la t('clinique spéciale à ce genre d'invesliga-
1iOIl, il nOlb rau t reconnaître q Ile si la science officielle s' es t désinté-
r(',sée de la radieslhésie dans son ensemble, c'est en partie parce que
la pluparl des pendulisants et baguettisants se sont lancés à corps
perdu dans l'élablissemenl de diagnostics ct des traitf·ments, sans avoir
la moindre connaissance clinique el thérapeutique ; d'où les échecs
nombreux et le discrédil jelé sur une méthode d'invesl igation qui doit
néanmoins reconnaÎln~ il ~Oll adif un certain pourcenlage de succès.
Or, ces succi~s ne son L 0111pnlls que par des radiesl hésistes qui, excluant
I('s fanlaisi(" d(~ kllr JlIental et de leur imagination, veulent bien se
SOIl[Jl('j! ('(~ aux ri'gles tri's pd'cises, inhérantes il toule recherche dan·;
Jp (lolllaine ph~'si('o-hiologique.
Comme il a (MFI {~I(~ dit dans les chapitrc3 précédents, la conception
(III d(q('clorni~IJ'(, repose SUl' des lois que nOlis avons tenté de dégager
;1 la SIIÎi<' de noml)J'(~lIs(,s exp(~riellces, syslématiquement poursuivies
rJepllis !l(', alll1(;(,s. 1\owi n(~ reviendrons donc pas sur les remarques
qlli Ollt d"FI (~It~ failes pills hallt ;1 Cl' sujel et. 1I0llS pas;;owi ùe suit(' il
l'il ppl icat iOIl n](~d irale dr no! 1'(' nppareil.

TECHNIQUE DE L'ÉTABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC


La \'('c!\(,J'c!H' radicstl\('~,iqll(~ ';111' \lll malaùe ne pellt el ne doit ôtre
l'aile qu'aprl::i UII exallien c1iniqlle préalaLle, conduit pal' le s('ul prali-
ciei\, exalllcn q IIi sera ('Olllllle d' habi tude aWi,i complet que pos,i ble
(~I qlli s'accompagllel'a dll 1'('('0l1!', ;\ IOllies h'" lechni(llles d'inyesliga-
lioll:'; ('OIIIlIlf'S j \I>'<j Il 'il Cl' jOli r. (Examens de laboratoire, diehés radio-
graphiqIH'è', de,). Ell ]>o"pssion de tOllS l'CS élément,;, Je praticien est
;\ 1lI(~lIle (k pos('r mil diagno,tic ct de mettre une éliqu!'lte sur le cas
clinique qlli hd ('si pn~sellt(~. ?\lais il pent arrhrr que celui-ci se révèle
in,ufflsant 011 ill(·xac!. Il TH'III alors demander il l'pxumell radiesthésiqu!'
lIne sallction alTirlllalive 011 illfirmative ;;clon I(~ cas, ce qui lui per-
meltra dl' reconnaÎlre l'exactitude dl' mn jllgellleni ou de redresser.
HADIESTHÉSIE AUTOMATIQUE

CONCLUSIONS THEORIQUES ET PRATIQUES

Au terme de cdle élilde, nous devons nous excuser auprès du


lecteur de l'aridilé d de la séchen~ss{~ de notre exposé. Nous avons
été lilllilé par le cadre rnhne que nous avons nmlu assigner :\ cet
ouvrage. Il y aurait évidemment beaucoup à dire encore en la
matière, tant au point de vile des expériences pratiques que nous
n'avons pas pu relater ici dans toute leur ampleur, que dans les
cunséquences que l'on peut en tirer.
Nous n'avons pas eu la prétention en effel, dans un ouvrage
aussi modes le, d'apporter encore des conclusions définitives, car
en celle mati{'~re comme d'ailleurs dans Ioules les autres branches
de la connaissance humaine, il n'exisle jamais rien de définitif.
Nous l'avons bien souvent dit et répé\(~ : la pratique de la
radiest hésie dans l'état acluel d{~ nos connaissances suppose un
taux optimum de perceplion au delù duquel baguette el pendule
resteront inertes entre les mains de l'opéraleur. L'homme mo-
derne n'(~st plus apte, comme l'élait l'homme primitif. d'entrer
cn contact avec la conscience dl's forces universellcs qlli l'entou-
rent ; seul l'animal sauvag(' a gardé cc flair qlle poss<'dent encore
cependant certains êlres hllInains. Il semblerait qlle la radiesthé-
sie représente un phénol1l('ne qui nous permettrait de supposer
que nO\l~ pouvons ôlrc en conlact direct avec ces forces, môme
sm le plan de l'inconsci('nL II (~xiste incontestablement un hia-
tus enlI'(~ la pcrœption normale clics manifeslations cachées du
Cosmos. La d{~I(~clion radieslh{>sique nous perrnetLra-t-elle d'avoir
enfin la possibilité de supprimer cet hialus ~ Nous pensons qu'en
dCl·nil're analysl', le plan de détection représenle le plan d'une
dimension qui est encore ;\ trouver, dimension qui se situerait
au de!:, du lemps, mais encore ù l'intérieur de noIre espace. La
pralique de la radiesthésie nous a convaincu que celte notion du
temps, qui fragmente nos vies intérieures, apr(~s avoir harcelé nos
existences conlemporaines, est un concept purement relatif, puis-
que LouL a existé et que rien n'existera que ce qui est déjù créé.
Notre appaf'(~i 1 matérial ise en quelque sorte cette idée. En effet
TABLE DES MATIÈRES

CHAP1THE 1. -- ~rl;;TI!OIlE lJ'ETUIlE SCIENTIFIQUE DE LA RADIESTHÉSIE. 5


1) Le domaine d'application de la radiesthésie........ 5
2) La technique de la radiesthésie ct ses limites........ 6
3) La recherche d'une méthode ..................... 8
4) Le choix d'un agen t ............................. 10

CHAPITRE II. - LES PHEMIElIS ESSAIS EN PUÉSENCE D'UN CHAMP


MAGNÉTIQUE VAIIIABLE ...•.••........•..•. 13
1) Les expériences préliminaire,; .................... . 13
2) Le tracé de la courbe de s('mibilité ............... . 1:1
3) Elude de,; poinls anormaux ..................... . 18
4) Etude en courant alternatif ...................... . Hl
5) Etude en courant alternatif :\ fréquences variables .. . 2'2
6) Résonance ou saturation ........................ . 2:1
7) Influence des lumières colorées ................... . 25
CHAPlTRE III. - HÉALISATION lJ'Ul'I APPAREIL • . • • . • • . . • . . • . • . •
') ~:
1) La première réalisation :\ fil magnétique ........... . ",1

2) Le second modèle .......................... . 28


3) La réalisation actuelle .......................... . 28
4) Mise en route du détectomètre ................... . 30

CHAPITRE lV. - LE HAnIESTIIÉSISTE nEVANT LE nÉTECTOMÈTRE •.• 31


CHAPITRE V. - TECHNIQUE DE L'OPÉHATION DE nÉTEcTION ••••••.• 37
Recherche de l'Eau ................................ . 40
Recherches sur le sous-sol .......................... . 42
Recherches dans le domaine agricole ................ . 43
CHAPITRE VI. - LA HECHERCIIE nA1\S LE TEMPS •.••••.•••..•••• 49
ApPENDICE A L'USAGE DES MÉnECINS ••....•...•..•..••.••.••••• 51
Recherches cliniques et thérapeutiques .............. . 51
Technique de l'établissement du diagnostic ........... . 51
Détermination des remèdes ......................... . 56
CONGLVSIO:\S TIIÉOlUQUES ET PRATIQUE'; ...........•••••...••... 59
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de Radiesthésie et
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