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DEDICACE
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INTRODUCTION
La démarche qualité est un processus rigoureux d’amélioration continue qui a pour objectif la
satisfaction de tous les partenaires de l’organisation.
Etre en démarche qualité consiste à organiser son travail de façon à être en progrès constant.
Une démarche qualité est un projet qui s’effectue sur un moyen voire long terme. Il importe
de procéder pas à pas.
La démarche qualité est une clé de réussite de toute organisation. En effet, les Japonais en ont
fait un puissant outil de décollage économique.
La démarche qualité qu’on qualifiera de « totale » leur a permis de conquérir et d’être les plus
compétitifs dans tous les marchés du Monde. Les Canadiens, les Américains et la plupart des pays
Européens en ont fait le moyen d’obtention d’une administration moderne, proche de ses
bénéficiaires, simple, accueillante, …etc.
Mais cette qualité améliorée en permanence s’est appuyée sur des soubassements rigides à
savoir : démocratie bien adaptée à leur contexte et attentes, droits de l’homme, transparence,
valorisation du citoyen, …. Dans ces conditions, ce dernier est devenu fortement exigeant vis à vis
de son administration.
Cette dernière essaye, par tous les moyens possibles, d’être à son écoute et de satisfaire ses
attentes. Les signes de qualité de telles administrations apparaissent dès le premier contact avec le
citoyen : accueil, renseignements, ….
Dans notre cas, les dites préalables et soubassements sont en phase d’instauration. Leurs
prémisses ont vu le jour : nouveau concept de l’autorité, pacte de bonne gestion, simplification des
procédures, guichet unique, centres régionaux d’investissement,…, Bref, il y a une volonté et un
engagement politique et social qui seront traduits par des actions officielles (basées sur des textes
visant la modernisation et l’amélioration de la qualité du service public).
On attend toujours la sortie d’un nouveau statut général de la Fonction Publique valorisant et
motivant les ressources humaines à être les plus rentables possibles. En effet les fonctionnaires
constituent la pierre angulaire de toute modernisation ou démarche qualité au sein de
l’Administration Publique. Rien qu’en jouant sur ce paramètre clé, on peut avoir de palpables
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résultats. La preuve en est donnée par les résultats réalisés par certains offices tels que la Caisse de
Dépôt et de Gestion (C.D.G.), l’Office de Développement et d’Exploitation des Ports (O.D.E.P.) et
surtout le Régime Collectif des Allocations de Retraite (R.C.A.R.). Dans ces établissements, on sent
vraiment l’existence d’une démarche qualité. Le reste de l’Administration Publique est tenu de
suivre ces cas.
Difficulté de répondre en même temps aux attentes des usagers directs d’un service public
et à l’intérêt général. Un arbitrage est donc nécessaire.
Réticences que manifesteraient certains fonctionnaires vis à vis d’une démarche qualité
qui leur demanderait de travailler plus et mieux.
Enfin, pour que cette démarche qualité réussisse, il faut qu’elle soit bien adaptée au contexte
de notre Administration. On devra y commencer par les actions clés et optimiser la succession des
autres étapes.
Ce mémoire essayera d’apporter des éléments de réponses à ces problématiques. Ainsi, dans
une première partie, allons-nous présenter les concepts, méthodes et outils de base de la démarche
qualité. Ensuite, dans une deuxième partie, nous essayerons de mettre en relief la démarche
applicable au niveau de l’Administration Publique. Enfin, nous verrons quelques applications de la
démarche qualité au niveau de certains organismes publics.
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1ère Partie :
DE LA DEMARCHE QUALITE
Remarques : 1- Cette étude théorique est basée essentiellement sur la documentation officielle
du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Télécommunications ( Direction de la
Normalisation).
2- La classification de ces concepts, méthodes et outils sera basée sur une méthodologie
qui figurera sur tout le mémoire. Il s’agit de déterminer des moyens qui permettent de reconnaître la
qualité requise, d’instaurer les infrastructures de la qualité, d’établir le diagnostic et l’évaluation de
la qualité acquise, et de corriger les écarts entre la qualité requise et la qualité acquise.
a- Historique :
45 av. J.C., CICERON, Homme politique et Orateur Romain, dans son traité « Academica »,
utilisa le mot « qualité » un mot des philosophes selon ses dires.
- En 1671, qualité égale ce qui rend une chose recommandable par rapport à l’usage.
- En 1690, pour FURETIERE, écrivain Français, la qualité est ce qui rend une chose
sensible à nos sens.
manière d’être des corps en vertu de laquelle ils font sur nos sens une impression
particulière qui nous donne les idées de figure, de couleur, de grandeur, … etc.
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La plus intéressante évolution qu’a connue cette notion de qualité a été durant le dernier
siècle.
Depuis 1960, cette fonction qualité se dote en Europe, d’outils de gestion, de procédures et de
normes, sous l’influence des progrès réalisés aux Etats-Unis dans ce domaine, dans l’industrie de
l’armement au cours de la seconde Guerre mondiale. Dans ce contexte, apparaît « l’assurance de la
qualité » consistant , pour éviter des contrôles répétés ou destructifs, à clarifier et à formaliser
l’organisation. Toutefois, ce système ne trouve un véritable essor que dans les entreprises soumises
à des contraintes élevées de sécurité ou de fiabilité de leurs produits (armement, aéronautique et
spatial, pharmacie, chimie, …).
Au cours des années 1970, le courant d’amélioration des conditions de travail met en évidence
le poids du facteur humain dans la réalisation de produits conformes. Il est relayé par l’application
des lois sur l’expression directe et collective des salariés et consolidé par la mise en place des
cercles de qualité (ou de progrès) inspirés du modèle Japonais.
Durant les années 1980, le concept de qualité apparaît comme un facteur clé de compétitivité,
et s’étend à des secteurs où il ne faisait pas l’objet d’une gestion particulière en tant que tel :
banques et assurances, administrations, collectivités locales, …
Pour rendre compte des différences entre l’approche traditionnelle de la qualité à dominance
de procédures techniques et l’approche nouvelle qui englobe toutes les dimensions de la qualité –
stratégique, technique, organisationnelle, commerciale, financière, humaine-, un nouveau concept se
développe et rentre en écho très favorable dans les pays voulant s’imprégner de cette culture : la
qualité totale. L’origine est américaine (Total Quality Control Selon A.V. Feigenbaum) ou Japonaise
(Company Wade Quality Control selon Ishikawa).
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Amélioration :
- assurance qualité
- qualité totale
Contrôle
statistique
Inspection
- Le terme « qualité » peut être utilisé avec des qualificatifs tels que médiocre, bon ou
excellent.
- La notion de satisfaction des clients et des autres parties intéressées est dorénavant
intégrée dans la définition.
a) Coûts des anomalies, ou de la non-qualité comprenant des coûts directs et des coûts
indirectes.
b) Les coûts de détection sont pour l’essentiel, les coûts des contrôles.
En effet, on estime que la non qualité coûte entre 25 et 30% du chiffre d’affaires d’une
entreprise. La non qualité étant définie comme l’ensemble des dysfonctionnements qui existent au
niveau d’une organisation. Sachant que la mise en œuvre d’une démarche qualité totale revient à
15% du chiffre d’affaires des entreprises, l’investissement est évidemment rentable. Pour les
Administrations publiques, le gain est plus important (1).
La qualité totale est définie comme le mode de management d’un organisme, centré sur la
qualité, basé sur la participation de tous ses membres et visant au succès à long terme par la
satisfaction du client, et à des avantages pour tous les membres de l’organisme et pour la société.
En ce sens, la qualité totale signifie la recherche de progrès dans l’ensemble des systèmes qui
composent l’organisme, qu’il s’agisse du management et des techniques de gestion, des
technologies, de l’organisation, des relations et conditions de travail, …etc.
- Le destinataire du produit n’est pas seulement le client, celui qui achète, mais c’est aussi
l’utilisateur du produit (qui peut être le prescripteur de ce client) ;
- La notion de client est élargie aux relations de travail internes à l’organisme ; on parle de
« client interne » ;
- Le contrôle n’est pas l’affaire de spécialistes, mais de tous : l’auto contrôle apparaît
comme un facteur clé de la qualité ;
_______________________________
(1) A. HAROUCHI : « Démarche Qualité dans l’Administration » Espace Qualité N° 19 p. 23
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Le management de la qualité est une composante du management d’un organisme. Il se définit
comme étant l’ensemble des activités permettant d’orienter et de contrôler un organisme en matière
de qualité.
Le management de la qualité possède huit principes qui peuvent être utilisés par la Direction
pour mener l’organisme vers les meilleurs performances :
1- ORIENTATION CLIENT :
Les organismes dépendent de leurs clients, il convient donc qu’ils en comprennent les besoins
présents et futurs, qu’ils satisfassent leurs exigences et qu’ils s’efforcent d’aller au devant de leurs
attentes.
2- LEADERSHIP :
3- IMPLICATION DU PERSONNEL :
Les personnes à tous les niveaux sont l’essence même d’un organisme et une totale
implication de leur part permet d’utiliser leurs aptitudes au profit de l’organisme.
4- APPROCHE PROCESSUS :
Un résultat escompté est atteint de façon plus efficiente lorsque les ressources et activités
afférentes sont gérées comme un processus.
6- AMELIORATION CONTINUE :
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8- RELATIONS MUTUELLEMENT BENEFIQUES AVEC LES FOURNISSEURS :
Le système qualité ISO 9000 se base sur le principe de la satisfaction du client en évitant la non-
conformité à toutes les étapes d’approvisionnement, de fabrication et de livraison du produit.
Ce système peut porter sur tout ou partie de l'activité de l'organisme. Il doit comprendre
l'ensemble des dispositions permettant de maintenir et de rendre constante la qualité des processus,
activités, services ou produits concernés.
Ceci suppose une organisation interne chargée de gérer et maîtriser la qualité, de l'intégrer dans
l'organisme, d'élaborer des moyens documentaires tels que ceux décrivant les dispositions générales,
les principes, les règles et la politique (Manuel Qualité et/ou Plans Qualité) et ceux relatifs au
fonctionnement (procédures, instructions et enregistrements relatifs à la qualité).
Tout ceci en vue d'apporter des preuves, de satisfaire le client, de se développer sur le marché et
de s'améliorer en permanence.
Ce système qualité doit être adéquat avec les objectifs recherchés et adapté à la taille de
l'organisme, à sa structure, à la nature de ses activités et au degré de complexité du processus de
production.
La démarche proposée pour la mise en place d'un système qualité comporte 6 étapes:
1- Engagement de la Direction ;
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4- Mise en œuvre du système qualité;
Maîtriser la qualité, c’est être maître des caractéristiques qui sont les composantes de la
qualité de produit ou service. Ce n’est donc pas autre chose que définir et mettre en œuvre les
dispositions nécessaires pour créer un produit ou fournir un service ayant les caractéristiques
voulues ; c’est maîtriser les activités qui concourent à la création du produit ou à la fourniture du
service. Ainsi que leurs résultats, c’est maîtriser tout le processus de création.
La maîtrise de la qualité est d’ordre technique et méthodique. Ce n’est pas une activité
séparée qui se superposerait à l’activité créatrice de l’organisation, mais une manière efficace
d’exercer l’activité créatrice.
La maîtrise de la qualité, comprise dans un sens large s’inscrit dans une dynamique
d’amélioration continue des processus et de la qualité.
En termes opérationnels assurer la qualité, c’est définir et mettre en œuvre les dispositions
propres à fonder cette confiance :
C’est l’ensemble des orientations et intentions générales d’un organisme relatives à la qualité
telles qu’elles sont officiellement formulées par la direction.
Il convient que la direction utilise la politique qualité comme un moyen de diriger l’organisme
vers l’amélioration de ses performances.
a) Communication d'informations
b) Preuve de la conformité
Les documents peuvent se présenter sous toute forme et sur tout type de support, et que la
définition d’un «document» donnée dans l’ISO 9000:2000 au paragraphe 3.7.2 donne les exemples
suivants :
- papier
- support magnétique
- photographie
- échantillon étalon.
Il convient que l’élaboration des documents ne représente pas une fin en soi mais une activité
à valeur ajoutée.
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II.6.2- Types de documents qualité :
La mise en place d’un système qualité permet de répondre aux attentes des clients, mais de
nombreux autres avantages peuvent en découler, à savoir:
- la confiance de la direction sur le fait que la qualité recherchée est obtenue et maintenue,
- la certification.
Afin que ce système qualité soit efficace, il convient de mettre en place un système de gestion
des différents documents utilisés.
La nature de ces documents, leur importance en nombre, leur typologie et leur mode
d’utilisation dépendent de la nature de l’organisme.
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Manuel qualité
Procédures
Organisationnelles
enregistrements
fiches ou PV de contrôle, rapports d’audits internes, etc....
pyramide documentaire
Pour usage dans les relations client-fournisseur, c’est l’image de marque en matière de
management de la qualité.
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En conclusion, le manuel qualité est le document dont la rédaction est la plus importante en
matière de qualité, car il donne une image du niveau atteint dans la démarche de management de la
qualité, niveau à confirmer ou à améliorer par son application sur le terrain.
III.1- Mesure :
Dans toutes les activités, on peut trouver des paramètres mesurables . La mesure permet de
constater les écarts (non-conformités) entre les réalisations et les exigences et s’exprime au moyen
d’indicateurs de non conformités :
Créée en 1947, l’ISO vise à harmoniser les normes à l’échelle mondiale et son premier
objectif est le développement de la normalisation.
L’audit qualité est un examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités
et résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont mises
en œuvre de façon effective et sont aptes a atteindre les objectifs.
L’audit est l’un des outils essentiels de management pour atteindre les objectifs fixés par la
politique générale de l’entreprise.
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L’audit qualité est une activité documentée et indépendante réalisée en rapport avec les listes
de vérification et procédures écrites pour vérifier par examen et évaluation objectifs qu'on a mis en
œuvre les éléments d'un système qualité conformément aux exigences spécifiées.
- déterminer l’efficacité du système qualité mis en œuvre à satisfaire aux objectifs qualité
prescrits
- faire l’évaluation initiale d’un fournisseur pour établir des relations contractuelles
- vérifier que son propre système qualité satisfait en permanence aux exigences prescrites
- vérifier que le système qualité d’un fournisseur satisfait en permanence aux exigences
prescrites.
La planification
La mise en œuvre
Le rapport
Le suivi
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IV- Amélioration de la qualité acquise :
La qualité des produits et services d’un organisme est déterminée par la satisfaction des clients
qui les utilisent et résulte de l’efficacité et l’efficience des processus utilisés pour les produire.
L’amélioration de la qualité est une activité continue, qui s’efforce d’atteindre des niveaux
toujours plus élevés d’efficacité et d’efficience des processus.
Les valeurs, les attitudes et les comportements essentiels pour une amélioration continue de la
qualité comprennent :
- l’attention centrée sur la satisfaction des besoins des clients internes et externes
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- l’approche des problèmes par l’amélioration des processus
- l’établissement d’une communication ouverte avec accès aux données et aux informations
5- Reconnaissance du mérite
Les processus de reconnaissance du mérite encourage les actions qui sont en harmonie avec
les valeurs, attitudes et les comportements nécessaires à l’amélioration de la qualité.
6- Education et formation
Une éducation et une formation suivie sont indispensables à chacun. Des programmes
d’éducation et de formation sont importants, dans la mesure où ils créent et entretiennent un climat
propice à l’amélioration de la qualité. Il convient que tous les membres d’un organisme, y compris
aux niveaux les plus hauts de la direction, bénéficient de programme d’éducation et de formation
relatifs aux principes et pratiques de la qualité, ainsi qu’à l’application des méthodes appropriées
d’amélioration de la qualité. Ceci comprend l’utilisation d’outils et de techniques d’amélioration de
la qualité.
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Les programmes d’éducation et de formation seront examinés afin de s’assurer de leur
harmonie avec les principes et pratiques de la qualité et leur efficacité évaluée régulièrement.
Les occasions de diminuer les pertes relatives à la qualité constituent un guide pour les efforts
visant l’amélioration de la qualité. Il est important d’estimer ces pertes relatives à la qualité même si
elles sont difficile à mesurer, telles que la perte de clientèle et l’incapacité à utiliser pleinement le
potentiel humain disponible. Ils convient que les organismes diminuent les pertes relatives à la
qualité, en exploitant toutes les possibilités d’améliorer la qualité.
Il n’est pas nécessaire qu’une procédure soit longue, détaillée et complexe. Il est bon, avant de
commencer à écrire une procédure, de garder présent à l’esprit quelques principes universels
régissant les procédures :
Plus une procédure est complexe, plus elle aura tendance à se modifier.
Rédiger des procédures aussi simples que possible, qui soient faciles à mettre à jour.
De plus, on a le choix entre deux façons d’écrire les procédures : écrire des procédures
détaillées, ou écrire des lignes directrices. Pour déterminer ce qui répondrait le mieux aux besoins
de chacun, il faut d’abord bien connaître la nature de l’activité, ensuite savoir à quel stade de
maturité se trouve l’entreprise en ce qui concerne la formation et le niveau de connaissances de ses
employés.
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IV.3- Les processus :
Ensemble d’opérations ou d’activités réalisées par des acteurs avec des moyens et selon des
références en vue d’une finalité.
Pour qu’un organisme fonctionne de manière efficace, il doit identifier et gérer de nombreux
processus corrélés et interactifs. Souvent, l’élément de sortie d’un processus forme directement
l’élément d’entrée du processus suivant. L’identification et le management méthodiques des processus
utilisés dans un organisme, et plus particulièrement les interactions de ces processus, sont appelés
l’approche processus.
Chaque processus a des éléments d’entrée (cahier des charges, matières premières, demande
d’achat,..) ; et des éléments de sortie qui sont les résultats du processus. Les éléments de sortie sont des
produits, matériels ou immatériels. Un élément de sortie peut être, par exemple une facture, un logiciel,
un combustible liquide, un dispositif clinique, un service bancaire ou un produit final ou intermédiaire.
Le processus lui même est une transformation qui ajoute de la valeur. Il implique un certain
nombre de ressources, telles que les personnes, des matières et du matériel.
Pour maîtriser un processus, il est nécessaire de réaliser des mesures sur les éléments d’entrée, et
divers endroits du processus, ainsi que sur les éléments de sortie.
Éléments Éléments de
d’entrée sortie
PROCESSUS
Exemple : Exemple :
Attentes clients Une transformation ajoutant de la
Produit
Matières premières valeur et impliquant des personnes manufacturé
données et d’autres ressources Facture
Logicil
Vérification et validation
C’est une remise en cause fondamentale et une redéfinition radicale des processus
opérationnels pour obtenir des gains importants dans les performances critiques que constituent
aujourd’hui les coûts, les délais et la qualité de service.
La prévention vise à empêcher l’apparition d’anomalies, donc à éliminer par avance toute
cause potentielle d’anomalie. Vaste domaine! l’imagination , appuyée sur l’expérience, n’est
généralement pas capable de prévoir tous les événements fâcheux qui peuvent affecter des systèmes
complexes.
La correction, elle vise à éliminer les causes d’anomalies constatées, pour éviter le
renouvellement de ces dernières.
Les outils de la qualité représentent les moyens pratiques qui servent à résoudre les problèmes
que rencontre l’organisme tout au long de sa démarche. Le choix de ces outils sera fonction de la
stratégie adoptée par l’organisme et ils seront adaptés aux problèmes.
Les outils présentés ci-dessous représentent les moyens pratiques qui servent à résoudre les
problèmes que rencontre l’organisme tout au long de sa démarche de progrès.
Regroupés en trois casiers, ils constituent la boite à outils que peut utiliser un groupe de travail
chargé d’un projet d’amélioration de la qualité.
Pour une étude plus approfondie de ces outils, nous suggérons la lecture du livre :
« Résoudre un problème –Méthode et outils pour une meilleure qualité » par Alain-Michel
CHAUVEL, aux Editions DUNOD.
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a- Les outils de première nécessité :
Vote simple : technique de présélection des problèmes à traiter suite à une séance de
brainstorming. Chaque participant a la possibilité de choisir trois ou cinq sujets qu’il considère
prioritaires.
Vote pondéré : technique de sélection finale du problème que le groupe souhaite résoudre en
premier, à partir des résultats d’un vote simple. Les sujets sont classés par ordre de priorité avec une
pondération décroissante en fonction de leur classement.
Graphique : visualisation d’un ensemble de données sous une forme simple mettant en évidence
un message. Le graphique peut prendre la forme d’une tarte ou camembert, d’un diagramme à barres
ou à colonnes ou encore d’un tracé à l’aide de points sur papier graphique.
QQOQCP : technique de recherche d’informations sur un problème et ses causes : Quoi, Qui,
Où, Quand, Comment et Pourquoi ? Elle peut être aussi utilisée pour bâtir le plan d’action de la
solution proposée.
Diagramme F/t : graphique à point permettant de mesurer les fluctuations d’un paramètre dans
le temps qui peut expliquer tout ou partie de l’effet que l’on veut maîtriser.
Diagramme de Pareto : graphique à colonnes classant les causes d’un problème en ordre
décroissant, afin de mettre en évidence la cause principale du problème. Il s’appuie sur la loi du 80/20.
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b- Les outils de deuxième nécessité :
Logique Est, N’est pas : technique permettant de trier les informations relatives à un problème
sous deux volets : ce qu’est le problème et ce qu’il n’est pas. C’est une variante du QQOQCP.
Logigramme : technique de visualisation des étapes clés d’un processus décisionnel pour
accomplir une activité répétitive. C’est une variante du diagramme de cheminement auquel une logique
de décision a été ajoutée. C’est l’outil idéal pour rédiger une procédure.
Diagramme des forces : technique de sélection des actions prioritaires à engager en fonction des
causes identifiées. C’est une variante du diagramme causes-effet où chaque action est pondérée en
fonction de son effet sur l’ensemble des causes.
Diagramme polaire : graphique en forme étoilée permettant de visualiser les forces et les
faiblesses d’un ensemble de paramètres.
Diagramme d’Euler : ensemble de cercles mettant en évidence les points communs et les
différences entre des paramètres triés à l’aide de critère les caractérisant.
Diagramme de dispersion : graphique à points mettant en évidence la relation qui peut exister
entre deux ensembles de données. C’est une approche simplifiée de la droite de corrélation utilisée en
statistique.
L’AMDEC : (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs effets et de leur criticité) : prévoir des
modes de défaillance, les étudier et améliorer la fiabilité des produits.
Le TPM (Total Productive Maintenance) : obtenir une meilleure disponibilité des équipements
de production.
La SPC-Maîtrise statistique des procédés : à partir de la vérification des produits, contrôler les
paramètres influents du processus pour le maîtriser.
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Les indicateurs de la qualité : en mesurant la performance , fixer des objectifs et vérifier qu’ils
ont été atteints.
La roue de DEMING ou PDCA : améliorer l’efficacité de toutes les actions engagées dans
l’entreprise.
Le réseau PERT : ordonnancer plusieurs tâches pour atteindre un objectif unique adapté au
secteur Agro-alimentaire en vue d’aboutir à la sécurité des produits.
L’Analyse de la Valeur : c’est une méthode qui permet de concevoir un produit parfaitement
adapté à son utilisateur et ceci au coût le plus faible.
Elle conduit à améliorer la qualité d’un produit sans en augmenter le coût ou, inversement, à
diminuer le coût sans réduire le niveau des services rendus.
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2ème Partie :
Pour l’Administration Publique, la qualité est issue de nécessaires arbitrages entre les attentes des
usagers, parfois multiples, les politiques publiques, la stratégie et les missions du service public. Ces
compromis prennent en compte les ressources disponibles.
En effet, la démarche qualité est en mesure de procurer au Pays un pouvoir compétitif lui
permettant de se créer une place favorable parmi les Pays du Monde moderne.
En revanche, cette démarche qualité aura à surmonter les difficultés liées à la prestation de
services d’intérêt général.
L’état des lieux fait ressortir plusieurs dysfonctionnements dans l’Administration Publique.
Ils ont été précisés par les auteurs des sept chantiers de la réforme administrative, et d’autres
auteurs qui ont mené des études sur la qualité dans l’Administration Publique, tels que Pr A.
HAROUCHI (Président de l’Association AFAQ) et Pr M. GHOMARI (Professeur à l’ENA)…
Rappelons ces défaillances qui nécessitent une intervention urgente :
une inertie ;
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une résistance passive ;
un manque d’initiative ;
une démotivation ;
…etc.
Notre administration est appelée à corriger ces défauts par la démarche qualité pour
accompagner les entreprises nationales dont la compétitivité dépend étroitement de la qualité des
services de l’Administration (Formation, infrastructure, approvisionnement en énergie, …etc). En
outre, les citoyens sont dorénavant mieux informés sur l’activité de l’administration et sont devenus
de plus en plus exigeants. D’autre part, pour atténuer le chômage, l’Etat doit encourager les
investissements privés. Ces derniers ne peuvent s’installer qu’en présence d’une Administration
transparente, simple, à l’écoute de l’usager,… bref, une Administration de qualité.
Pour le bénéficiaire :
Le terme « bénéficiaire » désignera l’ensemble des personnes ou entités en relation avec les
services publics : citoyens, usagers, entreprises, collectivités, …
Une démarche qualité est, par définition, basée sur l’écoute et la réponse aux exigences et
attentes des bénéficiaires. Par conséquent elle leur est bénéfique.
Pour les entreprises, épine dorsale de l’économie du Pays, cette démarche les aide à être plus
compétitives en les appuyant dans leurs efforts d’assurance et de maintien de la qualité et même la
performance de leurs produits ou services. Cette compétitivité leur permettrait de se maintenir et se
développer sur le marché national et international et réaliser des marges bénéficiaires importantes.
Une démarche qualité permet à l’Administration d’être plus réactive vis à vis des attentes des
citoyens, des investisseurs, et de tous ses partenaires. Elle lui permet de se faire une bonne image de
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satisfaction et de confiance chez les bailleurs de fonds, les investisseurs étrangers et les citoyens. Cette
démarche lui permet d’être efficace et efficiente et par la suite d’économiser des fonds qu’elle peut
utiliser pour mieux assumer ses tâches.
Par ailleurs, une démarche qualité est bénéfique aux fonctionnaires en les valorisant, les formant,
les responsabilisant, les motivant, leur permettant de s’épanouir dans leur carrière,…etc.
En réalité, il y a des facteurs favorables à cette démarches et d’autres qui ne le sont pas.
En effet, on a mis les premiers jalons d’un « Etat de droit », d’un « nouveau concept de
l’autorité ». Les deux derniers gouvernements ont mis parmi leur programmes prioritaires la
réforme et la modernisation de l’Administration Publique : Pacte de bonne gestion, les fameux sept
chantiers de la réforme administrative :
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- Promotion de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans
l’Administration.
Cet engagement politique est primordial, car il constitue le centre de propulsion de toute
démarche qualité.
b- Exigence sociale :
La société civile devenue mieux informée, mieux organisée, mieux encadrée, est de plus en plus
exigeante vis à vis de l’Administration Publique. Les citoyens demandent d’être écoutés par une
Administration de proximité et qui essaie de résoudre leurs problèmes et répondre à leurs attentes.
L’Administration Publique est mieux placée que les Entreprises privées en ce qui concerne les
ressources humaines tant en qualité qu’en quantité.
Si l’Entreprise Marocaine est arrivée à appliquer une démarche qualité avec succès, et être
certifiée ISO (250 entreprises certifiées(1)) avec les ressources humaines qu’elle a, l’Administration ,
avec son potentiel humain , est mieux placée pour réussir cette démarche. Ce potentiel n’a qu’à être
bien mobilisé.
Ces ressources sont relativement importantes chez l’Administration Publique. Elle a plusieurs
possibilités de les augmenter : Emprunts, Exploitation rationnelle des domaines, fiscalité, réduction du
gaspillage, …etc.
Heureusement, l’importance de ces ressources est tributaire d’une démarche qualité. Il y a une
relation d’équivalence logique entre la qualité de l’Administration et l’abondance des ressources.
En effet, une Administration de qualité est efficace et efficiente d’où moins de gaspillage ,
exploitation rentable des domaines, large assiette fiscale, donc les rentrées de l’impôt sont plus
importants…
_________________________________
(1) D’après la Direction de Normalisation.
28
II.2-Facteurs défavorables à la démarche qualité :
a- Facteurs internes :
En plus de ce problème, on peut citer comme facteurs défavorables tous les dysfonctionnements
qui existent au niveau de notre Administration :
Absence d’audit ;
b- Facteurs externes :
- L’existence de normes juridiques qu’il est obligatoire de respecter. Ces normes sont parfois
défavorables à la démarche qualité mais on doit s’y conformer.
Parfois les intérêts de certains usagers directes divergent. Un arbitrage est donc nécessaire. Par
exemple, l’intérêt d’une autoroute ou d’une voie ferrée est certain. Mais certains citoyens dont une
partie de leurs terrains devrait être expropriée peuvent refuser de tels projets. L’Administration est
appelée à trouver une solution intermédiaire (octroyer une indemnité acceptable par exemple).
Un autre exemple peut illustrer davantage cette idée : On trouve diverses attentes vis à vis des
ressources fauniques terrestres :
- Pour les chasseurs : ils s’attendent à ce que le Département chargé des Eaux et forêts garantisse
toutes les conditions favorables à la pratique de leur sport préféré (la chasse).
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- Pour certains individus faisant partie de la population riveraine de la forêt, ils désirent bien
pratiquer la chasse, mais ils n’ont pas les moyens matériels et les conditions nécessaires. C’est
pourquoi ils s’adonnent à ce l’on appelle « braconnage » qui détruit, d’une façon anarchique, la faune
existante (ramassage des œufs des oiseaux, utilisation d’engins prohibés pour la capture du gibier, …
etc).
C’est à l’Administration de trancher et trouver une solution qui satisfait tous les bénéficiaires.
Le monopole est défavorable à la qualité. Par contre la concurrence favorise la qualité. Par
exemple la qualité des services d’ITTISSALAT AL MAGHREB a été considérablement améliorée en
présence de la concurrence. Elle a même été obligée d’adopter une démarche qualité qui l’a menée
vers une certification ISO en 2003. (d’après l’émission « Entreprises » du 31 Décembre 2003).
Les ressources naturelles telles que les grands gisements de pétrole, d’or, ou d’autres mines
précieuses font défaut à notre Pays. Certes c’est un handicap, mais on peut en faire une forte raison
pour la recherche de la qualité à tous les niveaux. En effet, la faiblesse des ressources exige une
optimisation de leur utilisation et une orientation vers les ressources humaines.
Le Japon a donné la preuve que ces dernières sont les plus précieuses ressources. Pays presque
sans ressources naturelles, il a pu réaliser un essor économique justement en suivant une démarche de
qualité totale qui lui a permis d’être le plus compétitif dans le Monde.
Pour garantir le succès d’une telle démarche, il faut respecter « les principes de management de
la qualité ». Ces principes qui ont été traités dans la partie théorique sont très importants, parce qu’ils
émanent d’un organisme spécialisé dans la normalisation. La norme relative au management de la
qualité est la norme ISO 9000 (version 2000).
En outre, des soubassements et préalables sont à mettre en place avant d’entamer la démarche
proprement dite.
30
III.1-Principes et soubassements concernant les bénéficiaires :
Les clients, usagers, partenaires, et d’une manière générale, tous ceux qui entrent en relation avec
l’Administration Publique (bénéficiaires) constituent le point de départ de la démarche qualité. En
effet, c’est sur leurs exigences et attentes qu’on bâtira les améliorations voulues.
Il est souhaitable que les exigences et attentes soient de qualité. C’est à dire basées sur un savoir
et une expérience. D’où la nécessité d’un minimum d’instruction, et d’une lutte contre
l’analphabétisme permettant aux usagers de connaître leurs droits et obligations et d’établir avec
l’Administration un environnement de respect et de confiance mutuels.
Ensuite ces exigences et attentes doivent être exprimées librement. D’où la nécessité d’une
valorisation du citoyen-usager. Les prémices de la déclaration d’un « Pays de droit » , d’un « nouveau
concept de l’autorité » … sont très encourageants dans ce sens.
Enfin, ces attentes et exigences doivent être écoutées, analysées et satisfaites ou au moins prises
en considération par l’Administration. D’où l’importance de la proximité de celle-ci par rapport aux
bénéficiaires.
Institutionnaliser l’écoute des bénéficiaires. L’institution chargée de cet écoute sera appelée à
procéder à des enquêtes auprès des citoyens-usagers. Des questionnaires de satisfaction complétés par
des entretiens directs peuvent être efficaces pour se rendre compte des exigences et attentes des
bénéficiaires ;
Adopter une démarche qualité totale. En effet, pour satisfaire les bénéficiaires d’une
administration avec efficacité et efficience, tout doit être de qualité : organisation, stratégie,
fonctionnement, management, réalisation, relations internes et externes, communication, …etc.
Chaque aspect constitue le maillon d’une chaîne dont la faiblesse peut compromettre l’efficacité de
l’ensemble. A l’inverse, des ilôts de qualité isolés ne peuvent assurer la qualité;
31
Faire un diagnostic organisationnel avant d’implanter la démarche qualité. Pour cela il faut faire
appel aux approches et techniques du développement organisationnel.
Adopter un audit opérationnel pour perfectionner l’organisation, définir des objectifs adéquats
aux besoins de l’administration et de l’administré , établir un organigramme précis, clarifier les
attributions, fonctions et missions ;
Adopter une politique de recherche et coopération pour bénéficier des expériences des pays
avancés dans le domaine de management public ;
Viser la qualité au premier coup et adopter une démarche de prévention permettant de réduire
les coûts de fonctionnement ;
b- Ressources humaines :
Mettre l’accent sur une politique de formation et perfectionnement des capacités des
fonctionnaires ;
32
Mettre en place un système de motivation ;
Mobiliser le personnel ;
« C’est l’ensemble de l’organisation, des procédures, des processus et des moyens nécessaires
pour mettre en œuvre le management de la qualité ».
Il est souhaitable que l’adoption d’un tel système relève d’une décision stratégique de
l’Administration concernée par ce système qualité. La conception et la mise en œuvre d’un système de
management de la qualité tiennent compte de besoins variables, d’objectifs particuliers, des produits ou
services fournis, des processus mis en œuvre, et de la structure de l’administration en question.
33
3- Etablissement des processus et responsabilités nécessaires pour atteindre les objectifs
qualité ;
4- Détermination et fourniture des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs qualité ;
9- Une administration qui adopte cette approche crée la confiance dans la capacité de ses
processus et la qualité de ses services tout en se dotant d’une base pour l’amélioration continue.
Ceci peut mener à une plus grande satisfaction des bénéficiaires ainsi qu’au succès de
l’administration concernée.
C’est l’opération élémentaire de la démarche qualité. Elle est menée sous forme de projets-
qualité.
Ainsi, pour qu’une administration fonctionne efficacement, elle doit identifier toutes les
activités et tâches, en aval et en amont, utilisant des ressources, gérées de manières à permettre la
transformation d’éléments d’entrée en éléments de sortie.
En général, le personnel des administrations connaît bien ses missions, ses activités, les
méthodes, les techniques, ses bénéficiaires et les différentes fonctions sollicités pour leur
réalisation ; mais rares sont ceux qui ont une idée précise des processus pour lesquels ils
interviennent et de leur finalité qui est la satisfaction des besoins de ces bénéficiaires puisque
l’écoute des usagers n’est pas encore institutionnalisé.
34
Cette méconnaissance est due principalement au découpage fonctionnel des services qui
provoque un cloisonnement du personnel.
« L’approche processus » adoptée dans le cadre de la démarche qualité, vise à améliorer les
performances des processus afin de mieux servir les usagers.
- Lancement de l’opération ;
- Propositions d’amélioration ;
Cette phase est conduite par le Directeur de l’entité administrative concernée en étroite
collaboration avec le chef du projet d’amélioration et grâce à l’appui de certains collaborateurs
fonctionnels.
Cette phase capitale repose sur l’engagement de la direction. Ses objectifs sont :
- lancer le projet.
- Recenser toutes les études et documentations ainsi que toutes les informations utiles
se rapportant au processus.
i) Périmètre du processus :
35
Il faut déterminer le début et la fin du processus.
De même, il est important de distinguer les domaines inclus dans le processus et ceux qui en
sont exclus.
Par exemple, le recrutement sur titre est inclus dans le processus sus-visé alors que le
recrutement des occasionnels en est exclu.
Les principaux services impliqués et concernés par le processus doivent être recensés et
clairement identifiés.
Il est à noter que chaque service acteur peut être à la fois client et fournisseur vis à vis
d’autres services.
Cette documentation est faite sur la base des exigences des bénéficiaires, de la réglementation
en vigueur, de la nature des activités et de la stratégie globale des services acteurs.
Pour identifier les processus à documenter, l’entité administrative doit tenir compte des
facteurs suivants:
exigence réglementaires,
efficacité et efficience.
Différentes méthodes peuvent être adoptées pour documenter et représenter les processus,
telles que des représentations graphiques, instructions écrites, procédures, logigrammes, etc.
Ce découpage est préconisé lorsqu’on est devant des processus complexes et composés de
plusieurs sous ensembles. Il a pour but d’assurer une meilleure maîtrise du processus.
36
Etape 2 : Structures des projets :
Après l’identification des processus, le Directeur de l’entité désigne les structures chargées de
piloter ce projet.
i) Comité de pilotage :
Le comité de pilotage est l’instance principale de décision et doit être composée des
principaux responsables hiérarchiques de la structure concernée à savoir :
La compétence, la maîtrise des processus des activités menées par la structure concernée sont
des critères indispensables au choix du chef de projet.
Il sera chargé de :
- piloter le projet ;
37
iii) Equipe projet :
Cette équipe sera chargée d’effectuer tous les travaux du projet. Ses membres sont choisis
parmi les cadres de la structure, ayant une connaissance approfondie des pratiques réelles du travail
de la structure et représentant les principaux intervenants dans le processus.
D’autres cadres, choisis pour leur expérience et leur savoir faire, peuvent être associés à
l’équipe projet.
Le comité de pilotage tient une réunion avec le chef de projet pour lui rappeler le contexte et
les objectifs de l’intervention, la démarche à suivre et le périmètre du processus à analyser.
En outre, le dit comité valide la composition de l’équipe projet et obtient un engagement des
chefs hiérarchiques quant à la disponibilité des membres de l’équipe désignée.
Le planning prévisionnel de réalisation du projet, les moyens matériels et humains, ainsi que
le rôle de chaque acteur et le séquencement des étapes du projet sont précisés.
Etape 1 : Description :
Cette description est assurée par les membres de l’équipe capables de la maîtriser.
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Les documents relatifs au processus doivent être rassemblés et mis à la disposition de l’équipe
projet : les textes réglementaires, les notes de service, les rapports, les études, … Cette
documentation s’enrichira au fur et à mesure de l’avancée des travaux.
Lorsque les procédures relatives au processus ne sont pas formalisées, il peut être intéressant,
pour décrire le processus, de partir de l’organigramme, des fonctions, des missions et des pratiques
suivies en identifiant les intervenants et les usagers concernés.
L’organigramme détaillé de la structure concernée peut servir de carte sur laquelle on trace,
les unes après les autres, les étapes empruntées par le processus ainsi que le chemin qui les relie et
le temps mis pour la réalisation de ses étapes.
Cette représentation nous permet de visualiser les différentes étapes du processus, d’identifier
les services concernés et les étapes ou pratiques redondantes et de faciliter la suppression des étapes
ou tâches jugées inutiles.
Avant de procéder à une analyse détaillée du processus décrit, il est indispensable de recueillir
et collecter les attentes des usagers et de prendre en compte leurs besoins, de connaître les
principales causes de leurs insatisfactions et d’analyser leurs réclamations.
Pour cela, les administrations sont tenues de mettre en place une cellule chargée d’écouter les
usagers, de collecter leurs doléances et leurs réclamations.
L’équipe projet est appelée à analyser et commenter les circuits du processus, les différentes
étapes et tâches les composant, leur influencer sur le fonctionnement de l’entité.
Les dysfonctionnement du processus, les non qualités constatées, les insatisfactions des
bénéficiaires, le temps mis pour la réalisation du processus, la fréquence des anomalies, la
39
multiplication des intervenants, ... tels sont des indicateurs à prendre en considération lors de cette
étape.
Une fois les dysfonctionnements et incohérences sont identifiés, il est nécessaire de définir et
clarifier les objectifs à atteindre et les associer aux objectifs préétablis.
Les dysfonctionnements détectés doivent être discutés par les membres de l’équipe et
consignés puis classés par thème afin de concentrer l’analyse sur les sujets prioritaires.
Des groupes de travail spécifiques tels que « groupes d’amélioration » … par thème de
dysfonctionnements, peuvent être constituées pour analyser ces dysfonctionnements.
Des outils d’analyse appropriées tels que QQOCQP (Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ?
Pourquoi ?) seront utilisés pour analyser les causes et les enjeux de ces dysfonctionnements.
L’association et l’implication des parties concernées et des partenaires, dans l’analyse des
dysfonctionnements est indispensable.
Les dysfonctionnements les plus simples doivent être résolus immédiatement, notamment
ceux liés à la logistique, à la maintenance puisqu’ils peuvent constituer un obstacle à la qualité des
prestations de service.
Les premiers résultats obtenus peuvent faire l’objet d’une communication interne.
Les groupes de travail, choisis parmi le personnel de la structure, présentant des qualités
professionnels spécifiques seront chargés de faire des propositions d’amélioration.
Il est souhaitable de faire participer les parties concernées à l’opération de recherche des
solutions aux problèmes posés pour aboutir à des solutions acceptées par tout le monde.
40
Lors de cette étape, une attention particulière devra être prêtée aux besoins et attentes des
usagers, des citoyens et du personnel chargé de l’exécution de ces activités.
Il est à noter que de nombreux dysfonctionnements peuvent être résolus tout en améliorant les
conditions de travail du personnel.
La recherche des solutions doit donc s’appuyer sur une analyse méthodique, mais aussi sur la
recherche d’idées spontanées auprès du personnel et des collaborateurs en utilisant des outils
classiques de créativité, tel que le brainstorming., …
i) Mesure d’accompagnement :
Le chef de projet, en concertation avec son équipe établira un rapport d’étape. Ce rapport doit
faire ressortir les éléments suivants :
les structures de pilotage (comité de pilotage, chef de projet, équipes projets, groupes
d’amélioration et d’analyse, …),
le planning de réalisation,
41
les techniques et méthodes d’analyse utilisées,
Lors de la réunion de présentation, le chef de projet est tenu de présenter, pour chaque
dysfonctionnement relevé ou lot de dysfonctionnements, les solutions proposées avec leurs
avantages et inconvénients ainsi que les mesures d’accompagnement.
Lors de cette phase, le dit comité doit s’assurer que les objectifs fixés sont atteints avant de
procéder à la validation des actions d’amélioration présentées.
Il est à signaler que la reconfiguration d’un processus se traduit bien souvent par des multiples
actions, qui ne peuvent pas toutes être menées en même temps, il est donc nécessaire que le comité
de pilotage identifie, d’une manière claire, les actions prioritaires à mettre en œuvre en tenant
compte des moyens disponibles chez les services concernés.
Des critères de choix tels que : l’impact immédiat de l’action, le délai de mise en œuvre
(rapide, long), le coût de la réalisation, … peuvent être utilisés pour arrêter les actions prioritaires.
La mise en œuvre des actions d’amélioration retenues par le comité de pilotage, doit être
planifiée. Les responsables d’actions doivent être désignés parmi les membres de l’équipe projet qui
rassemble, en principe, des représentants de l’ensemble des entités du processus à reconfigurer.
Il est recommandé que les responsables des services prennent en charge eux mêmes la mise en
œuvre de certaines actions notamment celles qui ont un impact sur l’organisation et qui font
intervenir d’autres organismes extérieurs à la structure (partenaires, fournisseurs, autres
administrations, …).
42
- l’objectif de l’action ;
Ces procédures cibles sont utilisées comme référentiel d’organisation des actions
correspondantes. Elles sont établies par l’équipe projet en collaboration avec les personnes chargées
d’effectuer ces actions d’amélioration.
Les procédures cibles sont validées par le comité des procédures institué, à cet effet et
approuvées par la hiérarchie puis diffusées, pour application, aux services concernés et pour
information, aux différents intervenants du processus.
Un tableau de bord des actions d’amélioration retenues doit être établi et suivi par le chef de
projet.
Les fiches de conduite d’amélioration doivent être consignées et annexées au rapport définitif,
lequel est remis au comité de pilotage puis diffusé aux services concernés.
L’un des rôles de la direction est de faire réaliser des audits internes réguliers et méthodiques.
43
En effet, l’audit interne apporte des analyses, des appréciations, des recommandations, des
avis et des informations sur les entités qu’il examine en vue d’améliorer leur fonctionnement.
Ainsi pour s’assurer que les dispositions prévues sont appliquées et efficaces il faut :
- faire réaliser ces audits, selon une méthodologie définie, par des personnes formées,
la planification,
la mise en œuvre,
le rapport ,
le suivi.
i)Planification : Il est nécessaire d’avoir une approche planifiée de l’audit pour couvrir toutes
les parties du système qualité et tous les processus couverts par celui ci.
- prise de contact avec l’entité à auditer : définition des dates de disponibilité et lieu,
Le plan d’audit est un document qui doit être validé par l’entité auditée.
Pour s’assurer que les procédures sélectionnées pour l’audit sont suivies en pratique, les
auditeurs procèdent à l’observation, questions, vérifications des enregistrements.
a- Réunion d’ouverture
b- Investigation
c- Réunion de clôture.
A la fin de l’audit, les auditeurs rédigent un rapport qui reprend les observations effectuées
lors de l’audit et qui est transmis à l’audité.
Après la réalisation de l’audit, il est nécessaire de faire un suivi pour s’assurer que les actions
correctives efficaces ont été menées pour lever les remarques et dysfonctionnements constatés.
Si l’entité administrative cherche à avoir une certification ISO 9000, elle fera appel à un audit
externe Une telle certification constitue une véritable preuve de l’adoption d’un système de
management de la qualité .
45
- procédure de remontée et retour de l’information ;
De même que la mise en place d’une structure chargée de piloter la démarche qualité au sein
d’une administration est nécessaire. C’est à cette structure qu’une partie des fonctions de pilotage
de la qualité va être déléguée telle que :
Diffusion de la méthodologie ;
Mise en place d’indicateurs qui permettent de mesurer les performances des prestations ;
Mise en place d’un système préventif permettant d’anticiper et d’éviter des défaillances.
- L’expression des besoins et des attentes des usagers (les services doivent rester à l’écoute de
leurs usagers-internes et externes- et prêts à lancer de nouvelles actions permettant l’amélioration
continue) ;
- La pertinence de l’analyse. Il faut bien comprendre ce qui ne fonctionne pas bien (vu de
l’intérieur et de l’extérieur –usager).
46
De même qu’il faut faire preuve d’imagination et d’innovation pour anticiper les attentes des
usagers afin de les satisfaire et les fidéliser.
47
3ème Partie :
Gérant un service public stratégique dont la qualité est fortement sollicitée, l’ONEP a décidé
d’instaurer une démarche qualité totale permettant de satisfaire le client avec une nationalisation des
moyens matériels et humains.
Ce diagnostic a été édité par l’AFNOR à ce sujet tout en traçant la politique à suivre pour
mettre en place une démarche qualité.
Plusieurs actions devront être menées par l’office pour aboutir à cet objectif :
Bref, satisfaire toutes les exigences de la norme ISO 9000 version 2000.
L’ONEP a achevé la première phase de travail. La deuxième phase sera entamée très
prochainement.
La mise en place d’une approche qualité pour soutenir l’efficacité des services et l’équilibre
entre ressources et résultats avait déjà été considérée comme une composante importante de la
politique de santé dans les années quatre vingt. Mais ce n’est qu’avec l’avènement des réformes
politiques, institutionnelles, économiques et sociales engagées depuis les années quatre vingt dix
que le contexte est devenu plus favorable pour la mise en place d’une démarche qualité au Ministère
de la Santé.
48
A la fin des années quatre vingt dix, le Département a inscrit la composante amélioration de la
qualité des soins et des services parmi les principales actions stratégiques du plan de développement
économique et social 1999-2003. Le projet de financement et de gestion et du secteur de la santé
(PFGSS) a appuyé ce processus. Ces efforts se sont concrétisés par la mise en place, en 1999, d’un
plan national d’assurance qualité (PNAQ).
Les résultats des études (Experdata) sur la qualité des soins et des services de planification
familiale (PF) et de la santé de la mère et de l’enfant (SME) réalisées par le Ministère de la santé
(SP) avec l’appui de l’USAID dans cinq provinces (Taroudant, Tétouan, El Kalaa, El Jadida, Rabat)
ont été le point de départ pour l’introduction d’une démarche qualité au niveau de ces provinces.
2- Le même projet, mais appliquant une démarche qualité inspirée des méthodes
génériques universelles adaptées au contexte Marocain avec un support pédagogique développé
localement à la Direction des Hôpitaux et des soins Ambulatoires (DHSA) avec l’appui technique
de l’University Research Corporation (organisme Américain connu pour son expertise dans la
planification stratégique de la qualité et la mise en œuvre des programmes d’assurance qualité.
Deux sites supplémentaires ont été initiés par le programme de la qualité dans deux autres provinces
(Meknès et Taounate).
Ainsi, entre Septembre 1994 et Mai 1996, les activités de gestion de la qualité se sont-elles
focalisées sur l’orientation, l’information et la préparation du personnel du Ministère de la santé
pour la mise en œuvre de la gestion de la qualité au sein de leur Département.
Cette période fût caractérisée par l’élaboration du premier plan d’action du projet gestion
intégrale de la qualité (GIQUA) pour les années 1997/1998 dans le cadre du programme de
coopération entre l’USAID (JSI et le Maroc. Les activités de ce plan d’action sont les suivantes :
49
- Elaboration d’un document de réflexion sur la stratégie de la généralisation du projet
qualité à tout le Territoire National.
Après un séminaire tenu à Marrakech en 1999 ayant pour but d’institutionnaliser la démarche
qualité, les décideurs du Département de la Santé ont mis en place un Programme National
d’Assurance qualité dont la coordination a été confiée à la DHSA.
4- Monitorage (introduction d’indicateurs qualité des soins et de services dans les tableaux
de bords nationaux, régionaux et provinciaux ; élaboration d’une matrice d’évaluation de la
performance des hôpitaux, élaboration d’indicateurs de suivi des ressources stratégiques pour les
hôpitaux, réflexion sur le processus de certification pour les professionnels de santé).
5- Normalisation :
6- Formation :
7- Documentation
50
- Parler de la qualité dans un établissement public n’est pas une chose acquise. Il faut
prouver au décideur la faisabilité et le manque à gagner particulièrement en terme de mobilisation
des ressources humaines.
- La porte d’entrée choisie pour implanter la démarche qualité doit être adaptée au contexte.
III- Vers une démarche qualité au sein du Haut Commissariat aux Eaux et
Forêts et à la Lutte contre la Désertification :
Certes, l’action du département était toujours en amélioration, surtout depuis 1976 date
d’institutionnalisation par Dahir du principe de la participation des populations au développement
de l’économie forestière. En revanche, pour relever les multiples défis économiques sociaux et
écologiques, une démarche qualité totale bien adaptée au secteur est fortement sollicitée.
En effet, une telle démarche est un investissement nécessaire et rentable en même temps :
________________________________
51
1- l’engagement des hauts responsables du Département pour garantir la réussite de
l’implantation d’un système de management de la qualité ;
3- Commencer par faire établir un diagnostic général de l’existant. Ce diagnostic devant être
basé sur des travaux de terrain menés par des équipes projets bien sélectionnées.
7- La mise en place des moyens de mesure de la qualité basés essentiellement sur des
indicateurs de satisfaction des bénéficiaires.
8- En sus des systèmes d’audits internes, des audits externes et périodiques sont
recommandés pour voir la qualité de nos processus à partir de l’extérieur et par la suite formuler des
appréciations plus objectives.
9- Apporter les corrections nécessaires et prendre les mesures préventives de façon à être
réactifs vis à vis des changements et assurer ainsi une amélioration continue.
52
CONCLUSION GENERALE
La démarche qualité a des impacts positifs dès ses premières phases grâce à la valorisation du
personnel, du citoyen et tous les autres bénéficiaires, …. C’est pourquoi elle n’a pas, en principe
d’opposants. Le seul effort demandé est de concevoir et mettre en place un système de management
adéquat à l’organisme concerné.
Après l’engagement des responsables, qui est déjà acquis, la démarche nécessite la
mobilisation vers des travaux de terrain qu’il convient d’entreprendre avec rigueur et
professionnalisme.
Le présent travail pourra donc être prolongé par un travail en équipe projet qui aura pour
finalité de diagnostiquer des processus en vue d’en détecter les dysfonctionnements, les analyser et
en proposer les améliorations en tenant compte des attentes des bénéficiaires. Comme exemple,
nous proposons d’analyser les activités de reboisement : importante forme d’intervention du
Département des Eaux et Forêts visant la reconstitution et l’augmentation de nos surfaces boisées
afin d’atteindre la norme assurant un équilibre écologique ,soit un taux moyen de boisement
dépassant 15%(de la surface du Pays), au lieu du taux actuel qui avoisine 9% seulement.
53
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Cours enseigné à l’ENA en 2002.
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« Qualité »
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- CHAOUQI, O.
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L’Economiste du 29 Mars 2001
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« La qualité : une notion complexe »
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- CHIADMI, M.
« La gestion de la qualité totale : Un facteur déterminant de la compétitivité des entreprises
Marocaines »
Mémoire pour l’obtention du D.E.S, Juillet 1998, en techniques de gestion
Université Mohammed V
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Rabat-Agdal.
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« Qualité et compétitivité de l’entreprise industrielle : cas des entreprises industrielles de la
région Fès-Meknès »
Mémoire pour l’obtention du D.E.S,
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah,
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Fès.
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- WWW.mfpra.gov.ma
- www.hightech.edu/omap
- www.mcinet.gov.ma/SNIMA/
- www.fonction-publique.gouv.fr
56
TABLE DES MATIERES
RESUME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
DEDICACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1ère Partie : CONCEPTS , OUTILS ET METHODES DE LA DEMARCHE QUALITE . . . . . . . 5
I- Concepts relatifs à la qualité requise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
I.1- Historique et définition actuelle de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
I.2- Les coûts relatifs à la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
I.3- Qualité totale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
II- Infrastructures de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
II.1- Management de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
II.2- La mise en place d’un système de management de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
II.3- Maîtrise de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
II.4- Assurance qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
II.5- Politique qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
II.6- La documentation qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
II.7- Le manuel qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
III- Evaluation de la qualité existante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
III.1- Mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
III.2- La norme ISO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
III.3- L’audit qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
IV- Amélioration de la qualité acquise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
IV.1- L’amélioration de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
IV.2- Les procédures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
IV.3- Les processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
IV.4- Réengineering des processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
IV.5- Prévention – correction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
IV.6- Les outils et méthodologies de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2ème partie : L’APPLICATION DE LA DEMARCHE QUALITE AU NIVEAU DE
L’ADMINISTRATION PUBLIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
I- Pourquoi une démarche qualité au sein de l’Administration Publique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
I.1- La démarche qualité est une nécessité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26
I.2- La démarche qualité est bénéfique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
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II- La démarche qualité est-elle facile à appliquer au niveau de l’Administration Publique ? . . . . . . 28
II II.1- Facteurs favorables à la démarche qualité dans l’Administration Publique . . . . . . .
. 28
II.2- Facteurs défavorables à la démarche qualité dans l’Administration Publique . . . . . . 30
III- Comment appliquer une démarche qualité au sein de l’Administration Publique ? . . . . . . . . . . . 31
III.1- Principes et soubassements concernant les bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
III.2- Des principes et soubassements concernant l’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
III III.3- Mise en place d’un système qualité . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
IV- Démarche d’amélioration et d’assurance de la qualité des processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Phase 1 : Lancement de l’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Phase 2 : Description du processus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Phase 3 : Analyse de l’existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Phase 4 : Propositions d’amélioration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Phase 5 : Mise en œuvre des actions d’amélioration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Phase 6 : Audit interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
V- Structures qualité et amélioration continue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3ème Partie : CAS PRATIQUES DE LA DEMARCHE QUALITE CONCERNANT LE SERVICE
PUBLIC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
I- Cas de l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
II- Cas de la santé Publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
II.1- Etape de mise en place du PNAQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
II.2- L’étape de consolidation (1996-1998) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
II.3- La pérennisation des actions (1999-2002) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
II.4- Les réalisations du Programme National d’Assurance Qualité ) . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
II.5- Leçons tirées de l’expérience ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
III- Vers une démarche qualité au sein du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre
la Désertification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
CONCLUSION GENERALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
BIBLIOGRAPHIE CONSULTEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
TABLE DES MATIERES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
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