Creation D'Une Unite de Production de Miel Et de Cire Dans La Localite de Virunga (Rwanda)
Creation D'Une Unite de Production de Miel Et de Cire Dans La Localite de Virunga (Rwanda)
Creation D'Une Unite de Production de Miel Et de Cire Dans La Localite de Virunga (Rwanda)
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Nyabinwa Pascal
Rwanda Agriculture and Animal Resources Development Board
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All content following this page was uploaded by Nyabinwa Pascal on 07 January 2021.
MINISTERE DE L’EDUCATION
Aujourd’hui l’école assure la formation en Premier, Deuxième, Troisième cycle dans les
domaines suivants
Finances;
Gestion des projets;
Audit et contrôle de gestion;
Comptabilité gestion;
Banque Assurance;
Marketing et Commerce International.
La présente étude qui est la mise en exergue des théories apprises au cours de la formation
permettant ainsi de tester nos acquis; contribuera à l’amélioration de l’apiculture au Rwanda.
DEDICACES
Je dédie ce travail:
A mes petits frères et à mes sœurs: puisse ce travail, vous servir d’exemple et vous encourager
à aller plus loin;
A tous mes neveux et nièces, vous êtes mes enfants et je vous aime tous;
A ma grand-mère maternelle KAMUREHE, chaque jour je pense à toi. Que Dieu te protège;
A mes grandes sœurs et ses maris: Vous m’avez encouragé et soutenus; ce travail est aussi le
vôtre. Soyez heureux et puisse Dieu bénir vos foyers;
A tous mes oncles, merci pour tout. Que Dieu bénisse vos foyers;
A ma cousine Olive MUTETELI, votre admiration et votre prière pour la grande cousine que
vous soyez en moi m’a toujours touché. Sois rassurée de ma profonde reconnaissance;
A ma chère patrie le Rwanda, pays des milles collines et berceau de mes ancêtres, merci de
m’avoir donné l’opportunité de poursuivre mes études au Sénégal;
Au Sénégal, la Teranga, merci pour ton accueil chaleureux et les merveilleuses années
passées. « Boki Sénégal yepp DIEUREDIEUF »;
A tous ceux que je ne saurais citer, mais que je porte dans mon cœur.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre immense gratitude à l’endroit de tous ceux qui ont œuvré de
près ou de loin à l’accomplissement de ce travail:
Tous ceux que je n’ai pas cités et qui de près ou de loin nous ont soutenus et contribués à
rendre agréable notre passage au Sénégal.
Ha: Hectare
iii
PRODEV: Projet de développement
iv
FICHE SYNOPTIQUE
Tél: +250788642733/+250783474801
Schémas de financement:
Durée: 5 ans
Taux : 9%
Rentabilité:
v
LISTE DES FIGURES
Tableau III: Prix de vente pratiqués par les unités du miel emballé ........................................ 19
vii
SOMMAIRE
Introduction .............................................................................................................................. 1
CONCLUSION ....................................................................................................................... 63
viii
Introduction
L’élevage est une activité importante dans l’économie des pays d’Afrique. Pour beaucoup de
pays africains, il représente l’une des plus importantes sources d’emplois et de revenus
(LY,2001).
Néanmoins, le Rwanda est un pays à vocation apicole. Le pays est riche en biotopes (forêts
naturelles, boisements, plantes cultivées) favorables au développement de l’apiculture.
Malheureusement, ce potentiel de production du miel n’est pas suffisamment exploité et
l’offre nationale reste insuffisante (NYILIMANA, 1997).
La satisfaction de la demande demeure ainsi tributaire des importations de miel. Ainsi, les
importations de miel d’après «l’Etude de diagnostic rapide de la filière miel» réalisée par
PRODEV CONSULT SARL pour le compte du CAPMER(Centre d’Appui aux Petites et
Moyennes Entreprises au Rwanda) en Juillet 2005, les importations du miel brut à traiter
peuvent être estimées à 45 tonnes et celles du miel conditionné à 10 tonnes par an
(CAPMER, 2002).
1
Ainsi, la contrainte majeure de cette politique est le niveau bas de technicité des apiculteurs
rwandais et de la faible productivité des ruches traditionnelles à rayons fixes (9 kg de
miel/ruche/an) qui sont de loin les plus nombreuses par rapport à la productivité des ruches
modernes (de type Langstroth) à cadre mobile qui donnent 40 kg de miel/ruche/an.
Ainsi, il est important que nous apportons notre pierre à l’édifice. Pour contribuer au
développement de la filière apicole du Rwanda d’une part, initier le système de valorisation
de miel et de ses produits derivés , et d’autre part réduire le chômage, lutter contre la pauvreté
et l’insécurité alimentaire dans la localité de VIRUNGA en particulier et à l’échelle du pays
en général,
C’est pourquoi nous avons choisi d’orienter nos travaux de mémoire vers l’étude d’un projet
qui s’intitule «Projet de création d’une unite de production de miel et de cire dans la
localité de VIRUNGA au Rwanda», afin de contribuer à l’autosuffisance alimentaire qui est
un défi qui s’est posé dans les pays comme le nôtre.
2
PREMIERE PARTIE
3
CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE
La production nationale de miel est estimée à 748 tonnes en 2000, 760 tonnes en 2001, à 819
tonnes en 2002 et à 982 en 2003 (AKAYEZU, 2008). Cette production est réalisée par les
apiculteurs en groupements ou individuels.
4
Dans un tel contexte, il conviendrait tout d’abord de penser à minimiser les contraintes ci-haut
citées et de promouvoir ensuite l’accroissement de la filière apicole. Ainsi, le projet de
création d’une unite de production de miel et de cire représente la première voie d’approche
pour accroître la production locale de miel et de cire et pour améliorer l’apiculture en général.
Pour une meilleure compréhension des principes et des concepts que nous allons utiliser tout
au long de ce travail, nous jugeons opportun de définir certains termes. Ainsi, notre travail de
recherche sera bâti autour d’un certains nombre de concepts.
Le miel
Le miel est fabriqué par les abeilles à partir du nectar:substance sucrée cachée au creux du
calice des fleurs. Les abeilles rapportent à la ruche le nectar prélevé sur les fleurs. Elles
reviennent avec un sac à miel plein (une cavité de l’œsophage), qu’elles vident de son
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contenu dans la bouche d’une jeune ouvrière, appelée abeille nourricière. Cette dernière
dépose le nectar dans une alvéole et effectue les opérations nécessaires à sa conversion en
miel. Lorsque le miel est bien épais, l’alvéole est scellée avec une fine opercule de cire
imperméable à l’air ( operculation).
Le miel est composé de fructose (appelé lévulose ou encore sucre des fruits), de glucose,
d'eau, d’enzymes et d’huiles. Dans le miel c’est le lévulose qui est presque toujours
dominant (38 % lévulose contre 32 % de glucose).
La Cire
La cire est produite par les glandes cirières des abeilles âgées de 13 à 18 jours, elle sert à la
fabrication des alvéoles qui abriteront les larves et les stocks. Pour fabriquer un kilo de cire,
on estime que les abeilles doivent consommer 10 kilos de miel. La cire sert entre autres à la
fabrication des cires gaufrées (utilisées dans les cadres des ruches modernes) et des
encaustiques.
Le Pollen
Le pollen est rapporté à la ruche sur les pattes postérieures des ouvrières. De retour à la ruche,
elles amassent le pollen dans des cellules préparées à cet effet à proximité du couvain. Les
jeunes abeilles se chargent de le tasser dans les cellules. Elles s'en servent pour préparer une
bouillie avec de l'eau et du miel pour nourrir les larves (couvain) pendant les deux derniers
jours précédant l'operculation.
Pour récupérer le pollen, l'apiculteur place devant l'entrée de la ruche une trappe à pollen
composé d'une grille calibrée, et d'un panier. En passant au travers des trous de la grille, les
pelotes de pollen se décrochent et tombent dans le panier.
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Le pollen est un super aliment pour l'homme, c’est un rééquilibrant et un désintoxiquant
La Propolis
La propolis est une substance résineuse récoltée par les abeilles sur les bourgeons, écorces ,
tiges de certains végétaux. Les abeilles en tapissent la ruche, elles s'en servent pour colmater
les issues, consolider tout ce qui leur semble un peu fragile, enduire les alvéoles, "momifier"
tout intrus qui serait mort dans la ruche afin d'éviter sa décomposition. Elle assure la défense
et la protection de la ruche contre les agressions bactériennes : elle est l'antiseptique et
l'antibiotique des abeilles.
On récolte la propolis en grattant la surface des cadres ou des hausses ou bien en plaçant une
grille à propolis que les abeilles s'empressent de colmater d’où on récoltera la propolis. La
propolis possède beaucoup de propriétés thérapeutiques (antibiotiques).
Gelée royale
La gelée royale est sécrétée par les jeunes abeilles (âgées de 6 à 12 jours). C'est un produit
blanchâtre, laiteux, une gelée acide et légèrement sucrée. C'est l'élément le plus important de
l'alimentation de la reine et des larves des autres catégories pendant les 2 premiers jours.
I.1.3.2. Le marché
Un marché est constitué par l’ensemble des personnes et organisations de toutes sortes, qui
ont, ou peuvent avoir une influence sur la consommation ou l’utilisation, et par conséquent
sur les conséquent sur les ventes des produits ou d’un service considéré.
En d’autres termes, on parle de marché, lorsqu’il y a confrontation entre une offre et une
demande de bien et service. C’est ce qui justifie qu’on a autant de marchés que produits.
L’offre et la demande sont les déterminants du marché. On appelle offre, les quantités
produites de biens et services pour tout prix possible de ces derniers. En dehors des prix,
l’offre est fonction des coûts des facteurs de production et du progrès technique.
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La demande exprime quant à elle, les qualités désirées d’un bien ou d’un service. En dehors
des prix, elle est fonction du revenu mais aussi des goûts et préférences des consommateurs et
des prix des autres biens.
La politique de produit
La politique de produit consiste à déterminer son niveau de qualité et service dont il est
assorti, la marque et le conditionnement qu’il recevra, les marchés qu’il attaquera. Elle
La politique de prix
La pratique du prix du marché est assez rependue. Lorsqu’il est difficile de mesurer les coûts,
on considère que le prix du marché traduit la sagesse collective de l’industrie pour dégager
une rentabilité satisfaisante. La détermination du prix est capitale à plus d’un titre, car elle agit
à la fois sur le volume des ventes et le profit du magasin.
La politique de communication
La communication vise généralement deux objectifs:
Un objectif à long terme, on cherche à donner une valeur, une quantité particulière,
une image au point de vente;
La politique de distribution
La distribution est l’un des moyens d’action qui permet de rapprocher le produit au
consommateur afin de le rendre plus accessible.
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CHAPITRE II. Cadre methodologique
Dans cette section, nous traiterons des politiques d’investigation mais aussi des difficultés
rencontrées lors de ce travail.
La collecte des informations, pour mener à bien notre étude, s’est déroulée en deux phases: La
première phase s’est passée sur le terrain par l’observation des difficultés que rencontrent les
apiculteurs individuels, les associations et coopératives d’apiculteurs. Cette phase a été
couplée avec nos travaux de stage durant la période allant de Septembre 2008 à Novembre
2008.
Les difficultés rencontrées dans le cadre de ce travail sont liées principalement à l’accès aux
informations relatives à la filière apicole, et certaines des informations n’étaient pas mises à
jour. Il faudra noter aussi le caractère erratique des statistiques relatives aux concurrents car
beaucoup d’acteurs du marché du miel et de la cire œuvrent surtout dans le secteur informel.
Pour mèner à bien notre étude, les hypothèses suivantes ont été émises:
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Hypothèse 2 (H2): Ce projet d’Activités Génératrices de Revenus est perenne, et
constitue une autre façon de rentabiliser la filière apicole;
Hypothèse 3 (H3): La mise en place du projet est la première étape qui permettra à
l’Etat de developper la filière apicole.
Il a fait ses études primaires à l’Ecole Complexe de GATEBE au Rwanda. Après son
Baccalauréat scientifique, option Agri-Vétérinaire obtenu en 2002 à l’Ecole agri-Vétérinaire
de Kabutare au Rwanda, il a poursuivi ses études universitaires à Dakar au Sénégal:
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essentiellement urbain en servant de débouchés aux producteurs, par la création d’une unité
de production de miel dans la localité de VIRUNGA au Rwanda.
L’idée de création d’une unité de production de miel et de cire dans la localité de Virunga a
vu le jour suite aux observations que le promoteur a eu à faire auprès des apiculteurs, des
coopératives et associations de la dite localité. Il s’agit notamment des observations relatives
aux techniques de récolte et de transformations de miel, manque de formation professionnelle
et enfin le manque de bon savoir et le matériel requis pour exécuter certaines tâches de
l’apiculture etc…
Ainsi, l’apiculture est une spéculation très ancienne au Rwanda mais telle qu’elle est menée
actuellement, elle n’arrive pas à générer suffisamment de revenus à ceux qui la pratiquent.
Parmi les six produits de la ruche seuls, le miel et la cire sont exploités à l’heure actuelle. Les
quantités obtenues de ces deux produits sont importants mais n’arrivent pas à couvrir la
demande locale.
Cependant, le projet de création d’une unité de production de miel et de cire sise dans la
localité de Virunga au Rwanda servira à satisfaire une partie de la demande locale en miel et
cire.
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Ce projet s’inscrit non seulement dans la dynamique de l’autosuffisance en produits apicoles,
de la réduction de la pauvreté et aide au développement du milieu rural mais également dans
la dynamique du développement de l’apiculture.
Résultats attendus
Pour la première année , une production de 1500kg de miel et 150 Kg de cire est
attendue.
Une raison d’ordre économique: la nécessité de saisir une opportunité de marché dans
une zone insuffisamment couverte par l’offre et la volonté de se procurer des revenus
supplémentaires;
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La possibilité de fabrication des produits dérivés notamment des vins et bières à base
de miel.
o Installation du rucher;
o Aménagement des locaux pour le projet;
o Production du miel et de cire;
o Commercialisation.du miel et de cire.
III.2.5. Site d’implantation du projet
Notre exploitation sera située dans la zone Nord du Rwanda (Carte 1), plus précisément dans
la localité de Virunga. C’est une zone à forte activité touristique et commerciale. Le projet
comportera deux sites:
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OUGANDA
RDC
TANZANIA
BURUNDI
15
DEUXIEME PARTIE
16
CHAPITRE I. ETUDE DE MARCHE
17
En posant que la demande de ce pays représente 10 % de la demande européenne, celle-ci
peut être estimée à 23.676,03 Tonnes/10 % x 100 % soit 236.760,3 Tonnes. Cette quantité
étant estimée représenter 30 % de la demande mondiale ce qui fait le demande mondiale peut
être estimée à 789.200 Tonnes.
des unités de fabrication moderne de boissons alcoolisées qui utilisent le miel dans
leur procédé;
des laiteries pour la fabrication de yaourt;
des alimentations et magasins;
des ménages ordinaires;
des ménages collectifs: hôtels et restaurants;
des personnes qui suivent un régime alimentaire.
Selon AKAYEZU(2007), le volume de la demande s’éleve à 1,327 tonnes (Tableau II).
TOTAL 1,327
Tableau III: Prix de vente pratiqués par les unités du miel emballé
1 CESAPI 2 400
2 IBYIWACU 2 400
5 FAV 2 200
6 RULINDO 2 200
7 SOVU 2 300
8 BAIR 2 200
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I.1.1.3.3. Les prix des produits substituables
Les produits substituables au miel sont les sucres, la confiture et la margarine. Les prix
accordés à ces produits sont résumés dans le tableau IV:
2 Confiture 1.000
3 Margarine 1 800
Source: CAPMER, 2002
Le miel produit au Rwanda se présente sous deux aspects: miel de teinture claire et le miel de
teinture noire. L’appréciation dépend des clients. Il y avait un moment où le miel de teinture
claire coûtait, plus cher que le miel noir foncé. Certains vendeurs de miel trichent en
mélangeant le miel avec le caramel de sucre ce qui affecte la qualité du miel.
En ce qui concerne la texture, le miel peut avoir une viscosité légère ou peut présenter des
cristaux. Dans un cas comme dans un ’autre l’appréciation dépend de l’usage et du goût du
client. L’emballage et l’étiquette jouent aussi un rôle prépondérant dans la présentation du
produit et ainsi peuvent lui rendre plus attrayant
En milieu rural, les producteurs de bières de banane et de sorgho, préfère du miel cru ou brut
mélangé avec de la cire.
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I.1.1.5. Tendances d’évolution de la demande
La demande du miel devrait connaître une évolution positive si l’on tient compte de ses
vertus, mais sa promotion s’avère nécessaire pour augmenter sa consommation. La promotion
du miel dans les habitudes alimentaires des rwandais doit se baser sur les éléments suivants:
Le miel n’est pas encore encré dans les habitudes alimentaires des rwandais alors
que par rapport au sucre, il présente beaucoup d’avantages du point de vu santé et
financier;
Du point de vue financier, le miel est produit dans les conditions les plus simples
en milieu rural avec un minimum d’investissement. Les apiculteurs peuvent eux-
mêmes fabriquer les ruches traditionnelles.
Côté prix, le miel est plus accessible aux paysans que le sucre. Chose étonnante est de
constater que l’apiculteur utilise du sucre dans la bouillie de sorgho/maïs/ blé au lieu du miel
qui est moins cher et beaucoup plus utile sur le plan alimentaire;
Pour ce qui est de la santé, le miel n’a aucun effet négatif sur l’organisme, alors
que le sucre peut avoir des conséquences catastrophiques. En consommant du miel
à la place du sucre on peut éviter toutes sortes de maladies dont la plupart sont
causées par la consommation excessive de sucre et de graisse;
Contenant plus de 79% de sucre inverti (directement assimilable), le miel peut
remplacer le sucre dans le thé, café, bouillie et pratiquement dans tout ce qui est
habituellement consommé avec du sucre;
Le miel peut remplacer la margarine et la confiture sur le pain et ainsi éviter toutes
les maladies liées aux graisses et au sucre;
Utilisé dans les bières de banane et de sorgho, le miel en augmente la qualité et ces bières sont
très appréciées par les consommateurs.
21
miel. De même, la margarine et la confiture sont beaucoup utilisées sur le pain que le miel.
Ces produits ont longtemps connu la campagne de promotion qui les a rendu plus populaire
bien que moins intéressantes du point de vue valeur organoleptique et thérapeutique.
La quantité du miel offert au marché pourrait être fournie par les principales entités de
traitement de miel citées ci - haut mais la collecte des statistiques à leur niveau est pour le
moment très délicate. Certaines d’entre elles ne s’en occupent pas simplement, d’autres ne
sont pas disposées à les fournir.
22
I.1.2.3. Offre totale
Ainsi donc, l’offre totale du miel peut être estimée à 595 tonnes de miel. Compte tenu des
quantités de miel conditionnées par les différentes unités de conditionnement, la quantité de la
production nationale de miel conditionnée (CESAPI, Shema fruits, IBYIWACU, Apiculteurs
de Rulindo, Apiculteurs de Sovu, etc.…) peut être estimée à 100 tonnes soit environ 10 % de
la production nationale».
Le miel est essentiellement consommé par les ménages consommateurs de pains. Il est donc
facilement substituable aux différents produits de même usage bien connus tels que la
margarine, la confiture et quelquefois par les buveurs de thé, de café et de bouillie. La plupart
du temps , il est préféré aux produits concurrents du fait qu’il présente plus d’avantages par
rapport à ces produits de substitution.
Les produits proposés par le projet sont composés par le miel et la cire. Ces produits sont
proposés conditionnés respectivement en pots de 500g, 250g et cartons de 20kg. Le respect
des normes de production permettra de mettre sur le marché des produits de qualité.
Ces derniers cas concernent principalement le miel qui est vendu localement par les
apiculteurs aux consommateurs qui l’utilisent dans les boissons traditionnelles alcoolisées
(bière de banane ou de sorgho) ou comme produits thérapeutiques.
23
Les circuits longs concernent les cas où le miel passe par les unités de traitement et de
conditionnement avant d’arriver au consommateur final. Ces unités sont approvisionnées soit
directement par les apiculteurs, soit par les centres de collecte et d’extraction, soit par les
commerçants locaux qui font la collecte auprès des producteurs. Les consommateurs peuvent
s’approvisionner en miel auprès de ces unités de conditionnement de miel ou auprès des
alimentations et magasins.
Le miel importé des pays limitrophes passe par les unités de traitement et conditionnement
qui le mettent sur le marché via les mêmes voies ci - haut citées. Tandis que le miel traité
importé des pays européens est livré emballé pour être vendu dans certaines alimentations de
Kigali comme la Galette.
Concernant l’exportation du miel, les apiculteurs qui seront formés sur les techniques
améliorées d’apiculture récolteront du miel de qualité. Ce miel sera traité et conditionné par
les unités appropriées. Le miel convenablement conditionné sera exporté et c’est l’importateur
qui se chargera de la vente de ce miel jusqu'au consommateur final.
24
Les schémas ci après illustrent le circuit de commercialisation du miel sur le marché local et
international
25
Figure 3: Circuit de commercialisation du miel sur marché d’exportation
Source: AKAYEZU, 2007
Le projet optera pour une stratégie de distribution intensive qui consiste à distribuer le produit
dans le plus grand nombre de points de vente possible de la localité de Virunga donc à tous
les intermédiaires, en vue de rendre disponible le produit et de profiter d’un chiffre d’affaire
important et d’une notoriété renforcée par une publicité intensive.
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I.1.3.2.1. Politique de produit
Pour une bonne politique de marketing, il est nécessaire de prendre les pouvoirs d’achat et les
prédispositions des consommateurs. Le projet est en face d’une population qui consomme
beaucoup des produits importés.
Le premier objectif sera donc axé sur ce niveau par l’utilisation des meilleures techniques
d’exploitation apicole afin de garantir la qualité du poduit.
Qu’ils soient directement écoulés sur le site de production ou bien acheminées sur les points
de vente, nos produits ne subissent aucune altération après la récolte grâce notamment à un
système de conservation les plus rigoureux. Nos produits conservent ainsi leur goût naturel et
leur propriète nutritionnelle.
Afin de garantir la stabilité des produits, nous réalisons notre propre conditionnement et
étiquetage aux goûts des consommateurs.
La distribution est l’un des moyens d’action qui permet de rapprocher le produit au
consommateur afin de le rendre plus accessible.
Un service de gestion des stocks sera mise en place, ce qui permettra de mieux gérer
l’approvisionnement de produit chez les détaillants afin d’éviter tout rupture de stocks dans
27
les points de vente à travers un système qui prendra en compte leurs besoins et le suivi des
commandes.
Au cours de la première année, qui sera l’année de lancement du produit, une campagne
publicitaire axée sur une distribution de dépliants sera effectuée. En outre, des affiches
publicitaires sur papier seront posées aux différents endroits de grandes fréquentations de la
localité de virunga et la ville de Ruhengeri.
Des instructions seront données au fabricant de nos pots de conditionnement, afin qu’il
inscrive sur l’étiquette des mentions de publicité de notre miel et cire.
A la première récolte, la publicité consistera à repartir le miel en petites bouteilles de 33g. Ces
différents lots vont alors servir de dégustation dans les différents hôtels et restaurants de
Virunga. Les autres moyens à utiliser seront la télévision avec démonstration et la radio.
I.3.2. LA CIRE
I.3.2.2. Concurrence
Il n’y a pas de produits concurrents à la cire dans sa principale utilisation actuelle. En ce qui
concerne les bougies, il existe des bougies importées sur le marché.
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La quantité collectée est faible car la cire n’est pas valorisée par les apiculteurs. A titre
indicatif, en 2007, l’ARDI a collecté 700 kg dans la coordination régionale de Cyangugu et
500 kg dans celle de Butare/Gikongoro.
Souvent, les rayons de cire sont jetés et constituent dans ces conditions un lieu privilégié de
développement de la fausse teigne alors que la cire semi- purifiée, facile à fabriquer à partir de
ces rayons, n’est pas attaquée par ce parasite et n’est pas non plus périssable.
I.3.2.3. Offre
L’offre est constituée par toute la cire fabriquée car elle entre dans le circuit de
commercialisation. Cette quantité oscille autour de 2 tonnes par an, soit 8% de la production
potentielle estimée à 20 jusqu’à 28 tonnes.
Il n’y a pas de cire importée en provenance des pays limitrophes parce que le prix y est
relativement supérieur à celui pratiqué au Rwanda (coût de 1300 Frw par kilogramme en
Tanzanie). Il semble que la cire qui y est produite est exportée vers les pays du Moyen-Orient.
I.3.2.4. Demande
La demande actuelle est constituée principalement par celle d’ARDI dont les besoins annuels
en cire s’élèvent à 5 tonnes et ne sont jamais satisfaits.
I.3.2.5. Prix
La structure du prix de la cire est la suivante :
Le prix au producteur est 800 Frws par kilo de cire semi-purifiée. La cire semi-purifiée
achetée par ARDI est donnée à l’association UMURAVA pour la fabrication de la cire
gaufrée et des bougies et ARDI paye les frais de main d’œuvre à raison de 400 Frws par kg de
cire gaufrée et de 50 à 300 Frws par bougie (prix variant avec la taille de la bougie). La cire
gaufrée ainsi produite est vendue à 1800 Frws le kilo.
Le projet comportera deux sites: Un site de production en brousse: il s’agira d’un terrain de
1,25ha et un site de transformation, de stockage et de commercialisation en ville: ce sera un
appartement à trois pièces; la 1ère servira de bureau, la seconde tiendra lieu de laboratoire pour
l’extraction et la maturation du miel et la 3ème de pièce de stockage.
50 ruches «Langstroth»;
Des tenues de protection;
Des enfumoirs; Grille à reine
Des maturateur;lève cadre
Des extracteurs (extracteur de 12 cadres et chevalet à désoperculer);
Une chaudière à cire;
Des matériels de bureau (table et chaises, ordinateur, imprimante, etc.)
Des bidons;
Le petit matériel: balance, seaux, peigne à désoperculer,
Gants, Couteau, etc.
30
Figure 4: Traitement de miel des ruches modernes
I.2.1.2. Fonctionnement
Le miel récolté dans les ruches traditionnelles et celui des ruches modernes sont traités
différemment. Comme notre projet va utiliser les ruches modernes, l’extraction du miel des
ruches modernes est faite par centrifugation dans un extracteur en vue de ne pas abîmer les
cadres qui sont réutilisés (Figure 4).
1500kg miel et 150 Kg de cire
31
I.2.2. Faisabilité organisationnelle
Notre projet embauchera des personnes de façon permanente et des employés non permanents
seront recrutés au moment de la pose des ruches et de la récolte.
Le technicien
Le gardien
2 ouvriers
Le technicien
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Il sera chargé de suivre toutes les activités en brousse, l’état sanitaire de rucher,
etc…
Les ouvriers:
Le gardien
Dr Vétérinaire
Administrer, gérer et
coordonner le projet
Ouvriers
Technicien Conseiller commercial
vétérinaire ou Aider et exécuter
agronome les differentes
tâches du projet
Lors de la première année, la saison sèche (Novembre- Janvier 2009) sera mise à profit pour
installer nos 50 ruches. De Mars à Juillet, nous pourrons procéder à la récolte du miel.
Au cours de la phase d’installation du rucher, une fois par semaine une ronde d’inspection
sera effectuée. La récolte se fera de préférence à la tombée de la nuit ou à défaut, au très grand
matin. Après sa récolte, le miel est mis dans l’extracteur pour être séparé de la cire.Le
matériel complémentaire d’extraction est le chevalet à désoperculer. Le miel extrait sera
ensuite placé dans le maturateur pendant 3 semaines.
Au bout de cette période, il sera conditionné dans des pots de 500 et 250g avant d’être livré
sur le marché.La cire sera conditionnée dans les cartons de 20Kg.
En général, le projet démarrera en novembre 2009 par la phase de la recherche des fonds et
les formalités réglementaires, puis viendra la phase d’installation des locaux et l’acquisition
des investissements et enfin la phase de production(Tableau V).
34
Tableau V: Chronogramme des activités
La régularité des activités sera axée autour des contacts périodiques entre les partenaires du
projet et les bénéficiaires, sur la lecture des documents et rapports d’avancement, les
observations de la partie prenante du projet, sur les suivis de terrain destinés à évaluer
concrètement les réalisations dèjà faites.
I.2.2.4.2.2. Evaluation
Le projet devra subir trois expertises destinées à mesurer l’efficacité et efficience (Tableau
VI).
35
CHAPITRE II: ANALYSE FINANCIERE
Dans ce chapitre, une étude financière basée sur les investissements et les dépenses
d’exploitation à réaliser sera détaillée afin d’en déduire la rentabilité du projet.
La vente est estimée à 2000 Frws /kg de miel, 1200 Frws /kg de cire.
36
II.2. Les investissements
II.2.1. Détails des investissements
Les détails des investissement à réliser sont presentés dans les tableaux suivants:
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Tableau IX: Coût du matériel et mobilier de bureau
Notre ferme constitue une entreprise privée au statut de SARL Unipersonnelle. Pour la créer,
on a mené un certain nombre de démarche qui sont consignées dans le tableau suivant:
38
Tableau XI: Dépenses des investissements
Le total de nos dépenses d’investissement est de 797 500 Frws. Cette somme provient d’un
apport personnel.
De façon spécifique les investissements de chaque année sont consignés dans le tableau
suivant:
39
Qté Prix unitaire Valeur (Frw) 1 2 3 4 5
Frais de publicité 1 5000 5000
Enregistrement au RC 1 30 000 30000
Enregistrement du bail 1 25 000 25000
Ruche"langstroth" 50 25 000 1 250 000 1 250 000
Tenue de protection 3 5 000 15000 15 000
Enfumoir 3 10 000 30 000 30 000
Spatule pour grattage depropolis 1 1 000 1 000 1 000
Brosse à abeille 3 1 000 3 000 3 000 2000
Gants 12 2 500 30 000
Entonnoir filtre 2 8 000 16 000
Maturateur en inox 2 100 000 200 000
Bidon de 20 l 31 600 18 600 18 600
Lève cadre 1 1 000 1 000 1000
Peigne à désoperculer 1 3 000 3 000 3 000
Couteau à désoperculer en inox 1 5 000 5 000 5000
Chevalet à désoperculer 1 70 000 70 000
Extracteur de 12 cadres 1 50 000 50 000
Seau de 5l avec couvercle 6 600 3 600 3 600 36000
Seau de 20l 6 1 500 9 000 9 000 9000
Chaudière à cire 1 100 000 100 000 100000
Bac à cire 1 1 000 1 000 1 000
Hygromètre 1 8 000 8 000 8 000
Balance 1 5 000 5 000 5 000
Matériels et mobiliers de bureau
Table et chaise de bureau 1 50 000 50 000 50000
Table de travail 1 10 000 10 000 10000
Dateur 1 3 000 3 000
Imprimante 1 50 000 50 000 50000
Calculatrice 1 1 500 1 500
Cachet 1 5 000 5 000
Ordinateur 1 100 000 100 000 100000
43
Tableau XII: Investissements et renouvellements
Source: Auteur
44
II.3. Dépenses du projet
Les dépenses constituent les charges courantes de la gestion de la ferme(rucher). Après la pose
des ruches notre ferme requiert des charges d’entretien du rucher, de récolte, de
commercialisation, de personnel et services extérieurs. Ces dépenses ont été estimées à 3 552
885 Frws la première année, 3 855 863 Frws la deuxième et à 3 954 248Frws la troisième
année, 3 927 998 Frws la quatrième année, 3 901 748 Frws la cinquième année.
Quanti Prix
Rubriques té unitaire A1 A2 A3 A4 A5
Pose des ruches 50 500 25 000 - - -
Agrandissement des
ruches 50 3 000 150 000 150 000 - -
Entretien du rucher - - -
Désherbage autour du
rucher 1 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Désherbage autour des
ruches 5 3 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000
Récolte du miel et de
la cire - - -
Récolte par ruche 50 500 25 000 25 000 30 000 30000 30 000
Frais de transport des
rayons 12 500 25 000 25 000 25000 25 000
Commercialisation
Conditionnement miel
(500g) 1 000 75 75 000 225 000 337 500 337 500 337 500
Cond .miel (250g) 2 000 50 100 000 300 000 450 000 450000 450 000
Cond.de la cire
(cartons) 150 1 200 2 250 3 450 3 450 3 450
Publicité 150 000 100 000 75 000 50000 25 000
Frais du personnel
1 200 1 200 1 200 1 200 1 200
Salaire du promoteur 12 100 000 000 000 000 000 000
Salaire du technicien 12 50 000 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Salaire du gardien 12 20 000 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Salaire ouvriers (2) 12 10000 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Autres charges
Loyer 12 25 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
Frais d'électricité +eau 6 15 000 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000
Frais de téléphone 6 25 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
3 383 3 672 3 765 3 740 3 715
700 250 950 950 950
Sous total
Imprévus 169 185 183 613 188 298 187 048 185 798
(5%)
45
3 552 3 855 3 954 3 927 3 901
885 863 248 998 748
TOTAL
Source: Auteur
Pour le démarrage du projet, le besoin en fonds de roulement à été estimé comme étant les
dépenses nécessaires pour la période de novembre à mai de la première année. Ces dépenses
prennent en compte la pose des ruches, l’entretien du rucher, une première récolte et
commercialisation et la moitié des dépenses en personnel et service extérieur. Ainsi le fonds de
roulement est estimé à 1 973738 Frws.
Source: Auteur
46
COUT DU PROJET= TOTAL INVESTISSEMENT = 2 215 080 + 1 973 738= 4 188 818
Frws
47
II.5. Recettes d’exploitations
Notre projet prévoit cinq (5) niveaux de production de miel et de cire. La première année notre production s’estime à 30 Kg de miel/ruche. Du
fait de l’augmentation de la taille des ruches au mois de novembre de cette même année, nous obtiendrons 60 Kg/ruche à la deuxième année puis
90 Kg/ruche les années suivantes. La production de cire est estimée au 1/10e de celle de miel.
Chaque Kg de miel purifié est vendu au prix de 2000 FCFA et le Kilo de cire est vendu à 1200 FCFA.
A1 A2 A3 A4 A5
Rubriques PU quantité montant quantité montant quantité montant quantité montant quantité montant
Miel 2 000 1 500 3 000 000 3 000 6 000 000 4 500 9000000 4500 9 000 000 4500 9 000 000
Cire 1 200 150 180 000 300 360 000 450 540000 450 540 000 450 540 000
TOTAL 3 180 000 6 360 000 9540000 9 540 000 9 540 000
Source: Auteur
48
II.6. Tableau Financier des Ressources et Emplois (TAFIRE)
Rubriques A0 A1 A2 A3 A4 A5
Recettes totales 4 188 817 -130 700 2 675 750 5 762 050 5 787 050 7 992 237
Apport 1 256 645 0 0 0 0 0
Emprunt 2 932 172 0 0 0 0 0
Valeur résiduelle des
investissements 0 0 0 0 0 206 449
Reprise du FR 0 0 0 0 0 1 973 738
CAF 0 -130 700 2 675 750 5 762 050 5 787 050 5 812 050
Emploi 2 215 080 2 245 182 839 561 916 822 1 001 192 1 093 327
Investissements 2 215 080 0 0 0 0
Dotation en FR 1 973 738 0 0 0 0
Remboursement capital 271 444 839 561 916 822 1 001 192 1 093 327
Solde de la trésorerie 1 973 737 -2 375 882 1 836 189 4 845 228 4 785 858 6 898 910
Solde de la trésorerie
1 973 737 -402 145 1 434 044 6 279 272 11 065 129 17 964 039
Cumulé
Source: Auteur
Ce projet disposera d’une trésorerie cumulée négative pour la première année qui est rapidement compensée par une deuxième année positive.
49
II.7. Amortissement
La dotation aux amortissements annuels est 390 526 Frws avec une valeur résiduelle de 206 449 Frws.
50
II.8. Les flux financiers
Les flux financiers sont négatifs de l’année 0 à l’année 2; puis ils deviennent positif jusqu’à la
fin du projet.
Rubriques A0 1 2 3 4 5
Recettes totales 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 11 720 187
Recettes 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 9 540 000
206449,047
Valeur résiduelle 6
Reprise fonds de
roulement 0 1973737,5
4030897,
Dépenses totales 2 215 080 5 526 623 3 869 093 4 034 048 5 5512027,5
Investissements et
renouvellement 2215080 - 13 230 79 800 102900 1610280
Dotation en fonds
de roulement 1 973 738 0 0 0 0
Dépenses
d'exploitation 0 3 552 885 3 855 863 3 954 248 3927998 3901748
Flux financiers
avant financement -2 215 080 -2 346 623 2 490 908 5 505 953 5 509 103 6 208 159
Rubriques A0 1 2 3 4 5
Recettes totales 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 11 720 187
Recettes 0 3 180 000 6 360 000 9 540 000 9 540 000 9 540 000
206449,047
Valeur résiduelle 0 - 6
Reprise fonds de
roulement 0 1973737,5
4030897,
Dépenses totales 2215080 5 526 623 3 869 093 4 034 048 5 5512027,5
Investissements et
renouvellement 2215080 - 13 230 79 800 102900 1610280
Dotation en fonds
de roulement 1 973 738 0 0 0 0
Dépenses 3927997,
d'exploitation 0 3 552 885 3 855 863 3 954 248 5 3901747,5
Financement net 0 519 645 1 060 552 1 060 552 -1060552 -1060552
Flux financiers
après financement -2 215 080 -2 346 623 1 430 355 4 445 400 4 448 550 5 147 607
Flux cumulés -2 215 080 -4 561 703 -3 131 347 1 314 053 5 762 603 10 910 210
Source: Auteur
51
II.9. Le coût du projet et ressources des fonds
Le coût du projet est composé des investissements et du Besoin en fonds de roulement. Quant
aux ressources, elles sont composées à 30% par l’apport des promoteurs et à 70% par
l’emprunt.
Le coût du projet s’éleve à 4 188 818 Frws dont 1 256 645 Frws soit 30% apportés par le
promoteur et 2 932 172 Frws soit 70% de l’emprunt.
52
II.11. Compte de résultat prévisionnel
Le projet disposera d’une CAF négative pour la première année d’exploitation, qui sera
rapidement compensée à partir de la deuxième année. Le payement d’impôt sur bénéfice de
30% permettra de dégager un résultat net positif durant les quatres (4) dernières années du
projet (Tableau XX).
Tableau XX: Compte de résultat prévisionnel
Compte de résultat
prévisionnel A1 A2 A3 A4 A5
PRODUITS
vente de miel 3000000 6000000 9000000 9000000 9000000
vente de cire 180000 360000 540000 540000 540000
TOTAL DES
PRODUITS 3180000 6360000 9540000 9540000 9540000
CHARGES
-Achat de matières
premières
Achat de cire gaufrée
(kg) 12000 12000 12000 12000 12000
conditionnement miel
(500g) 75000 225000 337500 337500 337500
conditionnement miel
(250g) 100000 300000 450000 450000 450000
conditionnement de la
cire (cartons) 1200 2250 3450 3450 3450
Sous total 188200 539250 802950 802950 802950
Transport
Frais de transport des
rayons 12 500 25 000 25 000 25 000 25 000
Charge de personnel 2 280 000 2 280 000 2 280 000 2 280 000 2 280 000
Salaire du promoteur 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
Salaire du technicien 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Salaire ouvrier 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Salaire du gardien 240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Services extérieurs
Pose des ruches 25000,00 0 0 0 0
Agrandissement des
ruches 0 150000 0 0
Désherbage autour du
rucher 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Désherbage autour des
ruches 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000
Récolte des ruches 25 000 25 000 30 000 30000 30000
Loyer 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
Raccordement et frais
d'électricité +eau 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000
53
Source : Auteur
Raccordement et frais
de téléphone 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
Publicité 150 000 100 000 75 000 50000 25000
Frais de dossier 15000
Assurance crédit 50000 0 0 0 0
Sous total 830 000 840000 670000 645000 620000
Intérêts 0 0 0 0 0
Dotations aux
provisions
d'exploitation (3%) 169185 183612,5 188297,5 187047,5 185797,5
Dotations aux
amortissements 390526,1905 390526,1905 390526,1905 390526,1905 390526,1905
4258389
Total des charges 3870411 4356774 4330524 4304274
VA (MB-Charg
d'expl) 2161800 4980750 8067050 8092050 8117050
Marge brute (ventes -
matières) 2991800 5820750 8737050 8737050 8737050
EBE (VA-charges du
personnel) -118200 2700750 5787050 5812050 5837050
R. Expl (ebe
dotatspvs+reprises) -508726 2310224 5396524 5421524 5446524
Résultat financier -508726 2310224 5396524 5421524 5446524
Résultat net (avant
impôts) -690411 2101611 5183226 5209476 5235726
Impôt sur bénéfice
(30%) 0 0 0 0 0
Résultat net après
impôt -690411 2101611 5183226 5209476 5235726
CAF (RN+dotations) -130700 2675750 5762050 5787050 5812050
Il s’agit des indicateurs qui déterminent la rentabilité intrinsèque du projet du point de vue de
l’ensemble de l’investissement réalisé quelque soient les modes de financement et d’imposition
des bénéfices. Ces indicateurs sont de deux catégories à savoir :
54
II.12.1. Valeur Actuelle Nette (VAN)
La VAN ou bénéfice total actualisé, est égal à la différence entre la valeur actuelle des
excédents nets d’exploitation attendus et celle du capital investi, à la date 0. En effet, il s’agit
des avantages bruts annuels actualisés diminués de la somme des coûts annuels actualisés.Elle
est donc égale à la somme des avantages nets actualisés.
VAN =
Facteur
Année Flux nets d'actualisation FN actualisés
(i=9%)
55
5 7 818 439 (1+0,09)-5 5081448,9
Source:Auteur
Interprétation:
La VAN est positive, le projet est donc acceptable c'est-à-dire que la rentabilité de cet
investissement est supérieure à 9%.
IP =
56
Dp = Dépenses d’exploitation de l’année p
Cette formule peut s’écrire aussi:
IP =
IP =
IP = 6,015
Cet indice de profitabilité de 6,015 signifie que 1 Frws investi dans ce projet rapporte 6,015
Frws. Donc notre projet est acceptable car son IP est superieur à 1.
C’est simplement le temps nécessaire pour que l’entreprise récupere l’investissement initial
grâce aux rentrées nettes de trésorerie résultant du projet. C’est également le délai nécessaire
pour que le montant des flux financiers positifs équilibre le montant des flux financiers
négatifs.
Ip = coût de l’investissement
57
Ainsi, en considérant le tableau des flux financiers, le délai de récupération se situe entre
l’année 3 et l’année 4.
3 1 314 053
d 2 215 080
4 5 762 603
Interprétation:
Les investissements engagés dans ce projet seront récupérés au bout de 3 ans et 2 mois.
58
Tableau XXI: Etude économique
En plus, cette création d’emplois contribue à la réduction de chômage dans le pays. De même
l’apiculture est une activité rentable à cause des vertus nutritionnelles et thérapeutiques du miel.
En effet, le miel est recommandé et recherché en alimentation humaine et ce quel que soit
59
l’âge. Il favorise la croissance des jeunes et aide leur mémoire; c’est également un anti-
diarrhéique, un anti-tussif, un cicatrisant très efficace, un adoucissant, un stimulant sexuel.
C’est donc un produit très prisé. Quant à la cire elle sera utilisée dans la fabrication de la
bougie, dans les moulages, dans la cordonnerie, dans la fabrication du cirage, dans les
cosmétiques, en industrie pharmaceutique par les specialistes de chaque domaines concernés.
Notre projet de création d’une unité de production de miel n’aura pas d’effets négatifs
remarquable sur l’environnement car tout matériel de l’apiculture ou processus de production
pouvant être à l’origine de ce phènomene sera bien maîtrise.
60
Selon Dominique Vincent1 le risque est défini comme étant la menace qu’un événement ou
une action ait un impact défavorable sur la capacité de la structure à réaliser ses objectifs avec
succès.
Ainsi, certaines ménaces peuvent agir sur la rentabilité de notre projet notamment:
III.4.1.1. L’érosion
Le relief du Rwanda est constitué par de hautes montagnes, de collines à fortes pentes et de bas
fonds. Les zones de haute altitude sont les plus arrosées et le ruissellement sur les fortes pentes
couplées à la fragilité naturelle des sols entraîne les terres vers les vallées et les bas fonds.
Qu’elle soit éolienne ou hydrique, l’ érosion provoque à terme la baisse de la fertilité des sols
par l’enlèvement de la couche arable et par conséquent, participe à la disparition de certaines
formations végétales et à la perte d’habitat pour la faune.
Le Rwanda connaît depuis un certain temps des changements climatiques qui provoquent une
augmentation de température et un déficit pluviométrique remarquable, et par conséquent une
baisse de niveau d’eau des lacs ,des cours d’ eau et le tarissement des sources .La sécheresse
prolongée affecte les habitats da la biodiversité et entraîne une diminution drastique des
variétés et des espèces parce qu’ elle ne permet pas à certaines espèces de se régénérer. Ce
phénomène de sécheresse combinée à la forte dégradation des terres favorise une avancée
rapide du processus de désertification dans certaines régions du pays.
Dans le contexte rwandais, les menaces anthropiques sont nombreuses et sont plus nuisibles
que les menaces naturelles .Les principales sont:
1. La pression démographique;
2. La réinstallation de la population;
3. La surexploitation de ressources biologiques;
1
VINCENT Dominique, Maîtrise des risques dans la Gestion locale, édition Le MONITEUR, p
12.
61
4. Les feux de brousses;
5. Les conflits et les guerres.
Cependant, les feux de brousse representent une forte composante de menaces anthropiques car
ils constituent une menace sérieuse pour la flore et la faune.
Périodiquement, les aires protégées et les aires non protégées sont ravagées par des incendies
volontaires, criminels ou accidentels. Les effets négatifs résultant des feux de brousse sont
notamment:
Pour neutraliser ces risques, la structure doit étudier et maîtriser leurs principales
caractéristiques à savoir :
62
Le projet dispose des différents moyens pour se protéger des risques. Il peut s’agir de la mise
en place d’un système de contrôle ou de la souscription d’un contrat d’assurance.
Dans son acceptation idéale, l’assurance serait le moyen de remettre la structure, en cas de
sinistre, dans une position identique à celle qui aurait été la sienne si celui-ci n’avait pas eu
lieu.
L’assurance peut effectivement rétablir la situation matérielle du projet par la prise en charge
du remplacement des matériels détruits, en remboursant les pertes d’exploitation subies.
Elle ne pourra toutefois jamais compenser les conséquences indirectes telles que les pertes de
marché ou les pertes de confiance. Le projet devra, en la matière, compter sur sa propre
compétence à faire face aux risques.
CONCLUSION
Le Rwanda offre des potentialités apicoles non encore pleinement exploitées et la politique
agricole du Pays préconise le développement de l’apiculture par la stratégie d’intervention par
filière dans ce secteur, c’est-à-dire , par le développement des activités allant de la production à
la commercialisation des produits apicoles en passant par leur transformation.
L’apiculture est une spéculation très ancienne au Rwanda mais telle qu’elle est menée
actuellement, elle n’arrive pas à générer suffisamment des revenus à ceux qui la pratiquent.
Parmi les six produits de la ruche seuls le miel et la cire sont exploités à l’heure actuelle . Les
63
quantités obtenues de ces deux produits sont importantes mais n’arrivent pas à couvrir la
demande locale. C’est dans ce cadre que notre projet de création d’une unité de production de
miel et de cire intervient pour satisfaire la demande locale en produits apicole.
Notre projet est un projet rentable est très porteur. L’étude du plan de sa mise en œuvre à
travers l’analyse des aspects techniques, financiers et économiques atteste un succès certain qui
sera conforté par les aptitudes de gestionnaire du promoteur.
Sur le plan financier le projet dégage à travers les principaux critères d’évaluation de rentabilité
financière c'est-à-dire une VAN d’une valeur de 11 110 094,9 Frws, un TRI à 50% qui dépasse
le taux d’emprunt de 9%, l’IP de 6,015 de un DRCI de 1 an et 11 mois.
En plus de la participation à la satisfaction de la demande nationale en produits apicoles, le
projet permet de créer 5 emplois pour réduire le chômage, d’impliquer les specialistes de
l’apiculture dans la filière apicole et de contribuer aussi à la valeur ajoutée de l’économie
nationale.
son extension envers l’unite de traitement de miel et de cire pour le groupement des
apiculteurs des autres zones du Rwanda;
Formation des apiculteurs en technique de gestion de rucher;
Faire un bureau d’étude et conseil en gestion agricole.
64
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
3. CAPMER, 2005. Programme de Promotion des PME de l’Agri business orientées vers
la transformation des produits non traditionnels au Rwanda «Diagnostic rapide de la
filière apicole»
5. KANE O., 2008: Projet de création d’un élevage de poulet de chair dans la commune
de Sebakha (Mauritanie). Mémoire: Gestion de projet, HEG.
8. RUKUNDO R., 2007. Projet de création d’une ferme laitière. Mémoire: Gestion de
projet, HEG.
i
TABLE DES MATIERES
Introduction .............................................................................................................................. 1
ii
III.2.5. Site d’implantation du projet ............................................................................ 13
iii
I.1.3. Stratégies de commercialisation ........................................................................... 23
iv
I.2.2.4.2.1. Le cadre de suivi ........................................................................................ 35
v
CHAPITRE III: ETUDE ECONOMIQUE ET SOCIALE ................................................ 58
CONCLUSION ....................................................................................................................... 63
vi