Le Tourisme Au Maroc À L'ère Du Coronavirus Et Le Tourisme Durable Comme Solution Alternatif
Le Tourisme Au Maroc À L'ère Du Coronavirus Et Le Tourisme Durable Comme Solution Alternatif
Le Tourisme Au Maroc À L'ère Du Coronavirus Et Le Tourisme Durable Comme Solution Alternatif
ECONOMIQUES, ET SOCIALES
AIN SEBAA
1
Dédicace
Je dédie ce travail à
Toute ma famille
2
Remerciements
Avant de commencer à présenter ce travail, je profite de l'occasion pour remercier tous ceux
qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail et à la réussite de mes cursus
universitaires.
Mes sincères remerciements vont à mon encadrante Mme. BENAZIZ Salma Professeur de
l'Enseignement Supérieur, Faculté des sicences juridiques, économiques, et sociales AIN
SEBAA - Université HASSAN , qui m’a donné l’opportunité d’assister parmi les étudiants à
ses séances qui étaient très utiles pour moi, pour m'aider à traverser le moment de confusion,
pour sa générosité et pour avoir eu l’amabilité de partager son savoir faire avec une toute
particulière sympathie.
Je tiens à remercier ma famille qui m'a toujours soutenu, en particulier mes parents, pour leur
patience, leur générosité et leur soutien indéfectible.
3
Résumé + les mot clés
Mots clés :
COVID-19 – La pandémie – La crise sanitaire – Tourisme – Tourisme durable – Ecotourisme
– Effet – Repercussion – Demande – Offre – Motivation – Frein
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Table des matières
Dédicace ..................................................................................................................................... 2
Remerciements ........................................................................................................................... 3
Introduction : .............................................................................................................................. 7
A. Introduction : ................................................................................................................... 9
A. Introduction : ................................................................................................................. 22
B. Bref sur les données étatiques des effets du covid-19 sur le tourisme .......................... 22
D. Conclusion :................................................................................................................... 40
Conclusion :.............................................................................................................................. 41
Bibliographie ............................................................................................................................ 45
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Introduction :
Depuis des temps immémoriaux, les crises sanitaires sont notoirement dévastatrices sur les
pays, ces crises peuvent être exacerbées par une crise économique et sociales, comme c’est le
cas avec la pandémie de Covid-19. En effet le point commun de ces crises c’est l’universalité
car une crise sanitaire local souvent faite apparaitre une crise socioéconomique mondiale.
Coronavirus a touché un grand nombre des pays ont laissant des répercussions importantes sur
la santé, l’économie et la société. Le Maroc est l’un des pays qui ont touché, les conséquences
de cette crise ont bouleversé sa stabilité économique et sociale, même si qu’il a réagie d’une
manière exemplaire et rapide et déterminé, à tout le moins pour atténuer les effets socio-
économiques consécutifs de cette crise sanitaire.
Sur le plan économique le Maroc a connu une contraction notamment due au croulement
partiel de toutes les secteurs productifs de valeurs ajoutées, le HCP a lancé ses prévisions
annuelles pour 2020, en effet le PIB connaîtrait une diminution 5.8% qui laissent présager un
élargissement du déficit budgétaire à 7.4% du PIB, et le PIB courant devrait également
s’aggraver, pour atteindre 6.9% du PIB. Le HCP énonce également que la croissance sera
progressivement remise sur les rails à partir de 2021, avec une hausse de 4.4% du PIB. D’une
autre part le PIB réel va diminuer de 4% en 2020 sur la base du Banque mondiale.
Par ailleurs, également le Maroc n’a pas échappé à l’impact de l’épidémie sur le plan social,
la BM a estimé que la pauvreté pourrait s’allumer en 6.6%. En outre la BM a également
indiqué une augmentation de 17.87% en 2020 par rapport à 17.1 du 2019 de la pauvre
population.
Partant de ce fait, il est clair que le Maroc a sévèrement subi les conséquences de cette crise
sanitaire, surtout qu’il est bien connu que le Maroc a réagi rapidement en prenant des mesures
rigoureuses pendant le début de la déclaration épidémique sur notre pays pour assiéger le
virus, le Maroc a été obligé de faire des sacrifices sur le plan économique et social
En effet, Le Covid-19 a certainement affecté la plupart des secteurs d’une manière ou d’une
autre, en raison de perturbations qui ont subi l'économie nationale, notamment ceux liés à
l'environnement extérieurs précisément le secteur touristique qui a frappé de plein fouet. La
fermeture de l'espace aérien depuis le début de mars c’est-à-dire le début de l'apparition du
Covid-19 dans notre pays, l'événement que nous pouvons envisager comme le début de dégât.
L’industrie touristique marocaine est un secteur économique important, le Maroc occupe une
place commode relatif à le tourisme continental, c’est le leader du continent africain en tant
que destination la plus touristique, en accueillant 19 millions de touristes en 2019, une
augmentation de 5.2% par rapport à 2018, l’hébergement dans les établissements résidentiels
a augmenté de 5 % pour atteindre 25,2 millions de nuitées, 57% des nuitées sont enregistré
dans Marrakech et Agadir. Le Maroc a reçu du tourisme 78,6 milliards de dirhams en 2019,
une augmentation de 7,7 par rapport à 2018.
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Le Maroc, depuis plusieurs années, est la locomotive du tourisme africain cela est dû à leur
stabilité politique et à plusieurs autres facteurs, comme la liberté de concurrence des
compagnies aériennes.
Cette reprise touristique n’a pas duré longtemps, depuis l’apparition de la crise sanitaire, selon
un rapport publié par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
(CNUCED), sur une liste de 15 pays, l’industrie marocaine du tourisme se classe au septième
rang des pays les plus touchés par la crise de la COVID-19. Au premier semestre du 2020, le
nombre d’arrivées de touristes a chuté de 63 % et le nombre de nuitées dans les établissement
d’hébergement a baissé de 55%. Elle a enregistré un recul cumulé de 71,7% au deuxième
trimestre 2020 avec une perte de 11,8 milliards de dirhams. Dans les six premiers mois de
2020, cette baisse était de 33,2%, soit 11,1 milliards de dirhams.
Après la recherche et l’analyse de ces données, il est maintenant nécessaire d'aborder cette
problématique :
Quel est l’impact socioéconomique du covid-19 sur le tourisme ? Quel rôle du tourisme
durable ?
Quel impact sur le tourisme en général ? le tourisme durable semble la solution pour atténuer
la crise ?
Partant du tourisme dit classique, c’est de plus en plus critiqué pour ses effets négatifs sur
l’écosystème et sur les populations locales. Cependant le tourisme durable est le nouveau
tourisme (le tourisme alternatif), il regroupe des tourisme solidaire, écotourisme, etc. Il est
donc devenu important de développer le tourisme alternatif pour la préservation de la planète
et pour le développement économique. L'offre de tourisme durable semble donc en forte
progression, laissant supposer un intérêt grandissant du grand public pour des vacances plus
durables (François Lecompte et Prim Allaz, 2009).
Au moment où le tourisme durable commençait à se répandre, le monde s’est frappé par
covid-19, cela a limité le tourisme avec ses différents types et entraine des répercussions
sévères.
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I. Généralité sur Covid-19 et le tourisme durable
A. Introduction :
Le tourisme est une activité de longue date qui a un caractère mondial au 20e siècle et est
maintenant devenu un secteur économique de base dans de nombreux pays développés. Tout
comme dans les pays en développement, cela en fait un facteur important de son
développement.
Selon les données de l'Organisation mondiale du tourisme (O.M.T.), les voyages
internationaux se classent au troisième rang du « grand » secteur du commerce mondial. Le
chiffre d'affaires du tourisme n'est dépassé que par les industries du pétrole et de l'automobile.
Mais aujourd'hui, l'industrie du tourisme représente la première industrie de services au
monde. Bref, c'est le platine du troisième millénaire. Il favorise l'ouverture des futurs grands
projets d'un pays.
De nos jours, personne ne peut ignorer le rôle important du tourisme en tant que moteur du
développement économique et social national. Ce secteur est la principale source de création
d'emplois dans de nombreux pays. Non seulement dans l'industrie touristique elle-même, mais
aussi dans d'autres secteurs par le biais d'effets d'entraînement.
L'impact économique du tourisme est également important car il favorise la croissance des
investissements dans les infrastructures et est une source importante de devises étrangères qui
n'est pas soumise à la dette, aux achats et aux paiements spécifiques.
De même, en raison de sa nature diversifiée, le tourisme touche presque tous les domaines
d'activité économique. Il a un impact significatif sur l'agriculture, la construction, l'artisanat,
le commerce, en particulier les services, les transports et d'autres secteurs.
Tous ces facteurs doivent être pris en compte pour déchiffrer le concept Tourisme durable. Ils
révèlent que la demande devient de plus en plus sensible à la qualité cadre, garant
environnemental respecté, maintien de l'identité et rentabilité à long terme.
Afin de faire face à l'impact négatif du tourisme de masse, les pays doivent formuler des
stratégies de développement durable dans le domaine du tourisme. Car le tourisme est l'un des
secteurs économiques directement dépendants d'une gestion durable. Personne n'aime passer
son temps libre dans un paysage industriel détruit ou pollué. Ainsi, le département s'appuie
sur la protection de la nature et du paysage, la protection, le développement et la création de
valeurs culturelles, et les attitudes positives des riverains à son égard.
Le tourisme peut transférer des fonds des zones riches vers les zones pauvres, améliorant ainsi
la qualité de vie.
Elle peut également ralentir l'exode des ruraux et soutenir indirectement l'agriculture dans les
zones environnantes, par exemple en favorisant l'utilisation de matières premières et de
produits locaux.
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Le tourisme est le principal consommateur d'artisanat local, rural et urbain et de mobilier et
équipement de base. L'effet tourisme ne s'arrête pas là, il touche aussi la société. Car c'est un
moyen de communication et d'échange culturel entre les personnes, notamment dans le pays
de résidence, surtout dans le tourisme de masse.
Des millions de personnes comptent sur le tourisme pour leur subsistance, et des milliards de
personnes peuvent profiter de leur propre culture et de celle des autres et du monde naturel
grâce au tourisme. Dans certains pays, le tourisme représente plus de 20 % du PIB et, à
l'échelle mondiale, c'est le troisième secteur d'exportation le plus important de l'économie
mondiale. Le tourisme est l'une des industries les plus touchées par la pandémie de COVID-
19. Il a un impact sur l'économie, les moyens de subsistance, les services publics et les
perspectives d'avenir de tous les continents. S'il faut d'abord chercher à protéger le travail de
ceux qui dépendent du secteur, la reconstruction de l'industrie touristique est aussi une
opportunité de transformation. L'accent est Profiter de L'impact du tourisme sur le lieu.
Visiter et construire des communautés et Les entreprises plus résilientes bénéficient
d’Innovation, numérisation, Durabilité et partenariat.
En décembre 2019, le SRAS-CoV-2, qui cause le Covid-19, a été découvert à Wuhan, dans la
province du Hubei, en Chine. Les coronavirus sont un grand groupe de virus que l’on trouve
couramment chez les chauves-souris et autres animaux. Parfois, ces virus peuvent infecter les
humains (zoonose) et propager l'infection. La source animale possible du Covid-19 n'a pas été
déterminée. Cette maladie infectieuse s'est ensuite rapidement propagée à toutes les régions
du monde, atteignant l'état pandémique actuel, c'est-à-dire une épidémie mondiale.
Le Maroc a connu une multitude d’épidémies durant sa longue histoire. Il connaît
suffisamment leurs origines, les ravages qu’elles causent durant leurs propagations, leurs
impacts sur les domaines humains, économiques et politiques et les mesures à prendre au
moment et après leurs passages. C’est pour cela, dès que l’épidémie coronavirus est apparue à
Wuhan en Chine au mois de Décembre 2019, très rapidement s’est propagée au reste du
monde, le Maroc a commencé à s y préparer et dès que le premier cas déclaré officiellement
sur son territoire le 2 Mars 2020, il a pris rapidement les mesures qui s’imposent, qui ont été
prises par les autres pays, tout en s’inspirant de ses expériences passées et de celles
innovantes d’autres pays. Résultat de ces mesures, au 5/6/2020, le Maroc a enregistré 8000
cas confirmés, dont 210 morts, avec un taux de létalité moins de 2%, bien inférieur à taux
enregistrés dans les pays les plus développés au monde. Cela signifie que si le Covid-19 est
déclaré pandémie mondiale, il est encore dans un stade épidémique bénin pour le Maroc,
même s'il a suscité une peur généralisée. Cependant, depuis fin juillet, une recrudescence du
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Covid-19 a été observée. Au 3 septembre 2020, le Maroc a enregistré près de 72 394 cas
confirmés, dont 1 361 sont décédés.
Au 6 juin 2021, il y avait eu 521 426 cas confirmés, dont 504 757 se sont rétablis et 9 178
sont décédés.
Depuis l’apparition du covid-19 la maladie s'est propagée dans tout le pays, la figure suivante
montre les cas confirmés par province (Figure 1)
Source :covidmaroc.ma
Les économistes de la Banque mondiale ont expliqué que le Maroc a subi un choc d'une telle
ampleur en 2020 en raison des blocages et des restrictions à long terme que le Maroc les a
décidés pour limiter la propagation du coronavirus. C'est l'une des mesures de confinement les
plus strictes de la région, donc comparé à des pays comme l'Algérie, la Tunisie ou l'Egypte, le
Maroc a cette particularité.
Des économistes de la Banque mondiale ont même affirmé que les mesures de confinement
au Maroc sont de plus en plus strictes que celles de pays européens comme l'Espagne ou
l'Italie qui ont été dévastés par la pandémie, tant en termes de nombre de cas que de nombre
de décès. Analyse combinée à l'analyse du FMI.
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Selon les calculs de la Banque mondiale et du HCP, cette réponse marocaine peut être jugée
disproportionnée avec le recul, conduisant à une récession économique de plus de 15% au
deuxième trimestre 2020, ce qui signifie que le taux de récession est le plus élevé. Il n'a
jamais été enregistré dans l'histoire marocaine.
En effet, l'histoire nous apprend que les épidémies démarrent généralement en Asie de l'Est,
ou en Méditerranée orientale, ou en Europe, ce qui donne au Maroc, qui se trouve à l'extrême
nord-ouest de l'Afrique, l'avantage de dernier endroit contaminé, et s'y prépare bien en amont.
Cet avantage géographique est en sa faveur, lui permettant de minimiser les dommages passés
et présents. Au cours des deux mille dernières années, il ne fait aucun doute que le Maroc n'a
jamais exporté ses épidémies vers d'autres parties du monde. En revanche, il a été contaminé
par diverses épidémies venues d'ailleurs et de l'étranger. Pour l'épidémie venant de l'extérieur,
le Maroc a développé un système d'information complet pour lui permettre d'appréhender
l'émergence de l'épidémie au moment opportun, alerter les services compétents et prévenir la
population, et prendre des mesures de protection et des actions pour se protéger.
Plusieurs méthodes ont été adoptées pour donner un ordre de grandeur approximatif de
l'impact de la crise sur l'activité économique et l'équilibre macroéconomique et social.
L'analyse a permis de s'accorder sur l'ampleur de la crise et a montré que l'activité
économique s'était contractée de près de 7%, principalement en raison des mesures de
confinement et d'une forte baisse de la demande étrangère. La répartition régionale inégale
des chocs indique que les zones du pays où le secteur informel est important, le ratio du
secteur public est faible et où les activités touristiques et manufacturières dominent sont plus à
risque. Par conséquent, il convient d'observer que les zones de Casablanca-Settat, Tanger-
Tétouan-Al-Hoceima et Marrakech-Safi ont les plus grandes pertes économiques, tandis que
les zones les moins touchées peuvent être Dakhla-Oued Ed-dahab, Guelmim-Oued nom et
Laâyoune Sakia el Hamra.
Au niveau social, une récession profonde aura un impact plus important sur la classe sociale
la plus instable car elle plongera environ 1 million de personnes dans la pauvreté, tandis que
les autres environ 900 000 personnes seront en dessous du seuil de vulnérabilité. En 2020,
l'équilibre macroéconomique interne et externe de l'économie marocaine sera mis à rude
épreuve, et le double déficit représentera 6% à 8% du PIB. Sur le plan interne, la détérioration
du déficit budgétaire reflétera une baisse prévisible des recettes fiscales, plutôt que des
augmentations délibérées des dépenses budgétaires. Les actions d'appui aux entités
économiques les plus touchées s'appuient sur le Fonds spécial Covid-19, qui représente
environ 3% du PIB. En termes de balance des paiements, le compte courant sera affecté par
un "arrêt brutal" des recettes touristiques et une forte contraction des exportations de biens et
autres services. Cependant, l'ajustement des importations et la résistance des transferts des
Marocains résidant à l'étranger allégeront grandement la pression sur les réserves de change.
Le recours particulier au financement extérieur a non seulement comblé le déficit de change,
mais a également fait augmenter le stock d'avoirs de réserve à un niveau élevé, de sorte que
l'appréciation relative nominale du dirham par rapport au panier d'ancrage.
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Au niveau économique, En tant qu'économie axée sur la consommation, le commerce et le
tourisme, le Maroc pourrait subir des pertes importantes en 2020. Les secteurs touchés sont
principalement le tourisme et l'automobile ainsi que le textile. Avec le fonctionnement normal
du transport et du transit de marchandises, l'impact du Covid19 sur le commerce semble être
temporairement maîtrisé. D'autre part, certaines industries peuvent faire face à un risque de
baisse de l'offre et de la demande étrangère dans le futur, notamment la demande de l'Union
européenne. Comme elle est également fortement dépendante de l'économie européenne, les
activités économiques saoudiennes seront inévitablement affectées par le ralentissement de la
croissance européenne. Pour rappel, l'Union européenne représente plus de 58 % des
exportations du Maroc, 59 % du stock d'investissements directs étrangers, 70 % des recettes
touristiques et 69 % des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE).
La croissance économique marocaine est révisée à la baisse à 0,8% -2,3% (également liée aux
mauvaises récoltes céréalières), Toutefois au niveau du secteur touristique, la perte est
estimée à 34,1 milliards d'AED Chiffre d'affaires touristique 2020 et 14 milliards de dirhams
La baisse globale du chiffre d'affaires de l'hôtellerie Près de 6 millions de touristes (-98 %), ce
qui se traduira au total 11,6 millions de nuitées ont été perdues.
Lorsque les instances dirigeantes se sont rendu compte à la fin du 20e siècle que notre monde
était en danger et "il faut y remédier. Le concept de développement durable est né dans les
années 1970, et son objectif était de servir toute l'humanité d'une manière aussi réalisable que
possible dans le futur tel qu'il est aujourd'hui (OMT) Pour l'offre touristique. Aujourd'hui, la
notion du tourisme durable est un peu vague, c'est parce que le tourisme durable n'est qu'un
terme général, et nous pouvons trouver différents types de tourisme :
L'écotourisme est un mode de déplacement responsable qui contribue à protéger
l'environnement dans les espaces naturels (Lequin, 2002), il s'agit souvent de circuits nature,
de trekking organisé, de trekking en montagne, etc.
Le tourisme solidaire a pour objectif d'accompagner les riverains au-delà du simple
déplacement.
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Le tourisme responsable est aussi appelé tourisme éthique. Il implique d'être attentif à
l'impact environnemental de nos déplacements, de favoriser la communication avec les locaux
et leur développement.
Le tourisme participatif qui permet à la population du pays d'accueil de participer à des
activités touristiques ou au contraire permet aux touristes de participer à l'industrie touristique
de la vie locale.
Non seulement au niveau des États, mais aussi au niveau touristique, la prise de conscience
des résultats de toutes ces nouvelles formes de tourisme alternatif s'est accrue. Porté par des
institutions telles que l'Organisation mondiale du tourisme et l'Union européenne, le concept
de tourisme durable est quelque peu novateur (François Lecompte et Prim Allaz, 2011).
Aujourd'hui, le tourisme doit permettre le développement harmonieux de l'économie d'une
région dans le respect de l'environnement écologique local, de la culture et du bien-être des
habitants (Hamon, 2005). Au fil des années, le tourisme durable s'est organisé au sein de
diverses associations, comme l'« Association Talassemtane pour l'Environnement et le
Développement » ou les « Association Josor el Amal» Au Maroc.
Les facteurs décisionnels du secteur du tourisme doivent prendre en compte la relation entre
le tourisme et l'environnement naturel et culturel, y compris l'impact des facteurs
environnementaux sur le tourisme et l'impact du tourisme sur les ressources existantes (Zhong
et al., 2011 ; Reddy et al. , 2012 ; Angelkova et al., 2012). Sur la base de ces informations, il
est possible de prévoir et de prévenir les changements dans la structure environnementale,
ainsi que dans la structure sociale et économique. Par conséquent, le processus de prise de
décision de la planification et de la gestion du tourisme peut être amélioré. L'objectif est de
réduire les risques futurs du tourisme et des destinations touristiques (Castellani et Sala, 2010
; Chancellor et al., 2011).
Le développement du tourisme doit être basé sur des critères de durabilité, ce qui signifie que
le tourisme doit être écologique à long terme, économiquement durable, socialement équitable
et éthiquement équitable pour les communautés locales (Cahndralal, 2010 ; Buckley, 2012).
Dans cette direction, afin d'établir un équilibre approprié entre la satisfaction des besoins
touristiques et la protection des ressources naturelles, culturelles et de la biodiversité dans le
cadre d'activités économiques compétitives, nous avons besoin d'une approche intégrée du
tourisme. Il peut fournir le cadre approprié pour la gestion durable des ressources touristiques
(Angelkova et al., 2012).
L'expansion connue du tourisme à l'échelle mondiale, sa transformation en phénomène de
masse et la tendance du tourisme à devenir un secteur prioritaire de l'économie ont conduit à
la nécessité de déterminer des mesures réalisables pour promouvoir le développement durable
du tourisme (Becken, 2007) . En raison des implications montrées, l'industrie du tourisme
peut traduire les principes du développement durable à un niveau pratique : le concept de «
tourisme durable » découle du fait que ces principes sont respectés (Hunter, 1997 ; Inskeep,
1994 ; Williams et Ponsford, 2009) . Le tourisme durable peut également assurer les
conditions de protection de l'environnement naturel et de promotion de la prospérité des
communautés locales grâce au développement durable (Figure 2).
DEVELOPPEMENT
SOCIAL
DURABLE DU ECONOMIE
Les employés
TOURISME L’investissement
Les habitants
Les touristes Le chiffre d’affaires
La rentabilité
Depuis la fin des années 1960, le Maroc était intéressé du tourisme dans ses politiques de
développement. Cependant, il n'adopte souvent que des politiques temporaires pour
développer le tourisme. En effet, depuis l'indépendance, les gouvernements successifs ont
tenté d'encourager le secteur sans apporter la volonté politique nécessaire. Ce n'est qu'en 2001
que le plus haut niveau du pays a décidé de formuler une nouvelle stratégie impliquant les
secteurs public et privé, et a formulé une nouvelle vision appelée « Vision 2010 » et la
« Vision 2020 » par la suite.
Ces créations montrent l'augmentation de la demande et l'évolution des tendances de notre
style de voyage. C'est pourquoi il existe aujourd'hui de plus en plus d'agences spécialisées
dans les voyages alternatifs. Sur la base des différentes significations du tourisme durable
mentionnées ci-dessus, nous avons donné notre propre définition du tourisme durable : un
tourisme conçu pour protéger l'environnement et les écosystèmes, promouvoir la
communication avec les autres et les habitants et promouvoir le développement économique
local. Cependant, ce concept touche-t-il vraiment les voyageurs qu'il y ait une forte demande ?
et le plus important c'est qu'il s'agisse d'un marché de niche ?
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b) La demande du tourisme durable
Le XXIe siècle a fait des progrès considérables en marge du tourisme de masse, grace à une
alternative aux clichés habituels, à savoir le tourisme durable. En effet, grâce à la mise en
place d'agences spécialisées, de sites Internet, etc., l'offre s'est progressivement développée.
Ce développement ne se produit pas par accident, mais se produit avec l'émergence de la
demande. Comme l'a souligné (Lequin, 2003), l'écotourisme est le secteur de l'industrie
touristique qui connaît la croissance la plus rapide. Si le secteur se développe rapidement, il
pourrait devenir demain la nouvelle forme de tourisme la plus populaire, comme cela a été
prédit (Ruiz, 2013) : le tourisme durable deviendra une forme de tourisme pratiquée par une
nouvelle génération de touristes. Cette croissance s'explique par la prise de conscience des
populations que l'environnement et l'écosystème sont fragiles. Par conséquent, non seulement
pour la terre mais aussi pour les gens qui y vivent, un respect plus profond et plus grand est
requis.
La nouvelle demande touristique est une sorte de « demande de survie » (Zaoual, 2007). Ces
dernières années, l'idée de prêter attention aux normes sociales et environnementales dans la
consommation quotidienne s'est beaucoup développée (François Lecompte et Prim Allaz,
2011). Par conséquent, il n'est pas surprenant que l'offre touristique suive le chemin balisé et
que la demande de durabilité ait décuplé. La durabilité est devenue un aspect important du
développement touristique (Herr et Larson, 2007). Ainsi, la demande de tourisme durable est
en plein essor et loin d'être un feu de paille. Ce concept vise à assurer la protection de nos
ressources et de notre population.
La demande touristique européenne est la principale source d'émissions touristiques du
Maroc, mais elle reste dominée par l'orientation balnéaire. Mais nous avons également assisté
au développement de nouveaux marchés touristiques liés aux nouveaux comportements de
vacances. Le besoin d'évasion et de découverte, ainsi que la montée de la conscience
écologique et culturelle, stimulent la demande de produits "plus doux", qui mettent en valeur
la découverte, en particulier la découverte des autres. Il s'agit d'un véritable tournant dans
l'évolution de la demande touristique en Méditerranée et au Maroc, qui se traduit par le
développement de divers produits de niche, la destination principale étant les zones rurales.
Dans le même temps, le tourisme en tant qu'activité économique internationale connaît de
profonds changements. Jusqu'aux années 1990, l'industrie du tourisme fonctionnait selon le
modèle fordiste : production de masse, standardisation, rigidité des produits pour réaliser des
économies d'échelle, baisse des prix et autonomie limitée des touristes car ils étaient contrôlés
par l'offre et n'avaient quasiment pas de demande. Choix de destinations et de produits ainsi
que voyagistes très concentrés (Telfer et Shapley, 2008). Le tourisme post-Ford d'aujourd'hui,
ou « nouveau tourisme », est au contraire, il prône la non standardisation et la flexibilité des
produits, et considère la demande plutôt que l'offre dans le choix des destinations et des
produits. Il se caractérise par l'autonomie des touristes, l'utilisation des nouvelles technologies
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de l'information et de la communication et des modèles alternatifs pour promouvoir le
développement touristique (Weigert, 2013).
Les touristes apprécient désormais la qualité offerte et sa conformité aux normes sociales et
environnementales du « tourisme durable ». Bref, à travers ce nouveau tourisme, on passe du
tourisme de masse au tourisme individuel, du tourisme sédentaire au tourisme mobile, et du
tourisme balnéaire au tourisme de l'arrière-pays. Du coup, l'option de continuer à orienter les
investissements vers le littoral doit être reconsidérée.
L'impact de ces évolutions se reflète en Méditerranée et au Maroc, une demande plus ou
moins spontanée émerge, cette demande précède généralement l'offre et l'investissement au
sein de ces pays, tout en libérant dans un premier temps les circuits de commercialisation
traditionnels. Dans le même temps, les plateformes de collaboration qui mettent directement
en relation clients et hôtes, comme Airbnb, contrôlent une grande partie de la demande de
voyages au Maroc et se débarrassent des formes traditionnelles d'hébergement commercial.
Cependant, les politiques publiques continuent de raisonner en ignorant ces mutations
profondes, en accordant des privilèges d'exploitation à vocation balnéaire et de type fordiste.
Cependant, cette nouvelle demande a atteint le Maroc, et elle a généré des offres assez
importantes dans tout l'intérieur du pays, qui peuvent s'adapter à la crise que nous vivons
actuellement.
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L'impact de la crise actuelle (COVID-19) est cruel. Les observateurs et les experts travaillent
dans divers scénarios et estiment que le Maroc est confronté à quatre chocs économiques et
financiers : le confinement et la baisse subséquente du revenu national en raison du
ralentissement économique, la hausse des activités, les taux d'intérêt, la baisse des prix du
phosphate et l'arrêt du tourisme. Depuis la mi-mars de l'année. Depuis il a été contraint de
suspendre ses activités, plus de 8.000 entreprises touristiques (hébergement, restauration,
agences de voyages, transports touristiques, location de voitures) ont été suspendues. Rien
qu'en mars, le pays a perdu plus de 100 000 d’arrivées, et le secteur subira une perte estimée à
138 milliards de DH entre 2020 et 2022.
Les dernières statistiques montrent qu'au cours des trois premiers mois de 2020, la valeur
ajoutée de l'industrie du tourisme a diminué de 7%, contre une augmentation de 2,9% au
cours de la même période l'année dernière. Malgré la levée des restrictions, les revenus de
l'industrie du tourisme continuent de baisser de manière significative. Les faits ont prouvé que
ceux-ci ont baissé de 71,7% au deuxième trimestre 2020, et perdu 11,1 milliards de DH. À la
fin des six premiers mois de 2020, cette baisse était de 33,2%, soit 11,1 milliards DH.
Quant au nombre de touristes, à fin juin 2020, il a baissé de 63 %, et le nombre de nuitées en
hébergement classé a baissé de 59 %. En juin, le nombre de nuitées était de 68 199, soit une
baisse de 97 % en un an.
En 2020, l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) a estimé que le retrait des flux
touristiques internationaux sera compris entre 60 et 80 %, ce qui entraînera une baisse de 80 à
100 milliards d'euros des dépenses touristiques mondiales, soit une diminution de 60 % par
rapport à l'année dernière. « Au Maroc, l'impact estimé de la crise sur 2020 est une baisse de
69 % des arrivées de touristes, une baisse de 60 % des recettes en devises et une baisse de 50
% du nombre de chômeurs », lit-on dans le rapport conjoint de la DEPF.
18
ont fait les propositions des offres touristiques, conduisant à la construction de nouveaux
territoires par le bas. La gouvernance de ces destinations est assurée par des organisations
territoriales, mobilisant différents types d'acteurs publics, privés et solidaires.
En effet, l'essor de cette nouvelle industrie touristique peut atténuer dans une certaine mesure
les effets négatifs susmentionnée. En effet, même si elle intervient en marge des politiques
publiques, l'émergence de ces nouvelles destinations touristiques rurales tend à étendre
davantage le tourisme aux zones les plus reculées, et à réduire dans une certaine mesure la
forte densité du tourisme côtier. Si les décisions de politique publique reposent sur ces
tendances, elles peuvent constituer une alternative à la forte densité et à la surpopulation que
les virus utilisent pour se propager. Cela rendra les destinations marocaines plus sûres et plus
attrayantes.
Selon certains chercheurs, l'environnement, compte tenu de son statut, peut être qualifié de
pilier de base du développement durable, notamment en raison de l'intense campagnes de
greenwashing et des nombreux messages véhiculés par les médias, qui sont les principales
motivations des praticiens du tourisme durable. La motivation environnementale peut être
divisée en deux parties :
-Rechercher la nature.
-Utiliser des moyens de transport peu polluants pour voyager.
L'envie de s'immerger dans la nature, de découvrir de nouveaux paysages, et de se débarrasser
de la pression de la ville semble être une motivation particulièrement importante pour certains
types de voyageurs. Les intérêts des voyageurs sont principalement liés aux espaces naturels,
dont la terre et la mer, qui sont relativement peu perturbés et « authentiques possible »
(Lequin, 2002). L'origine de cette tendance à trouver ses racines s'explique sans doute par nos
vies d'aujourd'hui, nos vies sont devenues des super villes, et toutes sortes de pollutions
(visuelles, olfactives, auditives, atmosphériques, etc.). De plus, les observations d'animaux et
de plantes, et même l'exploration hors voyage ont trouvé leurs adeptes. Les espaces naturels et
leurs paysages, la flore et la faune constituent les principales attractions pour les touristes du
monde entier (Lequin, 2003). resumant, actuellement, on recherche avant tout une proximité
avec l’environnement naturel (François Lecompte et Prim Allaz, 2011)
De nombreuses personnes cherchent également à voyager de manière moins polluante et plus
respectueuse de l'environnement lorsqu'elles voyagent en vacances ou même là où elles vont
séjourner. On peut imaginer faire du vélo, prendre les transports en commun (bus, train, etc.)
ou simplement marcher. Ces modes de transport n'émettent que de faibles niveaux de dioxyde
de carbone et sont donc contraires à la situation représentée par le transport aérien traditionnel
19
(c'est-à-dire l'avion) aujourd'hui. Il est en effet nécessaire de lutter contre le réchauffement
climatique (Ruiz, 2013). Les gens considèrent le tourisme durable comme un idéal à atteindre,
ce qui inclut bien entendu les transports, c'est pourquoi il faut abandonner l'avion et
privilégier le train, le bus et le bateau (Van de Walle, 2011).
b) Les motivations socioéconomiques
Les motifs sociaux et économiques semblent être classés comme l'arrière-plan des motifs.
D'un point de vue social, dans une moindre mesure, la recherche du contact avec les riverains
et découvrez de nouvelles habitudes et coutumes sont visés : découvrez et faites connaissance
avec d'autres personnes, d'autres lieux, enrichissez-vous de cette rencontre en vous donnant un
petit peu (Vles et Claremont, 2006).
Cette envie de se rencontrer et de communiquer est sans doute liée à la volonté d'actualiser les
connexions sociales, qui fut progressivement abandonnée en raison de l'éclatement de la bulle
Internet et du monde virtuel. Recherche d'authenticité, retour aux sources et valeurs familiales
(Maunier, 2007). Certains citadins veulent se débarrasser de l'entraînement quotidien et
redécouvrir des valeurs complètement différentes du fameux "métro, travail"
Nous cherchons également à découvrir de nouvelles cultures et de nouvelles coutumes. Cette
recherche peut même parfois être pleinement intégrée à la population locale : manger et/ou
dormir de la même manière, vivre des activités dans la communauté, etc. Ainsi, on peut
observer que les touristes sont immergés dans la culture locale (festivals, découverte de sites
historiques, traditions, etc.) (Maunier, 2007). Les gens sont désireux de communiquer avec les
étrangers et de s'immerger dans la culture locale (Van de Walle, 2011).
En même temps, en cherchant à communiquer avec les résidents locaux, nous recherchons
aussi véritablement l'authenticité de certaines reliques historiques. Nous voulons nous
imprégner de la culture locale en visitant des lieux historiques connexes. La recherche de
l'authenticité à travers des produits aux caractéristiques locales et à la culture locale est légale
voire nécessaire pour certains (Pérignon et Salavador, 2012). Cette volonté de découvrir le
patrimoine culturel et historique a été confirmée par d'autres chercheurs : on peut observer
que les ressources sociales et culturelles représentées par l'histoire régionale jouent un rôle
important dans la motivation potentielle des touristes à choisir une destination (Botos et al.,
2013) . Le touriste durable d'aujourd'hui cherche à retrouver la terre de ses ancêtres, et il veut
visiter la terre de ses ancêtres (De Vries et Lansing, 2007).
L'aspect économique est l'aspect du développement durable qui est le moins impliqué dans la
revue de la littérature sur le tourisme durable. C'est peut-être parce que c'est le pilier avec le
moins de communication qui lui est associé.
Le principe du pilier économique dans le concept de tourisme durable est d'assurer une juste
répartition des richesses entre les différents intermédiaires. La plupart des revenus doivent
aller aux résidents locaux, qui les utiliseront pour le développement économique. L'objectif
est de créer une économie locale viable à long terme.
Habituellement, le pilier économique est lié au commerce équitable et à l'économie circulaire.
Ceux-ci visent à réduire le nombre d'intermédiaires entre les producteurs et les
consommateurs, tout en améliorant la production pour utiliser les déchets générés par la
20
production. Ces concepts sont devenus des habitudes de consommation et s'adaptent au
quotidien au fil des années.
La motivation des touristes durables et la motivation d'attirer des piliers économiques est
encourager la population locale à vouloir travailler et les familles de travailler (Van de Walle,
2011).
Cela peut se faire de différentes manières :
-Séjourner dans un hôtel traditionnel, pas dans une chaîne hôtelière multinationale dont les
avantages économiques pour les habitants seront minimes
-Acheter de la nourriture sur le marché plutôt que via les réseaux de distribution traditionnels
(supermarchés, etc.)
-Utilisez les transports locaux dans les pays asiatiques, tels que les pousse-pousse
-Achetez des souvenirs d'artisans locaux sur des étals au lieu de boutiques de souvenirs.
La tendance sera donc au retour vers les producteurs locaux, à l'image de la situation
précédente. Nous resterons à l'écart des grands circuits de distribution (supermarchés, 30
hypermarchés) avec de nombreux intermédiaires afin de garder une certaine distance avec les
fabricants.
Cependant, au vu des résultats de diverses études, cette volonté devrait être assouplie, d'autant
plus que seulement 4,15 % des personnes interrogées affirment que maximiser les retombées
économiques locales est pour elles l'excellence du voyage durable (François Lecompte et
Prim Allaz, année 2011)
D. Conclusion :
21
II. Analyse de l’impact du COVID-19 sur le secteur touristique
A. Introduction :
Après avoir discuté la partie précédente, nous avons pris conscience que le tourisme en
général avait été fortement affecté par covid-19, et le tourisme durable peut être adopté
comme l'une des solutions, malgré ce nouveau tourisme est également frappé par cette
pandémie toutefois il reste plus solide pour supporter les effets en subissant la crise.
On va essayer d’aborder dans cette partie les effets socioéconomiques de cette crise sur le
tourisme notamment le tourisme durable, en analysant les données d’une manière plus
pratique afin de comprendre l’écart causé par la crise.
Malgré la rareté des données étatique sur les statistiques des effets du covid-19 exactement
sur le tourisme durable, on va les chercher et les analyser, et pour pouvoir donc couvrir la
rareté des données, on a dû utiliser un questionnaire pour bien accueillir un surplus de
données.
Après avoir déterminé la base sur laquelle nous devrions nous appuyer pour étudier l’effet de
la pandémie sur ce secteur, nous avons adopté en commençant par l'analyse des données
étatique et alors on continue par la suite le traitement du questionnaire.
B. Bref sur les données étatiques des effets du covid-19 sur le tourisme
a) Effets économiques
Dans le volet économique, la crise a conduit à des chiffres significatifs mais n'augurent rien
de bon.
Avant la propagation du covid-19, l'essor du secteur touristique était absolument évident, à
cette époque, le Maroc semblait connaître progressivement une grande demande touristique.
Le tableau suivant montre une tendance à la hausse des arrivées touristiques au cours des 8
ans avant l’apparition de la pandémie
22
Tableau 1:Evolution des arrivées des touristes aux postes frontières : +5,2% en
2019
Les différents arrivants 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Var 19/18
Touristes Etrangers 5 011 729 5 323 333 5 437 453 5 151 704 5 103 204 5 864 917 6 679 101 7 043 006 5%
France 1 769 710 1 782 056 1 798 190 1 563 568 1 449 757 1 614 011 1 844 397 1 990 813 8%
Espagne 730 882 682 834 683 761 626 896 615 720 710 729 814 069 880 818 8%
Royaume-Uni 357 347 403 325 476 550 504 475 458 561 486 262 510 516 551 499 8%
Allemagne 199 349 237 852 255 124 286 328 260 255 331 185 394 328 413 384 5%
Italie 196 186 234 912 254 209 227 961 219 334 246 312 305 505 351 916 15%
Etats Unis 140 045 160 033 167 267 181 468 197 858 254 531 304 960 346 702 14%
Belgique 255 290 272 593 267 308 243 815 238 984 259 658 273 535 272 328 0%
Hollande 204 767 210 859 191 158 183 349 182 379 214 016 237 539 241 065 1%
M aghreb 219 280 270 227 213 675 195 214 209 823 207 885 214 295 227 281 6%
Chine 6 899 7 871 9 403 10 515 42 844 107 434 132 081 141 050 7%
Scandinavie 67 165 83 999 95 193 83 554 93 009 118 460 136 157 104 264 -23%
M RE 4 363 427 4 722 931 4 845 491 5 025 058 5 228 527 5 484 427 5 609 607 5 889 254 5%
Total Recepteur 9 375 156 10 046 264 10 282 944 10 176 762 10 331 731 11 349 344 12 288 708 12 932 260 5.2%
Le Tableau ci-dessus montre que l'année 2019 a enregistré le plus grand nombre des arrivées
des touristes, une augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente. Ces chiffres vont
considérablement chuter après l’apparition du covid-19.
15000000
10000000
5000000
0
2010 L'évolution des arrivées touristique
2018
2019
2020
23
Selon la figure 3 la situation des arrivées des touristes au Maroc s’est aggravé à cause de
l’apparition du covid-19 au début 2020. Selon la banque Casablanca Finance Group (CFG),
Une diminution de 53,74% en 2020 par rapport à 2019, plus précisément, environ de
5.982.800 arrivées en 2020 contre 12.932.260 arrivées en 2019.
Covid-19 est apparu au Maroc le 2 mars 2020, depuis cette période le tourisme va commencer
a chuté.
En fin, l’évolution des nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique
classé (EHTC) a également chuté, cela semble normal après la baisse du nombre de visiteurs
étrangers.
24
Figure 4:L’évolution des nuitées dans les EHTC dans les différentes villes
touristiques avant covid-19
b) Effets sociaux
Pendant que dans le volet social, un autre problème supplémentaire sans rapport avec la crise
est que le secteur a connu un grand nombre d’emplois informels, le taux dépasse 80%, ce qui
rend un peu difficile le calcul des emplois perdus. Bref, l’'industrie touristique du Maroc
représente 17% du PIB, et il y a plus de 2 millions d'opportunités d'emplois directs et
25
indirects, a déclaré la secrétaire d'État au Tourisme Lamia Butaleb lors de la cérémonie
d'ouverture du forum de l’investissement hôtelier en Afrique (FIHA) à Marrakech en 2019.
Abdellatif Kabbaj, président de la Fédération nationale du tourisme (CNT), a confirmé lors de
la réunion du Comité de veille économique que le secteur a créé 550 000 emplois directs en
2019 dans 8500 entreprises, dont 3500 dans l’hôtellerie, soit environ 5 % de l’emploi dans
l’ensemble de l’économie.
Les statistiques confirment que la crise a entrainé certainement une chute d’emploi, D’après
La direction des études et des prévisions financières (DEPF), un impact estimé à 50 % des
pertes d’emplois.
500000
400000
300000
200000
100000
0
2016 2019 2020
Après notre présentation des statistiques, l’impact de la pandémie sur le secteur est clairement
visible, la baisse des arrivées de touristes et les nuitées dans les établissements d’hébergement
classifiés a considérablement réduit les recettes monétaires du secteur ainsi que l’emplois
touristique.
Cependant, une évaluation plus précise devrait être faite pour mieux comprendre l'impact de
cette crise sur la pauvreté multidimensionnelle et les différentes parties de la population et de
l'économie marocaines. Il ne fait aucun doute que les travailleurs du secteur informel subiront
d'abord l'impact socio-économique de la crise. Ils représentent la grande majorité de la
population active marocaine et des étrangers (migrants, réfugiés). Ils sont généralement
employés dans des secteurs particulièrement vulnérables à la crise, comme le tourisme.
26
a) Mesures économiques
Le Maroc a fait des efforts considérables pour mettre en place un cadre incitatif plus efficace
et adapté au contexte de la mondialisation. Dans les 24 mois suivant le démarrage des
activités de l'entreprise, l'exonération des droits d'importation sur tous les équipements et
biens nécessaires à la promotion et au développement des projets touristiques, ainsi que
l'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée sur les biens d'équipement, matériels et outils
achetés au Maroc, s’être d'une grande aide. De plus, la période d'exonération de la taxe sur la
valeur ajoutée à l'importation pour les biens d'équipement, les matériaux et les outils obtenus
à partir des importations est de 36 mois, apportant un vent de fraîcheur à l'activité touristique.
Afin de redynamiser l'industrie du tourisme au Maroc, deux autres mesures doivent être
prises. La première comprend l'exonération de l'impôt sur les sociétés sur le chiffre d'affaires
des sociétés hôtelières réalisé en devises étrangères dans les 5 ans à compter de l'exercice au
cours duquel la première activité d'hébergement a eu lieu et une réduction de 17,5% après
cette période. La seconde concerne l'exonération de l'IR pour le chiffre d'affaires total en
devises réalisé par la société hôtelière dans les 5 ans, qui sera réduit de 50% au-delà de cette
période. Ces mesures sont relativement suffisantes pour réaliser la restauration supplémentaire
d'environ 32 098 lits installés au cours de la période 2010-2015. Des marchés comme
Marrakech, Agadir, Tanger, Casablanca et Fès représentent plus de 80% de cette capacité.
La crise du Covid-19 a montré que ces marchés sont les plus vulnérables face à la propagation
du coronavirus. Par conséquent, nous devons repenser comment commencer à étendre et à
diversifier le secteur touristique marocain après la pandémie. Cependant, l'évolution des
encours de crédits bancaires accordés aux hôtels et restaurants marocains entre 2010 et 2015
montre qu'à ce niveau, le Maroc a également choisi des évolutions du cadre réglementaire
pour accompagner la relance de l'industrie touristique. Depuis qu'un fonds d'investissement
dédié à l'industrie du tourisme2 a été lancé depuis 2004, les institutions marocaines sont
appelées à financer le tourisme1.
D'autres mesures, telles que l'amélioration des procédures en ligne et des performances
administratives et l'introduction de notations de crédit, ont permis de consolider et d'élargir le
rôle des actionnaires dans les opérations des entreprises et d'améliorer la soumission et le
traitement électronique des documents d'importation. Tous ces efforts permettent au Maroc de
persévérer alors que d'autres destinations maghrébines et/ou africaines n'a pas pu résister. Le
classement du Maroc selon le rapport Doing Business 2017 reflète ces efforts. Pendant la crise
économique, le royaume s'est classé 18e en matière d'urbanisme touristique, respectivement
40e et 41e en termes de création d'entreprises touristiques et de paiement des impôts. Classé
respectivement 68e et 101e en termes de facilité de faire des affaires et d'accès au crédit.
b) Mesures sociaux
1. Présentation du questionnaire
a) Paragraphe 1 : Méthodologie
Préparation :
Afin de réaliser mon étude, j'ai adopté une analyse par questionnaire qui inclut des variables
qualitatives et quantitatives (voir annexe). Ce questionnaire a été créé par moi. L'objectif est
de collecter le plus de réponses possible afin d'obtenir un échantillon global représentatif et
non biaisé. Le questionnaire est publié en ligne via Google Forms. Afin de maximiser le taux
de réponse, des opérations de communication ont été menées sur les réseaux sociaux comme
les groupes Facebook ou Whatsapp et partagées avec les personnes intéressées.
Par conséquent, les données collectées sont des données primaires. Cependant, la limite de
cette étude est qu'il m'est impossible d'interviewer tous les touristes. Par conséquent, ces deux
traitements sont complémentaires l'un de l'autre.
Après avoir traité les résultats, des données statistiques a établie pour vérifier diverses
hypothèses de recherche et confirmer les données en recherche qualitative. De plus, des tirs
croisés permettra de définir certains types de touristes durables.
Résultat :
Les résultats de la mise en ligne du questionnaire ont été jugés moyens : 57 réponses. Cela est
sans doute dû au fait que de nombreux types de questionnaires sont apparus sur de
nombreuses pages de médias sociaux, ce qui a entraîné une baisse du nombre de répondants.
Mais grâce à mes amis, un effet boule de neige s'est créé, car de nombreuses personnes ont à
nouveau partagé le questionnaire sur leurs pages, maximisant ainsi leur influence.
Au final, ma recherche quantitative a ainsi recueilli 131 réponses au questionnaire. Par
conséquent, nous pouvons dire que le résultat représente un échantillon important
28
b) Synthèse générale des résultats :
Les différents résultats des questionnaires donnent des résultats préliminaires assez importants
pour chaque question
11% 8%
15%
45%
55%
64%
5%
5%
11%
67%
La répartition des répondants par catégorie professionnelle sociale indique que l'échantillon
est représentatif. Il est à noter que les étudiants sont le premier type de représentants. Dans le
29
même temps, les employés, les professionnels intermédiaires et les cadres ont également des
représentations presque similaires puisque les chiffres sont serrés.
La réponse des femmes était légèrement plus élevée que celle des hommes (55 % contre 45
%).
Les répondants sont généralement répartis de manière différent plutôt une domination
marquée des gens âgés 18-24 en matière de groupes d'âge. La catégorie là moins représentée
est la catégorie la plus âgée. Cela peut s'expliquer par le fait qu'ils sont moins susceptibles de
partir en vacances (certaines personnes ont une mobilité restreinte), et qu'ils sont également
moins susceptibles d'aller en ligne. Par conséquent, ils ont rarement la possibilité d'accéder au
questionnaire en ligne.
40%
60%
Oui Non
Le concept de tourisme durable n’est pas connu de tous. En effet, plus de 39% des sondés
n’en ont jamais entendu parler. Ainsi, il se peut que cette méconnaissance du concept soit un
frein quant à son développement. Ceci sera à vérifier avec la question relative aux principaux
freins pour la pratique du tourisme durable.
Pour développer un concept il semble opportun de diffuser au moins des explications
significatives pour pouvoir pour bien le connaître parmi le peuple, et puis nous pouvons le
consommer en bon manière.
30
Figure 10:Intérêt pour le concept
86%
Oui Non
Parmi les personnes interrogées, la volonté de pratiquer un tourisme durable semble très forte.
En effet, environ 86% des résultats sont particulièrement encourageants pour son
développement. Cela signifie qu'il existe de réelles attentes et demandes de solutions
alternatives. Ce résultat est tout à fait cohérent avec la revue de la littérature dans laquelle la
durabilité est devenue un aspect important du développement touristique global (Herr et
Larson, 2007), ou l'offre de tourisme durable semble être en déclin. Une forte croissance
indique que le public s'intéresse de plus en plus à des vacances plus durables (François
Lecompte et Prim Allaz, 2009)
0 20 40 60 80 100 120
31
Parmi les différentes motivations, on peut dire que le « duo » se démarque sous les aspects
suivants :
Découvrir de nouveaux paysages (77,1%)
Découvrir de nouvelles cultures (66,4%)
L'une des motivations est directement liée au pilier environnemental, indiquant qu'il a un
attrait touristique plus évident.
De même, le pilier social semble affecter davantage les touristes, et le pilier social est classé
comme le deuxième pilier de motivation selon la revue de littérature. A noter que la
découverte de nouvelles cultures et coutumes est un facteur moteur ayant la deuxième place
(66%) dans le questionnaire, est égale à ce que certains chercheurs mettent en avant (Van de
Walle, 2011) lorsqu'elle soulignait que les familles d'accueil attirent particulièrement les
touristes. Pour eux, cela leur permet de s'imprégner de la culture locale et de satisfaire leur
envie de communiquer avec les étrangers.
En revanche, le fait que la motivation liée au pilier économique ait reçu autant de voix
(favoriser le développement économique des acteurs locaux) est pour le moins surprenant, car
le pilier a très peu de place comme incitatif dans la revue littérature.
Dépaysement
16%
Participation
4% Culture
Echange
23%
10%
L'une des motivations est directement liée au pilier environnemental, indiquant qu'il a un
attrait touristique plus évident.
Le résultat de cette question est plus ou moins le même que la précédente. Encore une fois,
c'est un mot lié au pilier environnemental, qui a reçu le plus de votes. Le mot « nature » sera
le mot qui représente le mieux l'industrie du tourisme durable. Cela ne fait que conforter les
résultats d'une enquête qui montre que le terme durabilité est principalement associé au terme
32
respect, principalement pour l'environnement et la nature (Harris Interactive, 2012).
Deuxièmement, il y a un mot lié aux piliers culturels, à savoir "culture". Ensuite, un mot lié au
pilier économique, à savoir le développement local, ainsi il y a les échanges et la participation
liés aux piliers sociaux et économiques.
18%
82%
Oui Non
Au vu de ces résultats, cette montagne semble être un lieu idéal pour un tourisme durable.
C'est sans doute parce que l'environnement montagnard véhicule à travers son image des
concepts liés à la nature, l'environnement, la flore et la faune. De plus, la vie en plein air qui
peut être appréciée dans les montagnes fait des rêves des touristes une réalité.
Oui
35%
31%
Non 65%
69%
33
Il semble d’après les résultats apparents ci-dessus que la majorité des gens n’ont pas pratiqué
du tourisme pendant la pandémie, ce qui nous montre que cette épidémie a empêché la
pratique de celui-ci.
Ce qui est encore plus important, c’est qu'au pire on trouve 35% qui ont pratiqué le tourisme
durable, c’est considérer au moins comme évolution dans cette pandémie.
49% 51%
Oui Non
le transport
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
34
En ce qui concerne les obstacles, les résultats ont été très proches. 51% des personnes ont
rencontré des obstacles, la peur de la propagation de l'infection était la plus évident dans les
résultats.
D’autre part l'augmentation des prix et l'abaissement de l'offre touristique sont similaires dans
les résultats, et ça semble normal dû à la relation directement proportionnelle entre eux.
1%
21% Méconnaissance du concept
L'analyse des freins qui empêchent les pratiques touristiques durables est essentielle à son
développement. En effet, cela permet d'ajuster l'offre et la demande prévisionnelle, favorisant
ainsi le développement d'un tourisme alternatif global. Le frein principal est la pandémie de
covid-19, ce qui semble normal dans les circonstances actuelles. Covid-19 a empêché 61%
des sondées, cela représente clairement le degré d’affectation de la crise sur le secteur
touristique.
Le prix arrive en deuxième position, 21 % des personnes interrogées pensent que ce type de
voyage est plus coûteux. Cependant, l'image touristique le plus chères qu'un tourisme
traditionnel est présent et elle est suffisamment importante pour être analysée.
Parmi tous les concepts qui l'entourent, un manque de compréhension du concept a fait
ralentir 17% des répondants. Si vous ne savez pas ce que cela signifie vraiment, pourquoi
voulez-vous voyager de manière durable ? C'est du survivalisme, faut-il seulement acheter des
produits locaux ? La prolifération des définitions d'un concept aussi simple a causé de
nombreux problèmes.
Enfin, le manque d'intérêt pour le développement durable est le dernier frein. C'est sans doute
parce que les gens sont désormais conscients que notre planète est en danger, nous devons
donc changer nos modes de consommation afin de laisser une véritable planète à nos
successeurs.
35
Figure 19:l’impact de la pandémie à l’humeur touristique
13%
87%
Oui Non
Comme prévu, la crise a affecté l’esprit touristique de la majorité des personnes interrogées.
Compte tenu des questions précédentes, il était évident que 87 p. 100 des gens étaient touchés.
Enfin, la crise a été le principal facteur de dissuasion responsable du déclin du tourisme au
Maroc.
Et Comme prévu, la crise a affecté l'esprit touristique de la majorité des personnes
interrogées. Compte tenu des questions précédentes, il était évident de trouver que 87 % des
personnes étaient touchés. Ce qui montre enfin que la crise a été le principal moyen de
dissuasion et le premier responsable de la baisse du tourisme au Maroc.
36
Si oui, c'était le tourisme durable ?
Si oui, avez-vous rencontré des obstacles en vous déplaçant ?
Si oui, ces obstacles sont liés à :
Quel serait le frein principal qui vous empêcherait de pratiquer du tourisme durable ?
En général, la pandémie a affecté votre humeur de pratiquer le tourisme ?
50
65%
40
30
35%
20
Oui
10
40 personnes
0
Avez-vous pratiqué le tourisme au moment de la crise sanitaire (covid-19) ? Si oui, c'était le tourisme durable ?
D'après la population étudiée, en général 40 personnes ont pratiqué du tourisme, il est à noter
que 65 % a pratiqué le tourisme classique, mais fait surprenant, 35 % ont pratiqué le tourisme
durable, ce pourcentage est très important aux évolutions de ce nouveau concept alors que
l'épidémie s'étendait.
Cela semble très intéressant au moment qu'une catégorie faire choisir le nouveau tourisme
surtout au moment du covid-19. Le concept a commencé à briller progressivement avant la
pandémie, la continuité de la pratique de celui-ci malgré la situation actuelle c'était inattendu.
37
Figure 21:Les obstacles rencontrés en fonction des personnes qui se déplacent
le transport 20 36 personnes
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Les personnes qui ont rencontré des obstacles en se déplaçant les obstacles rencontrés
C’est avant tout, la peur de la propagation de l'infection a davantage entravé la plupart des
répondants par l’image de la propagation de la pandémie. L’augmentation des prix ainsi que
l'abaissement de l'offre touristique ont joué le deuxième rôle des obstacles avec des réponses
similaires. Le transport est dans tous les cas le dernier frein
Il semble évident du questionnaire que la population a baissé ces initiatives en se plaçant dans
des zones à forces densité à cause la peur causée par la crise sanitaire.
le frein principal
38
Les touristes préfèrent rester chez eux plutôt que de voyager sous la pression des restrictions
établies.
Si la situation actuelle se maintient, il est peu probable que le tourisme durable se rétablisse et
se répande comme prévu.
Quel que soit le genre, on note que l’aspect tarifaire vienne comme deuxième frein qui touche
les différentes personnes. Cette représentation d’un tourisme alternatif qui serait plus coûteuse
qu’un tourisme classique est largement repris dans la revue de la littérature : l'image d'un
tourisme coûteux pénalise actuellement le tourisme responsable (bi Interactive, 2012), ou
encore : le prix à payer pour bénéficier des garanties d'un tourisme responsable n'est-il
l'affaire que des clients les plus aisés ? (Callot, 2010). Si aucune action n’est entreprise pour
bouleverser les idées reçues et démontrer qu’un tourisme alternatif n’est pas forcément plus
cher que le tourisme de masse, le tourisme durable rencontrera une lenteur de l'évolution.
120
100
80
60
40
20
0
Oui Non
En ce qui concerne le tourisme en général, nous pouvons enfin expliquer la baisse des chiffres
et les répercussions contemporaines sur le secteur par le manque de volonté des touristes, bien
sûr et sans doute la crise a été la principale cause du changement sur les touristes.
114 personnes sur 131 la crise a changé leur désir du tourisme. C’est un nombre effrayant.
L’État doit intervenir pour essayer d’encourager les gens à consommer davantage du
tourisme. Le rôle de l’État seul ne suffit pas, les médias également doivent immiscer en
affichant des annonces d'appui pour le tourisme. Ainsi que les offreurs dans le secteur doivent
par exemple inciter les touristes par la baisse des prix ou proposer des offres importantes.
39
b) Interprétations finales :
L'avantage de comparer les résultats obtenus indépendamment dans chaque étude est de
pouvoir analyser si la question pandémique interrogée dans l'étude qualitative confirme les
résultats de l'étude quantitative, confirmant ainsi les véritables intentions des touristes. Avant
d'analyser les diverses différences entre les études, il convient de rappeler que dans chaque
étude, toutes les hypothèses de recherche ont été vérifiées. Le rapport de recherche qualitative
a déclaré que selon l'enquête, seuls un petit nombre de touristes ont voyagé pendant la période
COVID-19. Cela se traduit concrètement dans la réalité. Étant donné que 30% de l'échantillon
le sera, le questionnaire confirme ce désintérêt. Prendre conscience de l'impact de la crise
actuelle sur notre environnement est en effet un phénomène qui prendra de l'ampleur à
l'avenir. Il peut être judicieux que les professionnels en profitent et argumentent en ce sens.
Cette prise de conscience combinée à un intérêt pour les concepts doit inciter les touristes à
prendre des risques et à consommer leurs différents déplacements de manière durable. En
termes de motivation, les résultats de la recherche montrent une fois de plus que la recherche
environnementale est la plus populaire parmi les trois piliers du développement durable,
impliquant la motivation des gens à poursuivre des pratiques touristiques plus durables. De
plus, la nature semble être le mot le plus représentatif du tourisme durable. On peut également
noter que les deux études ont remarqué la montée en puissance des motivations liées aux
aspects économiques. Il est préférable d'analyser l'évolution future pour voir si elle est
étroitement liée à la crise économique actuelle.
Nous avons également remarqué qu'il existe de réelles différences entre les études sur les
obstacles aux pratiques touristiques durables. Premièrement, nous avons constaté que la
pandémie de covid-19 est devenue une crise mondiale qui a touché du jour au lendemain tous
les secteurs, y compris l'industrie du tourisme. Deuxièmement, en termes de prix et d'image
d'un tourisme plus cher, suivi de près par les enjeux liés aux professionnels. En effet, entre la
pandémie, il semble que les touristes eux-mêmes aient involontairement ralenti l'industrie du
tourisme en accru la peur de l'infection. Il ne fait aucun doute que c'est du ressort de la
politique marketing, et le plan de communication qu'elle a élaboré empêche la vraie visibilité
offerte aujourd'hui à ce type de tourisme alternatif, qui est sans doute la solution pour cette
période de la crise sanitaire.
Enfin, la montagne est considérée comme une zone géographique propice à la pratique du
tourisme, qui sera plus douce, protégera l'écosystème et l'environnement, et moins peuplées
(par peur de la propagation du covid-19). De plus, dans ce type de soulagement, la motivation
ne change pas ou change rarement. Par conséquent, même dans les zones de montagne,
l'environnement restera le principal attrait pour la mise en œuvre d'un tourisme durable.
D. Conclusion :
Relier l'analyse des données Etatiques aux résultats de diverses études (qualitatives et
quantitatives) du questionnaire. Certaines leçons peuvent être apprises maintenant. Celles-ci
permettent notamment aux professionnels d'ajuster leurs propositions pour que la pratique du
tourisme durable ne soit plus anecdotique, au contraire, elle devienne de plus en plus
40
importante car le but ultime peut dépasser le tourisme de masse au sein de la situation actuelle
(COVID-19).
En effet, les recherches et revues de littérature montrent un intérêt important et croissant pour
une autre pratique touristique (tourisme durable). Certains disent même que c'est l'avenir du
tourisme.
Or, force est de constater que s'il y a une demande, il n'en demeure pas moins qu'elle ne s'est
pas vraiment concrétisée, et la proposition d'intégrer toutes ses composantes en termes de
tourisme durable est peu significative, surtout lorsque la crise sanitaire s'étendait. Comment
expliquer ce constat et comment transférer les produits touristiques d'un marché de niche vers
un marché dont tout le monde rêve parallèlement au covid-19 ? Il semble que cela soit
principalement lié aux aspects marketing du tourisme durable. Tout d'abord, sur le produit, à
savoir le tourisme durable. Les gens se sentent « perdus » dans tous les termes liés au
tourisme alternatif, comme l'écotourisme, le tourisme participatif ou le tourisme solidaire.
Ensuite, les opérateurs touristiques et les agences de voyages professionnelles communiquent
en aval, sur quels piliers du développement durable se fondent les services qu'ils fournissent,
dans le cadre des mesures protectionnistes contre le covid-19.
Deuxièmement, le tourisme durable présente une image touristique beaucoup plus chère que
le tourisme traditionnel caractérisé par le tourisme de masse. La recherche qualitative montre
que ce n'est pas nécessairement le cas, ou que c'est le cas, mais seulement dans une moindre
mesure.
Par exemple, il doit être démontré par des activités promotionnelles que la différence de prix
ne peut être que minime, puis nous ferons d'une pierre deux coups, encourager le tourisme
durable en même temps faire communiquer la population l'importance de ce concept comme
solution dans cette Épidémie.
Bref, en analysant les données fournies par l’État, nous avons constaté qu’elles n’étaient pas
de bon augure, contrairement au questionnaire, du moins nous avons constaté un certain
intérêt pour la pratique du tourisme, même si le pourcentage était un peu faible, mais
néanmoins important. Même si les touristes ont décliné leur activité touristique actuellement,
nous constatons que leur désir de tourisme reste élevé, cela signifie un avenir prometteur pour
le tourisme, en particulier le tourisme durable.
Conclusion :
41
Analyser le taux d’aggravation sur le secteur, les répercussions, généralement les effets
socioéconomiques dans sa globalité, qui sont largement dévastatrices.
Des mesures pour atténuer les dommages, au piliers sociaux et économiques, Mme Fettah le
ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale,
département du Tourisme, dans un communiqué, a souligné que sous la direction du Roi
Mohammed VI, le gouvernement a formulé une stratégie de réponse et de gestion de l'impact
de l'épidémie et a placé la santé et la sécurité des individus au cœur de ses priorités. A ajouté
le ministre que les mesures prises peuvent également apporter des réponses structurées pour
protéger l'emploi et redynamiser l'économie, notamment à travers la mise en place de fonds
spéciaux.
Etudier généralement le degré de compréhension de ce concept aux gens, ce qui motive les
gens à le pratiquer, ce qui au contraire les rebutent, s'apportera sûrement à de nombreuses
personnes des réponses aux questions des professionnels dans l'industrie. Comme certains
chercheurs l'ont souligné (Brieu et al., 2011), la véritable acceptation du concept de tourisme
durable par les consommateurs et la proportion de personnes qui s'y intéressent est jusqu'à
présent peu connue.
Bien que la recherche quantitative menée dans ce mémoire s'adresse aux personnes touchées
par la pandémie de covid-19, elle apportera des réponses à l'ampleur de la diffusion de
nouveau concept.
Parallèlement, d'un point de vue académique, les recherches sur ce sujet n'en sont qu'à leurs
débuts (Brieu et al., 2011) et permettront d'apporter de nouvelles réponses aux questions
posées par les chercheurs et d'enrichir la revue de la littérature. En effet, la recherche sur ce
concept est assez rare : cependant, il y a un manque de recherche sur le véritable degré
d'adhésion des consommateurs à ce sujet (François Lecompte et Prim Allaz, 2009).
Les résultats montrent que le niveau des praticiens du tourisme est faible, contrairement à ce
qui a été affirmé concernant le désir de tourisme, est toujours en hausse. Nous avons constaté
également que même la pratique de l'écotourisme est bien inférieure à la pratique
traditionnelle.
De toute évidence, les résultats de cet article tendent à indiquer que la demande en ce secteur
est faible, et contrairement aux revues de la littérature, la durabilité a augmenté en tant
qu'aspect important du développement touristique général (Herr et Larson, 2007).
Parallèlement, d'un point de vue académique, les recherches sur ce sujet n'en sont qu'à leurs
débuts (Brieu et al., 2011) et permettront d'apporter de nouvelles réponses aux questions
posées par les chercheurs et d'enrichir la revue de la littérature. En effet, la recherche sur ce
concept est assez rare : cependant, il y a un manque de recherche sur le véritable degré
d'adhésion des consommateurs à ce sujet (François Lecompte et Prim Allaz, 2009).
Les résultats montrent que le niveau des praticiens du tourisme est faible, contrairement à ce
qui a été affirmé concernant le désir de tourisme, est toujours en hausse. Nous avons constaté
également que même la pratique de l'écotourisme est bien inférieure à la pratique
traditionnelle.
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De toute évidence, les résultats de cet article tendent à indiquer que la demande en ce secteur
est faible, et contrairement aux revues de la littérature, la durabilité a augmenté en tant
qu'aspect important du développement touristique général (Herr et Larson, 2007).
La première raison de cette remarque est l’effondrement observé du secteur, nous pouvons
l'expliquer en disant que les consommateurs ressentent avant tout des risques sanitaires.
Cependant, ce mémoire montre que cette image doit être atténuée en offrant des offres
significatives en parallèle avec la situation actuelle.
En plus de ce frein concernait le Covid-19, il a également été mis en avant l'aspect tarifaire
ainsi que l'abaissement de l’offre touristique des professionnels, ce qui les a incités à revoir
leurs politiques marketing tout en clarifiant divers termes afin d'améliorer la connaissance du
concept.
Afin de favoriser la transformation des produits touristiques durables d’une demande
théorique en consommation réelle, l'analyse des motivations des voyageurs pour cette
approche doit être privilégiée. Comme le montre la revue de littérature, la première priorité
est le pilier environnemental du développement durable, la dimension environnementale est la
qualification et le symbole du tourisme durable. Cela se manifeste notamment dans la volonté
de s'immerger dans la nature et de la retrouver, afin de se débarrasser de la pression de la vie
urbaine et de la population et de la propagation du covid-19. Cependant, la motivation
principale est le désir de s'engager dans des activités cohérentes avec la protection de
l'environnement, montrant ainsi que différents niveaux de notre population sont de plus en
plus intéressés par la protection de notre environnement, des espèces qui l'habitent et de notre
écosystème.
Bien que les motivations liées aux piliers sociaux aient été largement discutées dans la revue
de littérature, elles ne semblent pas avoir eu beaucoup de répercussions. Ce que recherchent
aujourd'hui les chercheurs, ce n'est pas la découverte de nouvelles cultures ou les échanges
avec d'autres groupes de personnes. Au contraire, divers chercheurs n'ont guère abordé les
aspects économiques du point de vue motivationnel. Cependant, diverses études ont pu
souligner combien l'importance de cet aspect s'est accrue ces dernières années, notamment en
raison de la situation économique actuelle. La recherche du développement économique de la
vie locale est devenue un moteur très important pour le classement des voyageurs et le désir
de s'immerger dans la nature. Ceci doit être pris en considération lors de la publication d'une
nouvelle offre. Ce pilier a évidemment éclipsé le pilier social.
On tentera même de se poser les questions suivantes : Si la crise économique liée au covid-19
persiste, et si le lobbying environnemental continue de s'intensifier, n'assistera-t-on pas à
l'émergence du premier lieu motivation dans les prochaines années ? Celles liées aux piliers
économiques du développement durable ?
Dans le même temps, le déploiement de produits touristiques durables doit trouver des lieux
appropriés dans la pratique. Cette montagne, un lieu qui excelle naturellement, semble avoir
gagné les faveurs de toutes sortes de consommateurs. Cela s'explique notamment par les
valeurs qu'il inculque, telles que celles liées à la protection des écosystèmes, l'immersion dans
la nature, l'observation de la faune et de la flore, le développement économique des
montagnards.... Surtout, l'aspect environnemental dominera, suivi par le développement
économique de la vie locale.
43
J'espère que ce mémoire permettra aux différents professionnels dédiés au développement du
tourisme durable d'affiner leurs propositions. L'objectif est que le tourisme durable devienne
un jour un excellent mode de voyage, pour le bien-être des touristes et protéger notre
environnement, et assurer une protection psychologique lors de crises sanitaires comme celle
actuelle. J'espère que ce mémoire permettra de concrétiser cet idéal en étudiant les
motivations et les freins des voyageurs à leur pratique.
44
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Délégation de l’Union européenne au Maroc - Section commerciale : Note sur les impacts
économiques du Covid-19 au Maroc au 26/03/2020 / rapport PDF
46
Liste des figures et des tableaux
Les figures :
Figure 1: Cas confirmés par province ...................................................................................... 11
Figure 4:L’évolution des nuitées dans les EHTC dans les différentes villes touristiques avant
covid-19 .................................................................................................................................... 25
Figure 20:La pratique du tourisme durable en fonction des pratiquants du tourisme dans la
47
Figure 21:Les obstacles rencontrés en fonction des personnes qui se déplacent ..................... 38
Les tableaux :
Tableau 1:Evolution des arrivées des touristes aux postes frontières : +5,2% en 2019 ........... 23
48
Tableau 5: Questionnaire
49