Travail de Fin D'etude: MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE REEMISSION EN NORME DVB-T2 DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC.

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
I.S.T.A

BP. 6593 KIN. 31


SECTION : ELECTRONIQUE
DEUXIEME CYCLE
KINSHASA

MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE REEMISSION EN


NORME DVB-T2 DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC
‹ ‹ CAS DE LA VILLE DE BENI › ›
Par
OZANA KAMABU OZEE

Directeur : NDOMBE KIMPIO KIDJONG Mémoire présenté et défendu


Docteur en Sciences Appliquées en vue de l'obtention du diplôme
Professeur d'Ingénieur en Génie Electrique
Orientation : TELECOMMUNICATIONS

Co-directeur : MANGUMBE ZANDI


Shico
Ingénieur en Electronique Appliquée

ANNEE ACADEMIQUE 2021 - 2022


i

EPIGRAPHE

« Tout grand progrès scientifique est né d'une nouvelle audace de l'imagination. »

John Dewey
ii

DEDICACE

Gloire soit rendue au Dieu Tout puissant créateur du ciel et de la terre, de


l’univers visible et invisible, pour tous ses bienfaits dont il nous a comblé et de nous
avoir donné la santé, le courage et la force pour réaliser ce modeste travail.

A nos très chers et respectueux parents PALUKU MUHINDO Jerome et


KATHUNGU SIHERYA Sibelle pour vos efforts et sacrifices consentis tout au
long de nos études en vue de faire de nous l’homme capable et utile pour la société.

Vous, malgré une multitude de problèmes qui se passent, vous teniez à notre
suivie et surtout pour votre souhait de voir un de vos descendants soit parmi l’Elite
intellectuelle congolaise.

Découvrez à travers ce travail la joie de vos sacrifices.

Très chers parents j’en resterai reconnaissant car vous venez de faire de moi
l’homme que je suis et ne cessez pas d’apporter vos efforts pour mon avenir.
Nous vous dédions ce travail

OZANA KAMABU OZEE


iii

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail de mémoire, nous remercions tous ceux qui ont


collaboré de près ou de loin à sa réalisation
Nos remerciements les plus sincères et considérables s’adressent aux autorités de
l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées, aux différents enseignants et
encadreurs ainsi qu’aux administratifs.
Nous exprimons notre gratitude au directeur de ce travail, le Professeur NDOMBE
KIMPIO KIDJONG et au codirecteur l’Ingénieur Shico MANGUMBE ZANDI
qui nous ont donné des orientations très constructives pour l’aboutissement de ce
travail.
Nous resterons très reconnaissants durant toute notre vie de tous les efforts et
sacrifices consentis par nos parents PALUKU MUHINDO Jerome et
KATHUNGU SIHERYA Sibelle qui se sont donnés corps et âme pour supporter
nos études malgré toutes autres charges à leur responsabilité. A eux nous disons
grand merci et à nos frères et sœurs : Ir. MUMBERE KAMABU Prince, MILKA
KAMABU, EVE KAMABU, JEREMIE KAMABU, ALINE KAMABU, JEREMIE MAPATHI,
LAURENE KAMABU, JOCELYNE RUKWATA, SEPHORA KAMABU, et JULIE
KAMABU Miriam.
Egalement à la famille et à nos oncles et tantes : LOUISE KAHINDO, Ir. PAPY
KAMABU, PALUKU KAYISANDIRE Joseph, JULIE KAMABU, Ir. NOE KOLU, Archi
MBUMBA KASAY Géron, SOLANGE FURAHA, DESANGE KATSYOTHO, MAHAGI
TASILUVAKWA Elie et Annie KYAKIMWA.
A nos amis et connaissances : Ir. NICOLAS KYUSA, Ir. JEAN PAUL MUVUNGA,
Archi ELYSEE KAKULE et Ir. GUSTAVE MUTIMANI, Ir. FABRICE MULYATWA et
MEDARD KOLONGO.
Merci à nos collègues et compagnons de lutte les Irs : ABTUMANGE MANGOLI
Lebon, LASHE Evan, ESANI MERVEILLE, KAMBERE Charles, BOSINGO MONANA,
CHADRACK KAYEMBE, KASONGO MUTOMBO Claude, KIBABI Jean, MUHYANA
Joseph, MBUSA SAASITA Oscar, KATAVALI Charmant, CEDRIC MALYA, MUTIMA
BAHATI Patrick avec eux nous avons enduré et entretenu de bonnes relations durant
notre parcours académique à l’ISTA KINSHASA.

Nous disons merci pour leur accompagnement tout au long de notre parcours.
A tous ceux dont les noms n’ont pas été cités, trouvent ici l’expression de notre
profonde reconnaissance et nous leurs disons merci.

OZANA KAMABU OZEE


iv

LISTE DES ABREVIATIONS

AC : Accès Conditionnel
ATSC: Advanced Television Systems Committee
BCH: Bose-Chaudhuri-Hocquenghem
CAM: Conditional Access Message
CAT : Table d’Accès Conditionnel
CRR : Conférence Régionale des Radiocommunications
Cr : signal de Chrominance rouge
Cb : signal de Chrominance bleu
COFDM: Coded Orthogonal Frequency Division Multiplex
DVB: Digital Video Broadcasting
DVB-T: Digital Video Broadcasting - Terrestrial
DVB-T2: Digital Video Broadcasting - Terrestrial 2
DVB-S: Digital Video Broadcasting Satellite
DVB-S2: Digital Video Broadcasting Satellite 2
MPEG-4: Moving Picture Expert Group 4
QAM : Quadrature Amplitude Modulation
OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplexing
QPSK : Quadrature Phase Shift Keying
ETSI : Européen Telecomunications Standart Institut
ECM : Entitlement Control Messages
EMM : Entitlement Management Messages
Fmax : Fréquence Supérieure
FEC: Forward Error Correction
JPEG: Joint Photographic Expert Group
LDPC: Low Density Parity Check
MAC : Message Authentification Code
MHz : Mégahertz
MPEG: Motion Picture Expert Groupe
N&B : Noire et blanc
NTSC : National Television Standards Committee
OFDM : Multiplex par Division Fréquentielle Orthogonale
OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplexing
PLP : Pipes de couche physiques
PAL : Phase Alternation Line
RDC : République Démocratique du Congo
v

RDC : République Démocratique du Congo


RTNC : Radio Télévision Nationale Congolaise
SFN: Single Frequency Network
SD: Standard Définition
STD: Decoding Time Stamp
SPTS: Single Program Transport Strem
TAT : Télévision Analogique Terrestre
TCP : Transfer Control Protocol
TDS-OFDM: Time Domain Synchronis - Orthogonal Frequency Division Multiplex
TNT : Télévision Numérique Terrestre
TV : Télévision
UHF : Ultra High Frequency
UIT : Union Internationale des Télécommunications
VHF: Very Hihg Frequency
WWW: World Wide Web
RVB : Rouge, Vert et Bleu
SECAM : Séquentiel Couleur à Mémoire
SD : Définition Standard
SPTS : Single Program Transport Stream
TAT : Télévision Analogique Terrestre
TNT : Télévision Numérique Terrestre
TS : Transport Stream (ou Multiplex)
UHF : Ultra Hight Frequency
UIT : Union Internationale des Télécommunications
µS : Microseconde
VHF : Verry Hight Frequency
WM9 : Windows Media 9 Séries
vi

LISTE DES FIGURES

Figure I.I. Illustre les propriétés de la TNT


Figure.1.2 : Occupation de canal TNT et TAT
Figure I.3 Bouquet TNT
Figure I.4 : Procédé de la Numérisation
Figure I.5 : représentation d’un signal échantillonné
Figure I.6 : représente la forme d’un signal quantifié
Figure. I.7 : Filtre passe haut et passe bas
Figure I.8 : Codage de source
Figure I.9: Modulation OFDM
Figure I.10 : Porteuses de la COFDM
Figure I.11 : Multiplexage et Démultiplexage
Figure I.12 : Filtre compresseur MPEG-4 suivant la norme DVB-T2
Figure I.13 : Intégration de la DVB-T2 à la DVB-T (TNT)
Figure 1.14. Débits binaires disponibles pour un système DVB-C
Figure 1.15. Modes et fonctionnalités du DVB-C2 par rapport au DVB-C
Figure I.16. Comparaison entre DVB-T et DVB-H
Figure I.17. Du déploiement de la DVB-H
Figure II.1. La chaîne de transmission est formée des séquences de bloc.
Figure II.3. Schéma synoptique de la structure de la transmission par satellite
Figure II.4 : Séquence des opérations sur la réception du signal du multiplex.
Figure II.5 : Filtre compresseur MPEG-4 suivant la norme DVB-T2
Figure II.6 illustre le processus de la réémission de la norme DVB-T2
Figure II.7 illustre le processus de réception de la télévision numérique
Figure II.8 : Branchement d’un adaptateur
Figure. II.9. Les normes DVB T sont indispensables à la bonne réception de la
télévision par les usagers.
Figure III.1. Illustre le Rond-point de Beni
Figure III.2. Les LNB
Figure III.3 structurale d’une antenne parabolique
Figure. III.5 LNB Bande C
Figure III.6. Constitution du câble Coaxial
Figure III.7. Eléments constitués du câble coaxial
Figure III.8 Récepteur Satellitaire
Figure III.9 Du moniteur de la télévision
Figure III.10 Schéma de réception du bouquet satellitaire de la RDC à Beni
vii

Figure III.11. Le satellite de télécommunications


Figure III.12. Zones de couverture du Satellite RASCOM QAF
Figure IV.I. Coordonnées géographiques : Latitude et longitude.
Figure IV.2. Pointage de l’antenne parabolique.
Figure IV.3. Détermination par abaque
Figure IV.4. Réception des 6 programmes TV du bouquet satellitaire de la RDC
Figure IV.5. Multiplexage des programmes TV
Figure IV.6. Structure générale du système de réémission
Figure IV.7. Schéma détaillé de la Structure générale du système de réémission
Figure IV.8. Appareil de mesure du signal TNT
Figure IV.9. Réception de la TNT
viii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I.1. Les débits numériques en TNT


Tableau I.2 : composition d’un multiplex TNT en RD Congo
Tableau I.3 : comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2
Tableau I.4 : donne le tableau comparatif de la perfoormance entre DVB-S2/DVB-T2
Tableau 1.5. Débits binaires disponibles pour un système DVB-C
Tableau 1.6. Modes et fonctionnalités du DVB-C2 par rapport au DVB-C
Tableau 1.7. Comparaison entre DVB-T et DVB-H
Tableau II.1 : différentes possibilités de modulation et de taux de codage
Tableau II.2 : comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2
Tableau II.3 : Les paramètres de comparaison du DVB-S et DVB-S2 Standard
Tableau III.2 : Le system de réception de la RTNC sur RASCOM
Tableau III.3 : Le system de réception de la TELE 50 sur RASCOM
Tableau III.4 : Le system de réception de la B−ONE TV sur RASCOM
Tableau III.5 : Le system de réception de la B−ONE TV sur RASCOM
Tableau III.6 : Le system de réception de la RTVS 1 sur RASCOM
Tableau III.6 : Le system de réception de la RTGA World sur RASCOM
Tableau IV.I : données des différentes chaines télé
Tableau IV : Le seuil limite est atteint lorsque le CBER dépasse les 5.10-3 soit 1 erreur
tous les 200 bits
1

INTRODUCTION GENERALE

1) PROBLEMATIQUE
La population Congolaise du 21eme Siècle voit son environnement changer
sans cesse, lui demandant continuellement de s’adapter aux nouvelles exigences de
celui-ci. L’une de ces exigences est le développement numérique qui n’est jusque-là
pas effectif dans la plupart des villes de la RDC.

Par leurs caractéristiques, les technologies de l'information et de la communication


ont bouleversé de fond en comble les pratiques médiatiques. On assiste à l'émergence
de la télévision numérique terrestre, qui fait appel à la diffusion et à la réception de la
télévision en mode numérique. Cela sous-tend entre autre, des changements dans le
mode de la diffusion dans un flux unique les signaux vidéo et audio qui sont transmis
aux antennes râteaux des téléspectateurs.

Il sied de préciser ici que la plupart des villes congolaises n’ont pas l’accès facile à la
Télévision numérique suite à un manque de couverture de la technologie numérique
liée à la Télévision.

En RDC par exemple, nous avons pris l’une des villes de la province du Nord-Kivu,
elle est située à proximité du Parc National de Virunga sur le plateau du Mont
Ruwenzori. La ville de Beni dont il est question, est encore couverte par la Télévision
Analogique qui se caractérise souvent par la mauvaise réception des images et de sons,
ou les téléspectateurs et les populations n’arrivent pas à bien recevoir l’image et en
bien écouter les informations. Etant donné que le système précité n’est pas très
rassurant pour une ville et que la RDC est en pleine migration vers la Télévision
Numérique, nous sommes dans l’obligation de se pencher vers horizon de cette
nouvelle technologie numérique dans nos villes respectives.

Dans le cadre d’assurer à la population une bonne réception des images, nous devons
faire des études pour déployer une couverture technologique numérique compte tenu
de l’importance de cette technologie.
Au regard des problèmes évoqués ci-haut, nous nous sommes penchés sur les
questions suivantes pour tenter de les remédier :

 Comment peut-on aider la population de la ville de Beni à avoir une bonne


couverture et une bonne réception numérique de la TNT ?
 Quelles normes allons-nous choisir pour une bonne réception ?
 Comment peut ton décrire cette technologie ?
2

2) HYPOTHESES DU TRAVAIL
L’histoire nous a toujours aidé à prendre des bonnes décisions pour
corriger les erreurs du passé. Le présent, quant à lui, nous permet de bien réfléchir
pour préparer le futur. A partir de cela, nous comprenons que nous pouvons postuler
les hypothèses suivantes :

 Il serait possible d’aider la population de Beni en Mettre en place un système de


réémission du Bouquet Satellitaire de la RDC en Télévision Numérique suivant les
normes DVB-T2 pour avoir une Bonne couverture et une bonne réception de la
télévision ; Et aidera les bénéficiaires qui est la population à recevoir et suivre les
informations nationales et internationales en temps réel.

 Pour notre mise en place, nous allons utiliser les deux normes de télévision
numérique : la norme DVB-S2 et DVB-T2 ; La norme DVB-S2 sera utilisée pour la
réception des programmes (chaînes des télévisions et autres) du satellite vers le
centre démission en ville de Beni et Le DVB-T2 est utilisée pour la réémission et la
diffusion des programmes numériques vers la ville de Beni via une antenne râteau.

 Nous allons utiliser la Technologie de réémission c’est à dire réception des


programmes avec la DVB-S2 ; tandis que l’émission et la diffusion par la DVB-T2.

3) OBJECTIFS DU TRAVAIL ET INTERET DU SUJET


a) Objectif Global

Le but fondamental de notre système est de permettre à la population de


la ville de Beni de bénéficier d’énormes avantages que procure la TNT.
Donc en mettant en place un système de réémission du Bouquet Satellitaire de la
RDC en Télévision Numérique suivant les normes DVB-T2 et sera composée des
programmes (Multiplex) qui doivent émettre sur la fréquence de 474MHZ canal 21
sur la bande UHF enfin d’économiser la bande de fréquence et offrir aux
téléspectateurs le meilleur. Notre étude ne se focalisera pas sur la mise en place d’un
système de réémission du bouquet satellitaire de la RDC en normes DVB-T2.
3

b) Objectifs Spécifiques

Nos objectifs spécifiques sont les suivants :

 Démontrer que La Télévision Numérique est le progrès technique dans le monde


des médias mais aussi un progrès ravageur.
 Il n’est pas une lente amélioration de l’existant.
 Il fait de technologies qui se succèdent et se remplacent et ici chacune a ses
avantages sur la précédente.

4) METHODOLOGIE DU TRAVAIL
La matérialisation de toute étude d’un travail scientifique doit tenir en
compte certaines procédures et opérations. Cette partie introduit les
différentes méthodes de recherche et les techniques de collecte de données
ainsi que les instruments utilisés pour ce présent travail.

a) Méthode de recherche
Dans notre travail nous avons utilisé les différentes méthodes ci-dessous :
 La Méthode analytique : qui consiste à faire les analyses sur les notions de la
Télévision Numérique : TN et analyser comment parvenir en implanter notre
système.
 La Méthode descriptive : Elle nous a permis de faire le détail des
informations récoltées pour leurs meilleures exploitations.
b) Techniques utilisées
Outre la technique d’entretien direct qui nous a mis en communication orale
avec l’enquêté dans le milieu, dans notre travail nous avons utilisé les différentes
techniques ci-dessous :

 La Technique documentaire : qui nous aide à consulter les ouvrages


approprient dans les Bibliothèques. De Surcroit, les recherches sur le WEB nous ont
apportés tant d’éléments fatals à cette réflexion. Les contacts avec les spécialistes en
la matière nous permettrons d’enrichir nos informations en vue de la rédaction du
travail.
 La Technique d’interview : est l’un des moyens de faire participer les
bénéficiaires des résultats de notre travail de recherche à la
confirmation de nos hypothèses.
4

5) SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’Introduction et la Conclusion Générales, notre travail s’articule
sur quatre chapitres à savoir :

 Le Premier Chapitre effectue l'Etude technique de la télévision


numérique et de la norme DVB ;
 Le Deuxième chapitre décrit le Principe de réception en DVB-S2 et
de réémission en DVB-T2 ;
 Le Troisième chapitre concerne la Présentation de la ville de Beni et
du système de réception du bouquet satellitaire de la RDC ;
 Le Quatrième chapitre décrit la Mise en place du système de
réémission en DVB-T2 dans la ville de Beni.
5

CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE DE LA TELEVISION NUMERIQUE


ET DE LA NORME DVB

I.1. INTRODUCTION

La TNT est une nouvelle technologie des diffusions audiovisuelles terrestre


en numérique dans lequel les signaux vidéo, audio et de données ont été numérisés
pour être ordonnés dans un flux unique (le multiplex) avant d’être corrigés et modulés
puis diffusés, c’est-à-dire transportés jusqu’aux antennes râteaux des téléspectateurs
via les ondes électromagnétiques.
Les technologies numériques ont progressivement pénétré le monde de
l’audiovisuel à partir de la fin des années quatre-vingts. Apparues en premier lieu dans
des équipements et les régies de production et de diffusion de télévision et de radio,
permettant ainsi une restitution plus fidèle des images et des sons, alors que les
technologies analogiques ne permettaient pas d’échapper à la dégradation des signaux
lors de leur exploitation et de leur transmission.
Dans ce chapitre, nous allons parler de l’intégralité sur l’étude technique
la Télévision Numérique.
I.2. NOTION SUR LA TELEVISION NUMERIQUE

I.2.1 Définition

La télévision numérique c’est-à-dire que les informations de son, d’images, et


d’autres sont transmises sous formes de nombres binaires.
Aujourd’hui, la vidéo est devenu un type des données numériques parmi
d’autres (données, images, musique, etc..). Ainsi, la transmission des programmes de
télévision sera assurée non seulement par des sociétés de distribution classiques
(câblodistributeurs, etc.), mais également par des opérateurs de télécommunications
via leurs réseaux fixes ou mobiles.
La télévision numérique se caractérise par le fait que les signaux vidéo (images
et sons) et les données ont été numérisées et ordonnés dans un flux unique. Celui-ci
est diffuse, c’est-à-dire transporté, jusqu'au téléspectateur via des ondes
électromagnétiques terrestres, les réseaux des câblo-opérateurs, satellites, Internet
ou encore les réseaux mobiles.
La télévision numérique terrestre (TNT) est une évolution technique en
matière de télédiffusion, fondée sur la diffusion de signaux de télévision numérique
par un réseau de réémetteurs hertziens terrestres. Par rapport à la télévision
analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la télévision numérique terrestre
permet de réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l’utilisation de
modulations plus efficaces, d’obtenir une meilleure qualité d’image, ainsi que de
réduire les couts d’exploitation pour la diffusion et la transmission une fois les couts
de mise à niveau amortis.
6

I.2.2. Télévision numérique 1

La télévision numérique terrestre(TNT) est une nouvelle technologie de diffusion des


images de télédiffusion plus efficace que la télévision analogique, la TNT offre une
image plus nette et une qualité sonore.

I.2.3. Télévision numérique terrestre TNT

Le passage au numérique représente une véritable révolution universelle pour la


radiodiffusion sonore et la télévision, car il induit des changements fondamentaux dans
la façon dont on produit, distribue et consomme la radio et la télévision. Comme le
montre la figure I.1 qui présente les propriétés de la TNT

Figure I.1. Les propriétés de la TNT

I.2.4. Occupation du canal.

La figure I.2 représente un spectre de la bande UHF montrant un canal TNT à côté
d’un canal TV analogique.

Figure.1.2 : Occupation de canal TNT et TAT


1Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, édition. Dunod, Paris, 2010, pp
18 - 70.
7

L’occupation du canal est bien meilleure, puisqu’avec une même largeur (8 MHz) on
transmet 6 à 8 chaînes en qualité « normale » (ou 3à 4 chaînes en Haute définition :
TVHD.
Dans ce même canal, on transmet une et une seule chaîne de télévision analogique.
L’occupation optimale du canal permet avec une même largeur (8MHz) de
transmettre 6 chaînes (Multiplex) en qualité « normal ».
Pour la TNT l’occupation du canal est bien meilleure, puisqu’avec une même largeur
(8 MHz) on transmet 6 chaînes en qualité « normale » (ou 3 chaînes en haute
définition). Dans ce même canal, on transmet une et une seule chaine la télévision
analogique.
L’occupation optimale du canal permet avec une même largeur (8MHz) de
transmettre 6 chaines (Multiplex) en qualité « normal ».
La technologie TNT permet de diffuser 6, voire 7 chaines format standard dans la
même largeur de bande qu’un canal analogique soit 8 MHz, 3 chaines en HD (Haute
Définition)
I.2.5. Canaux de la TNT

Les émissions de la TNT s’effectuent pour l’essentiel dans la bande UHF qui va de 470
à 860 MHz. Cette bande a été divisée en canaux de largeur 8 MHz pour la TV
analogique, numérotés de 21 à 69. La TNT a repris les mêmes canaux. Le TS modulé
doit être transmis dans un canal (un spectre de fréquence) qui est de 8 Mhz et peut
contenir 6 chaînes appelées << Multiplex>> qui doivent être diffusées.

I.2.6. Débits numériques en TNT

Les émissions TNT existent en différentes qualités d’image et de son tel que donné
sur le tableau I.1.
Le Tableau I.1. Les débits numériques en TNT

I.2.7. Numérique dans la TNT

Pour la TNT comme pour la télévision TAT les "ondes électromagnétiques" utilisées
pour transporter l'image sont analogiques et de façon plus générale. Ce sont d'ailleurs
les mêmes bandes de fréquences qui sont utilisées dans les 2 cas. Ce sont donc les
mêmes ondes, mais encodées différemment. Ce qui est numérique dans la TNT, c'est
l'information elle-même. Typiquement un fichier vidéo – MPEG par exemple - est
transporté par la modulation d'ondes électromagnétiques. Le démodulateur extrait
8

les données numériques du signal électrique (analogique) reçu sur l'antenne. Les
données aux deux bouts de la chaîne étant numériques, on peut profiter des
traitements numériques de données :
o Compression des fichiers pour réduire leur taille (ce qui permet de mettre
plusieurs programmes dans un seul canal de fréquence) ; MPEGE-2 et MPEG-4 utilisée
par la norme DVB-T2.
o Code correcteurs d'erreurs (on ajoute quelques données à la source, le
récepteur les utilise pour détecter et corriger les erreurs introduites par le transport
de l'information), etc.

I.3. LE MULTIPLEX EN TNT 2

Le multiplex est un ensemble de chaines partageant la même fréquence


hertzienne. Il peut regrouper jusqu’à 6 des programmes (chaînes) ou plus selon la
norme de compression utilisées avec canaux différentes.
I.3.1. Structure globale d’un Multiplex
La figure I.3 montre la structure globale d’un multiplex= Emetteur TNT.

Figure I.3 : Structure globale d’un multiplex = Emetteur TNT


Le Multiplex de Télévision Numérique Terrestre (TNT) permet la diffusion de
plusieurs chaînes sur la même fréquence hertzienne, on parle de multiplex. Un
multiplex peut regrouper jusqu'à six canaux différents.
Le signal « vidéo, son et données » est échantillonné et compressé en MPEG-4,
mélangé à 5 autres signaux, protégé contre les erreurs de transmissions, puis module

2 Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, éd. Dunod, Paris, 2010.
9

la porteuse. Les émetteurs TNT peuvent émettre près de dix fois moins de puissance
que les anciens émetteurs pour une même couverture.
Le tableau I.2 donne un exemple de composition d’un multiplex TNT en RD Congo,
on propose 6 multiplex principaux.
Tableau I.2 : composition d’un multiplex TNT en RD Congo
R1 RTNC1 RTNC2 TELE 50 TELE 7 RTVS1
R2 RTG@ RTK DIGITAL CGO MOLIERE TV FR 24
R3 RAGA TV CMB DIGI CVV GLOBAL TV TV5

I.4. Bouquet

Un Bouquet de chaînes est un ensemble d’un multiplex ou plus qui regroupe de


nombre des chaînes importante de radio ou de télévision selon la norme de
compression utilisées partageant la même bande de fréquence avec des canaux
différents. Comme sur la figure 1.4 représente la formation d’un bouquet de plusieurs
chaines pouvant être diffuse par un émetteur TNT.

Figure I.4 Emetteur TNT pour la diffusion d’un bouquet TV.


10

I.5. Avantages et Inconvénients de la Télévision Numérique

I.5.1. Avantages

 Il est possible d’obtenir de la haute définition (TVHD), de multiplexer plusieurs


programmes télévisés sur le même canal (permettant de proposer à l’utilisateur un
choix varié de programmes, voire des programmes interactifs) ;
 Il est plus facile d'obtenir une qualité d'image optimale numérique qu'une qualité
d'image optimale analogique ;
 Certaines chaînes peuvent diffuser leurs programmes en haute définition (HD) ;
 Beaucoup plus de chaînes peuvent tenir sur le même spectre dans la transmission
numérique : ceci conduit à la fois à une augmentation drastique du nombre de chaînes,
ainsi qu'à la libération de certaines portions du spectre hertzien (dividende
numérique) ;
 La transmission de la télévision en numérique est plus efficace en termes de
consommation d'énergie que la transmission en analogique ;
 Réception d'un plus grand nombre de programmes et meilleure gestion des
fréquences de transmission ;
 Meilleure qualité de l'image et du son (amélioration) ;
 Meilleure compatibilité des contenus, la source audiovisuelle étant codée en
MPEG2 ou MPEG4 ;
 Passage naturel de la définition standard (SD) à la haute définition (HD).

I.5.2. Inconvénients

 Il peut être assez difficile de régler l'antenne, en raison de l'absence de


rétroaction qui serait fournie par une image progressivement dégradée en mode
analogique ;
 Un indicateur de puissance du signal fourni sur la plupart des syntoniseurs
contribue considérablement à régler ce problème, mais certains téléviseurs n'en
disposent pas. Le même problème peut aussi rendre très difficile de sélectionner et
tester les antennes ;
 Les anciens récepteurs ne sont plus utilisables tels-quels ; il peut être
nécessaire d'acheter de nouveaux équipements (convertisseur analogique-numérique,
nouveau téléviseur), ou bien de souscrire à un service de télévision par câble ou par
satellite) ;
 La consommation d'électricité augmente si la télévision et un boîtier
décodeur sont branchés en même temps. Il peut être nécessaire de remplacer
l'antenne de réception, éventuellement par une antenne amplifiée.
 La télévision analogique pouvait fonctionner avec un signal plus faible, lequel
suffisait pour obtenir une image visible. Par extension, le numérique ne se dégrade pas
aussi gracieusement que l'analogique ;
 Les normes TNT changent régulièrement provoquant des coûts récurrents.
11

I.6. TECHNIQUE DE NUMERISATION3

La numérisation est le procédé permettant la construction d'une


représentation discrète d'un objet du monde réel. Cela signifie que l'objet sera
représenté par un nombre fini de nombres entiers et bornés. Dans son sens le plus
répandu, la numérisation est la conversion d'un signal (vidéo, image, audio, caractère
d'imprimerie, impulsion, etc.) en une suite de nombres binaire « 0 ou 1 »
représentant sous forme de données pouvant être traitées par un
dispositif informatique ou d'électronique numérique. La numérisation comporte
quatre étapes principales : L'échantillonnage, la quantification, le codage et la
compression. Le processus de la numérisation est illustré par la figure I.5 sur le
Procédé de la Numérisation.

Figure I.5 : Procédé de la Numérisation

I.6.1. Echantillonnage

C’est une opération qui nous permet de passer du domaine continu au discret. C'est-
à-dire que ce passage de la forme initiale du signal à une forme impulsive dans laquelle
le signal contenant l’information à transmettre est représenté par une série
d’impulsions prélevés à fréquence déterminée et codé en binaire, Comme illustre dans
la figure I.6 de la représentation d’un signal échantillonné.

Figure I.6 : représentation d’un signal échantillonné

3
Madeko Mibweyele, CT ; note de cours de la TNT, ISTA, 2019-2020, pp. 20 - 104.
12

I.6.2. Quantification

La quantification consiste à représenter la valeur instantanée d’un signal par nombre


sur une échelle possèdent un nombre fini de valeurs ; le signal peut être continu
variable (signal échantillonné) ou un signal discret (déjà quantifié). En pratique il faudra
approximer l’amplitude par un ensemble de valeur discrète. La figure I.7 ci-dessous
illustre la structure d’un signal quantifie.

Figure I.7 : représente la forme d’un signal quantifié

I.6.3. Codage

La discrétisation permet d’obtenir un signal échantillonné, les tableaux de valeur ainsi


relevées sont théoriquement des nombres avec une précision infinie. Ces nombres
sont représentés mathématiquement en décimal avec éventuellement une virgule et
nous pouvons leur attribuer un nombre infini de chiffres.

I.6.4. Compression

La compression de données ou codage de source est l’opération informatique


consistant à transformer une suite A en une suite de bits B plus courte pouvant
restituer les mêmes informations en utilisant un algorithme particulier. Opération de
codage, elle raccourcit la taille (de transmission ou de stockage) des données au prix
d’un effort de compression et de compression.

I.6.5. Le filtrage

Un filtre est un dispositif qui laisse passer certaines composantes sinusoïdales et


en arrêtent d'autres. Filtrage par condensateur en tête, permet d'éliminer toutes les
composantes sinusoïdales pour ne laisser que la composante continue. La figure I.8
illustre le filtre passe haut et passe bas.

Figure. I.8 : Filtre passe haut et passe bas


13

Le temps de charge et de décharge d'un condensateur dépend de sa capacité (C) et


de la résistance de ce qu'il a autour de lui (R). En changeant ces deux valeurs, on peut
réaliser des filtres. Dans un filtre passe bas, on a out + VR = in. Dans une passe haut,
on a out + VC = in ; En effet, VC sur le schéma du filtre passe haut correspond à la
sortie du filtre passe bas, et out correspond à VR du filtre passe bas.

I.7. CODAGE DE SOURCE OU COMPRESSION DE DONNEES

C’est l’ensemble des opérations de codage destinées à réduire le débit d’une source
d’informations, plus communément appelé « Compression ». Pour le codage de la
source audio vidéo, deux standards MPEG ont été envisagés, MPEG-2 et MPEG-4,
auxquels s'ajoute le JPEG-2000. Depuis peu, un autre format est apparu, WM9
(Windows Media 9 Séries). Il s'agit ici de mettre au point des techniques de
compression vidéo et audio visant à réduire le débit numérique en terme de mégabits
par seconde d'images animées de résolution donnée à une valeur aussi faible que
possible, mais compatible avec une dégradation pratiquement imperceptible du rendu
de l'image télévisée en mouvement et du son associé. La figure I.9 illustre la structure
de codage source.

Figure I.9 : Codage de source


L’occupation optimale du canal permet avec une même largeur (8MHz) de
transmettre 6 chaînes (Multiplex) en qualité « normal ». Les informations de chaque
chaîne sont d’abords codées et compressé en MPEG-2 ou MPEG 4 on obtient un
ensemble de six SPTS : Single Program Transport Stream. Ces six SPTS sont ensuite
multiplexés pour obtenir un seul TS : Transport Stream (ou Multiplex).

I.8. CODAGE EN LIGNE : CODAGE DE CANAL

C’est une opération qui ajoute une redondance destinée pour permettre la correction
d’erreurs de transmission, donc c’est un élément indispensable puisqu’il permet
d’assurer la protection et le contrôle des erreurs de l’information transmise (bruit,
Echoc etc.). Il consiste à représenter le signal des données de façon à être résistant
aux erreurs de transmission, pour le transport de données numériques, le codage en
ligne est souvent utilisé. La forme du signal est utilisée pour représenter les 1 et les 0
d'un signal numérique sur un lien, ce processus est appelé codage en ligne. Après le
14

codage en ligne, le signal peut être directement transmis sur le canal de transmission,
sous la forme de variation de tension ou de courant.

I.8.1. Correcteur d’erreur ou Forward Error Correction (FEC)

Un code correcteur est une technique de codage basée sur la redondance. Elle est
destinée à corriger les erreurs de transmission d'une information (plus souvent
appelée message) sur une voie de communication peu fiable.
Actuellement, ils vont de 1/2 à 7/8. Dans le premier cas, pour deux bits transmis, un
seul est utilisé. Dans le deuxième, pour huit envoyés, sept sont utiles. Seul le huitième
est une information redondante servant à la protection du signal. Lorsqu'il atteint 1/2,
le FEC offre donc une protection optimum. Les plus utilisés sont le 3/4 et à un degré
moindre le 2/3. Ces erreurs devront être bien sûr adaptées aux spécificités du canal
de transmission. C’est l’ensemble des dispositifs de correction d’erreur de
transmission par adjonction de redondance calculée à l’émission.
N.B Il existe d’autres correcteurs d’erreurs : L’entrelacement et le codage interne
qui crée deux trains binaires à partir du train original. Il permet une correction
d’erreurs très puissante, en cas de transmission à très faible rapport signal/bruit.

I.9. LA MODULATION

C’est un procédé utilisé dans les télécommunications consistant à faire varier les
caractéristiques (amplitude, fréquence, périodicité,) d’une onde dite porteuse en
fonction d’un signal à transmettre. La modulation est le fait d'utiliser une fréquence
haute (HF) pour transporter un signal électrique dans l'air. Tous les signaux
électriques rayonnent, mais plus la fréquence est élevée plus le rayonnement est
énergique. On dit que la fréquence HF "porte" le signal à transmettre.
I.9.1. Modulation OFDM et COFDM

1. Modulation OFDM

Modulation OFDM (Multiplex par Division fréquentielle orthogonale) est une


technique de transmission numérique qui utilise un grand nombre de porteuses
espacées à des fréquences légèrement différentes. OFDM améliore la robustesse des
signaux débit binaire élevé contre les effets indésirables tels que la dispersion
chromatique, ce qui peut causer des interférences entre symboles. En effet, diviser le
signal en des signaux de débit binaire plus faible et par sous-porteuse en utilisant un
préfixe de cycle contrecarre les pénalités induites par la fibre optique. Cette
modulation utilise une transmission multi-porteuses (8k, 6817 porteuses
orthogonales), Chaque porteuse est modulée en QPSK (2 bits), 16QAM (4bits) ou
64QAM (6bits).
15

Principe de fonctionnement de modulation OFDM

Plusieurs sous-porteuses sont disposées d'une manière qui évite les interférences
croisées, de sorte que ce procédé de modulation de la livraison de débits de données
soit élevé de manière très efficace. Les derniers processeurs IC numérique haute
vitesse ont fait ont été pratiqués pour mettre en œuvre OFDM pour un calcul rapide
des sous-porteuses. En revanche, les systèmes plus anciens tenus plusieurs
oscillateurs, une alternative coûteuse. La figure I.10 illustre la modulation OFDM.

Figure I.10: Modulation OFDM

2. Modulation COFDM

COFDM = Coded Orthogonal Frequency Division Multiplex. COFDM est un


procédé de modulation numérique des signaux qui associe l'OFDM (Orthogonal
Frequency Division Multiplexing) et un codage de canal. La spécification de la
modulation COFDM est de résistée aux échos caractéristiques d’une diffusion
terrestre (bâtiments, relief). Le COFDM a été adopté par DAB, WiMax, etc.Figure
I.11 : Porteuses de la COFDM

Figure I.11 : Porteuses de la COFDM


16

Pour la TNT, les autorités ont choisi une modulation à porteuses espacées de 1116
Hz. Ce choix dépend du nombre de chaînes optées par le Gouvernement ; certaines
sont gratuites et d’autres sont payantes.
Un codage convolutif qui nécessite 3 bits pour en transmettre 2 (FEC 13)
⇒le débit passe à 26x3/2 ≈39 Mbits/s
 Le flux de données à 39 Mbits/s est transformé en 6048 flux de débit 39M/6048
= 6,448 kbits /s ;
 Ces flux sont filtrés par des filtres passe-bas puis modulent 6048 porteuses
légèrement décalées ;
 769 porteuses sont modulées par des signaux de synchronisation/service

I.10. MULTIPLEXAGE

Définition

Le multiplexage est une technique qui consiste à faire passer plusieurs informations à
travers un seul support de transmission. Elle permet de partager une même ressource
entre plusieurs utilisateurs les flux d'informations sont combinés dans un signal unique
à l'aide d'un multiplexeur.
La figure 1.12 illustre l’opération de multiplexage des signaux.

Figure I.12 : Multiplexage et Démultiplexage


On appelle multiplexeur l'équipement de multiplexage permettant de combiner les
signaux provenant des émetteurs pour les faire transiter sur la voie haute vitesse. On
nomme démultiplexeur l'équipement de multiplexage sur lequel les récepteurs sont
raccordés à la voie haute vitesse.
17

I.11. ETUDE DE LA NORMES DVB

I.11.1 NORMES DVB (DIGITAL VIDEO BROADCASTING)

I.11.1.1. Définition de DVB

Digital Video Broadcasting (abrégé en DVB, et qu'on pourrait traduire par « diffusion
vidéo numérique »), est un ensemble de normes de télévision numérique édictées par
le consortium européen DVB, et utilisées dans un grand nombre de pays.
Le Digital Video Broadcasting Project (DVB) est un consortium dirigé par l'industrie
de plus de 200 diffuseurs, fabricants, opérateurs de réseaux, développeurs de logiciels,
organismes de réglementation et d'autres dans plus de 35 pays se sont engagés à
concevoir des normes techniques ouvertes pour la fourniture mondiale de la
télévision numérique et les données services.

I.11.2. Quelques Standards du DVB

 La télévision numérique par Satellite ou DVB-S/S2 (DVR2) et DVB-RCS (voie


de retour) ;
 La télévision numérique terrestre ou DVB-T ; DVB-T2 : Standards
Européens ;
 La télévision numérique par câble ou DVB-C ;
 La télévision numérique par Téléphonie mobile ou DVB-H ;
 La télévision numérique interactive ou MHP ;
 Le Réseau de télésurveillance (Télévision IP, utilisation de WIMAX,
Interconnexion des réseaux Wifi) ;
 Le Web Télé etc.
I.11.3. NORMES DVB-S ET DVB-S2
1) DVB-S

 Définition
La norme DVB-S (Digital Video Broadcasting - Satellite) est une norme de
télévision numérique. C'est l'application de la norme DVB aux transmissions par
satellite. Le développement de la norme s'est fait de 1993 à 1997 avec une première
version publiée en 1994. La première application commerciale a été mise en place par
Canal+ pour la France, permettant ainsi la diffusion de la télévision numérique par
satellite au grand public. Cette norme tient compte des caractéristiques d'une
transmission satellite :
La bande disponible est relativement large : 36 MHz, Canal de type AWGN (Additive
White Gaussian Noise), Signal fortement atténué et dominé par le bruit, Transmission
en ligne directe.
18

Des fabricants commercialisent en Europe des télévisions avec tuners DVB intégrés
mixtes (DVB-T/DVB-S). Ces appareils permettent aux téléspectateurs de recevoir
directement sans récepteur externe les chaînes de TV en clair (ou cryptées avec
l'interface commune DVB-CI), par satellite, en MPEG 4 AVC ou MPEG 2, en HD ou
SD.

2) DVB-S2

Le DVB-S2 est un standard de transmission du contenu multimédia par satellite de


seconde génération. Il a été conçu, entre autres, pour remplacer la norme existante
de diffusion de la vidéo numérique par satellite, le DVB-S – DVB-S2. La norme DVB-
S2 permet aussi de réaliser des communications point-à-point ou point-à-multi-point
lors des transmissions occasionnelles de certains événements. Afin de garantir la
qualité de service requise par les différentes applications et d'exploiter les ressources
spectrales d'une manière plus efficace, le DVB-S2 adopte à la fois un codage adaptatif
et une constellation adaptative.
Caractéristiques

Les différentes caractéristiques du standard DVB-S2 sont présentées ci-dessus :


Codage avancé

Le codage canal adopté est une concaténation d’un code en bloc BCH (Bose-
Chaudhuri - Hochquenghem code) et d’un code LDPC. Le code LDPC est un code
linéaire caractérisé par sa grande capacité de détection d’erreur. Mais bien que ce
code soit connu par sa complexité à cause de son besoin intense en mémoire, les
problèmes posés par leur intégration matérielle commencent à être abordés.

Ordre de modulation supérieure

Le standard DVB-S n'a défini que deux modulations qui sont le BPSK (Binary Phase
Shift Keying) et le QPSK. Alors que quatre schémas de modulation sont proposés par
le DVB-S2, ces schémas sont donnés par les modulations QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32
APSK, qui sont présentés par la figure 8. L'ordre élevé de la modulation permet
d'augmenter l’efficacité spectrale. En général, les modes MDPQ et 8-PSK sont utilisés
dans les applications de radiodiffusion, car ces modulations se caractérisent par une
enveloppe pratiquement constante et elles peuvent être utilisées dans des répéteurs
satellites non linéaires portés à quasi-saturation.
19

Modulation et codage Variable

Afin de garantir la qualité de service requise par les différentes applications et


d’exploiter les ressources spectrales d’une manière plus efficace, le DVB-S2 adopte à
la fois un codage variable et une constellation variable. Les différentes possibilités de
modulation et de taux de codage sont données.

3) Tableau comparatif de performances de DVB-S et DVB -S2

La comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2 se résume dans le tableau I.3
Tableau I.3 : comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2
Caractéristiques DVB-S DVB-S2
Codage Viterbi, Reed Solomon LDPH, BCH
Modulation QSPK QSPK, 8PSK,
16APSK, 32APSK
Mode de codage et CCM ACM
modulation
Format des données MPEG-2 MPEG-2, MPEG-4
Facteur de décroissance 0.35 0.35, 0.25, 0.2
(roll-off)
Débit binaire 23,7 à 41,5 Mb/s 36 à 51 Mb/s
Débit de symbole 27,5 (=0.35) 29 :7 (=0.25)
Débits binaires utiles 33,8 58,8 (gain = 32%)
(Mbit/s)
Porteuse bruit en dB 5,1 7,8
Nombre de programmes 6 à 7 MPEG-2, 15 AVC 13 MPEG-4, 26 AVC

La norme DVB-S ne définissait que la modulation QPSK pour la distribution


des services de télédiffusion et de radiodiffusion de données par satellite, ce qui
imposait une limite aux applications professionnelles fonctionnant avec des
antennes plus grosses et à des débits de symbole inférieurs, avec transpondeurs
en mode de recul. L’infrastructure professionnelle qui était déjà en place, nécessitait
des débits plus grands et était en mesure d’accepter des schémas de modulation plus
évolués avec des seuils plus élevés, c’est pourquoi quatre schémas de modulation sont
proposés par le DVB-S2, ces schémas sont donnés par les modulations QPSK, 8PSK,
16 APSK et 32 APSK.
La DVB-S2 est d’une telle souplesse qu’elle est compatible avec toutes les
fonctionnalités des répéteurs satellite, tant elle offre une vaste gamme d’efficacité
spectrale et de configurations en termes de rapport porteuse/bruit (C/N). En outre,
elle n’est pas limitée au codage vidéo et audio MPEG-2, mais conçue pour gérer un
20

éventail de formats audio et vidéo évolués que le projet DVB définit actuellement. La
DVBS-2 prend en charge n’importe quel format entrant, y compris les flux de
transport MPEG simples ou multiples, les flux binaires continus ainsi que les paquets
IP et ATM.
I.11.4. NORMES DVB-T ET DVB-T24
1) DVB-T
 Définition

DVB-T pour Digital Video Broadcasting – Terrestrial est une norme de diffusion de
la télévision numérique par liaisons hertziennes terrestres. Il s’agit de l’une des normes
de la famille DVB qui comprend des normes de diffusion de la télévision numérique
par différents moyens. Le DVB-T définit la méthode de transmission des services
télévisés (audio, vidéo et données) ; il utilise une modulation OFDM avec une
concaténation du codage de canal en COFDM.
Normes de télévision numérique terrestre selon les pays.
Le DVB-T est utilisé par tous les pays d’Europe, au proche et Moyen-Orient, dans la
zone pacifique ainsi que dans certains pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique

2) DVB-T2

La DVB-T2 est une abréviation pour l'Émission de Vidéo Numérique – la Deuxième


Génération Terrestre ; c'est l'extension du DVB-T standard de télévision, publié par
le consortium DVB, conçu pour la diffusion générale de télévision terrestre
numérique. Par rapport à la norme DVB-T utilisée actuellement pour la TNT dans le
cadre du passage au tout numérique, le DVB-T2 permet d'économiser environ 40%
de bande passante. Cela pourrait permettre d'optimiser la diffusion de chaînes HD,
voir de permettre celle de chaînes 3D et Ultra HD, Ce système transmet l'audio
numérique comprimé, la vidéo et d'autres données dans les "pipes de couche
physiques" (PLPs), en utilisant la modulation OFDM ou COFDM avec le codage de
canal enchaîné et le fait de s'intercaler. Figure I.13 : Illustre le Filtre compresseur
MPEG-4 suivant la norme DVB-T2.

Figure I.13 : Filtre compresseur MPEG-4 suivant la norme DVB-T2

4
René Besson, Réception numérique et analogique, éd. Dunod, Paris, 2002, pp 10 – 30
21

A court Digital Video Broadcasting - Terrestrial deuxième génération, le DVB-T2 est


le plus avancé au monde de transmission numérique terrestre (TNT) système offrant
une plus grande efficacité, la robustesse et la flexibilité. Il présente la dernière
modulation et des techniques de codage pour permettre une utilisation très efficace
du spectre terrestre précieux pour la prestation de services audio, vidéo et de
données à des appareils fixes, portables et mobiles.

3) Tableau comparatif de la performance entre DVB-T et DVB-T2,


tableau I.4

Le Tableau I.4 donne le tableau comparatif de la perfoormance entre DVB-S2/DVB-


T2

4) Intégration de la norme DVB-T2 à la place de DVB-T (TNT)

Le DVB-T est tout autre standard que le DVB-T2, étant donné que cette
deuxième génération utilise une combinaison des technologies novatrices et
éprouvées inappropriées au fonctionnement du DVB-T.
Le DVB-T2 utilise trois sortes de technologies qu'on ne trouve pas dans le réseau
DVB-T.
Les premières sont des technologies perfectionnées de celles utilisées en DVB-
T : il s'agit, d’une part, de la modulation OFDM complétée par une constellation 256-
QAM, la compression en MPEG-4 plus efficace que le MPEG-2 utilisé par DVB-T et
d'autre part, de modes FFT 16k et 32K plus longs.
La deuxième technologie concerne la protection contre les erreurs par
codage LDPC (Low Density Parity Check).
La troisième technologie est l'utilisation d'une nouvelle ingénierie qui consiste
à Réaliser une protection contre les erreurs spécifiques au programme, permettant
ainsi à un opérateur de choisir, pour chaque programme à transmettre, un équilibre
entre le débit et la fiabilité.
22

L’autre différence entre le DVB-T et le DVB-T2, c'est l'utilisation par la deuxième


norme de deux nouvelles techniques en vue de réduire le facteur de crête du signal
de transmission.
En clair, dans le DVB-T2, le signal peut être modifié soit par modulation appropriée
des "reserved tones", c'est-à-dire des porteurs OFDM non utilisés, soit en décalant
les « adaptatives constellations extension", c'est-à-dire les points de la constellation
de sorte que des valeurs de crête plus faibles se produisent.
A la réception par satellite et par faisceau hertzien, le décodeur utilisé par le récepteur
analogique sera intégré d’un tuner intégré /DVB-T/DVB-T2. Il en est de même pour
le récepteur numérique qui sera incorporé d’un tuner DVB-T2, le signal TS reçu étant
émis suivant la norme DVB-T/DVB-T2. Le DVB-T2 utilise aussi une autre technique
qui n'existe pas dans la diffusion du DVB-T : il s'agit de la rotation de constellation. I
et Q Qu'est-ce à dire ? Le modulateur DVB-T2 effectue une rotation d'un certain
angle du diagramme de constellation par rapport au système de coordonnée I/Q. De
ce fait, une partie de l'information I se transpose sur l'axe Q et inversement. Figure
I.14 : Intégration de la DVB-T2 à la DVB-T (TNT)

Figure I.14 : Intégration de la DVB-T2 à la DVB-T (TNT)


23

Aspects de l'infrastructure de la norme DVB-T2 (TNT) mis en place


à Kinshasa-RDC

L'objectif principal de la TNT est de résoudre le problème que pose l'occupation par
les entreprises audiovisuelles de la quasi-totalité des bandes du spectre des fréquences
radio- télévisuelles sur tout, du Pool Malebo.

L'intégration de la TNT se traduit comme une volonté politique de la part du


gouvernement congolais de respecter le plan de passage de la RDC à la radiodiffusion
numérique. Elle suppose que, vis-à-vis de l'Union internationale des
télécommunications (UIT), la RDC a scrupuleusement respecté les recommandations
des 12 articles du GE06, terminé à temps le dossier technique des assignations et des
allotissements des fréquences allouées à la TNT et surtout a résolu l'épineux
problème de la gestion commune des fréquences dans la zone de diffusion frontalière
Kinshasa-Brazzaville. La coordination envisage, en outre, des rencontres à travers tout
le pays avec les différents acteurs étatiques, industriels, consommateurs et des
opérateurs audiovisuels. Les dates convenues pour l’arrêt des émissions TV
analogique été prévues pour le 17 juin 2015 dans la bande UHF (470-862 Mhz) et le
17 juin 2020 dans la bande VHF (174-230 Mhz).

I.11.5. NORMES DVB-C


1) DVB-C

La norme DVB-C est l'application de la norme DVB aux transmissions par câble.
Cette norme tient compte des caractéristiques d'une transmission sur câble coaxial :
1. La bande de fréquence disponible est réduite : 8 MHz par canal, il faut donc
une efficacité spectrale importante ;
2. Le signal est protégé et amplifié, le rapport signal à bruit est bon ;
3. Les perturbations sont dues aux échos causés par une mauvaise adaptation
de la prise utilisateur.
Pour obtenir une bonne efficacité spectrale, on utilise une
modulation QAM64 associée à un égaliseur linéaire ou DFE (Decision Feedback
Egalizer) basés sur le critère du zero-forcing afin d'annuler l'interférence inter-
symbole. La norme DVB-C n'est pas compatible avec la norme DVB-T. Cependant,
Philips, Technisat, Loewe, Sony, Metz… commercialisent en Europe des TV
avec tuner mixte DVB-T/DVB-C intégré, ce qui évite les récepteurs DVB-C externes
pour les chaînes de TV en clair (ou chiffrées, avec interface commune). Au Benelux,
JVC commercialise aussi une série de TV LCD mais seulement MPEG-2.
En France, les téléviseurs fabriqués à partir de 2009 pour pouvoir appliquer le logo
TV-HD, doivent nécessairement décoder le MPEG-4 HD et disposer d'un tuner TNT
HD (DVB-T), mais les constructeurs anticipent en installant en plus le tuner mixte
DVB-T/DVB-C, et depuis 2010 des téléviseurs CI+ avec tuner intégré Tri-norme
DVB-T-C-S2.
24

Description technique du Transmetteur DVB-C

Schéma d'un système de transmission DVB-C


En référence à la figure I.15, une courte description des blocs de traitement individuels
suit.

Figure I.15. Description technique du Transmetteur DVB-C

 Codage source et multiplexage MPEG-2 (MUX) : les flux vidéo, audio et de


données sont multiplexés en un flux de programme MPEG (MPEG-PS). Un ou
plusieurs MPEG-PS sont réunis dans un flux de transport MPEG (MPEG-TS). Il s'agit
du flux numérique de base qui est transmis et reçu par les décodeurs domestiques
(STB) ou le module décodeur intégrable pertinent (par exemple, Conax). Les débits
binaires autorisés pour le MPEG-2 transporté dépendent d'un certain nombre de
paramètres de modulation : ils peuvent aller d'environ 6 à environ 64 Mbit/s (voir la
figure du bas pour une liste complète).
 Adaptation MUX et dispersion d'énergie : le MPEG-TS est identifié comme une
séquence de paquets de données, de longueur fixe (188 octets). Avec une technique
appelée dispersion d'énergie, la séquence d'octets est décorrélée.
 Encodeur externe : un premier niveau de protection est appliqué aux données
transmises, à l'aide d'un code en bloc non binaire, un code Reed–Solomon RS (204,
188), permettant de corriger jusqu'à un maximum de 8 octets erronés pour chaque
188 octets paquet.
 Entrelacer externe : l'entrelacement convolutif est utilisé pour réorganiser la
séquence de données transmise, de manière à ce qu'elle devienne plus résistante aux
longues séquences d'erreurs.
 Conversion octet/m-uplet : les octets de données sont codés en bits m-uplets
(m = 4, 5, 6, 7 ou 8).
 Codage différentiel : Afin d'obtenir une constellation invariante en rotation, cette
unité doit appliquer un codage différentiel des deux bits les plus significatifs (MSB) de
chaque symbole.
25

 Mappeur QAM : la séquence de bits est mappée dans une séquence numérique
en bande de base de symboles complexes. Il existe 5 modes de modulation autorisés
: 16-QAM, 32-QAM, 64-QAM, 128-QAM, 256-QAM.
 Mise en forme de la bande de base : le signal QAM est filtré avec un filtre en
forme de cosinus surélevé, afin d'éliminer les interférences mutuelles du signal du côté
réception.
 DAC et frontal : le signal numérique est transformé en signal analogique, avec un
convertisseur numérique-analogique (DAC), puis modulé en radiofréquence par le
frontal RF.
Débits binaires disponibles pour un système DVB-C (Mbit/s) comme montre le
Tableau 1.5. Débits binaires disponibles pour un système DVB-C

Tableau 1.5. Débits binaires disponibles pour un système DVB-C

Récepteur DVB-C
La STB de réception adopte des techniques duales de celles utilisées à l'émission.
Front-end et ADC : le signal RF analogique est converti en bande de base et
transformé en un signal numérique, à l'aide d'un convertisseur analogique-numérique
(ADC).

 Démodulation QAM
 Égalisation
 Décodage différentiel
 Entrelacement externe
 Décodage externe
 Adaptation MUX
 Démultiplexage MPEG-2 et décodage source
 Flux de transport programmable
26

2) DVB-C2

Le 18 février 2008, il a été annoncé qu'une nouvelle norme - DVB-C2 - serait


développée en 2008, et un "appel à technologies" a été publié. Les propositions
comprenant des programmes de simulation et des informations sur les droits de
brevet pouvaient être soumises jusqu'au 16 juin 2008.

"Les résultats de la mission d'étude DVB-C2 ont déjà fourni des indications claires sur
la disponibilité de technologies permettant aux performances du système de
transmission par câble DVB de deuxième génération de se rapprocher si près de la
limite théorique de Shannon que toute autre amélioration à l'avenir ne serait
probablement pas en mesure de justifier l'introduction d'un système de transmission
par câble de troisième génération perturbateur." (CfT DVB-C2)

En utilisant des techniques de codage et de modulation de pointe, le DVB-C2 devrait


offrir une efficacité spectrale supérieure de plus de 30 % dans les mêmes conditions,
et les gains de capacité de canal en aval seront supérieurs à 60 % pour les réseaux
HFC optimisés. La spécification DVB-C2 finale a été approuvée par le comité
directeur DVB en avril 2009.

DVB-C2 permet des débits binaires jusqu'à 83,1 Mbit/s sur une bande passante de
canal de 8 MHz lors de l'utilisation de la modulation 4096-QAM ; les futures
extensions permettront jusqu'à 97 Mbit/s et 110,8 Mbit/s par canal en utilisant la
modulation 16384-QAM et 65536-AQAM.
Modes et fonctionnalités du DVB-C2 par rapport au DVB-C :

Tableau 1.6. Modes et fonctionnalités du DVB-C2 par rapport au DVB-C


27

I.11.6. NORMES DVB-H


1) DVB-H

Le DVB-H (Digital Video Broadcasting - Handheld) est une technologie standardisée


par l'ETSI en 2004 (EN 302 304). Principal concurrent des systèmes DMB, elle est
avant tout une évolution du DVB-T (Digital Video Broadcasting - Terrestrial), norme
destinée à desservir du contenu multimédia à des terminaux fixes. Comme le montre
le Tableau 1.7 sur la Comparaison entre DVB-T et DVB-H
Les nouveautés par rapport au DVB-T et DVB-H, tableau I.7

Tableau 1.7. Comparaison entre DVB-T et DVB-H

Pour répondre à une utilisation en situation de mobilité, trois nouveautés marquent


un changement par rapport à cette dernière :

 Le flux de données est transmis par répartition temporelle sous forme de


rafales ce qui permet au récepteur de diminuer sa consommation énergétique (d'un
facteur 10 selon certaines estimations) en passant en mode veille ;
 Elle voit introduire un codage d'erreur de type MPE-FEC (redondance des
bits d'informations et protection des données de type RS) pour garantir une bonne
qualité de réception même à vitesse élevée ou lors de handover ;
 Nouveau jeu de modulations : Q-PSK, 16-QAM et 64QAM.
D'où un signal particulièrement robuste, qui améliore la qualité de réception à hauteur
d'homme

2) Compression et bandes de fréquences

La norme de compression vidéo n'est par contre pas spécifiée mais peut-être de
type MPEG-4, MPEG-2 ou VC-1. Au niveau des bandes de fréquences, les
bandes UHF (IV et V) permettraient une taille d'antenne intégrable dans les
téléphones mobiles. Des tests sont également menés en bande L aux USA. Le DVB-
H promet des débits de l'ordre de 11 Mbps.
28

Un avantage très important du DVB-H est sa proximité très proche avec le DVB-T :
les mêmes modulateurs/émetteurs/antennes peuvent être utilisés,
des synergies peuvent être mises en place pour la fabrication des récepteurs et la
croissance de la zone de couverture d'une des deux normes pourra accompagner
l'autre pour faciliter son déploiement.
Le DVB-H marche aussi main dans la main avec l'« IP Datacast Forum », dont l'objectif
est de promouvoir la technologie IP pour diffuser par broadcasting n'importe quel
contenu IP sur couche DVB-H, ce qui faciliterait l'interconnexion des réseaux et la
convergence numérique.

3) Tests et déploiements

L'orientation en Europe est clairement vers le DVB-H qui permettrait de recevoir


plus de chaines que son homologue DMB (une trentaine contre une dizaine). Les
récepteurs seraient également moins gourmands (consommation trois fois plus faible).
De nombreuses expériences ont lieu de par le monde : Allemagne, Italie, Australie,
Afrique du Sud, USA... En Italie un service commercial a été lancé durant la Coupe du
Monde mais le succès reste incertain selon certains analystes. La couverture serait de
l'ordre de 65% de la population. Citons également le cas de l'Angleterre avec un
service commercial pour environ à 16 chaines vidéos.
En France, des tests ont eu lieu par les opérateurs mobiles dont un consortium mené
par SFR et Canal+ dès 2005. Et l'adoption récente du projet de loi (promulgation le 7
mars) relatif à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur
confirme l'engouement DVB-H. En France, le CSA, après un appel à candidatures, a
choisi 13 chaînes privées, auxquelles s'ajoutent 3 chaînes publiques pour lesquelles
l'État a préempté la capacité. Le multiplex de 16 chaînes doit commencer à émettre
courant 2011. L'objectif du CSA est de couvrir 30 % de la population d'ici 3 ans et de
continuer à croître ensuite. Voici la figure I.15 du déploiement de la DVB-H

Figure I.15. Du déploiement de la DVB-H


29

I.12. CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous venons de parler de l'Etude Technique sur la télévision


numérique dont les points suivant : l’introduction, Notion sur la Télévision
Numérique, Technique de Numérisation de la Télévision Numérique, le multiplex, le
Bouquet, le multiplexage, le codage, puis une petite étude sur les normes DVB et ses
dérivée…
En résume nous pouvons confirmer que la Télévision Numérique (TN) a révolutionné
la technique de l’audiovisuelle ces dernières années.
Dans le chapitre suivant, nous allons parler du Principe de réception de la norme
DVB-S2 et de réémission en norme DVB-T2.
30

CHAPITRE II : PRINCIPE DE RECEPTION EN DVB-S2 ET DE


REEMISSION EN DVB-T2

II.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons parler de principe de réception de la norme DVB-S2


et de réémission en DVB-T2

II.2. PRINCIPE DE RECEPTION EN DVB-S25


1) Définition
Le DVB-S2 est un standard de transmission du contenu multimédia par satellite de
seconde génération. Il a été conçu, entre autres, pour remplacer la norme existante de
diffusion de la vidéo numérique par satellite, le DVB-S – DVB-S2.
La norme DVB-S2 permet aussi de réaliser des communications point-à-point ou point-
à-multi-point lors des transmissions occasionnelles de certains événements. Afin de
garantir la qualité de service requise par les différentes applications et d'exploiter les
ressources spectrales d'une manière plus efficace, le DVB-S2 adopte à la fois un codage
adaptatif et une constellation adaptative.
Ainsi, et pour un service donné, la forme d'onde évolue d'une manière dynamique en
fonction des conditions de propagation. Quatre schémas de modulation sont alors
proposées, ces schémas sont données par la QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32 APSK, la mise
en forme étant assurée par un filtre en racine de Cosinus Surélevé avec des roll-off de
0.2, 0.25 ou 0.35. Dans le cas des modulations 16APSK et 32APSK le rapport des rayons
entre les différentes sous-constellations est adapté aux taux de codage afin d'assurer
de meilleures performances en puissance.
2) Caractéristiques
Les différentes caractéristiques du standard DVB-S2 sont présentées ci-dessous :

Codage avancé
Le codage canal adopté est une concaténation d’un code en bloc BCH (Bose-
Chaudhuri- Hochquenghem code) et d’un code LDPC. Le code LDPC est un code
linéaire caractérisé par sa grande capacité de détection d’erreur. Mais bien que ce code
soit connu par sa complexité à cause de son besoin intense en mémoire, les problèmes
posés par leur intégration matérielle commencent à être abordés.

Ordre de modulation supérieure


Le standard DVB-S n'a défini que deux modulations qui sont le BPSK (Binary Phase Shift
Keying) et le QPSK. Alors que quatre schémas de modulation sont proposés par le

5 René Besson, Réception numérique et analogique, éd. Dunod, Paris, 2002, pp. 40 - 60
31

DVB-S2, ces schémas sont donnés par les modulations QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32
APSK. L'ordre élevé de la modulation permet d'augmenter l’efficacité spectrale.
En général, les modes MDPQ et 8-PSK sont utilisés dans les applications de
radiodiffusion, car ces modulations se caractérisent par une enveloppe pratiquement
constante et elles peuvent être utilisées dans des répéteurs satellites non linéaires
portés à quasi-saturation.
Les constellations 16-APSK et 32-APSK ont été optimisées pour fonctionner sur un
répéteur non linéaire en plaçant les points sur des cercles. Plusieurs formats de
données, le standard DVB-S2 supporte des formats MPEG-4 et des formats génériques
comme IP, ATM, ce qui permet de transmettre les données sous leurs formats naturels,
sans besoin de les encapsuler dans des trames MPEG.
Modulation et codage Variable

Afin de garantir la qualité de service requise par les différentes applications et


d’exploiter les ressources spectrales d’une manière plus efficace, le DVB-S2 adopte à
la fois un codage variable et une constellation variable.
Les différentes possibilités de modulation et de taux de codage sont données. (Tableau
II .1)
Tableau II.1 : différentes possibilités de modulation et de taux de codage

Modulation et codage adaptatif

Le standard DVB-S2 permet de fournir des services interactifs en plus de la modulation


et du codage variable : un canal de retour est utilisé pour réaliser la modulation et le
codage adaptatif : ACM (Adaptive Coding and Modulation). Cette technique a permis
une protection des canaux plus grande et une augmentation de la capacité de
transmission, en plus de l’introduction de nouveaux services.
32

3) Chaîne de transmission DVB-S2

Le système de transmission DVB-S2 est formé par des blocs pratiques qui assurent
l’adaptation entre les flux d’entrés qui peuvent être des flux de transport MPEG ou des
sources de données génériques et le signal RF à la sortie. Comme c’est montré dans la
figure II.1, la chaîne de transmission est formée des séquences de bloc.

Figure II.1. La chaîne de transmission est formée des séquences de bloc.

Avantages de la norme DVB-S2

 Disponibilité de chaînes de télévision HD ;


 Beaucoup plus de programmes peuvent tenir sur le même spectre dans la
transmission numérique : ceci conduit à la fois à une augmentation drastique du nombre
de chaînes, ainsi qu’à la libération de certaines portions du spectre hertzien (dividende
numérique) ;
 Des services interactifs peuvent être fournis (HbbTV, « Bouton rouge ») ;
 La transmission de la télévision en numérique est plus efficace en termes de
consommation d’énergie que la transmission en analogique ;
 Qualité de réception constante (contrôlée à l’émission) 5 à 6 programmes
numériques / canal analogique ;
 Introduction de réseaux mono-fréquence.
33

4) Applications de la norme DVB-S2

Le système DVB-S2 a été conçu pour plusieurs applications satellitaires large bande :
 Radiodiffusion de la télévision SD et HD ;
 Services interactifs, y compris l’accès Internet, pour les applications grand public
;
 Applications professionnelles, telles que les liaisons TV de contribution et le
journalisme électronique par satellite ;
 Transmission de contenus TV vers des émetteurs VHF/UHF terrestres ;
 Transmission de contenus de données et agrégation de liens Internet (trunking).
Tableau comparatif de performances de DVB-S et DVB -S2
La comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2 se résume dans le tableau
II.2
Tableau II.2 : comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2
Caractéristiques DVB-S DVB-S2
Codage Viterbi, Reed Solomon LDPH, BCH
Modulation QSPK QSPK, 8PSK, 16APSK,
32APSK
Mode de codage et CCM ACM
modulation
Format des données MPEG-2 MPEG-2, MPEG-4
Facteur de décroissance 0.35 0.35, 0.25, 0.2
(roll-off)
Débit binaire 23,7 à 41,5 Mb/s 36 à 51 Mb/s
Débit de symbole 27,5 (=0.35) 29 :7 (=0.25)
Débits binaires utiles 33,8 58,8 (gain = 32%)
(Mbit/s)
Porteuse bruit en dB 5,1 7,8
Nombre de programmes 6 à 7 MPEG-2, 15 AVC 13 MPEG-4, 26 AVC
34

La norme DVB-S ne définissait que la modulation QPSK pour la distribution des


services de télédiffusion et de radiodiffusion de données par satellite, ce qui imposait
une limite aux applications professionnelles fonctionnant avec des antennes plus
grosses et à des débits de symbole inférieurs, avec transpondeurs en mode de recul.
L’infrastructure professionnelle qui était déjà en place, nécessitait des débits plus
grands et était en mesure d’accepter des schémas de modulation plus évolués avec
des seuils plus élevés, c’est pourquoi quatre schémas de modulation sont proposés
par le DVB-S2, ces schémas sont donnés par les modulations QPSK, 8PSK, 16 APSK
et 32 APSK.
La DVB-S2 est d’une telle souplesse qu’elle est compatible avec toutes les
fonctionnalités des répéteurs satellite, tant elle offre une vaste gamme d’efficacité
spectrale et de configurations en termes de rapport porteuse/bruit (C/N). En outre,
elle n’est pas limitée au codage vidéo et audio MPEG-2, mais conçue pour gérer un
éventail de formats audio et vidéo évolués que le projet DVB définit actuellement. La
DVBS-2 prend en charge n’importe quel format entrant, y compris les flux de
transport MPEG simples ou multiples, les flux binaires continus ainsi que les paquets
IP et ATM.
Le nouveau système de FEC (correction d’erreur directe) plus puissant, est basé sur
des codes BCH et LDPC concaténés. La performance du codage interne LDPC se
situe à l’intérieur de 1 dB de la performance maximale théorique de la limite de
Shannon, ce qui équivaut à une amélioration du seuil de 2 à 3 dB par rapport à la
norme DVB-S, pour un débit d’information donné. Il s’ensuit une augmentation
importante des marges du système ou une réduction des dimensions de l’antenne de
réception à un débit binaire donnée.
Ainsi, et pour un service donné, la forme d'onde évolue d'une manière dynamique en
fonction des conditions de propagation. Quatre schémas de modulation sont alors
proposées, ces schémas sont données par la QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32 APSK, la mise
en forme étant assurée par un filtre en racine de Cosinus Surélevé avec des roll-off de
0.2, 0.25 ou 0.35. Dans le cas des modulations 16APSK et 32APSK le rapport des rayons
entre les différentes sous-constellations est adapté aux taux de codage afin d'assurer
de meilleures performances en puissance.
35

5) Mode de réception de la norme DVB-S26


Structure de transmission du signal par satellite
La transmission de signal par satellite consiste à émettre depuis un satellite en orbite
géostationnaire (à 35 850 km, qui se déplace à la même vitesse que la rotation de la
Terre, donc qui paraît « immobile » depuis le sol) des programmes de radio et de
télévision, analogiques et numériques, payants cryptés ou gratuits, figure II.2

Figure II.2. Schéma synoptique de la structure de la transmission par satellite


Les éléments de transmission sont :
Une antenne parabolique équipée d'une tête universelle (mono ou bi-satellite qui sert
de collecteur pour augmenter la quantité de signal collecté. Une antenne cornet du
même gain serait bien trop imposante.
La tête au centre du foyer est constituée d’une antenne cornet qui va affiner le
foyer en concentrant les ondes, sur le guide d’onde qui les amènera jusqu’au
dispositif électronique en charge de la transformation du signal non guidé en signal
guidé (coaxial).

Pourquoi nous avons choisi la norme DVB-S2 par rapport à la DVB-


S?

Nous nous sommes basés sur les caractéristiques suivantes


Afin de garantir la qualité de service requise par les différentes applications et
d'exploiter les ressources spectrales d'une manière plus efficace, le DVB-S2 adopte à
la fois un codage adaptatif et une constellation adaptative. Ainsi, et pour un service
donné, la forme d'onde évolue d'une manière dynamique en fonction des conditions
de propagation. Quatre schémas de modulation sont alors proposées, ces schémas

6
Michel Remoissenet, Théorie et pratique de la télévision par satellite, éd. Eyrolles, Paris, 1998, pp 23
36

sont données par la QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32 APSK, la mise en forme étant assurée
par un filtre en racine de Cosinus Surélevé avec des roll-off de 0.2, 0.25 ou 0.35.
Dans le cas des modulations 16APSK et 32APSK le rapport des rayons entre les
différentes sous-constellations est adapté aux taux de codage afin d'assurer de
meilleures performances en puissance.

Les différentes étapes du réseau de la TNT sont les suivantes :

1. Le codage de sources MPEG qui consiste à la réduction de la ressource


nécessaire à la transmission d’un programme : Un Multiplex, Numérisation
(échantillonnage, quantification, codage et la compression MPEG 2-4 et MP3 et le
Multiplexage)
2. Le codage du canal (anglais : chanel coding) ajout de redondance calculée
qui est destinée à permettre la correction d’erreurs de transmission affectée d’erreurs
dues à la transmission : AC Accès Conditionnel comprenant : cryptage, embrouillage
et la correction d’erreur appelé FEC : Forror Error Correction)
3. Le Multiplexage permet à mettre 5 à 6 programmes de télévision sur une
même fréquence ;
4. La modulation OFDM, c’est une technique utilisée pour répartir le signal
sur un grand nombre de sous-porteuses orthogonales modulées individuellement à
bas débit ; La réception utilisée pour la décomposition des signaux vidéo.
Le réalisateur seul est chargé de choisir le programme à transmettre vers les
téléspectateurs.
La norme DVB-S2 permet aussi de réaliser des communications point-à-point ou
point-à-multi-point lors des transmissions occasionnelles de certains événements. Afin
de garantir la qualité de service requise par les différentes applications et d'exploiter
les ressources spectrales d'une manière plus efficace, le DVB-S2 adopte à la fois un
codage adaptatif et une constellation adaptative. Le DVB-S2 est un standard de
transmission du contenu multimédia par satellite de seconde génération. Il a été
conçu, entre autres, pour remplacer la norme existante de diffusion de la vidéo
numérique par satellite, le DVB-S – DVB-S2.
Le signal TS numérique est capté par une antenne parabolique par les téléspectateurs,
mais pour avoir l’accès aux programmes numériques diffusé par le Multiplex TNT
composé par R1 ; les abonnés doivent avoir les récepteurs téléviseurs numériques
c’est-à-dire ici il faut disposer un adaptateur intégré à l’intérieur de norme DVB-
S2/MPEG-4. Pour le récepteur analogique les abonnés doivent installer un adaptateur
N/A pour rendre leurs postes téléviseurs compatibles.
La transmission se fait selon la norme DVB-S2 dans la plage de 474 à 858 MHz de la
bande UHF, divisé en canaux de largeur 8 MHz.
37

Pour le téléspectateur, l’intérêt majeur du système est la réception du bouquet TNT


via une simple antenne parabolique adaptée UHF. Le téléviseur reçoit les signaux TNS
captés par l’antenne UHF et restitue l’image clair et le son stéréo au téléspectateur à
haute-fidélité y compris d’autres services comme : le téléachat, le téléenseignement,
système interactif, économie de fréquence, etc, figure II.3.

Figure II.3 : Séquence des opérations sur la réception du signal du multiplex.


En TV analogique, la qualité se dégrade progressivement selon le niveau reçu. La TNT
présente un seuil brusque entre un fonctionnement correct et une perte totale
d’image. En bande terrestre numérique pour une prise utilisateur le niveau doit être
compris entre 40 et 70 dBμV. Le tableau ci-dessous résume les paramètres sur la
qualité du signal TNT.

Le DVB-S2 permet d'économiser jusqu'à 30% de bande passante par rapport au DVB-
S. Il est notamment utilisé pour la transmission satellitaire de chaînes TV en
définition FullHD et UltraHD4K.
On retrouve un tuner satellite compatible DVB-S2 dans certaines TV. Lorsqu'elles sont
reliées à une parabole pointée vers un satellite diffusant des programmes TV (Astra ou
Hotbird par exemple) elles peuvent retrouver et afficher les chaînes (celles qui sont
diffusées gratuitement sans système de protection et avec des spécifications supportées
par la TV, pour les chaînes payantes / protégées un ensemble d'abonnement, de carte
d'accès et de décodeur est nécessaire).
Le système DVB-S2 peut être utilisé pour la transmission / réception de flux vidéo
compressés en MPEG-2, H.264 ou HEVC par exemple mais la compatibilité DVB-S2 du
tuner d'une TV n'induit pas nécessairement qu'elle supporte ces différents codecs.
Depuis 2014 une évolution du standard est en développement, le DVB-S2X, pour
proposer des performances améliorées (l'efficacité spectrale pourrait être améliorée de
50% en comparaison au DVB-S2). Ce standard pourrait être utilisé pour la généralisation
de la diffusion de chaînes TV Ultra HD par satellite.
38

Les deux principaux opérateurs européens de satellites diffusant notamment sur la


France préparent activement le passage de tous leurs programmes en MPEG 4 et au
DVB-S2. Selon les informations disponibles, ces opérations interviendraient dès la fin
2015 pour ce qui concerne TNT SAT (sur la position SES à 19,2° Est) et en avril 2016
pour FRANSAT (position Eutelsat 5WA à 5° Ouest).
Cette migration vers la nouvelle norme de codage s’accompagnera d’une
généralisation de la modulation DVB-S2, afin d’optimiser la diffusion en haute
définition et même en UHD (déjà en cours d’expérimentation chez SES et Eutelsat).
Cette double modification va entraîner une obsolescence de fait d’une grande partie
des équipements de réception, individuels comme collectifs, en particulier ceux
conçus pour recevoir les bouquets FRANSAT et TNT SAT qui s’adressent
prioritairement aux exclus de la télévision numérique terrestre.
39

II.3. PRINCIPE DE REEMISSION EN DVB-T2


1) Définition
La DVB-T2 est une abréviation pour l'Émission de Vidéo Numérique – la Deuxième
Génération Terrestre ; c'est l'extension du DVB-T standard de télévision, publié par le
consortium DVB, conçu pour la diffusion générale de télévision terrestre numérique.
Par rapport à la norme DVB-T utilisée actuellement pour la TNT dans le cadre du
passage au tout numérique, le DVB-T2 permet d'économiser environ 40% de bande
passante. Cela pourrait permettre d'optimiser la diffusion de chaînes HD, voir de
permettre celle de chaînes 3D et Ultra HD, Ce système transmet l'audio numérique
comprimé, la vidéo et d'autres données dans les "pipes de couche physiques" (PLPs),
en utilisant la modulation OFDM ou COFDM avec le codage de canal enchaîné et le
fait de s'intercaler. Figure II.4 : Filtre compresseur MPEG-4 suivant la norme DVB-T2

Figure II.4 : Filtre compresseur MPEG-4 suivant la norme DVB-T2

A court Digital Video Broadcasting - Terrestrial deuxième génération, le DVB-T2 est


le plus avancé au monde de transmission numérique terrestre (TNT) système offrant
une plus grande efficacité, la robustesse et la flexibilité. Il présente la dernière
modulation et des techniques de codage pour permettre une utilisation très efficace du
spectre terrestre précieux pour la prestation de services audio, vidéo et de données à
des appareils fixes, portables et mobiles.

2) Installation du système de réémission en Norme DVB-T2

Pour la réémission après que les programmes soient reçus Le DVB-T2 permettra
alors d'utiliser la diversité de transmission du signal radio grâce à une meilleure prise
en charge par le biais de deux antennes d'émission en mode MIMO (Multiple-Input
Multiple-Output). Elle permet aussi l'utilisation de plusieurs largeurs de bandes radio.
Vous avez plusieurs types d’antennes suivant le standard d’émission soit en UHF ou
en VHF, dans tous les cas vous devez choisir la configuration des antennes en
fonction du lieux d’émission et de la zone à desservir, c’est-à-dire si votre site
d’émission se trouve adossé à la colline et que la zone à desservir est devant vous,
40

vous placerez les antennes face à la direction à couvrir, si votre site d’émission se
trouve au centre de la zone à desservir, vous placerez les antennes autour du pylône
pour pouvoir émettre sur 360° pour cela 3 antennes suffiront. Il est important de
préciser que pour augmenter la puissance d’émission, vous pouvez placer plusieurs
antennes les unes en dessous des autres.
La technique avance rapidement et on s'y perd un peu avec les différentes normes
de décodage. En voici la synthèse. Figure II.5. illustre le processus de la réémission
de la norme DVB-T2

Figure II.5. Illustre le processus de la réémission de la norme DVB-T2

La DVB-T2 (Terrestre) est la norme de transmission TV au niveau terrestre. On


l'appelle aussi TV Numérique Terrestre. C'est le réseau terrestre qui a remplacé
les anciens émetteurs en modulation de l'époque de la TV analogique. Tous les
téléviseurs modernes récentes sont équipés de tuners DVB-T permettant la
réception de la DVB-T en définition standard (SD) avec codage MPEG2 et en haute
définition (HD) avec codage H264, et ceci avec une bande passante de 6, 7 ou 8
MHz (selon pays). Les moins récents ne permettent pas la réception en haute
définition. On trouve également des récepteurs séparés DVB-T aux mêmes
caractéristiques, avec en plus, pour les plus perfectionnés, la possibilité
d'enregistrer les émissions sur une disque dur interne ou externe. Là aussi, seuls
les plus récents permettent la réception de la haute définition. A part cela ils sont
identiques aux téléviseurs DVB-T.
Ces récepteurs et téléviseurs peuvent le plus souvent recevoir directement notre
bande 430 MHz sans convertisseur additionnel moyennant la programmation du
canal en mode fréquence. Dans le menu, on introduit la fréquence du canal qu'on
veut recevoir plutôt que le numéro de canal. C'est tout ce qu'il y a à faire, le reste
d'ajuste automatiquement (PID, FEC, etc).
41

3) Installation d’un système de réception de la TNT

La TNT vise à offrir aux téléspectateurs de la télévision hertzienne analogique la


qualité de la télévision numérique, simplement grâce à l’acquisition d’un décodeur. Les
zones qui seront couvertes par les émissions de TNT seront équipées
progressivement en fonction des contraintes d’ingénierie.
Pour apprécier cette amélioration de la qualité, le consommateur doit se doter, outre
d’un décodeur adapté au système choisi, d’un appareillage de restitution des images
et du son du même niveau de qualité que celui offert par ce système. Figure II.6. Illustre
le processus de réception de la télévision numérique

Figure II.6. Illustre le processus de réception de la télévision numérique


La télévision numérique offre, que ce soit en MPEG2 comme en MPEG4, une qualité
du son incomparable avec celle de la télévision analogique ; encore faut-il avoir une
installation conforme au standard « 5.1 » pour en bénéficier. De la même manière, la
perception de la qualité des images en HD n’apparaît réellement supérieure aux
images en SD que pour des écrans HD de diagonale supérieure à 70 cm.
3. Equipements de réception
La TNT se reçoit avec :
Une antenne « râteau »
Une antenne d'intérieur
Le montage de l’antenne doit respecter le type de polarisation adopté dans le pays :
Horizontale (presque partout en France et en Allemagne),
Verticale (en Suisse)
Il faut disposer également, soit d’un :
• adaptateur TNT et un poste téléviseur,
• poste téléviseur équipé d’un décodeur TNT.
42

4. Branchement d’un adaptateur


Pour les téléspectateurs qui ne disposent pas de récepteurs TNT, ils peuvent utiliser
leurs récepteurs TV habituels en y ajoutant un adaptateur TNT. Le plus souvent,
l’adaptateur TNT est relié à l’antenne UHF et au téléviseur par un cordon Péritel (ou
HDMI si le téléviseur en est équipé), figure II.7.

Figure II.7 : Branchement d’un adaptateur


La TNT nécessite sur un téléviseur ancien l'utilisation d'un décodeur TNT
(démodulateur de réception numérique pour télévision analogique) muni d’un tuner
DVB-T2/DVB-T si l’émetteur diffuse suivant la norme DVB-T2/DVB-T.
Le signal est capté par l’antenne râteau unidirectionnelle, par les téléspectateurs, mais
pour avoir l’accès aux programmes numériques diffusés par la chaîne, les abonnés
doivent avoir les récepteurs téléviseurs numériques c’est-à-dire l’adaptateur est
intégré à l’intérieur. Pour le récepteur analogique les abonnés doivent installer un
adaptateur N/A pour rendre leurs postes téléviseurs compatible.
La transmission se fait selon la norme DVB-T2 dans la plage de fréquence de 482 MHz,
canal 22 dans la bande UHF, divisé en canaux de largeur 8 MHz. Pour le téléspectateur,
l’interêt majeur du système est la réception de chaînes de télévision diffusées en
numérique via une simple antenne râteau adaptée UHF. Le téléviseur reçoit les signaux
TNT captés par l’antenne UHF et restitue l’image et le son au télépectateur.
La diffusion numérique terrestre (ou hertzienne) utilise le principe classique de la
diffusion dans les bandes UHF (recommandations de G06), mais ces dernières, au lieu
43

de transporter des images ou des sons en analogique, les véhiculent après


numérisation et compression, selon la norme MPEG-2/DVB-T.
Le DVB-T2 ou TNT est une norme de télévision numérique utilisée dans de
nombreux pays. Elle est appelée « terrestre » parce que ses émetteurs sont installés
au sol. Ici une fois le signal TS modulé, il est diffusé par l’émetteur numérique via les
deux faisceaux hertziens en visibilité directe, figure II.8.
Lors de la transmission d’un programme TV depuis un studio vers un satellite ou une
voie terrestre, le signal est découpé en plusieurs éléments (vidéo, audio,
textes, services TV additionnels, etc). La norme DVB permet de les modifier,
d’y ajouter des fonctionnalités supplémentaires, et finalement de les réassembler.

Figure. II.8. Les normes DVB T sont indispensables à la bonne réception de la


télévision par les usagers.
Ces modifications peuvent avoir différents buts. Certaines peuvent simplement
permettre de corriger des bugs ou des erreurs de codage. D’autres, plus
spécifiques, vont venir ajouter du contenu supplémentaire. Il peut s’agir de sous-titres
spéciaux, ainsi que d’applications interactives, de protection des téléspectateurs ou de
protection de contenu.

Comment fonctionne l’envoi d’un programme TV avec la norme


DVB ?

L'ennui cependant, c'est que ces équipements sont à bande passante large,
6, 7 ou 8 MHz. Il nous est possible de transmettre sur 437 MHz avec une bande
passante de 6 MHz mais alors nous allons occuper la bande de 434 à 440 MHz ce qui
pourrait faire du QRM aux autres utilisateurs de notre bande, notamment à ceux qui
trafiquent sur relais ou par satellite. Mais compte tenu de la rareté des amateurs de
TV numérique et du peu d'occupation de la bande 430 MHz, il nous est quand-même
44

possible de faire des essais en DVB-T 6 MHz dans cette bande, mais il faudra être
réceptif aux réclamations s'il en vient. Cela dépend bien-sûr de la région.

Pour la réception en bande large, ce genre de récepteur suffit. Avec une bonne
antenne et un préamplificateur à faible souffle en tête de mât, on pourra faire de
superbes QSO.

En émission, on pourra employer le système Minimod de SR-Systems, qui permet de


transmettre de 70 à 2200 MHz en DVB-T et S, en bande large et étroite (2 à 8 MHz).
Par contre il est en MPEG2 et ne permet pas la haute définition MPEG4 codée H264.
De nouveaux modules sont en préparation pour cela. Le seul inconvénient du
minimod est son prix élevé.

Tous les modules Hides travaille en MPEG4/H264 et pas en MPEG2.


A noter que le MPEG4 est la nouvelle norme de DVB-T, qui permet la haute définition
et dont le codage prend moins de place que le MPEG2. C'est la norme DVB-T du
futur.

On trouve également un émetteur de table chez Ides, ainsi qu'un répéteur DVB-T qui
a la même fonction qu'un relais amateur qui retransmet un signal reçu sur une autre
fréquence. Et bien-sûr la caméra-émetteur DVB-T décrite ci-dessus.
Pour la réception DVB-T en bande étroite, il n'existe que les modules de réception
SR-Systems, qui ne travaille qu'en MPEG2 ou alors la clé Hides UT-100B qui, elle, ne
fonctionne qu'en H264/MPEG4, autant en émission qu'en réception.

Hides annonce un nouveau récepteur qui offrira toutes ces qualités: réception DVB-
T en MPG2 et en H264/MPEG4, et ceci en en bande large et étroite. Si ses
spécifications suivent, ce sera le récepteur DVB-T idéal.

A noter que le système Digilite ou celui de F1DOJ sont des émetteurs de TV


numérique en DVB-S (S pour satellite) et pas DVB-T2. Dans les régions
montagneuses, le DVB-T, prévu spécifiquement pour les transmissions terrestres, se
comporte bien mieux que le DVB-S car il tire parti des réflexions. Par contre, le DVB-
S ne le permet pas et se bloque en cas de multipath. Il sera cependant plus efficace en
pays plat où il n'y a pas risque de signaux réfléchis et demandera un rapport signal/bruit
inférieur pour pouvoir décoder un flux TV.

Les opérateurs de services de diffusion par satellite préparent eux aussi la fin du MPEG
2 et le basculement de tous leurs services TV en MPEG 4. L’occasion de renouveler
une part importante des équipements de réception individuels et collectifs.
45

II.4. CONCLUSION

La télévision numérique est un mode de diffusion terrestre de télévision dans


lequel les signaux vidéo, audio et données ont été numérisés puis orientés dans un
flux unique ensuite multiplexés avant d’être diffusés via les ondes électromagnétiques
Dans ce chapitre nous avons donné et démontrer comment se fait la réception en
DVB-S2 et la réémission de la norme DVB-T2.
Ainsi pour le troisième Chapitre nous allons présenter la Ville de Beni ou le système
sera implanter pour servir la population et nous allons aussi parler du Bouquet
Satellitaire de la RDC.
46

CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA VILLE DE BENI ET DU


SYSTEME DE RECEPTION DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC

III.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre nous allons présenter la Ville de Beni où le système de réémission


par TNT sera implanté pour servir la population et nous allons aussi parler du système
de réception du Bouquet Satellitaire de la RDC.

III.2. PRESENTATION DE LA VILLE DE BENI7


III.2.1. Aperçu général
Beni est une ville du Nord-est de la République Démocratique du Congo dans la
Province du Nord-Kivu, elle est située à proximité du Parc National de Virunga sur le
plateau du mont Ruwenzori (5119 m d’altitude), elle se trouve à 25 Km de la cité
d’Oicha (chef-lieu du territoire de Beni),située à proximité du Parc national des
Virunga, sur le plateau du mont Ruwenzori (5 119 m d'altitude), en bordure de la forêt
de l'Ituri. Elle se trouve à 70 km de Kasindi, une cité qui fait frontière avec l'Ouganda.
Elle est parmi les 9 villes socio-économiques de la République Démocratique du Congo.
Ces 9 villes sont: Baraka, Bandundu, Beni, Boma, Butembo, Likasi, Mwene-Ditu, Uvira,
et Zongo.

La ville de Beni est une ville subdivisée en 4 communes (Commune de Ruwenzori,


de Beu, de Mulengera et de Bungulu) dont chacune est composée des quartiers
formés par des cellules. Cette ville compte une trentaine des quartiers. La Figure III.1.
Montre le Rond-point Nyamwisi de la ville de Beni

Figure III.1. Le Rond-point Nyamwisi de Beni

7
https ; //fr. wikipedia.org/wiki/historique de la ville de beni. Consulté le 19/Janvier/2019 à 22 :10
47

III.2.2. Historique

C'est en 1894 que les Belges installent un poste d'État dans ce qui est le territoire
administratif actuel de Beni3. Avant cette date, les archives sur Beni sont toutes
constituées de la mine d'informations recueillies auprès des missionnaires catholiques
de la Société des missionnaires d'Afrique (ou Pères blancs) qui s'étaient lancés la
conquête spirituelle de cette contrée où ils craignaient d'être devancés par
des anglicans anglophones venant de l'Ouganda ainsi que par d'autres missions
protestantes.

Ce fut d'ailleurs au cours de ce passage en 1889 que Stanley découvrit le


mont Rwenzori dont le sommet était à l'époque couvert de neige sur 7 km2. Depuis, la
fonte de ce glacier africain unique s'est accentuée par le fait du changement climatique
au point qu'il ne reste plus qu'un petit km² des glaciers.

La correspondance des missionnaires susmentionnés renseigne également que le Père


Auguste Achte se mit à l'apprentissage du swahili auprès du Père Guillermain, en
prévision de son affectation « au-delà de la Semliki », expression qui désignait Beni et
ses environs. On en déduit que la population de Beni parlait déjà swahili au XIXe siècle5.
En effet, l'islam imposé par les Arabes et des esclavagistes arabisés s’infiltra dans la
région de Beni vers 1870, ce qui pourrait expliquer en partie l'usage du swahili en tant
que langue véhiculaire de l'époque, sachant que le swahili tire de la langue arabe une
bonne partie de son vocabulaire. Jusqu'aux années 1900, Beni et Irumu faisaient partie
de la zone administrative du Haut-Ituri. Vers 1902, Beni fut rattaché à Rutshuru dans
le Kivu, marquant ainsi sa séparation définitive d'avec Irumu.

III.2.3. Toponymie

La ville de Beni doit son nom à Mbene, un chef coutumier très influent qui administra
cette agglomération avant l ’ « arrivée des Blancs ». Par la tradition orale, il nous est
parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des
autochtones. « Chez Mbene », lui répondirent-ils. Mais dans ses notes, le Belge
retiendra « Beni » et ce fut dès lors le nom donné à ce village. La sacralisation de toute
parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans
plusieurs domaines.

Citons, par exemple, les noms donnés à plusieurs sites, quartiers et rivières autour de
la ville de Beni. Ils témoigneraient d'une forte influence des colons belges au Congo-
Léopoldville en général et dans l'est du pays en particulier. « Boïkene », c'est le nom
d'un des quartiers huppés de Beni. Ce quartier doit ce nom à un Belge qui aurait
souhaité un « bon week-end », en fin de semaine, à l'équipe de cantonniers qu'il
dirigeait. Nos cantonniers analphabètes ont cru entendre le Blanc leur dire que ce lieu
s’appellerait « Bo-ï-Kene » et se mirent à propager la nouvelle autour d'eux.
48

De Cité Belge (vers Mabolio), un autre Blanc se serait intéressé à la montagne qui
surplombe ce village et aurait demandé aux badauds : « Qu'y va-t-il là-haut ? » Depuis,
ladite montagne s'appelle « La-o ». Et un autre colon belge, alors qu'il se trouvait sur la
route de Mangina, donna ordre à ses accompagnateurs : « Passez ici et suivez le chemin
de la brousse ! ». Ces pauvres gens se dirent entre eux, très enthousiasmés : « Le Blanc
dit que ce village s'appelle 'Pa-sse-si' et que de l'autre côté où son doigt était pointé
c'est 'Bou-rou-sse' ». Ainsi seraient nés les noms de Pasisi et de Burutsu. Enfin, pour ce
qui est de l'origine du nom porté par la rivière Semliki, on raconte qu'un explorateur
aurait demandé à un pêcheur qu'il trouva en train de pêcher de lui communiquer le
nom de cette rivière.

III.2.4. Carrefour commercial et usines à café

Dans le milieu des années 1970 jusqu’à la fin des années 1980, Beni connut son âge d’or
grâce à l'implantation dans cette agglomération de nombreuses usines à café et de
grandes sociétés d'exportations parmi lesquelles on peut citer UPAK. Beni est, en effet,
la seule région au monde produisant à la fois l'arabica et le robusta. L’or vert ainsi que
la papaïne se vendaient bien à l’export à telle enseigne que la cité attira l'attention de
plusieurs banques nationales qui y ouvrirent des agences ou succursales. Ce fut le cas
de la Banque Commerciale Zaïroise (BCZ) suivie plus tard de la Banque de Kinshasa
(BK), de la Banque du Peuple (BDP) et de l'Union Zaïroise de Banques (UZB).

La chute des cours de café dans les années 1990 et le pillage des biens de 1991 et 1993
sous le régime du dictateur Mobutu mirent à mal les opérateurs économiques.
Pourtant, le marché du café était régulé et sa vente réglementée par un système assez
complexe des timbres OIC sous l'égide de l'Office Zaïrois du Café (Ozacaf). Les
autorités instaurèrent un autre principe, celui de la rétention de café afin de créer de
la rareté sur le marché mondial. Mais sans succès. Beaucoup de sociétés firent alors
faillite, les plantations de caféiers furent laissées à l'abandon. Les usines de café qui ne
fonctionnaient qu'avec de groupes électrogènes devinrent inexploitables à cause de la
flambée des prix de carburant importé du Kenya, la région n'étant pas électrifiée. Les
paysans revinrent à la production du café pilonné de piètre qualité car décortiqué de
manière artisanale et sans être calibré ce qui, sur le marché mondial, contribua à
dégrader l'image du café produit au Zaïre. Les routes de desserte agricole se
dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Beni devint un
véritable cauchemar pour les entreprises. Le tronçon routier d'une importance vitale
reliant Beni à Kisangani devint impraticable, celui de Beni-Kasindi très dangereux car
non entretenu et occupé par endroits par des coupeurs de route, des rebelles
« Mumbiri » ou « Ngilima » venant de Lume, le pied du mont Ruwenzori. Contribuant
encore à dégrader la situation, la trachéomycose fit son apparition dans la région et
affecta surtout le café robusta. Cette maladie, surnommée « le sida du café », agit sur
la dégénérescence du système vasculaire du caféier. Le développement de la culture de
cet oléagineux a permis de rendre la région de Beni autosuffisante et de la voir ainsi se
49

passer de Kisangani et d'Isiro jusqu'alors grandes pourvoyeuses de cette huile, mais


contrairement au café vert, l'huile de palme n'est pas exportée. Quelques années plus
tard, les agriculteurs de Beni trouvèrent une alternative en se reconvertissant dans la
culture du cacao.

III.2.5. Guerres du Congo 1995-1998

Les deux dernières guerres du Congo (1996, 1998) eurent pour conséquence l'exode
rural des populations. Ainsi Beni, à l'instar de Butembo et des autres villes de l'est du
pays, voit la cité se développer très rapidement, les nouveaux venus étant
essentiellement des déplacés de guerre fuyant leurs villages à la suite des exactions
commises par des éléments incontrôlés de l'armée régulière ou par des rebelles. En
effet, les autorités se rendirent compte des progrès économiques enregistrés et de la
montée en puissance d'une classe moyenne à l'est du pays, territoire qui échappait
jusqu'alors à leur pouvoir.

III.1.6. Beni : mur d'espoir (2014)

Ayant encore en mémoire le traumatisme causé par le pillage de leurs biens sous
Mobutu (1991, 1993), les habitants de Beni et de ses environs s'investirent dans
l'immobilier en construisant des maisons, des villas et des immeubles « que personne
ne pourra leur dérober la nuit ». Cette prise de conscience se révéla payante et, du
jour au lendemain, ce que fut une cité sans âme devint une ville urbanisée, propre et
grouillante d'activités. La cité de Beni fut officiellement élevée au rang de « ville » en
1998 par le Président de la République Laurent-Désiré Kabila. La majorité de sa
population est composée de personnes issus de l'ethnie Nandé. Beni se veut une ville
hospitalière et ouverte au monde extérieur. Le projet en cours relatif à la réhabilitation
de l'aérodrome de Beni Mavivi, à côté de Mavivi, va dans le sens de l'ouverture à
l'international de cette région enclavée. En effet, la quasi-totalité de missions d'affaires
vers ou au départ de Beni-Lubero passent jusqu'à présent par l'aéroport d'Entebbe, en
Ouganda. Toutefois, cette zone se situera entre les deux villes précitées. La question
de l'électricité se posera alors avec acuité car jusqu'en 2014.

III.2.7. Administrations

La cité de Beni était dirigée successivement par plusieurs autorités depuis l'accession
du pays à l'indépendance. Parmi celles qui se sont distinguées par leur bravoure en
période difficile, figurent :

 Sikulyvasaka Makala
 Masumbuko Nyonyi Bwanakawa
 Jules Mungwana
50

III.3. Données géographiques et culturelles8


III.3.1. Coordonnées géographiques
1) Localisation

Ces coordonnées géographiques se présentent comme suit : entre 0° 29’ 18’’ de


latitude Nord et 29° 27’ 32’’ de longitude Est.
2) Relief
La ville de Beni est située sur un plateau des petites collines dans la partie Sud-est et
dominée par une plaine au Nord-est ainsi qu’au Nord-Ouest.
3) Le climat
La température varie entre 20°C faisant de Beni une ville où le soleil brille et pluvieuse.
Pluies abondantes et violentes surprennent quelques fois la ville et les rafales des vents
s’y déversent en passant par les monts Beu et Rwangoma en provenance du Sud-est.
Ces vents causent des nombreux dégâts matériels dans certaines parties de la ville de
Beni. Figure. III.2. Montre la carte Géographique de la ville de Beni.

Figure. III.2. La carte Géographique de la ville de Beni.

8
https ; //www.caid.cd/index.php/donnees de la ville de beni. Consulté le 13/Janvier/2020 à 22 :10
51

4) Hydrographie
Les principaux cours d’eau qui traversent la ville de Beni sont :
Rivière Tuha, rivière Tabi, rivière Mabakanga, rivière Kilokwa, rivière Kabungulu, rivière
Munyabelu, rivière Biautu, rivière Mabakou.
5) Le sol
Le sol est argileux sur les plateaux, argilo-sablonneux dans les plaines, et aux pieds des
collines.
III.3.2 Particularités et richesses de la ville

C’est une ville qui est au carrefour des routes de Goma à Kisangani via Butembo et de
Butembo à Kasindi, c’est-à-dire elle a la national 4 et 2. La ville de Beni est le centre
commercial et administratif le plus important du territoire.
Beni est, en effet, la seule région au monde produisant à la fois le café arabica et robusta.

III.3.3. Données culturelles

La ville de Beni est cosmopolite c’est-à-dire nous y trouvons plusieurs tribus, c’est un
milieu qui ne connait pas radicalement ce qu’est une tribu à la manière d’autres milieux
urbains congolais habités en grande partie par les autochtones. La majorité des Nande
qui se disent originaires de cette contrée ne sont pas du genre de ses congolais
xénophobes. C’est l’une des raisons qui donnent à cette agglomération un caractère
culturel particulier. Ses habitant bien que ressortissant de diverses provinces vivent en
parfaite harmonie, les uns avec les autres. Néanmoins nous trouvons 7 grandes tribus
des autochtones : les Wanande, les Bambuba, les Batalinga, les Babila, Bapakombe,
Balese et les pygmées (Basumba, Mbuti).

III.3.3.1. Langues parlées dans cette ville

 Swahili
 Lingala
 Kinande
 Kimbuba
 Kipakombe
Les langues nationales de liaison sont le Swahili et le Lingala. Le français est langue
officielle et d’enseignement elle est parlée par une minorité instruite.
Les langues locales sont : Le Kinande : parlé par les yira ou nande ; Le Kimbuba : parlé
dans la tribu mbuba ; Le Kibila : parlé par les babila ; Le Kipakombe : langue proche du
Kilese et parlé par les Bapakombe ; Le Kilese: parlé par les Balese ; Le Kibwisa ou
Kitalinga : parlé par les watalinga ; Le Kihumu : parlé par les Bahumu. Les Mbuti
52

(pygmées) n’ont pas de langue spécifique. Ils s’expriment dans la variante de la langue
des tribus qui leur sont voisines (Kilese, Kibila).
III.3.3.2. Principales activités
 L’agriculture
 L’élevage
 Le commerce
 L’Industrie
 L’artisanat
L’Agriculture est axée : sur les cultures vivrières : manioc, maïs, riz, haricot, soja,
bananes, arachides, pomme de terre, choux… et sur les cultures pérennes : cacao,
caféiers, papayer, reboisement, le palmier à huile. L’élevage : Elle repose sur la volaille,
caprins, les lapins, les bovidés, ovidés, …
Le commerce est basé sur : Le commerce général (magasins et boutiques) ;
l’importation des produits pétroliers (stations, dépôts et kadhafi), produits agricoles et
forestiers, des produits manufacturés, des produits pharmaceutiques ; commerce de
denrée alimentaires (marchés publics) ; le commerce des produits des services, etc.
L’Industrie : elle porte sur la savonnerie, l’eau minérale, le bois, la papaïne, la brasserie,
l’huile de palme, etc.
L’artisanat : il repose sur la menuiserie, le salon de beauté, coupe et couture,
III.3.4. Situation économique

Taux de change flottant appliqué au 12 novembre 2021

Vendeur : 1$ = 2050 FC Acheteur : 1$ = 2000 FC

Nombre
d’opérateurs 840
économiques

III.3.4.1. Principaux opérateurs économiques.

 Hôtel Okapi palace opérant dans le secteur de l’Hôtellerie, nombre


d’ouvrier : données non encore disponibles et appartenant à Julien
PALUKU KAHONGYA
 Etablissements KIN SOIR opérant dans le commerce général, c’est-à-dire
l’importation des divers, nombre d’ouvrier : données non encore
disponibles et appartenant à Monsieur LATIFE etc…
53

Il existe 840 opérateurs économiques dans la ville de Beni. Nombreux de ces


opérateurs économiques sont sous le régime de la patente. Ils ne sont pas encore tous
inscrits au NRC, ni à l’Identification Nationale.
III.3.4.2. Principales activités des opérateurs économiques

 Le commerce des produits agricoles


 Le commerce des produits forestiers
 Le commerce des produits manufacturés
 Le commerce des produits pharmaceutiques
 Le commerce des produits des services
III.3.4.3. Principales activités des PME/PMI,

 Commerce général
 Savonnerie artisanale
 Le commerce des produits agricoles
 Commerce ambulant et informel
 Achat et vente des produits de beauté
Le commerce est largement pratiqué : Il y a l’importation, l’exportation, le commerce
ambulatoire, l’achat et la vente des produits agricoles, des produits et sous-produits
forestiers. Un grand nombre d’opérateurs sombrent encore dans l’économie
informelle. Rares sont ceux qui sollicitent le registre de commerce et l’identification
nationale.

III.3.4.4. Grandes entreprises locales

 ENRA
 KAL-MANGO
 GROUP OKAPI AFIA
ENRA est une entreprise locale qui s’occupe de la production de papaïne LATEX, et
emploie autour de 167 personnes.

KAL-MANGO, est une entreprise locale œuvrant dans l’importation du carburant,


fabrication de jus et d’eau en bouteille, cette entreprise emploie 88 personnes.
GROUP OKAPI AFIA produit l’eau minérale en bouteille et importe aussi le pétrole.
Pour les entreprises de l’audiovisuel et chaines des télévisions, il existe 2 chaines de
télévisions locales mais les deux chaines émettent en analogiques :
54

1) RTGB : RADIO TELEVISION GRABEN BENI


La RTGB est une chaine de la Radio et de la Télévision de Beni, situe dans la
commune de Beu et implanter sur la colline de Beu, il émet a système analogique UHF
a la fréquence de 480 MHz depuis l’année 2000 jusqu’à nos jours.
2) RTR : RADIO TELEVISION RWANWURURU
La RTR est une chaine de la Radio et de la Télévision de Beni, situe dans la
commune de Mulekera et installer sur le rondpoint de la ville de Beni, il a commencé
l’émission de la Radio vers l’année 2008 a système analogiques et depuis l’année 2010
jusqu’à nos jours il émet la télévision a système analogique UHF a la fréquence de 530
MHZ.
III.3.4.5 Principales sources d’énergie

1. Charbons de bois (70%)


2. Groupe électrogène (15%)
3. Solaire (15%)
La ville de Beni est dépourvue d’énergie électrique industrielle bon marché.
Le charbon de bois est utilisé comme source d’énergie calorifique principale dans les
ménages en rapport avec le bois de chauffage de plus en plus rare et qui lors de la
cuisson dégage la fumée. Toutes unité de production se servent de groupe électrogènes
pour leur besoin en énergie électrique, ce qui rend ce coût très élevé de contribuant
négativement au coût exagéré de la charge d’exploitation.

Le nouveau recensement du contrôle technique de conformité des groupes


électrogènes dans la ville de Beni nous a permis d’identifier quelques groupes
électrogènes et nous a aussi permis d’estimer les besoins en énergie électrique. Les
différents membres de l’association se regroupent à 30, 40, 50 OU 60 abonnés pour
acheter un moteur et alternateur couplé pour fournir de l’énergie qu’on injecte dans
un réseau ou canalisation électrique aérienne pour desservir les membres de 18h30 à
22h00 au frais de 15, 20 ou 30$ le mois.
Signalons que la ville de Beni a 77 groupes électrogènes qui ont une puissance de
1921,4KVA.

III.3.5. Situation sanitaire

La ville de Beni a une zone de santé : Zone de santé de BENI et dispose d’un Hôpital
Général de Référence et 3 centres hospitaliers, des centres de santé et des postes de
santé. Le taux de couverture médical est suffisant. Néanmoins, les structures de santé
manquent d’infrastructures adéquates (Bâtiments, matériel et équipements,
55

médicaments). Il y a aussi des Cliniques, les Centres Hospitaliers, les Centres Médico
– Chirurgicaux, les Dispensaires, les Postes de Santé Privés sont très nombreux. Sous
équipés, sans stock des médicaments, sans personnel qualifié et encadré. Dans
l’ensemble, ils ne rendent pas de services de qualité.

Nombre d’hôpitaux 1

Nombre de centre de santé 18

La Zone de Santé de Beni dispose d’un HGR et de 18 CS dont 11 pour l’Etat et 7 pour
les Eglises. Pour la ZS Beni-ville, la distance moyenne entre les domiciles et les
structures de santé est de 4 Km. L’HGR de Beni-ville date de 1930 et assez délabré
et les 18 CS sont aussi dans état délabré avec des bâtiments en dur, se mi-dure et
d’autre en planche. L’HGR a une capacité d’accueil de 180 lits tous installés mais la
grande partie est en bois, l’HGR a reçu du gouvernement national 35 lits. Il y a 19
médecins dans toute la zone de santé dont 11 à l’HGR qui tous sont des généralistes,
néanmoins dans l’HGR nous avons aussi la gynécologie, la cardiologie, la dermatologie,
la pédiatrie, l’ophtalmologie, etc, et 330 infirmiers pour toute la zone de santé. Les
populations trouvent facilement des médicaments grâce aux ONGs nationales tant
qu’internationales intervenant dans la zone de santé (UNICEF, UNFPI, Save the
children, Heal Africa, EPVI et CORDAID) qui approvisionnent aussi bien les structures
de santé que les pharmacies. C’est surtout les médicaments contre le paludisme, les
IRA, les diarrhées, la verminose et la Grippe qui sont courants, les médicaments
spécialisés sont assez rares. Toutefois le coût des médicaments est abordable car avec
100FC on peut obtenir une plaquette de 10 comprimés de paracétamol et avec 2.000FC
on peut acheter des médicaments pour soigner les IRA. Les médecins et infirmiers sont
très disponibles pour les patients.
III.3.5.1. Maladies les plus récurrentes

1. Paludisme (60%)
2. Infections respiratoires (15%)
3. Diarrhée simple (12%)
4. Grippe (10%)
5. Anémie (3%)
La malaria : malgré la distribution de moustiquaires imprégnées, la malaria persiste.
La verminose : Plusieurs campagnes de vaccination ont aligné le déparasitage au
mébendazole.
Les autres maladies fréquentes sont : la diarrhée, les infections respiratoires et
l’anémie pour les enfants.
56

III.3.6. Education
III.3.6.1. Enseignement primaire et secondaire

Ecoles Maternelles 24

Ecoles primaires 140

Ecoles secondaires 104

Il y a 105 écoles qui sont pays par l’Etat, on les appelle les écoles budgétisés mais 51
écoles qui sont payé totalement par l’Etat sans apports des parents; Nombre
d’enseignent au primaire est de 1391 dont 768 femmes.

III.3.6.2. Enseignement supérieur et universitaire

Universités 5

Instituts supérieurs 8

La ville de Beni compte 13 Universités et instituts supérieurs.


III.3.7. ONG et projets

Nombre d’ONG 17

III.3.7.1. Principales activités des ONG

 Humanitaire
 Environnement
 Développement
 Droits humains
 Santé
Droits de l’homme : Les organisations de droit de l’homme entreprennent des actions
de dénonciation, d’accompagnement administratif/juridique, de plaidoyer, de lobby et
des manifestations.
57

1) Principaux projets de développement financés par le Gouvernement


 CREC7 (Projet de Réhabilitation des routes), projet en cours
 PRISS (Projet de Reconstruction des Infrastructures Scolaires), projet en
cours sont :
Route : réhabilitation de la RN2 et RN4 par le gouvernement en partenariat avec les
chinois(CRET7)
Education : La construction des écoles, la distribution des livres/ dictionnaires aux
élèves /écoles.
2) Principaux projets de développement sous financement autre que le
Gouvernement
 Projets entrepris par la population
 Projets entrepris par les partenaires de développement et la population a
entrepris des projets locaux entre autres :
La construction du site de la rivière BIAUTU (BWERERE, pour l’association SUMA,
projet d’électrification)

III.3.8. Accessibilité et tourisme


1) Accessibilité de la ville

Routes Oui

Voies aériennes Oui

Biefs navigables Non

Train Non

2) Route d’intérêt national

 De la rivière Tabi sur la route Butembo-Beni jusqu’au rond-point de la ville : RN2 :


environ 12 Km

 Du rond-point de Beni jusqu’à Kasitu sur l’axe Beni- Mangina-Mambasa : environ


12 Km

 Du PK8, limite de la ville sur l’axe Beni-Kasindi jusqu’à Mavivi à la limite de la ville
avec le territoire en passant par le rond-point du 30 juin du boulevard Nyamwisi : RN4 :
environ 21 Km
58

3) Route de desserte agricole9


Beni - Kalau : 15Km
Beni – Sayo: 10 Km
Beni - Mayangose: 8Km
4) Réseaux de communication

Africel Non

Airtel Oui

Orange Oui

Vodacom Oui

Africel est le seul réseau n’existant pas dans la ville de Beni. Tous les quatre autres
réseaux ont une bonne qualité du réseau, disponibilité des produits
Ces trois réseaux ont un service de transfert d’argent.
5) Attraits touristiques

Parcs Non

Jardins botaniques Non

Jardin zoologiques Oui

Chutes d’eaux Oui

Sites touristiques Oui

Sites sacrés Non

Il existe le jardin zoologique, des chutes d’eau et des sites touristiques dans la ville de
Beni

99
https ; //www.caid.cd/index.php/donnees de la ville de beni. Consulté le 13/Janvier/2020 à 22 :10
59

6) Espèces phares de la faune


 Crocodiles
 Tortues
 Serpent
7) Espèces phares de la flore
1. Khayaanthotheka ou Acajou d’Afrique (Linzo)
2. Cordiaabyssinica (Mulingati)
3. Entandrophragmacylindricum (Liboyo)
Les noms qui sont () ces espèces en langue locale

III.3.9. Opportunités de développement

1) Opportunité d’affaire dans le secteur de l’agriculture :

 La ville de Beni est milieu très à l’agriculture et à l’élevage,

 Main d’œuvre disponible et dynamique,

2) Opportunité d’affaire dans le secteur agro-pastoral

 Installation des fermes pour la production du lait brut


3) Opportunité commerciale

 Beni est une ville se trouvant au carrefour de la RN2 et RN4, pourra permettre
l’exportation des produits vers d’autres villes de la RDC mais aussi vers les pays
limitrophes de la RDC (Rwanda et Ouganda)

 Implantation d’une usine de transformation des bois, du café et du cacao.

(Source : Rapport annuel 2018 fournies par la Mairie de Beni)


60

III.4. SYSTEME DE RECEPTION DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA


RDC
III.4.1. SYSTEME DE RECEPTION DU BOUQUET SAT DE LA RDC

Le système de réception du bouquet satellitaire de la RDC dans la ville de Beni sera


constitué des équipements ci-après :
1) L'ANTENNE PARABOLIQUE

a) Définition
Une antenne parabolique, communément appelée parabole, est une
antenne disposant d'un réflecteur paraboloïdal, basé sur les propriétés
géométriques de la courbe nommée parabole et de la surface nommée
paraboloïde de révolution.
Cette antenne qualifiée d'universelle puisqu'elle fonctionne en théorie sur
n'importe quelle fréquence ou longueur d'onde, est cependant seulement
employée à partir de la bande L dès 1,1 GHz et lorsqu'un gain
d'antenne élevé est recherché.

b) Constitution d’une antenne parabolique

Nous savons qu’il existe plusieurs types d’antennes paraboliques mais,


d’une manière générale, une antenne parabolique est constituée des
éléments cités dans la structure que nous présente ci-dessous la figure
III.3

La figure III.3 structurale d’une antenne parabolique.


1. Le réflecteur, (parabole) ;
2. Source ;
3. Le bras porteur (cornet) ;
4. Monture d’axe angulaire et de positionner ;
5. La partie dorsale.
61

2) Le LNB
a) Rôle

La tête de réception ou LNB (Low Noise Block) en Anglais a pour but de convertir
le signal satellite de fréquence comprise entre 10700 à 12750 MHz et de polarisation
Verticale ou Horizontale en un signal de fréquence BIS comprise généralement entre
950 et 2150 MHz. Les plus généralement utilisés aujourd'hui sont les LNB de type
universels.
Ils couvrent l'intégralité de la Bande Ku (celle qui nous concerne en Europe
principalement pour Télécom analogique ou les bouquets numériques), ils disposent
de polariseur intégré (ils possèdent 2 petites antennes une pour le H et une pour le
V ; selon l'alimentation 13 ou 18 V de la tête l'une ou l'autre antenne est choisie). Pour
sa simplicité d'utilisation et sa couverture en bande, le LNB universel est idéal pour la
réception fixe et motorisée dans la limite de ne recevoir que les satellites usuels
(Astra, Hot-Bird, Télécom, Hispasat) car ce LNB ne rattrape pas les éventuels écarts
de polarisation entre les satellites.
b) Différents types des LNB
Il existe un bon nombre de formes et des types de LNB, déterminées par la fréquence
et la forme. On a des types des LNB exploitant la bande Ku mode universel et les
LNB bande C mode universel.

c) Les LNB Bande Ku

Les LNB en bande Ku sont toutes universelles aujourd'hui, et elles sont pour la plupart
parfaitement compatibles avec les émissions HD, il y en de plusieurs type, Single
(simple sortie). Ces types des LNB elles fonctionnent dans la bande de fréquences de
10.7 à 12.7 Gh pour la réception et de 12.7 à 14.7 Gh pour l’émission. Les
signaux sont simplifiés et leur fréquence abaissée de l’ordre de 10x, via les OL
(Osculateur local 9.750 et 10.6 GHZ), dans la BIS allant de 950 à 2.150 MHZ. La
figure III.4 présente les différents types des LNB.

Figure. III.4 : Les différents types des LNB


62

NB : ces types des LNB illustrés sont exploitables que sur les antennes
paraboliques rien que pour la réception.
d) Les LNB Bande C

Les LNB en bande C sont toutes universelles aujourd'hui, et elles ne sont pas comme
le ku bande pour la plupart ont parfaitement du type, Single donc une simple
sortie Ces types des LNB elles fonctionnent dans la bande de fréquences de 3 à
4.7Ghz pour la réception et de 4.7 à 6 GHz pour l’émission. La figure III.5.
Illustre une tète LNB de Bande C.

Figure. III.5 LNB Bande C

3) CABLE COAXIAL

Le câble coaxial ou ligne coaxiale désigne une ligne de transmission ou liaison


asymétrique, utilisée en basses ou hautes fréquences, composée d'un câble à
deux conducteurs (central et extérieur), dont le conducteur externe assure le plus
souvent le blindage. Comme montre la figure III.6. Constitution du câble coaxial

Figure III.6. Constitution du câble Coaxial


63

La figure III.7. Présente les éléments constitutifs du câble coaxial.

Figure III.7. Eléments constitués du câble coaxial


4) RECEPTEUR SATELLITAIRE
Les récepteurs satellite sont des appareils électroniques qui reçoivent des signaux
analogiques ou numériques et les décodent afin de pouvoir les afficher sur un
téléviseur. Ils vous permettent ainsi de regarder à la fois des chaînes gratuites et
payantes à la télévision ou sur un écran d’ordinateur, auxquelles vous n’auriez
autrement pas accès. La figure III.8. Montre un récepteur satellitaire permettant aussi
de recevoir la TNT.

Figure III.8 Récepteur Satellitaire


64

5) MONITEUR & TV
L'appareil permettant d'afficher des images d'un programme est dénommé téléviseur,
ou, par métonymie, télévision, ou par apocope télé, ou par siglaison TV.
Comme le montre de la figure III.9

Figure III.9 Du moniteur de la télévision


6) SCHEMAS DE CABLAGE
La figure III.10 presente la structure du système de reception de la television par
satellite du bouquet des programmes de la RDC.

Figure III.10 Schéma de réception du bouquet satellitaire de la RDC à Beni


65

Positionnement de l’antenne et Principe de fonctionnement


Pour capter les programmes de la RDC émis par satellite RASCOM, nous avons
besoin des :
 Parabole : (3m de diamètre) ;
 Bande : C ;
 Position : EST ;
 Debit symbol : 16296 mb⁄s ;
 Fréquence : 3987 MHz ;
 Polarisation : V (Verticale) ;
 Fec convolution : 5⁄6 ;
 Angle d’élevation : 58,66° ;
 Angle d’azimut : 82,30°.

1) Elévation
L'élévation, appelée également angle du site, est l'angle entre la direction de l'axe de
l'antenne et de l'horizontal ou encore la position de haut vers le bas.
Cette opération donne l'élévation de l’antenne. Nous avons utilisé les graduations qui
existent sur les montures pour pouvoir élever notre antenne.

2) Azimut

L’azimut donne la direction d'orientation de la parabole par rapport au Nord. Il donne


toujours une direction proche de 180° sur une boussole, c'est à dire au Sud. A l'angle
calculé, il y a lieu normalement d'apporter les corrections, dues à la déclinaison
magnétique, qui, sur une boussole, ne possédant pas ce réglage nécessaire, induit une
petite erreur de direction géographique. C’est-à-dire la position gauche vers droite
nous avons tenu compte de l’angle d’azimut donné par l’opérateur pour pouvoir
localiser notre satellite qui est le SES 4.

3) Contre Polarisation

Nous avons tenu compte de notre de la polarisation de la source qui nous a permis
de déterminer celle de l'ensemble de l'antenne parabolique avec une particularité pour
la polarisation circulaire à cause de la réflexion, le sens de rotation de la polarisation
de l'antenne est inversé.
66

4) Détermination des angles par rapport à l’emplacement de


l’antenne.

Nous avons Trouvé des points qui satisfont à ces deux conditions (élévation et azimut)
et qui nous a facilité grandement la pose ou l’installation de l’antenne (une terrasse,
un mur, un balcon sous l'avancée d'un toit) protégeant ainsi l'antenne des intempéries
et du sol rigide. Pour très bien orienter la parabole dans la position demandée et viser
le satellite consterné il faut respecter 3 angles suivants : L’élévation, L’azimut et la
Contre Polarisation.
5) Fonctionnement du Système
Lors du pointage d’une antenne parabolique il faut installer un support vertical capable
de supporter sans dommage l'antenne que nous possédons. La verticalité du mât est
très rigoureuse. Pour y arriver il nous faut effectivement un « minimum manuel ».
Les cinq grandes phases distinctes qu’on a menées sont :

1. L’assemblage de l’antenne ;
2. La fixation solide de l'antenne sur le mur ;
3. L’orientation correcte ;
4. Le pointage de l’antenne ;
5. L’alignement final ;
6. La Configuration des équipements internes

III.4.2. LE BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC

Les programmes des chaines RTNC, TELE 50, BONE TV, DIGITAL CONGO
TV, RTVS 1 et RTGA ont déjà leurs espaces dans le satellite RASCOM. Alors pour le
recevoir dans la ville de BENI, nous savons que le bouquet de la RDC sur le Satellite
RASCOM situe à la position 2,8oE, fréquence : 3987, pour un system de réception
DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec un symbole de 16296.
Donc nous allons pointer notre antenne au sol avec les coordonnées ci haut ensuite
recevoir toutes ces chaines du bouquet de la RDC en Norme DVB-S2, et après la
réception de ces chaines dans notre site de BENI, nous allons les réémettre en Norme
DVB-T2 vers la Ville de Beni.
Le bouquet satellitaire de la RDC est l’ensemble des chaines dont RTNC, TELE
50, BONE TV, DIGITAL CONGO TV, RTVS 1, RTGA et aussi les 2 chaines
de télévision de BENI RTGB et RTR, regroupées ensemble formant le multiplex à
diffuser par TNT pour et permettre aux populations de BENI de suivre les
informations en temps réel.
67

III.4.3. DESCRIPTION DES CHAINES DU BOUQUET DE LA RDC

Toutes les chaines citent ci haut sont émises depuis le satellite RASCOM
1. RTNC
La RTNC couvre 70 % du territoire congolais et opère deux chaînes de télévision :

RTNC : chaîne généraliste à couverture nationale ; diffuse en RDC via le satellite


Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de Réception DVB-S,
en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296. La chaîne RTNC1 concernant
son fonctionnement technique comprend les équipements suivants :

Les caméras numériques ; les microphones ; les moniteurs ; Le VTR ; Banc de


montage ; les projecteurs ; Le mixeur audiovisuel ; le modulateur ; Les câbles coaxiaux ;
Un mini Lan composé de 5Pcs dont deux serveurs HP Compact ; Le faisceau hertzien ;
Le VSAT ; Emetteur, etc.
La RTNC1 dans sa partie technique fonctionne de la manière dont nous la montre.
Tableau III.1. Le system de réception de la RTNC sur RASCOM
68

2. TELE 50
La TELE 50 produits les programmes à Gombe et elle diffuse ces programmes à la
cité moyennant un émetteur analogique à une fréquence de 527.20 Mhz sur le canal
est-elle diffuse aussi partout dans le monde via le satellite. Diffuse en RDC via le
satellite Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de
Réception DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.
Tableau III.2. Le system de réception de la TELE 50 sur RASCOM

3. B−ONE TV
B-ONE TÉLÉVISION est une chaîne généraliste diffusée en République
démocratique du Congo située sur l’avenue KOKOLO au quartier Binza PIGEON
dans la commune de Ngaliema/ville de Kinshasa. Diffuse en RDC via le satellite
Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de Réception DVB-
S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.
Tableau III.3. Le system de réception de la B−ONE TV sur RASCOM
69

4. DIGITAL CONGO
Digital Congo radio télé est à ce jour le plus grand employeur de l'audiovisuel privé
avec un personnel de 120 agents dont 40 journalistes, 22 correspondants à travers
les provinces du pays, une trentaine de techniciens, monteurs, mixeurs, réalisateurs
et preneurs de sons.
Tableau III.4. Le system de réception de la B−ONE TV sur RASCOM

5. RTVS 1
Diffuse en RDC via le satellite Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans
le system de Réception DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de
16296.
Tableau III.5. Le system de réception de la RTVS 1 sur RASCOM
70

6. RTGA Word
RTGA est chaine de télévision privée en république démocratique du Congo.
La chaîne a été créée et mise en service en 1996. Diffuse en RDC via le satellite
Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de Réception DVB-
S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.
Tableau III.6. Le system de réception de la RTGA World sur RASCOM

Toutes les chaines décrit ci haut représente le bouquet satellitaire qui est diffuser en
RDC via le satellite Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, dans le system
de Réception DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.

III.4.4. QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SATELLITES DES


TELECOMMUNICATIONS

Un satellite de télécommunications est un satellite artificiel placé dans l'espace pour


des besoins de télécommunications. Selon le besoin, il circule sur une orbite
géostationnaire, une orbite terrestre basse ou une orbite de Molnia d’où il relaie le
signal émis par des stations émettrices vers des stations réceptrices.
Les télécommunications par satellite constituent la première application commerciale
de l'ère spatiale avec le lancement d'un premier satellite opérationnel (Intelsat I) en
1965. Développé initialement pour les télécommunications téléphoniques longue
distance à une époque où seuls les câbles sous-marins permettaient le transport à
longue distance de la voix depuis le milieu du xxe siècle, il a trouvé depuis d'autres
applications.
Le gros de l'activité concerne la diffusion de programmes de télévision. Pour des
services fixes, les satellites de communications apportent une technologie
complémentaire à la fibre optique. Ils sont également utilisés pour des applications
mobiles, comme des communications vers les navires ou les avions.
71

Le secteur des télécommunications spatiales fait vivre une poignée de constructeurs


de satellites qui se partagent un marché relativement stable d'une vingtaine de
satellites géostationnaires par an, et plusieurs dizaines d'opérateurs de satellites.
Comme le montre sur la figure III.11

Figure III.11. Le satellite de télécommunications


1. Principe
Un satellite placé sur une orbite géostationnaire semble fixe à un observateur à la
surface de la Terre. Il fait le tour de la Terre en 23 h 56 min, à vitesse constante, à la
verticale de l'équateur. Ce type d'orbite est très pratique pour les applications de
communication car les antennes au sol, qui doivent impérativement être pointées vers
le satellite, peuvent fonctionner efficacement sans devoir être équipées d'un système
de poursuite des mouvements du satellite, système coûteux et compliqué à exploiter.
Dans le cas d'applications nécessitant un très grand nombre d'antennes au sol (comme
la diffusion de bouquets de télévision numérique), les économies réalisées sur les
équipements au sol justifient largement la complexité technologique du satellite et le
surcoût de la mise sur une orbite relativement haute (près de 36 000 km).
2. Description technique
Un système de télécommunications par satellite comprend trois sous-ensembles :
 Le segment spatial, qui est composé d'un ou plusieurs satellites de
télécommunications actifs ou de rechange regroupés éventuellement en
une constellation ;
 Le segment de contrôle, qui comprend l'ensemble des équipements au sol utilisés
pour contrôler et surveiller les satellites et piloter les échanges ainsi que les
équipements associés embarqués à bord des satellites ;
 Le segment terrestre, qui regroupe l'ensemble des stations terrestres utilisant
les services fournis par les satellites de télécommunications. Ces stations peuvent
avoir des caractéristiques très variées avec des antennes de réception d'une taille
comprise entre plusieurs dizaines de mètres et quelques centimètres.
72

3. Problématique de transmission10
Puisqu'un satellite géostationnaire se trouve à environ 36 000 km d'altitude, une onde
radio met un peu plus de 100 ms pour l'atteindre, et autant pour être acheminée à sa
destination finale, d'où l'accusé de réception repart en sens inverse.
La durée totale du cheminement total est de 400 ms. Non seulement ce délai se
montre très gênant lors des communications téléphoniques (phénomène d'écho),
mais il complique notablement la gestion des accusés de réception dans les
transmissions par paquet, les en-cours se comptant alors par millions.
Exemple : sur un canal ATM courant à 622 Mbit/s, il convient de remarquer que les
bits en transit (déjà partis et pas encore arrivés) sont à tout moment au nombre de
124 millions, soit 15,5 Mo.
Il existe plusieurs satellites des télécommunications, mais nous allons utiliser le
satellite de télécommunications Rascom-QAF 1R
4. Satellite Rascom-QAF 1R
Lancé le mercredi 4 août 2010 par une fusée Ariane 5 ECA, le satellite Rascom-QAF
1R a été construit par Alcatel Alenia Space sur une plateforme Spacebus-4000B3. Il
embarque 12 répéteurs en bande KU et 8 répéteurs en bande C.
Thales Alenia Space a annoncé qu'une fuite d'hélium sur le satellite Rascom-QAF1
avait entraîné l'interruption des opérations de mise en orbite. Après des manœuvres
de sauvetage, le satellite a pu entrer en service commercial mais sa durée de vie a été
fortement écourtée, passant d'une estimation de 15 ans à "à peine plus de 2 ans"
seulement.
Opérateur RASCOMSTAR-QAF

Position 3.1° EST

Couverture EUROPE, AFRIQUE

a) Zones de couverture du satellite Rascom-QAF 1R


Découvrez si vous pouvez capter le satellite Rascom-QAF 1R : Les zones de
couvertures de la figure III.12 nous permettront de déterminer si nous, nous trouvons
sous la zone de couverture du satellite Rascom-QAF 1R et le cas échéant, de
connaître la puissance du signal.

10
Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, éd. Dunod, Paris, 2010.
73

Figure III.12.Illistre les Zones de couverture du Satellite RASCOM

Figure III.12. Zones de couverture du Satellite RASCOM QAF


b) Taille de parabole pour capter Rascom-QAF 1R
Pour connaitre la taille de l'antenne parabolique qu'il vous faut pour capter
correctement le satellite Rascom-QAF 1R, référez-vous aux indications de puissance
de l'émission du satellite reçue au sol (indications en dBW) sur les zones de
couverture ci-dessus. Consultez ensuite le tableau de correspondances
Pire/taille pour connaître la taille recommandée avant de choisir votre parabole.

III.5. CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous avons présenté les données géographiques, administratives,


socio-économiques, culturelles et d’autres aspects historiques de la ville de Beni et
effectué un aperçu sur le système satellitaire de la RDC.

Passons maintenant au chapitre quatre et le dernier qui concerne la Mise en place du


système de réémission en DVB-T2 dans la ville de Beni.
74

CHAPITRE IV : MISE EN PLACE DU SYSTEME DE REEMISSION


EN DVB-T2 DANS LA VILLE DE BENI

IV.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre nous décrirons la mise en place d’un système de réémission en


DVB−T2 dans la ville de Beni, sa présentation, son fonctionnement et son application
sur le terrain. Il s’agit de la réémission par TNT en norme DVB-T2 des programmes
des chaines TV de Kinshasa diffusés par le satellite RASCOM.

IV.2. POSITIONNEMENT DE L'ANTENNE PARABOLIQUE

Pour recevoir le bouquet satellitaire de la RDC à partir de la ville de BENI, il faut


positionner l’antenne parabolique suivant les angles d’élévation et d’azimut adéquats.
Partant de la position du satellite RASCOM et des coordonnées géographiques de la
ville de Beni, nous allons procéder aux calculs pour déterminer les angles d’élévation
et d’azimut de l'antenne parabolique permettant de recevoir des programmes TV
diffusés.

IV.2.1. Utilisation des coordonnées géographiques pour le pointage


de l’antenne parabolique

Pour réaliser l’alignement avec le satellite, l’antenne parabolique doit être orientée
suivant les paramètres correspondant aux angles d’élévation (haut-bas) et d’azimut
(gauche-droite) par rapport à la position du satellite.
La figure IV.1. Présente l’organisation des Coordonnées géographiques d’un site

Figure IV.I. Coordonnées géographiques : Latitude et longitude.


75

Pointer l’antenne parabolique sur le satellite nécessite des équipements tels qu’un
inclinomètre, boussole, récepteur GPS et analyseur de spectre permettant de visualiser
le signal réceptionné pour essayer de le maximiser en tournant lentement l’antenne de
gauche à droite et de haut vers le bas.
L'azimut et l’élévation exacts sont calculés à partir de la latitude et de la longitude
prises par GPS. Le réglage de l'élévation de l’antenne parabolique sur le satellite demande
l’utilisation des mécanismes d’ajustement jusqu'à ce que l'inclinomètre indique l'élévation
calculée. Ensuite, il faut tournez lentement l'antenne pour avoir l’amplitude de la
porteuse (le signal reçu) la plus grande possible.

IV.2.2. Méthode de calcul pour l’orientation de l’antenne parabolique

La détermination des angles (site et azimut), à partir de la position (latitude et longitude)


de la station et de celle du satellite, peut se faire par calcul.
L’application de quelques règles de trigonométrie sphérique permet de calculer les
angles de positionnement, à savoir l’élévation (angle de site) et l’azimut.

À partir de α : latitude de la station et de  : différence de longitude entre le site et le


satellite, on peut calculer l’Angle de Site (ou élévation) et l’Azimut.
On pourrait calculer  comme suit :
 = longitude du satellite - longitude du site. (IV.1)
a) Angle de Site ou élévation

L’angle de site , aussi appelé hauteur, peut être calculé par la formule :

(IV.2)
Avec : r = rayon de la terre (6378 km ≈ 6 400 km)
d0 = altitude du satellite (35786 km ≈ 36 000 km si géostationnaire)
r+d0 = distance centre de la terre - satellite
= 6378 + 35786 km = 42164 km ≈ 6 400 + 36 000 = 42 400 km
d = distance site - satellite calculé par la formule :
d2 = d02 + 2 r (r + d0) (1 – cos α. cos ) (IV.3)
76

b) Azimut

L’azimut de l’antenne, qui est l’angle que l’antenne parabolique doit faire avec le sud,
peut être calculé par la formule :

(IV.4)

IV.2.3. Positionnement de l’antenne parabolique pour le site de Beni

Nous considérons le cas d’une antenne parabolique à installer sur un site situé dans
la ville de BENI, dans la province du Nord-Kivu.
Le satellite sur lequel on veut se connecter est le RASCOM qui est localisé à une
longitude de 2,8° Est.
Les coordonnées du site d’implantation, qui est BENI, sont :
 Latitude : 0°29’18‘’ N
 Longitude : 29°27’32’’ E
 Altitude : 1132 m.
1) Conversion des unités pour les coordonnées du Site
Il faut convertir toutes les coordonnées du site, latitude et longitude, en dégrés (°) :
 Latitude : 0°29’18‘’ N = 0,48 Nord
 Longitude : 29°27’32’’ E = 29,45° Est

2) Valeurs des angles α et λ


Connaissant les coordonnées du satellite et du site, on obtient les angles α et λ comme
suit :
α = 0,48° : latitude de la station.
 = longitude du satellite - longitude du site = 2,8° - 29,45° = - 26,65°

IV.2.3.1. Détermination par calcul

a) Calcul de l’angle de Site (Hauteur ou élévation)


Partant de la formule ci-après :
d2 = d02 + 2 r (r + d0) (1 – cos α. cos ) (IV.5)
On obtient,
d2 = (36 000)2 + 2 x 6 400. (42 400) (1 – cos 0,48°. cos (-26,65°))
d2 = 1296 000 000 + 12 800. (42 400) (1 – 0,999 X 0,893)
77

d2 = 1 296 000 000 + 542 720 000. (1 – 0,892)


d2 = 1 296 000 000 + 58 613 760 = 1 354 613 760
D’où, d = 36 805,07 km
Ce qui donne :

(IV.6)
42 400
cos 𝜃 = √1 − cos 2 (0,48°) cos 2 (−26,65)
36 805,07
cos 𝜃 = 1,152√1 − 0,998𝑥 0,797
cos 𝜃 = 1,152√1 − 0,795
cos 𝜃 = 1,152𝑥0,452 = 0,520
d’où, 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(0,520) = 58,66°
 Angle d’élévation(de site) : 𝜃 = 𝟓𝟖, 𝟔𝟔°
b) Calcul de l’azimut

Partant de la formule ci-après :

(IV.7)
On obtient,
0,448 0,448
sin(𝐴𝑧) = = = 0,991
√1+0,998𝑥0,797 0,452

𝐴𝑧 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(0,991)
𝐴𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑′𝑎zimut = 82,30°
Ainsi, pour positionner l’antenne parabolique du vers le satellite RASCOM, nous
allons utiliser les angles suivants :
 Angle du site : 58,66° comme élévation
 Azimut : 82,30° vers l’Est
78

La figure IV.2 représente le pointage de l’antenne parabolique vers le :

Figure IV.2. Pointage de l’antenne parabolique.

IV.2.3.2. Détermination par abaque

Connaissant la latitude du lieu et la différence de longitude entre le satellite et lelieu,


on déterminer l’angle de site (hauteur) et l’azimut de l’antenne pour un satellite
géostationnaire grâce à l’abaque tel que décrit sur IV.3
Satellite RASCOM qui est localisé à une longitude de 2,8°Est.
Les coordonnées du site d’implantation à ville de BENI - Province du Nord-Kivu :
 Latitude : 0°29’18‘’ N,
 Longitude : 29°27’32’’ E = 29,45° Est
 Altitude : 1132 m.
A partir de ces coordonnées on obtient :
α = 0°29’18‘’ Nord = 0,48 = 59° Nord : Latitude du lieu
 = 29° - 2,8° = 26,65° : Différence de Longitude ‘’Satellite-Lieu’’
On place sur l’abaque les valeurs de α = 0,48° sur l’axe « Latitude du lieu » (à
droite et verticalement) et de  = 26,65° sur l’axe « Différence de Longitude
‘’Satellite-Lieu’’ » (en bas et horizontalement).
On effectue ensuite la projection de ces deux paramètres (α et ) sur l’abaque en
suivant les courbes correspondantes et on obtient, à l’intersection des deux axes,
les valeurs de l’Angle du site est de 58,66° et de l’Azimut est de 82,30°.
79

Figure IV.3. Détermination par abaque

Figure IV.3. Détermination par abaque


IV.3. MULTIPLEX A REEMETTRE
IV.3.1. Programmes TV diffusés par le satellite RASCOM
Le système de réception par satellite à implanter à Beni devra capter les programmes
de 6 chaines de Télévision de Kinshasa qui sont diffusées par satellite RASCOM. Il
s’agit des chaines de télévision suivantes : RTNC, TELE 50, BONE TV, DIGITAL
CONGO TV, TVS 1, RTGA.
1. RTNC1
a) Historique

La Radiotélévision nationale congolaise a été créée en 1945. Elle prend le nom de


"Office zaïrois de radiodiffusion et de télévision (OZRT)" à l'époque du Zaïre de 1971
à 1997, elle était d'ailleurs la seule agence zaïroise à diffuser sur les ondes hertziennes
depuis la loi de 1972. Depuis la libéralisation politique des années 1990, d'autres
compagnies privées diffusent de l'audiovisuel. Elle a pris son nom actuel le 17 mai 1997,
suite à l'arrivée au pouvoir de l'AFDL, le parti de Laurent-Désiré Kabila. La
Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) est le service public de radio et télévision
de l'État de la République démocratique du Congo.
80

b) Activités

Radio et Télévision
La RTNC couvre 70 % du territoire congolais et opère deux chaînes de télévision :
1 RTNC1 : chaîne généraliste à couverture nationale ;
RTNC2 : chaîne publique commerciale provinciale et de divertissement à Kinshasa.
2. Chaîne TELE 50
a) Historique
Télé 50 est une société Congolaise privée et commercial situé en plein centre du capital
Congolais. Elle a été d’abord news « CFN », avant qu’elle devienne télé 50 en aout
2009, et a été lancée sous le nom de télé 50 le 24 juin 2014. Suite aux études des
ingénieurs Danemark. La télé 50 est dirigé par son directeur générale au nom de
monsieur Jean marie KASAMBA.
La TELE 50 produits les programmes à Gombe et elle diffuse ces programmes à la cité
moyennant un émetteur analogique à une fréquence de 527.20 Mhz sur le canal est-elle
diffuse aussi partout dans le monde via le satellite.
b) Mission
Sa principale mission est de véhiculer la voix et les valeurs de la République
Démocratique du Congo à travers le monde ; couvrir l’actualité nationale, panafricaine
et international 24h/24 et surtout porter l’image d’un Congo positif (un Congo en plein
modernité, un Congo d’espoir) avec ses valeurs.
3 DIGITAL CONGO
a) Historique
Digital Congo démarre ses activités le 10 mars 20051
b) Organisation

Digital Congo radio télé est à ce jour le plus grand employeur de l'audiovisuel privé
avec un personnel de 120 agents dont 40 journalistes, 22 correspondants à travers les
provinces du pays, une trentaine de techniciens, monteurs, mixeurs, réalisateurs et
preneurs de sons. Il y a également 15 personnes qui s'occupent de la production car
Digital CongoTv assure à 90 % ses productions afin de valoriser la culture congolaise
et éviter la diffusion des programmes sans droits. Bénéficiant de l'expérience de
Frederic Kitengie, un ancien journaliste de la Rtnc, télévision officielle, et de celle de
Séverin Bamany, un autre journaliste spécialiste politique de la Rtnc et enseignant à
l'université, les jeunes journalistes subissent des périodes de circuits fermés avant toute
prestations à l'antenne. Directeur Général : Frédéric Kitengie Kinkumba ;
Directeur Général Adjoint : Sévérin Bamany
81

C) Diffusion

Digital Congo TV est diffusée sur le réseau hertzien depuis Kinshasa. C'est la seule
chaîne à proposer un programme éducatif, dominé par des émissions à caractère
pédagogique pour aider les congolais à avoir une attitude solidaire dans cette période
de reconstruction nationale.

4. RTVS 1
a) Historique

Créé en octobre 2007, RTVS 1 est une société privée à responsabilité limitée, Elle
diffuse à Kinshasa, et émet également sur satellite et sur Internet. Elle se veut une chaîne
d'information, d'éducation et de divertissement.

Par rapport à sa ligne éditoriale, elle est comptée parmi les chaînes non-alignées,
neutres et objectives dans la collecte, traitement et diffusion de l'information.

5. Chaîne B-ONE
a) Historique
B-ONE TÉLÉVISION est une chaîne généraliste diffusée en République démocratique
du Congo située sur l’avenue KOKOLO au quartier Binza PIGEON dans la commune
de Ngaliema/ville de Kinshasa.
La chaine a été créée vers l’année 2009, B One Télévision sort du lot en termes
d'équipement. Son propriétaire, Jean-Pierre Mutamba, qui affirme y avoir investi 2
millions de dollars (1,5 million d'euros), jette un regard critique sur le paysage
audiovisuel.
B-One émet sur satellite et sur mode terrestre avec la technologie analogique et
numérique dans la bande UHF.

6. Chaîne RTGA
1. Historique
RTGA est chaine de télévision privée en république démocratique du Congo.
La chaîne a été créée et mise en service en 1993.
2. Equipements

La chaîne RTGA concernant son fonctionnement technique comprend les équipements


suivants : cfr équipements ‘TELE 50’
82

IV.3.2. Réception du signal multiplex à Beni

Il faudra disposer d’un décodeur par chaine. Etant donné qu’il y a 6 programmes TV à
recevoir, il faudra disposer de 6 décodeurs dont un pour chacune des chaines TV diffusé
sur le satellite RASCOM.
Pour coupler les 6 décodeurs à l’unique antenne parabolique, nous allons faire appel à
un <multi switch>. Ce dernier est un équipement disposant d’une entrée mais avec
plusieurs sorties, comme le montre la figure IV.4

Figure IV.4. Réception des 6 programmes TV du bouquet satellitaire de la RDC


83

IV.3.3. CONSTITUTION DU MULTIPLEX DE BENI

En plus des programmes des 6 chaines TV captés via le satellite RASCOM, nous devrons
ajouter les programmes des deux chaines locales de la ville de BENI. Il s’agit de la
RTGB et la RTR.
Pour cela, nous allons faire appel à un <multiplexeur> numérique qui va combiner les
différents signaux.
Etant donné que les chaines TV locales de Beni sont analogiques, il faudra au préalable
numériser leurs signaux avant de les appliquer au multiplexeur, comme le montre la
figure IV.5. Pour cela, on utilise pour chacune de ces chaines analogiques un CAN
(Convertisseur Analogique-Numérique).
<<Chaines numériques>>

RTNC

Télé 50

B-ONE

DIGI TV
M Signal

TVS 1 U Multiplex

RTGA X Avec 8 programmes TV

<<Chaines analogiques>>

Pgm RTGB
CAN

Pgm RTR
CAN

Figure IV.5. Multiplexage des programmes TV


84

IV.4. SYSTEME DE REEMISSION TNT11

Après l’obtention du signal multiplex, ce dernier sera appliqué à l’encodeur DVB-T2


pour la diffusion en TNT.
L’émetteur TNT de norme DVB-T2 contient un circuit d’encodage et de modulation
ainsi que l’amplificateur RF qui délivre à la sotie un signal puissant qui sera diffuser vers
les téléspectateurs de la ville de BENI.
Les caractéristiques de l’émetteur TNT de Norme DVB-T2 sont les suivantes :
 Le signal est susceptible à la compression MPEG 2/4
 Jusqu’à 6 ou plus des chaines TNT par canal UHF/VHF
 Possibilités d’ajouter des données (Multimédia, Internet, messages. Etc…)
 Rendement majeur du spectre
 Rendement majeur d’énergie
 Meilleure couverture
 C'est une nouvelle technologie, c’est le futur
 Meilleure emploi du spectre RF
 Il repose sur les fréquences VHF et UHF
 Il est aussi respectueux de l’environnement.
Etant donné que la superficie de la ville de Beni est de 184 Km2, nous proposons
d’implanter un émetteur TNT en norme DVB-T2 de 1 Kilowatt de puissance afin de
fournir une couverture radioélectrique optimale

11 Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, éd. Dunod, Paris, 2010.
85

La Figure IV.6. Montre la structure générale du système de réémission du bouquet


satellitaire de la RDC à mettre en place à BENI.

Figure IV.6. Structure générale du système de réémission


86

Figure IV.7. Montre le schéma détaillé de la structure générale du système de


réémission du bouquet satellitaire de la RDC à mettre en place à BENI.

TELE 50
DIGI TV
B-ONE
TVS 1
RTGB

RTGA

RTNC
RTR

MULTIPLEXEUR
(CENTRE NODAL DE DISTRIBUTION)
Ampli RF

Antenne de diffusion
Ex Mx(DVB-T2)

EMBROUILLAGE
C
CORRECTEUR
D'ERREUR (FEC)
Réception

Figure IV.7. Schéma détaillé de la Structure générale du système de réémission


87

Fonctionnement :

Dans notre schéma à la source, nous avons à savoirs un Satellite de


télécommunications RASCOM QAF, le satellite en question va me servir en recevoir
le signal des chaînes de télévision suivantes : RTNC, TELE50, DIGITAL, B-ONE,
RTVS1 et RTGA avec la même fréquence car toutes ces chaines de télévisions diffuse
sur une même position de 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de Réception DVB-
S et S2, en compression MPEG-2/4 SD avec le symbole de 16296, ici nous avons place
l’antenne parabolique pour recevoir les programmes de télévisions, il faudra disposer
d’un décodeur par chaine. Etant donné qu’il y a 6 programmes TV à recevoir, il faudra
disposer de 6 décodeurs dont un pour chacune des chaines TV.

Pour coupler les 6 décodeurs à l’unique antenne parabolique, nous allons faire appel à
un <multi switch>. Ce dernier est un équipement disposant d’une entrée mais avec
plusieurs sorties.

En plus des programmes des 6 chaines TV captés via le satellite RASCOM, nous devrons
ajouter les programmes des deux chaines locales de la ville de BENI. Il s’agit de la
RTGB et la RTR.

Pour cela, nous allons faire appel à un <multiplexeur> numérique qui va combiner les
différents signaux.

Etant donné les chaines TV locales de Beni sont analogiques, il faudra au préalable
numériser leurs signaux avant de les appliquer au multiplexeur qui doivent subir une
technique de numérisation c’est-à-dire l’échantillonnage, la quantification, le codage et
la compression ensemble avec les services auxiliaires (données de commande, les
impulsions, les données du Lan, les mires, commande d’accès etc..).

Tous ces signaux subissent les différents types de compression.


La compression MPEG-4 pour le signal vidéo, la compression MPEG-4 AAC pour le
signal audio pour la télévision numérique terrestre en mode haute définition (HD) et
la compression MPEG-4 AVC pour la compression des données auxiliaires.

Cette compression a pour rôle de réduire la taille (débit) des données (programmes)
pour le stockage et la meilleure transmission. Ensuite les signaux compressés seront
envoyés vers le multiplex de service sous format de SPTS (Single Program transport
Stream) qui seront collectionner par le multiplex de service de 124Mbits/s et à la sortie
du multiplex TNT, le flux élémentaire est appelé TS (Transport Stream). Les SPTS sont
des signaux numérisés et compressés suivant les normes précitées avant le multiplexage
88

appelé aussi le train de transport du programme seul. Les deux TS seront transmis vers
le multiplexeur, qui sert à mettre les signaux ensemble que nous obtenons à la sortie
sous forme de TS final.

Le TS final attaque l’accès Conditionnel(AC) qui comporte 3 étapes à savoir : le


Cryptage, l’Embrouillage et le FEC (Farward Error Correction)

Le cryptage appelé aussi le chiffrement est le procédé grâce auquel on souhaite rendre
la compréhension d'un document impossible à toute personne qui n'a pas la clé de
chiffrement c’est à dire Pour vérifier l'intégrité ou l'authenticité d'un document, on
utilise respectivement un Message Authentification Code (MAC) ou une signature
numérique.
L’Embrouillage est une transformation d'un signal numérique en un signal
numérique aléatoire ou pseudo-aléatoire, de même signification et de même débit
binaire en vue d'améliorer la transmission du signal sur un support donné. Opération
inverse : le désembrouillage. Certains modems utilisent un dispositif d'embrouillage.
Le FEC c’est un dispositif de correction d’erreur de transmission par adjonction
de redondance calculée à l’émission avant le support de transmission, dans notre cas
nous utiliserons le correcteur LDPC (Low Density Parity Check Code= Low-Density
Parity Check) qui dans la théorie de l'information, contrôle de parité de faible
densité LDPC en permettant la transmission d'information sur un canal de transmission
bruyant.
Apres l’accès conditionnel le signal protégé attaquera le duplexeur qui a pour rôle de
partager le signal TS avant d’attaquer les supports de transmission. Le TS sera transmis
vers le modulateur COFDM qui module les porteuses de chaque programme à 256
bits, La structure de l’émetteur suivant la norme DVB-T2 utilise la modulation COFDM
qui est une technique de modulation qui consiste à répartir le signal sur un grand
nombre de sous-porteuses orthogonales modulées individuellement à bas débit.

La spécification de la modulation COFDM est de résistée aux échos caractéristiques


d’une diffusion terrestre (bâtiments, relief, etc.), après vers le LDPC code linéaire
correcteur d’erreur, permettant la transmission d’information sur un canal de
transmission bruité puis vers l’Entrelacement qui permet de transmettre avec une
résolution verticale double à la fréquence image, tout en limitant le papillotement par
un passage deux fois dans le temps d'une image, La trame est le résultat de
décomposition d'une image vidéo en lignes paires et lignes impaires. Chaque image est
constituée ainsi de deux trames : une trame qui reproduit les lignes impaires et une
deuxième les lignes paires. Pour l’intervalle de grade nous faisons référence aux bandes
89

de fréquences de la télévision terrestre qui sont situées dans


la bande de radiofréquences comprise entre 30 et 3000 MHz (longueur d'onde de 10 à 0,1 m),
regroupant les très hautes fréquences (VHF) et ultra hautes fréquences (UHF). Et pour les
Amplificateurs de Puissance RF sont des éléments cruciaux au sein des conceptions RF.
Ces composants essentiels transmettent le signal RF au bon niveau de puissance et avec
l'intensité dont le récepteur a besoin pour identifier et décoder le signal.
Un amplificateur de puissance radiofréquence (Amplificateur de Puissance RF) est un
type d'amplificateur électronique qui convertit un signal radiofréquence de faible puissance en un
signal de puissance plus élevée. En règle générale, les amplificateurs de puissance RF
pilotent l'antenne d'un émetteur. Les objectifs de conception incluent souvent le gain, la
puissance de sortie, la bande passante, l'efficacité énergétique, la linéarité
(faible compression du signal à la sortie nominale), l'adaptation d'impédance d'entrée et de
sortie et la dissipation thermique.

Le TS reçu sera contrôlé pour un meilleur rendement, ensuite il sera envoyé vers
l’antenne omnidirectionnelle à tige de l’émetteur TNT (DVB-T2) qui a une fréquence
de 474MHz qui émet en UHF sur le canal 21 configuré en DVB-T2 qui fournira une
puissance nécessaire pour rayonner le signal vers les téléspectateurs de la Ville de
BENI et ses environs.

Pour les téléspectateurs

Le regroupement des chaines va donner aux téléspectateurs la possibilité de recevoir


plusieurs chaines libres (non payantes) disponibles et de meilleures qualités d’images
et de son. Ils auront le choix de plusieurs chaines entre les mains : les chaines locales
comme la nôtre et les chaines à vocation nationale, la conséquence de cette situation
sera donc la concurrence des chaines à diffuser les programmes les plus adaptés et
les plus attrayants.

La politique de production télé et d’une manière générale de notre chaine, devra se


fonder sur ces aspects.

Le téléspectateur ne pourra pas avec son antenne et son poste téléviseur à tube
cathodique, recevoir directement les images et les sons diffusés par les émetteurs
numériques. Il lui faudra d’abord changer d’antenne de réception et ensuite acquérir
un décodeur TNT, cela est une première possibilité et la moins couteuse pour
recevoir les images de la TNT tout en conservant son téléviseur analogique.
La deuxième possibilité, c’est d’acquérir une antenne UHF appropriée et un poste
téléviseur numérique avec surtout un décodeur TNT incorporé qui réponde aux
90

normes de diffusion de la TNT en RDC. Figure IV.1 Mode de connexion à l’aide d’un
adaptateur

VI.4.1. Canal de fréquence de l’émetteur TNT :

Les émissions de la TNT se font pour l’essentiel dans la bande UHF qui va de 470 à
862 MHz. Cette bande a été divisée en canaux de largeur 8MHz pour la TV analogique,
numérotés de 21 à 69. La TNT a repris les mêmes canaux

(IV.8)

Pour le canal 21 correspond une fréquence :


Fmax = 306 + 21 x 8 = 474 MHz
NB :
Il convient d'ajouter parfois un décalage (shift) de + 166 kHz destiné à éviter les
perturbations dans le canal voisin analogique.
Canal 21 TNT = 474 MHz + 166 KHz = 474 MHz + 0,166 MHz
= 474,166 MHz

IV.5. RECEPTION TNT A BENI


IV.5.1. Test et Contrôle du signal reçu
En réception TV, les tests et mesures se font à l’aide d’un mesureur de champ qui,
grâce à ses nombreuses fonctions est devenu un outil indispensable, il a les fonctions
suivantes :
Le voltmètre : pour mesurer le niveau reçu par l’antenne, le rapport
Porteuse/Bruit…
L’analyseur de spectre : pour visualiser la bande UHF, le signal reçu, les signaux
parasites…
Le démodulateur : pour visualiser l’image TV, mesurer et afficher ses
caractéristiques (taux d’erreur, qualité de la modulation, constellation des états, échos
…) La figure IV.8 représente l’appareil de mesure du signal THT.
91

La figure IV.8 représente l’appareil de mesure du signal THT

Figure IV.8. Appareil de mesure du signal TNT

VI.5.2. Réception de la Télévision Numérique En DVB-T2

La TNT nécessite sur un téléviseur ancien l'utilisation d'un décodeur TNT


(démodulateur de réception numérique pour télévision analogique) muni d’un tuner
DVB-T2/DVB-T si l’émetteur diffuse suivant la norme DVB-T2/DVB-T.

Le signal est capté par l’antenne râteau unidirectionnelle, par les


téléspectateurs, mais pour avoir l’accès aux programmes numériques diffusés par la
chaîne, les abonnés doivent avoir les récepteurs téléviseurs numériques c’est-à-dire
l’adaptateur est intégré à l’intérieur. Pour le récepteur analogique les abonnés doivent
installer un adaptateur N/A pour rendre leurs postes téléviseurs compatible.

La transmission se fait selon la norme DVB-T2 dans la plage de fréquence de


474,166 MHz, canal 21 dans la bande UHF, divisé en canaux de largeur 8 MHz. Pour le
téléspectateur, l’interêt majeur du système est la réception de chaînes de télévision
diffusées en numérique via une simple antenne râteau adaptée UHF. Le téléviseur reçoit
les signaux TNT captés par l’antenne UHF et restitue l’image et le son au télépectateur.
Le téléspectateur commande l’appareil soit manuellement via des touches, soit à
distance via un télécommande. Comme montre la Figure IV.9. Réception de la TNT
92

Figure IV.9. Réception de la TNT

Figure IV.9. Réception de la TNT

La diffusion numérique terrestre (ou hertzienne) utilise le principe classique de la


diffusion dans les bandes UHF (recommandations de G06), mais ces dernières, au lieu
de transporter des images ou des sons en analogique, les véhiculent après
numérisation et compression, selon la norme MPEG-2/DVB-T.
Le DVB-T2 ou TNT est une norme de télévision numérique utilisée dans de
nombreux pays. Elle est appelée « terrestre » parce que ses émetteurs sont installés
au sol. Ici une fois le signal TS modulé, il est diffusé par l’émetteur numérique via les
deux faisceaux hertziens en visibilité directe.
En TV analogique, la qualité se dégrade progressivement selon le niveau reçu. La TNT
présente un seuil brusque entre un fonctionnement correct et une perte totale
d’image. En bande terrestre numérique pour une prise utilisateur le niveau doit être
compris entre 40 et 70 dBμV. Le tableau IV.2. Résume les paramètres sur la qualité
du signal TNT. Comme le montre notre tableau ci-dessous
Tableau IV.2. : Résume les paramètres sur la qualité du signal TNT.

Le seuil limite est atteint lorsque le CBER dépasse les 5.10-3 soit 1 erreur tous les
200 bits. Au-delà de ce seuil, la correction d’erreur n’est plus efficace et la qualité se
dégrade rapidement.
93

IV.6. CONCLUSION
Ce dernier chapitre de notre travail a été exclusivement consacré au
déploiement du système de réémission du bouquet satellitaire de la RDC suivant la
norme DVB-T2 dans la Ville de Beni.
Les téléspectateurs et les auditeurs peuvent suivre et écouter actuellement les
programmes des chaînes de télévisions numériques suivants : RTNC1, TELE 50,
DIGITAL CONGO, B-ONE, RTVS 1, RTGA, ainsi que leurs chaînes locales
RTGB et RTR, enfin d’économiser la bande de fréquence et d’offrir une bonne
qualité des images en HD et un son stéréo à haute-fidélité qui doit émettre sur une
fréquence de 474MHZ, canal 21 sur bande la bande UHF.
Grâce à ce réseau TNT, nous pouvons transmettre plus des programmes
produits par les chaînes de télévision TNT, Jeux Vidéo, l’Internet et regarder les
images dans les téléphones mobiles à la maison ou dans les Marches.
La compression des images est en format MPEG-4 et la compression de son en
format MPEG-4 AAC permettent dans la norme DVB-T2, la réduction de la taille des
données pour transmettre plusieurs chaînes de télévision TNT dans un flux PES en
utilisant la modulation de COFDM.
La télévision numérique terrestre (DVB-T2) nécessitant en effet moins de bande
passante, les chaînes de la TNT sont émises "par paquets" allant jusqu'à 5 à 89 chaînes
sur un même canal. En analogique, seule une chaîne de télévision peut être diffusée
sur un canal.
La nouvelle norme DVB-S2 permet, en plus du procédé QPSK, d'avoir 3 bits par
symbole en modulation 8PSK à un débit de transmission d'environ 80 Mbits par
seconde. Le groupe technique a finalement opté pour le code LDPC (Low Density
Parity Check) comme code FEC, comme nous l’avons signalé au troisième chapitre.
En dehors de ces chaînes du multiplex TNT, il y a lieu d’intégrer d’autres services
comme : les appels téléphoniques, SMS, messagerie électronique, accès à Internet, télé
Banking, jeux en ligne, VoD et les signaux auxiliaires (signal de contrôle et de
commande, d’accès, etc). Les téléspectateurs des deux villes peuvent aussi recevoir le
bouquet TNT par l’antenne parabolique ou par une antenne râteau.
94

CONCLUSION GENERALE
A l’issue de notre travail portant sur « la Mise en place d’un système de
réémission de la norme DVB-T2 du bouquet satellitaire de la RDC dans la ville de
Beni », nous avons mis en place ce système pour permettre aussi aux habitants de la
ville de Beni de bénéficier la Télévision numérique en temps réels et aussi en Haute
définition <HD>, donc suivre les informations nationaux et internationaux, suivre les
émissions scientifiques nationales et internationales ainsi que d'autres systèmes
intégrer dans la TNT comme la Téléphonie et beaucoup d’autres, nous voulons que
les habitants de Beni et ses environs ont les mêmes équilibre numérique comme
partout dans le monde de la Télévision. Cette technologie présente donc l'avantage
de réduire le nombre de fréquences indispensables à l'industrie télévisuelle et à
couvrir le monde entier.
En outre, son intégration en République Démocratique du Congo
révolutionnerait, à la fois, le son et l'image. C'est-à-dire un son plus clair qui ne souffre
pas de bruits parasites comme cela peut être le cas avec la télévision traditionnelle.
Ces observations ont suscité plusieurs questions dans la formulation de la
problématique.
La question est de savoir si nous y sommes parvenus, autrement dit
d'évaluer objectivement notre démarche et son aboutissement en répondant aux
questions les plus importantes dont celles de savoir :

 La TNT est-elle une réalité en République Démocratique du Congo ?


 Comment allons-nous faire ou quels sont les étapes pour l’implantation de la
Télévision Numérique Terrestre dans une ville ?
 La TNT a-t-elle la meilleure qualité d’image ?

Cette numérisation de la télévision analogique en RDC présente beaucoup


d'avantages, le principal est celui de réduire le nombre de fréquences indispensables
et permettra une restitution plus fidèle des images et des sons en République
Démocratique du Congo en général et dans la province du Nord-Kivu en Ville de
BENI en particulier.
L’extinction exceptionnelle de la télévision analogique (TAT) en bande
VHF IV&V : le 17 juin 2015 à 00h01 heure UTC pour la majorité des pays de la Région
1 dont la RDC fait partie et le 17 juin 2020 à 00h01 heure UTC pour une poignée des
pays africains, les deux dates butoirs (2015 pour la bande UHF, 2020 pour la bande
VHF) qui ont été fixé pour le basculement vers « tout numérique » avancé à grand
pas pour des pays sous-développés comme la RDC et dépendant de l’industrie
étrangère de fabrication du matériel audio-visuel, il faudrait adopter une stratégie
efficace soutenue par les décideurs afin d’être au rendez-vous aux dates suscitées.
95

Pour le chapitre 1, nous avons parlé de l'Etude Technique sur la télévision


numérique dont les points suivant : l’introduction, Notion sur la Télévision
Numérique, Technique de Numérisation de la Télévision Numérique, le multiplex, le
Bouquet, le multiplexage, le codage, puis une petite étude sur les normes DVB et ses
dérivée… En résume nous pouvons confirmer que la Télévision Numérique (TN) a
révolutionné la technique de l’audiovisuelle ces dernières années.
Pour le Chapitre II, nous avons démontrez que la télévision numérique est un
mode de diffusion terrestre de télévision dans lequel les signaux vidéo, audio et
données ont été numérisés puis orientés dans un flux unique ensuite multiplexés avant
d’être diffusés via les ondes électromagnétiques et nous avons donné et démontrer
comment se fait la réception en DVB-S2 et la réémission de la norme DVB-T2.
Pour le chapitre III, nous avons présenté les données géographiques,
administratives, socio-économiques, culturelles et d’autres aspects historiques de la
ville de Beni et faire un aperçu sur le système satellitaire de la RDC.
Le dernier chapitre de notre travail a été exclusivement consacré au
déploiement du système de réémission du bouquet satellitaire de la RDC suivant la
norme DVB-T2 dans la Ville de Beni. Les téléspectateurs et les auditeurs peuvent
suivre et écouter actuellement les programmes des chaînes de télévisions numériques
suivants : RTNC1, TELE 50, DIGITAL CONGO, B-ONE, RTVS 1, RTGA ainsi
que leurs chaînes locales RTGB et RTR, enfin d’économiser la bande de fréquence
et d’offrir une bonne qualité des images en HD et un son stéréo à haute-fidélité qui
doit émettre sur une fréquence de 474MHZ, canal 21 sur bande la bande UHF.
Nos prochaines recherches seront basées sur l’amélioration de notre système, sur
ce nous proposons ci-dessous des améliorations à faire dans le futur :
 Déploiement d’un bouquet Numérique suivant les normes DVB-S2 et DVB-T2
en y intégrant l'Internet.
 Implantation de la Télévision Mobile suivant la norme DVB-H en R.D.C a horizon
2024.
 Interconnexion de l’Internet et la Télévision par fibre optique entre la RDC avec
ces pays voisins.
Nous espérons néanmoins avoir accompli tous les objectifs que nous nous sommes
assignés, mais l’imperfection étant un caractère humain.
Notre travail est une œuvre humaine qui n’est pas parfaite, nous demandons aux
lecteurs de nous faire des remarques et des critiques constrictives pour son
amélioration.
96

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

1 René Besson, Réception numérique et analogique, édition Dunod, Paris, 2002.


2 Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, édition
Dunod, Paris, 2010.
3 Morceau N, Techniques de compression des signaux, édition, Masson, Paris
1995.
4 Michel Remoissenet, Théorie et pratique de la télévision par satellite, édition
Eyrolles, Paris, 1989.

2. NOTES DE COURS

1 Madeko Mibweyele, CT ; note de cours de la TNT, ISTA, 2020-2021

3. MEMOIRE

1 Munda Amani, Déploiement d’un bouquet numérique suivant la norme DVB-


T2/DVB-S2 sur l’axe Kinshasa – Goma <Cas de Double Multiplex R1 et R2> Section
ELECTRO, ISTA, Kinshasa, 2017-2018

4. WEBOGRAPHIE

1 https : //www.caid.cd/index.php/donnees de la ville de Beni.


2 https : // www.cubsat.com/tnt2.htm
3 https : // fr.wikipedia.org/émetteurs TNT
4 https : // fr.wikipedia.org/historique de Kinshasa
5 https : //www.ictconsulting.ci/gestion-et-regulation-du-spectre-des-frquences-
radioélectrique/
6 https : //www.memoireonline.com/01/12/5035/m-integration-de-la-television
97

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE .......................................................................................................................................i
DEDICACE ...................................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS........................................................................................................................... iii
LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................................ iv
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................ vi
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................. viii
INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................................1
CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE DE LA TELEVISION NUMERIQUE
ET DE LA NORME DVB
I.1. INTRODUCTION .....................................................................................................................5
I.2. NOTION SUR LA TELEVISION NUMERIQUE ........................................................................5
I.2.1 Définition ..................................................................................................................................5
I.2.2. Télévision numérique .............................................................................................................6
I.2.3. Télévision numérique terrestre TNT......................................................................................6
I.2.4. Occupation du canal. ...............................................................................................................6
I.2.5. Canaux de la TNT ...................................................................................................................7
I.2.6. Débits numériques en TNT ....................................................................................................7
I.2.7. Numérique dans la TNT..........................................................................................................7
I.3. LE MULTIPLEX EN TNT ..........................................................................................................8
I.4. Bouquet ......................................................................................................................................9
I.5. Avantages et Inconvénients de la Télévision Numérique ....................................................... 10
I.5.1. Avantages ............................................................................................................................. 10
I.5.2. Inconvénients ........................................................................................................................ 10
I.6. TECHNIQUE DE NUMERISATION....................................................................................... 11
I.6.1. Echantillonnage ..................................................................................................................... 11
I.6.2. Quantification ....................................................................................................................... 12
I.6.3. Codage.................................................................................................................................. 12
I.6.4. Compression ........................................................................................................................ 12
I.6.5. Le filtrage .............................................................................................................................. 12
I.7. CODAGE DE SOURCE OU COMPRESSION DE DONNEES ............................................ 13
I.8. CODAGE EN LIGNE : CODAGE DE CANAL..................................................................... 13
I.8.1. Correcteur d’erreur ou Forward Error Correction (FEC) ................................................. 14
I.9. LA MODULATION................................................................................................................. 14
98

I.9.1. Modulation OFDM et COFDM ............................................................................................ 14


1. Modulation OFDM.................................................................................................................... 14
Principe de fonctionnement de modulation OFDM ..................................................................... 15
2. Modulation COFDM ................................................................................................................. 15
I.10. MULTIPLEXAGE ................................................................................................................... 16
Définition ....................................................................................................................................... 16
I.11. ETUDE DE LA NORMES DVB ................................................................................... 17
I.11.1 NORMES DVB (DIGITAL VIDEO BROADCASTING) ......................................... 17
I.11.1.1. Définition de DVB ................................................................................................... 17
I.11.2. Quelques Standards du DVB ................................................................................. 17
I.11.3. NORMES DVB-S ET DVB-S2 ................................................................................. 17
1) DVB-S..................................................................................................................................... 17
2) DVB-S2...................................................................................................................................... 18
Caractéristiques ............................................................................................................................ 18
Codage avancé .............................................................................................................................. 18
Ordre de modulation supérieure.................................................................................................. 18
Modulation et codage Variable...................................................................................................... 19
3) Tableau comparatif de performances de DVB-S et DVB -S2 ................................................... 19
I.11.4. NORMES DVB-T ET DVB-T2 .................................................................................. 20
1) DVB-T ..................................................................................................................................... 20
 Définition............................................................................................................................ 20
2) DVB-T2 .................................................................................................................................. 20
3) Tableau comparatif de la performance entre DVB-T et DVB-T2, tableau I.4 ......................... 21
4) Intégration de la norme DVB-T2 à la place de DVB-T (TNT) ................................................. 21
Aspects de l'infrastructure de la norme DVB-T2 (TNT) mis en place à Kinshasa-RDC ............. 23
I.11.5. NORMES DVB-C ........................................................................................................ 23
1) DVB-C .................................................................................................................................... 23
Description technique du Transmetteur DVB-C ......................................................................... 24
2) DVB-C2..................................................................................................................................... 26
I.11.6. NORMES DVB-H ........................................................................................................ 27
1) DVB-H .................................................................................................................................... 27
2) Compression et bandes de fréquences ...................................................................................................... 27
3) Tests et déploiements .................................................................................................................................... 28
I.12. CONCLUSION ..................................................................................................................... 29
99

CHAPITRE II : PRINCIPE DE RECEPTION EN DVB-S2 ET DE REEMISSION


EN DVB-T2
II.1. INTRODUCTION ............................................................................................................... 30
Dans ce chapitre, nous allons parler de principe de réception de la norme DVB-S2 et de
réémission en DVB-T2 .................................................................................................................. 30
II.2. PRINCIPE DE RECEPTION EN DVB-S2 ............................................................................... 30
1) Définition ............................................................................................................................... 30
Codage avancé .............................................................................................................................. 30
Ordre de modulation supérieure.................................................................................................. 30
Modulation et codage Variable...................................................................................................... 31
Modulation et codage adaptatif ..................................................................................................... 31
3) Chaîne de transmission DVB-S2 ........................................................................................... 32
Avantages de la norme DVB-S2 .................................................................................................... 32
4) Applications de la norme DVB-S2......................................................................................... 33
5) Mode de réception de la norme DVB-S2 ............................................................................. 35
Structure de transmission du signal par satellite .......................................................................... 35
Pourquoi nous avons choisi la norme DVB-S2 par rapport à la DVB-S ? .................................... 35
Les différentes étapes du réseau de la TNT sont les suivantes : .................................................. 36
II.3. PRINCIPE DE REEMISSION EN DVB-T2 ................................................................. 39
1) Définition............................................................................................................................ 39
2) Installation du système de réémission en Norme DVB-T2 .................................................. 39
3) Installation d’un système de réception de la TNT ................................................................ 41
3. Equipements de réception .......................................................................... 41
4. Branchement d’un adaptateur ..................................................................... 42
Comment fonctionne l’envoi d’un programme TV avec la norme DVB ? .................................... 43
II.4. CONCLUSION ...................................................................................................................... 45
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA VILLE DE BENI ET DU
SYSTEME DE RECEPTION DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC
III.1. INTRODUCTION .............................................................................................................. 46
III.2. PRESENTATION DE LA VILLE DE BENI ............................................................................. 46
III.2.1. Aperçu général ............................................................................................................. 46
III.2.2. Historique ........................................................................................................................... 47
III.2.3. Toponymie.......................................................................................................................... 47
III.2.4. Carrefour commercial et usines à café .............................................................................. 48
III.2.5. Guerres du Congo 1995-1998 ........................................................................................... 49
100

III.1.6. Beni : mur d'espoir (2014) .................................................................................................. 49


III.2.7. Administrations .................................................................................................................. 49
III.3. Données géographiques et culturelles .................................................................................. 50
III.3.1. Coordonnées géographiques ............................................................................................. 50
III.3.2 Particularités et richesses de la ville............................................................................................ 51
III.3.3. Données culturelles ................................................................................................... 51
III.3.3.1. Langues parlées dans cette ville......................................................................... 51
III.3.3.2. Principales activités ............................................................................................... 52
III.3.4. Situation économique ......................................................................................................... 52
III.3.4.1. Principaux opérateurs économiques................................................................. 52
III.3.4.2. Principales activités des opérateurs économiques .......................................................... 53
III.3.4.3. Principales activités des PME/PMI, ................................................................................... 53
III.3.4.4. Grandes entreprises locales ............................................................................................ 53
III.3.5. Situation sanitaire ............................................................................................................... 54
III.3.5.1. Maladies les plus récurrentes ........................................................................................ 55
III.3.6. Education ............................................................................................................................ 56
III.3.6.1. Enseignement primaire et secondaire ............................................................................ 56
III.3.6.2. Enseignement supérieur et universitaire ......................................................................... 56
III.3.7. ONG et projets .................................................................................................................. 56
III.3.7.1. Principales activités des ONG ........................................................................................ 56
III.3.9. Opportunités de développement ....................................................................................... 59
III.4.1. SYSTEME DE RECEPTION DU BOUQUET SAT DE LA RDC ........................................ 60
III.4.2. LE BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC...................................................................... 66
III.4.3. DESCRIPTION DES CHAINES DU BOUQUET DE LA RDC .......................................... 67
III.4.4. QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SATELLITES DES TELECOMMUNICATIONS .. 70
III.5. CONCLUSION ..................................................................................................................... 73
CHAPITRE IV : MISE EN PLACE DU SYSTEME DE REEMISSION EN DVB-
T2 DANS LA VILLE DE BENI
IV.1. INTRODUCTION ................................................................................................................ 74
IV.2. POSITIONNEMENT DE L'ANTENNE PARABOLIQUE ..................................................... 74
IV.2.1. Utilisation des coordonnées géographiques pour le pointage de l’antenne parabolique . 74
IV.2.2. Méthode de calcul pour l’orientation de l’antenne parabolique ...................................... 75
a) Angle de Site ou élévation ........................................................................................................ 75
b) Azimut ....................................................................................................................................... 76
101

IV.2.3. Positionnement de l’antenne parabolique pour le site de Beni ......................................... 76


IV.2.3.1. Détermination par calcul................................................................................................. 76
IV.2.3.2. Détermination par abaque .............................................................................................. 78
IV.3. MULTIPLEX A REEMETTRE ................................................................................................. 79
IV.3.1. Programmes TV diffusés par le satellite RASCOM ........................................................... 79
IV.3.2. Réception du signal multiplex à Beni ................................................................................. 82
IV.3.3. CONSTITUTION DU MULTIPLEX DE BENI .................................................................. 83
IV.4. SYSTEME DE REEMISSION TNT ......................................................................................... 84
Fonctionnement : .......................................................................................................................... 87
VI.4.1. Canal de fréquence de l’émetteur TNT : .......................................................................... 90
IV.5. RECEPTION TNT A BENI ................................................................................................... 90
IV.5.1. Test et Contrôle du signal reçu ........................................................................................ 90
VI.5.2. Réception de la Télévision Numérique En DVB-T2 .......................................................... 91
IV.6. CONCLUSION .................................................................................................................... 93
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................... 94
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 96
1. OUVRAGES .............................................................................................................................. 96
2. NOTES DE COURS .................................................................................................................. 96
3. MEMOIRE .................................................................................................................................. 96
4. WEBOGRAPHIE ....................................................................................................................... 96

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