Reglement Du Plu
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4 – RÈGLEMENT
Le Maire,
Gabriel DOUBLET
SOMMAIRE
Préalable :
- Les motifs de délimitation des zones sont décrits dans la partie III.2. du rapport de
présentation (pièce n°2 du PLU).
- Les règles d’urbanisme contenues dans les documents du lotissement, notamment le
règlement, le cahier des charges s'il a été approuvé ou les clauses de nature réglementaire du
cahier des charges s'il n'a pas été approuvé, demeurent applicables concomitamment aux
dispositions du PLU durant une période de 10 ans, à compter de la délivrance de l’autorisation
de lotir. Après ce délai, les règles du PLU s’appliquent (article L442-9 du Code de
l’urbanisme).
ZONES URBAINES
ZONES A URBANISER
1AU(i): Zone à urbaniser à court et moyen terme avec des orientations d’aménagement si elles
existent p101
ZONES AGRICOLES
ZONES NATURELLES
Annexes :
Lexique p131
Nota : les schémas illustratifs des règles sont indiqués à titre indicatif (non opposables).
Caractère de la zone :
Parmi les occupations et utilisations du sol celles qui suivent sont interdites :
Ø Les travaux, installations et aménagements suivants des articles R.421-19 et R.421-23 du Code de
l’urbanisme sont interdits :
• La création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20
personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ;
• L’aménagement ou la mise à disposition des campeurs, de façon habituelle, de terrains ;
• L’installation, en dehors des terrains de camping et parcs résidentiels de loisirs, d’une caravane
ou résidence mobile constituant l’habitat permanent des gens du voyage, d’une durée de plus 3
mois par an pour toutes les périodes de stationnement, consécutives ou non ;
• La création ou l’agrandissement d’un parc résidentiel de loisirs ou d’un village de vacances
classé en hébergement léger ;
• Le réaménagement d’un terrain de camping ou d’un parc résidentiel de loisirs existant, lorsque
ce réaménagement a pour objet ou pour effet d’augmenter de plus de 10% le nombre
d’emplacements ;
• Les travaux ayant pour effet, dans un terrain de camping ou un parc résidentiel de loisirs, de
modifier substantiellement la végétation qui limite l’impact visuel des installations ;
• L’aménagement d’un terrain pour la pratique des sports ou loisirs motorisés ;
• L’aménagement d’un parc d’attractions ou d’une aire de jeux et de sports d’une superficie
supérieure à deux hectares ;
• L’aménagement d’un golf d’une superficie supérieure à 25 ha ;
• Lorsqu’ils sont susceptibles de contenir au moins 10 unités les dépôts de véhicules et les
garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs ;
• A moins qu’ils ne soient nécessaires à l’exécution d’un permis de construire, les affouillements
et exhaussements du sol dont la hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou la profondeur dans le
cas d’un affouillement, excède 2 m et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 100
m² ;
• Les aires d’accueil des gens du voyage.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions ci-
après :
Ø Toute opération supérieure ou égale à 500 m² de surface de plancher (en construction neuve ou en
réhabilitation) est soumise à l’obligation de réaliser au moins 35% de logements aidés dont 10% de
logements en accession sociale ou logements abordables ou logements en bail réel solidaire. Cette
exigence porte à la fois sur la surface de plancher réalisée et sur le nombre de logements réalisés.
Cette règle ne s’applique pas dans les secteurs de mixité sociale déterminés en application de l’article
L151-15, dont la règle est précisée ci-après.
Ø Dans les secteurs de mixité sociale (secteur d’application de l’article L151-15), repéré au plan de
zonage de L1 à L7, il est exigé que, sur l’ensemble du secteur, les programmes de logements comportent
au moins 35% de logements aidés dont 10% de logements en accession sociale ou logements abordables
ou logements en bail réel solidaire. Cette exigence porte à la fois sur la surface de plancher réalisée et sur
le nombre de logements réalisés.
Ø L’artisanat et les bureaux dans la mesure où leur nature, leur fonctionnement ou leur fréquentation
n’induisent pas de nuisances pour le voisinage. Ces activités devront prendre toutes mesures aux fins de
garantir la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique.
Ø Les bâtiments abritant une activité inscrite sur la liste des installations classées pour la protection de
l'environnement à condition que cette activité soit liée à une activité à vocation de commerce de proximité.
Ø Les commerces à condition que leur surface de vente soit inférieure à 150 m2 ;
Ø Construction existante non conforme aux règles édictées par le PLU : seuls sont admis les travaux, qui
ont pour objet d'améliorer la conformité de cette construction avec lesdites règles ou qui sont sans effet à
leur égard.
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’Urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’un dialogue avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Pour les vergers à protéger repérés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques
Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
Leur destruction est interdite.
En cas d’intervention les réduisant tout ou partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est
obligatoire.
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Pour les éléments patrimoniaux protégés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques :
Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
Leur destruction est interdite.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrit au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
- Les dimensions de cette aire seront déterminées conformément aux besoins de l’opération et à la
réglementation en vigueur. Cette aire de collecte sera couverte et devra faire l’objet d’une bonne
intégration paysagère.
- La réalisation d’une aire pour containers pourra être exigée selon les besoins identifiés par le
service gestionnaire (Communauté d’Agglomération Annemasse Agglo).
Ø Stockage
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur de la propriété conformément aux règles
d’hygiène pour toute opération inférieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher.
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur des volumes bâtis conformes aux règles
d’hygiène pour toute opération supérieure à 500 m2 de surface de plancher.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
- Les annexes accolées à une construction principale, d’une emprise au sol totale
inférieure à 2 m2, à compter de la date d’approbation du PLU.
• En cas d’alignement des constructions existantes sur le même tènement ou sur les
tènements limitrophes, les constructions nouvelles peuvent être édifiées dans l’alignement.
• Les constructions, ouvrages techniques et installation nécessaires aux services publics ou
d’intérêt collectif peuvent être autorisés en limite du domaine public communal ou départemental
sous réserve de ne pas présenter un danger pour la sécurité publique.
• Les règles édictées ci-dessus s’appliquent aux limites extérieures du terrain d’assiette mais
aussi aux limites des terrains issus de divisions (lotissements, permis valant division…).
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Ua 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
8-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
• Chaque annexe non accolée doit être implantée de façon telle que la distance comptée
horizontalement entre cette annexe et le bâtiment principal ou entre chaque annexe ne peut être
inférieure à 1,50 m.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Pour toute construction neuve, il est demandé de composer des volumes, des façades et des toitures dont
les proportions ne soient pas en rupture avec celles des constructions existantes, notamment dans les
proportions des ouvertures et l’emploi des matériaux, en façade comme en toiture.
Les bâtiments existants de construction traditionnelle seront restaurés dans le respect du patrimoine avec
conservation et mise en valeur des éléments architecturaux significatifs.
Pour la réhabilitation en habitation des anciens corps de ferme et des bâtiments de construction
traditionnelle repérés au plan de zonage, dont la sauvegarde est reconnue souhaitable pour la mise en
valeur du patrimoine architectural communal, l’aspect d’origine du bâtiment doit être conservé.
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
L'usage des couleurs devra être conforme au nuancier communal annexé au présent règlement.
Dans le cas des murs de soutènement pour les terrains en pente, la hauteur sera limitée à 1,20 m. Tous les
murs de soutènement (mur béton, enrochements, etc.) doivent être végétalisés afin de limiter leur impact
visuel. Toutefois, cette hauteur est limitée à 0,60 m dans les bandes recul définies aux articles 6 et 7.
Les maçonneries destinées à être enduites recevront un parement de type enduit lissé, écrasé ou brossé.
Les teintes sont choisies exclusivement parmi le nuancier communal annexé au présent règlement. Il en est
de même pour les maçonneries et bardages destinés à être peints.
Les annexes et édicules de toutes sortes en tôle sont interdits.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES :
- Pour les constructions principales : Les toitures terrasses sont admises si elles sont
végétalisées. Cette disposition ne s’applique pas pour les bâtiments repérés patrimoniaux au titre
de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
ASPECT ET MATÉRIAUX :
- Les matériaux de couverture des toitures à pans seront d’aspect tuile conformément au nuancier
communal annexé au présent règlement. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions à
usage d’équipements publics ou d’intérêt collectif et aux postes de distribution publique
d’électricité.
- L’emploi de matériaux transparents est autorisé pour les vérandas, piscines, serres….
- Les panneaux solaires et photovoltaïques intégrés à la toiture sont autorisés.
- L’aspect du toit des annexes devra être en harmonie avec celui de la construction principale. Le toit
sera d’aspect verre, zinc, cuivre ou tuile pour les vérandas.
En limite des emprises publiques et des voies, les palissades pleines ou de type "brise vue" sont interdites.
En cas de clôture le long d’un parking public communal (hors stationnement linéaire le long des voies), la
clôture pourra être portée à 2 m de hauteur et être opaque.
En limite de l'emprise publique, les clôtures doivent s'inscrire dans la continuité typologique de l'espace
public existant.
En limites séparatives, les clôtures peuvent comporter une partie pleine sur un tiers de leur longueur totale
sur chaque limite.
Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées dès lors qu'elles permettent une
meilleure insertion de la construction dans son environnement.
12-0 - GENERALITES
Le nombre de places de stationnement hors des emprises publiques et des voies, affectées à une
construction est lié à la nature et à l'importance de cette construction.
Toute surface commencée est une surface due.
Ø Pour les projets de réhabilitation des constructions repérées patrimoniales au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme : En tout état de cause, il est exigé 1 place de stationnement minimum par
tranche de 60m2 de surface de plancher entamée avec un minimum de 2 places par logement.
Ø Pour les constructions à usage de commerce et de bureau : 2 places de stationnement par local avec
un minimum de 1 place par tranche de 30 m² de surface de plancher.
Ø Pour les constructions à usage d’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 40 m² de surface
de plancher (non comptés les locaux sociaux réservés au personnel).
dans la zone, sera appréciée pour chaque cas particulier, en tenant compte de la capacité totale de la
construction ou de l’installation et des parkings publics existants à proximité.
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les opérations d’aménagement créant plus de 5 lots ou plus de 500 m² de surface de plancher et les
ensembles de constructions devront comporter :
• au moins une aire de jeux commune,
• des locaux pour regroupement des boites aux lettres, des aires de services, disposés de manière
cohérente dans l’opération.
Les surfaces laissées libres seront entretenues et plantées. Le choix d’essences locales, à feuilles caduques,
est recommandé (charmilles, noisetiers…).
Pour toute construction, 20% minimum du tènement doit être réalisé en espaces verts, dont minimum la
moitié d’un seul tenant, à usage collectif. Ces espaces devront être organisés de façon à participer à
l’agrément du projet et présenter une fonction réelle pour les futurs habitants et ne devront pas être situés
dans les espaces résiduels et difficiles d’accès.
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Cette zone identifie les secteurs d’habitat dans les secteurs de confortement du centre-village.
Il s’agit également de favoriser le développement de l’habitat dense, à proximité de la centralité pour
renforcer cette dernière.
Parmi les occupations et utilisations du sol celles qui suivent sont interdites :
Ø Les travaux, installations et aménagements suivants des articles R.421-19 et R.421-23 du Code de
l’urbanisme sont interdits :
• La création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20
personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ;
• L’aménagement ou la mise à disposition des campeurs, de façon habituelle, de terrains ;
• L’installation, en dehors des terrains de camping et parcs résidentiels de loisirs, d’une caravane
ou résidence mobile constituant l’habitat permanent des gens du voyage, d’une durée de plus 3
mois par an pour toutes les périodes de stationnement, consécutives ou non ;
• La création ou l’agrandissement d’un parc résidentiel de loisirs ou d’un village de vacances
classé en hébergement léger ;
• Le réaménagement d’un terrain de camping ou d’un parc résidentiel de loisirs existant, lorsque
ce réaménagement a pour objet ou pour effet d’augmenter de plus de 10% le nombre
d’emplacements ;
• Les travaux ayant pour effet, dans un terrain de camping ou un parc résidentiel de loisirs, de
modifier substantiellement la végétation qui limite l’impact visuel des installations ;
• L’aménagement d’un terrain pour la pratique des sports ou loisirs motorisés ;
• L’aménagement d’un parc d’attractions ou d’une aire de jeux et de sports d’une superficie
supérieure à deux hectares ;
• L’aménagement d’un golf d’une superficie supérieure à 25 ha ;
• Lorsqu’ils sont susceptibles de contenir au moins 10 unités les dépôts de véhicules et les
garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs ;
• A moins qu’ils ne soient nécessaires à l’exécution d’un permis de construire, les affouillements
et exhaussements du sol dont la hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou la profondeur dans le
cas d’un affouillement, excède 2 m et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 100
m² ;
• Les aires d’accueil des gens du voyage.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Ø Dans les secteurs de mixité sociale (secteur d’application de l’article L151-15), repéré au plan de
zonage de L1 à L7, il est exigé que, sur l’ensemble du secteur, les programmes de logements comportent
au moins 35% de logements aidés dont 10% de logements en accession sociale ou logements abordables
ou logements en bail réel solidaire. Cette exigence porte à la fois sur la surface de plancher réalisée et sur
le nombre de logements réalisés.
Ø L’artisanat et les bureaux dans la mesure où leur nature, leur fonctionnement ou leur fréquentation
n’induisent pas de nuisances pour le voisinage. Ces activités devront prendre toutes mesures aux fins de
garantir la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique.
Ø Les bâtiments abritant une activité inscrite sur la liste des installations classées pour la protection de
l'environnement à condition que cette activité soit liée à une activité à vocation de commerce de proximité.
Ø En secteur Ubc uniquement : les évolutions des commerces et locaux artisanaux de proximité existants,
notamment leurs extensions et réfection, à condition que leur surface de vente soit inférieure à 150 m2.
L’installation de nouveaux commerces ou artisans de proximité est interdite.
Ø Construction existante non conforme aux règles édictées par le PLU : seuls sont admis les travaux, qui
ont pour objet d'améliorer la conformité de cette construction avec lesdites règles ou qui sont sans effet à
leur égard.
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’un dialogue avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Pour les vergers à protéger repérés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques
Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
Leur destruction est interdite.
En cas d’intervention les réduisant tout ou partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est
obligatoire.
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Pour les éléments patrimoniaux protégés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques :
Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
Leur destruction est interdite.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrit au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
Ø Collecte
Pour toute opération supérieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher :
- la réalisation d’une aire de collecte des ordures ménagères et du tri sélectif s’il existe, est
obligatoire et devra être facilement accessible aux véhicules de collecte depuis le domaine public.
- Les dimensions de cette aire seront déterminées conformément aux besoins de l’opération et à la
réglementation en vigueur. Cette aire de collecte sera couverte et devra faire l’objet d’une bonne
intégration paysagère.
- La réalisation d’une aire pour containers pourra être exigée selon les besoins identifiés par le
service gestionnaire (Communauté d’Agglomération Annemasse Agglo).
Ø Stockage
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur de la propriété conformément aux règles
d’hygiène pour toute opération inférieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher.
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur des volumes bâtis conformes aux règles
d’hygiène pour toute opération supérieure à 500 m2 de surface de plancher.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Ub 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
8-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
Le Coefficient d’Emprise au Sol (CES) des bâtiments est limité à 0,25 de la superficie du terrain d’assiette
du projet.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Pour toute construction neuve, il est demandé de composer des volumes, des façades et des toitures dont
les proportions ne soient pas en rupture avec celles des constructions existantes, notamment dans les
proportions des ouvertures et l’emploi des matériaux, en façade comme en toiture.
Les bâtiments existants de construction traditionnelle seront restaurés dans le respect du patrimoine avec
conservation et mise en valeur des éléments architecturaux significatifs.
Pour la réhabilitation en habitation des anciens corps de ferme et des bâtiments de construction
traditionnelle repérés au plan de zonage, dont la sauvegarde est reconnue souhaitable pour la mise en
valeur du patrimoine architectural communal, l’aspect d’origine du bâtiment doit être conservé.
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
ci-dessous. La liste des dispositifs, procédés de construction et matériaux concernés est fixée à l’article
R111-50 du Code de l’urbanisme. Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas pour les bâtiments
identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’urbanisme.
L'usage des couleurs devra être conforme au nuancier communal annexé au présent règlement.
Dans le cas des murs de soutènement pour les terrains en pente, la hauteur sera limitée à 1,20 m. Tous les
murs de soutènement (mur béton, enrochements, etc.) doivent être végétalisés afin de limiter leur impact
visuel. Toutefois, cette hauteur est limitée à 0,60 m dans les bandes recul définies aux articles 6 et 7.
Les maçonneries destinées à être enduites recevront un parement de type enduit lissé, écrasé ou brossé.
Les teintes sont choisies exclusivement parmi le nuancier communal annexé au présent règlement, en
accord avec la commune. Il en est de même pour les maçonneries et bardages destinés à être peints.
Les annexes et édicules de toutes sortes en tôle sont interdits.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES :
• Pour les constructions principales : Les toitures terrasses sont admises si elles sont
végétalisées. Cette disposition ne s’applique pas pour les bâtiments repérés patrimoniaux au titre
de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
ASPECT ET MATÉRIAUX :
• Les matériaux de couverture des toitures à pans seront d’aspect tuile conformément au nuancier
communal annexé au présent règlement. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions à
usage d’équipements publics ou d’intérêt collectif et aux postes de distribution publique
d’électricité.
• L’emploi de matériaux transparents est autorisé pour les vérandas, piscines, serres….
• Les panneaux solaires et photovoltaïques intégrés à la toiture sont autorisés.
• L’aspect du toit des annexes devra être en harmonie avec celui de la construction principale. Le toit
sera d’aspect verre, zinc, cuivre ou tuile pour les vérandas.
La hauteur des clôtures est de 1,60 m maximum. En limite de voie publique, la hauteur des clôtures peut
être ramenée à 0,80 m pour des raisons de sécurité et de visibilité.
Les clôtures sont constituées par des grilles, grillages ou tout autre dispositif à claire-voie, comportant ou
non un mur bahut crépi ou enduit de 0,60 m maximum de hauteur.
En limite de zone Ux, la hauteur des clôtures est portée à 2m maximum. Elles peuvent être opaques.
En limite des emprises publiques et des voies, les palissades pleines ou de type "brise vue" sont interdites.
En cas de clôture le long d’un parking public communal (hors stationnement linéaire le long des voies), la
clôture pourra être portée à 2 m de hauteur et être opaque.
En limite de l'emprise publique, les clôtures doivent s'inscrire dans la continuité typologique de l'espace
public existant.
En limites séparatives, les clôtures peuvent comporter une partie pleine sur un tiers de leur longueur totale
sur chaque limite.
Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées dès lors qu'elles permettent une
meilleure insertion de la construction dans son environnement.
12-0 - GENERALITES
Le nombre de places de stationnement hors des emprises publiques et des voies, affectées à une
construction est lié à la nature et à l'importance de cette construction.
Toute surface commencée est une surface due.
• Dans le périmètre d’influence de la gare de Machilly, le nombre de place est limité à 1,5 places
maximum par logement.
• Au moins la moitié des places doivent être couvertes (en cas de nombre de places impair, le
nombre de places couvertes demandé sera celui de la fourchette basse – par exemple pour 3
places demandées, 1 place devra être couverte).
Ø Pour les projets de réhabilitation des constructions repérées patrimoniales au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme : En tout état de cause, il est exigé 1 place de stationnement minimum par
tranche de 60m2 de surface de plancher entamée avec un minimum de 2 places par logement.
Ø Pour les constructions à usage de commerce et de bureau : 2 places de stationnement par local avec
un minimum de 1 place par tranche de 30 m² de surface de plancher.
Toutefois, dans le périmètre d’influence de la gare de Machilly, le nombre de place est limité à 1 place
par tranche de 40 m2 de surface de plancher.
Ø Pour les constructions à usage d’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 40 m² de surface
de plancher (non comptés les locaux sociaux réservés au personnel).
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les opérations d’aménagement créant plus de 5 lots ou plus de 500 m² de surface de plancher et les
ensembles de constructions devront comporter :
• au moins une aire de jeux commune,
• des locaux pour regroupement des boites aux lettres, des aires de services, disposés de manière
cohérente dans l’opération.
Les surfaces laissées libres seront entretenues et plantées. Le choix d’essences locales, à feuilles caduques,
est recommandé (charmilles, noisetiers…).
Pour toute construction, 40% minimum du tènement doit être réalisé en espaces verts, dont minimum la
moitié d’un seul tenant, à usage collectif. Ces espaces devront être organisés de façon à participer à
l’agrément du projet et présenter une fonction réelle pour les futurs habitants et ne devront pas être situés
dans les espaces résiduels et difficiles d’accès.
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Cette zone identifie les secteurs d’habitat situés à la périphérie du centre-village et composé
majoritairement d’un tissu pavillonnaire.
Il s’agit également de favoriser la densification, tout en prenant en compte les enjeux paysagers et
l’éloignement du centre-village.
Parmi les occupations et utilisations du sol celles qui suivent sont interdites :
Ø Les travaux, installations et aménagements suivants des articles R.421-19 et R.421-23 du Code de
l’urbanisme sont interdits :
• La création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20
personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ;
• L’aménagement ou la mise à disposition des campeurs, de façon habituelle, de terrains ;
• L’installation, en dehors des terrains de camping et parcs résidentiels de loisirs, d’une caravane
ou résidence mobile constituant l’habitat permanent des gens du voyage, d’une durée de plus 3
mois par an pour toutes les périodes de stationnement, consécutives ou non ;
• La création ou l’agrandissement d’un parc résidentiel de loisirs ou d’un village de vacances
classé en hébergement léger ;
• Le réaménagement d’un terrain de camping ou d’un parc résidentiel de loisirs existant, lorsque
ce réaménagement a pour objet ou pour effet d’augmenter de plus de 10% le nombre
d’emplacements ;
• Les travaux ayant pour effet, dans un terrain de camping ou un parc résidentiel de loisirs, de
modifier substantiellement la végétation qui limite l’impact visuel des installations ;
• L’aménagement d’un terrain pour la pratique des sports ou loisirs motorisés ;
• L’aménagement d’un parc d’attractions ou d’une aire de jeux et de sports d’une superficie
supérieure à deux hectares ;
• L’aménagement d’un golf d’une superficie supérieure à 25 ha ;
• Lorsqu’ils sont susceptibles de contenir au moins 10 unités les dépôts de véhicules et les
garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs ;
• A moins qu’ils ne soient nécessaires à l’exécution d’un permis de construire, les affouillements
et exhaussements du sol dont la hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou la profondeur dans le
cas d’un affouillement, excède 2 m et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 100
m² ;
• Les aires d’accueil des gens du voyage.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Ø Toute opération supérieure ou égale à 500 m² de surface de plancher (en construction neuve ou en
réhabilitation) est soumise à l’obligation de réaliser au moins 35% de logements aidés dont 10% de
logements en accession sociale ou logements abordables ou logements en bail réel solidaire. Cette
exigence porte à la fois sur la surface de plancher réalisée et sur le nombre de logements réalisés.
Cette règle ne s’applique pas dans les secteurs de mixité sociale déterminés en application de l’article
L151-15, dont la règle est précisée ci-après.
Ø L’artisanat et les bureaux dans la mesure où leur nature, leur fonctionnement ou leur fréquentation
n’induisent pas de nuisances pour le voisinage. Ces activités devront prendre toutes mesures aux fins de
garantir la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique.
Ø Les bâtiments abritant une activité inscrite sur la liste des installations classées pour la protection de
l'environnement à condition que cette activité soit liée à une activité à vocation de commerce de proximité.
Ø Construction existante non conforme aux règles édictées par le PLU : seuls sont admis les travaux, qui
ont pour objet d'améliorer la conformité de cette construction avec lesdites règles ou qui sont sans effet à
leur égard.
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’Urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’un dialogue avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Pour les vergers à protéger repérés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques
Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
Leur destruction est interdite.
En cas d’intervention les réduisant tout ou partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est
obligatoire.
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Pour les éléments patrimoniaux protégés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques :
Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
Leur destruction est interdite.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrit au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Ø Pour toutes constructions situées dans les zones de danger de la canalisation de transport de gaz,
repérées au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme : la présence de la canalisation de
transport de gaz implique d’une part des servitudes de passage et d’entretien, et d’autre part, des
contraintes de recul pour les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur :
• Pour toutes les zones, soit 70 m de part et d’autre de l’axe de la construction : obligation de
consulter GRT Gaz de tout projet de construction ou d’aménagement et ce, dès le stade d’avant
projet sommaire.
• Pour la zone de dangers graves correspondant aux premiers effets létaux, soit 55 m de part et
d’autre de l’axe de la canalisation : les établissements recevant du public de plus de 100 personnes,
les immeubles de grande hauteur et les installations nucléaires de base ne peuvent être autorisés
dans la zone de danger grave pour la vie humaine, sans preuve de compatibilité avec les ouvrages
de transport de gaz naturel.
• Pour la zone de dangers très graves correspondant aux effets létaux significatifs, soit 35 m de part
et d’autre de la canalisation : les immeubles de grande hauteur et les établissements recevant du
public de plus de 100 personnes sont interdits, y compris leur extension.
Toutefois, la mise en place d’une barrière physique de nature à s’opposer à une agression extérieure, ou
toute(s) autre(s) disposition(s) compensatoire(s) prévue(s) par un guide professionnel reconnu, permet de
réduire l’ensemble des zones précitées à 5 m de part et d’autre de la canalisation.
Dans tous les cas, toute construction devra respecter un recul de 6 m par rapport à l’axe de la canalisation
de gaz.
Ø Dans les secteurs identifiés au titre de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme comme corridors
et continuités écologiques, les clôtures doivent être éviter. En cas d’édification de clôture, ces dernières
doivent assurer une perméabilité au passage de la petite faune. Les murs bahut sont interdits.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
Ø Collecte
Pour toute opération supérieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher :
- la réalisation d’une aire de collecte des ordures ménagères et du tri sélectif s’il existe, est
obligatoire et devra être facilement accessible aux véhicules de collecte depuis le domaine public.
- Les dimensions de cette aire seront déterminées conformément aux besoins de l’opération et à la
réglementation en vigueur. Cette aire de collecte sera couverte et devra faire l’objet d’une bonne
intégration paysagère.
- La réalisation d’une aire pour containers pourra être exigée selon les besoins identifiés par le
service gestionnaire (Communauté d’Agglomération Annemasse Agglo).
Ø Stockage
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur de la propriété conformément aux règles
d’hygiène pour toute opération inférieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher.
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur des volumes bâtis conformes aux règles
d’hygiène pour toute opération supérieure à 500 m2 de surface de plancher.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Uc 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
8-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Pour toute construction neuve, il est demandé de composer des volumes, des façades et des toitures dont
les proportions ne soient pas en rupture avec celles des constructions existantes, notamment dans les
proportions des ouvertures et l’emploi des matériaux, en façade comme en toiture.
Les bâtiments existants de construction traditionnelle seront restaurés dans le respect du patrimoine avec
conservation et mise en valeur des éléments architecturaux significatifs.
Pour la réhabilitation en habitation des anciens corps de ferme et des bâtiments de construction
traditionnelle repérés au plan de zonage, dont la sauvegarde est reconnue souhaitable pour la mise en
valeur du patrimoine architectural communal, l’aspect d’origine du bâtiment doit être conservé.
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
L'usage des couleurs devra être conforme au nuancier communal annexé au présent règlement.
Dans le cas des murs de soutènement pour les terrains en pente, la hauteur sera limitée à 1,20 m. Tous les
murs de soutènement (mur béton, enrochements, etc.) doivent être végétalisés afin de limiter leur impact
visuel. Toutefois, cette hauteur est limitée à 0,60 m dans les bandes recul définies aux articles 6 et 7.
Les maçonneries destinées à être enduites recevront un parement de type enduit lissé, écrasé ou brossé.
Les teintes sont choisies exclusivement parmi le nuancier communal annexé au présent règlement, en
accord avec la commune. Il en est de même pour les maçonneries et bardages destinés à être peints.
Les annexes et édicules de toutes sortes en tôle sont interdits.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES :
- Pour les constructions principales : Les toitures terrasses sont admises si elles sont
végétalisées. Cette disposition ne s’applique pas pour les bâtiments repérés patrimoniaux au titre
de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
ASPECT ET MATÉRIAUX :
- Les matériaux de couverture des toitures à pans seront d’aspect tuile conformément au nuancier
communal annexé au présent règlement. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions à
usage d’équipements publics ou d’intérêt collectif et aux postes de distribution publique
d’électricité..
- L’emploi de matériaux transparents est autorisé pour les vérandas, piscines, serres….
- Les panneaux solaires et photovoltaïques intégrés à la toiture sont autorisés.
- L’aspect du toit des annexes devra être en harmonie avec celui de la construction principale. Le toit
sera d’aspect verre, zinc, cuivre ou tuile pour les vérandas.
La hauteur des clôtures est de 1,60 m maximum. En limite de voie publique, la hauteur des clôtures peut
être ramenée à 0,80 m pour des raisons de sécurité et de visibilité.
Les clôtures sont constituées par des grilles, grillages ou tout autre dispositif à claire-voie, comportant ou
non un mur bahut crépi ou enduit de 0,60 m maximum de hauteur.
En limite de zone Ux, la hauteur des clôtures est portée à 2 m maximum. Elles peuvent être opaques.
En limite des emprises publiques et des voies, les palissades pleines ou de type "brise vue" sont interdites.
En cas de clôture le long d’un parking public communal (hors stationnement linéaire le long des voies), la
clôture pourra être portée à 2 m de hauteur et être opaque.
En limite de l'emprise publique, les clôtures doivent s'inscrire dans la continuité typologique de l'espace
public existant.
En limites séparatives, les clôtures peuvent comporter une partie pleine sur un tiers de leur longueur totale
sur chaque limite.
Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées dès lors qu'elles permettent une
meilleure insertion de la construction dans son environnement.
12-0 - GENERALITES
Le nombre de places de stationnement hors des emprises publiques et des voies, affectées à une
construction est lié à la nature et à l'importance de cette construction.
Toute surface commencée est une surface due.
Ø Pour les projets de réhabilitation des constructions repérées patrimoniales au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme : En tout état de cause, il est exigé 1 place de stationnement minimum par
tranche de 60m2 de surface de plancher entamée avec un minimum de 2 places par logement.
Ø Pour les constructions à usage de commerce et de bureau : 2 places de stationnement par local avec
un minimum de 1 place par tranche de 30 m² de surface de plancher.
Ø Pour les constructions à usage d’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 40 m² de surface
de plancher (non comptés les locaux sociaux réservés au personnel).
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les opérations d’aménagement créant plus de 5 lots ou plus de 500 m² de surface de plancher et les
ensembles de constructions devront comporter :
• au moins une aire de jeux commune,
• des locaux pour regroupement des boites aux lettres, des aires de services, disposés de manière
cohérente dans l’opération.
Les surfaces laissées libres seront entretenues et plantées. Le choix d’essences locales, à feuilles caduques,
est recommandé (charmilles, noisetiers…).
Pour toute construction, 40% minimum du tènement doit être réalisé en espaces verts, dont minimum la
moitié d’un seul tenant, à usage collectif. Ces espaces devront être organisés de façon à participer à
l’agrément du projet et présenter une fonction réelle pour les futurs habitants et ne devront pas être situés
dans les espaces résiduels et difficiles d’accès.
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Cette zone identifie le tissu bâti ancien des hameaux périphériques. L’objectif est d’assurer le maintien et
la mise en valeur de ces secteurs.
Parmi les occupations et utilisations du sol celles qui suivent sont interdites :
Ø Les travaux, installations et aménagements suivants des articles R.421-19 et R.421-23 du Code de
l’urbanisme sont interdits :
• La création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20
personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ;
• L’aménagement ou la mise à disposition des campeurs, de façon habituelle, de terrains ;
• L’installation, en dehors des terrains de camping et parcs résidentiels de loisirs, d’une caravane
ou résidence mobile constituant l’habitat permanent des gens du voyage, d’une durée de plus 3
mois par an pour toutes les périodes de stationnement, consécutives ou non ;
• La création ou l’agrandissement d’un parc résidentiel de loisirs ou d’un village de vacances
classé en hébergement léger ;
• Le réaménagement d’un terrain de camping ou d’un parc résidentiel de loisirs existant, lorsque
ce réaménagement a pour objet ou pour effet d’augmenter de plus de 10% le nombre
d’emplacements ;
• Les travaux ayant pour effet, dans un terrain de camping ou un parc résidentiel de loisirs, de
modifier substantiellement la végétation qui limite l’impact visuel des installations ;
• L’aménagement d’un terrain pour la pratique des sports ou loisirs motorisés ;
• L’aménagement d’un parc d’attractions ou d’une aire de jeux et de sports d’une superficie
supérieure à deux hectares ;
• L’aménagement d’un golf d’une superficie supérieure à 25 ha ;
• Lorsqu’ils sont susceptibles de contenir au moins 10 unités les aires de stationnement ouvertes
au public, les dépôts de véhicules et les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles
de loisirs ;
• A moins qu’ils ne soient nécessaires à l’exécution d’un permis de construire, les affouillements
et exhaussements du sol dont la hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou la profondeur dans le
cas d’un affouillement, excède 2 m et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 100
m² ;
• Les aires d’accueil des gens du voyage.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’Urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Ø Toute opération supérieure ou égale à 500 m² de surface de plancher (en construction neuve ou en
réhabilitation) est soumise à l’obligation de réaliser au moins 35% de logements aidés dont 10% de
logements en accession sociale ou logements abordables ou logements en bail réel solidaire. Cette
exigence porte à la fois sur la surface de plancher réalisée et sur le nombre de logements réalisés.
Ø L’artisanat et les bureaux dans la mesure où leur nature, leur fonctionnement ou leur fréquentation
n’induisent pas de nuisances pour le voisinage. Ces activités devront prendre toutes mesures aux fins de
garantir la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique.
Ø Les bâtiments abritant une activité inscrite sur la liste des installations classées pour la protection de
l'environnement à condition que cette activité soit liée à une activité à vocation de commerce de proximité.
Ø Construction existante non conforme aux règles édictées par le PLU : seuls sont admis les travaux, qui
ont pour objet d'améliorer la conformité de cette construction avec lesdites règles ou qui sont sans effet à
leur égard.
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’une harmonie avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrit au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
Ø Collecte
Pour toute opération supérieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher :
- la réalisation d’une aire de collecte des ordures ménagères et du tri sélectif s’il existe, est
obligatoire et devra être facilement accessible aux véhicules de collecte depuis le domaine public.
- Les dimensions de cette aire seront déterminées conformément aux besoins de l’opération et à la
réglementation en vigueur. Cette aire de collecte sera couverte et devra faire l’objet d’une bonne
intégration paysagère.
- La réalisation d’une aire pour containers pourra être exigée selon les besoins identifiés par le
service gestionnaire (Communauté d’Agglomération Annemasse Agglo).
Ø Stockage
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur de la propriété conformément aux règles
d’hygiène pour toute opération inférieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher.
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur des volumes bâtis conformes aux règles
d’hygiène pour toute opération supérieure à 500 m2 de surface de plancher.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
- Les annexes accolées à une construction principale, d’une emprise au sol totale
inférieure à 2 m2, à compter de la date d’approbation du PLU.
• En cas d’alignement des constructions existantes sur le même tènement ou sur les tènements
limitrophes, les constructions nouvelles peuvent être édifiées dans l’alignement.
• Les constructions, ouvrages techniques et installation nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif peuvent être autorisés en limite du domaine public communal ou départemental sous
réserve de ne pas présenter un danger pour la sécurité publique.
• Les règles édictées ci-dessus s’appliquent aux limites extérieures du terrain d’assiette mais aussi
aux limites des terrains issus de divisions (lotissements, permis valant division…).
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Uh 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
8-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
Non règlementé.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du code de l’urbanisme).
Pour toute construction neuve, il est demandé de composer des volumes, des façades et des toitures dont
les proportions ne soient pas en rupture avec celles des constructions existantes, notamment dans les
proportions des ouvertures et l’emploi des matériaux, en façade comme en toiture.
Les bâtiments existants de construction traditionnelle seront restaurés dans le respect du patrimoine avec
conservation et mise en valeur des éléments architecturaux significatifs.
Pour la réhabilitation en habitation des anciens corps de ferme et des bâtiments de construction
traditionnelle repérés au plan de zonage, dont la sauvegarde est reconnue souhaitable pour la mise en
valeur du patrimoine architectural communal, l’aspect d’origine du bâtiment doit être conservé.
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
Outre les dispositions générales énoncées ci-dessus et les dispositions particulières énoncées ci-dessous,
le volet paysager devra justifier :
- les modifications apportées aux façades et à la toiture dans le sens d’une transformation limitée ne
modifiant pas ou peu le caractère d’origine du bâti,
- le choix des matériaux (façades, toitures) dans l’objectif d’une insertion mimétique,
- le traitement des abords du bâtiment dans le maintien du caractère paysager et urbain des
hameaux (essences végétales, matériaux au sol…)
L'usage des couleurs devra être conforme au nuancier communal annexé au présent règlement.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES :
• Les toitures seront à deux pans minimum. Les toitures à un pan sont admises pour les annexes accolées.
• La pente de la toiture doit être celle de la majorité des pentes environnantes. Elle devra être comprise
entre 45 et 100%.
• En cas d’attique, il doit s’inscrire dans le tracé d’une toiture à deux pans d’une pente comprise entre
45% et 100%.
• Toutefois, dans le cas de la réhabilitation ou de l’extension d’une construction, peuvent être admises
des pentes de toiture inférieures si elles sont strictement identiques à celles du bâtiment existant.
• La pente de toit des abris de jardins et des vérandas sera de 20% minimum.
• Les débords de toits auront une dimension d'au moins 0,8 m (sauf pour les annexes où cette dimension
sera proportionnée au volume). Les débords de toit ne sont obligatoires que dans le cas de toiture à
pans.
• Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées (toits-terrasse partiels végétalisés
ou non, 1 seul pan, autres matériaux) de façon ponctuelle et en faible proportion par rapport à la toiture
dominante de la construction si le projet architectural le justifie et pour les postes de distribution
publique d’électricité..
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES :
• Pour les constructions principales : Les toitures terrasses sont admises si elles sont végétalisées.
Cette disposition ne s’applique pas pour les bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’Urbanisme.
ASPECT ET MATÉRIAUX :
• Les matériaux de couverture des toitures à pans seront d’aspect tuile conformément au nuancier
communal annexé au présent règlement. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions à usage
d’équipements publics ou d’intérêt collectif et aux postes de distribution publique d’électricité..
• L’emploi de matériaux transparents est autorisé pour les vérandas, piscines, serres….
• Les panneaux solaires et photovoltaïques intégrés à la toiture sont autorisés.
• L’aspect du toit des annexes devra être en harmonie avec celui de la construction principale. Le toit
sera d’aspect verre, zinc, cuivre ou tuile pour les vérandas.
Les clôtures existantes constituées de murs et murets traditionnels en pierre apparentes doivent être
conservées à l'exception des percements indispensables.
Une haie vive pourra être imposée pour masquer une clôture grillagée le cas échéant.
La hauteur des clôtures est de 1,60 m maximum. En limite de voie publique, la hauteur des clôtures peut
être ramenée à 0,80 m pour des raisons de sécurité et de visibilité.
Les clôtures sont constituées par des grilles, grillages ou tout autre dispositif à claire-voie, comportant ou
non un mur bahut crépi ou enduit de 0,60 m maximum de hauteur.
En limite des emprises publiques et des voies, les palissades pleines ou de type "brise vue" sont interdites.
En cas de clôture le long d’un parking public communal (hors stationnement linéaire le long des voies), la
clôture pourra être portée à 2 m de hauteur et être opaque.
En limite de l'emprise publique, les clôtures doivent s'inscrire dans la continuité typologique de l'espace
public existant.
En limites séparatives, les clôtures peuvent comporter une partie pleine sur un tiers de leur longueur totale
sur chaque limite.
Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées dès lors qu'elles permettent une
meilleure insertion de la construction dans son environnement.
12-0 – GENERALITES
Le nombre de places de stationnement hors des emprises publiques et des voies, affectées à une
construction est lié à la nature et à l'importance de cette construction.
Ø Pour les projets de réhabilitation des constructions repérées patrimoniales au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme : En tout état de cause, il est exigé 1 place de stationnement minimum par
tranche de 100 m2 de surface de plancher entamée avec un minimum de 1 place par logement.
Ø Pour les constructions à usage de commerce et de bureau : 2 places de stationnement par local avec
un minimum de 1 place par tranche de 30 m² de surface de plancher.
Toutefois, dans le périmètre d’influence de la gare de Machilly, le nombre de place est limité à 1 place
par tranche de 40 m2 de surface de plancher.
Ø Pour les constructions à usage d’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 40 m² de surface
de plancher (non comptés les locaux sociaux réservés au personnel).
• Les groupes de garages individuels ou aires de stationnement doivent être disposés dans les
parcelles de façon à aménager une cour d'évolution à l'intérieur desdites parcelles.
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les surfaces laissées libres seront entretenues et plantées. Le choix d’essences locales, à feuilles caduques,
est recommandé (charmilles, noisetiers…).
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Cette zone identifie les secteurs des coteaux à forte sensibilité paysagère, n’ayant pas vocation à se
densifier fortement et insuffisamment équipée pour un développement urbain.
Parmi les occupations et utilisations du sol celles qui suivent sont interdites :
Ø Les travaux, installations et aménagements suivants des articles R.421-19 et R.421-23 du Code de
l’urbanisme sont interdits :
• La création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20
personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ;
• L’aménagement ou la mise à disposition des campeurs, de façon habituelle, de terrains ;
• L’installation, en dehors des terrains de camping et parcs résidentiels de loisirs, d’une caravane
ou résidence mobile constituant l’habitat permanent des gens du voyage, d’une durée de plus 3
mois par an pour toutes les périodes de stationnement, consécutives ou non ;
• La création ou l’agrandissement d’un parc résidentiel de loisirs ou d’un village de vacances
classé en hébergement léger ;
• Le réaménagement d’un terrain de camping ou d’un parc résidentiel de loisirs existant, lorsque
ce réaménagement a pour objet ou pour effet d’augmenter de plus de 10% le nombre
d’emplacements ;
• Les travaux ayant pour effet, dans un terrain de camping ou un parc résidentiel de loisirs, de
modifier substantiellement la végétation qui limite l’impact visuel des installations ;
• L’aménagement d’un terrain pour la pratique des sports ou loisirs motorisés ;
• L’aménagement d’un parc d’attractions ou d’une aire de jeux et de sports d’une superficie
supérieure à deux hectares ;
• L’aménagement d’un golf d’une superficie supérieure à 25 ha ;
• Lorsqu’ils sont susceptibles de contenir au moins 10 unités les dépôts de véhicules et les
garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs ;
• A moins qu’ils ne soient nécessaires à l’exécution d’un permis de construire, les affouillements
et exhaussements du sol dont la hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou la profondeur dans le
cas d’un affouillement, excède 2 m et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 100
m² ;
• Les aires d’accueil des gens du voyage.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’Urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions ci-
après :
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrit au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
Ø Collecte
Pour toute opération supérieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher :
- la réalisation d’une aire de collecte des ordures ménagères et du tri sélectif s’il existe, est
obligatoire et devra être facilement accessible aux véhicules de collecte depuis le domaine public.
- Les dimensions de cette aire seront déterminées conformément aux besoins de l’opération et à la
réglementation en vigueur. Cette aire de collecte sera couverte et devra faire l’objet d’une bonne
intégration paysagère.
- La réalisation d’une aire pour containers pourra être exigée selon les besoins identifiés par le
service gestionnaire (Communauté d’Agglomération Annemasse Agglo).
Ø Stockage
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur de la propriété conformément aux règles
d’hygiène pour toute opération inférieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher.
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur des volumes bâtis conformes aux règles
d’hygiène pour toute opération supérieure à 500 m2 de surface de plancher.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
• Les constructions, ouvrages techniques et installation nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif peuvent être autorisés en limite du domaine public communal ou départemental sous
réserve de ne pas présenter un danger pour la sécurité publique.
• Les règles édictées ci-dessus s’appliquent aux limites extérieures du terrain d’assiette mais aussi
aux limites des terrains issus de divisions (lotissements, permis valant division…).
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Up 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
8-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
Les CES est limité à 0,15 pour les parcelles non bâties à la date d’approbation du PLU.
Pour les parcelles déjà bâties à la date d’approbation du PLU, le CES ne s’applique pas et les constructions
nouvelles à usage d’habitation sont interdites.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Pour toute construction neuve, il est demandé de composer des volumes, des façades et des toitures dont
les proportions ne soient pas en rupture avec celles des constructions existantes, notamment dans les
proportions des ouvertures et l’emploi des matériaux, en façade comme en toiture.
Les bâtiments existants de construction traditionnelle seront restaurés dans le respect du patrimoine avec
conservation et mise en valeur des éléments architecturaux significatifs.
Pour la réhabilitation en habitation des anciens corps de ferme et des bâtiments de construction
traditionnelle repérés au plan de zonage, dont la sauvegarde est reconnue souhaitable pour la mise en
valeur du patrimoine architectural communal, l’aspect d’origine du bâtiment doit être conservé.
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
L'usage des couleurs devra être conforme au nuancier communal annexé au présent règlement.
Dans le cas des murs de soutènement pour les terrains en pente, la hauteur sera limitée à 1,20 m. Tous les
murs de soutènement (mur béton, enrochements, etc.) doivent être végétalisés afin de limiter leur impact
visuel. Toutefois, cette hauteur est limitée à 0,60 m dans les bandes recul définies aux articles 6 et 7.
Les maçonneries destinées à être enduites recevront un parement de type enduit lissé, écrasé ou brossé.
Les teintes sont choisies exclusivement parmi le nuancier communal (annexé au dossier) en accord avec la
commune. Il en est de même pour les maçonneries et bardages destinés à être peints.
Les annexes et édicules de toutes sortes en tôle sont interdits.
- En cas d’attique, il doit s’inscrire dans le tracé d’une toiture à deux pans d’une pente comprise entre
45% et 100%.
- Toutefois, dans le cas de la réhabilitation ou de l’extension d’une construction, peuvent être
admises des pentes de toiture inférieures si elles sont strictement identiques à celles du bâtiment
existant.
- La pente de toit des abris de jardins et des vérandas sera de 20% minimum.
- Les débords de toits auront une dimension d'au moins 0,8 m (sauf pour les annexes où cette
dimension sera proportionnée au volume). Les débords de toit ne sont obligatoires que dans le
cas de toiture à pans.
- Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées (toits-terrasse partiels
végétalisés ou non, 1 seul pan, autres matériaux) de façon ponctuelle et en faible proportion par
rapport à la toiture dominante de la construction si le projet architectural le justifie et pour les
postes de distribution publique d’électricité.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES :
- Pour les constructions principales : Les toitures terrasses sont admises si elles sont
végétalisées. Cette disposition ne s’applique pas pour les bâtiments repérés patrimoniaux au titre
de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
ASPECT ET MATÉRIAUX :
- Les matériaux de couverture des toitures à pans seront d’aspect tuile conformément au nuancier
communal annexé au présent règlement. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions à
usage d’équipements publics ou d’intérêt collectif et aux postes de distribution publique
d’électricité.
- L’emploi de matériaux transparents est autorisé pour les vérandas, piscines, serres….
- Les panneaux solaires et photovoltaïques intégrés à la toiture sont autorisés.
- L’aspect du toit des annexes devra être en harmonie avec celui de la construction principale. Le toit
sera d’aspect verre, zinc, cuivre ou tuile pour les vérandas.
La hauteur des clôtures est de 1,60 m maximum. En limite de voie publique, la hauteur des clôtures peut
être ramenée à 0,80 m pour des raisons de sécurité et de visibilité.
Les clôtures sont constituées par des grilles, grillages ou tous autres dispositifs à claire-voie, comportant
ou non un mur bahut crépi ou enduit de 0,60 m maximum de hauteur.
En limite des emprises publiques et des voies, les palissades pleines ou de type "brise vue" sont interdites.
En cas de clôture le long d’un parking public communal (hors stationnement linéaire le long des voies), la
clôture pourra être portée à 2 m de hauteur et être opaque.
En limite de l'emprise publique, les clôtures doivent s'inscrire dans la continuité typologique de l'espace
public existant.
En limites séparatives, les clôtures peuvent comporter une partie pleine sur un tiers de leur longueur totale
sur chaque limite.
Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées dès lors qu'elles permettent une
meilleure insertion de la construction dans son environnement.
12-0 – GENERALITES
Le nombre de places de stationnement hors des emprises publiques et des voies, affectées à une
construction est lié à la nature et à l'importance de cette construction.
Toute surface commencée est une surface due.
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les surfaces laissées libres seront entretenues et plantées. Le choix d’essences locales, à feuilles caduques,
est recommandé (charmilles, noisetiers…).
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Parmi les occupations et utilisations du sol celles qui suivent sont interdites :
Ø Les travaux, installations et aménagements suivants des articles R.421-19 et R.421-23 du Code de
l’urbanisme sont interdits :
• La création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20
personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ;
• L’aménagement ou la mise à disposition des campeurs, de façon habituelle, de terrains ;
• L’installation, en dehors des terrains de camping et parcs résidentiels de loisirs, d’une caravane
ou résidence mobile constituant l’habitat permanent des gens du voyage, d’une durée de plus 3
mois par an pour toutes les périodes de stationnement, consécutives ou non ;
• La création ou l’agrandissement d’un parc résidentiel de loisirs ou d’un village de vacances
classé en hébergement léger ;
• Le réaménagement d’un terrain de camping ou d’un parc résidentiel de loisirs existant, lorsque
ce réaménagement a pour objet ou pour effet d’augmenter de plus de 10% le nombre
d’emplacements ;
• Les travaux ayant pour effet, dans un terrain de camping ou un parc résidentiel de loisirs, de
modifier substantiellement la végétation qui limite l’impact visuel des installations ;
• L’aménagement d’un terrain pour la pratique des sports ou loisirs motorisés ;
• L’aménagement d’un parc d’attractions ou d’une aire de jeux et de sports d’une superficie
supérieure à deux hectares ;
• L’aménagement d’un golf d’une superficie supérieure à 25 ha ;
• Lorsqu’ils sont susceptibles de contenir au moins 10 unités les dépôts de véhicules et les
garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles de loisirs ;
• A moins qu’ils ne soient nécessaires à l’exécution d’un permis de construire, les affouillements
et exhaussements du sol dont la hauteur, s’il s’agit d’un exhaussement, ou la profondeur dans le
cas d’un affouillement, excède 2 m et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 100
m² ;
• Les aires d’accueil des gens du voyage.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Ø Toute opération supérieure ou égale à 500 m² de surface de plancher (en construction neuve ou en
réhabilitation) est soumise à l’obligation de réaliser au moins 35% de logements aidés dont 10% de
logements en accession sociale ou logements abordables ou logements en bail réel solidaire. Cette
exigence porte à la fois sur la surface de plancher réalisée et sur le nombre de logements réalisés.
Cette règle ne s’applique pas dans les secteurs de mixité sociale déterminés en application de l’article
L151-15, dont la règle est précisée ci-après.
Ø Dans les secteurs de mixité sociale (secteur d’application de l’article L151-15), repéré au plan de
zonage de L1 à L7, il est exigé que, sur l’ensemble du secteur, les programmes de logements comportent
au moins 35% de logements aidés dont 10% de logements en accession sociale ou logements abordables
ou logements en bail réel solidaire. Cette exigence porte à la fois sur la surface de plancher réalisée et sur
le nombre de logements réalisés.
Ø L’artisanat et les bureaux dans la mesure où leur nature, leur fonctionnement ou leur fréquentation
n’induisent pas de nuisances pour le voisinage. Ces activités devront prendre toutes mesures aux fins de
garantir la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique.
Ø Les bâtiments abritant une activité inscrite sur la liste des installations classées pour la protection de
l'environnement à condition que cette activité soit liée à une activité à vocation de commerce de proximité.
Ø Les commerces à condition que leur surface de vente soit inférieure à 150 m2.
Ø Construction existante non conforme aux règles édictées par le PLU : seuls sont admis les travaux, qui
ont pour objet d'améliorer la conformité de cette construction avec lesdites règles ou qui sont sans effet à
leur égard.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Ø Dans le périmètre d’études repéré au titre de l’article L151-41-5° du code de l’urbanisme, et pour
une durée de cinq ans à compter de la date d’approbation du PLU, seules sont autorisées :
• Les adaptations, le changement de destination, la réfection des constructions existantes.
• Les extensions, et les annexes (maximum 2, accolées ou non) dans la limite d’un total cumulé de 50
m2 de surface de plancher et/ou d’emprise au sol.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
Ø Collecte
Pour toute opération supérieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher :
- la réalisation d’une aire de collecte des ordures ménagères et du tri sélectif s’il existe, est
obligatoire et devra être facilement accessible aux véhicules de collecte depuis le domaine public.
- Les dimensions de cette aire seront déterminées conformément aux besoins de l’opération et à la
réglementation en vigueur. Cette aire de collecte sera couverte et devra faire l’objet d’une bonne
intégration paysagère.
- La réalisation d’une aire pour containers pourra être exigée selon les besoins identifiés par le
service gestionnaire (Communauté d’Agglomération Annemasse Agglo).
Ø Stockage
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur de la propriété conformément aux règles
d’hygiène pour toute opération inférieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher.
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur des volumes bâtis conformes aux règles
d’hygiène pour toute opération supérieure à 500 m2 de surface de plancher.
Sans objet
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Ur 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
8-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
• Chaque annexe non accolée doit être implantée de façon telle que la distance comptée
horizontalement entre cette annexe et le bâtiment principal ou entre chaque annexe ne peut être
inférieure à 1,50 m.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Pour toute construction neuve, il est demandé de composer des volumes, des façades et des toitures dont
les proportions ne soient pas en rupture avec celles des constructions existantes, notamment dans les
proportions des ouvertures et l’emploi des matériaux, en façade comme en toiture.
Les bâtiments existants de construction traditionnelle seront restaurés dans le respect du patrimoine avec
conservation et mise en valeur des éléments architecturaux significatifs.
Pour la réhabilitation en habitation des anciens corps de ferme et des bâtiments de construction
traditionnelle repérés au plan de zonage, dont la sauvegarde est reconnue souhaitable pour la mise en
valeur du patrimoine architectural communal, l’aspect d’origine du bâtiment doit être conservé.
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
L'usage des couleurs devra être conforme au nuancier communal annexé au présent règlement.
Dans le cas des murs de soutènement pour les terrains en pente, la hauteur sera limitée à 1,20 m. Tous les
murs de soutènement (mur béton, enrochements, etc.) doivent être végétalisés afin de limiter leur impact
visuel. Toutefois, cette hauteur est limitée à 0,60 m dans les bandes recul définies aux articles 6 et 7.
Les maçonneries destinées à être enduites recevront un parement de type enduit lissé, écrasé ou brossé.
Les teintes sont choisies exclusivement parmi le nuancier communal (annexé au dossier). Il en est de même
pour les maçonneries et bardages destinés à être peints.
Les annexes et édicules de toutes sortes en tôle sont interdits.
- Les débords de toits auront une dimension d'au moins 0,8 m (sauf pour les annexes où cette
dimension sera proportionnée au volume). Les débords de toit ne sont obligatoires que dans le
cas de toiture à pans.
- Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées (toits-terrasse partiels
végétalisés ou non, 1 seul pan, autres matériaux) de façon ponctuelle et en faible proportion par
rapport à la toiture dominante de la construction si le projet architectural le justifie et pour les
postes de distribution publique d’électricité.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES :
- Pour les constructions principales : Les toitures terrasses sont admises si elles sont
végétalisées. Cette disposition ne s’applique pas pour les bâtiments repérés patrimoniaux au titre
de l’article L151-19 du Code de l’Urbanisme.
ASPECT ET MATÉRIAUX :
- Les matériaux de couverture des toitures à pans seront d’aspect tuile conformément au nuancier
communal annexé au présent règlement. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions à
usage d’équipements publics ou d’intérêt collectif et aux postes de distribution publique
d’électricité.
- L’emploi de matériaux transparents est autorisé pour les vérandas, piscines, serres….
- Les panneaux solaires et photovoltaïques intégrés à la toiture sont autorisés.
- L’aspect du toit des annexes devra être en harmonie avec celui de la construction principale. Le toit
sera d’aspect verre, zinc, cuivre ou tuile pour les vérandas.
En limite des emprises publiques et des voies, les palissades pleines ou de type "brise vue" sont interdites.
En cas de clôture le long d’un parking public communal (hors stationnement linéaire le long des voies), la
clôture pourra être portée à 2 m de hauteur et être opaque.
En limite de l'emprise publique, les clôtures doivent s'inscrire dans la continuité typologique de l'espace
public existant.
En limites séparatives, les clôtures peuvent comporter une partie pleine sur un tiers de leur longueur totale
sur chaque limite.
Des dispositions autres que les précédentes pourront être acceptées dès lors qu'elles permettent une
meilleure insertion de la construction dans son environnement.
12-0 - GENERALITES
Le nombre de places de stationnement hors des emprises publiques et des voies, affectées à une
construction est lié à la nature et à l'importance de cette construction.
Toute surface commencée est une surface due.
Ø Pour les constructions à usage de commerce et de bureau : 2 places de stationnement par local avec un
minimum de 1 place par tranche de 30 m² de surface de plancher.
Ø Pour les constructions à usage d’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 40 m² de surface de
plancher (non comptés les locaux sociaux réservés au personnel).
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les opérations d’aménagement créant plus de 5 lots ou plus de 500 m² de surface de plancher et les
ensembles de constructions devront comporter :
• au moins une aire de jeux commune,
• des locaux pour regroupement des boites aux lettres, des aires de services, disposés de manière
cohérente dans l’opération.
Les surfaces laissées libres seront entretenues et plantées. Le choix d’essences locales, à feuilles caduques,
est recommandé (charmilles, noisetiers…).
Pour toute construction, 40% minimum du tènement doit être réalisé en espaces verts, dont minimum la
moitié d’un seul tenant, à usage collectif. Ces espaces devront être organisés de façon à participer à
l’agrément du projet et présenter une fonction réelle pour les futurs habitants et ne devront pas être situés
dans les espaces résiduels et difficiles d’accès.
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Il s’agit d’une zone vouée à la gestion et à l’accueil des équipements publics et collectifs et aux constructions
d’intérêt général.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Ø Les constructions à usage d’habitation ne sont admises qu’aux conditions cumulatives suivantes :
• elles sont destinées au logement des personnes dont la présence permanente sur la zone est
nécessaire pour assurer la direction, la surveillance ou le gardiennage des équipements de la zone,
• elles sont directement liées aux équipements publics et d’intérêt collectif autorisés dans la zone,
• elles sont intégrées à l’équipement : le logement est inclus dans le volume (accolé ou intégré) du
bâtiment à usage d’équipement.
Ø L’extension et/ou l’aménagement des constructions existantes non autorisées dans la zone sont admises
dans la limite de 20% de la surface de plancher existante.
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’un dialogue avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrit au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Ø Pour toutes constructions situées dans les zones de danger de la canalisation de transport de gaz,
repérées au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme : la présence de la canalisation de
transport de gaz implique d’une part des servitudes de passage et d’entretien, et d’autre part, des
contraintes de recul pour les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur :
• Pour toutes les zones, soit 70 m de part et d’autre de l’axe de la construction : obligation de
consulter GRT Gaz de tout projet de construction ou d’aménagement et ce, dès le stade d’avant
projet sommaire.
• Pour la zone de dangers graves correspondant aux premiers effets létaux, soit 55 m de part et
d’autre de l’axe de la canalisation : les établissements recevant du public de plus de 100 personnes,
les immeubles de grande hauteur et les installations nucléaires de base ne peuvent être autorisés
dans la zone de danger grave pour la vie humaine, sans preuve de compatibilité avec les ouvrages
de transport de gaz naturel.
• Pour la zone de dangers très graves correspondant aux effets létaux significatifs, soit 35 m de part
et d’autre de la canalisation : les immeubles de grande hauteur et les établissements recevant du
public de plus de 100 personnes sont interdits, y compris leur extension.
Toutefois, la mise en place d’une barrière physique de nature à s’opposer à une agression extérieure, ou
toute(s) autre(s) disposition(s) compensatoire(s) prévue(s) par un guide professionnel reconnu, permet de
réduire l’ensemble des zones précitées à 5 m de part et d’autre de la canalisation.
Dans tous les cas, toute construction devra respecter un recul de 6 m par rapport à l’axe de la canalisation
de gaz.
Dans le secteur Ues, les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles
respectent les conditions ci-après :
Ø Les constructions, aménagements et extensions des constructions à usage médicaux, socio-médicaux ou
médico-éducatifs
Ø L'hébergement collectif et l'habitat à condition d'être liés aux équipements autorisés dans la zone. Les
constructions à usage d’hébergement collectif ou d’habitat doivent être réalisées simultanément ou
postérieurement à l’équipement correspondant.
Ø Les éléments repérés au titre de l’article L151-19 doivent être préservés et mis en valeur. Sauf impératif
de sécurité, leur démolition est interdite.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé à une voie publique présentera une surface
dégagée pour la sécurité et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la
voie publique ; la pente de cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer
aucun déversement (graviers, eau etc.) sur la voie de raccordement.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
Ø Collecte
Pour toute opération supérieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher :
- la réalisation d’une aire de collecte des ordures ménagères et du tri sélectif s’il existe, est
obligatoire et devra être facilement accessible aux véhicules de collecte depuis le domaine public.
- Les dimensions de cette aire seront déterminées conformément aux besoins de l’opération et à la
réglementation en vigueur. Cette aire de collecte sera couverte et devra faire l’objet d’une bonne
intégration paysagère.
- La réalisation d’une aire pour containers pourra être exigée selon les besoins identifiés par le
service gestionnaire (Communauté d’Agglomération Annemasse Agglo).
Ø Stockage
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur de la propriété conformément aux règles
d’hygiène pour toute opération inférieure ou égale à 500 m2 de surface de plancher.
Les ordures ménagères doivent être stockées à l’intérieur des volumes bâtis conformes aux règles
d’hygiène pour toute opération supérieure à 500 m2 de surface de plancher.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
- En zone Ue (hors secteur Ues) : les constructions doivent s’implanter à 3 m minimum par
rapport à la limite d’emprise publique et des voies.
- En secteur Ues uniquement : la distance comptée horizontalement de tout point de la
construction au point de la limite d’emprise publique et des voies qui en est le plus proche,
ne pourra être inférieure à 3 m.
Cette règle ne s'applique pas aux aménagements, agrandissements et surélévations des constructions
existantes ne respectant pas la règle à condition que l'opération vise à ne pas diminuer un recul existant.
Si le recul existant est plus important que la règle, le projet d’agrandissement respecté la règle présentée
ci-avant.
o Les annexes accolées à une construction principale, d’une emprise au sol totale inférieure
à 2 m2, à compter de la date d’approbation du PLU.
• En cas d’alignement des constructions existantes sur le même tènement ou sur les tènements
limitrophes, les constructions nouvelles peuvent être édifiées dans l’alignement.
• Les constructions, ouvrages techniques et installation nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif peuvent être autorisés en limite du domaine public communal ou départemental sous
réserve de ne pas présenter un danger pour la sécurité publique.
• Les règles édictées ci-dessus s’appliquent aux limites extérieures du terrain d’assiette mais aussi
aux limites des terrains issus de divisions (lotissements, permis valant division, …).
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Ue 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
Non règlementé.
Non règlementé.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Pour toute construction neuve, il est demandé de composer des volumes, des façades et des toitures dont
les proportions ne soient pas en rupture avec celles des constructions existantes, notamment dans les
proportions des ouvertures et l’emploi des matériaux, en façade comme en toiture.
Les bâtiments existants de construction traditionnelle seront restaurés dans le respect du patrimoine avec
conservation et mise en valeur des éléments architecturaux significatifs.
Pour la réhabilitation en habitation des anciens corps de ferme et des bâtiments de construction
traditionnelle repérés au plan de zonage, dont la sauvegarde est reconnue souhaitable pour la mise en
valeur du patrimoine architectural communal, l’aspect d’origine du bâtiment doit être conservé.
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
L'usage des couleurs devra être conforme au nuancier communal annexé au présent règlement.
Les maçonneries destinées à être enduites recevront un parement de type enduit lissé, écrasé ou brossé.
Dans le cas des murs de soutènement pour les terrains en pente, la hauteur sera limitée à 1,20 m. Tous les
murs de soutènement (mur béton, enrochements, etc.) doivent être végétalisés afin de limiter leur impact
visuel. Toutefois, cette hauteur est limitée à 0,60 m dans les bandes recul définies aux articles 6 et 7.
Il est demandé une simplicité de réalisation et le choix d’essences locales, à feuilles caduques.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les constructions et l’aménagement des espaces libres doivent être étudiés de manière à conserver, autant
que possible, les plantations existantes de qualité, et notamment les arbres.
Des écrans de verdure, composés d’arbres d’essences locales, à feuilles caduques, peuvent être imposés
pour masquer certains bâtiments ou installations, admises dans la zone.
Les haies et secteurs boisés qui figurent sur le plan et repérés au titre de l’article L151-19 du Code de
l’urbanisme, doivent être conservées.
Sans objet.
Non règlementé.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Cette zone identifie les secteurs d’activités économiques. Les règles définies dans cette zone ont pour
objectif d’assurer le développement d’établissements industriels, artisanaux, des commerces et de
bureaux.
Toutes les occupations et utilisations du sol sont interdites, sauf celles admises à l’article 2 sous conditions.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions ci-
après :
Ø Les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif, à
condition de rester compatible avec vocation principale de la zone.
Ø L’extension dans la limite de 20% de la surface de plancher existante, l’aménagement des constructions
existantes non autorisées dans la zone.
Ø Les aires de stationnement à condition de faire l’objet d’un traitement paysager et si elles sont liées à une
activité autorisée dans la zone.
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’un dialogue avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrits au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et
de tout remblai, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau à adapter en fonction des situations
topographiques (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas annexés
au présent règlement). La distance est mesurée au droit de la construction (hors débords de toitures jusqu’à
1,20 m). Ces dispositions ne concernent pas les ouvrages de franchissement des cours d'eau par les
infrastructures.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
Dans les secteurs UXb et UXc, s’agissant de l’entrée principale de la commune de St Cergues, et pour des
raisons de sécurité publique, aucun accès nouveau ne peut être admis directement sur la route des
Vouards.
De plus, dans le secteur UXc, dans le cadre de création ou aménagement de surface de plancher, aucune
sortie ne sera admise sur la route des Vouards pour les constructions à destination de commerce et
d’hébergement hôtelier, pour des raisons de sécurité publique.
Tout projet devra démontrer la prise en compte de la sécurité routière, notamment la capacité à organiser
la desserte du tènement (pour la clientèle et les livraisons), la gestion des flux engendrés par l’activité (sans
créer de gêne à la circulation publique) et les problématiques de stationnement .
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
En tout état de cause, la chaussée des voies privées nouvelles ne sera pas inférieure à 5 m de largeur et
leur emprise à 5,5 m. Les voies nouvelles seront obligatoirement doublées d’un espace dédié à la
circulation sécurisée des piétons.
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
Les eaux de ruissellement des aires de stationnement devront être traitées par décantation et séparation
des hydrocarbures avant rejet.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
De manière générale et complémentairement aux dispositions prévues ci-avant, il conviendra de maintenir
voire de remettre en état les tranchées ouvertes existantes sur le terrain d’assiette.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE Ux 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
Non réglementé.
Le Coefficient d’Emprise au Sol (CES) des bâtiments est limitée à 0,50 de la superficie du terrain d’assiette
du projet.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
L'utilisation de matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d'éviter
l'émission de gaz à effet de serre, à l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la
production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des
occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés, est possible nonobstant les dispositions
ci-dessous. La liste des dispositifs, procédés de construction et matériaux concernés est fixée à l’article
R111-50 du Code de l’urbanisme. Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas pour les bâtiments
identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’urbanisme.
12-0 – GENERALITES
Le nombre de places de stationnement hors des emprises publiques et des voies, affectées à une
construction est lié à la nature et à l'importance de cette construction.
Ø Pour les constructions à usage de bureau : 2 places de stationnement par local avec un minimum de 1
place par tranche de 30 m² de surface de plancher.
Ø Pour les constructions à usage de commerce : 2 places de stationnement par local avec un minimum de
1 place par tranche de 40 m² de surface de plancher.
Ø Pour les constructions à usage d’artisanat : 1 place de stationnement par tranche de 50 m² de surface de
plancher (non comptés les locaux sociaux réservés au personnel).
Ø Vélos : Pour toute construction de plus de 500 m2 de surface de plancher : 1 local clos, en rez-de-
chaussée ou en sous-sol intégré au volume principal, répondant aux besoins de l’opération, sauf cas
d’impossibilité majeure.
Les groupes de garages individuels ou aires de stationnement doivent être disposés dans les parcelles de
façon à aménager une cour d'évolution à l'intérieur desdites parcelles.
Il est demandé une simplicité de réalisation et le choix d’essences locales, à feuilles caduques.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les constructions et l’aménagement des espaces libres doivent être étudiés de manière à conserver, autant
que possible, les plantations existantes de qualité, et notamment les arbres.
Des écrans de verdure, composés d’arbres d’essences locales, à feuilles caduques, peuvent être imposés
pour masquer certains bâtiments ou installations, admises dans la zone.
Pour toute construction ou installation, 15% minimum du tènement doit être réalisé en espaces verts
(espaces engazonnés, bosquets d'arbustes, arbres de haute tige …), dont minimum la moitié d’un seul
tenant. Ces espaces devront être organisés de façon à participer à l’agrément du projet et ne devront pas
être situés dans les espaces résiduels et difficiles d’accès.
Les haies et secteurs boisés qui figurent sur le plan et repérés au titre de l’article L151-19 du Code de
l’urbanisme, doivent être conservées.
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Toute construction à usage d'habitation, tout local pouvant servir au travail, au repos, à l'agrément ou à
l’accueil du public, sauf les annexes, devra prévoir les branchements nécessaires assurant un raccordement
aux réseaux de communications électroniques.
Cette règle ne s’applique pas dans le cadre de réhabilitation de bâtiments existants.
Caractère de la zone :
Cette zone identifie les secteurs occupés par les infrastructures de transport (voie ferrée, RD1206 et
échangeur routier) et les équipements de fonctionnement de ces infrastructures.
Une partie de la zone est concernée par les risques liés à la présence d’une canalisation de transport de
gaz (voir trame spécifique au plan de zonage). Les projets situés dans ces zones de danger devront tenir
compte du risque potentiel. L’exploitant doit être tenu informé le plus en amont possible de tout projet.
Ø Toutes les constructions, installations, occupations et utilisations du sol, exceptées celles indiquées en
Uz2.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Ø Sont autorisés les équipements publics et d’intérêt collectif dans les conditions suivantes :
- Ils ne doivent concerner que les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d’intérêt collectif. Leur implantation dans la zone doit être justifiée par des impératifs
techniques de fonctionnement du service. En outre, ils ne devront pas porter atteinte à l’intégrité des
secteurs naturels et prendront toutes les dispositions pour assurer une bonne intégration dans le site.
Ø Pour toutes constructions situées dans les zones de danger de la canalisation de transport de gaz,
repérées au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme : la présence de la canalisation de
transport de gaz implique d’une part des servitudes de passage et d’entretien, et d’autre part, des
contraintes de recul pour les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur :
- pour toutes les zones, soit 70 m de part et d’autre de l’axe de la construction : obligation d’informer
GRT Gaz de tout projet de construction ou d’aménagement le plus en amont possible.
- Pour la zone de dangers graves correspondant aux premiers effets létaux, soit 55 m de part et d’autre
de l’axe de la canalisation : les immeubles de grande hauteur et les établissements recevant du public
de 1ère et 3ème catégorie sont interdits, y compris leur extension.
- Pour la zone de dangers très graves correspondant aux effets létaux significatifs, soit 35 m de part et
d’autre de la canalisation : les immeubles de grande hauteur et les établissements recevant du public
de plus de 100 personnes sont interdits, y compris leur extension.
Toutefois, la mise en place d’une barrière physique de nature à s’opposer à une agression extérieure, ou
toute(s) autre(s) disposition(s) compensatoire(s) prévue(s) par un guide professionnel reconnu, permet de
réduire l’ensemble des zones précitées à 5 m de part et d’autre de la canalisation.
Dans tous les cas, toute construction devra respecter un recul de 6 m par rapport à l’axe de la canalisation
de gaz.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Les constructions, installations et dépôts à condition d’être réalisés pour l’exercice d’activités liées au
service public ferroviaire concernant l’accueil et l’hébergement de voyageurs, l’entreposage, le stockage
et le conditionnement des marchandises
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
En l’absence du réseau d’assainissement collectif, et à titre provisoire, un système d’assainissement
autonome conforme à la réglementation, à la carte d’aptitude des sols et au schéma d’assainissement sera
admis, avec obligation de se raccorder au collecteur dès que celui-ci sera réalisé.
Un regard de branchement en attente devra également être mis en place afin de faciliter le raccordement
à l’arrivée du collecteur d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
De manière générale et complémentairement aux dispositions prévues ci avant, il conviendra de maintenir
voire de remettre en état les tranchées ouvertes existantes sur le terrain d’assiette.
Sans objet.
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les constructions, ouvrages techniques et installation nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif
peuvent être autorisés en limite du domaine public communal ou départemental sous réserve de ne pas
présenter un danger pour la sécurité publique.
Les constructions, installations et aménagements doivent respecter un recul minimum vis-à-vis des torrents
et cours d’eau (se référer aux prescriptions de mesures conservatoires définies sur les schémas types
annexés en fin de ce document).
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
La distance comptée horizontalement de tout point de la construction au point de la limite séparative qui
en est le plus proche, doit être au moins égale à la moitié de la différence d’altitude entre ces deux points,
sans pouvoir être inférieure à 4 m.
ARTICLE Uz 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
Non réglementé.
Non réglementé.
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 100
ZONE UZ : Zone dédiée aux infrastructures routières et ferroviaires
Le stationnement de véhicules répondant aux besoins des constructions ou installations, doit être assuré
en dehors du domaine public.
Les plantations doivent être réalisées avec des essences locales, à feuilles caduques.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les aménagements paysagers doivent être organisés de telle façon à participer à l’agrément du projet;
l’autorité compétente pouvant imposer des prescriptions dans ce sens. Cette exigence est fonction de la
nature et de l’importance de l’opération projetée ainsi que de la sensibilité de l’environnement paysager.
Sans objet.
Non règlementé.
Non règlementé.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 101
Z O N E 1AU (indicée) : Secteur à urbaniser - référence indice de la zone urbaine correspondante
Caractère de la zone :
Les zones 1AU sont des zones à urbaniser, ouvertes à l’urbanisation à condition de respecter les
orientations d’aménagement et de programmation. La zone 1AU comprend :
Les réseaux sont existants à proximité immédiate (ou à moins de 100 m) ou programmés à court terme. Ils
peuvent donc être insuffisants, l’ouverture à l’urbanisation pouvant donc nécessiter la mise en place de
participations.
Ces zones pourront s’urbaniser avec les règles de la zone urbaine correspondante.
Néanmoins, des dispositions spécifiques peuvent être mentionnées ci-après.
Se référer complémentairement aux orientations d’aménagement et de programmation si elles existent.
Sont interdits :
• 1AUb : voir les règles de la zone Ub.
• 1AUc : voir les règles de la zone Uc.
• 1AUxa : voir les règles du secteur Uxa.
• 1AUxb : voir les règles du secteur Uxb.
• 1AUxm : toutes les occupations et utilisations du sol sont interdites, sauf celles admises à l’article 2
sous condition.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 102
Z O N E 1AU (indicée) : Secteur à urbaniser - référence indice de la zone urbaine correspondante
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Sans objet.
ARTICLE 1AU 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES
ET AUX VOIES DE CIRCULATION
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 103
Z O N E 1AU (indicée) : Secteur à urbaniser - référence indice de la zone urbaine correspondante
ARTICLE 1AU 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES
SUR UNE MEME PROPRIETE
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 104
Z O N E 1AU (indicée) : Secteur à urbaniser - référence indice de la zone urbaine correspondante
o La différence d'altitude entre chaque point de la construction et le point du terrain naturel situé à
l'aplomb ne doit pas dépasser 12 m pour les hébergements hôteliers, sauf pour les saillies
techniques (silos, engins de levage sous réserve d'une bonne intégration, cage d’ascenseur,
cheminées…).
o Pour les autres constructions autorisées, la différence d'altitude entre chaque point de la
construction et le point du terrain naturel situé à l'aplomb ne doit pas dépasser 8 m au maximum,
pour respecter les principes de l’orientation d’aménagement.
• 1AUxm : voir les règles de la zone Ux.
Sans objet.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 105
Z O N E 1AU (indicée) : Secteur à urbaniser - référence indice de la zone urbaine correspondante
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 106
Z O N E 2AU : Secteur à urbaniser par procédure d’évolution du PLU et respect des principes édictés dans le
Rapport de Présentation
Caractère de la zone :
Les zones 2AU sont des zones qui sont non ou insuffisamment équipées et sur lesquelles la commune peut
envisager son développement urbain à plus ou moins long terme.
Les zones 2AU ne pourront être ouvertes à l'urbanisation qu'à l'occasion soit d’une modification ou révision
du PLU, soit de la réalisation d'une zone d'aménagement concerté.
Toutes les occupations et utilisations du sol sont interdites en dehors des extensions mesurées, et des
aménagements des constructions existantes et de celles autorisées sous conditions à l’article 2AU.2 du
présent règlement
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrits au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Non règlementé.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 107
Z O N E 2AU : Secteur à urbaniser par procédure d’évolution du PLU et respect des principes édictés dans le
Rapport de Présentation
Non règlementé.
Sans objet.
ARTICLE 2AU 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES
ET AUX VOIES DE CIRCULATION
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
Les ouvrages techniques nécessaire au fonctionnement des services publics d’intérêt collectif peuvent être
implantés jusqu’en limite des emprises publiques, voies publiques et des voies privées ouvertes au public.
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 108
Z O N E 2AU : Secteur à urbaniser par procédure d’évolution du PLU et respect des principes édictés dans le
Rapport de Présentation
ARTICLE 2AU 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES
SUR UNE MEME PROPRIETE
Non règlementé.
Non règlementé.
Non règlementé.
Non règlementé.
Non règlementé.
Non règlementé.
Sans objet.
Non règlementé.
Non règlementé.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 109
ZONE A : Zone agricole
Caractère de la zone :
Cette zone identifie les secteurs dans lesquels l’agriculture justifie d’une protection particulière. Cette
protection a pour but de maintenir l’agriculture et de garantir le caractère agreste actuel. Cette zone ne
sera pas équipée pour des usages autres que ceux indispensables à l’activité agricole ; elle est à priori
inconstructible.
Une partie de la zone est concernée par les risques liés à la présence d’une canalisation de transport de
gaz (voir trame spécifique au plan de zonage). Les projets situés dans ces zones de danger devront tenir
compte du risque potentiel. L’exploitant (GRT Gaz) doit être tenu informé le plus en amont possible de tout
projet.
Toutes les constructions, installations, occupations et utilisations du sol, excepté celles indiqués en A2.
Notamment, en secteur As, sauf dispositions spécifiques mentionnées à l’article 2, sont interdits :
• Tout drainage ou remblai et autres travaux qui sont susceptibles de détruire l’intérêt hydraulique
des zones humides.
• Toute intervention susceptible de porter atteinte aux milieux et biotopes qui participent à
l‘équilibre environnemental.
Notamment, en secteur Ae, sauf dispositions spécifiques mentionnées à l’article 2, sont interdits :
• Tout remblai et autres travaux qui sont susceptibles de porter atteinte à la qualité paysagère ou aux
continuités écologiques.
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 110
ZONE A : Zone agricole
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’un dialogue avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Pour les éléments patrimoniaux protégés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques :
• Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
• Leur destruction est interdite.
Ø Pour les vergers à protéger repérés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques :
• Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
• Leur destruction est interdite.
• En cas d’intervention les réduisant tout ou partiellement, une reconstitution avec espèces
identiques est obligatoire.
Ø Pour toutes constructions situées dans les zones de danger de la canalisation de transport de gaz,
repérées au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme : la présence de la canalisation de
transport de gaz implique d’une part des servitudes de passage et d’entretien, et d’autre part, des
contraintes de recul pour les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur :
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 111
ZONE A : Zone agricole
• Pour toutes les zones, soit 70 m de part et d’autre de l’axe de la construction : obligation de
consulter GRT Gaz de tout projet de construction ou d’aménagement et ce, dès le stade d’avant
projet sommaire.
• Pour la zone de dangers graves correspondant aux premiers effets létaux, soit 55 m de part et
d’autre de l’axe de la canalisation : les établissements recevant du public de plus de 100 personnes,
les immeubles de grande hauteur et les installations nucléaires de base ne peuvent être autorisés
dans la zone de danger grave pour la vie humaine, sans preuve de compatibilité avec les ouvrages
de transport de gaz naturel.
• Pour la zone de dangers très graves correspondant aux effets létaux significatifs, soit 35 m de part
et d’autre de la canalisation : les immeubles de grande hauteur et les établissements recevant du
public de plus de 100 personnes sont interdits, y compris leur extension.
Toutefois, la mise en place d’une barrière physique de nature à s’opposer à une agression extérieure, ou
toute(s) autre(s) disposition(s) compensatoire(s) prévue(s) par un guide professionnel reconnu, permet de
réduire l’ensemble des zones précitées à 5 m de part et d’autre de la canalisation.
Dans tous les cas, toute construction devra respecter un recul de 6 m par rapport à l’axe de la canalisation
de gaz.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrits au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs identifiés au titre de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme comme corridors
et continuités écologiques, les clôtures doivent être évitées. En cas d’édification de clôture, ces dernières
doivent assurer une perméabilité au passage de la petite faune. Les murs bahut sont interdits.
De plus, dans la zone A uniquement (hors secteurs Aa, Ae, Agv, As, Ax) :
Ø Les bâtiments et installations agricoles ne sont admis qu’à la condition que leur implantation dans la
zone soit reconnue indispensable à l’activité agricole et justifiés par les besoins de l’exploitation, sur la base
des critères précisés au rapport de présentation.
Sont en outre soumis aux conditions particulières suivantes :
• Les constructions à caractère fonctionnel nécessaires aux exploitations sous réserve d‘une bonne
intégration dans le site.
• Les annexes touristiques des exploitations agricoles (gîtes et accueil touristique) sont autorisées
sous réserve d’être aménagées dans un bâtiment existant sur le siège de l’exploitation et dans la
limite de 150 m2 de surface de plancher.
• Les constructions destinées à la transformation et au commerce sont admises aux conditions
cumulatives suivantes
o l’activité de transformation doit être déclarée au Répertoire des Métiers,
o l’activité de transformation et commerces doit être en lien ave l’agriculture
o les locaux doivent être aménagées sur le site de l’exploitation et dans la limite de 70
m2 de surface de plancher.
• Les campings à la ferme seront limités à 6 emplacements et situés à proximité immédiate de l’un
des bâtiments de l’exploitation.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 112
ZONE A : Zone agricole
• Les habitations destinées aux actifs agricoles des exploitations agricoles professionnelles, sont
autorisées sous les conditions cumulatives suivantes :
- Il doit s’agir d’un seul local de surveillance par exploitation agricole intégré ou accolé au(x)
bâtiment(s) d’exploitation et former un ensemble cohérent avec ces derniers,
- La surface de plancher affectée au local de surveillance ne devra pas excéder 40 m2 par
exploitation,
- Le logement de fonction ne peut être autorisé que si les autres bâtiments liés au
fonctionnement de l'exploitation agricole professionnelle sont préexistants,
- Les annexes aux habitations existantes (accolées ou non) seront autorisées pour une
superficie cumulée maximum de 50 m2 d’emprise au sol, et sous réserve d’une intégration
soignée.
Ø La zone A des Arales est exclusivement dédiée à la relocalisation de l’exploitation agricole implantée
en zone Ur2 dans la centralité.
Ø Pour les constructions identifiées au titre de l’article L151-11-2° du Code de l’Urbanisme est admise
uniquement :
• Le changement de destination des constructions existantes si ce dernier ne compromet pas
l'activité agricole.
• Les extensions des constructions, si elles sont inférieures ou égales à 50 m² de surface de
plancher, si cette extension ne compromet pas l'activité agricole.
• et sous les conditions cumulatives suivantes
- L‘alimentation en eau potable est possible par le réseau public,
- L’assainissement est possible par le réseau public ou par un dispositif autonome, sur le
terrain d’assiette de la construction, conforme à la filière imposée par la carte d’aptitude
des sols et du milieu, annexée au PLU.
- La desserte est possible par une voie dont les caractéristiques répondent aux besoins de
l‘opération,
- Le stationnement des véhicules correspond aux besoins de l‘opération,
- Le projet n’apporte pas de gêne à l’activité agricole (en cas de présence d’exploitation
agricole située à moins de 100 m).
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 113
ZONE A : Zone agricole
• Les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif
devront veiller à ne pas perturber les corridors écologiques existants.
• La création de mares si elles sont destinées à la récupération des eaux de pluies et à l’alimentation
des animaux.
• Les travaux d’entretiens des haies et des petits boisements (élagages…).
• Les abris pour animaux de moins de 10 m2 d’emprise au sol, aux conditions cumulatives suivantes :
• que la hauteur ne dépasse pas 2,5 m au faitage par rapport au terrain naturel et
• que leur aspect extérieur soit de type bois naturel.
• qu’il ne soit pas réalisé plus d’un abri par tènement
• que l’insertion paysagère du projet soit garantie.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 114
ZONE A : Zone agricole
Voies nouvelles
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément
doivent être raccordés au réseau public d'eau potable.
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
En l’absence du réseau d’assainissement collectif, et à titre provisoire, un système d’assainissement
autonome conforme à la réglementation, à la carte d’aptitude des sols et au schéma d’assainissement sera
admis, avec obligation de se raccorder au collecteur dès que celui-ci sera réalisé.
Un regard de branchement en attente devra également être mis en place afin de faciliter le raccordement
à l’arrivée du collecteur d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 115
ZONE A : Zone agricole
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
De manière générale et complémentairement aux dispositions prévues ci avant, il conviendra de maintenir
voire de remettre en état les tranchées ouvertes existantes sur le terrain d’assiette.
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 116
ZONE A : Zone agricole
Le long de la RD 15 et RD 1 :
o 18 m par rapport à l’axe de la voie.
Cette règle ne s'applique pas aux aménagements, agrandissements et surélévations des constructions
existantes ne respectant pas la règle à condition que l'opération vise à ne pas diminuer un recul existant.
Si le recul existant est plus important que la règle, le projet d’agrandissement respecté la règle présentée
ci-avant.
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 117
ZONE A : Zone agricole
ARTICLE A 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
Non réglementé.
Non réglementé.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 118
ZONE A : Zone agricole
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
Pour les bâtiments d'habitation, les règles applicables sont celles de la zone Uc.
Les constructions, par leur composition et leur accès, doivent s'adapter avec intelligence et harmonie au
terrain naturel, sans modification importante des pentes de celui-ci.
Le stationnement de véhicules répondant aux besoins des constructions ou installations, doit être assuré
en dehors du domaine public.
Pour les bâtiments d'habitation, les règles applicables sont celles de la zone Uc.
Toutefois, dans le périmètre d’influence de la gare de Machilly, le nombre de place est limité à 1,5 places
maximum par logement.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 119
ZONE A : Zone agricole
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les plantations doivent être réalisées avec des essences locales à feuilles caduques.
Les aménagements paysagers doivent être organisés de telle façon à participer à l’agrément du projet;
l’autorité compétente pouvant imposer des prescriptions dans ce sens. Cette exigence est fonction de la
nature et de l’importance de l’opération projetée ainsi que de la sensibilité de l’environnement paysager.
Sans objet.
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Non règlementé.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 120
ZONE N : Zone naturelle
Caractère de la zone :
Cette zone identifie les secteurs à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des
paysages et de leurs intérêt, notamment d’un point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de
l’existence d’une exploitation forestière, soit de leurs caractère d’espaces naturels.
Une partie de la zone est concernée par les risques liés à la présence d’une canalisation de transport de
gaz (voir trame spécifique au plan de zonage). Les projets situés dans ces zones de danger devront tenir
compte du risque potentiel. L’exploitant (GRT Gaz) doit être tenu informé le plus en amont possible de tout
projet.
Ø Toutes les constructions, installations, occupations et utilisations du sol, exceptées celles indiquées en
N2.
Notamment, en secteur Ns, sauf dispositions spécifiques mentionnées à l’article 2, sont interdits :
Tout drainage ou remblai et autres travaux qui sont susceptibles de détruire l’intérêt hydraulique des zones
humides.
Toute intervention susceptible de porter atteinte aux milieux et biotopes qui participent à l‘équilibre
environnemental.
Ø Dans le secteur identifiant les zones humides au titre de l’article R123-11-h du code de l’urbanisme,
toutes occupations et utilisations du sol sont interdites, de même que tous drainages, affouillements et
exhaussement de sols, travaux susceptibles de détruire l’intérêt hydraulique de la zone, à l’exception des
travaux d'intérêt collectif nécessaires (par exemple : l’aménagement de bassins de rétention).
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 121
ZONE N : Zone naturelle
2-0 - RAPPELS
Adaptations mineures : les dispositions des articles 3 à 13 du règlement de cette zone ne peuvent faire
l’objet que d’adaptations mineures ; elles seront instruites conformément aux modalités et procédures
prévues dans le Code de l’urbanisme. Elles doivent être rendues nécessaires par la nature du sol, la
configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli est autorisée dans les dix ans suivant la
destruction ou la démolition, dans l’enveloppe du volume ancien, à condition que sa destination soit
conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone.
Lorsqu’un immeuble existant n’est pas conforme aux dispositions du règlement applicable à la zone
dans laquelle il se situe, l’autorisation d’exécuter des travaux ne peut être accordée que pour des travaux
qui ont pour objet d’améliorer la conformité de l’immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur
égard.
Un permis de démolir est exigé pour les démolitions, dans l’ensemble de la zone.
Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions ci-
après :
Ø La réhabilitation, sans limitation de surface de plancher, sans extension volumétrique à l’exception des
éléments de toiture autorisés à l’article 11, des bâtiments repérés patrimoniaux au titre de l’article L151-
19 du Code de l’urbanisme, sous réserve de garder le volume du bâtiment principal (à l’exception des
annexes accolées) et le caractère architectural du bâti. Seules les annexes non accolées sont autorisées,
sous réserve d’un dialogue avec le bâtiment principal. Sauf impératif de sécurité, leur démolition est
interdite.
Ø Les modifications des éléments paysagers protégés inscrits au titre de l’article L151-19 sur les plans
graphiques feront l’objet d’une déclaration préalable. En cas d’intervention les réduisant tout ou
partiellement, une reconstitution avec espèces identiques est obligatoire.
Ø Pour les vergers à protéger repérés au titre de l’article L151-19 sur les plans graphiques :
- Toute modification fera l’objet d’une déclaration préalable.
- Leur destruction est interdite.
- En cas d’intervention les réduisant tout ou partiellement, une reconstitution avec espèces identiques
est obligatoire.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 122
ZONE N : Zone naturelle
Ø Pour toutes constructions situées dans les zones de danger de la canalisation de transport de gaz,
repérées au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme : la présence de la canalisation de
transport de gaz implique d’une part des servitudes de passage et d’entretien, et d’autre part, des
contraintes de recul pour les établissements recevant du public et les immeubles de grande hauteur :
• Pour toutes les zones, soit 70 m de part et d’autre de l’axe de la construction : obligation de
consulter GRT Gaz de tout projet de construction ou d’aménagement et ce, dès le stade d’avant
projet sommaire.
• Pour la zone de dangers graves correspondant aux premiers effets létaux, soit 55 m de part et
d’autre de l’axe de la canalisation : les établissements recevant du public de plus de 100 personnes,
les immeubles de grande hauteur et les installations nucléaires de base ne peuvent être autorisés
dans la zone de danger grave pour la vie humaine, sans preuve de compatibilité avec les ouvrages
de transport de gaz naturel.
• Pour la zone de dangers très graves correspondant aux effets létaux significatifs, soit 35 m de part
et d’autre de la canalisation : les immeubles de grande hauteur et les établissements recevant du
public de plus de 100 personnes sont interdits, y compris leur extension.
Toutefois, la mise en place d’une barrière physique de nature à s’opposer à une agression extérieure, ou
toute(s) autre(s) disposition(s) compensatoire(s) prévue(s) par un guide professionnel reconnu, permet de
réduire l’ensemble des zones précitées à 5 m de part et d’autre de la canalisation.
Dans tous les cas, toute construction devra respecter un recul de 6 m par rapport à l’axe de la canalisation
de gaz.
Ø Dans les secteurs soumis à risques naturels (secteurs concernés par les PPR-plans de prévention des
risques) et repérés au titre de l’article R123-11-b du Code de l’urbanisme, il conviendra de se référer au
règlement du PPR annexé au PLU pour connaître les occupations et utilisations du sol admises sous
conditions, et sous réserve des dispositions prévues à l’article 1.
Ø Dans le cadre des opérations d’aménagement et de construction, les chemins inscrit au PDIPR (Plan
Département des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) et les sentiers et itinéraires piétonniers
repérés au titre de l’article L151-38 doivent être préservés ; leur continuité doit être assurée.
Ø Dans les secteurs identifiés au titre de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme comme corridors
et continuités écologiques, les clôtures doivent être éviter. En cas d’édification de clôture, ces dernières
doivent assurer une perméabilité au passage de la petite faune. Les murs bahut sont interdits.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 123
ZONE N : Zone naturelle
Ø Les aires de stationnement sous réserve d’une bonne intégration paysagère et d’être liée à la valorisation
des espaces et milieux naturels ou à la pratique de la randonnée et de la promenade
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 124
ZONE N : Zone naturelle
Ø les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêt collectif et sous
réserve de prendre toutes dispositions pour assurer une bonne insertion dans le site, en protégeant les
habitats naturels identifiés
Ø l’exploitation de la forêt sous réserve de ne pas porter atteinte à l’ensemble forestier et d’être réalisée
dans le cadre d’une gestion durable et raisonnée de la forêt en accord avec le DOCOB du site Natura 2000
du massif des Voirons.
Aucune opération ne peut prendre accès sur un cheminement piétonnier ou un sentier touristique.
Voies existantes
Les terrains d'assiette de construction et installations doivent être desservis par des voies dont les
caractéristiques répondent aux besoins de l'opération, notamment en ce qui concerne les conditions de
circulation, la lutte contre l'incendie, le ramassage des ordures ménagères, le déneigement.
Voies nouvelles
Les voies en impasse seront aménagées pour permettre aux usagers et aux services de lutte contre
l'incendie de faire aisément demi-tour.
Toute autorisation d'occupation ou d'utilisation du sol peut être subordonnée à la réalisation
d'aménagements spécifiques qui rendent satisfaisantes les conditions de sécurité du raccordement de
l'opération à la voie publique.
En tout état de cause, le raccordement d'un accès privé, y compris la sortie de zones de stationnement
(garage, abri, aire de stationnement), à une voie publique présentera une surface dégagée pour la sécurité
et la visibilité sur une profondeur d'au moins 5 m à partir de la chaussée de la voie publique ; la pente de
cette partie de l'accès ne sera pas supérieure à 8 % ; l'accès ne devra créer aucun déversement (graviers,
eau etc.) sur la voie de raccordement. Sauf disposition particulière prévue dans les orientations
d’aménagement et de programmation, il n’est admis d’une seule sortie sur voie publique par tènement
bâti.
En tout état de cause, il conviendra de se référer complémentairement aux annexes sanitaires et aux
fiches techniques correspondantes.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 125
ZONE N : Zone naturelle
4-2 - ASSAINISSEMENT
Ø Eaux usées
Toute construction à usage d'habitation et tout local pouvant servir au travail, au repos ou à l'agrément du
public, et occasionnant des rejets d’eaux usées doivent être raccordés au réseau public d'assainissement.
L’évacuation des eaux usées autres que domestiques dans le réseau public d’assainissement, si elle est
autorisée, doit être assortie d’un pré-traitement approprié à la composition et à la nature des effluents.
L’évacuation d’eaux usées non traitées dans les rivières, les fossés ou égouts d’eaux pluviales est interdite.
Les eaux de filtre des piscines doivent être raccordées au réseau d’eaux usées.
En l’absence du réseau d’assainissement collectif, et à titre provisoire, un système d’assainissement
autonome conforme à la réglementation, à la carte d’aptitude des sols et au schéma d’assainissement sera
admis, avec obligation de se raccorder au collecteur dès que celui-ci sera réalisé.
Un regard de branchement en attente devra également être mis en place afin de faciliter le raccordement
à l’arrivée du collecteur d’eaux usées.
Ø Eaux pluviales
Toute opération doit faire l'objet d'aménagement visant à limiter l'imperméabilisation des sols et à assurer
la maitrise des débits et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.
Toute construction, toute surface imperméable nouvellement créée doit être équipée d’un dispositif
d’évacuation des eaux pluviales assurant leur collecte, leur rétention et leur infiltration dans les sols lorsque
ceux-ci le permettent.
Les aménagements de collecte réalisés sur le terrain d'assiette de l'opération doivent être raccordés au
réseau public de collecte des eaux pluviales s’il existe.
En cas de pollution des eaux pluviales, celles-ci devront être traitées par décantation et séparation des
hydrocarbures avant rejet.
Lorsque les eaux pluviales collectées par les aménagements réalisés sur l’assiette foncière ne peuvent pas
être rejetées dans le réseau d’eaux pluviales dimensionné à cet effet, elles devront être traitées par un
dispositif individuel d’évacuation dimensionné pour les besoins de l’opération, sans être canalisées et
rejetées dans le milieu naturel, vers un exutoire adapté. Lorsqu’il n’existe pas de solution alternative au rejet
dans les fossés des voiries, ce rejet sera admis à condition que le débit rejeté soit au plus équivalent au
débit rejeté avant urbanisation (rétention obligatoire).
La mise en place de grilles et/ou de caniveaux de récupération en limite du domaine public est exigée sur
les voies et accès privés afin que les eaux de ruissellement ne s’écoulent pas sur la voie publique.
Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge du bénéficiaire de
l’autorisation d’urbanisme qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.
Les eaux de vidange des bassins et piscines doivent être raccordées au milieu naturel après neutralisation
des produits de traitement et de la température.
De manière générale et complémentairement aux dispositions prévues ci avant, il conviendra de maintenir
voire de remettre en état les tranchées ouvertes existantes sur le terrain d’assiette.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 126
ZONE N : Zone naturelle
Sans objet.
6-0 - GENERALITES
Les voies entrant dans le champ d'application du présent article sont les voies publiques, les chemins
ruraux, les voies privées ouvertes à la circulation publique.
Les débordements de toiture et les balcons jusqu'à 1,20 m ne seront pas pris en compte pour l'application
de l'ensemble des règles édictées par le présent article.
Les clôtures doivent s'implanter à l'alignement lorsque des plans d'alignement ont été approuvés.
Cette règle ne s'applique pas aux aménagements, agrandissements et surélévations des constructions
existantes ne respectant pas la règle à condition que l'opération vise à ne pas diminuer un recul existant.
Si le recul existant est plus important que la règle, le projet d’agrandissement respecté la règle présentée
ci-avant.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 127
ZONE N : Zone naturelle
7-0 - GENERALITES
Les débordements de toiture, jusqu'à 1,20 m, ne sont pas pris en compte pour l'application de l'ensemble
des règles édictées par le présent article.
ARTICLE N 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR
UNE MEME PROPRIETE
Non réglementé.
Non réglementé.
10-0 - GENERALITES
Le présent article ne s‘applique pas aux ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services
publics ou d‘intérêt collectif.
Seuls les éléments techniques tels que cheminées, ventilations, peuvent dépasser les hauteurs maximum
autorisées sous réserve qu’ils fassent l’objet d’une nécessité technique démontrée et d’un traitement
architectural assurant leur intégration.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 128
ZONE N : Zone naturelle
11-0 - GENERALITES
Les divers modes d'occupation et utilisation du sol ne doivent pas, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou leur aspect extérieur, porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux
sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (article
R111-21 du Code de l’urbanisme).
Des modifications ayant pour but d'améliorer l'intégration de la construction à son environnement
(paysage naturel ou urbain) pourront être exigées lors de la demande du permis de construire.
L'utilisation de matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d'éviter
l'émission de gaz à effet de serre, à l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la
production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des
occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernés, est possible nonobstant les dispositions
ci-dessous. La liste des dispositifs, procédés de construction et matériaux concernés est fixée à l’article
R111-50 du Code de l’urbanisme. Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas pour les bâtiments
identifiés au titre de l’article L151-19 du Code de l’urbanisme.
Pour les bâtiments d'habitation, les règles applicables sont celles de la zone Uc.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 129
ZONE N : Zone naturelle
Le stationnement de véhicules répondant aux besoins des constructions ou installations, doit être assuré
en dehors du domaine public.
L’importance de l’aménagement des places de stationnement nécessaires aux équipements et installations
autorisées dans la zone sera appréciée par l’autorité compétente dans chaque cas particulier, en tenant
compte de la capacité totale de la construction.
Pour les bâtiments d'habitation, les règles applicables sont celles de la zone Uc.
Toutefois, dans le périmètre d’influence de la gare de Machilly, le nombre de place est limité à 1,5 places
maximum par logement.
Nota : les dispositions ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions à usage d'équipements publics.
En limite d’emprise publique et en limite séparative privée, les haies végétales doivent être vives et
constituées d'espèces locales variées (charmilles, noisetiers, …) et ne pas ceinturer la parcelle de manière
uniforme. En limite de voie publique, la hauteur des haies peut être ramenée à 0,80 m pour des raisons de
sécurité et de visibilité.
Les plantations doivent être réalisées avec des essences locales, à feuilles caduques.
Les aménagements paysagers doivent être organisés de telle façon à participer à l’agrément du projet;
l’autorité compétente pouvant imposer des prescriptions dans ce sens. Cette exigence est fonction de la
nature et de l’importance de l’opération projetée ainsi que de la sensibilité de l’environnement paysager.
En tout état de cause :
• des plantations doivent favoriser une bonne intégration des installations,
• les talus doivent être végétalisés et se rapprocher de formes naturelles,
• tout ouvrage de soutènement doit être conçu de façon à limiter son impact paysagé,
les vues panoramiques doivent être préservées.
Sans objet.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 130
ZONE N : Zone naturelle
Dans le cas de changement de destination de construction et/ou dans le cas de réhabilitation ou rénovation
globale de constructions existantes, il est recommandé que la construction respecte la RT2012.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 131
LEXIQUE
Les définitions du présent lexique apportent des précisions sur les termes utilisés dans le règlement.
Accès
L’accès est la partie du terrain jouxtant la voie de desserte ouverte à la circulation, qu’elle soit publique ou
privée, et permettant d’accéder au terrain de la construction ou de l’opération.
En cas de servitude de passage, l’accès est constitué par le débouché de la servitude sur la voie.
Acrotère
Élément de façade situé au-dessus du niveau de la toiture et constituant des rebords ou des garde-corps,
pleins ou à claire-voie.
Affouillement
Creusement.
Annexe
Le terme annexe correspond à une construction à usage non principal, qui serait plus petite que la
construction principale, sans communication avec elle. Si un local, répondant aux conditions ci-dessus, est
accolé à une construction, il ne peut être qualifié d’annexe que s’il est édifié postérieurement à elle.
Nota : une piscine est toujours annexe à une construction principale (habitation, hôtel…), couverte ou non.
Annexe accolée
Une construction sera qualifiée d’annexe accolée si elle répond simultanément à trois conditions : la
construction est édifiée postérieurement à une construction existante, la construction a une surface de
plancher inférieure à la construction existante et aucune communication n’existe entre les deux
constructions.
Artisanat
Activités de fabrication, de réparation ou de transformation, accompagnées ou non d’une
commercialisation.
La distinction entre « artisanat » et « industrie » doit être appréciée au regard de l’immatriculation au
répertoire des métiers : les personnes physiques ou morales ne doivent pas employer plus de 10 salariés.
En cas d'emploi de plus de 10 salariés, l'immatriculation est maintenue aux personnes ayant la qualité
d'artisan, d'artisan d'art ou de maître artisan.
Attique
Étage supérieur d’un édifice, construit en retrait de 1,50m minimum sur tous les côtés de la construction,
excepté pour les circulations verticales. L’attique doit s’inscrire dans le tracé d’une toiture à deux pans d’une
pente comprise entre 45% et 100%.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 132
LEXIQUE
Bâtiment
Construction couverte.
Changement de destination
Modification de l’affectation d’un bâtiment ou d’un terrain.
Clôture à claire-voie
Clôture à jour qui présente des vides (grille, treillage…)
Clôture
Tout type de construction : muret, grille, assemblage de panneaux, lice entre poteaux ..., qui marque les
limites d’un terrain.
Commerce
La destination « commerce » regroupe les activités économiques d’achat et de vente de biens ou de service.
La présentation directe au public doit constituer une activité prédominante.
Déblais
Action de déblayer, consistant à aplanir un terrain par des travaux de terrassement.
Destination
9 catégories : habitat, hébergement hôtelier, bureaux, commerces, artisanat, industries, activités agricoles
ou forestières, entrepôts, équipements publics ou d’intérêts collectif. Est considéré comme changement
de destination d’une construction le passage de l’une à l’autre des catégories.
Emprise au sol
L'emprise au sol est la surface qu'occupent, sur le sol fini :
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 133
LEXIQUE
– la projection verticale du volume des bâtiments implantés sur le terrain, hors éléments extérieurs de
façades tels que balcons et débords de toitures (figure 1). Les éléments de ces bâtiments prenant appui
sur le sol sont toutefois inclus dans l'emprise au sol (auvent sur poteaux, base d'un escalier,...). (figure 2).
– les terrasses aménagées d'une hauteur au-dessus du sol fini supérieure à 0,60 m.
Lorsque des constructions existent sur le terrain, leur emprise au sol est prise en compte pour déterminer
l'emprise au sol résiduelle autorisée.
Lorsqu'un terrain est situé à cheval sur deux zones du PLU, l'emprise au sol est déterminée zone par zone
pour chaque partie du terrain.
Sur des terrains en pente, l'emprise au sol est calculée dans le plan du terrain (figure 3).
Le coefficient d'emprise au sol est le rapport maximum autorisé entre l'emprise au sol des constructions et
la superficie de l'assiette foncière du projet de construction.
Extension
Il s’agit d’une augmentation de la surface et/ou du volume d’une construction. Elle peut intervenir
horizontalement dans la continuité de la construction principale ou verticalement par une surélévation de
la construction ou encore dans le volume existant.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 134
LEXIQUE
Exhaussement
Action d’augmenter la hauteur d’un élément (construction, sol, ...).
Faîtage
Ligne de jonction supérieure de deux pans de toiture inclinés ou limite supérieure d’une toiture.
Industrie
Activité économique ayant pour objet l’exploitation et transformation des matières premières en produits
manufacturés finis ou semi-finis. Cette destination comprend donc les locaux principalement affectés à la
fabrication industrielle de produits.
Habitat/habitation
Construction à usage de logement (principal ou secondaire).
Hébergement hôtelier
Un immeuble relève de la destination « hébergement hôtelier » et non « habitat » lorsque, outre le caractère
temporaire de l’hébergement , il comporte le minimum d’espaces communs propres aux hôtels (restaurant,
blanchisserie, accueil, etc.). Selon la jurisprudence, il apparaît que ces services doivent être gérés par du
personnel propre à l’établissement et non être simplement laissés à la libre disposition des résidents.
Logement abordable
La notion de « logement abordable » désigne un segment du marché du logement dont les prix de vente
sont inférieurs au prix moyen de l’offre neuve librement proposée par le marché local. Une variété de
produits permet de produire du logement abordable selon des modalités propres à commencer par les
dispositifs réglementés : Prêt Social Location Accession (PSLA), accession sociale, Bail Réel Solidaire mais
aussi les dispositifs locaux (ex. dispositif « logement abordable d’Annemasse Agglo »). L’objectif pour la
commune est de soutenir le marché de l’accession pour permettre des parcours résidentiels complets sur
le territoire et d’aider les ménages à trouver des réponses adaptées à leurs budgets et à leurs besoins.
Cette disposition participe plus globalement au rééquilibrage sociologique et démographique de
l’agglomération, concourt à la diversité et à la mixité urbaine mais aussi par extension, à l’attractivité du
territoire en encourageant les familles à y rester ou à s’y installer.
Pan de toiture
Chacun des côtés de la couverture d’une construction.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 135
LEXIQUE
Réhabilitation
Travaux d’amélioration générale ou de mise en conformité avec les normes en vigueur: normes de confort
électrique et sanitaire, chauffage, isolation, …
La réhabilitation peut comporter un changement de destination de l’ouvrage.
Restauration
Rétablir une construction, telle qu’elle était dans son état initial.
Sablière
Partie de la charpente, il s’agit de la poutre placée horizontalement à la base du versant de toiture, sur le
mur de façade. Elle porte les pieds des chevrons du toit.
Saillie
Toute partie ou élément de construction qui dépasse le plan de façade d’une construction ou le gabarit-
enveloppe de la construction.
Soutènement
Ouvrage de maçonnerie destiné à soutenir, à contenir, à contrebuter, à s’opposer à des poussées.
Le mur de soutènement est celui qui s’oppose à la poussée latérale des masses de terre d’un remblai, d’une
terrasse.
––
Surface de plancher
Elle est égale à la somme des surfaces de planchers de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du
nu intérieur des façades après déduction :
- des surfaces correspondant à l'épaisseur des murs entourant les embrasures des portes et fenêtres
donnant sur l'extérieur ;
- des vides et des trémies afférentes aux escaliers et ascenseurs ;
- des surfaces de plancher d'une hauteur sous plafond inférieure ou égale à 1,80 m;
- des surfaces de plancher aménagées en vue du stationnement des véhicules motorisés ou non, y compris
les rampes d'accès et les aires de manœuvres ;
- des surfaces de plancher des combles non aménageables pour l'habitation ou pour des activités à
caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial ;
- des surfaces de plancher des locaux techniques nécessaires au fonctionnement d'un groupe de bâtiments
ou d'un immeuble autre qu'une maison individuelle au sens de l'article L231-1 du Code de la construction
et de l'habitation, y compris les locaux de stockage des déchets ;
- des surfaces de plancher des caves ou des celliers, annexes à des logements, dès lors que ces locaux sont
desservis uniquement par une partie commune ;
- d'une surface égale à 10 % des surfaces de plancher affectées à l'habitation telles qu'elles résultent le cas
échéant de l'application des alinéas précédents, dès lors que les logements sont desservis par des parties
communes intérieures.
Terrain
Le terrain correspond au tènement foncier constitué par toute parcelle ou ensemble de parcelles contigües
appartenant à un même propriétaire.
Voie
La voie constitue la desserte du terrain sur lequel est projetée l’opération ; elle peut être de statut privé ou
public. Elle doit présenter une largeur minimale qui correspond à la largeur minimale circulable. Une voie
privée est une voie de circulation desservant, à partir d’une voie publique, une ou plusieurs propriétés,
dont elle fait juridiquement partie.
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 136
RECULS PAR RAPPORT AUX COURS D’EAU
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 137
NUANCIER
NUANCIER COMMUNAL
Saint Cergues – Modification simplifiée n°2 – Approbation – Juillet 2021 // Espaces&Mutations 138
NUANCIER COMMUNAL
Document annexe au règlement du Plan Local d’Urbanisme 2015
3
A - L'URBANISATION CONTEMPORAINE SAINT CERGUES
4
AU CŒUR DES QUARTIERS L'URBANISATION CONTEMPORAINE
5
SECTEURS D'ANALYSE
L'Urbanisation
Contemporaine
6
LES TOITURES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
7
PALETTE GENERALE : LES TOITURES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
8
PALETTE GENERALE : LES TOITURES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
9
PALETTE GENERALE : LES FACADES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
10
PALETTE GENERALE : LES FACADES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
11
LES MENUISERIES BOIS L'URBANISATION CONTEMPORAINE
12
LES MENUISERIES COULEUR L'URBANISATION CONTEMPORAINE
13
PALETTE PONCTUELLE : LES MENUISERIES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
14
PALETTE PONCTUELLE : LES MENUISERIES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
15
TOITURES – FACADES – MENUISERIES L'URBANISATION CONTEMPORAINE
LES TOITURES
TONALITÉ
Prédominance des tons chauds (orangé, brun rouge) sur les tons froids (gris bleus, roses) Des
gris colorés froids et chauds (gris vert, gris jaune = tons vieillis) et de rares gris presque neutres
SATURATION
Basse à moyenne pour les tons chauds (orangé, ocre rouge)+ rose; basse à faible pour les
tons froids. Nombreux gris colorés moyens (bleu, jaune, rose), quelques "pastels" (ocre, rose)
CLARTÉ
Moyenne à importante pour la grande majorité des tons ; + élevée pour les tons chauds
(ocre, rosé). Des gris peu teintés moyens et quelques tons foncés plutôt froids (gris bleu, brun)
LES FACADES
TONALITÉ
Prédominance des tons chauds (jaune, ocre), sur les tons froids (bleu, rose) Quelques gris peu
teintés plutôt froids, nombreux pastels plutôt chauds et roses, rares bleu. Des blancs purs
SATURATION
De faible à moyenne pour les tons chauds (surtout ocre) + rose ; très basse pour les verts, gris
teintés chauds et froids et pastels chauds. Nulle pour les les blancs purs.
CLARTÉ
Importante à élevée pour la majorité des tons. Nombreux pastels (tons clairs) surtout chauds
et des gris clairs peu colorés plutôt froids. Pas de tons foncés; des blancs de clarté maximale
LES MENUISERIES
TONALITÉ
Relatif équilibre entre les tons chauds (ocre, marron) et les tons froids (bleu, vert, rose). Des
gris colorés et pastels surtout froids + ocre, quelques gris foncés (brun), nombreux blancs purs
SATURATION
De moyenne à importante pour la plupart des tons; élevée pour quelques verts, bleus, roses.
Basse à moyenne pour les verts et bruns; faible pour les tons foncés. Nulle pour les blancs .
CLARTÉ
Basse à importante pour la majorité des tons (+ élevée pour les pastels chauds et froids), des
gris colorés moyens et quelques tons foncés (brun, gris); des blancs purs (clarté maximale)
16
LES FAÇADES BOIS OU BARDAGES PARTIELS L'URBANISATION CONTEMPORAINE
17
LES MAISONS BOIS L'URBANISATION CONTEMPORAINE
Notablement présent sur les constructions contemporaines, l'habillage bois (qui concerne le bardage partiel traditionnel et de plus en plus le parement
total de la façade), est un élément à considérer pour la dimension colorée qu'il apporte à la construction.
Initialement cet habillage, le plus souvent identique aux menuiseries, équivalent en valeur ou plus foncé, est "posé" sur une façade claire; avec
l'apparition des nouveaux styles de construction (et du PVC), il prend de nouvelles formes et dans de nouvelles couleurs. Il peut s'inscrire en ton sur ton
sur la façade ou favoriser un contraste plus fort, dans des teintes à la fois différentes des menuiseries et éloignées de celles du bois (bardage bleu,
maison blanche…). Aussi afin de limiter les accords dissonants dans un paysage spécifique, importe-t-il de tenir compte de la situation de la
construction et se laisser guider par l'ambiance colorée donnée par le bâti alentour.
18
CONSTATS ET ORIENTATIONS L'URBANISATION CONTEMPORAINE
Dans l’objectif de conférer et préserver une cohérence au plan coloré sur
le territoire d’une commune amenée à se densifier et se transformer avec
l’apparition de nouveaux types de constructions, donc de nouvelles
gammes et accords de teintes, il importe de s’inspirer des caractéristiques
chromatiques de l’urbanisation contemporaine de Saint Cergues:
- S’inspirer des teintes dominantes des Façades telles que jaune, ocre,
associées à des tons froids peu teintés, (rose, vert) pour s’orienter vers une
gamme plutôt chaude, lumineuse, de saturation moyenne et de valeur et
moyenne à élevée.
19
B – L'HABITAT TRADITIONNEL SAINT CERGUES
20
AU CŒUR DES QUARTIERS L'HABITAT TRADITIONNEL
21
SECTEURS D'ANALYSE
Les Groupements
d'Habitat Traditionnel
22
LES TOITURES L'HABITAT TRADITIONNEL
23
PALETTE GÉNÉRALE : LES TOITURES L'HABITAT TRADITIONNEL
24
PALETTE GÉNÉRALE : LES TOITURES L'HABITAT TRADITIONNEL
25
PALETTE GÉNÉRALE : LES FACADES L'HABITAT TRADITIONNEL
26
PALETTE GÉNÉRALE : LES FACADES L'HABITAT TRADITIONNEL
27
LES MENUISERIES BOIS L'HABITAT TRADITIONNEL
28
LES MENUISERIES COULEUR L'HABITAT TRADITIONNEL
29
LES MENUISERIES COULEUR L'HABITAT TRADITIONNEL
30
PALETTE PONCTUELLE : LES MENUISERIES L'HABITAT TRADITIONNEL
31
PALETTE PONCTUELLE : LES MENUISERIES L'HABITAT TRADITIONNEL
32
TOITURES – FACADES –MENUISERIES L'HABITAT TRADITIONNEL
LES TOITURES
TONALITÉ
Légère prédominance des tons chauds (orangé, ocre rouge) sur les tons froids (gris verts peu
teintés = tons vieillis). Nombreux gris teintés chauds et froids, quelques tons neutres, un bleu.
SATURATION
Moyenne à importante pour les tons chauds (élevée pour les orangés) ; faible (vert) à basse
(rose) pour les tons froids. Nombreux gris colorés moyens, quelques gris presque neutres
CLARTÉ
Faible à moyenne pour la majorité des tons; importante pour quelques ocres, orangés et gris
teintés froids. Quelques rares tons foncés bruns ou gris plutôt neutres, rares pastels roses
LES FACADES
TONALITÉ
Prédominance des tons chauds (jaune, ocre, beige) sur les tons froids (bleu, vert, rose) De
nombreux pastels plutôt chauds et gris peu teintés plutôt verts et ocres; de rares blancs
SATURATION
Basse pour la majorité des tons; moyenne pour quelques tons chauds + un rose. Quelques
pastels chauds (+ un vert et un bleu), rares blancs purs et nombreux gris plus ou moins colorés
CLARTÉ
Importante à élevée pour la majorité des tons. Nombreux tons clairs chauds et froids et gris
colorés moyens et clairs (vert, jaune). Rares tons foncés et blancs (clarté maximale)
LES MENUISERIES
TONALITÉ
Légère prédominance des tons froids (vert, bleu, rose) sur les tons chauds (jaune, ocre).
Nombreux pastels plutôt froids et ocres et gris colorés plutôt chauds. Quelques blancs purs.
SATURATION
Moyenne à élevée (bleu, vert, jaune, rose) pour la plupart des tons; faible pour les pastels
froids, basse pour les quelques gris teintés chauds clairs et moyens. Nulle pour les blancs
CLARTÉ
Moyenne à importante pour la majorité des tons; élevée pour quelques pastels froids (vert)
De rares tons foncés (gris brun, gris bleu, gris rose) quelques blancs purs (clarté 100%)
33
LES BARDAGES L'HABITAT TRADITIONNEL
34
MAISONS BICOLORES L'HABITAT TRADITIONNEL
35
CONSTATS ET ORIENTATIONS L'HABITAT TRADITIONNEL
Afin de préserver, sur le plan coloré, une cohérence sur le territoire d’une
commune amenée à se transformer progressivement notamment du fait
des réhabilitations, dans les secteurs du centre et des hameaux, il
importe de s’inspirer des spécificités chromatiques de l'habitat
traditionnel de Saint Cergues :
36
NUANCIER COMMUNAL
Document annexe au règlement du Plan Local d’Urbanisme 2015
3
4
LA COULEUR ….
Vision première du spectateur, la couleur, dans toutes ses dimensions et quel que soit le support investi, participe de
l’environnement et entre pour une large part dans la composition et le caractère des paysages, ruraux comme urbains.
Prodigieux outil de création d’ambiance et d’expression de l’espace dont elle contribue indéniablement à la mise en
valeur, la couleur agit comme un révélateur de l'architecture. Dès lors que se profile la volonté de construire ou
réhabiliter, tout en conservant à la commune une authenticité et une identité, la couleur est un outil essentiel dans la
valorisation du patrimoine, la requalification des constructions récentes, mais également l’intégration harmonieuse de
tout nouvel élément du cadre bâti dans son environnement.
5
LES COULEURS DANS LE PAYSAGE
6
LES COULEURS DANS LE PAYSAGE
Couleurs et contrastes
Dans un paysage où les tonalités de façade gravitant autour Dans la volonté de définition d’une palette communale pour
des bruns et des gris colorés, n’ont initialement pas une l’architecture, adaptée le plus justement possible au paysage,
pigmentation éclatante, il est périlleux d’utiliser des tons vifs, par ce sont les couleurs dites permanentes de l’environnement et
trop agressifs dans l’environnement.. En revanche, dans certains des matériaux composant un édifice qui sont prises en
cas, un accent de couleur vive peut être utilisé pour faire considération.
ressortir un ou des éléments ponctuels de l’architecture (porte
d’entrée, volets…). Il reste cependant toujours plus élégant de Le point de départ est alors le minéral, élément, par rapport à la
jouer le contraste de valeur afin d’éviter la multiplication des lumière ou la végétation, le plus stable dans le paysage sur le
tonalités, l’anarchie visuelle et par là, de préserver une plan de la couleur et à la base des matériaux d’architecture.
harmonie dominante.
7
LES PALETTES DE COULEURS
Chaque environnement présentant sa gamme de couleurs La synthèse des informations recueillies in situ, permet de mettre
particulière, toute introduction de nouvelles teintes par le biais au jour des orientations légitimées, des gammes réduites de
de l’architecture, doit se faire dans un souci d’intégration teintes, souples, permutables permettant diversité et liberté
optimale des nouvelles constructions au paysage existant. Or, d’expression. L’harmonie des couleurs choisies est un atout
aujourd’hui, les matériaux de synthèse offrant de nombreuses considérable mis à la disposition des habitants pour réaliser la
possibilités d’utilisation de couleurs intenses, toujours plus meilleur cohérence visuelle d’une habitation avec le site.
éloignées des teintes traditionnelles ou des matériaux naturels,
l’emploi aléatoire de la couleur s’avère délicat car le risque est Ces gammes colorées sont réparties sous forme de palettes
grand de générer des contrastes visuels dissonants avec le répertoriant les éléments pertinents des constructions:
paysage dans lequel les constructions ont pour vocation de
s’intégrer.
* La palette générale concerne les dominantes chromatiques
Dans le souci de préserver la spécificité de ce paysage et architecturales représentant la majeure partie de la
d’enrayer la propagation anarchique de teintes trop artificielles construction. Elle est constituée par les teintes des surfaces les
ou ‘’tapageuses’’, une stratégie créative et globale de la plus importantes :
couleur s’impose qui passe par un recentrage de la politique de
construction et de ravalement sur une charte de couleurs - les toitures
concertée, mise au point à partir et dans le respect de la - les façades
gamme colorée de l’existant.
C’est pourquoi, du fait de l'infinité de possibilités qu'offre la * La palette ponctuelle est relative aux teintes des éléments
couleur, c’est d’abord l’observation du paysage, puis le secondaires ou de plus petite surface tels que :
recensement et l’analyse des données dominantes des
constructions qui permettent de saisir l’identité colorée du - les ouvertures et menuiseries: portes, fenêtres, volets….
secteur et, par la suite, conditionnent la mise au point de - le bardage et / ou les lambris de dessous de toit
gammes de teintes en adéquation avec les problématiques et - les éléments de décor
la spécificité des lieux.
8
LES REFERENCES DES COULEURS
La Tonalité est la qualification pigmentaire de la couleur. Les Inscrits dans un système universel de définition de la couleur
tonalités de base ou couleurs primaires, sont au nombre de trois: (TSV), les trois nombres associés aux teintes proposées situent la
bleu cyan, rouge magenta et jaune. tonalité, la saturation et la clarté(ou valeur).
Mélangées deux à deux, elles produisent les trois couleurs
secondaires (vert, violet, orange). Harmonieux pour l’œil, les Par exemple, concernant la teinte référencée 12 80 80 :
couples de complémentaires sont formés d’une couleur
primaire associée à la secondaire issue du mélange des deux - 12 correspond à la position de la tonalité sur cercle
autres primaires. Par exemple, le violet, mélange du bleu et du chromatique. Ce degré (sur une échelle de 360) correspond à
rouge, est la couleur complémentaire du jaune. la partie des rouges oranges
Teinte 12.80.80
9
LE CHOIX DES COULEURS
Quelles que soient la nature, l’échelle et la fonction d’un édifice Influencé par les préférences personnelles et la nécessité du
pour lequel le choix des matériaux et couleurs est à définir, une respect de l’environnement existant, le choix de la coloration
prise en considération du caractère du paysage ainsi que des d’une construction doit s’appréhender élément par élément
constructions environnantes s’impose. Un édifice fait partie d’un dans un processus partant du paysage et allant du général au
contexte. particulier :
Il est toujours nécessaire de tenir compte des couleurs et des
matériaux dominants du paysage, afin que le choix des tonalités
de l’édifice à traiter soit cohérent avec le milieu, même si les
teintes choisies sont contrastantes. - Prise en compte de l’environnement naturel
10
LES COULEURS DE SAINT CERGUES
11
A – L'URBANISATION CONTEMPORAINE
I - PALETTE GÉNÉRALE
LA TOITURE : 6 couleurs
LA FAÇADE : 24 couleurs
(6 tonalités déclinées sur différents niveaux de clarté et saturation)
II - PALETTE PONCTUELLE
12
SECTEURS D'APPLICATION
L'Urbanisation
Contemporaine
Commune
de Saint Cergues
(Plan cadastral
Extrait )
13
PALETTE GÉNÉRALE : LA TOITURE L’URBANISATION CONTEMPORAINE
Palette de 6 couleurs
14
PALETTE GÉNÉRALE : LA TOITURE L’URBANISATION CONTEMPORAINE
T 03 T 06
Concernant les couleurs de la palette des toitures, il importe de se référer au nuancier RAL, les tonalités ici présentées n'étant données qu'à
titre indicatif.
Élément d'importance dans une architecture, pour son impact dans le paysage de loin comme de près, la toiture doit être choisie en
premier lieu et au regard des constructions alentour.
Dans la construction communale existante, la gamme des teintes traditionnelles à dominante d’ocre rouge relativement foncé, s'ouvre à
des tons plus vifs (rouge, orangé…) affirmant la présence des nouvelles constructions dans le paysage, ainsi qu'à des gris bleus assez
soutenus. Il importe, dans la recherche d’une intégration harmonieuse de la construction au paysage, de conserver et prolonger l'esprit
des bâtiments traditionnels qui ont apporté les premières touches colorées dans le paysage tout en s'y intégrant dans la "discrétion". C'est
pourquoi il s'agit d'éviter les tons vifs ou trop clairs et se laisser guider par les indications données par les constructions alentour.
A dominante chaude, la palette des toitures se compose de 6 tonalités de valeur foncée à moyenne. La gamme des brun-rouges présents
dans l'environnement est reprise et enrichie de tons grisés qui peuvent s'insérer dans le paysage en accord avec les constructions
existantes (dans la réalité, la teinte choisie paraîtra toujours un peu plus claire et moins franche que sur l'échantillon).
Sur les palettes proposées, les noms des couleurs associés aux indices de mesures ne sont donnés qu’à titre d'indication et ne renvoient nullement aux références des fabricants de peintures.
15
LA FACADE L’URBANISATION CONTEMPORAINE
Aussi, du fait de l'impact visuel fort que peuvent produire, de loin comme de près, des tons trop saturés, il est préférable, (au regard de
l’emplacement de la construction), de limiter l'utilisation des couleurs très vives ou trop foncées aux menuiseries ou autres éléments de
petite surface et de s'orienter vers des tons subtilement colorés, et relativement lumineux pour la façade.
Ainsi, pour son impact visuel fort, le blanc pur est à éviter au profit d'un blanc cassé ou d'un gris clair légèrement teinté, choisi au regard
des habitations alentour et, dans la recherche dune intégration harmonieuse à l’environnement existant. Le choix de la tonalité peut être
orienté par la toiture; la valeur (clarté) doit s'approcher de celle des bâtiments alentour ou du même style.
Composée de 6 tonalités exprimées dans un dégradé suivant quatre degrés de clarté, (valeurs foncée, moyenne, claire), la palette des
façades présente une gamme de 24 couleurs, dont les tons lumineux présents dans le paysage et quelques teintes dérivées. Inspirés de
l’existant et ravivés, les jaunes, orangés, roses et gris verts constituent cette palette à dominante chaude.
Dans le respect de ses spécificités et de son caractère, la couleur doit contribuer à la valorisation du bâtiment tout en participant dans
une logique d’accompagnement à sa juste intégration au cœur d'une commune, dont il importe de préserver l’identité.
16
PALETTE GÉNÉRALE : LES FACADES L’URBANISATION CONTEMPORAINE
Fa Fb Fc Fd Fe Ff
Palette de 24 couleurs
17
PALETTE GÉNÉRALE : LES FACADES L’URBANISATION CONTEMPORAINE
Sur les palettes proposées, les noms des couleurs associés aux indices de mesures ne sont donnés qu’à titre d'indication et ne renvoient nullement aux références des fabricants de peintures.
18
LES MENUISERIES ET BARDAGES L’URBANISATION CONTEMPORAINE
Destinées aux éléments de l’architecture tels que les portes et volets, et s'appliquant également aux bardages et aux maisons bois, les
couleurs de cette palette sont inspirées des dominantes existantes parmi les teintes inhérentes aux constructions anciennes mais
également celles des nouvelles constructions apparaissant dans le paysage.
Partagée entre des tons froids (bleu, vert, violine…), des tons chauds (dérivés des teintes du bois) et quelques tons neutres (pour les
matériaux de style PVC), la palette se compose de 24 tonalités, de valeur foncée à claire et de saturation relativement élevée.
Les Menuiseries
La couleur des menuiseries peut être choisie pour créer soit une ambiance "ton sur ton" (même tonalité que la façade mais plus affirmée
sur le plan de l’intensité colorée : par exemple, volets bordeaux sur façade rosée) en ne faisant compter qu’une différence de valeur (plus
clair ou plus foncé), soit pour produire un contraste doux (volets bordeaux sur façade jaune).
Sur des façades ''grisées'' de valeurs moyenne et foncée, les couleurs franches et sombres sont conseillées; sur les façades plus claires et
colorées (ocre, gris rosé…), l'utilisation du bois, dans ses tonalités foncées est préconisée. Si le choix s’oriente vers des tons clairs, le blanc
pur, trop lumineux et "artificiel" dans un paysage rural, doit être modéré au profit d’un gris légèrement teinté ou de couleurs claires,
adoucies, en accord avec la façade.
Concernant les nouvelles constructions, si les volets sont en PVC par exemple, la teinte doit rester en harmonie avec le caractère de la
construction et si le choix s’oriente vers des tons très clairs, le blanc pur, trop lumineux doit être modéré au profit d’un gris légèrement teinté,
surtout au cœur d'un paysage "naturel"
Le Bardage
"Revêtement extérieur ou paroi sans ouvertures, sous le toit, fixé sur l’ossature, qui a pour fonctions l’esthétique et la protection du
bâtiment", l'habillage bois doit être choisi en accord avec les façades et les menuiseries, dont il peut être de même teinte, plus foncé ou
équivalent à la valeur (luminosité). Toutefois, pour un matériau comme le PVC, il s'agit, pour préserver "l’image" de la construction, de
privilégier les tons foncés, les teintes vives ou trop claires restant déconseillées du fait de leur impact dans le paysage.
Il reste préférable de composer avec peu de couleurs et faire jouer la clarté plutôt que risquer des accords dissonants en utilisant trop de
tonalités différentes et contrastées. Une couleur ne venant jamais seule, il importe avant tout choix de tonalité de s’imprégner de
l’ambiance existante, afin que la construction, à intégrer dans l’ostentation ou la discrétion, participe de l’unité de l’ensemble.
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PALETTE PONCTUELLE: LES MENUISERIES L’URBANISATION CONTEMPORAINE
Palette de 24 couleurs
20
PALETTE PONCTUELLE: LES MENUISERIES L’URBANISATION CONTEMPORAINE
M 04 M 08 M 12 M 16 M 20 M 24
M 03 M 07 M 11 M 15 M 19 M 23
M 02 M 06 M 10 M 14 M 18 M 22
M 01 M 05 M 09 M 13 M 17 M 21
Sur les palettes proposées, les noms des couleurs associés aux indices de mesures ne sont donnés qu’à titre d'indication et ne renvoient nullement aux références des fabricants de peintures.
21
22
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B - LES GROUPEMENTS D’HABITAT TRADITIONNEL
I - PALETTE GÉNÉRALE
LA TOITURE : 6 couleurs
LA FAÇADE : 24 couleurs
(6 tonalités déclinées sur différents niveaux de clarté et saturation)
II - PALETTE PONCTUELLE
24
SECTEURS D'APPLICATION
L'Habitat
traditionnel
Commune
de Saint Cergues
(Plan cadastral
Extrait )
25
PALETTE GÉNÉRALE : LA TOITURE L’HABITAT TRADITIONNEL
26
PALETTE GÉNÉRALE : LA TOITURE L’HABITAT TRADITIONNEL
Th 03 Th 06
Concernant les couleurs de la palette des toitures, il importe de se référer au nuancier RAL, les tonalités ici présentées n'étant données qu'à
titre indicatif.
Élément d'importance dans une architecture, pour son impact et son rôle dans le paysage de loin comme de près, la toiture doit être
choisie en premier lieu et au regard des constructions alentour.
Il importe, dans la recherche d’une intégration harmonieuse de la construction au paysage, de conserver et prolonger l'esprit et le
caractère des bâtiments traditionnels qui ont apporté les premières touches colorées dans l'environnement tout en s'y intégrant dans la
"discrétion". C'est pourquoi, lors d'une réhabilitation par exemple, il importe d'éviter les teintes trop vives ou trop claires et de se laisser
guider par les indications données par les constructions de même style.
A dominante chaude, la palette des toitures se compose de 6 tonalités de valeur foncée à moyenne. La gamme des brun-rouges présents
dans l'environnement est reprise et enrichie de tons grisés qui peuvent s'insérer dans le paysage en accord avec les constructions
existantes (Dans la réalité, la teinte choisie paraîtra toujours un peu plus claire et moins franche que sur l'échantillon).
27
LA FACADE L’HABITAT TRADITIONNEL
Dans une ambiance colorée issue originellement des matériaux naturels, les
teintes des façades de l'habitat traditionnel gravitent autour des gris colorés
plutôt chauds, ocre, ocre rose et jaune. Les couleurs sont rarement saturées, la
clarté souvent moyenne.
La façade peut être relativement colorée, mais l'emploi de tons trop vifs ou trop
en contraste avec le paysage environnant reste à éviter (plus encore dans les
hameaux). Le choix de la tonalité peut être orienté par la toiture; la valeur
(clarté) doit s'approcher de celle des bâtiments alentour ou du même style.
Du fait de l'impact visuel fort que peuvent produire, de loin comme de près, des
tons trop saturés, il est donc préférable, (au regard de l’emplacement de la
construction et de son "impact paysager"), de réserver l'utilisation des couleurs
vives ou foncées aux menuiseries ou autres éléments de petite surface et de
s'orienter vers des tons subtilement colorés pour la façade.
La palette de couleurs des façades, inspirée des tons lumineux et gris colorés
des constructions anciennes des hameaux, assortis de quelques teintes dérivées,
est constituée de 6 tonalités exprimées, chacune dans divers niveaux de
saturation (de la couleur pure au gris) et dans un dégradé suivant différents
niveaux de clarté (valeur foncée, moyenne, claire).
Composées de 24 teintes, cette palette présente des gris, des gris colorés jaunes
et roses et des couleurs plus vives et lumineuses que celles de l’existant afin
d’amener à une "transition" douce avec les constructions modernes à venir
alentour.
Dans le respect de ses spécificités, son caractère, son histoire, la couleur doit
contribuer à la fois à la valorisation de la construction à la fois, dans une logique
d’accompagnement, à sa juste intégration au cœur des groupements d'habitat
traditionnel, dont il importe de préserver l’identité (et venir l'enrichir).
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PALETTE GÉNÉRALE : LA FACADE L’HABITAT TRADITIONNEL
Palette de 24 couleurs
29
PALETTE GÉNÉRALE : LA FACADE L’HABITAT TRADITIONNEL
Sur les palettes proposées, les noms des couleurs associés aux indices de mesures ne sont donnés qu’à titre d'indication et ne renvoient nullement aux références des fabricants de peintures.
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LES MENUISERIES ET BARDAGES L’HABITAT TRADITIONNEL
Destinée aux éléments de l’architecture tels que les portes et les volets, et s'appliquant également aux bardages partiels et habillages bois,
la palette, composée de 24 tonalités, partagée entre tons chauds et tons froids, s’inspire de la gamme riche de tonalités du bois, des
teintes "historiques" propres aux constructions anciennes, dont les façades le plus souvent grisées, sont dynamisées par des tons francs (vert
foncé, vert bleu, violine…) plus ou moins soutenus mais qui restent en harmonie avec l’histoire des constructions et le paysage naturel
environnant; et également des teintes des nouvelles constructions.
Les Menuiseries :
En cas de réhabilitation, dans un souci de préservation du caractère patrimonial du bâtiment, les matériaux autres que le bois ou le métal
peint sont à éviter de même que les tons trop clairs. Sur des façades ''grisées'' de valeurs moyenne et foncée, les couleurs franches et
sombres sont conseillées; sur les façades plus claires et colorées (ocre, gris rosé…), l'utilisation du bois, dans ses tonalités foncées est
préconisée. Si le choix s’oriente vers des tons clairs, le blanc pur, trop lumineux et "artificiel" dans un paysage rural, doit être modéré au
profit d’un gris légèrement teinté ou de couleurs claires, adoucies, en accord avec la façade.
Le Bardage :
"Revêtement extérieur ou paroi sans ouvertures, sous le toit, fixé sur l’ossature, qui a pour fonctions l’esthétique et la protection du
bâtiment" , cet habillage, en bois le plus souvent, doit être choisi en accord avec les façades et les menuiseries, dont il peut être de même
teinte, plus foncé ou équivalent à leur valeur (luminosité).
Toutefois, pour un matériau autre, (comme le PVC), il importe de préserver "l’image" de la construction, par la couleur notamment, en
privilégiant les tons foncés. les teintes trop vives ou trop claires restant déconseillées du fait de leur impact fort dans le paysage.
Il reste préférable de composer avec peu de couleurs et de faire jouer la clarté plutôt que risquer des accords dissonants en utilisant trop
de tonalités différentes et contrastées entre elles et avec l’environnement. Une couleur ne venant jamais seule, il reste nécessaire avant
tout choix de tonalité de s’imprégner de l’ambiance existante alentour (chaude, grisée, contrastée….) afin que la construction, à intégrer
dans l’ostentation ou la discrétion, participe de l’unité de l’ensemble.
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PALETTE PONCTUELLE: LES MENUISERIES L’HABITAT TRADITIONNEL
Palette de 24 couleurs
32
PALETTE PONCTUELLE: LES MENUISERIES L’HABITAT TRADITIONNEL
Mh 05 : émeraude (178.37.31)
Mh 06 : amazonie (177.52.44)
Mh 07 : opaline (179.28.65)
Mh 04 Mh 08 Mh 12 Mh 16 Mh 20 Mh 24
Mh 08 : ivoire (60.02.93)
Mh 09 : malachite (177.52.44)
Mh 10 : bocage (160.53.39)
Mh 11 : aloé vera (159.37.58)
Mh 12 : olive (120.24.76)
Mh 03 Mh 07 Mh 11 Mh 15 Mh 19 Mh 23
Mh 13 : taupe (22.21.36)
Mh 14 : noisette (22.54.46)
Mh 15 : ambre (27.55.61)
Mh 16 : raphia (34.45.80)
Mh 17 : châtaigne (11.42.25)
Mh 02 Mh 06 Mh 10 Mh 14 Mh 18 Mh 22 Mh 18 : chocolat (14.46.36)
Mh 19 : cannelle (15.52.50)
Mh 20 : ficelle (19.40.74)
Mh 21 : aubergine (05.15.28)
Mh 22 : pivoine (351.47.59)
Mh 23 : anglais (04.51.64)
Mh 01 Mh 05 Mh 09 Mh 13 Mh 17 Mh 21
Mh 24 : coton (60.01.99)
! Cette palette s'applique également aux bardages et aux habillages bois des références Mh 13 à Mh 21
Sur les palettes proposées, les noms des couleurs associés aux indices de mesures ne sont donnés qu’à titre d'indication et ne renvoient nullement aux références des fabricants de peintures.
33
SUGGESTIONS D'ACCORDS DE COLORATION : TOITURES / FACADES
TOITURES : couleurs grisées PLUTÔT AVEC FAÇADES : couleurs plutôt froides et claires
34
SUGGESTIONS D'ACCORDS DE COLORATION : FACADES / MENUISERIES
35
EXEMPLES DE COLORATION
Déclinée en valeur et en
saturation,(du clair au foncé et de
la couleur pure au gris), une même
couleur décomposée en plusieurs
teintes peut servir l’ensemble d’une
construction.
36
A PARTIR DU NUANCIER
C’est d’abord l’observation du paysage, puis le recensement et l’analyse des données dominantes des constructions qui permettent de
saisir l’identité colorée du secteur et par la suite conditionnent la mise au point de gammes de teintes en adéquation avec les
problématiques et la spécificité des lieux.
Toutefois, la nécessité de tenir compte de l'existant s'impose et à partir des palettes adaptées au contexte, dans une approche rationnelle
de l’application de la couleur à l’architecture, plusieurs orientations pertinentes à suivre …..
37
COMMUNE de SAINT CERGUES 74140
Nuancier Communal
Document annexe au règlement du Plan Local d’Urbanisme 2015
CAHIER de COULEURS 1
L'Urbanisation Contemporaine de Saint Cergues
Nuancier applicable aux périmètres identifiés
ainsi qu'aux bâtiments classés en zones Ua, Ub, Uc, Up, Ucn ainsi que Ab/Nb
Concernant le choix des peintures et des matériaux, les teintes des
fabricants doivent être sélectionnées au plus proche de celles
préconisées dans les palettes du nuancier communal.
Sont ici présentés des exemples de coloration, dans la nuance, d’une habitation pour
laquelle toiture, fond de façade et menuiseries sont choisis autour d’une même couleur
(jaune, rose, beige - marron et bleu, vert, ocre).
Une coloration en camaïeu atténue le contraste clair/obscur généré par une façade très
claire associée à des volets foncés, adoucit l’aspect de la construction et concourt à son
intégration discrète dans le paysage.
Quelles que soient la nature, l’échelle et la fonction d’un édifice pour lequel le choix des
matériaux et couleurs est à définir, une prise en considération du caractère du paysage
ainsi que des constructions environnantes s’impose.
Un édifice fait partie d’un contexte. Il est toujours nécessaire de tenir compte des
couleurs et des matériaux dominants du paysage, afin que le choix des tonalités de
l’édifice à traiter soit cohérent avec le milieu, même si les teintes choisies sont
contrastantes.
T 03 T 06
T 02 T 05
T 01 T 04
Fa 04 Fb 04 Fc 04
Fa 03 Fb 03 Fc 03
Fa 02 Fb 02 Fc 012
Fa 01 Fb 01 Fc 01
Fd 04 Fe 04 Ff 04
Fd 03 Fe 03 Ff 03
Fd 02 Fe 02 Ff 02
Fd 01 Fe 01 Ff 01
M 01 : asphalte (300.01.28)
M 02 : bitume (195.04.40)
M 03 : fumée (210.02.75)
M 04 : brume (200.01.99)
M 05 : pétrole (200.08.30)
M 06 : lagon (201.47.55)
M 07 : marmara (189.27.76)
M 08 : nuage (199.11.89)
M 09 : paon (184.20.32)
M 10 : sarcelles (178.40.38)
M 11 : mélèze (159.39.40)
M 12 : menthol (139.19.71)
M 13 : taupe (22.21.36)
M 14 : noisette (22.54.46)
M 15 : ambre (27.55.61)
M 16 : raphia (34.45.80)
M 17 : châtaigne (11.42.25)
M 18 : chocolat (14.46.36)
M 19 : cannelle (15.52.50)
M 20 : ficelle (19.40.74)
M 21 : aubergine (05.15.28)
M 22 : figue (356.39.50)
M 23 : pivoine (351.47.59)
M 24 : coton (60.01.99)
M 04 M 08 M 12
M 03 M 07 M 11
M 02 M 06 M 10
M 01 M 05 M 09
M 16 M 20 M 24
M 15 M 19 M 23
M 14 M 18 M 22
M 13 M 17 M 21
CAHIER de COULEURS 2
Les Groupements d'Habitat Traditionnel de Saint Cergues
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np
ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
Concernant le choix des peintures et des matériaux, les teintes des
fabricants doivent être sélectionnées au plus proche de celles
préconisées dans les palettes du nuancier communal.
Sont ici présentés des exemples de coloration, dans la nuance, d’une habitation pour
laquelle toiture, fond de façade et menuiseries sont choisis autour d’une même couleur
(jaune, rose, beige - marron et bleu, vert, ocre).
Une coloration en camaïeu atténue le contraste clair/obscur généré par une façade très
claire associée à des volets foncés, adoucit l’aspect de la construction et concourt à son
intégration discrète dans le paysage.
Quelles que soient la nature, l’échelle et la fonction d’un édifice pour lequel le choix des
matériaux et couleurs est à définir, une prise en considération du caractère du paysage
ainsi que des constructions environnantes s’impose.
Un édifice fait partie d’un contexte. Il est toujours nécessaire de tenir compte des
couleurs et des matériaux dominants du paysage, afin que le choix des tonalités de
l’édifice à traiter soit cohérent avec le milieu, même si les teintes choisies sont
contrastantes.
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
I - La Toiture
Th 03 Th 06
Th 02 Th 05
Th 01 Th 04
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
I - La Façade 1/2
Cendre Lichen Vanille
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
I - La Façade 2/2
Sable Sorbet Tourterelle
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
I – La Façade
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
II - Les Menuiseries et Bardages
Mh 01 : denim (220.46.57)
Mh 02 : roi (216.51.76)
Mh 03 : minerai (204.37.82)
Mh 04 : ciel (200.27.93)
Mh 05 : émeraude (178.37.31)
Mh 06 : amazonie (177.52.44)
Mh 07 : opaline (179.28.65)
Mh 08 : ivoire (60.02.93)
Mh 09 : malachite (177.52.44)
Mh 10 : bocage (160.53.39)
Mh 11 : aloé vera (159.37.58)
Mh 12 : olive (120.24.76)
Mh 13 : taupe (22.21.36)
Mh 14 : noisette (22.54.46)
Mh 15 : ambre (27.55.61)
Mh 16 : raphia (34.45.80)
Mh 17 : châtaigne (11.42.25)
Mh 18 : chocolat (14.46.36)
Mh 19 : cannelle (15.52.50)
Mh 20 : ficelle (19.40.74)
Mh 21 : aubergine (05.15.28)
Mh 22 : pivoine (351.47.59)
Mh 23 : anglais (04.51.64)
Mh 24 : coton (60.01.99)
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
II - Les Menuiseries et Bardages 1/2
Mh 04 Mh 08 Mh 12
Mh 03 Mh 07 Mh 11
Mh 02 Mh 06 Mh 10
Mh 01 Mh 05 Mh 09
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux
II - Les Menuiseries et Bardages 2/2
Mh 16 Mh 20 Mh 24
Mh 15 Mh 19 Mh 23
Mh 14 Mh 18 Mh 22
Mh 13 Mh 17 Mh 21
Nuancier applicable aux bâtiments classés en zones Uh et Np ainsi qu'aux bâtiments repérés patrimoniaux