Travaux Diriges-1

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TRAVAUX DIRIGES 

:
SYSTEME NERVEUX

Exercice 1

Sur un chien A, primitivement conditionné à répondre à un excitant auditif, on lèse par


électrocoagulation la partie pointillée (figure1) située au niveau du cortex cérébral. On
observe alors la disparition définitive du réflexe conditionnel. Cependant, il est possible
de créer par la suite, chez ce même chien A, un autre réflexe conditionnel en utilisant
dans les mêmes conditions, un agent nouveau, tel un éclair lumineux.

1) Formuler une hypothèse sur le rô le de cette zone du cortex (en pointillé sur la
figure n°1) dans l’élaboration du réflexe conditionnel ayant pour origine le son.
2) Sur ce chien on lèse une partie plus profonde de l’axe cérébral situé dans
l’encéphale et appelée formation réticulée (figure n°2)

Cette lésion entraîne la disparition des réflexes conditionnels visuels et il devient


impossible de conditionner à nouveau le chien par un autre excitant ; Cependant,
lorsqu’on place un morceau de viande dans la gueule du chien A, on observe toujours
une production de 8 à 10 gouttes de salives en 30 secondes.
3) a) Expliquer le résultat de la dernière expérience (la sécrétion salivaire).
b) Schématiser le trajet de l’influx nerveux mis en jeu dans le réflexe dont
l’excitant est auditif (son).
4) a) Définir le réflexe conditionnel
b) A partir de vos connaissances, citer trois avantages du réflexe conditionnel
chez l’homme
Exercice 2

On se propose d’étudier le mécanisme de la sécrétion salivaire chez le chien. Pour ce


faire on utilise le son (1500 vibrations/seconde) et le morceau de viande :
- Expérience 1 : Lorsqu’on sonne, on n’obtient aucune réponse (aucune salivation)
- Expérience 2 : on dispose le morceau de viande sur la langue du chien, la salivation est
observée.
- Expérience 3 : L’association des deux agents (sept fois dans un ordre déterminé : son
puis viande) fait saliver le chien.
- Expérience 4 : On remarque par la suite que la seule influence du son de 1500
vibrations/seconde fait saliver le chien.
1) Identifier le son et la viande.
2) Déterminer le type de réflexe observé à l’expérience n°2.
3) Identifier le réflexe engendré à la suite du résultat de l’expérience n°4.
On réalise les deux expériences suivantes :
- Le premier résultat est enregistré à 13H 00.
- Le second résultat est enregistré à 14H 00.
Les résultats figurent dans les tableaux suivant :

QUANTITE DE SALIVE
HEURE EXCITANT UTILISE OBTENUE : NOMBRE DE
GOUTTES/30 SECONDES

13H Son de 1500 vibrations /seconde 10


13H10 ,, 9
13H20 ,, 7
13H30 ,, 5
13H40 ,, 2
13H50 ,, 0
14H ,, 0

TABLEAU 1
A 14H10, on réassocie une seule fois le son et le morceau de viande :

QUANTITE DE SALIVE
HEURE EXCITANT UTILISE OBTENUE : NOMBRE DE
GOUTTES/30 SECONDES

14H20 Son de 1500 vibration/seconde 9


14H30 ,, 9
14H40 ,, 0
14H50 ,, 8
15H ,, 5

TABLEAU 2

4) a- Analyser globalement les résultats du tableau 1.


b- Dégager le ou les caractéristique (s) du réflexe.
5) Conclure à partir des résultats du tableau 2.

Exercice 3
La connaissance du fonctionnement des synapses à transmission chimique est
d’un grand intérêt en pharmacologie car de nombreux médicaments agissent à ce
niveau. On réalise les expériences suivantes :
- Expérience 1 : simulation de l’axone moteur.
- Expérience 2 : dépô t sur la membrane musculaire en A d’une microgoutte G1
d’acétylcholine, puis d’une seconde (G2) plus importante que la première.
- Expérience 3 : dépô t d’une microgoutte G2 d’acétylcholine sur la fibre
traitée à l’érine (produit inhibant l’hydrolyse de l’acétylcholine).
- Expérience 4 : injection à l’intérieur de la fibre musculaire, en A, d’une
microgoutte G2 d’acétylcholine

R1 et R2 : microélectrodes
réceptrices
S : stimulation de l’axone

G1 et G2 : microgouttes d’acétylcholine.


1) Nommer la zone A.
2) Expliquer la différence observée entre l’action des gouttes G1 et G2.
3) a- Comparer l’effet de la simulation S et l’effet de la goutte G2.
b- Déduire l’effet de la stimulation S.
4) Expliquer les réponses de l’expérience 3.
5) Indiquer les conditions d’obtentions d’une seule réponse de la fibre
musculaire.
6) Préciser le mécanisme mis en évidences par l’ensemble de ces
expériences.
7) a- Schématiser une plaque motrice.
b- Expliquer son fonctionnement.

Exercice 4
On mesure par une technique appropriée, la vitesse de propagation de l’influx nerveux le
long de quelques fibres nerveuses. Les résultats obtenus sont consignés dans les
tableaux ci-dessous.

Nature de Vitess
Diamètr Températur
la fibre e
e e
nerveuse (m/s)
Fibre myélinisée
10 μm 20°C 15 des fuseaux
Grenouille  13 μm 75
neuromusculair
: nerf
e
sciatique 20°C 30
(fibres à 20 μm Axone de Calmar
myéline) 700 μm 25
30°C 60-80 sans myéline

Tableau 1 Tableau 2
Nature de la
Vitesse
fibre nerveuse Diamètre
(m/s)

1- Analyser les tableaux 1 et 2.


2- Conclure
3- Indiquer le mode de propagation de l’influx nerveux dans chaque type de fibre
nerveuse.

Exercice 5
Une microélectrode est introduite dans un motoneurone de la moelle épinière
d’un mammifère et enregistre l’état électrique de ce neurone. Des simulations
d’intensité variable sont portées sur les fibres nerveuses sensitives à ce neurone.
On réalise 2 séries d’expériences :
Expérience 1 : On porte des stimulations d’intensité croissante i1, i2, i3, i4, i5 et on
enregistre les tracés I (voir document).
1) a- Identifier les tracés la, lb et lc.
b- Expliquer la variation d’amplitude observée.
2) a- A partir des tracés la à le, préciser les conditions d’émission d’un potentiel
d’action.
b- Interpréter le sur le plan ionique
3) En déduire la propriété du motoneurone mise en évidences par les tracés la à
le.
Expérience 2 : On porte alors 2 stimulations successives d’intensité i3 et on fait
var)ier le délai entre les 2 stimuli.
4) Interpréter cette série de tracés lla à lld (voir document).
5) En déduire la propriété du motoneurone mise en évidences par cette 2ème
série d’expériences.
Exercice 6 :

Partie A :
I- Chez un homme ayant subi un accident
entrainant une section haute de la moelle
épinière,
- le contact d’un objet chaud sur la peau de la
plante du pied entraine systématiquement la
flexion du membre inférieur correspondant
(activité).
- une légère pression sur la peau de la plante du
pied provoque toujours une extension du membre
inférieur correspondant (activité B).
1) Quel type d’activité nerveuse est ici mise
en évidence ? Justifiez.
Une étude expérimentale reproduisant les
résultats observés peut être réalisée chez le chat
(les organes concernés sont les mêmes que chez
l’homme).
2) En ne considérant que l’activité A,
comment peut-on démontrer le rôle des
différentes voies nerveuses mises en jeu
ici ? Vous utiliserez les éléments
Document 1 anatomiques du Document 1.
.

.
II- Afin de compléter la comparaison des montage expérimental figuré dans le document 2.
activités A et B, on réalise sur un chat spinal le
Dans un premier temps, on stimule en E une fibre
nerveuse intervenant dans l’activité A ; on
recueille l’activité électrique de cette fibre en R 1 et
celle d’une fibre innervant le biceps crural en R2 ;
on obtient respectivement les tracés a et b du
Document 3.
Dans un deuxième temps, on stimule en E une
fibre intervenant dans l’activité B ; on recueille en
R1 l’activité électrique de cette fibre et en R 2
Document 2
l’activité électrique d’une fibre innervant le
quadriceps fémoral ; on obtient respectivement les
tracés a et c du document 3.
1) Comment nomme-t-on le phénomène
enregistré ?
Reproduisez sur votre copie un des
tracés et indiquez-en les différentes phases.

Document 3

2) Sachant que le délai synaptique est d’environ 1ms, établissez des schémas annotés
représentant les circuits neuroniques intra médullaires impliqués dans chacune des
activités A et B.

III- On pose des électrodes sur la peau au neurones moteurs innervant les deux muscles
niveau du triceps crural d’une part et du dans la réaction A (Document 5).
quadriceps fémoral d’autre part. Le document
4 représente les phénomènes électriques
globaux des muscles enregistrés au cours des
activités A et B.
1) En vous appuyant sur les
enregistrements du document 4,
montrez que les réponses musculaires
sont coordonnées.
Afin de comprendre le mécanisme, des
expériences sont réalisées au niveau des

Document 4
On porte une stimulation efficace sur les fibres présynaptiques participant à l’activité A. On
enregistre en 3 points, figurés sur le document 5, pour chaque neurone moteur. Seule
l’électrode réceptrice est représentée. Il est précisé que ces électrodes L et P sont au niveau de
la membrane postsynaptique.
2) Comparez les tracés obtenus en L, M,
N d’une part et P, Q, R d’autre part
(document 6).
Si on injecte en X (document 5) une quantité
suffisante d’acide glutamique ou glutamate, on
obtient les tracés L, M et N.
Si on injecte en Y une quantité suffisante de
glycine, on obtient les tracés P, Q et R.
3) Sachant que ces substances existent
naturellement au niveau des espaces
synaptiques, comment peut-on appeler
ces substances ? Justifier.
Il est démontré :
- qu’au niveau de la membrane en P
(document 5), la glycine provoque une
augmentation de la perméabilité aux ions K+.
-qu’au niveau de la membrane en L, l’acide
glutamique provoque une augmentation de la Document 6
perméabilité aux ions Na+.

On donne ci-après la répartition au repos de ces ions de part et d’autre de la membrane.


Concentration en millimoles/litre Milieu intracellulaire Milieu extracellulaire
[Na+] 50 440
[K+] 400 20
4) En ne tenant compte que des forces de diffusion, donner une interprétation des tracés
enregistrés en L et P du document 6.
5) En quoi ces phénomènes au niveau des synapses permettent-ils d’expliquer la
coordination au cours des activités A et B ?

UJ

Proposé par : AYISSI

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