Travaux Pratiques Corrosion
Travaux Pratiques Corrosion
Travaux Pratiques Corrosion
DE
Filière Ingénieur
Génie des Matériaux, Qualité et Environnement
(GMQE) 2022/2023
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SOMMAIRE
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Manipulation 1 :
Elle a une importance économique n’est plus démontre ; il entraîne chaque année des pertes
matérielles considérables directe et indirectes pour l’industrie et la collectivité.
Les phénomènes de corrosion dépendant d’un grand nombre de facteurs qui interviennent en
relation plus ou moins complexe les uns avec les autres : la nature et la structure du matériau,
l’environnement et ses caractéristiques chimiques, la température, le régime hydrodynamique
auquel est soumis le matériau, les contraintes qui lui sont imposées.
Toutefois, la corrosion peut causer des dommages irréversibles à l’environnement et même des
pertes en vie humaine puisqu’elle susceptible d’entrainer des problèmes de santé (pollution,
contamination...). Toutes ces considérations justifient l’intérêt manifeste actuellement dans tous
les domaines pour la lutte contre ce fléau. Pour cela il y a Diverses méthodes de protection ont
été développées.
Protection électrochimique
Cathodqiue ou anodique
Protection contre la
corrosion
Les revetements
organique (peinture), Les inhibiteurs de
métallique, nanomatériau corrosion
(couche mince), sol gel...
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La plupart des travaux sont orientes vers l’utilisation des inhibiteurs de corrosion extraits à
partir des plantes médicinales et aromatiques pour plusieurs raisons : non toxique,
biodégradable, et économique.
II- Définition :
L’étude fondamentale des phénomènes de corrosion relève essentiellement de l’électrochimie.
Les exemples les plus connues sont les altérations chimiques des métaux à l’air ou dans l’eau,
telles la rouille du fer et de l’acier.
L’ensemble de phénomènes de corrosion qu’on a décrit est favorisé par l’hétérogénéité que ce
soit de la structure de métal (alliage mal réparti), de sa structure (écrouissage) et du milieu
environnant.
Cette hétérogénéité provoque l’apparition de courants locaux entre ces différentes zones qui
sont l’équivalent de micro-piles :
- Le pôle négatif fournit des électrons, il s’y produit une réaction d’oxydation :
Red1 Ox1 + n1 e-
- Le pôle positif prend des électrons, il s’y produit une réaction de réduction :
Ox2 + n2 e- Red2
Ces deux réactions doivent se passer simultanément et avec la même vitesse. On distingue donc
à la surface corrodable deux types de sites :
La tendance à la corrosion peut être prévue thermodynamiquement par les valeurs des potentiels
standards E°. Il en résulte qu’un métal est d’autant plus corrodable (actif) que son potentiel
standard est plus faible.
- Méthodes stationnaires,
- Méthodes transitoires
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III.1- Méthode stationnaire : courbes de polarisation :
Cette méthode consiste à imposer une variation de potentiel entre l’électrode de travail et celle
de la référence et à enregistrer la variation de l’intensité de courant entre l’électrode de travail
et de l’auxiliaire à l’aide d’un potentiostat ou galvanostat.
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III.2- Méthode transitoire : la spectroscopie d’Impédance électrochimique :
L’impédance électrochimique consiste à mesurer la réponse d’un système électrochimique
soumis à une perturbation alternative de faible amplitude. Cette méthode est susceptible
d’identifier les étapes élémentaires intervenant dans le processus global se déroulant à
l’interface métal / solution, sous forme de diverses constantes de temps.
Les résultats de cette méthode sont obtenus sous forme de diagrammes de Nyquist.
La SIE est la technique électrochimique la plus utilisé pour l’étude des processus de corrosion
et de protection contre la corrosion. C’est une méthode non destructive qui permet de suivre
l’évolution d’un système au cours du temps. Elle permet d’identifier les mécanismes se
déroulant à l’interface métal/solution et de proposer des modèles cinétiques.
Les mesures électrochimiques sont effectuées un utilisant un montage à trois électrodes : une
électrode de travail (ET) le siège de la réaction électrochimique, une électrode de référence
(Réf) pour contrôler le potentiel de l’électrode de travail et une contre-électrode (EC) qui permet
le passage du courant.
IV- Manipulation :
IV.1- Étude de la corrosion de fer dans HCl 1M
But : Cette manipulation a pour but d’étudier le comportement électrochimique du fer dans une
solution HCl 1M en présence et en absence d’une formulation à base de l’extrait d’une huile
végétale par le tracé des courbes intensité-potentiel I=f(E), courbe du Nyquist Impédance et
ainsi prévoir l’efficacité inhibitrice de la formulation utilisée.
Mode opératoire :
Les mesures électrochimiques seront obtenues à l’aide d’une cellule à trois électrodes :
Polir l’électrode de travail à l’aide d’un papier abrasif.
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Réaliser le montage ci-dessous en plongeant l’acier C38 dans une cellule électrochimique dans
l’absence et présence d’un inhibiteur dans un milieu chlorhydrique et connecter les électrodes
au potentiostat (Fe = travail ; Pt = auxiliaire ; ECS = référence) et mettre en route l’agitation.
Manipulation 2 :
Cette méthode relativement simple, ne nécessite pas un appareillage important, Elle consiste à
exposer des échantillons de surface (S) dans un milieu corrosif maintenue à température
constante pendant un temps (t), et à mesurer la différence de masse des échantillons avant et
après chaque essai. La vitesse de corrosion est donnée par la relation suivante :
∆𝐦
𝐕 𝐂𝐨𝐫𝐫 =
𝐭∗𝐒
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∆m = M1 - M2
Où M1 et M2 désignent respectivement les masses avant et après l'essai en mg,
S : la surface de l’échantillon, exposée en cm2.
t : le temps d'exposition dans la solution.
But de la manipulation
L’étude des phénomènes mise en jeu durant l’immersion de deux métaux (Laiton et le C38)
en différents milieux dans la présence et l’absence d’inhibiteur.
Métal et dispositif de mesure
Mode Opératoire
Avant toute mesure, l’état de la surface des échantillons doit subir une préparation qui
comporte généralement deux étapes, l'une mécanique consistant en un polissage avec du
papier émeri de granulométrie allant de (240-1200) et la seconde de nature chimique,
consistant à un nettoyage la surface des échantillons avec l’éthanol suivie, d’un lavage à
l’eau distillée et en fin un séchage sous un flux d’air. Une fois la préparation de l’état de
surface est achevée, l’échantillon est pesé (pour enregistrer la masse M1, et introduit
immédiatement dans l’électrolyte. La température de ce dernier a été maintenue constante
à 25 °C. Ces échantillons sont immergés dans des petits béchers contenant de l’électrolyte. Les
pièces de laiton dans la NaCl 5% et le C38 dans l’acide chlorhydrique 5M. Après une durée
d’immersion bien déterminée (30 min, 2h et 4h), la pièce est retirée du bécher, séchée et pesée
pour enregistrer la masse finale M2 et analyser la surface par le microscope optique.
N.B. N’oubliez pas de mettre les photos obtenues dans le compte rendu.