Annales Correction PDF
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Année 2017/2018
MIDO
MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE
DE LA DECISION ET DES ORGANISATIONS
ii
Université Paris-Dauphine — M1 MA 2012/2013 — Séries Temporelles
Examen partiel
Durée : 2 heures
Conditions : sans calculatrice ni documents
2. Si U est p.s. égale à une constante, alors les εt sont i.i.d. et ε est un BB fort. Sinon,
Université Paris-Dauphine – Master 1 MIDO 2017/2018 – Introduction aux séries temporelles – Page 1/30.
E[ε20 ε21 ] = E[U 4 ]E[ε20 ]2 et E[ε20 ]E[ε21 ] = E[U 2 ]2 E[ε20 ]2 6= E[U 4 ]E[ε20 ]2
sauf si U est p.s. égale à une constante (Schwarz). Donc ε n’est pas un BB fort.
3. On a ψ ∈ `1 (Z). On applique le théorème de filtrage.
4. On applique le théorème de filtrage.
5. Le processus X est stationnaire par le théorème de filtrage. Il est centré car ε est
centré. De plus (formule du cours)
X
γX (h) = σ 2 γ 2 ψk ψk+h .
k∈Z
4. On a
Xt = Yt + ηt = 2Yt−1 + εt + ηt
= 2Yt−1 + 2ηt−1 + εt + ηt − 2ηt−1
= 2Yt−1 + 2ηt−1 + Wt
= 2Xt−1 + Wt .
Donc Xt − 2Xt−1 = Ut + θUt−1 et on a bien la décomposition recherchée.
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2012/2013 — Séries Temporelles
3. On a
Z Z Z
γ(h) = E[Z 2 ] eihω PU (dω) = e−ihω PU (dω) = eihω PU (dω) = γ(h),
T T T
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2012/2013 — Séries Temporelles
Examen final
Durée : 2 heures
Conditions : sans calculatrice ni documents
Il sera tenu grand compte de la présentation et de la rédaction
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E(Wt ) = E(Xt ) + E(t ) = 0
et
E(Wt Wt+h ) = E(Xt Xt+h ) + E(t t+h ) + E(Xt t+h ) + E(t Xt+h )
= γX (h) + γ (h) + 0 + 0,
qui ne dépendent pas de t, et donc W est bien stationnaire. Notons que les iden-
tités E(Xt Xt+h ) = γX (h) et E(t t+h ) = γ (h) proviennent du fait que X et sont
centrés et stationnaires, tandis que les identités
X X
E(Xt t+h ) = αk E(ηt−k t+h ) = 0 et E(t Xt+h ) = αk E(t ηt+h−k ) = 0
k∈Z k∈Z
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8. Il suffit de développer ;
9. Si z ∈ C avec |z| = 1 alors |φz| < 1 et |ψz| < 1 et donc le développement en série
de puissances suivant est absolument convergent :
∞ ∞
1 1 X k+1 X
= (φ − ψ k+1 )z k =: ρk z k .
(1 − φz)(1 − ψz) φ − ψ k=0 k=0
X
f (z) := =1+ (ρk − ϑρk−1 )z k ,
(1 − φz)(1 − ψz) k=1
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2012/2013 — Séries Temporelles
σ2
u ∈ [−π, π] 7→ |Pα (e−iu )|2
2π
αh z h = 1/(1 − φz) si z ∈ {z ∈ C : |z| = 1}. Ici αk = φk 1k≥0 d’où
P
où Pα (z) := h∈Z
σ2 1 σ2
fX (u) = −iu 2
= 2
.
2π |1 − φe | 2π(1 + φ − 2φ cos(u))
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Alternativement, un autre théorème du cours affirme qu’un processus ARMA(p, q)
stationnaire de fraction rationnelle z ∈ {z ∈ C : |z| = 1} 7→ Θ(z)/Φ(z) et de bruit
blanc de variance σ 2 admet toujours une densité spectrale, donnée par la formule
2
σ 2 |Θ(e−iu )|
u ∈ [−π, π] 7→ .
2π |Φ(e−iu )|2
σ2 1 σ2
fX (u) = = ;
2π |1 − φe−iu |2 2π(1 + φ2 − 2φ cos(u))
µn ) = µ) et
4. L’estimateur est sans biais (c’est-à-dire que E(b
n n−1 X
1 X X n − |h| |h|
nVar(b
µn ) = γX (j − k) = γX (h) = 1− 1|h|<n γX (h)
n j,k=1 h=−n+1
n h∈Z
n
X σ2
lim nVar(b
µn ) = γX (h) = 2πfX (0) = .
n→∞
h∈Z
1 − φ2
Var(b
µn )
µn − µ| > ε) ≤
P(|b −→ 0;
ε2 n→∞
5. D’après un théorème du cours, comme est un bruit blanc fort, la variable aléa-
√
toire n(bµn − µ) converge en loi quand n → ∞ vers la loi gaussienne N (0, v 2 ) où
2
v = limn→∞ nVar(bµn ) = 2πfX (0) = σ 2 /(1 − φ2 ) ;
bn + n−1/2 vqα [−1, 1] où qα est le quantile 1 − α/2 de N (0, 1) ;
6. L’invervalle est µ
7. Le rayon de l’intervalle vaut n−1/2 vqα avec v = σ 2 /(1 − φ2 ), et ce rayon atteint donc
son minimum n−1/2 σqα quand φ = 0 (dans ce cas Y = ) ;
8. On utilise le lemme de Slutsky pour remplacer σ 2 et φ par un estimateur (cela est
fait dans un exercice de TD en utilisant les équations de Yule-Walker par exemple).
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2013/2014 — Séries Temporelles
Examen partiel
Durée : 2 heures
Date : mercredi 20 novembre 2013
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
3. Comme Z est gaussien, Zt a tous ses moments finis, et donc X est du second ordre.
2
On a E(Xt ) = E(Zt2 ) = σ 2 et γX (t, t + h) = E(Zt2 Zt+h ) − σ 4 , qui peut dépendre de t
a priori. Dans le cas spécial où Z est un bruit blanc fort alors cette quantité vaut
= τ4 1h=0 + σ 4 1h6=0 − σ 4 = (τ4 − σ 4 )1h=0 ,, où τ4 est le moment d’ordre 4 de la loi
N (0, σ 2 ), et X est alors stationnaire.
4. Les polynômes associés sont ϕ(z) = 1 − 2z et θ(z) = 1 − z . La seule racine de ϕ est
1/2, et appartient à l’intérieur du disque unité (la solution sera non causale). La
seule racine de θ est 1, qui appartient au cercle unité (on ne peut pas dire que la
solution est inversible). La fraction rationnelle est
∞ ∞
θ(z) 1−z z−1 1 X X
= =− = (z − 1) (2z)−(k+1) = 2−1 − 2−(k+1) z −k .
ϕ(z) 1 − 2z 2z 1 − 1/(2z) k=0 k=1
1 X σ2 σ2
f (u) = γX (h)e−ihu = (1 + θ2 + θ(e−iu + e+iu )) = (1 + θ2 + 2θ cos(u)).
2π h∈Z 2π 2π
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2013/2014 — Séries Temporelles
Université Paris-Dauphine – Master 1 MIDO 2017/2018 – Introduction aux séries temporelles – Page 7/30.
P∞
3. Si λ = 1 alors k=0 Zt−k diverge dans L2 : E((Zt + · · · + Zt−k )2 ) = σ 2 k .
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2013/2014 — Séries Temporelles
Examen final
Durée : 2 heures
Date : jeudi 23 janvier 2014
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
X ∞
X
γX (h) = αj αk γZ (h + j − k) = σ 2 αj αh+j ;
j,k∈Z j=0
P∞
4. D’après la question précédente, pour tout h ≥ 0, γX (h) = σ 2 (αh + 25(1/2)2j+h )
j=1
|h|
2
d’où, pour tout h ∈ Z, γX (h) = σ (1h=0 + 5(1/2) 1|h|6=0 + (25/3)(1/2)|h| ). Ainsi,
γX (h) → 0 exponentiellement vite quand |h| = |t − s| → ∞ ;
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hX2 , X1 i γX (1)
proj(X2 , H1,1 ) = 2 X1 = X1 .
kXk2 γX (0)
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j=0 j=1
et
∞ ∞
!
2
X
2 5 X 5 25 20 2
γX (1) = σ αj αj+1 = σ + 25(1/2)2j+1 = σ2 + = σ
j=0
2 j=1 2 6 3
Si ηk = 1k=0 + (β − α)β k−1 1k>0 alors η ∈ `1 (Z). Cela fournit le candidat X = Fη Z , dont on
vérifie sans difficulté qu’il est bien solution. Cette solution est causale. Lorsque α = β ,
on a ηk = 1h=0 et donc X = Fη = Z est solution, ce qui est bien naturel.
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2013/2014 — Séries Temporelles
1
Pn−1
4. Si γ(h) → 0 quand h → ∞ alors le critère de Cesàro donne n s=−n+1 |γ(s)| → 0
1
Pn−1
quand n → ∞, et donc Var(X n ) ≤ n s=−n+1 |γ(s)| → 0 quand n → ∞;
5. Si γ ∈ `1 (Z) alors par convergence dominée, nVar(X n ) → h∈Z γ(h) quand n → ∞.
P
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2013/2014 — Séries Temporelles
Examen de rattrapage
Durée : 2 heures
Date : lundi 1er septembre 2014
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
Université Paris-Dauphine – Master 1 MIDO 2017/2018 – Introduction aux séries temporelles – Page 11/30.
de (Zs )s≤t , pour tout t ∈ Z. Donc ici X est causal de Z ssi a = 0 ;
2. L’opérateur (B −1)n+1 = (−1)n+1 ∆n+1 élimine toute tendance polynômiale de degré
au plus n, et donc par la formule du binôme,
n+1 n+1
X n+1 X n+1
(B−1)n+1 (tn −1+Zt ) = (B−1)n+1 Zt = (−1)n+1−k B k Zt = (−1)n+1−k Zt−k ;
k=0
k k=0
k
3. Comme Z est gaussien, Zt a tous ses moments finis, et donc X est du second
4
ordre. On a E(Xt ) = E(Zt4 ) =: m4 et E(Xt Xt+h ) = E(Zt4 Zt+h ), qui peut dépendre de
t a priori. Dans le cas spécial où Z est un bruit blanc fort alors cette quantité vaut
= m8 1h=0 + m24 1h6=0 ,, où mk est le moment d’ordre k de la loi N (0, σ 2 ), ce qui donne
γX (t, t + h) = (m8 − m24 )1h=0 , et X est stationnaire.
4. L’équation se simplifie en Xt = 2Xt−1 + Zt − Zt−1 . Les polynômes associés sont
ϕ(z) = 1 − 2z et θ(z) = 1 − z . La seule racine de ϕ est 1/2, et appartient à l’intérieur
du disque unité (la solution sera non causale). La seule racine de θ est 1, qui
appartient au cercle unité (on ne peut pas dire que la solution est inversible). La
fraction rationnelle est
∞ ∞
θ(z) 1−z z−1 1 X X
= =− = (z − 1) (2z)−(k+1) = 2−1 − 2−(k+1) z −k .
ϕ(z) 1 − 2z 2z 1 − 1/(2z) k=0 k=1
1 X σ2 σ2
fX (u) = γX (h)e−ihu = (1 + θ2 + θ(e−iu + e+iu )) = (1 + θ2 + 2θ cos(u)).
2π h∈Z 2π 2π
2 σ2 2 σ2
Autre méthode : fX (u) = fZ (u) |P (e−iu )| = 2π
|1 + θe−iu | = 2π
(1 + θe−iu )(1 + θeiu ) =
σ2 2
2π
(1 + θ + θ2 cos(u)).
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X X X
γX (h) = γZ (h + j − k)αj2 αk2 = σ 2 αj2 αh+j
2
= σ2 λ2j λ2(h+j) = σ 2 .
j,k∈Z j∈Z j=0
1 − λ4
P∞
3. Si λ = 1 alors k=0 Zt−k diverge dans L2 : E((Zt + · · · + Zt−k )2 ) = σ 2 k .
2/3
Université Paris-Dauphine — M1 MA 2013/2014 — Séries Temporelles
1
Pn−1
4. Si γ(h) → 0 quand h → ∞ alors le critère de Cesàro donne n s=−n+1 |γ(s)| → 0
1
Pn−1
quand n → ∞, et donc Var(X n ) ≤ n s=−n+1 |γ(s)| → 0 quand n → ∞;
5. Si γ ∈ `1 (Z) alors par convergence dominée, nVar(X n ) → h∈Z γ(h) quand n → ∞.
P
Université Paris-Dauphine – Master 1 MIDO 2017/2018 – Introduction aux séries temporelles – Page 13/30.
3/3
Université Paris-Dauphine — M1 MA 2014/2015 — Séries Temporelles
Examen partiel
Durée : 2 heures
Date : mercredi 19 novembre 2014
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
2. Comme les v.a.r. (Zt )t∈Z sont indépendantes, de carré intégrable, de même moyenne
et variance, il s’agit bien d’un bruit blanc fort. La moyenne vaut 0 car les variables
sont centrées, et la variance vaut 1 car les variables sont réduites ;
p
3. Les v.a.r. (Zt )t∈Z sont indépendantes, de carré intégrable, de même moyenne et
p
variance : il s’agit donc d’un bruit blanc fort. Pour tout h ∈ Z on a µ(h) = E(Z0 )
2p p 2
(= 0 si p impair) et γ(h) = (E(Z0 ) − E(Z0 ) )1h=0 ;
4. γX (h) = 0 si |h| > 2, et γX (0) = Var(aZ−1 + bZ1 ) = a2 + b2 , γX (−1) = γX (1) =
E((aZ0 + bZ2 )(aZ1 + bZ3 )) = 0, et γX (−2) = γX (2) = E(bZ2 aZ2 ) = ab.
5. X est causal ssi Xt ne dépend que de (Zs )s≤t , pour tout t ∈ Z, ce qui a lieu si b = 0.
Le filtre X de Z est inversible ssi Z est un filtre causal de X , ce qui a lieu si a = 0.
∞ ∞ ∞
Θ(z) X −k k X −k k X
= 2 z + 2 z =1+ 2−k+1 z k .
Φ(z) k=0 k=1 k=1
P∞ −k+1
Cela donne la solution causale Xt = Zt + k=1 2 Zt−k ;
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5. Prenons αk = k −a 1k≥1 pour a > 1, de sorte que α ∈ `1 (Z). Pour tout h ≥ 0, on a
∞
σ2
Z
X 1 dx
γX (−h) = γX (h) = σ 2 a
≥ σ2 2a
= ,
k≥1
(k(k + h)) 1 (x + h) (2a − 1)(1 + h)2a−1
2/2
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Examen final
Durée : 2 heures
Date : vendredi 23 janvier 2015
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
1. Si Φ ne s’annule pas sur le cercle unité, alors αϕ est inversible pour le produit
−1
de convolution ∗ dans `1 (Z) et son inverse αϕ est donné par le développement en
série de puissances de z de la fraction rationnelle Θ(z)/Φ(z) (qui convergence dans
un voisinage du cercle unité). Le processus linéaire X = Fα−1 ϕ
Fαθ Z est solution car
Fαϕ X = Fαϕ ∗α−1
ϕ ∗α θ
Fα θ
Z = Fα θ
Z . Pour l’unicité, si X est une solution stationnaire,
−1
alors comme αϕ existe et Fαϕ X = Fαθ Z , on obtient X = Fα−1
ϕ
Fαθ Z = Fα−1
ϕ ∗αθ
Z;
−1
2. Si Φ ne s’annule pas sur le disque unité fermé, alors αϕ est porté par N, et comme
αθ est porté par N aussi (c’est un polynôme) il en est de même de leur produit de
convolution, ce qui signifie que X est causal ;
3. Si Φ ne s’annule pas sur le cercle unité et si Θ ne s’annule pas sur le disque unité
fermé, alors αθ est inversible pour le produit de convolution, son inverse est porté
par N, et comme αϕ est également porté par N (c’est un polynôme), il en va de
même pour αθ−1 ∗ αϕ , et donc X est inversible car Z = Fα−1 ∗αϕ X ;
θ
4. Les équations ARMA de même fraction rationnelle ont mêmes solutions. (p0 , q 0 ) =
(p − m, q − m) où m = deg(Q).
Solution succincte de l’exercice 2.
1. On a Φ(z) = (1 − z + (1/4)z 2 ) = (z − 2)2 /4 et Θ(z) = 1 − z/2 = −(z − 2)/2 dont
l’unique racine est 2 (elle est double pour Φ). Comme Φ ne s’annule pas sur le
cercle unité, l’équation ARMA possède une unique solution stationnaire notée X ,
processus linéaire de Z . Comme de plus Φ ne s’annule pas sur le disque unité, X
est causale. Comme Θ ne s’annule pas sur le disque unité fermé, X est inversible.
Le calcul de X se fait en développant en série de puissances la fraction rationnelle
de l’ARMA, dans un voisinage du cercle unité. Ici |z| = 1 implique que |z/2| < 1 ce
qui permet le développement en série géométrique suivant :
∞
Θ(z) 4(z − 2) 2 1 X
=− 2
= = = 2−k z k .
Φ(z) 2(z − 2) 2−z 1 − z/2 k=0
Elle est manifestement causale. On vérifie facilement directement qu’il s’agit bien
d’une solution de l’équation irréductible Xt − (1/2)Xt−1 = Zt qui est AR(1) :
∞
X ∞
X
Xt − (1/2)Xt−1 = 2−k Zt−k − 2−(k+1) Zt−1−k = Zt .
k=0 k=0
1/2
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2. Pour tout h ≥ 0 on a
∞ ∞
X X X 4 σ2
γX (h) = γFα Z (h) = σ 2 αk αk+h = σ 2 2−2k−h = σ 2 2−h 4−k = .
k∈Z k=0 k=0
3 2h
hXs , Xt−1 i γX (s − t + 1)
proj(Xs , Ht−1,1 ) = 2 Xt−1 = Xt−1 = 2−|s−t−1| Xt−1 .
kXt−1 k γX (0)
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Cette variable aléatoire tend presque sûrement vers 0 quand s → ∞.
√ 2
3. Un calcul (à faire !) montre que Var( nX n ) → σ 2 = 4σ 2 quand n →
P
α
√ k∈Z k
∞. Comme Z est un BB fort gaussien, la variable nX n est gaussienne. Comme
sa moyenne est nulle et sa variance converge vers 4σ 2 , elle converge en loi vers
N (0, 4σ 2 ). Cette propriété permet de mettre en place un test pour savoir si le bruit
blanc est fort (elle reste vraie si le bruit blanc est fort mais pas gaussien).
1 1 1 1
, . . . , , ar+1 , . . . , ap et , . . . , , bs+1 , . . . , bq ,
a1 ar b1 bs
qui sont toutes à l’extérieur du disque unité : l’application z 7→ 1/z conserve l’ar-
gument et inverse le module. Donc l’équation ARMA(p, q) Φ∗ (B)X∗ = Θ∗ (B)X∗
possède une unique solution stationnaire notée X∗ . À présent, comme Φ∗ et Θ∗ ne
s’annulent pas sur le disque unité fermé, le processus ARMA(p, q) X∗ est causal et
inversible ;
2. Par définition, on a
p p q q
X Y X Y
Φ(z) = 1 − ϕj z j = −ϕp (z − aj ) et Θ(z) = 1 + θj z j = θq (z − bj ).
j=1 j=1 j=1 j=1
2
Qq −1
2 2
σ 2 |Pθ (e−iu )| σ 2 j=1 1 − bj e−iu σ∗2 |Θ∗ (e−iu )|
fX (u) = 2 = p 2 = 2 = fX∗ (u),
2π |Pϕ (e−iu )| 2π 1 − a−1 e−iu 2π |Φ∗ (e−iu )|
Q
j j=1
où on a utilisé |1 − c−1 e−iu | = |c|−1 |c − e−iu | = |c|−1 |eiu c − 1| = |c|−1 |1 − ce−iu | pour
déplacer les racines de l’intérieur vers l’extérieur du disque unité, sans perturber
la valeur du module. Il en découle que γX = γX∗ car l’autocovariance n’est rien
d’autre que la suite des coefficients de Fourier de la mesure spectrale.
2/2
Université Paris-Dauphine — M1 MA 2014/2015 — Séries Temporelles
Examen de rattrapage
Durée : 2 heures
Date : lundi 1er septembre 2015
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
néaire) lorsque le polynôme Φ(z) = Pαφ (z) = 1 − φz n’a pas de racine de module 1,
c’est-à-dire lorsque |φ| =
6 1 car Φ a une unique racine z1 = 1/φ de module 1/|φ| ;
2. La solution stationnaire est causale lorsque Φ n’a pas de racine de module ≤ 1,
c’est-à-dire lorsque |z1 | > 1, autrement dit lorsque |φ| < 1 ;
3. D’après un théorème du cours, la solution stationnaire X de l’équation ARMA
Φ(B)X = Θ(B)Z s’obtient en développant en série de puissances de z la fraction
rationnelle de l’équation ARMA z 7→ Θ(z)/Φ(z) = (1+θz)/(1−φz) dans un voisinage
du cercle unité {z ∈ C : |z| = 1}. On distingue les cas |φ| < 1 et |φ| > 1.
P∞
Cas |φ| < 1. Si |z| = 1 alors |φz| < 1 et 1/(1 − φz) = k=0 φk z k , d’où
∞ ∞ ∞
1 + θz X X X
= φk z k + θz φk z k = 1 + φk−1 (φ + θ)z k
1 − φz k=0 k=0 k=1
d’où
ψk = 1h=0 + φk−1 (φ + θ)1h>0 .
Cas |φ| > 1. Si |z| = 1 alors |(φz)−1 | < 1 et
∞ ∞
1 1 1 1 X −k −k X
=− = − φ z = − φ−k z −k .
1 − φz φz 1 − (φz)−1 φz k=0 k=1
et donc
∞ ∞ ∞
1 + θz X X X
=− φ−k z −k − θz φ−k z −k = −θφ−1 + φ−k−1 (φ + θ)z −k
1 − φz k=1 k=1 k=1
d’où
ψk = −θφ−1 1k=0 + φ−k−1 (φ + θ)1k<0 .
Dans les deux cas, Fφ−1 ◦ Fθ = Fψ , pour tout t ∈ Z,
X
Xt = ψk Zt−k ,
k∈Z
1/3
Université Paris-Dauphine — M1 MA 2014/2015 — Séries Temporelles
où γ = 2πfX (0) et où fX est la densité spectrale de X , qui est donnée ici par
σ2 1
fX (λ) = 2π pour tout λ ∈ [−π, π], d’où enfin γ = 2πfX (0) = σ 2 /(1 − ϕ)2 . On
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|1−ϕe−iλ |2
peut mener le calcul de la variance asymptotique directement :
1 X
nVar(θ)
b = γX (j − i)
n 0≤i,j≤n−1
n−1
X n−h
= γX (h)
n
h=−(n−1)
n−1
X h
= 1− γX (h)
n
h=−(n−1)
CVD
X
−→ γX (h)
n→∞
h∈Z
X
= e−ihλ γX (h)
λ=0
h∈Z
= 2πfX (0).
2. La convergence en loi précédente permet de construire un intervalle de confiance
asymptotique In,α suivant de niveau de confiance 1 − α. En effet, on écrit
r √
γ n b
P θ ∈ θb − Jα = P √ (θ − θ) ∈ Jα −→ P(Z ∈ Jα ) = 1 − α
n γ n→∞
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1
E((θen )2 ) = E((1> −1 (n) 2
n Γn Y ) ).
(1> Γ
n n
−1 1 )2
n
E((1> −1 (n) 2
n Γn Y ) ) = E(1> −1 (n) (n)> −1
n Γn Y Y Γn 1n )
= 1> −1
n Γn E(Y
(n) (n)>
Y )Γ−1
n 1n
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= 1> −1 > −1
n Γn (Γn + θ1n 1n )Γn 1n
= 1> −1 > −1
n Γn 1n + θ(1n Γn 1n )
2
d’où
1
Var(θen ) = .
1n Γ−1
n 1n
1 − φ2 1 1
1> −1 >
n Γn 1n = (Φn 1n ) Dn Φn 1n = (1 − φ)
2
+ (n − 2)(1 − φ)2 2 + 2 ,
σ2 σ σ
d’où
σ2
nVar(θen ) −→ .
n→∞ (1 − φ)2
Ainsi, les estimateurs θbn et θen sont asymptotiquement de même variance.
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Examen partiel
Durée : 2 heures
Date : mercredi 4 novembre 2015 8h30-10h30
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
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part, par définition, X = Fα Z est inversible ssi il existe β ∈ `1 (Z) tel que Z = Fβ X
est un processus causal de X c’est-à-dire que βk = 0 si k < 0. Si X = Fα Z est à
la fois causal et inversible alors Z = Fβ X = Fβ Fα Z = Fβ∗α Z d’où β = α−1 . Ainsi,
un filtre α d’un BB est à la fois causal et inversible ssi α est à support dans N et
admet un inverse (pour le produit de convolution dans `1 (Z)) à support dans N ;
2. L’opérateur (1 − B)n+1 = ∆n+1 élimine toute tendance polynomiale de degré au
plus n, d’où ∆2 Zt = ∆(Zt − Zt−1 ) = Zt − 2Zt−1 + Zt−2 , ou encore, avec n = 1,
1 X σ2 σ2
f (u) = γX (h)e−ihu = (1 + θ2 + θ(e−iu + e+iu )) = (1 + θ2 + 2θ cos(u)).
2π h∈Z 2π 2π
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d’où
ψk = 1h=0 + φk−1 (φ + θ)1h>0 .
Cas |φ| > 1. Si |z| = 1 alors |(φz)−1 | < 1 et
∞ ∞
1 1 1 1 X −k −k X
=− = − φ z = − φ−k z −k .
1 − φz φz 1 − (φz)−1 φz k=0 k=1
et donc
∞ ∞ ∞
1 + θz X X X
=− φ−k z −k − θz φ−k z −k = −θφ−1 + φ−k−1 (φ + θ)z −k
1 − φz k=1 k=1 k=1
d’où
ψk = −θφ−1 1k=0 + φ−k−1 (φ + θ)1k<0 .
Dans les deux cas, Fφ−1 ◦ Fθ = Fψ , pour tout t ∈ Z,
X
Xt = ψk Zt−k ,
k∈Z
X X m
X
2
E(Xt,n,m )= αj αk Cov(Zt−j , Zt−k ) = αk2 Var(Zt−k ) = σ 2 αk2
−n≤j,k≤m −n≤k≤m k=−n
car Z ∼ BB(0, σ 2 ). Comme Xt,n,m converge dans L2 et donc en loi vers (Fα X)t
2
quand n, m → ∞, il en découle que (Fα X)t ∼ N (0, σ 2 kαk2 ), car pour les suites
de v.a.r. gaussiennes, la convergence en loi est équivalente à la convergence des
moyennes et des variances et la limite est toujours gaussienne ;
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quatre fois (k1 = k2 = k3 = k4 ), qui donne E(Zt−k1 Zt−k2 Zt−k3 Zt−k4 ) = E(Zt−k 1
) = κ.
X 4 X
Mt = αu2 αv2 σ 4 + αk4 3σ 4
u,v∈Z
2 k∈Z
u<v
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Examen final
Durée : 2 heures
Date : lundi 11 janvier 2016
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note : il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
Xt = ϕXt−1 + Zt + θZt−1
= ϕ(ϕXt−2 + Zt−1 + θZt−2 ) + Xt−1 + Zt + θZt−1
= ϕ2 Xt−2 + Zt + (ϕ + θ)Zt−1 + ϕθZt−2
..
.
n−1
X
= ϕn Xt−n + Zt + ϕk−1 (ϕ + θ)Zt−k + ϕn−1 θZt−n ,
k=1
d’où
n−1
X
Xt − ϕn Xt−n = Zt + (ϕ + θ) ϕk−1 Zt−k + ϕn−1 θZt−n
k=1
3. On a Φ(z) = 1 − z 2 /4 dont les racines sont ±2 et Θ(z) = 1 + z/2 dont l’unique racine
est z = −2. Comme Φ ne s’annule pas sur le cercle unité, l’équation ARMA(2, 1)
admet donc une unique solution stationnaire donnée par f (B)Z où
∞
Θ(z) 2 X
f (z) = = = 2−k z k
Φ(z) 2−z k=0
(convergence absolue pour tout z ∈ C tel que |z| = 1). Elle est manifestement
causale, et cela est dû au fait que Φ ne s’annule pas sur le disque unité. Comme Θ
ne s’annule pas sur le disque unité fermé, cette solution est de plus inversible. Le
processus Yt = Xt + c2−t est une solution non stationnaire, pour tout c 6= 0 fixé.
4. Comme Φ ne s’annule pas sur le disque unité fermé, l’équation ARMA(p, q) possède
une unique solution stationnaire, qui est causale, et il s’agit donc de X . De plus
X = f (B)Z où f (z) = Θ(z)/Φ(z). La causalité fait que 1/Φ(z) et donc f (z) est une
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αk = m k
P
j=1 cj κj avec c1 , . . . , cm ∈ R et κ1 , . . . , κm ∈] − 1, 1[. En particulier, en posant
c := |c1 | + · · · + |cm | et κ := max(|κ1 |, . . . , |κm |) ∈]0, 1[, il vient, pour tout k ≥ 0,
|αk | ≤ cκk .
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j,k≥0 k≥0
X κh
|γX (h)| ≤ σ 2 c κ2k+h = cσ 2 = Cκh = Ce−ch .
k≥0
1 − κ2
5. Pour tous t, h ∈ Z, on a
qui ne dépendent pas de t, et donc le processus est stationnaire. De plus pour tout
t ∈ Z on a γX (t) = 1. Le processus est solution de l’équation Xt−1 = Xt qui est une
équation ARMA(1, q) dégénérée avec un bruit blanc de variance nulle.
6. Comme γX ∈ `1 (Z), le théorème de Herglotz affirme que la mesure spectrale νX
de X admet une densité spectrale fX donnée pour tout u ∈ [−π, π] par la formule
1 −ihu
P
fX (u) = 2π h∈Z e γX (h). À présent, par convergence dominée,
n
! n n−1
1X 1 X X n − |h| X
nVar Xk = γX (j − k) = γX (h) −→ γX (h) = 2πfX (0).
n k=1 n j,k=1 h=−n+1
n n→∞
h∈Z
+ −
2. Comme Xt = Et,p + proj(Xt , Ht−1,p ), et proj(Xt , Ht−1,p ) ∈ Ht−1,p ⊥ Et−(p+1),p , il vient
−
+ −
Xt , Et−(p+1),p Et,p , Et−(p+1),p
κp+1 =
−
2 =
−
2 .
E
E
t−(p+1),p 2 t−(p+1),p 2
+
2 −
2
Enfin
Et,p =
Et−(p+1),p
(= σp2 ) d’où la formule attendue. Comme cette quan-
2 2
tité est une corrélation, elle appartient à l’intervalle [−1, 1] (inégalité de Schwarz).
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X d
X X
kXt k2L2 = E Φj Zt−j · Φk · Zt−k = Φju,v Φku,w E(Zt−j,v Zt−k,w )
j,k≥0 j,k≥0 u,v,w=1
d
XX
= σ2 (Φku,v )2
k≥0 u,v
X
=σ 2
Tr(Φk (Φk )> ).
k≥0
0
car kΦn+1 Xt−(n+1) kL2 ≤ kΦkn+1 0 n+1 0
2→2 kXt−(n+1) kL2 = kΦk2→2 kX0 kL2 = o(1) et il y a donc
2
unicité parmi les solutions dans L de norme constante.
2. Si les processus (Zt,1 )t∈Z , . . . , (Zt,d )t∈Z sont indépendants et si Φ est diagonale, alors
les processus (Xt,1 )t∈Z , . . . , (Xt,d )t∈Z sont des AR(1) indépendants de coefficients
respectifs Φ1,1 , . . . , Φd,d car dans ce cas Φk Zt−k = (Φk1,1 Zt−k,1 , . . . , Φkd,d Zt−k,d )> .
3/3
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Examen de rattrapage
Durée : 2 heures
Date : vendredi 15 juillet 2016
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note :
— Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
— Les surveillants ne répondront à aucune question sur le sujet
— Si vous avez des commentaires à faire, faites le sur votre copie
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— Ce sujet reprend des éléments des sujets des années antérieures
X X ϕh
γX (−h) = γX (h) = αj αk γZ (h + j − k) = σ 2 ϕ2j+h = σ 2 .
j,k∈Z j≥0
1 − ϕ2
1 1
Xt = Xt−1 + Zt + Zt−1
2 2
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et donc Φ(z) = Pαϕ (z) = 1 − z/2 et Θ(z) = Pαθ (z) = 1 + z/2. Pour tout z ∈ C avec
1 1
= ∞ k
P
|z| = 1, on a |z/2| < 1 et donc Φ(z) = 1−z/2 k=0 (z/2) d’où
∞ ∞ ∞
Θ(z) X −k k X −k k X
= 2 z + 2 z =1+ 2−k+1 z k .
Φ(z) k=0 k=1 k=1
P∞
Cela donne la solution causale Xt = Zt + k=1 2−k+1 Zt−k ;
4. On a X = Fψ Z où ψk = 1k=0 + 1k>0 2−k+1 . Or pour tout h ≥ 0,
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X X
γX (−h) = γX (h) = ψj ψk γZ (h + j − k) = σ 2 ψj ψh+j
j,k∈Z j≥0
Elle est manifestement causale. On vérifie facilement directement qu’il s’agit bien
d’une solution de l’équation irréductible Xt − (1/2)Xt−1 = Zt qui est AR(1) :
∞
X ∞
X
Xt − (1/2)Xt−1 = 2−k Zt−k − 2−(k+1) Zt−1−k = Zt .
k=0 k=0
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2. Pour tout h ≥ 0 on a
∞ ∞
X X X 4 σ2
γX (h) = γFα Z (h) = σ 2 αk αk+h = σ 2 2−2k−h = σ 2 2−h 4−k = .
k∈Z k=0 k=0
3 2h
hXs , Xt−1 i γX (s − t + 1)
proj(Xs , Ht−1,1 ) = 2 Xt−1 = Xt−1 = 2−|s−t−1| Xt−1 .
kXt−1 k γX (0)
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Cette variable aléatoire tend presque sûrement vers 0 quand s → ∞.
√ 2
3. Un calcul (à faire !) montre que Var( nX n ) → σ 2 = 4σ 2 quand n →
P
α
√ k∈Z k
∞. Comme Z est un BB fort gaussien, la variable nX n est gaussienne. Comme
sa moyenne est nulle et sa variance converge vers 4σ 2 , elle converge en loi vers
N (0, 4σ 2 ). Cette propriété permet de mettre en place un test pour savoir si le bruit
blanc est fort (elle reste vraie si le bruit blanc est fort mais pas gaussien).
1 1 1 1
, . . . , , ar+1 , . . . , ap et , . . . , , bs+1 , . . . , bq ,
a1 ar b1 bs
qui sont toutes à l’extérieur du disque unité : l’application z 7→ 1/z conserve l’ar-
gument et inverse le module. Donc l’équation ARMA(p, q) Φ∗ (B)X∗ = Θ∗ (B)X∗
possède une unique solution stationnaire notée X∗ . À présent, comme Φ∗ et Θ∗ ne
s’annulent pas sur le disque unité fermé, le processus ARMA(p, q) X∗ est causal et
inversible ;
2. Par définition, on a
p p q q
X Y X Y
Φ(z) = 1 − ϕj z j = −ϕp (z − aj ) et Θ(z) = 1 + θj z j = θq (z − bj ).
j=1 j=1 j=1 j=1
2
Qq −1
2 2
σ 2 |Pθ (e−iu )| σ 2 j=1 1 − bj e−iu σ∗2 |Θ∗ (e−iu )|
fX (u) = 2 = p 2 = 2 = fX∗ (u),
2π |Pϕ (e−iu )| 2π 1 − a−1 e−iu 2π |Φ∗ (e−iu )|
Q
j j=1
où on a utilisé |1 − c−1 e−iu | = |c|−1 |c − e−iu | = |c|−1 |eiu c − 1| = |c|−1 |1 − ce−iu | pour
déplacer les racines de l’intérieur vers l’extérieur du disque unité, sans perturber
la valeur du module. Il en découle que γX = γX∗ car l’autocovariance n’est rien
d’autre que la suite des coefficients de Fourier de la mesure spectrale.
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English version
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2016/2017 — Séries Temporelles
Examen partiel
Durée : 2 heures
Date : lundi 31 octobre 2016
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note :
— Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
— Les surveillants ne répondront à aucune question sur le sujet
— Si vous avez des commentaires à faire, faites le sur votre copie
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— Ce sujet reprend des éléments des sujets des années antérieures
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kXt − Xt−2p k22 = γX (0) − 2γX (2p) + γX (0) ≤ 4γX (0) = Or→∞ (1),
ce qui est bien contradictoire. Il n’y a donc pas de solution stationnaire.
Solution succincte de l’exercice 2.
1. Pour tout t ∈ Z, dans l’espace de Banach L2 , la série
P
k∈Z αk Zt−k converge abso-
lument : en effet, en utilisant la définition de α et Z ,
X X
kαk Zt−k k2 = |αk | kZt−k k2 = σ kαk1 < ∞.
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k∈Z k∈Z
P
Pour tout t ∈ Z, la série aléatoire α Z converge presque sûrement car en
P k t−k
k∈Z
introduisant la variable aléatoire S := t∈Z |αk Zt−k | à valeurs dans [0, +∞], il vient,
en utilisant le théorème de Fubini-Tonelli ou de convergence monotone,
X X
E(S) = |αk |E(|Zt−k |) ≤ |αk | kZt−k k2 = σ kαk1 < ∞,
k∈Z k∈Z
P
d’où P(S < ∞) = 1, c’est-à-dire que presque sûrement la série aléatoire k∈Z αk Zt−k
converge absolument dans R. La valeur de cette somme est identique à celle ob-
tenue dans L2 car la convergence L2 et la convergence presque sûre entraînent
toutes les deux la convergence en probabilité. Enfin si At est l’événement presque
sûr qui assure la convergence pour t ∈ Z, alors ∩t∈Z At est également un événement
presque sûr, ce qui assure que le processus X = (Xt )t∈Z est bien défini.
2. Pour tout t ∈ Z, comme le produit scalaire dans L2 est continu et Z est centré,
n
X n
X
µX (t) = E(Xt ) = E lim αk Zt−k = lim αk E(Zt−k ) = 0.
m,n→∞ m,n→∞
k=−m k=−m
Pour tous s, t ∈ Z, on a s, t ∈ E,
X X
E(Xs Xt ) = h αk Zs−k , αk0 Zt−k0 i
k∈Z k0 ∈Z
n n 0
L2
X X
= h lim αk Zs−k , lim
0 0
αk0 Zt−k0 i
m,n→∞ m ,n →∞
k=−m k0 =−m0
n n 0
(1) X X
= lim αk αk0 hZs−k , Zt−k0 i
m,n,m0 ,n0 →∞
k=−m k0 =−m0
n n 0
(2) X X
= lim
0 0
αk αk0 γZ (t − s + k − k 0 )
m,n,m ,n →∞
k=−m k0 =−m0
(3) 2
X
=σ αk αt−s+k
k∈Z
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∞
X 1 1
Pα (z) = ρk z k = , d’où = 1 − ρz,
k=0
1 − ρz Pα (z)
et ainsi α−1 = 10 − ρ11 . À présent Z = Fα−1 X et le support de α−1 est inclus dans
N, et donc le filtre X de Z est bien inversible.
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à tirer partie du fait que les objets ne font intervenir que les informations du
second ordre du processus (covariance). Plus précisément, pour tout t ∈ Z, le
sous espace vectoriel Ht−1 est formé par l’ensemble des séries de la forme
∞
X
ϕk Xt−k
k=1
qui convergent dans L2 . Montrons que l’ensemble Φ des coefficients (ϕk )k≥1 qui
garantit la convergence dans L2 ne dépend pas de t. Pour tous s ≥ r ≥ 1 on a
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r
X r
X
k ϕk Xt−k k22 = ϕj ϕk γX (j − k),
k=s j,k=s
P∞
où on a posé Y = k=1 ϕk Xt−k et ϕ0 := −1. Il en découle que
∞
X
kXt − proj(Xt , Ht−1 )k22 = inf kXt − Y k22 = inf ϕj ϕk γX (j − k),
Y ∈Ht−1 ϕ∈Φ
j,k=0
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English version
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Université Paris-Dauphine — M1 MA 2016/2017 — Séries Temporelles
Examen final
Durée : 2 heures
Date : lundi 9 janvier 2017
Conditions : sans calculatrice ni documents
Note :
— Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction
— Les surveillants ne répondront à aucune question sur le sujet
— Si vous avez des commentaires à faire, faites le sur votre copie
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Θ(z) (1 − 2z)(1 − 21 z) 1
= = 1 − z.
Φ(z) 1 − 2z 2
Ainsi l’unique solution de l’équation est donnée par le processus MA(1)
1
Xt = Zt − Zt−1 .
2
Il est plaisant de vérifier directement qu’il s’agit bien d’une solution :
1 1
Xt − 2Xt−1 = Zt − Zt−1 − 2(Zt−1 − Zt−2 )
2 2
5
= Zt − Zt−1 + Zt−2 .
2
Pour tout t ∈ Z, la variable aléatoire Xt est une fonction de Zt , Zt−1 , . . ., et donc X
est un filtre causal de Z . Ceci n’est pas contradictoire avec le fait que Φ possède
une racine de module < 1 (en fait elle est aussi racine de Θ et se simplifie).
2. On a X = Fβ Z et le polynôme Pβ (z) = 1 − 12 z possède une unique racine 2, qui est
de module > 1. L’inversion du filtre Fβ est donc possible, et la formule suivante
∞
1 X 1
1 = zk
1 − 2z k=0
2k
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σ2
Z
2
γX (h) = σ cos(θh) = σ <(e 2 iθh
) = (e−iθh + eiθh ) = eiuh dµ(u)
2 [−π,π]
2 2
où µ = σ2 δ−θ + σ2 δθ . On a montré que que γX = µ̂, et comme µ est une mesure
positive finie sur [−π, π], l’unicité de la mesure spectrale, qui provient de l’injec-
tivité de la transformée de Fourier, nous permet d’affirmer que µX = µ. De plus,
Université Paris-Dauphine – Master 1 MIDO 2017/2018 – Introduction aux séries temporelles – Page 37/30.
quelque soit θ ∈ [−π, π], la mesure atomique µ n’admet pas de densité par rapport
à la mesure de Lebesgue, et donc X n’a jamais de densité spectrale.
2. Soit µX la mesure spectrale du filtre X = Fα Z . Par définition, pour tout h ∈ Z,
X
γX (h) = αj αk γZ (h + k − j)
j,k∈Z
σ2
X Z
= αj αk ei(h+k−j)λ dλ
j,k∈Z [−π,π] 2π
σ2
Z
∗
X
= αj αk ei(h+k−j)λ dλ
[−π,π] j,k∈Z 2π
σ2
Z X
= eihλ αj e−ijλ αk e−ikλ dλ
[−π,π] j,k∈Z
2π
! !
σ2
Z X X
ihλ −ijλ
= e αj e αk e−ikλ dλ
[−π,π] j∈Z k∈Z
2π
2
Z 2
−ikλ σ
X
ihλ
= e αk e dλ
2π
[−π,π]
k∈Z
σ2
Z
= eihλ |Pα (e−iλ )|2 dλ .
[−π,π] |2π {z }
dµ(λ)
∗
où la commutation = est justifiée par le théorème de Fubini-Tonelli car la série est
absolument convergente, uniformément bornée, et l’integrale est sur un compact.
Note : comme α est réel, on a Pα (z) = Pα (z) d’où |Pα (eiu )| = |Pα (e−iu )|, u ∈ [−π, π].
On a montré que γX = µ̂, et comme µ est une mesure positive finie sur [−π, π],
l’unicité de la mesure spectrale, qui provient de l’injectivité de la transformée de
Fourier, nous permet d’affirmer qu’il s’agit bien la mesure spectrale : µ = µX .
σ2
Comme µX admet une densité f : λ ∈ [−π, π] 7→ f (λ) := 2π |Pα (e−iλ )|2 par rapport à
la mesure de Lebesgue, il en découle que X admet une densité spectrale fX = f .
3. On a Φ(z) = 1 − 2z d’unique racine 1/2, et Θ = 1 − 3z d’unique racine 1/3. Comme
les racines sont de module 6= 1, un théorème du cours affirme qu’il existe une
unique solution stationnaire, qui est forcément le X mentionné dans la question,
et que cette solution est un filtre X = Fα Z où α est obtenu en développant en série
de puissances de z la fraction rationnelle de l’équation :
Θ(z) X
= αk z k , z ∈ C, |z| = 1.
Φ(z) k∈Z
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σ2 Θ(z) 2
fX (λ) =
2π Φ(z)
2
σ 2 1 − 3z
=
2π 1 − 2z
1 2
σ 2 |3z|2 3z − 1
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= 1
2π |2z|2 2z − 1
2
∗ σ 2 9 1 − 31 z
=
2π 4 1 − 1 z
2
2
σ 2 9 1 − 13 z
= .
2π 4 1 − 21 z
∗ 1
où on a utilisé pour = le fait que |z| = 1 et le fait que z
= z dans ce cas, d’où
∗ 2
σ ∗2 Θ (z)
fX (z) =
Φ∗ (z)
2π
fX = fX ∗
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2. Le théorème de filtrage du cours ne s’applique pas car la loi de Cauchy n’a pas de
moyenne et encore moins de variance et donc (Wt )t∈Z n’est pas un processus du
second ordre. Pour tout t ∈ Z, toute partie finie K ⊂ Z, et tout θ ∈ R, on a
P Y P
E(eiθ k∈K αk Wt−k
)= E(eiαk θWt−k ) = e−c|θ| k∈K |αk |
,
k∈K
qui converge vers e−c|θ|kαk1 quand K → Z, donc k∈K αk Wt−k converge en loi quand
P
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Pour tout t ∈ Z, la v.a.r. Fα Wt suit une loi de Cauchy et n’a donc ni moyenne ni
variance. Par conséquent, quelque soit la manière de définir le processus (F Wt )t∈Z ,
il ne serait pas du second ordre et donc pas stationnaire, ce qui ne l’empêcherait
pas d’être éventuellement fortement stationnaire !
Solution succincte de l’exercice 5. Si (Xt )t∈N est solution alors pour tout t ≥ 1,
Xt2 = (a + bXt−1
2
)Zt2
= aZt2 + bXt−1
2
Zt2
= aZt2 + b(a + bXt−2
2 2
)Zt−1 Zt2
= aZt2 + abZt2 Zt−1
2
+ b2 Xt−2
2 2
Zt−1 Zt2
.
= ..
t−1
X
= abk Zt2 · · · Zt−k
2
+ bt X02 Z12 Z22 .
k=0
Autrement dit on peut établir par récurrence sur t que pour tout t ≥ 2,
t−1
X
Xt2 = abk Zt2 · · · Zt−k
2
+ bt X02 Z12 Z22 .
k=0
car Xt−1 est Ft−1 -mesurable et Zt est indépendante de Ft−1 (BB fort !) et centrée. Ensuite
t−1
X
σt2 := Var(Xt ) = E(Xt2 ) = E(a + bXt−1
2
)E(Zt2 ) = (a + bσt−1
2
)σ 2 = · · · = abk σ 2(k+1) .
k=0
Pt−1
On peut aussi obtenir ce résultat à partir de la formule Xt2 = abk Zt2 · · · Zt−k
k=0
2
. En
P∞ aσ 2
particulier il en découle que limt→∞ σt2 = aσ 2
k=0 (bσ
2 k
) = 1−bσ 2
2
< ∞ si bσ < 1.
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