CT T60 PDF
CT T60 PDF
CT T60 PDF
TECHNIQUE
T 60
C I M B É TO N
Pour CIMBÉTON :
Joseph ABDO
Claude DERACHE
Pascal DUMUR
Eric GRAND
François LAPORTE
Michel PIGEAT
Jean-Marc POTIER
Jean-Christophe REDON
Pour le SPECBEA :
Ludovic BAROIN
2
Avant-propos
● Les évolutions des techniques routières sont continues : elles améliorent les performances
des chaussées en les rendant plus durables et plus sûres. Aujourd’hui, en matière d’écologie, des
exigences supplémentaires apparaissent. Les progrès de la technique routière doivent également
contribuer à une diminution du prélèvement en matériaux naturels. Les chaussées composites,
qui permettent de réduire significativement les épaisseurs des structures, vont dans ce sens.
Les structures en Béton de Ciment Mince Collé sur une couche bitumineuse, conçues spécifique-
ment pour remédier durablement au problème d’orniérage des chaussées bitumineuses, consti-
tuent donc une application particulière des chaussées composites.
Ces structures s’utilisent indifféremment soit en travaux neufs à titre préventif, soit en travaux
d’entretien à titre curatif.
Elles sont employées en France depuis fin 1996. On comptabilise, à ce jour, une quarantaine de
références dont le comportement donne entière satisfaction. En outre, cette technique a été lar-
gement utilisée aux Etats-Unis où, depuis 1991, plusieurs centaines de chantiers ont été réalisés
avec succès. Conscient de l’intérêt de cette technique et de l’expérience acquise, l’American
Concrete Pavement Association (ACPA) a édité un guide de dimensionnement relatif au recou-
vrement des structures bitumineuses par des couches minces en béton de ciment.
Le présent document, réalisé par les professionnels des chaussées en béton, en France, intègre la
démarche américaine et présente les dimensionnements des structures BCMC/GB, non seule-
ment dans le cas de travaux d’entretien mais aussi dans le cas de travaux neufs.
Il présente successivement :
- la problématique des chaussées bitumineuses sous l’effet des fortes températures et des durées
élevées d’application de charges, le remède apporté par le béton en tant que matériau anti-
orniérant par excellence et la validation du concept de collage à l’interface béton/bitume,
- le dimensionnement du BCMC dans le cas d’une structure neuve, mais aussi dans le cas de l’en-
tretien d’une structure bitumineuse existante,
- enfin, la formulation du béton, sa mise en œuvre (bétonnage, traitement de surface, joints), sa
remise en circulation et ses avantages.
3
4
Sommaire
1 - Pourquoi le BCMC ? 7
4 - Le dimensionnement 11
4.1 Fonctionnement mécanique de la structure type BCMC et principe 11
de dimensionnement
4.2 Dimensionnement des chaussées neuves 12
4.3 Dimensionnement des chaussées souples existantes 19
5 - La formulation du BCMC 22
8 - La cure du BCMC 24
9 - Les joints 25
Conclusion 27
5
6
1. Pourquoi le BCMC ?
Chaque famille de structures de chaussées se caractérise par un mode de fonctionnement méca-
nique spécifique lui conférant, à plus ou moins long terme, des pathologies particulières. Selon les
réseaux routiers et la typologie des voiries qui les constituent, ces dégradations sont diversement
appréhendées, en termes de gêne, par les usagers et les gestionnaires en charge de leur entretien.
L’orniérage est une dégradation qui affecte les structures bitumineuses et que l’on observe plus
particulièrement sur des voies dont le revêtement est significativement sollicité, soit par l’impor-
tance du trafic lourd, soit par les conditions d’application de certaines charges roulantes, comme
les bus par exemple, ou bien sur les deux à la fois. Il apparaît principalement sur :
• les parkings, les aires de péage et les aires de repos poids lourds des autoroutes, les aires
de stationnement aéroportuaires... (charges statiques).
Les maîtres d’ouvrage sont contraints d’entretenir périodiquement ces chaussées orniérées soit
par recyclage en place à chaud, soit par rechargement à l’aide d’une nouvelle couche bitumineuse,
soit par réfection de la structure existante.
Afin de se prémunir durablement contre l’orniérage, la communauté technique française des chaus-
sées en béton a adapté au contexte français un nouveau concept de revêtement : le béton de ciment
mince collé (BCMC).
7
Une solution durable contre l’orniérage
La technique du Béton de Ciment Mince Collé consiste à fraiser ou à raboter la structure bitumi-
neuse dégradée sur une épaisseur adéquate et à mettre en œuvre, après nettoyage de la surface,
une couche mince de béton de ciment (6 à 10 cm pour les chaussées routières construites sur
des plateformes PF3) qui adhère parfaitement à la couche bitumineuse résiduelle sous-jacente.
8
Les facteurs de succès du BCMC proviennent :
• d’un bon collage* entre le béton et la couche bitumineuse : en effet, la prise en compte du col-
lage entre les couches modifie, d’une façon fondamentale, le diagramme des contraintes, de par
le déplacement de l’axe neutre. Le béton est ainsi moins sollicité en traction. D’où la possibilité
de concevoir un revêtement en béton d’épaisseur faible (figure 1).
interface interface
6-10 cm décollée 6-10 cm collée
axe neutre
BCMC axe neutre BCMC
Structure Structure
bitumeuse bitumeuse
résiduelle résiduelle
Figure 1 : influence du collage sur le diagramme des contraintes, pour une structure bitumineuse résiduelle donnée.
Le déplacement de l’axe neutre vers le bas réduit les contraintes de traction à la base de la dalle béton.
interface interface
6-10 cm collée 6-10 cm collée
Structure
bitumeuse
résiduelle
Structure
bitumeuse
résiduelle
Figure 2 : influence de l’épaisseur résiduelle de la couche bitumineuse sur le BCMC. Plus l’épaisseur de la structure
bitumineuse résiduelle est grande, plus le déplacement vers le bas de l’axe neutre est grand et plus les contraintes
de traction à la base de la dalle béton sont réduites.
La structure composite monolithique ainsi obtenue offre des garanties de durabilité et cela pour
deux raisons :
• le béton, de par sa rigidité, répartit les charges et soulage ainsi la structure bitumineuse sous-
jacente.
• le béton assure une protection thermique de la structure.
Cette technique a été pensée au départ pour l’entretien des chaussées bitumineuses épaisses,
mais elle a été très vite étendue aux travaux neufs dans des applications particulières nécessitant
un revêtement de surface non orniérant.
* Ce collage a été observé sur des chantiers réels et validé expérimentalement par des essais en laboratoire : le rapport d’étude
“Collage béton sur support bitumineux” (LROP, 2000) et la thèse de doctorat de Bertrand Pouteau “Durabilité mécanique
du collage blanc sur noir dans les chaussées”(Ecole Centrale de Nantes – Université de Nantes – LCPC, 2004).
9
Une solution durable contre l’orniérage
Comme nous l'avons constaté en France sur certains chantiers réalisés depuis 1996, et
comme cela a aussi été le cas dans d'autres pays comme les Etats-Unis, des fissures ris-
quent d'apparaître en particulier en coin de dalles, malgré le respect de toutes les règles de
l'art en vigueur. Même si ces fissures ne remettent pas en cause la pérennité de l'ouvrage,
l'usage du BCMC n'est pas adapté dans un environnement où elles pourraient être perçues
par le Maître d'ouvrage comme étant un préjudice esthétique.
10
4. Le dimensionnement
4.1 Fonctionnement mécanique de la structure type BCMC et principe de
dimensionnement
Afin de maîtriser le processus de retrait hydraulique et thermique, un sciage en surface doit être effec-
tué selon un maillage dépendant lui-même de l’épaisseur de béton mis en œuvre.
Le programme Alizé du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) permet précisément
le calcul des contraintes et déformations dans les couches de chaussées sous l’effet du trafic. Le
problème est résolu de façon analytique par le modèle de Burmister. La structure est modélisée
par des couches élastiques linéaires et isotropes infinies en plan et les pneumatiques sont assi-
milés à des charges circulaires statiques exerçant des efforts verticaux (poids du véhicule) ou hori-
zontaux (forces de contact pneumatiques/chaussées).
Il est, bien entendu, nécessaire de connaître parfaitement les propriétés mécaniques des maté-
riaux et on prendra dans cette étude les caractéristiques moyennes habituellement observées et
admises en France.
Dans ce cadre, un bilan des chantiers BCMC, réalisés en France depuis 1996, a été dressé par
Cimbéton en 2004. Ce bilan met en évidence l’efficacité du BCMC en tant que technique anti-
orniérante, sous-réserve de respecter les recommandations générales suivantes (valables dans
tous les domaines d’emploi) :
• prévoir une couche bitumineuse monolithique, de bonne qualité et d’épaisseur minimale de
8 cm,
• soigner le nettoyage du support après rabotage, pour assurer un bon collage à l’interface
BCMC/matériau bitumineux,
• effectuer le calepinage en respectant un espacement des joints inférieur ou égal à 15 fois
l’épaisseur du BCMC, ceci afin de minimiser le risque de fissuration en coin de dalle,
• veiller à ce que les émergences dans le BCMC soient isolées par un joint de dilatation,
• augmenter l’épaisseur du BCMC au niveau des dalles de transition Enrobé/BCMC et au
droit des joints de construction.
11
Une solution durable contre l’orniérage
• Voies classiques (type VRNS du Catalogue de structures de chaussées neuves SETRA/LCPC de 1998)
Durée de service : 20 ans
Taux annuel de croissance : 4 %
• Parkings poids lourds (PL) et aires industrielles
Durée de service : 30 ans
Taux annuel de croissance : 3 %
• Zones aéroportuaires
Problématique particulière : le BCMC ne concerne que le revêtement de surface d’une structure
de chaussée parfaitement définie, répondant aux exigences en matière de résistance aux
charges lourdes et à l’évolution du trafic.
4.2.2 - Le trafic
Pour les voies classiques, le trafic est exprimé en classe de trafic PL journalier par sens et trafic
cumulé sur 20 ans, avec un taux de croissance annuel de 4 %. Les classes pour le BCMC sont indi-
quées dans le tableau 1 suivant :
Nota
1/ Pour les aires de parking PL, deux types de trafic ont été pris en compte : l’un correspondant à des stations de longue durée
(équivalent à t2 en cumulé), l’autre correspondant à des stations courtes et des mouvements rapides (équivalent à t1).
2/ Pour les aires industrielles, on considère une moyenne de 200 mouvements journaliers sur une durée de 30 ans (équiva-
lent à t1 en cumulé).
12
4.2.3 - Nature de la plate-forme
Les classes de plate-formes retenues pour le BCMC sont PF2, PF3 et PF4 (telles que définies dans
le Catalogue SETRA/LCPC de 1998). Pour les aires industrielles avec des charges très élevées, une
“super PF4” a été retenue. En ce qui concerne les chaussées aéroportuaires, on suivra les pres-
criptions adaptées aux charges et au trafic.
Le choix des classes de Tableau
plate-forme est indiqué
2 : Classes de dans le tableauretenues
plate-formes 2 suivant :
Les matériaux utilisés dans les structures faisant appel au BCMC sont tous décrits dans le
Catalogue de structures neuves de chaussées SETRA/LCPC de 1998 et sont, bien entendu, nor-
malisés. Ils sont rassemblés dans le tableau 4 suivant :
Tableau 4 : Caractéristiques des matériaux retenus
Type de matériau Classe Module Module (15°C, Teneur
en MPa 10 Hz) en MPa en vides en %
Grave Non Traitée (GNT) B 400
Grave Bitume (GB) 3 9 300 ≤8
Enrobé à Module Elevé (EME) 2 14 000
BCMC 5 40 000
Grave Hydraulique (GH) 4 23 000
Le BCMC est considéré comme “collé” sur la GB3 ou l’EME2. Dans le cas d’une fondation en GH
et afin d’éviter la remontée des fissures, un dispositif anti-remontée de fissures appliqué sur la GH
(ou bien la préfissuration de celle-ci) est fortement recommandé.
13
Une solution durable contre l’orniérage
14
Fiche de structures neuves types
pour carrefours giratoires
Tableau 6 : Dimensionnement des structures BCMC/GB pour carrefours giratoires
Plate-forme
Plate-forme PF3 (EV2=120 MPa)
Trafic
BCMC 10 cm BCMC 8 cm
t2 GB3 10 cm EME2 8 cm
GNT (reprofilage) 10 cm GNT (reprofilage) 10 cm
BCMC 8 cm BCMC 8 cm
t3 GB3 10 cm EME2 7 cm
GNT (reprofilage) 10 cm GNT (reprofilage) 10 cm
BCMC 7 cm
t4 GB3 9 cm -
GNT (reprofilage) 10 cm
BCMC : Béton de Ciment Mince Collé - GB3 : Grave Bitume classe 3
GNT : Grave Non Traitée - EME2 : Enrobé à Module Elevé classe 2
Nota : dans le cas d’une plate-forme PF2, ajouter 2 cm sur l’épaisseur du BCMC.
15
Une solution durable contre l’orniérage
16
Fiche de structures neuves types
pour aires industrielles de manutention
et de stockage
Tableau 8 : Dimensionnement des structures BCMC/GB
pour aires industrielles de manutention et de stockage
Nature de la charge Plate-forme PF4 (EV2 = 200 MPa)
BCMC 8 cm BCMC 8 cm
Charges normales GB3 12 cm EME2 8 cm
GH 40 cm GH 40 cm
Nature de la charge “Super PF4” (EV2 = 600 MPa)
BCMC 10 cm BCMC 10 cm
Charges très élevées GB3 10 cm EME2 8 cm
GH 50 cm GH 50 cm
17
Une solution durable contre l’orniérage
BCMC 12 cm BCMC 12 cm
Taxiway GB3 10 cm EME2 8 cm
Fondation* Fondation*
18
4.3 - Dimensionnement des chaussées souples existantes
Le BCMC doit être considéré comme une technique de surface possédant un faible pouvoir de
renforcement, compte tenu de l’épaisseur qui peut varier de 6 à 10 cm.
19
Une solution durable contre l’orniérage
20
Fiche de dimensionnement du BCMC
pour l’entretien des chaussées aéroportuaires*
Tableau 11 : Dimensionnement du BCMC
pour l’entretien des chaussées aéroportuaires
Nature de l’ouvrage Taxiways Zones de Stationnement
Structure
21
Une solution durable contre l’orniérage
Dans ce cas de figure, il faut s’assurer en priorité du besoin structurel nécessaire pour que la
chaussée puisse résister à un trafic donné et sur une durée de vie donnée.
On est ramené soit à la problématique des chaussées neuves, développée au paragraphe 4.2 du
présent document, soit à envisager un renforcement avec une structure en dalles à joints gou-
jonnés, en dalles épaisses ou en Béton Armé Continu (BAC). Pour ce dernier choix, le lecteur
pourra se référer au document T 65 de la Collection Technique Cimbéton.
5. La formulation du BCMC
La formulation du BCMC est proche de celle du béton utilisé traditionnellement en chaussées,
avec toutefois quelques adaptations spécifiques telles que :
• la taille maximale des gravillons (Dmax) à adapter selon l’épaisseur du BCMC (Dmax compris
entre 6 mm et 14 mm).
• la nature et le dosage du ciment selon les délais imposés de remise en circulation du béton et
le Dmax du gravillon.
• l’ajout de plastifiants, voire de superplastifiants, éventuellement de fibres synthétiques. L’ajout de
fibres permet, en principe, d’accroître la cohésion du béton à l’état frais et lui offre une plus
grande résistance à l’usure et aux chocs, en particulier aux droits des joints.
22
6. La mise en œuvre du BCMC
Le BCMC peut être mis en place avec les différents matériels traditionnels de bétonnage.
Le choix du matériel dépend, en particulier, du rendement souhaité et des exigences en matière d’uni :
• règle vibrante et aiguille vibrante.
• rouleau striker.
• vibro-finisseur.
• machine à coffrage glissant.
Remarque
La mise en œuvre du BCMC par fortes températures nécessite de prendre, au préalable, les pré-
cautions suivantes :
• humidification du support (matériaux bitumineux) avant le bétonnage,
• utilisation d’un béton retardé,
• renforcement de la cure.
23
Une solution durable contre l’orniérage
8. La cure du BCMC
Immédiatement après le traitement de surface, on pulvérise à la surface du BCMC un produit de cure
dont le rôle est de protéger le béton contre l’évaporation de l’eau sous l’effet des agents atmosphé-
riques (vent, température, pluie…).
24
9. Les joints
Du fait de la faible épaisseur de la couche de béton, il est impératif de rapprocher les joints dans
le but de réduire l’ouverture des fissures aux droits des joints et d’éviter les effets de tuilage des
dalles (figure 3).
15 fois l’épaisseur
du BCMC
6-10 cm 6-10 cm
BCMC BCMC
Structure Structure
bitumeuse bitumeuse
résiduelle résiduelle
Un faible espacement des joints réduit considérablement En l’absence de joints de retrait, il y a risque de fissuration
les contraintes de traction à la base de la dalle béton. anarchique du béton et risque de tuilage du revêtement,
sous l’effet des gradients thermiques.
Figure 3 : influence de l’espacement des joints sur le BCMC.
Un maillage de joints, selon un dallage carré dont le côté est d’environ quinze fois l’épaisseur du
BCMC, est conseillé.
Les joints, très minces, ne sont pas garnis et sont sans effet sur la qualité générale de l’uni.
25
Une solution durable contre l’orniérage
26
Conclusion
Les premières réalisations effectuées en France dès fin 1996, et toutes celles faites depuis, ont
démontré la parfaite faisabilité technique du BCMC, grâce à la compétence de tous les acteurs
(cimentiers, producteurs de béton prêt à l’emploi, entreprises).
De nombreux pays (Suède, Mexique, Brésil, France...) s’engagent dans cette voie, très bien défri-
chée au travers de l’expérience nord-américaine.
La valeur ajoutée apportée par les ingénieurs français à la technique de base en matière de for-
mulation et de traitement de surface, renforce les potentialités et les domaines d’emploi du
BCMC, aussi bien en milieu urbain qu’en rase campagne.
27
Pour en savoir plus sur le Béton de Ciment Mince Collé (BCMC)
Il vous suffit de demander le “Recueil de références”, édité par Cimbéton. Ce document présente,
sous forme de fiches en couleurs, une trentaine de réalisations en BCMC, sélectionnées dans toute
la France et classées en huit applications différentes : aires de stationnement aéroportuaires, aires
industrielles, aires de repos de poids lourds, arrêts et dépôts de bus, aires de péage, carrefours
giratoires, aménagements urbains et voies lentes d’autoroutes.
Ce document (Édition 2004. Référence : T 61) est disponible gratuitement auprès de Cimbéton,
soit par fax au 01 55 23 01 10, soit par email : [email protected]
28