Moteur Thermique
Moteur Thermique
Moteur Thermique
OFPPT
www.myofppt.com
RÉSUMÉ THÉORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
SECTEUR :
SPÉCIALITÉ :
NIVEAU :
0
Cours TREMOA & RVA sur
Réparation des moteurs thermiques
www.tremoa.sup.fr
QUALIFICATION
SOMMAIRE
Page
Présentation du module 6
Résumé de théorie 8
I. Expertise du bloc-cylindres 9
I.1. Bloc-cylindres 9
I.2. Cylindres 10
I.3. Défectuosités du bloc-cylindres 12
II. Expertise de l’embiellage. 13
II.1. Piston 13
II.2. Segments 14
II.3. Axe de piston 15
II.4. Bielle
II.5. Vilebrequin
II.6. Défectuosités de l’embiellage
III. Expertise de la culasse
III.1. Culasse 21
III.2. Soupapes
III.3. Défectuosités de la culasse
IV. Expertise des organes de la distribution.
IV.1. Culbuteur
IV.2. Tige de culbuteur
IV.3. Poussoir
IV.4. Arbre a cames
IV.5. Défectuosités des organes de la distribution
III.2. Durée du TP
III.3. Matériel par équipe
III.4. Description du TP
III.5. Déroulement du TP
IV TP.4. Expertise et assemblage de la culasse
IV.1. Objectifs vissés
IV.2. Durée du TP
IV.3. Matériel par équipe
IV.4. Description du TP
IV.5. Déroulement du TP
V TP.5. Expertise et montage des organes de la distribution
V.1. Objectifs vissés
V.2. Durée du TP
V.3. Matériel par équipe
V.4. Description du TP
V.5. Déroulement du TP
VI TP 6. Réglage de jeux des soupapes
VI.1. Objectifs vissés
VI.2. Durée du TP
VI.3. Matériel par équipe
VI.4. Description du TP
VI.5. Déroulement du TP
Liste bibliographique
Annexes
PRÉSENTATION DU MODULE
Durée : 90 H
30 % : théorique
70 % : pratique
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit réparer des moteurs
thermiques, selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent :
CONDITIONS D’EVALUATION
Travail individuel
A partir de :
A l’aide de :
- D’une bibliographie technique de référence : documentation technique
et les manuels de réparation
- Des outils d’atelier
- Des équipements
- De la matière d’œuvre
Module : 9.
REPARATION DES MOTEURS
THERMIQUES
RESUME THEORIQUE
Chapitre I
EXPERTISE DU BLOC-CYLINDRES
1.1. BLOC-CYLINDRES
Fonctions. Le bloc-cylindres est l’organe fixe du mécanisme moteur qui établit l’espace
nécessaire a l’évolution du cycle a 4 temps. Il reçoit l’embiellage ou les organes mobiles.
Le bloc-cylindres est aussi le support de la culasse, qui ferme la partie haute du moteur, et du
carter inférieur, qui obture le bas du moteur. Il est soumis a toutes les forces engendrées
durant le fonctionnement du moteur : couples, vibrations, etc.
Fig. 1 Bloc-cylindres en
fonte non chemisé
Structure. La partie
supérieure du bloc-
cylindres est usinée pour
former les cylindres (bloc-
cylindres non chemisé) ou
les logements de chemises
(bloc-cylindres a cylindres
rapportés). Le liquide de
refroidissement circule
librement a l’intérieur de
cette partie.
Le plan supérieur est
dressé pour former plan de joint, la culasse vient y s’appuyer pour couvrir les cylindres. Des
bossages avec des trous filetés assurent la fixation de la culasse.
La partie inférieure du bloc-cylindres comporte les demi-paliers de la «ligne d’arbre »,munis
des coussinets, destinés a supporter le vilebrequin. Les chapeaux des paliers sont fixés par le
bas, au moyen de vis, pour faciliter la dépose du vilebrequin.
Le bloc-cylindres possède a l’intérieur des alésages destinés a recevoir l’arbre a cames et la
commande des soupapes, la commande et la fixation de la pompe a huile et des canalisations
du système de graissage.
L’intérieur du bloc-cylindres est relié au collecteur d’admission ou au filtre a air par un
reniflard pour la récupération des gaz ou des vapeurs d’huile.
Le bloc-cylindres possède à l’extérieur les fixations élastiques du moteur au châssis et les
organes et accessoires extérieurs : pignons de distribution, pompe a combustible, allumeur,
etc.
B. CYLINDRES RAPPORTES
(CHEMISES) SECHES
Exercice :
1. Quels sont les types de bloc-cylindres selon la disposition des cylindres ?
2. Quel avantage concernant la réparation le bloc-cylindres chemisé a-t-il par rapport au bloc
cylindres non chemisés ?
3. Quelle différence y a-t-il entre les chemises sèches et les chemises humides ?
4. Quelles sont les avantages et les inconvénients des chemises sèches et des chemises
humides ?
5. Quelles sont les causes de l’usure des cylindres ?
Chapitre 2.
EXPERTISE DE L‘EMBIELLAGE
L’embiellage est l’ensemble des organes mobiles du mécanisme moteur qui transforme le
mouvement rectiligne alternatif du piston en mouvement de rotation du vilebrequin.
L’embiellage se compose de : piston, segments, axe de piston, bielle est vilebrequin.
2.1. PISTON
Fonction. Le piston permet l’échange
d’énergie entre les gaz et l’embiellage.
Pendant la détente, les gaz fournissent de
l’énergie au piston, mais au cours des autres
temps du cycle, c’est la bielle qui commande
le mouvement du piston.
Structure. Le piston (Fig.6) comporte deux
parties distinctes :
- La tête de piston, la partie supérieure,
reçoit l’action des gaz et assure
l’étanchéité. Le fond de piston est en
général plan, parfois bombé, convexe ou
concave, selon la forme que l’on
recherche pour la chambre de
combustion. Des gorges circulaires a
section carrée portent des segments
assurant l’étanchéité entre piston et
parois du cylindre.
- La jupe, la partie inférieure, assure le
guidage rectiligne. Elle porte, a
l’intérieur, les bossages de l’alésage pour
l’axe de piston et éventuellement une
Fig. 6 Structure d’un piston
gorge, sur sa partie inférieure, pour un
segment supplémentaire de retenue
d’huile.
Piston a fente (Fig.8). Pour éviter un jeu excessif a froid, ce qui rend le moteur bruyant, ce
piston comporte une fente horizontale, située sous le dernier segment. La fente, située aussi
verticalement, serve de compensation aux dilatations thermiques.
Piston «thermostatique » (Fig.9). Il est muni d’inserts en acier spécial « Invar » positionnés
en haut de la jupe. L’«Invar » est un acier ayant un très faible coefficient de dilatation.
Matériau. Les alliages a base d’aluminium ou de magnésium constituent les matériaux
préférés, pour un piston qui doit être bon conducteur de chaleur et léger. Une couche de
protection (étain, plomb, graphite, etc.) assure une lubrification de secours en cas de
défaillance momentanée du graissage.
2.2. SEGMENTS
Fonction. Les segments (Fig.10) sont des
anneaux circulaires ouverts et souples montés
dans les gorges du piston en vue de :
- Assurer l’étanchéité entre le piston et le
cylindre afin que les gaz de combustion
ne passent pas de la chambre de
combustion dans le carter en phase de
compression et que l’huile ne remonte
pas du carter dans la chambre de
combustion en phase d’aspiration.
- Assurer le refroidissement du piston par
le transfert de la chaleur du piston au
cylindre.
Axe de piston libre dans les bossages du piston et serré dans le pied de bielle (C). Le
montage de l’axe s’effectue après une chauffe dela bielle.
Axe de piston serré dans les bossages du piston et libre dans le pied de bielle (A). Le
montage de l’axe s’effectue après une chauffe du piston.
Matériau. L’axe de piston est en acier ayant une couche superficielle dure : cémentée,
nitrurée, etc.
2.4. BIELLE
Fonction. La bielle assure la liaison entre le
piston et le vilebrequin et transmet l’énergie
entre ces deux éléments animés de
mouvements différents.
Structure. La bielle (Fig.15) se compose de
trois parties : le pied, le corps et la tête.
Le pied, relié a l’axe de piston, comporte
généralement une bague en bronze
emmanchée a force.
Le corps est la partie comprise entre le pied
et la tête. Il a une section en « I » pour
résister aux divers efforts de compression et
de traction et pour éviter ainsi le flambage.
La tête, articulée sur le maneton du
vilebrequin, est coupée dans un plan
perpendiculaire (parfois oblique) a l’axe de la
bielle en deux parties pour permettre la pose
des coussinets et son montage. La partie
supérieure est solidaire du corps, la partie
Fig. 15 Organisation structurelle d’une bielle inférieure, boulonnée sur la première et
enserrant le maneton, est appelée chapeau.
Matériau. La bielle est en acier très résistant au nickel-chrome, parfois en acier mi-dur au
carbone.
2.5. VILEBREQUIN
assure le mouvement des organes de transmission pour le déplacement du véhicule mais aussi
l’entraînement de la distribution, de la pompe a huile, de la pompe a eau, des dispositifs
d’alimentation en carburant et d’allumage, ainsi que de l’alternateur.
Structure. Le vilebrequin (Fig.16) se compose de tourillons, qui se trouvent dans l’axe et qui
permettent a l’arbre de reposer sur les paliers du bloc-cylindres, et des manetons sur lesquelles
viennent s’articuler les bielles.
Les tourillons et les manetons sont reliés les uns aux autres par des bras et des flasques. Les
flasques peuvent recevoir des masses d’équilibrage, statique et dynamique, jouant le role de
contrepoids ajusté par meulage ou perçage. Des canalisations de graissage sont perforées à
travers les bras, des tourillons aux manetons. Du coté sortie du vilebrequin, se trouvent la
portée du joint d’étanchéité et la flasque de fixation du volant moteur. Sur le coté opposé, se
trouvent la portée du joint d’étanchéité, le pignon d’entraînement de l’arbre a cames, la poulie
et, selon le cas, l’amortisseur de vibrations.
La disposition des éléments constituants est conditionnée par le nombre des cylindres du
moteur et par l’obligation de repartir régulièrement les impulsions des pistons sur deux tours
de rotation, tout en assurant le meilleur équilibrage possible.
Matériau. Le vilebrequin est en acier mi-dur au nickel-chrome, en acier allié au manganèse
et silicium ou en fonte au graphite sphéroïdal. La couche superficielle de ses portées est
trempée ou durcie (nitruration, cémentation, induction) et rectifiée.
Le vilebrequin doit occuper une position bien déterminée par rapport au bloc-cylindres. Des
cales peuvent régler le jeu axial du vilebrequin par leur épaisseur (cales de jeu latéral).
Le vilebrequin sort de moteur a ses deux extrémités, des joints d’étanchéité mobile y
empêchent les fuites d’huile : joint a lèvre en caoutchouc synthétique, tresse constituée par
l’amiante tissée autour de caoutchouc, etc.
PISTON
1. Usure du diamètre de la Frottement au cylindre. Changement du piston
jupe.
2. Usure de la largeur des Frottement aux Changement du piston
gorges. segments.
3. Usure de l’alésage de Frottement a l’axe de Changement du piston
l’axe. piston.
SEGMENTS
4. Usure du diamètre Frottement au cylindre. Changement des segments
extérieur (jeu a la coupe,
fente).
5. Usure de l’épaisseur. Frottement a la gorge. Changement des segments
AXE DE PISTON
6. Usure du diamètre Frottement au piston. Changement de l’axe de piston.
extérieur.
BIELLE
7. Usure de l’alésage de la Efforts d’extension et de Changement de la bielle
tête de bielle (logement de compression
coussinet)
8. Usure de l’alésage du Efforts d’extension et de Changement de la bielle/ Réalésage
pied de bielle (logement de compression
bague)
9. Usure de l’alésage de la Frottement a l’axe de Changement de la bague en bronze
bague en bronze piston
10. Flexion ou torsion du Efforts d’extension, de Dégauchissage
corps. compression et de
flexion
VILEBREQUIN
11. Usure (ovalisation et Frottement aux Rectification a la cote suivante de
conicité) des portées des coussinets en cas de réparation
tourillons et des manetons. mauvais graissage
12. Alignement des Efforts de flexion créés Redressement / Changement du
tourillons (flèche) par la poussée des gaz vilebrequin
13. Torsion des manetons Efforts de torsion créés Changement du vilebrequin
par l’opposition des
couples
14. Perpendicularité (voile) Efforts de flexion et de Changement du vilebrequin
du plan d’appui du volant torsion
Exercice :
1. Expliquer la forme du piston a jupe intégrale.
Exercice d’évaluation
Questions : Barème / 20
Chapitre III
EXPERTISE DE LA CULASSE
3.1. CULASSE
3.2. SOUPAPES
Fonction. Les soupapes permettent le passage des gaz dans un temps très court tout en
assurant, sur leur siège, une étanchéité parfaite du cylindre dans différentes phases du cycle.
La tête de soupape peut être convexe, concave ou bien plate. Le diamètre de la soupape
d’admission est plus grand que le diamètre de la soupape d’échappement, afin de faciliter le
remplissage du cylindre en gaz frais dont la vitesse est plus lente que ceux d’échappement.
La portée conique est la partie circonférentielle de la tête, rectifiée avec une grande précision,
qui assure l’étanchéité par le contact avec la partie interne du siège. La soupape d’admission
est mince avec une portée étroite qui donne une meilleure étanchéité. La soupape
d’échappement est plus épaisse avec une portée plus large qui refroidit mieux. L’angle au
sommet peut être de 90° ou 120°.
La tige ou queue de soupape, qui coulisse dans le guide, se raccorde a la tête par un congé de
grand rayon en forme de tulipe de manière a faciliter l’écoulement de la chaleur. Dans
l’extrémité de la tige se trouvent une ou plusieurs rainures destinées a loger les clavettes ou
les demi-lune. La cuvette du ressort de soupape pousse les clavettes dans leur logement.
Matériau. Les soupapes de grande série sont monométalliques en acier au nickel-chrome, la
tige et la portée étant traitées afin de réduire l’usure. Eventuellement, on rapporte un cordon
de stèllite (alliage a base de cobalt et de chrome) sur la portée pour augmenter la dureté.
On réalise des soupapes d’échappement bimétalliques, inoxydables et indéformables, la tête
et la tige, en matières différentes, étant soudées par rapprochement.
On réalise aussi des soupapes d’échappement a tige creuse et partiellement (60 %) remplie
de sodium qui se liquéfie a 97°C et présente une bonne conductibilité de la chaleur.
Jeux aux soupapes Pour que les soupapes puissent se fermer correctement dans toutes les
conditions de fonctionnement, on prévoit a froid un jeu entre les soupapes et leurs organes de
commande. (Fig. 21) Ce jeu doit compenser les dilatations lorsque la température de régime
est atteinte.
La valeur du jeu est très importante :
- Si le jeu est trop faible, la soupape s’ouvre plus vite et se ferme plus tard. Il y a perte de
compression due au manque d’étanchéité, les soupapes restant ouvertes, et passage des
gaz brûlés dans la tubulure d’admission.
- Si le jeu est trop grand, la soupape s’ouvre trop tard et se ferme trop vite. Il y a manque
de puissance due au mauvais remplissage.
Ressort de soupape. Un ressort de rappel hélicoïdal est couramment utilisé pour que la
soupape suive le déplacement déterminé par le profil de la came (Fig. 21). Afin d’éviter le
phénomène d’entrée en résonance on utilise des ressorts a pas variable dont la distance entre
deux spires est plus faible a une extrémité qu’a l’autre. Pour la même raison, on utilise un
montage de deux ressorts antagonistes composé de deux ressorts concentriques a
enroulements de sens hélicoïdal opposé.
CULASSE
1. Fissures des chambres Dilatation irrégulière Changement de la culasse
d’eau due au refroidissement
irrégulier.
2. Déformation du plan de Température élevée ou Rectification plane
joint serrage irrégulier.
3. Volume de la chambre de Rectification plane de la Changement de la culasse
combustion culasse
4. Usure de l’alésage du Frottement a la tige de Changement du guide de la
guide de soupape la soupape soupape
5. Usure de la portée du Frottement a la portée Fraisage et meulage / Changement
siège de soupape conique de la soupape du siège de la soupape
6. Usure des alésages de Frottement aux portées Changement des bagues en bronze /
l’arbre a cames de l’arbre a cames Réalésage / Changement de la
culasse
7. Usure du filetage des Boulons ou goujons en Réfaction de filetage
trous filetés mauvais état ou cassés
SOUPAPE
8. Usure de la portée Frottement a la portée Rectification due la portée
conique de la tête conique du siège conique / Changement de la
9. Usure du diamètre de la Frottement au guide de soupape
tige soupape Changement de la soupape
10. Usure de la surface en Frottement au culbuteur
contact au culbuteur Changement de la soupape
RESSORT DE SOUPAPE
11. Perte d’élasticité Vieillissement
Changement du ressort
Exercice :
1. Quelle est l’importance de la forme et du volume de la chambre de combustion d’une
culasse ?
2. Quelle est la fonction du joint de culasse ?
3. Pour quelle raison la soupape d’admission a-t-elle un diamètre plus grand que celui de la
soupape d’échappement ?
4. Quels sont les matériaux des soupapes ?
Chapitre 4
4.1. CULBUTEUR
L’ensemble culbuteurs, axe creux parallèle a l’arbre a cames, supports de l’axe boulonnés
sur la culasse, ressorts hélicoïdaux qui positionnent les culbuteurs, est appelé rampe des
culbuteurs (qui se pose et se dépose d’un bloc.).
Matériau. Le culbuteur est en fonte, en acier traité ou en tôle emboutie
4.3. POUSSOIR
Ces pièces sont maintenues en contact par l’intermédiaire du clapet (2), du ressort (4) et du
piston (5). L’huile sous pression du circuit de graissage parvient dans la chambre (b) au
travers du canal (a).
Lorsque la came attaque le poussoir (1), celui-ci et le clapet (2) se déplacent faisant
augmenter la pression dans la chambre (c). Sous cette pression, la bille (3) vient en appui sur
son siège. La chambre (c) se trouve fermée et agit en tant qu’élément rigide (incompressibilité
d’un liquide). Le mouvement de la came est intégralement transmis a la soupape.
Lorsque la partie active de la came quitte le poussoir, la pression dans la chambre (c) chute
instantanément et permet ainsi aux chambres (b) et (c) de recommuniquer entre elles.
Fonction. L’arbre a cames commande de façon très précise la levée des soupapes et assure
cette levée pendant une durée bien déterminée, correspondant au diagramme de distribution
du moteur.
CULBUTEUR
1. Usure de la surface en Frottement a la soupape Rectification
contact a la soupape
2. Usure de la surface en Frottement a la tige / a Changement de la vis de réglage
contact a la tige / a la came la came
3. Usure de l’alésage de la Frottement a l’axe de la Changement de la bague en bronze
rampe de culbuteurs rampe de culbuteurs
TIGE DE CULBUTEUR
4. Usure des surfaces en Frottement au poussoir Changement de la tige
contact au poussoir et a la vis et a la vis de réglage
de réglage
5. Flèche Efforts de flexion Redressement
POUSSOIR
6. Usure du diamètre Frottement a l’alésage Changement du poussoir
extérieur de guidage
7. Usure de la surface en Frottement a la came Changement du poussoir ou de la
contact a la came cale de réglage
ARBRE A CAMES
8. Usure du diamètre des Frottement aux paliers Changement de l’arbre a cames
portées de palier
9. Flèche des portées Efforts de flexion Redressement
10. Usure de la hauteur des Frottement aux cames Changement de l’arbre a cames
cames
PIGNON HELICOIDAL ou
PIGNON A CHAINE
11. Usure de la denture Frottement Changement du pignon
CHAINE
12. Usure (allongement) Frottement Changement de la chaîne
COURROIE CRANTEE
13. Usure des dents Frottement Changement périodique de la
courroie crantée
Exercice :
Exercice d’évaluation
Questions : Barème / 20
Module : 9.
REPARATION DES MOTEURS
THERMIQUES
GUIDE DES TRAVAUX PRATIQUES
Choisir les joints plats d’embase dont l’épaisseur assure la valeur du dépassement
prescrit par le constructeur (0,03 a 0,10 mm) :
- un dépassement trop important déformerait la culasse.
- Un dépassement trop faible n’assurerait pas l’étanchéité.
Bloquer les cylindres a l’aide d’un dispositif approprié.
II TP 2. EXPERTISE DE L’EMBIELLAGE
II.1. Objectifs visés :
- Détecter les défauts des pistons, des segments et des axes de piston.
- Détecter les défauts des bielles.
- Détecter les défauts des vilebrequins
II.2. Durée du TP :
12 heures
II.3. Matériel par équipe :
a) Equipement :
- Moteurs différents.
b) Matière d’œuvre :
- Chiffons
II.4. Description du TP :
Dans une première étape, les stagiaires doivent contrôler les défectuosités des
pistons, des segments et des axes de piston.
Dans une seconde étape, les stagiaires doivent contrôler les défectuosités des
bielles.
Dans une troisième étape, les stagiaires doivent contrôler les défectuosités des
vilebrequins.
II.5. Déroulement du TP :
PISTON
1. Diamètre de la jupe (Fig. Micromètre La jupe ne doit pas présenter des
37) rayures profondes.
Mesurer a environ 10 mm. de son
arête inférieure, perpendiculairement
a l axe de piston.
Le diamètre doit s’encadrer dans la
tolérance admise de la classe et
permettre le jeu piston / cylindre
prescrit.
2. Largeur des gorges (Fig. Segments neufs Le jeu axial doit s’encadrer dans la
38) Jauges d’épaisseur. tolérance admise.
3. Alésage de l’axe Micromètre. L’alésage de l’axe doit s’encadrer
Vérificateur d’intérieur dans la tolérance admise.
SEGMENTS
4. Jeu a la coupe (Fig. 39) Jauges d’épaisseur. Vérifier le segment placé
horizontalement a l’intérieur de son
cylindre.
La fente doit s’encadrer dans la
tolérance admise.
tolérances admise.
AXE DE PISTON
6. Diamètre (Fig. 41) Micromètre. Mesurer a chaque extrémité.
Le diamètre doit s’encadrer dans la
tolérance admise.
BIELLE
7. Alésage de la tête Clé dynamométrique Le chapeau de bielle n’est pas
(logement de coussinet) Micromètre interchangeable.
Vérificateur d’intérieur Serrer au couple prescrit.
Mesurer en 3 positions.
L’alésage doit s’encadrer dans la
tolérance admise.
8. Alésage du pied Micromètre L’alésage doit s’encadrer dans la
(logement de bague) Vérificateur d’intérieur tolérance admise.
9. Alésage de la bague en Micromètre L’alésage doit s’encadrer dans la
bronze Vérificateur d’intérieur tolérance admise.
Vérifier l’entraxe si l’on change la
bague.
10. Flexion ou torsion du Barres rectifiées. Tolérance admise 0,07 mm. pour 100
corps (Fig. 42) Vès. mm. de longueur.
Comparateurs. Dégauchissez a l’aide de presses et
de clés a griffe.
VILEBREQUIN
11. Diamètre des tourillons Micromètre Mesurer en 2 points situes auprès des
et des manetons (Fig. 43) flasques et en 2 plans
perpendiculaires.
Ovalisation max. 0,01 mm
Conicité max. 0,01 mm
Rectifier a la cote suivante de
réparation en respectant :
l’alignement des manetons par
rapport aux tourillons (+/- 0,25 mm)
le rayon des congés
12. Alignement des Comparateur Tolérance max. 0,03 mm
tourillons (Fig. 45) Marbre et 2 vès
13. Torsion des manetons 2 comparateurs Tolérance max. 0,03 mm
(Fig. 46) Marbre et 2 vès
14. Perpendicularitè du plan Comparateur Tolérance max. 0,02 mm
d’appui du volant (Fig. 44) Marbre et 2 vès
C – Contrôle de l’équerrage
D – Dégauchissage a la presse
Fig. 43 Prise des cotes sur les portées Fig. 44 Contrôle de la perpendicularité
des tourillons et manetons du plan d’appui du volant
Vérifier (Fig.47)que les pistons ont le même poids (différence max. de poids entre
les pistons +/- 2,5 a 3 gr)
b) Monter l’axe de piston de type «libre dans le piston et serrée dans la bielle ».
Monter le segment «coup de feu » (repère TOP vers le haut) a l’aide d’une pince a
segments.
Tiercer a 120° (Fig.52) les coupes segments d’étanchéité par rapport a celle du
racleur.
prescrit (Fig.60).
Contrôler la libre rotation de l’équipage
mobile.
Procéder de la même manière pour les
ensembles piston-bielle numéros 2 et 3.
Monter les dispositifs d’étanchéité avant
et arrière.
Monter le volant moteur en tenant
compte de son repérage. Serrer les
boulons au couple prescrit.
Déterminer le PMH du piston de
référence numéro 1 a l’aide d’un
comparateur (Fig.61).
Vérifier le positionnement face à face
des repères extérieurs du moteur
Relever le dépassement des pistons par
rapport au bloc-cylindres, pour le moteur
Fig. 59 Montage des pistons dans les diesel, afin de choisir l’épaisseur du joint
cylindres a l’aide d’un collier universel de culasse.
CULASSE
1. Fissures des chambre a eau Epreuve hydraulique Utiliser de l’eau chaude.
P = 4 bars, t = 2 mn
2. Planéité de la surface de Règle métallique 0,05 mm. pour 200 mm. de
joint (Fig. 62) Jauges d’épaisseur longueur.
Rectifier plane sans dépasser la
hauteur minimale (0,25 mm)
3. Volume de la chambre de Eprouvette graduée Le volume ne doit varier de plus de
combustion (Fig. 63) Huile ou pétrole 1 cm afin d’assurer un bon
Jauge spéciale équilibre du moteur
4. Alésage du guide de Micromètre Vérifier le jeu de montage de la
soupape (Fig. 64) Vérificateur d’intérieur soupape.
Chauffer la culasse a 120°C et
changer le guide a la presse.
Respecter le dépassement du guide
par rapport à la culasse.
5. Portée du siège de soupape Comparateur Vérifier le retrait de la soupape.
(Fig. 65, fig. 66, fig. 67) Soupape neuve Vérifier l’état de la portée et sa
Pied a coulisse largeur.
Refaire l’angle et la largeur de la
Enlever a l’aide d’une seringue le liquide (huile, eau, gasoil) pouvant se trouver
dans les trous filetés de fixation de la culasse (bloc-cylindres).
Nettoyer les plans de joints du bloc-cylindres et de la culasse.
Placer le joint de culasse, marques et inscriptions dirigées vers le haut.
Placer la culasse complète en la centrant par rapport au joint et aux trous de
fixation
Huiler sur filetage les boulons de fixation de la culasse et les placer dans les trous
filetés
Effectuer le serrage de la culasse (Fig.75) en respectant l’ordre et la méthode de
serrage préconisés par le constructeur.
RENAULT 12 55 -90° 55 CH 60
RENAULT 19 30 70 -90° 20 +120°
PEUGEOT 305. 50 75 +45° CH +40°
CITROEN C 25 40 +100° +100° CH R +45°
FIAT 131-2000 20 40 +90° +90°
ALFA SUD 40 80 90
AUDI METRO 40 75 CH -90° R 75
OPEL ASCONA 25 +60° +60° +60° CH +40°
BMW 735 40 65 +30° +30° +30°
MERCEDES 300 70 +90° +90°
VW PASSAT 40 60 +180° CH +90°
VOLVO 240 20 60 +90°
TOYOTA CAMRY 55 +90°
NISSAN 1800 75 85 CH 85
MITSUBISHI PAJERO 100 CH 105
CULBUTEUR
1. Surface en contact a la tige Pied a coulisse L’épaisseur du bras de pression doit
de soupape s’encadrer dans la tolérance admise
2. Surface en contact a la tige Visuellement La surface de la vis de réglage doit
de culbuteur / a la came être en bon état.
3. Alésage de la rampe de Micromètre L’alésage doit s’encadrer dans la
culbuteurs Vérificateur d’intérieur tolérance admise.
TIGE DE CULBUTEUR
4. Surfaces en contact au Pied a coulisse La longueur doit s’encadrer dans la
poussoir et a la vis de réglage tolérance admise.
5. Flèche Comparateur La flèche doit s’encadrer dans la
POUSSOIR tolérance admise.
6. Diamètre Micromètre Le diamètre extérieur doit
Engager la chaîne sur le pignon de l’arbre a cames, qui n’est pas engagé
complètement.
Aligner le repère du pignon de l’arbre a cames avec le centre du vilebrequin et celui
de l’arbre a cames.
Tourner le vilebrequin pour amener la clavette d’entraînement de telle façon que le
repère du son pignon est aussi sur la ligne qui rejoint les deux centres des pignons..
Placer le pignon de vilebrequin sur la chaîne.
Vérifier que le repère du pignon du vilebrequin est aligné avec celui du pignon de
l’arbre a cames ainsi qu’avec le centre du vilebrequin et celui de l’arbre a cames.
Engager le pignon sur le vilebrequin et le pousser progressivement dans le même
temps que l’arbre a cames.
Bloquer le pignon du vilebrequin au couple prescrit.
Monter le tendeur de chaîne, son patin étant bloqué.
Décaler légèrement les repères par rapport a l’axe passant par le centre de l’arbre a
cames, la chaîne étant sans tension.
Débloquer le patin du tendeur jusqu'à ce qu’il appuie sur la chaîne.
Vérifier l’alignement des repères.
Tourner le vilebrequin deux tours, dans le sens de rotation, pour amener le piston
no. 1 en position PMH et vérifier a nouveau l’alignement des repères.
Si la chaîne est démontable, monter le pignon du vilebrequin, aligner les repères,
engager la chaîne, monter la chaîne et procéder de la même manière pour le
montage du tendeur.
A. Première méthode
Mettre en balancement les deux Régler les jeux des soupapes du :
soupapes du cylindre : ordre d’allumage cylindre symétrique :
Moteur a 4 cylindres : 1 4
3 2
4 1
2 3
Moteur a 6 cylindres : 1 6
5 2
3 4
6 1
2 5
4 3
B. Deuxième méthode
Moteur a 4 cylindres : 1 4 3
3 2 4
4 1 2
2 3 1
Moteur a 6 cylindres : 1 6 5
5 2 3
3 4 6
6 1 2
2 5 4
4 3 1
Tourner le vilebrequin jusqu'à ce que les cames d’un même cylindre, en ordre
d’allumage, ne reposent plus sur les poussoirs (balancement des soupapes du
cylindre symétrique.)
Mesurer avec une jauge d’épaisseur, le jeu entre le dos de la came et la pastille de
réglage :
- Si le jeu est trop faible, il faut l’augmenter par le montage d’une pastille
moins épaisse (cas A).
- Si le jeu est trop important, il faut le diminuer par le montage d’une pastille
plus épaisse (cas B).
Cas A Cas B
Jeu mesuré 0,20 0,30
Jeu prescrit 0,30 0,20
Différence - 0,10 + 0,10
Pastille existante (épaisseur) 3,40 2,70
Pastille à monter (épaisseur) 3,30 2,80
Jeu obtenu 0,30 0,20
NB : Outre les ouvrages, la liste peut comporter toutes autres ressources
jugées utiles (Sites Internet, Catalogues constructeurs, Cassettes, CD,…)