Travail de Fin D'etude: MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE REEMISSION EN NORME DVB-T2 DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC.
Travail de Fin D'etude: MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE REEMISSION EN NORME DVB-T2 DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC.
Travail de Fin D'etude: MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE REEMISSION EN NORME DVB-T2 DU BOUQUET SATELLITAIRE DE LA RDC.
EPIGRAPHE
John Dewey
ii
DEDICACE
Vous, malgré une multitude de problèmes qui se passent, vous teniez à notre
suivie et surtout pour votre souhait de voir un de vos descendants soit parmi l’Elite
intellectuelle congolaise.
Très chers parents j’en resterai reconnaissant car vous venez de faire de moi
l’homme que je suis et ne cessez pas d’apporter vos efforts pour mon avenir.
Nous vous dédions ce travail
REMERCIEMENTS
Nous disons merci pour leur accompagnement tout au long de notre parcours.
A tous ceux dont les noms n’ont pas été cités, trouvent ici l’expression de notre
profonde reconnaissance et nous leurs disons merci.
AC : Accès Conditionnel
ATSC: Advanced Television Systems Committee
BCH: Bose-Chaudhuri-Hocquenghem
CAM: Conditional Access Message
CAT : Table d’Accès Conditionnel
CRR : Conférence Régionale des Radiocommunications
Cr : signal de Chrominance rouge
Cb : signal de Chrominance bleu
COFDM: Coded Orthogonal Frequency Division Multiplex
DVB: Digital Video Broadcasting
DVB-T: Digital Video Broadcasting - Terrestrial
DVB-T2: Digital Video Broadcasting - Terrestrial 2
DVB-S: Digital Video Broadcasting Satellite
DVB-S2: Digital Video Broadcasting Satellite 2
MPEG-4: Moving Picture Expert Group 4
QAM : Quadrature Amplitude Modulation
OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplexing
QPSK : Quadrature Phase Shift Keying
ETSI : Européen Telecomunications Standart Institut
ECM : Entitlement Control Messages
EMM : Entitlement Management Messages
Fmax : Fréquence Supérieure
FEC: Forward Error Correction
JPEG: Joint Photographic Expert Group
LDPC: Low Density Parity Check
MAC : Message Authentification Code
MHz : Mégahertz
MPEG: Motion Picture Expert Groupe
N&B : Noire et blanc
NTSC : National Television Standards Committee
OFDM : Multiplex par Division Fréquentielle Orthogonale
OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplexing
PLP : Pipes de couche physiques
PAL : Phase Alternation Line
RDC : République Démocratique du Congo
v
INTRODUCTION GENERALE
1) PROBLEMATIQUE
La population Congolaise du 21eme Siècle voit son environnement changer
sans cesse, lui demandant continuellement de s’adapter aux nouvelles exigences de
celui-ci. L’une de ces exigences est le développement numérique qui n’est jusque-là
pas effectif dans la plupart des villes de la RDC.
Il sied de préciser ici que la plupart des villes congolaises n’ont pas l’accès facile à la
Télévision numérique suite à un manque de couverture de la technologie numérique
liée à la Télévision.
En RDC par exemple, nous avons pris l’une des villes de la province du Nord-Kivu,
elle est située à proximité du Parc National de Virunga sur le plateau du Mont
Ruwenzori. La ville de Beni dont il est question, est encore couverte par la Télévision
Analogique qui se caractérise souvent par la mauvaise réception des images et de sons,
ou les téléspectateurs et les populations n’arrivent pas à bien recevoir l’image et en
bien écouter les informations. Etant donné que le système précité n’est pas très
rassurant pour une ville et que la RDC est en pleine migration vers la Télévision
Numérique, nous sommes dans l’obligation de se pencher vers horizon de cette
nouvelle technologie numérique dans nos villes respectives.
Dans le cadre d’assurer à la population une bonne réception des images, nous devons
faire des études pour déployer une couverture technologique numérique compte tenu
de l’importance de cette technologie.
Au regard des problèmes évoqués ci-haut, nous nous sommes penchés sur les
questions suivantes pour tenter de les remédier :
2) HYPOTHESES DU TRAVAIL
L’histoire nous a toujours aidé à prendre des bonnes décisions pour
corriger les erreurs du passé. Le présent, quant à lui, nous permet de bien réfléchir
pour préparer le futur. A partir de cela, nous comprenons que nous pouvons postuler
les hypothèses suivantes :
Pour notre mise en place, nous allons utiliser les deux normes de télévision
numérique : la norme DVB-S2 et DVB-T2 ; La norme DVB-S2 sera utilisée pour la
réception des programmes (chaînes des télévisions et autres) du satellite vers le
centre démission en ville de Beni et Le DVB-T2 est utilisée pour la réémission et la
diffusion des programmes numériques vers la ville de Beni via une antenne râteau.
b) Objectifs Spécifiques
4) METHODOLOGIE DU TRAVAIL
La matérialisation de toute étude d’un travail scientifique doit tenir en
compte certaines procédures et opérations. Cette partie introduit les
différentes méthodes de recherche et les techniques de collecte de données
ainsi que les instruments utilisés pour ce présent travail.
a) Méthode de recherche
Dans notre travail nous avons utilisé les différentes méthodes ci-dessous :
La Méthode analytique : qui consiste à faire les analyses sur les notions de la
Télévision Numérique : TN et analyser comment parvenir en implanter notre
système.
La Méthode descriptive : Elle nous a permis de faire le détail des
informations récoltées pour leurs meilleures exploitations.
b) Techniques utilisées
Outre la technique d’entretien direct qui nous a mis en communication orale
avec l’enquêté dans le milieu, dans notre travail nous avons utilisé les différentes
techniques ci-dessous :
5) SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’Introduction et la Conclusion Générales, notre travail s’articule
sur quatre chapitres à savoir :
I.1. INTRODUCTION
I.2.1 Définition
La figure I.2 représente un spectre de la bande UHF montrant un canal TNT à côté
d’un canal TV analogique.
L’occupation du canal est bien meilleure, puisqu’avec une même largeur (8 MHz) on
transmet 6 à 8 chaînes en qualité « normale » (ou 3à 4 chaînes en Haute définition :
TVHD.
Dans ce même canal, on transmet une et une seule chaîne de télévision analogique.
L’occupation optimale du canal permet avec une même largeur (8MHz) de
transmettre 6 chaînes (Multiplex) en qualité « normal ».
Pour la TNT l’occupation du canal est bien meilleure, puisqu’avec une même largeur
(8 MHz) on transmet 6 chaînes en qualité « normale » (ou 3 chaînes en haute
définition). Dans ce même canal, on transmet une et une seule chaine la télévision
analogique.
L’occupation optimale du canal permet avec une même largeur (8MHz) de
transmettre 6 chaines (Multiplex) en qualité « normal ».
La technologie TNT permet de diffuser 6, voire 7 chaines format standard dans la
même largeur de bande qu’un canal analogique soit 8 MHz, 3 chaines en HD (Haute
Définition)
I.2.5. Canaux de la TNT
Les émissions de la TNT s’effectuent pour l’essentiel dans la bande UHF qui va de 470
à 860 MHz. Cette bande a été divisée en canaux de largeur 8 MHz pour la TV
analogique, numérotés de 21 à 69. La TNT a repris les mêmes canaux. Le TS modulé
doit être transmis dans un canal (un spectre de fréquence) qui est de 8 Mhz et peut
contenir 6 chaînes appelées << Multiplex>> qui doivent être diffusées.
Les émissions TNT existent en différentes qualités d’image et de son tel que donné
sur le tableau I.1.
Le Tableau I.1. Les débits numériques en TNT
Pour la TNT comme pour la télévision TAT les "ondes électromagnétiques" utilisées
pour transporter l'image sont analogiques et de façon plus générale. Ce sont d'ailleurs
les mêmes bandes de fréquences qui sont utilisées dans les 2 cas. Ce sont donc les
mêmes ondes, mais encodées différemment. Ce qui est numérique dans la TNT, c'est
l'information elle-même. Typiquement un fichier vidéo – MPEG par exemple - est
transporté par la modulation d'ondes électromagnétiques. Le démodulateur extrait
8
les données numériques du signal électrique (analogique) reçu sur l'antenne. Les
données aux deux bouts de la chaîne étant numériques, on peut profiter des
traitements numériques de données :
o Compression des fichiers pour réduire leur taille (ce qui permet de mettre
plusieurs programmes dans un seul canal de fréquence) ; MPEGE-2 et MPEG-4 utilisée
par la norme DVB-T2.
o Code correcteurs d'erreurs (on ajoute quelques données à la source, le
récepteur les utilise pour détecter et corriger les erreurs introduites par le transport
de l'information), etc.
2 Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, éd. Dunod, Paris, 2010.
9
la porteuse. Les émetteurs TNT peuvent émettre près de dix fois moins de puissance
que les anciens émetteurs pour une même couverture.
Le tableau I.2 donne un exemple de composition d’un multiplex TNT en RD Congo,
on propose 6 multiplex principaux.
Tableau I.2 : composition d’un multiplex TNT en RD Congo
R1 RTNC1 RTNC2 TELE 50 TELE 7 RTVS1
R2 RTG@ RTK DIGITAL CGO MOLIERE TV FR 24
R3 RAGA TV CMB DIGI CVV GLOBAL TV TV5
I.4. Bouquet
I.5.1. Avantages
I.5.2. Inconvénients
I.6.1. Echantillonnage
C’est une opération qui nous permet de passer du domaine continu au discret. C'est-
à-dire que ce passage de la forme initiale du signal à une forme impulsive dans laquelle
le signal contenant l’information à transmettre est représenté par une série
d’impulsions prélevés à fréquence déterminée et codé en binaire, Comme illustre dans
la figure I.6 de la représentation d’un signal échantillonné.
3
Madeko Mibweyele, CT ; note de cours de la TNT, ISTA, 2019-2020, pp. 20 - 104.
12
I.6.2. Quantification
I.6.3. Codage
I.6.4. Compression
I.6.5. Le filtrage
C’est l’ensemble des opérations de codage destinées à réduire le débit d’une source
d’informations, plus communément appelé « Compression ». Pour le codage de la
source audio vidéo, deux standards MPEG ont été envisagés, MPEG-2 et MPEG-4,
auxquels s'ajoute le JPEG-2000. Depuis peu, un autre format est apparu, WM9
(Windows Media 9 Séries). Il s'agit ici de mettre au point des techniques de
compression vidéo et audio visant à réduire le débit numérique en terme de mégabits
par seconde d'images animées de résolution donnée à une valeur aussi faible que
possible, mais compatible avec une dégradation pratiquement imperceptible du rendu
de l'image télévisée en mouvement et du son associé. La figure I.9 illustre la structure
de codage source.
C’est une opération qui ajoute une redondance destinée pour permettre la correction
d’erreurs de transmission, donc c’est un élément indispensable puisqu’il permet
d’assurer la protection et le contrôle des erreurs de l’information transmise (bruit,
Echoc etc.). Il consiste à représenter le signal des données de façon à être résistant
aux erreurs de transmission, pour le transport de données numériques, le codage en
ligne est souvent utilisé. La forme du signal est utilisée pour représenter les 1 et les 0
d'un signal numérique sur un lien, ce processus est appelé codage en ligne. Après le
14
codage en ligne, le signal peut être directement transmis sur le canal de transmission,
sous la forme de variation de tension ou de courant.
Un code correcteur est une technique de codage basée sur la redondance. Elle est
destinée à corriger les erreurs de transmission d'une information (plus souvent
appelée message) sur une voie de communication peu fiable.
Actuellement, ils vont de 1/2 à 7/8. Dans le premier cas, pour deux bits transmis, un
seul est utilisé. Dans le deuxième, pour huit envoyés, sept sont utiles. Seul le huitième
est une information redondante servant à la protection du signal. Lorsqu'il atteint 1/2,
le FEC offre donc une protection optimum. Les plus utilisés sont le 3/4 et à un degré
moindre le 2/3. Ces erreurs devront être bien sûr adaptées aux spécificités du canal
de transmission. C’est l’ensemble des dispositifs de correction d’erreur de
transmission par adjonction de redondance calculée à l’émission.
N.B Il existe d’autres correcteurs d’erreurs : L’entrelacement et le codage interne
qui crée deux trains binaires à partir du train original. Il permet une correction
d’erreurs très puissante, en cas de transmission à très faible rapport signal/bruit.
I.9. LA MODULATION
C’est un procédé utilisé dans les télécommunications consistant à faire varier les
caractéristiques (amplitude, fréquence, périodicité,) d’une onde dite porteuse en
fonction d’un signal à transmettre. La modulation est le fait d'utiliser une fréquence
haute (HF) pour transporter un signal électrique dans l'air. Tous les signaux
électriques rayonnent, mais plus la fréquence est élevée plus le rayonnement est
énergique. On dit que la fréquence HF "porte" le signal à transmettre.
I.9.1. Modulation OFDM et COFDM
1. Modulation OFDM
Plusieurs sous-porteuses sont disposées d'une manière qui évite les interférences
croisées, de sorte que ce procédé de modulation de la livraison de débits de données
soit élevé de manière très efficace. Les derniers processeurs IC numérique haute
vitesse ont fait ont été pratiqués pour mettre en œuvre OFDM pour un calcul rapide
des sous-porteuses. En revanche, les systèmes plus anciens tenus plusieurs
oscillateurs, une alternative coûteuse. La figure I.10 illustre la modulation OFDM.
2. Modulation COFDM
Pour la TNT, les autorités ont choisi une modulation à porteuses espacées de 1116
Hz. Ce choix dépend du nombre de chaînes optées par le Gouvernement ; certaines
sont gratuites et d’autres sont payantes.
Un codage convolutif qui nécessite 3 bits pour en transmettre 2 (FEC 13)
⇒le débit passe à 26x3/2 ≈39 Mbits/s
Le flux de données à 39 Mbits/s est transformé en 6048 flux de débit 39M/6048
= 6,448 kbits /s ;
Ces flux sont filtrés par des filtres passe-bas puis modulent 6048 porteuses
légèrement décalées ;
769 porteuses sont modulées par des signaux de synchronisation/service
I.10. MULTIPLEXAGE
Définition
Le multiplexage est une technique qui consiste à faire passer plusieurs informations à
travers un seul support de transmission. Elle permet de partager une même ressource
entre plusieurs utilisateurs les flux d'informations sont combinés dans un signal unique
à l'aide d'un multiplexeur.
La figure 1.12 illustre l’opération de multiplexage des signaux.
Digital Video Broadcasting (abrégé en DVB, et qu'on pourrait traduire par « diffusion
vidéo numérique »), est un ensemble de normes de télévision numérique édictées par
le consortium européen DVB, et utilisées dans un grand nombre de pays.
Le Digital Video Broadcasting Project (DVB) est un consortium dirigé par l'industrie
de plus de 200 diffuseurs, fabricants, opérateurs de réseaux, développeurs de logiciels,
organismes de réglementation et d'autres dans plus de 35 pays se sont engagés à
concevoir des normes techniques ouvertes pour la fourniture mondiale de la
télévision numérique et les données services.
Définition
La norme DVB-S (Digital Video Broadcasting - Satellite) est une norme de
télévision numérique. C'est l'application de la norme DVB aux transmissions par
satellite. Le développement de la norme s'est fait de 1993 à 1997 avec une première
version publiée en 1994. La première application commerciale a été mise en place par
Canal+ pour la France, permettant ainsi la diffusion de la télévision numérique par
satellite au grand public. Cette norme tient compte des caractéristiques d'une
transmission satellite :
La bande disponible est relativement large : 36 MHz, Canal de type AWGN (Additive
White Gaussian Noise), Signal fortement atténué et dominé par le bruit, Transmission
en ligne directe.
18
Des fabricants commercialisent en Europe des télévisions avec tuners DVB intégrés
mixtes (DVB-T/DVB-S). Ces appareils permettent aux téléspectateurs de recevoir
directement sans récepteur externe les chaînes de TV en clair (ou cryptées avec
l'interface commune DVB-CI), par satellite, en MPEG 4 AVC ou MPEG 2, en HD ou
SD.
2) DVB-S2
Le codage canal adopté est une concaténation d’un code en bloc BCH (Bose-
Chaudhuri - Hochquenghem code) et d’un code LDPC. Le code LDPC est un code
linéaire caractérisé par sa grande capacité de détection d’erreur. Mais bien que ce
code soit connu par sa complexité à cause de son besoin intense en mémoire, les
problèmes posés par leur intégration matérielle commencent à être abordés.
Le standard DVB-S n'a défini que deux modulations qui sont le BPSK (Binary Phase
Shift Keying) et le QPSK. Alors que quatre schémas de modulation sont proposés par
le DVB-S2, ces schémas sont donnés par les modulations QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32
APSK, qui sont présentés par la figure 8. L'ordre élevé de la modulation permet
d'augmenter l’efficacité spectrale. En général, les modes MDPQ et 8-PSK sont utilisés
dans les applications de radiodiffusion, car ces modulations se caractérisent par une
enveloppe pratiquement constante et elles peuvent être utilisées dans des répéteurs
satellites non linéaires portés à quasi-saturation.
19
La comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2 se résume dans le tableau I.3
Tableau I.3 : comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2
Caractéristiques DVB-S DVB-S2
Codage Viterbi, Reed Solomon LDPH, BCH
Modulation QSPK QSPK, 8PSK,
16APSK, 32APSK
Mode de codage et CCM ACM
modulation
Format des données MPEG-2 MPEG-2, MPEG-4
Facteur de décroissance 0.35 0.35, 0.25, 0.2
(roll-off)
Débit binaire 23,7 à 41,5 Mb/s 36 à 51 Mb/s
Débit de symbole 27,5 (=0.35) 29 :7 (=0.25)
Débits binaires utiles 33,8 58,8 (gain = 32%)
(Mbit/s)
Porteuse bruit en dB 5,1 7,8
Nombre de programmes 6 à 7 MPEG-2, 15 AVC 13 MPEG-4, 26 AVC
éventail de formats audio et vidéo évolués que le projet DVB définit actuellement. La
DVBS-2 prend en charge n’importe quel format entrant, y compris les flux de
transport MPEG simples ou multiples, les flux binaires continus ainsi que les paquets
IP et ATM.
I.11.4. NORMES DVB-T ET DVB-T24
1) DVB-T
Définition
DVB-T pour Digital Video Broadcasting – Terrestrial est une norme de diffusion de
la télévision numérique par liaisons hertziennes terrestres. Il s’agit de l’une des normes
de la famille DVB qui comprend des normes de diffusion de la télévision numérique
par différents moyens. Le DVB-T définit la méthode de transmission des services
télévisés (audio, vidéo et données) ; il utilise une modulation OFDM avec une
concaténation du codage de canal en COFDM.
Normes de télévision numérique terrestre selon les pays.
Le DVB-T est utilisé par tous les pays d’Europe, au proche et Moyen-Orient, dans la
zone pacifique ainsi que dans certains pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique
2) DVB-T2
4
René Besson, Réception numérique et analogique, éd. Dunod, Paris, 2002, pp 10 – 30
21
Le DVB-T est tout autre standard que le DVB-T2, étant donné que cette
deuxième génération utilise une combinaison des technologies novatrices et
éprouvées inappropriées au fonctionnement du DVB-T.
Le DVB-T2 utilise trois sortes de technologies qu'on ne trouve pas dans le réseau
DVB-T.
Les premières sont des technologies perfectionnées de celles utilisées en DVB-
T : il s'agit, d’une part, de la modulation OFDM complétée par une constellation 256-
QAM, la compression en MPEG-4 plus efficace que le MPEG-2 utilisé par DVB-T et
d'autre part, de modes FFT 16k et 32K plus longs.
La deuxième technologie concerne la protection contre les erreurs par
codage LDPC (Low Density Parity Check).
La troisième technologie est l'utilisation d'une nouvelle ingénierie qui consiste
à Réaliser une protection contre les erreurs spécifiques au programme, permettant
ainsi à un opérateur de choisir, pour chaque programme à transmettre, un équilibre
entre le débit et la fiabilité.
22
L'objectif principal de la TNT est de résoudre le problème que pose l'occupation par
les entreprises audiovisuelles de la quasi-totalité des bandes du spectre des fréquences
radio- télévisuelles sur tout, du Pool Malebo.
La norme DVB-C est l'application de la norme DVB aux transmissions par câble.
Cette norme tient compte des caractéristiques d'une transmission sur câble coaxial :
1. La bande de fréquence disponible est réduite : 8 MHz par canal, il faut donc
une efficacité spectrale importante ;
2. Le signal est protégé et amplifié, le rapport signal à bruit est bon ;
3. Les perturbations sont dues aux échos causés par une mauvaise adaptation
de la prise utilisateur.
Pour obtenir une bonne efficacité spectrale, on utilise une
modulation QAM64 associée à un égaliseur linéaire ou DFE (Decision Feedback
Egalizer) basés sur le critère du zero-forcing afin d'annuler l'interférence inter-
symbole. La norme DVB-C n'est pas compatible avec la norme DVB-T. Cependant,
Philips, Technisat, Loewe, Sony, Metz… commercialisent en Europe des TV
avec tuner mixte DVB-T/DVB-C intégré, ce qui évite les récepteurs DVB-C externes
pour les chaînes de TV en clair (ou chiffrées, avec interface commune). Au Benelux,
JVC commercialise aussi une série de TV LCD mais seulement MPEG-2.
En France, les téléviseurs fabriqués à partir de 2009 pour pouvoir appliquer le logo
TV-HD, doivent nécessairement décoder le MPEG-4 HD et disposer d'un tuner TNT
HD (DVB-T), mais les constructeurs anticipent en installant en plus le tuner mixte
DVB-T/DVB-C, et depuis 2010 des téléviseurs CI+ avec tuner intégré Tri-norme
DVB-T-C-S2.
24
Mappeur QAM : la séquence de bits est mappée dans une séquence numérique
en bande de base de symboles complexes. Il existe 5 modes de modulation autorisés
: 16-QAM, 32-QAM, 64-QAM, 128-QAM, 256-QAM.
Mise en forme de la bande de base : le signal QAM est filtré avec un filtre en
forme de cosinus surélevé, afin d'éliminer les interférences mutuelles du signal du côté
réception.
DAC et frontal : le signal numérique est transformé en signal analogique, avec un
convertisseur numérique-analogique (DAC), puis modulé en radiofréquence par le
frontal RF.
Débits binaires disponibles pour un système DVB-C (Mbit/s) comme montre le
Tableau 1.5. Débits binaires disponibles pour un système DVB-C
Récepteur DVB-C
La STB de réception adopte des techniques duales de celles utilisées à l'émission.
Front-end et ADC : le signal RF analogique est converti en bande de base et
transformé en un signal numérique, à l'aide d'un convertisseur analogique-numérique
(ADC).
Démodulation QAM
Égalisation
Décodage différentiel
Entrelacement externe
Décodage externe
Adaptation MUX
Démultiplexage MPEG-2 et décodage source
Flux de transport programmable
26
2) DVB-C2
"Les résultats de la mission d'étude DVB-C2 ont déjà fourni des indications claires sur
la disponibilité de technologies permettant aux performances du système de
transmission par câble DVB de deuxième génération de se rapprocher si près de la
limite théorique de Shannon que toute autre amélioration à l'avenir ne serait
probablement pas en mesure de justifier l'introduction d'un système de transmission
par câble de troisième génération perturbateur." (CfT DVB-C2)
DVB-C2 permet des débits binaires jusqu'à 83,1 Mbit/s sur une bande passante de
canal de 8 MHz lors de l'utilisation de la modulation 4096-QAM ; les futures
extensions permettront jusqu'à 97 Mbit/s et 110,8 Mbit/s par canal en utilisant la
modulation 16384-QAM et 65536-AQAM.
Modes et fonctionnalités du DVB-C2 par rapport au DVB-C :
La norme de compression vidéo n'est par contre pas spécifiée mais peut-être de
type MPEG-4, MPEG-2 ou VC-1. Au niveau des bandes de fréquences, les
bandes UHF (IV et V) permettraient une taille d'antenne intégrable dans les
téléphones mobiles. Des tests sont également menés en bande L aux USA. Le DVB-
H promet des débits de l'ordre de 11 Mbps.
28
Un avantage très important du DVB-H est sa proximité très proche avec le DVB-T :
les mêmes modulateurs/émetteurs/antennes peuvent être utilisés,
des synergies peuvent être mises en place pour la fabrication des récepteurs et la
croissance de la zone de couverture d'une des deux normes pourra accompagner
l'autre pour faciliter son déploiement.
Le DVB-H marche aussi main dans la main avec l'« IP Datacast Forum », dont l'objectif
est de promouvoir la technologie IP pour diffuser par broadcasting n'importe quel
contenu IP sur couche DVB-H, ce qui faciliterait l'interconnexion des réseaux et la
convergence numérique.
3) Tests et déploiements
I.12. CONCLUSION
II.1. INTRODUCTION
Codage avancé
Le codage canal adopté est une concaténation d’un code en bloc BCH (Bose-
Chaudhuri- Hochquenghem code) et d’un code LDPC. Le code LDPC est un code
linéaire caractérisé par sa grande capacité de détection d’erreur. Mais bien que ce code
soit connu par sa complexité à cause de son besoin intense en mémoire, les problèmes
posés par leur intégration matérielle commencent à être abordés.
5 René Besson, Réception numérique et analogique, éd. Dunod, Paris, 2002, pp. 40 - 60
31
DVB-S2, ces schémas sont donnés par les modulations QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32
APSK. L'ordre élevé de la modulation permet d'augmenter l’efficacité spectrale.
En général, les modes MDPQ et 8-PSK sont utilisés dans les applications de
radiodiffusion, car ces modulations se caractérisent par une enveloppe pratiquement
constante et elles peuvent être utilisées dans des répéteurs satellites non linéaires
portés à quasi-saturation.
Les constellations 16-APSK et 32-APSK ont été optimisées pour fonctionner sur un
répéteur non linéaire en plaçant les points sur des cercles. Plusieurs formats de
données, le standard DVB-S2 supporte des formats MPEG-4 et des formats génériques
comme IP, ATM, ce qui permet de transmettre les données sous leurs formats naturels,
sans besoin de les encapsuler dans des trames MPEG.
Modulation et codage Variable
Le système de transmission DVB-S2 est formé par des blocs pratiques qui assurent
l’adaptation entre les flux d’entrés qui peuvent être des flux de transport MPEG ou des
sources de données génériques et le signal RF à la sortie. Comme c’est montré dans la
figure II.1, la chaîne de transmission est formée des séquences de bloc.
Le système DVB-S2 a été conçu pour plusieurs applications satellitaires large bande :
Radiodiffusion de la télévision SD et HD ;
Services interactifs, y compris l’accès Internet, pour les applications grand public
;
Applications professionnelles, telles que les liaisons TV de contribution et le
journalisme électronique par satellite ;
Transmission de contenus TV vers des émetteurs VHF/UHF terrestres ;
Transmission de contenus de données et agrégation de liens Internet (trunking).
Tableau comparatif de performances de DVB-S et DVB -S2
La comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2 se résume dans le tableau
II.2
Tableau II.2 : comparaison entre les deux normes DVB-S et DVB-S2
Caractéristiques DVB-S DVB-S2
Codage Viterbi, Reed Solomon LDPH, BCH
Modulation QSPK QSPK, 8PSK, 16APSK,
32APSK
Mode de codage et CCM ACM
modulation
Format des données MPEG-2 MPEG-2, MPEG-4
Facteur de décroissance 0.35 0.35, 0.25, 0.2
(roll-off)
Débit binaire 23,7 à 41,5 Mb/s 36 à 51 Mb/s
Débit de symbole 27,5 (=0.35) 29 :7 (=0.25)
Débits binaires utiles 33,8 58,8 (gain = 32%)
(Mbit/s)
Porteuse bruit en dB 5,1 7,8
Nombre de programmes 6 à 7 MPEG-2, 15 AVC 13 MPEG-4, 26 AVC
34
6
Michel Remoissenet, Théorie et pratique de la télévision par satellite, éd. Eyrolles, Paris, 1998, pp 23
36
sont données par la QPSK, 8PSK, 16 APSK et 32 APSK, la mise en forme étant assurée
par un filtre en racine de Cosinus Surélevé avec des roll-off de 0.2, 0.25 ou 0.35.
Dans le cas des modulations 16APSK et 32APSK le rapport des rayons entre les
différentes sous-constellations est adapté aux taux de codage afin d'assurer de
meilleures performances en puissance.
Le DVB-S2 permet d'économiser jusqu'à 30% de bande passante par rapport au DVB-
S. Il est notamment utilisé pour la transmission satellitaire de chaînes TV en
définition FullHD et UltraHD4K.
On retrouve un tuner satellite compatible DVB-S2 dans certaines TV. Lorsqu'elles sont
reliées à une parabole pointée vers un satellite diffusant des programmes TV (Astra ou
Hotbird par exemple) elles peuvent retrouver et afficher les chaînes (celles qui sont
diffusées gratuitement sans système de protection et avec des spécifications supportées
par la TV, pour les chaînes payantes / protégées un ensemble d'abonnement, de carte
d'accès et de décodeur est nécessaire).
Le système DVB-S2 peut être utilisé pour la transmission / réception de flux vidéo
compressés en MPEG-2, H.264 ou HEVC par exemple mais la compatibilité DVB-S2 du
tuner d'une TV n'induit pas nécessairement qu'elle supporte ces différents codecs.
Depuis 2014 une évolution du standard est en développement, le DVB-S2X, pour
proposer des performances améliorées (l'efficacité spectrale pourrait être améliorée de
50% en comparaison au DVB-S2). Ce standard pourrait être utilisé pour la généralisation
de la diffusion de chaînes TV Ultra HD par satellite.
38
Pour la réémission après que les programmes soient reçus Le DVB-T2 permettra
alors d'utiliser la diversité de transmission du signal radio grâce à une meilleure prise
en charge par le biais de deux antennes d'émission en mode MIMO (Multiple-Input
Multiple-Output). Elle permet aussi l'utilisation de plusieurs largeurs de bandes radio.
Vous avez plusieurs types d’antennes suivant le standard d’émission soit en UHF ou
en VHF, dans tous les cas vous devez choisir la configuration des antennes en
fonction du lieux d’émission et de la zone à desservir, c’est-à-dire si votre site
d’émission se trouve adossé à la colline et que la zone à desservir est devant vous,
40
vous placerez les antennes face à la direction à couvrir, si votre site d’émission se
trouve au centre de la zone à desservir, vous placerez les antennes autour du pylône
pour pouvoir émettre sur 360° pour cela 3 antennes suffiront. Il est important de
préciser que pour augmenter la puissance d’émission, vous pouvez placer plusieurs
antennes les unes en dessous des autres.
La technique avance rapidement et on s'y perd un peu avec les différentes normes
de décodage. En voici la synthèse. Figure II.5. illustre le processus de la réémission
de la norme DVB-T2
L'ennui cependant, c'est que ces équipements sont à bande passante large,
6, 7 ou 8 MHz. Il nous est possible de transmettre sur 437 MHz avec une bande
passante de 6 MHz mais alors nous allons occuper la bande de 434 à 440 MHz ce qui
pourrait faire du QRM aux autres utilisateurs de notre bande, notamment à ceux qui
trafiquent sur relais ou par satellite. Mais compte tenu de la rareté des amateurs de
TV numérique et du peu d'occupation de la bande 430 MHz, il nous est quand-même
44
possible de faire des essais en DVB-T 6 MHz dans cette bande, mais il faudra être
réceptif aux réclamations s'il en vient. Cela dépend bien-sûr de la région.
Pour la réception en bande large, ce genre de récepteur suffit. Avec une bonne
antenne et un préamplificateur à faible souffle en tête de mât, on pourra faire de
superbes QSO.
On trouve également un émetteur de table chez Ides, ainsi qu'un répéteur DVB-T qui
a la même fonction qu'un relais amateur qui retransmet un signal reçu sur une autre
fréquence. Et bien-sûr la caméra-émetteur DVB-T décrite ci-dessus.
Pour la réception DVB-T en bande étroite, il n'existe que les modules de réception
SR-Systems, qui ne travaille qu'en MPEG2 ou alors la clé Hides UT-100B qui, elle, ne
fonctionne qu'en H264/MPEG4, autant en émission qu'en réception.
Hides annonce un nouveau récepteur qui offrira toutes ces qualités: réception DVB-
T en MPG2 et en H264/MPEG4, et ceci en en bande large et étroite. Si ses
spécifications suivent, ce sera le récepteur DVB-T idéal.
Les opérateurs de services de diffusion par satellite préparent eux aussi la fin du MPEG
2 et le basculement de tous leurs services TV en MPEG 4. L’occasion de renouveler
une part importante des équipements de réception individuels et collectifs.
45
II.4. CONCLUSION
III.1. INTRODUCTION
7
https ; //fr. wikipedia.org/wiki/historique de la ville de beni. Consulté le 19/Janvier/2019 à 22 :10
47
III.2.2. Historique
C'est en 1894 que les Belges installent un poste d'État dans ce qui est le territoire
administratif actuel de Beni3. Avant cette date, les archives sur Beni sont toutes
constituées de la mine d'informations recueillies auprès des missionnaires catholiques
de la Société des missionnaires d'Afrique (ou Pères blancs) qui s'étaient lancés la
conquête spirituelle de cette contrée où ils craignaient d'être devancés par
des anglicans anglophones venant de l'Ouganda ainsi que par d'autres missions
protestantes.
III.2.3. Toponymie
La ville de Beni doit son nom à Mbene, un chef coutumier très influent qui administra
cette agglomération avant l ’ « arrivée des Blancs ». Par la tradition orale, il nous est
parvenu l’anecdote suivante : un colon belge s’enquit du nom du village auprès des
autochtones. « Chez Mbene », lui répondirent-ils. Mais dans ses notes, le Belge
retiendra « Beni » et ce fut dès lors le nom donné à ce village. La sacralisation de toute
parole sortant de la bouche d'un Blanc à l'époque coloniale pourrait se vérifier dans
plusieurs domaines.
Citons, par exemple, les noms donnés à plusieurs sites, quartiers et rivières autour de
la ville de Beni. Ils témoigneraient d'une forte influence des colons belges au Congo-
Léopoldville en général et dans l'est du pays en particulier. « Boïkene », c'est le nom
d'un des quartiers huppés de Beni. Ce quartier doit ce nom à un Belge qui aurait
souhaité un « bon week-end », en fin de semaine, à l'équipe de cantonniers qu'il
dirigeait. Nos cantonniers analphabètes ont cru entendre le Blanc leur dire que ce lieu
s’appellerait « Bo-ï-Kene » et se mirent à propager la nouvelle autour d'eux.
48
De Cité Belge (vers Mabolio), un autre Blanc se serait intéressé à la montagne qui
surplombe ce village et aurait demandé aux badauds : « Qu'y va-t-il là-haut ? » Depuis,
ladite montagne s'appelle « La-o ». Et un autre colon belge, alors qu'il se trouvait sur la
route de Mangina, donna ordre à ses accompagnateurs : « Passez ici et suivez le chemin
de la brousse ! ». Ces pauvres gens se dirent entre eux, très enthousiasmés : « Le Blanc
dit que ce village s'appelle 'Pa-sse-si' et que de l'autre côté où son doigt était pointé
c'est 'Bou-rou-sse' ». Ainsi seraient nés les noms de Pasisi et de Burutsu. Enfin, pour ce
qui est de l'origine du nom porté par la rivière Semliki, on raconte qu'un explorateur
aurait demandé à un pêcheur qu'il trouva en train de pêcher de lui communiquer le
nom de cette rivière.
Dans le milieu des années 1970 jusqu’à la fin des années 1980, Beni connut son âge d’or
grâce à l'implantation dans cette agglomération de nombreuses usines à café et de
grandes sociétés d'exportations parmi lesquelles on peut citer UPAK. Beni est, en effet,
la seule région au monde produisant à la fois l'arabica et le robusta. L’or vert ainsi que
la papaïne se vendaient bien à l’export à telle enseigne que la cité attira l'attention de
plusieurs banques nationales qui y ouvrirent des agences ou succursales. Ce fut le cas
de la Banque Commerciale Zaïroise (BCZ) suivie plus tard de la Banque de Kinshasa
(BK), de la Banque du Peuple (BDP) et de l'Union Zaïroise de Banques (UZB).
La chute des cours de café dans les années 1990 et le pillage des biens de 1991 et 1993
sous le régime du dictateur Mobutu mirent à mal les opérateurs économiques.
Pourtant, le marché du café était régulé et sa vente réglementée par un système assez
complexe des timbres OIC sous l'égide de l'Office Zaïrois du Café (Ozacaf). Les
autorités instaurèrent un autre principe, celui de la rétention de café afin de créer de
la rareté sur le marché mondial. Mais sans succès. Beaucoup de sociétés firent alors
faillite, les plantations de caféiers furent laissées à l'abandon. Les usines de café qui ne
fonctionnaient qu'avec de groupes électrogènes devinrent inexploitables à cause de la
flambée des prix de carburant importé du Kenya, la région n'étant pas électrifiée. Les
paysans revinrent à la production du café pilonné de piètre qualité car décortiqué de
manière artisanale et sans être calibré ce qui, sur le marché mondial, contribua à
dégrader l'image du café produit au Zaïre. Les routes de desserte agricole se
dégradèrent inexorablement et l'évacuation des produits agricoles vers Beni devint un
véritable cauchemar pour les entreprises. Le tronçon routier d'une importance vitale
reliant Beni à Kisangani devint impraticable, celui de Beni-Kasindi très dangereux car
non entretenu et occupé par endroits par des coupeurs de route, des rebelles
« Mumbiri » ou « Ngilima » venant de Lume, le pied du mont Ruwenzori. Contribuant
encore à dégrader la situation, la trachéomycose fit son apparition dans la région et
affecta surtout le café robusta. Cette maladie, surnommée « le sida du café », agit sur
la dégénérescence du système vasculaire du caféier. Le développement de la culture de
cet oléagineux a permis de rendre la région de Beni autosuffisante et de la voir ainsi se
49
Les deux dernières guerres du Congo (1996, 1998) eurent pour conséquence l'exode
rural des populations. Ainsi Beni, à l'instar de Butembo et des autres villes de l'est du
pays, voit la cité se développer très rapidement, les nouveaux venus étant
essentiellement des déplacés de guerre fuyant leurs villages à la suite des exactions
commises par des éléments incontrôlés de l'armée régulière ou par des rebelles. En
effet, les autorités se rendirent compte des progrès économiques enregistrés et de la
montée en puissance d'une classe moyenne à l'est du pays, territoire qui échappait
jusqu'alors à leur pouvoir.
Ayant encore en mémoire le traumatisme causé par le pillage de leurs biens sous
Mobutu (1991, 1993), les habitants de Beni et de ses environs s'investirent dans
l'immobilier en construisant des maisons, des villas et des immeubles « que personne
ne pourra leur dérober la nuit ». Cette prise de conscience se révéla payante et, du
jour au lendemain, ce que fut une cité sans âme devint une ville urbanisée, propre et
grouillante d'activités. La cité de Beni fut officiellement élevée au rang de « ville » en
1998 par le Président de la République Laurent-Désiré Kabila. La majorité de sa
population est composée de personnes issus de l'ethnie Nandé. Beni se veut une ville
hospitalière et ouverte au monde extérieur. Le projet en cours relatif à la réhabilitation
de l'aérodrome de Beni Mavivi, à côté de Mavivi, va dans le sens de l'ouverture à
l'international de cette région enclavée. En effet, la quasi-totalité de missions d'affaires
vers ou au départ de Beni-Lubero passent jusqu'à présent par l'aéroport d'Entebbe, en
Ouganda. Toutefois, cette zone se situera entre les deux villes précitées. La question
de l'électricité se posera alors avec acuité car jusqu'en 2014.
III.2.7. Administrations
La cité de Beni était dirigée successivement par plusieurs autorités depuis l'accession
du pays à l'indépendance. Parmi celles qui se sont distinguées par leur bravoure en
période difficile, figurent :
Sikulyvasaka Makala
Masumbuko Nyonyi Bwanakawa
Jules Mungwana
50
8
https ; //www.caid.cd/index.php/donnees de la ville de beni. Consulté le 13/Janvier/2020 à 22 :10
51
4) Hydrographie
Les principaux cours d’eau qui traversent la ville de Beni sont :
Rivière Tuha, rivière Tabi, rivière Mabakanga, rivière Kilokwa, rivière Kabungulu, rivière
Munyabelu, rivière Biautu, rivière Mabakou.
5) Le sol
Le sol est argileux sur les plateaux, argilo-sablonneux dans les plaines, et aux pieds des
collines.
III.3.2 Particularités et richesses de la ville
C’est une ville qui est au carrefour des routes de Goma à Kisangani via Butembo et de
Butembo à Kasindi, c’est-à-dire elle a la national 4 et 2. La ville de Beni est le centre
commercial et administratif le plus important du territoire.
Beni est, en effet, la seule région au monde produisant à la fois le café arabica et robusta.
La ville de Beni est cosmopolite c’est-à-dire nous y trouvons plusieurs tribus, c’est un
milieu qui ne connait pas radicalement ce qu’est une tribu à la manière d’autres milieux
urbains congolais habités en grande partie par les autochtones. La majorité des Nande
qui se disent originaires de cette contrée ne sont pas du genre de ses congolais
xénophobes. C’est l’une des raisons qui donnent à cette agglomération un caractère
culturel particulier. Ses habitant bien que ressortissant de diverses provinces vivent en
parfaite harmonie, les uns avec les autres. Néanmoins nous trouvons 7 grandes tribus
des autochtones : les Wanande, les Bambuba, les Batalinga, les Babila, Bapakombe,
Balese et les pygmées (Basumba, Mbuti).
Swahili
Lingala
Kinande
Kimbuba
Kipakombe
Les langues nationales de liaison sont le Swahili et le Lingala. Le français est langue
officielle et d’enseignement elle est parlée par une minorité instruite.
Les langues locales sont : Le Kinande : parlé par les yira ou nande ; Le Kimbuba : parlé
dans la tribu mbuba ; Le Kibila : parlé par les babila ; Le Kipakombe : langue proche du
Kilese et parlé par les Bapakombe ; Le Kilese: parlé par les Balese ; Le Kibwisa ou
Kitalinga : parlé par les watalinga ; Le Kihumu : parlé par les Bahumu. Les Mbuti
52
(pygmées) n’ont pas de langue spécifique. Ils s’expriment dans la variante de la langue
des tribus qui leur sont voisines (Kilese, Kibila).
III.3.3.2. Principales activités
L’agriculture
L’élevage
Le commerce
L’Industrie
L’artisanat
L’Agriculture est axée : sur les cultures vivrières : manioc, maïs, riz, haricot, soja,
bananes, arachides, pomme de terre, choux… et sur les cultures pérennes : cacao,
caféiers, papayer, reboisement, le palmier à huile. L’élevage : Elle repose sur la volaille,
caprins, les lapins, les bovidés, ovidés, …
Le commerce est basé sur : Le commerce général (magasins et boutiques) ;
l’importation des produits pétroliers (stations, dépôts et kadhafi), produits agricoles et
forestiers, des produits manufacturés, des produits pharmaceutiques ; commerce de
denrée alimentaires (marchés publics) ; le commerce des produits des services, etc.
L’Industrie : elle porte sur la savonnerie, l’eau minérale, le bois, la papaïne, la brasserie,
l’huile de palme, etc.
L’artisanat : il repose sur la menuiserie, le salon de beauté, coupe et couture,
III.3.4. Situation économique
Nombre
d’opérateurs 840
économiques
Commerce général
Savonnerie artisanale
Le commerce des produits agricoles
Commerce ambulant et informel
Achat et vente des produits de beauté
Le commerce est largement pratiqué : Il y a l’importation, l’exportation, le commerce
ambulatoire, l’achat et la vente des produits agricoles, des produits et sous-produits
forestiers. Un grand nombre d’opérateurs sombrent encore dans l’économie
informelle. Rares sont ceux qui sollicitent le registre de commerce et l’identification
nationale.
ENRA
KAL-MANGO
GROUP OKAPI AFIA
ENRA est une entreprise locale qui s’occupe de la production de papaïne LATEX, et
emploie autour de 167 personnes.
La ville de Beni a une zone de santé : Zone de santé de BENI et dispose d’un Hôpital
Général de Référence et 3 centres hospitaliers, des centres de santé et des postes de
santé. Le taux de couverture médical est suffisant. Néanmoins, les structures de santé
manquent d’infrastructures adéquates (Bâtiments, matériel et équipements,
55
médicaments). Il y a aussi des Cliniques, les Centres Hospitaliers, les Centres Médico
– Chirurgicaux, les Dispensaires, les Postes de Santé Privés sont très nombreux. Sous
équipés, sans stock des médicaments, sans personnel qualifié et encadré. Dans
l’ensemble, ils ne rendent pas de services de qualité.
Nombre d’hôpitaux 1
La Zone de Santé de Beni dispose d’un HGR et de 18 CS dont 11 pour l’Etat et 7 pour
les Eglises. Pour la ZS Beni-ville, la distance moyenne entre les domiciles et les
structures de santé est de 4 Km. L’HGR de Beni-ville date de 1930 et assez délabré
et les 18 CS sont aussi dans état délabré avec des bâtiments en dur, se mi-dure et
d’autre en planche. L’HGR a une capacité d’accueil de 180 lits tous installés mais la
grande partie est en bois, l’HGR a reçu du gouvernement national 35 lits. Il y a 19
médecins dans toute la zone de santé dont 11 à l’HGR qui tous sont des généralistes,
néanmoins dans l’HGR nous avons aussi la gynécologie, la cardiologie, la dermatologie,
la pédiatrie, l’ophtalmologie, etc, et 330 infirmiers pour toute la zone de santé. Les
populations trouvent facilement des médicaments grâce aux ONGs nationales tant
qu’internationales intervenant dans la zone de santé (UNICEF, UNFPI, Save the
children, Heal Africa, EPVI et CORDAID) qui approvisionnent aussi bien les structures
de santé que les pharmacies. C’est surtout les médicaments contre le paludisme, les
IRA, les diarrhées, la verminose et la Grippe qui sont courants, les médicaments
spécialisés sont assez rares. Toutefois le coût des médicaments est abordable car avec
100FC on peut obtenir une plaquette de 10 comprimés de paracétamol et avec 2.000FC
on peut acheter des médicaments pour soigner les IRA. Les médecins et infirmiers sont
très disponibles pour les patients.
III.3.5.1. Maladies les plus récurrentes
1. Paludisme (60%)
2. Infections respiratoires (15%)
3. Diarrhée simple (12%)
4. Grippe (10%)
5. Anémie (3%)
La malaria : malgré la distribution de moustiquaires imprégnées, la malaria persiste.
La verminose : Plusieurs campagnes de vaccination ont aligné le déparasitage au
mébendazole.
Les autres maladies fréquentes sont : la diarrhée, les infections respiratoires et
l’anémie pour les enfants.
56
III.3.6. Education
III.3.6.1. Enseignement primaire et secondaire
Ecoles Maternelles 24
Il y a 105 écoles qui sont pays par l’Etat, on les appelle les écoles budgétisés mais 51
écoles qui sont payé totalement par l’Etat sans apports des parents; Nombre
d’enseignent au primaire est de 1391 dont 768 femmes.
Universités 5
Instituts supérieurs 8
Nombre d’ONG 17
Humanitaire
Environnement
Développement
Droits humains
Santé
Droits de l’homme : Les organisations de droit de l’homme entreprennent des actions
de dénonciation, d’accompagnement administratif/juridique, de plaidoyer, de lobby et
des manifestations.
57
Routes Oui
Train Non
Du PK8, limite de la ville sur l’axe Beni-Kasindi jusqu’à Mavivi à la limite de la ville
avec le territoire en passant par le rond-point du 30 juin du boulevard Nyamwisi : RN4 :
environ 21 Km
58
Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Vodacom Oui
Africel est le seul réseau n’existant pas dans la ville de Beni. Tous les quatre autres
réseaux ont une bonne qualité du réseau, disponibilité des produits
Ces trois réseaux ont un service de transfert d’argent.
5) Attraits touristiques
Parcs Non
Il existe le jardin zoologique, des chutes d’eau et des sites touristiques dans la ville de
Beni
99
https ; //www.caid.cd/index.php/donnees de la ville de beni. Consulté le 13/Janvier/2020 à 22 :10
59
Beni est une ville se trouvant au carrefour de la RN2 et RN4, pourra permettre
l’exportation des produits vers d’autres villes de la RDC mais aussi vers les pays
limitrophes de la RDC (Rwanda et Ouganda)
a) Définition
Une antenne parabolique, communément appelée parabole, est une
antenne disposant d'un réflecteur paraboloïdal, basé sur les propriétés
géométriques de la courbe nommée parabole et de la surface nommée
paraboloïde de révolution.
Cette antenne qualifiée d'universelle puisqu'elle fonctionne en théorie sur
n'importe quelle fréquence ou longueur d'onde, est cependant seulement
employée à partir de la bande L dès 1,1 GHz et lorsqu'un gain
d'antenne élevé est recherché.
2) Le LNB
a) Rôle
La tête de réception ou LNB (Low Noise Block) en Anglais a pour but de convertir
le signal satellite de fréquence comprise entre 10700 à 12750 MHz et de polarisation
Verticale ou Horizontale en un signal de fréquence BIS comprise généralement entre
950 et 2150 MHz. Les plus généralement utilisés aujourd'hui sont les LNB de type
universels.
Ils couvrent l'intégralité de la Bande Ku (celle qui nous concerne en Europe
principalement pour Télécom analogique ou les bouquets numériques), ils disposent
de polariseur intégré (ils possèdent 2 petites antennes une pour le H et une pour le
V ; selon l'alimentation 13 ou 18 V de la tête l'une ou l'autre antenne est choisie). Pour
sa simplicité d'utilisation et sa couverture en bande, le LNB universel est idéal pour la
réception fixe et motorisée dans la limite de ne recevoir que les satellites usuels
(Astra, Hot-Bird, Télécom, Hispasat) car ce LNB ne rattrape pas les éventuels écarts
de polarisation entre les satellites.
b) Différents types des LNB
Il existe un bon nombre de formes et des types de LNB, déterminées par la fréquence
et la forme. On a des types des LNB exploitant la bande Ku mode universel et les
LNB bande C mode universel.
Les LNB en bande Ku sont toutes universelles aujourd'hui, et elles sont pour la plupart
parfaitement compatibles avec les émissions HD, il y en de plusieurs type, Single
(simple sortie). Ces types des LNB elles fonctionnent dans la bande de fréquences de
10.7 à 12.7 Gh pour la réception et de 12.7 à 14.7 Gh pour l’émission. Les
signaux sont simplifiés et leur fréquence abaissée de l’ordre de 10x, via les OL
(Osculateur local 9.750 et 10.6 GHZ), dans la BIS allant de 950 à 2.150 MHZ. La
figure III.4 présente les différents types des LNB.
NB : ces types des LNB illustrés sont exploitables que sur les antennes
paraboliques rien que pour la réception.
d) Les LNB Bande C
Les LNB en bande C sont toutes universelles aujourd'hui, et elles ne sont pas comme
le ku bande pour la plupart ont parfaitement du type, Single donc une simple
sortie Ces types des LNB elles fonctionnent dans la bande de fréquences de 3 à
4.7Ghz pour la réception et de 4.7 à 6 GHz pour l’émission. La figure III.5.
Illustre une tète LNB de Bande C.
3) CABLE COAXIAL
5) MONITEUR & TV
L'appareil permettant d'afficher des images d'un programme est dénommé téléviseur,
ou, par métonymie, télévision, ou par apocope télé, ou par siglaison TV.
Comme le montre de la figure III.9
1) Elévation
L'élévation, appelée également angle du site, est l'angle entre la direction de l'axe de
l'antenne et de l'horizontal ou encore la position de haut vers le bas.
Cette opération donne l'élévation de l’antenne. Nous avons utilisé les graduations qui
existent sur les montures pour pouvoir élever notre antenne.
2) Azimut
3) Contre Polarisation
Nous avons tenu compte de notre de la polarisation de la source qui nous a permis
de déterminer celle de l'ensemble de l'antenne parabolique avec une particularité pour
la polarisation circulaire à cause de la réflexion, le sens de rotation de la polarisation
de l'antenne est inversé.
66
Nous avons Trouvé des points qui satisfont à ces deux conditions (élévation et azimut)
et qui nous a facilité grandement la pose ou l’installation de l’antenne (une terrasse,
un mur, un balcon sous l'avancée d'un toit) protégeant ainsi l'antenne des intempéries
et du sol rigide. Pour très bien orienter la parabole dans la position demandée et viser
le satellite consterné il faut respecter 3 angles suivants : L’élévation, L’azimut et la
Contre Polarisation.
5) Fonctionnement du Système
Lors du pointage d’une antenne parabolique il faut installer un support vertical capable
de supporter sans dommage l'antenne que nous possédons. La verticalité du mât est
très rigoureuse. Pour y arriver il nous faut effectivement un « minimum manuel ».
Les cinq grandes phases distinctes qu’on a menées sont :
1. L’assemblage de l’antenne ;
2. La fixation solide de l'antenne sur le mur ;
3. L’orientation correcte ;
4. Le pointage de l’antenne ;
5. L’alignement final ;
6. La Configuration des équipements internes
Les programmes des chaines RTNC, TELE 50, BONE TV, DIGITAL CONGO
TV, RTVS 1 et RTGA ont déjà leurs espaces dans le satellite RASCOM. Alors pour le
recevoir dans la ville de BENI, nous savons que le bouquet de la RDC sur le Satellite
RASCOM situe à la position 2,8oE, fréquence : 3987, pour un system de réception
DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec un symbole de 16296.
Donc nous allons pointer notre antenne au sol avec les coordonnées ci haut ensuite
recevoir toutes ces chaines du bouquet de la RDC en Norme DVB-S2, et après la
réception de ces chaines dans notre site de BENI, nous allons les réémettre en Norme
DVB-T2 vers la Ville de Beni.
Le bouquet satellitaire de la RDC est l’ensemble des chaines dont RTNC, TELE
50, BONE TV, DIGITAL CONGO TV, RTVS 1, RTGA et aussi les 2 chaines
de télévision de BENI RTGB et RTR, regroupées ensemble formant le multiplex à
diffuser par TNT pour et permettre aux populations de BENI de suivre les
informations en temps réel.
67
Toutes les chaines citent ci haut sont émises depuis le satellite RASCOM
1. RTNC
La RTNC couvre 70 % du territoire congolais et opère deux chaînes de télévision :
2. TELE 50
La TELE 50 produits les programmes à Gombe et elle diffuse ces programmes à la
cité moyennant un émetteur analogique à une fréquence de 527.20 Mhz sur le canal
est-elle diffuse aussi partout dans le monde via le satellite. Diffuse en RDC via le
satellite Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de
Réception DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.
Tableau III.2. Le system de réception de la TELE 50 sur RASCOM
3. B−ONE TV
B-ONE TÉLÉVISION est une chaîne généraliste diffusée en République
démocratique du Congo située sur l’avenue KOKOLO au quartier Binza PIGEON
dans la commune de Ngaliema/ville de Kinshasa. Diffuse en RDC via le satellite
Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de Réception DVB-
S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.
Tableau III.3. Le system de réception de la B−ONE TV sur RASCOM
69
4. DIGITAL CONGO
Digital Congo radio télé est à ce jour le plus grand employeur de l'audiovisuel privé
avec un personnel de 120 agents dont 40 journalistes, 22 correspondants à travers
les provinces du pays, une trentaine de techniciens, monteurs, mixeurs, réalisateurs
et preneurs de sons.
Tableau III.4. Le system de réception de la B−ONE TV sur RASCOM
5. RTVS 1
Diffuse en RDC via le satellite Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans
le system de Réception DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de
16296.
Tableau III.5. Le system de réception de la RTVS 1 sur RASCOM
70
6. RTGA Word
RTGA est chaine de télévision privée en république démocratique du Congo.
La chaîne a été créée et mise en service en 1996. Diffuse en RDC via le satellite
Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, Dans le system de Réception DVB-
S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.
Tableau III.6. Le system de réception de la RTGA World sur RASCOM
Toutes les chaines décrit ci haut représente le bouquet satellitaire qui est diffuser en
RDC via le satellite Rascom dans la position 2,8oE, fréquence : 3987, dans le system
de Réception DVB-S, en compression MPEG-2 SD avec le symbole de 16296.
3. Problématique de transmission10
Puisqu'un satellite géostationnaire se trouve à environ 36 000 km d'altitude, une onde
radio met un peu plus de 100 ms pour l'atteindre, et autant pour être acheminée à sa
destination finale, d'où l'accusé de réception repart en sens inverse.
La durée totale du cheminement total est de 400 ms. Non seulement ce délai se
montre très gênant lors des communications téléphoniques (phénomène d'écho),
mais il complique notablement la gestion des accusés de réception dans les
transmissions par paquet, les en-cours se comptant alors par millions.
Exemple : sur un canal ATM courant à 622 Mbit/s, il convient de remarquer que les
bits en transit (déjà partis et pas encore arrivés) sont à tout moment au nombre de
124 millions, soit 15,5 Mo.
Il existe plusieurs satellites des télécommunications, mais nous allons utiliser le
satellite de télécommunications Rascom-QAF 1R
4. Satellite Rascom-QAF 1R
Lancé le mercredi 4 août 2010 par une fusée Ariane 5 ECA, le satellite Rascom-QAF
1R a été construit par Alcatel Alenia Space sur une plateforme Spacebus-4000B3. Il
embarque 12 répéteurs en bande KU et 8 répéteurs en bande C.
Thales Alenia Space a annoncé qu'une fuite d'hélium sur le satellite Rascom-QAF1
avait entraîné l'interruption des opérations de mise en orbite. Après des manœuvres
de sauvetage, le satellite a pu entrer en service commercial mais sa durée de vie a été
fortement écourtée, passant d'une estimation de 15 ans à "à peine plus de 2 ans"
seulement.
Opérateur RASCOMSTAR-QAF
10
Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, éd. Dunod, Paris, 2010.
73
III.5. CONCLUSION
IV.1. INTRODUCTION
Pour réaliser l’alignement avec le satellite, l’antenne parabolique doit être orientée
suivant les paramètres correspondant aux angles d’élévation (haut-bas) et d’azimut
(gauche-droite) par rapport à la position du satellite.
La figure IV.1. Présente l’organisation des Coordonnées géographiques d’un site
Pointer l’antenne parabolique sur le satellite nécessite des équipements tels qu’un
inclinomètre, boussole, récepteur GPS et analyseur de spectre permettant de visualiser
le signal réceptionné pour essayer de le maximiser en tournant lentement l’antenne de
gauche à droite et de haut vers le bas.
L'azimut et l’élévation exacts sont calculés à partir de la latitude et de la longitude
prises par GPS. Le réglage de l'élévation de l’antenne parabolique sur le satellite demande
l’utilisation des mécanismes d’ajustement jusqu'à ce que l'inclinomètre indique l'élévation
calculée. Ensuite, il faut tournez lentement l'antenne pour avoir l’amplitude de la
porteuse (le signal reçu) la plus grande possible.
L’angle de site , aussi appelé hauteur, peut être calculé par la formule :
(IV.2)
Avec : r = rayon de la terre (6378 km ≈ 6 400 km)
d0 = altitude du satellite (35786 km ≈ 36 000 km si géostationnaire)
r+d0 = distance centre de la terre - satellite
= 6378 + 35786 km = 42164 km ≈ 6 400 + 36 000 = 42 400 km
d = distance site - satellite calculé par la formule :
d2 = d02 + 2 r (r + d0) (1 – cos α. cos ) (IV.3)
76
b) Azimut
L’azimut de l’antenne, qui est l’angle que l’antenne parabolique doit faire avec le sud,
peut être calculé par la formule :
(IV.4)
Nous considérons le cas d’une antenne parabolique à installer sur un site situé dans
la ville de BENI, dans la province du Nord-Kivu.
Le satellite sur lequel on veut se connecter est le RASCOM qui est localisé à une
longitude de 2,8° Est.
Les coordonnées du site d’implantation, qui est BENI, sont :
Latitude : 0°29’18‘’ N
Longitude : 29°27’32’’ E
Altitude : 1132 m.
1) Conversion des unités pour les coordonnées du Site
Il faut convertir toutes les coordonnées du site, latitude et longitude, en dégrés (°) :
Latitude : 0°29’18‘’ N = 0,48 Nord
Longitude : 29°27’32’’ E = 29,45° Est
(IV.6)
42 400
cos 𝜃 = √1 − cos 2 (0,48°) cos 2 (−26,65)
36 805,07
cos 𝜃 = 1,152√1 − 0,998𝑥 0,797
cos 𝜃 = 1,152√1 − 0,795
cos 𝜃 = 1,152𝑥0,452 = 0,520
d’où, 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(0,520) = 58,66°
Angle d’élévation(de site) : 𝜃 = 𝟓𝟖, 𝟔𝟔°
b) Calcul de l’azimut
(IV.7)
On obtient,
0,448 0,448
sin(𝐴𝑧) = = = 0,991
√1+0,998𝑥0,797 0,452
𝐴𝑧 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(0,991)
𝐴𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑′𝑎zimut = 82,30°
Ainsi, pour positionner l’antenne parabolique du vers le satellite RASCOM, nous
allons utiliser les angles suivants :
Angle du site : 58,66° comme élévation
Azimut : 82,30° vers l’Est
78
b) Activités
Radio et Télévision
La RTNC couvre 70 % du territoire congolais et opère deux chaînes de télévision :
1 RTNC1 : chaîne généraliste à couverture nationale ;
RTNC2 : chaîne publique commerciale provinciale et de divertissement à Kinshasa.
2. Chaîne TELE 50
a) Historique
Télé 50 est une société Congolaise privée et commercial situé en plein centre du capital
Congolais. Elle a été d’abord news « CFN », avant qu’elle devienne télé 50 en aout
2009, et a été lancée sous le nom de télé 50 le 24 juin 2014. Suite aux études des
ingénieurs Danemark. La télé 50 est dirigé par son directeur générale au nom de
monsieur Jean marie KASAMBA.
La TELE 50 produits les programmes à Gombe et elle diffuse ces programmes à la cité
moyennant un émetteur analogique à une fréquence de 527.20 Mhz sur le canal est-elle
diffuse aussi partout dans le monde via le satellite.
b) Mission
Sa principale mission est de véhiculer la voix et les valeurs de la République
Démocratique du Congo à travers le monde ; couvrir l’actualité nationale, panafricaine
et international 24h/24 et surtout porter l’image d’un Congo positif (un Congo en plein
modernité, un Congo d’espoir) avec ses valeurs.
3 DIGITAL CONGO
a) Historique
Digital Congo démarre ses activités le 10 mars 20051
b) Organisation
Digital Congo radio télé est à ce jour le plus grand employeur de l'audiovisuel privé
avec un personnel de 120 agents dont 40 journalistes, 22 correspondants à travers les
provinces du pays, une trentaine de techniciens, monteurs, mixeurs, réalisateurs et
preneurs de sons. Il y a également 15 personnes qui s'occupent de la production car
Digital CongoTv assure à 90 % ses productions afin de valoriser la culture congolaise
et éviter la diffusion des programmes sans droits. Bénéficiant de l'expérience de
Frederic Kitengie, un ancien journaliste de la Rtnc, télévision officielle, et de celle de
Séverin Bamany, un autre journaliste spécialiste politique de la Rtnc et enseignant à
l'université, les jeunes journalistes subissent des périodes de circuits fermés avant toute
prestations à l'antenne. Directeur Général : Frédéric Kitengie Kinkumba ;
Directeur Général Adjoint : Sévérin Bamany
81
C) Diffusion
Digital Congo TV est diffusée sur le réseau hertzien depuis Kinshasa. C'est la seule
chaîne à proposer un programme éducatif, dominé par des émissions à caractère
pédagogique pour aider les congolais à avoir une attitude solidaire dans cette période
de reconstruction nationale.
4. RTVS 1
a) Historique
Créé en octobre 2007, RTVS 1 est une société privée à responsabilité limitée, Elle
diffuse à Kinshasa, et émet également sur satellite et sur Internet. Elle se veut une chaîne
d'information, d'éducation et de divertissement.
Par rapport à sa ligne éditoriale, elle est comptée parmi les chaînes non-alignées,
neutres et objectives dans la collecte, traitement et diffusion de l'information.
5. Chaîne B-ONE
a) Historique
B-ONE TÉLÉVISION est une chaîne généraliste diffusée en République démocratique
du Congo située sur l’avenue KOKOLO au quartier Binza PIGEON dans la commune
de Ngaliema/ville de Kinshasa.
La chaine a été créée vers l’année 2009, B One Télévision sort du lot en termes
d'équipement. Son propriétaire, Jean-Pierre Mutamba, qui affirme y avoir investi 2
millions de dollars (1,5 million d'euros), jette un regard critique sur le paysage
audiovisuel.
B-One émet sur satellite et sur mode terrestre avec la technologie analogique et
numérique dans la bande UHF.
6. Chaîne RTGA
1. Historique
RTGA est chaine de télévision privée en république démocratique du Congo.
La chaîne a été créée et mise en service en 1993.
2. Equipements
Il faudra disposer d’un décodeur par chaine. Etant donné qu’il y a 6 programmes TV à
recevoir, il faudra disposer de 6 décodeurs dont un pour chacune des chaines TV diffusé
sur le satellite RASCOM.
Pour coupler les 6 décodeurs à l’unique antenne parabolique, nous allons faire appel à
un <multi switch>. Ce dernier est un équipement disposant d’une entrée mais avec
plusieurs sorties, comme le montre la figure IV.4
En plus des programmes des 6 chaines TV captés via le satellite RASCOM, nous devrons
ajouter les programmes des deux chaines locales de la ville de BENI. Il s’agit de la
RTGB et la RTR.
Pour cela, nous allons faire appel à un <multiplexeur> numérique qui va combiner les
différents signaux.
Etant donné que les chaines TV locales de Beni sont analogiques, il faudra au préalable
numériser leurs signaux avant de les appliquer au multiplexeur, comme le montre la
figure IV.5. Pour cela, on utilise pour chacune de ces chaines analogiques un CAN
(Convertisseur Analogique-Numérique).
<<Chaines numériques>>
RTNC
Télé 50
B-ONE
DIGI TV
M Signal
TVS 1 U Multiplex
<<Chaines analogiques>>
Pgm RTGB
CAN
Pgm RTR
CAN
11 Hervé Bénoit, La télévision numérique : satellite, câble, TNT, ADSL, éd. Dunod, Paris, 2010.
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TELE 50
DIGI TV
B-ONE
TVS 1
RTGB
RTGA
RTNC
RTR
MULTIPLEXEUR
(CENTRE NODAL DE DISTRIBUTION)
Ampli RF
Antenne de diffusion
Ex Mx(DVB-T2)
EMBROUILLAGE
C
CORRECTEUR
D'ERREUR (FEC)
Réception
Fonctionnement :
Pour coupler les 6 décodeurs à l’unique antenne parabolique, nous allons faire appel à
un <multi switch>. Ce dernier est un équipement disposant d’une entrée mais avec
plusieurs sorties.
En plus des programmes des 6 chaines TV captés via le satellite RASCOM, nous devrons
ajouter les programmes des deux chaines locales de la ville de BENI. Il s’agit de la
RTGB et la RTR.
Pour cela, nous allons faire appel à un <multiplexeur> numérique qui va combiner les
différents signaux.
Etant donné les chaines TV locales de Beni sont analogiques, il faudra au préalable
numériser leurs signaux avant de les appliquer au multiplexeur qui doivent subir une
technique de numérisation c’est-à-dire l’échantillonnage, la quantification, le codage et
la compression ensemble avec les services auxiliaires (données de commande, les
impulsions, les données du Lan, les mires, commande d’accès etc..).
Cette compression a pour rôle de réduire la taille (débit) des données (programmes)
pour le stockage et la meilleure transmission. Ensuite les signaux compressés seront
envoyés vers le multiplex de service sous format de SPTS (Single Program transport
Stream) qui seront collectionner par le multiplex de service de 124Mbits/s et à la sortie
du multiplex TNT, le flux élémentaire est appelé TS (Transport Stream). Les SPTS sont
des signaux numérisés et compressés suivant les normes précitées avant le multiplexage
88
appelé aussi le train de transport du programme seul. Les deux TS seront transmis vers
le multiplexeur, qui sert à mettre les signaux ensemble que nous obtenons à la sortie
sous forme de TS final.
Le cryptage appelé aussi le chiffrement est le procédé grâce auquel on souhaite rendre
la compréhension d'un document impossible à toute personne qui n'a pas la clé de
chiffrement c’est à dire Pour vérifier l'intégrité ou l'authenticité d'un document, on
utilise respectivement un Message Authentification Code (MAC) ou une signature
numérique.
L’Embrouillage est une transformation d'un signal numérique en un signal
numérique aléatoire ou pseudo-aléatoire, de même signification et de même débit
binaire en vue d'améliorer la transmission du signal sur un support donné. Opération
inverse : le désembrouillage. Certains modems utilisent un dispositif d'embrouillage.
Le FEC c’est un dispositif de correction d’erreur de transmission par adjonction
de redondance calculée à l’émission avant le support de transmission, dans notre cas
nous utiliserons le correcteur LDPC (Low Density Parity Check Code= Low-Density
Parity Check) qui dans la théorie de l'information, contrôle de parité de faible
densité LDPC en permettant la transmission d'information sur un canal de transmission
bruyant.
Apres l’accès conditionnel le signal protégé attaquera le duplexeur qui a pour rôle de
partager le signal TS avant d’attaquer les supports de transmission. Le TS sera transmis
vers le modulateur COFDM qui module les porteuses de chaque programme à 256
bits, La structure de l’émetteur suivant la norme DVB-T2 utilise la modulation COFDM
qui est une technique de modulation qui consiste à répartir le signal sur un grand
nombre de sous-porteuses orthogonales modulées individuellement à bas débit.
Le TS reçu sera contrôlé pour un meilleur rendement, ensuite il sera envoyé vers
l’antenne omnidirectionnelle à tige de l’émetteur TNT (DVB-T2) qui a une fréquence
de 474MHz qui émet en UHF sur le canal 21 configuré en DVB-T2 qui fournira une
puissance nécessaire pour rayonner le signal vers les téléspectateurs de la Ville de
BENI et ses environs.
Le téléspectateur ne pourra pas avec son antenne et son poste téléviseur à tube
cathodique, recevoir directement les images et les sons diffusés par les émetteurs
numériques. Il lui faudra d’abord changer d’antenne de réception et ensuite acquérir
un décodeur TNT, cela est une première possibilité et la moins couteuse pour
recevoir les images de la TNT tout en conservant son téléviseur analogique.
La deuxième possibilité, c’est d’acquérir une antenne UHF appropriée et un poste
téléviseur numérique avec surtout un décodeur TNT incorporé qui réponde aux
90
normes de diffusion de la TNT en RDC. Figure IV.1 Mode de connexion à l’aide d’un
adaptateur
Les émissions de la TNT se font pour l’essentiel dans la bande UHF qui va de 470 à
862 MHz. Cette bande a été divisée en canaux de largeur 8MHz pour la TV analogique,
numérotés de 21 à 69. La TNT a repris les mêmes canaux
(IV.8)
Le seuil limite est atteint lorsque le CBER dépasse les 5.10-3 soit 1 erreur tous les
200 bits. Au-delà de ce seuil, la correction d’erreur n’est plus efficace et la qualité se
dégrade rapidement.
93
IV.6. CONCLUSION
Ce dernier chapitre de notre travail a été exclusivement consacré au
déploiement du système de réémission du bouquet satellitaire de la RDC suivant la
norme DVB-T2 dans la Ville de Beni.
Les téléspectateurs et les auditeurs peuvent suivre et écouter actuellement les
programmes des chaînes de télévisions numériques suivants : RTNC1, TELE 50,
DIGITAL CONGO, B-ONE, RTVS 1, RTGA, ainsi que leurs chaînes locales
RTGB et RTR, enfin d’économiser la bande de fréquence et d’offrir une bonne
qualité des images en HD et un son stéréo à haute-fidélité qui doit émettre sur une
fréquence de 474MHZ, canal 21 sur bande la bande UHF.
Grâce à ce réseau TNT, nous pouvons transmettre plus des programmes
produits par les chaînes de télévision TNT, Jeux Vidéo, l’Internet et regarder les
images dans les téléphones mobiles à la maison ou dans les Marches.
La compression des images est en format MPEG-4 et la compression de son en
format MPEG-4 AAC permettent dans la norme DVB-T2, la réduction de la taille des
données pour transmettre plusieurs chaînes de télévision TNT dans un flux PES en
utilisant la modulation de COFDM.
La télévision numérique terrestre (DVB-T2) nécessitant en effet moins de bande
passante, les chaînes de la TNT sont émises "par paquets" allant jusqu'à 5 à 89 chaînes
sur un même canal. En analogique, seule une chaîne de télévision peut être diffusée
sur un canal.
La nouvelle norme DVB-S2 permet, en plus du procédé QPSK, d'avoir 3 bits par
symbole en modulation 8PSK à un débit de transmission d'environ 80 Mbits par
seconde. Le groupe technique a finalement opté pour le code LDPC (Low Density
Parity Check) comme code FEC, comme nous l’avons signalé au troisième chapitre.
En dehors de ces chaînes du multiplex TNT, il y a lieu d’intégrer d’autres services
comme : les appels téléphoniques, SMS, messagerie électronique, accès à Internet, télé
Banking, jeux en ligne, VoD et les signaux auxiliaires (signal de contrôle et de
commande, d’accès, etc). Les téléspectateurs des deux villes peuvent aussi recevoir le
bouquet TNT par l’antenne parabolique ou par une antenne râteau.
94
CONCLUSION GENERALE
A l’issue de notre travail portant sur « la Mise en place d’un système de
réémission de la norme DVB-T2 du bouquet satellitaire de la RDC dans la ville de
Beni », nous avons mis en place ce système pour permettre aussi aux habitants de la
ville de Beni de bénéficier la Télévision numérique en temps réels et aussi en Haute
définition <HD>, donc suivre les informations nationaux et internationaux, suivre les
émissions scientifiques nationales et internationales ainsi que d'autres systèmes
intégrer dans la TNT comme la Téléphonie et beaucoup d’autres, nous voulons que
les habitants de Beni et ses environs ont les mêmes équilibre numérique comme
partout dans le monde de la Télévision. Cette technologie présente donc l'avantage
de réduire le nombre de fréquences indispensables à l'industrie télévisuelle et à
couvrir le monde entier.
En outre, son intégration en République Démocratique du Congo
révolutionnerait, à la fois, le son et l'image. C'est-à-dire un son plus clair qui ne souffre
pas de bruits parasites comme cela peut être le cas avec la télévision traditionnelle.
Ces observations ont suscité plusieurs questions dans la formulation de la
problématique.
La question est de savoir si nous y sommes parvenus, autrement dit
d'évaluer objectivement notre démarche et son aboutissement en répondant aux
questions les plus importantes dont celles de savoir :
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
2. NOTES DE COURS
3. MEMOIRE
4. WEBOGRAPHIE