Projet Béton Armé Par EL HALOUTI, ELALAOUI, ELAZZOUZI, KACHAR, LACHGUER Et SHIMI
Projet Béton Armé Par EL HALOUTI, ELALAOUI, ELAZZOUZI, KACHAR, LACHGUER Et SHIMI
Projet Béton Armé Par EL HALOUTI, ELALAOUI, ELAZZOUZI, KACHAR, LACHGUER Et SHIMI
Réalisé Par :
EL HALOUTI Zineb
ELALAOUI Badreddine
ELAZZOUZI Ayoub
KACHAR Youness
LACHGUER Yassine
SHIMI Mohamed Amine
Encadré Par
Mr. BOUYAHYAOUI AZZEDDINE
RAPPORT
Projet Béton Armé
REMERCIEMENT
2
SOMMAIRE
Remerciement................................................................................................................................ 2
Sommaire........................................................................................................................................ 3
Introduction................................................................................................................................... 4
I. Intervenants d’un projet........................................................................................................ 5
II. Phases d’un projet.................................................................................................................. 8
Présentation du projet............................................................................................................... 12
I. Description du projet........................................................................................................... 12
II. Plan archi............................................................................................................................... 13
III. Proposition de plan de coffrage......................................................................................... 15
IV. Caractéristiques des matériaux.......................................................................................... 17
V. Règlements en vigueur........................................................................................................ 20
Prédimensionnement................................................................................................................. 22
I. Prédimensionnement des planchers..................................................................................23
II. Prédimensionnement des poutres.................................................................................... 25
III. Prédimensionnement des poteaux.................................................................................... 28
IV. Conception finale de notre projet..................................................................................... 29
Descende des charges............................................................................................................... 31
I. Principe de la descende des charges............................................................................................. 32
II. Évaluation des charges........................................................................................................................ 36
Dimensionnement........................................................................................................................................ 41
Utilisation du logiciel Cype....................................................................................................... 47
I. Utilisation du logiciel Cype................................................................................................ 47
II. Données générales.............................................................................................................. 48
III. Combinaisons de charge.................................................................................................... 49
IV. Entrée des poteaux............................................................................................................. 49
V. Entrée des poutres.............................................................................................................. 51
VI. Insertion du plancher......................................................................................................... 52
VII. Insertion des fondations.................................................................................................... 54
VIII. Insertion des charges.......................................................................................................................... 56
IX. Vue 3d.................................................................................................................................. 56
X. Calcul de la structure (avec fondation)........................................................................................ 57
XI. Résultats par Cype............................................................................................................. 59
Synthèse de la conférence Sika.............................................................................................. 64
Annexes…................................................................................................................................... 71
Conclusion................................................................................................................................. 72
3
INTRODUCTION
4
I. Intervenants d’un projet :
Tout projet de construction de génie civil comporte l’ensemble de l’étude qui permet
de réaliser la construction sur le terrain, et nécessite par la suite la contribution des
différents intervenants (le client, l’architecte, les ingénieurs et les Entreprises). Les
acteurs du secteur de la construction participent directement ou indirectement à
l’amélioration de l’aménagement de l’espace, de l’urbanisation et des conditions de
vie.
Les acteurs les plus récurrents dans les fonctions sont les suivants :
1. Maîtrise d’ouvrage :
5
Donne les ordres et finance les projets. Le maître d’ouvrage représente la personne
– morale, privée ou publique – pour le compte de laquelle sont réalisées les
opérations de construction, c'est-à-dire le client final. Le maître d’ouvrage a pour
mission de définir l’objectif du projet, le calendrier et le budget qui y est consacré. Il est
à l’origine de l’expression fonctionnelle des besoins, représente l’utilisateur final de
l’ouvrage, et à ce titre, il en assure la réception et l’entretien annuel (s’il en est le
propriétaire ou s’il a reçu mandat pour le faire).
les architects,
Les économistes de la construction,
Les bureaux d’études techniques et les sociétés d’ingénierie.
6
3. Les architectes :
Cette organisation permet à l’agence de fournir une réponse globale aux appels
d’offres : proposition des choix esthétiques, études (techniques et chiffrage), direction
de l’exécution (travaux).
7
4. Les économistes de la construction :
Ils Peuvent faire partie des cellules études de prix des grandes agences d’architecture
ou des sociétés d’ingénierie, travailler dans les entreprises de construction (bureau
d’études de prix intégré) ou appartenir à des structures indépendantes
(Cabinets d’économistes de la construction).
Ils ont pour mission le calcul des coûts des activités de construction : les quantités
de matériaux et la main d’œuvre nécessaires à la réalisation d’un ouvrage. Leur
intervention, non obligatoire dans un chantier, garantit le respect des coûts, des délais
et de la qualité du travail.
Ce sont des structures de tailles variées : TPE, PME, grandes entreprises ou grands
groupes. Elles sont chargées de la réalisation de tout ou partie des travaux sur
une opération de bâtiment ou de travaux publics.
Les entreprises répondent aux commandes lancées par les maîtres d’œuvre
(marchés publics ou privés). Après avoir effectué les propositions techniques en phase
d’appel d’offres, elles sont chargées des travaux en phase d’exécution pour livrer des
ouvrages conformes aux critères de qualité, de sécurité, de coûts et de délais définis au
cahier des charges.
8
II. Phases d’un projet :
Si chaque intervenant, parmi ceux cités précédemment, possède bien une mission
déterminée ceci n’exclue pas la possibilité de collaboration entre les acteurs. En effet, la
réussite d’un projet de construction dépend grandement de leurs efforts conjugués qui
seront investis dans la réalisation du projet.
Ainsi, Le maître d’œuvre qui dirige la construction d’un bâtiment pour le client, en
l’occurrence le maître d’ouvrage, suit la réalisation dans les règles de l’art d’une séquence
définie d’étapes qui maximisent la qualité de l’ouvrage final.
Les étapes présentées ci-après représentent le cas général, elles peuvent néanmoins
différer légèrement selon les caractéristiques individuelles de chaque projet et
l’implication du maître d’œuvre.
9
préalables). Il présente les principaux objectifs qualitatifs, le contexte physique et urbain
(plan de situation, de nivellement et de limites, des ouvrages existants), la vie de
l'équipement, les contraintes et exigences générales, les exigences de délai et de coût. Il
constituera le document qui amorcera le dialogue avec le maître d'œuvre. Après
établissement du programme, le maître d'ouvrage choisira les concepteurs, établira le
contrat de maîtrise d'œuvre.
2. L'esquisse :
C'est la première étape de la réponse architecturale et technique au programme. Son
élaboration fait l'objet d'un important dialogue entre le maître d'ouvrage et le maître
d'œuvre de conception. Sur la base de l'analyse du programme, ce dernier procédera à
une recherche documentaire (réglementation technique et administrative, documents
techniques, organismes à consulter) afin de définir le principe de fonctionnement du
projet. Cela se traduit par une organisation des différents volumes composant les
bâtiments du projet. À ce stade de la conception, on pourra choisir le parti général de
construction.
Parfois, une maquette est jointe à l'esquisse, surtout lorsque cette dernière constitue la
réponse à un concours d'architecture.
Cette liste indicative de documents masque en fait une grande diversité dans la façon
de présenter l'esquisse. Par exemple, si les plans produits sont dans l'ensemble peu
précis à ce niveau de la conception architecturale, on pourra en revanche avoir certains
schémas très détaillés représentant des ouvrages ou éléments d'ouvrages particuliers.
3. L'avant-projet sommaire :
Il s'agit d'un prédimensionnement, qui permettra notamment d'établir la demande de
permis de construire. À la suite de l'esquisse et sur la base du programme, l'APS proposera
les possibilités techniques les mieux adaptées aux caractéristiques du projet. Les études
d'APS portent sur les contraintes d'environnement dans l'espace et le temps, la définition
du programme éventuel des reconnaissances nécessaires à cette phase (études de sol)
et l'appréciation des résultats de ces reconnaissances, la solution d'ensemble (parti
général et solution technique) retenue pour l'ensemble des ouvrages, ainsi que la
répartition des ouvrages et leurs liaisons dans l'espace.
4. L'avant-projet détaillé :
Il s'agit d'un travail qui permettra d'élaborer le dossier de consultation des entreprises.
La solution d'ensemble retenue à l'APS est ici affinée afin de présenter les choix
architecturaux et techniques et d'établir une estimation détaillée des dépenses
1
d'exécution. Cette étude porte sur l'appréciation des reconnaissances complémentaires,
des règlements, sur le principe de construction, les fondations et structures et leur
dimensionnement, les dispositions générales et les principes d'équipement, la nature et
la qualité des matériaux et matériels employés, les modalités générales et délais
d'exécution.
Il s'agit d'études de détail relatives à l'exécution des ouvrages sur la base d’une APD
accepté par le maître d'ouvrage. Ces études portent sur la détermination dans tous
leurs détails des dispositions architecturales et techniques des ouvrages et la
spécification des lots techniques : caractéristiques fonctionnelles, dimensionnelles et de
positionnement de tous les détails des ouvrages, choix des matériaux et équipements,
allotissement des travaux, planning d'exécution détaillé tout corps d'état, estimation
détaillée du coût du bâtiment et des réseaux.
C'est également lors de cette phase de la conception que l'on déterminera la nature du
marché (entreprises groupées, entreprise générale, ...) dans la mesure où ce choix aura
une forte influence sur le rôle du maître d'œuvre.
6. La préparation du chantier :
Il y a souvent conflit entre l'intérêt de l'ouvrage collectif et les intérêts internes à chaque
entreprise. La phase de préparation de chantier devra y remédier. A l'intérieur de
l'entreprise, le dossier est passé du service commercial, qui avait élaboré la réponse à
l'appel d'offre, au service technique ou de travaux qui révisera les objectifs à atteindre
en fonction des contraintes qui pèsent sur l'entreprise (plan de charge, disponibilité de
la main d'œuvre et des matériels, ...)
La phase de préparation de chantier consiste en fait à préparer la production.
1
l'échéancier qui avait été établi au cours de la conception. La comptabilité de travaux
abordera également le problème du compte Inter-Entreprises, c’est-à-dire la répartition
des dépenses communes relatives au chantier (installations, eau, électricité,)
Présentation du Projet
1
I. Description du projet :
Hauteur rez-de-chaussée : 3 m
Les dimensions du bâtiment en question sont
Hauteur de l’étage : 3m
Hauteur totale du bâtiment : 12 m
1
Plan d’étages courants
1
Avant de faire une conception des éléments porteurs de notre bâtiment, il faut maîtriser et comprendre
les détails issus de la conception architecturale et mentionnés dans les plans architecturaux.
Le bâtiment est constitué d’un Rez-de-chaussée contenant un hall d’accueil à usage différent, de deux
étages courants contenant essentiellement les chambres du Bâtiment, et 3 étages contenant une
III.Proposition
terrasse
de Plan de coffrage :
Un plan de coffrage ou un plan d'exécution est un dessin technique préparé par un Bureau
d'étude en génie civil, c'est un document de référence qui permet l’exécution De l’ossature de
l’ouvrage.
En se basant sur les plans architecturaux de notre bâtiment, la conception est faite de telle
manière à respecter les contraintes architecturales et structurales tout en respectant la
continuité des éléments porteurs à savoir les poteaux pour assurer ainsi une bonne descente de
charges et les règles de conception parasismique tout en essayant d’avoir le maximum de
symétrie possible.
1. Emplacement des poteaux :
Cette mission consiste à poser les poteaux sur les plans architectes qui constitueront
l’ossature de la construction. Cela dit, il est indispensable d’optimiser nos choix dans la
mesure où un mauvais emplacement peut entraîner un encombrement ou une modification
majeure au
niveau des plans, ce qui n’est pas souhaitable.
Ainsi Nous avons veillé à ce que l’emplacement des poteaux soit de telle sorte à acheminer les
charges et surcharges dans les bonnes conditions vers le bloc de fondation, et éviter la gêne
d’utilisation des poteaux lorsqu’ils sont en plein centre.
1
Pour Ce choix, on s’est basé seulement sur l’emplacement des poteaux
1
Plan de coffrage des étages couran
a. Le béton
Le béton utilisé pour la réalisation de cet ouvrage est un béton courant dosé
à 350kg/m3 de ciment CPJ45 pour obtenir au moment de la mise en
œuvre une consistance convenable et après durcissement des qualités
requises.
Dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa résistance
caractéristique à la compression à l’âge de 28 jours après sa confection :
Contraintes limites :
1
Le béton travaille en compression, mais on doit limiter sa compression :
A l’ELU:
Avec:
A l’ELS:
• Contrainte
limite de
cisaillement :
Contrainte de calcul :
1
Classe de béton Fc28 Ft28 σb (MPa)
(MPa) (MPa)
ELU ELS
B25 25 2,1 14,2 15
b. L’acier
Limite d’élasticité :
Contraintes limites :
• L’ELU :
Avec :
• L’ELS :
Fissuration peu préjudiciable :
Fissuration préjudiciable :
Fissuration très préjudiciable :
1
Le tableau ci-dessous regroupe l’ensemble des caractéristiques de l’acier
utilisé dans notre projet.
V. Règlements en Vigueur
Les calculs qui suivent sont tous effectués en se basant sur les règlements
suivants :
2
Règlement BAEL 91 modifié 99
Pour le dimensionnement et le calcul des éléments en béton armé.
Règlement DTU 13.12
Les règles pour le calcul des fondations superficielles.
2
Prédimensionnement
2
Prédimensionnement des éléments d’une structure porteuse :
Le prédimensionnement des éléments résistants est une étape régie par des lois
Empiriques issues de l’expérience. Cette étape est le point de départ et la base des
o Les corps creux ou "les hourdis" qui servent de coffrage perdu (ressemblent à
des parpaings),
o Les poutrelles en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de
l'ensemble et reprennent les efforts de traction grâce à leurs armatures,
o Une dalle de compression armée coulée sur les hourdis qui reprend
les efforts de compression.
2
Condition de résistance au feu :
Isolation phonique :
L’épaisseur du plancher doit être supérieure ou égale à 13cm, pour obtenir une
bonne isolation acoustique.
Condition de déformation :
L L
25 < ℎ < 20
2
II. Prédimensionnement des poutres
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux internes qui ne sont pas exposées
aux intempéries, ces dernières sont sollicitées par des moments fléchissant qui
détermineront les armatures longitudinales et des efforts tranchants qui détermineront
les armatures transversales.
Le prédimensionnement des poutres est donné par les formules empiriques suivantes :
Par ailleurs, selon le RPS 2002 elles doivent respecter les dimensions suivantes :
b
a) ≥ 0,25
h
b) b ≥ 200 mm
c) b ≤bc+hc
2
2
Prédimensionnement pour RDC
2
Prédimensionnement pour Étage courant
2
III. Prédimensionnement des poteaux
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux qui transmettent les charges à la
fondation. Ils sont près dimensionnés sous charges verticales uniquement.
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux qui transmettent les charges à la
fondation. Ils sont près dimensionnés sous charges verticales uniquement, soit Nu l’effort
normal ultime appliqué au poteau le plus sollicité.
Avec
2
On prend :
Facilité de réalisation ;
Les portées de notre projet sont modérées ;
Meilleur isolation thermique et acoustique ;
Légèreté (diminution des charges permanentes) ;
Coût faible par rapport à la dalle pleine.
Des poutres rectangulaires dont les hauteurs seraient faibles dans les mesures du
possible afin de garantir une retombée maximale de 50cm.
Dans la conception de notre bâtiment R+3, nous avons visé comme objectifs, par ordre
de priorité :
2
La conception retenue est la suivante modélisée avec le logiciel CYPE montrant les
détails sur les poteaux et les poutre.
Plan Rez-
de-
chaussée
3
Descende des Charges :
3
I. Principe de la descende des charges
On appelle descente de charges, l’opération qui consiste à calculer pour tous les
éléments porteurs de la construction (murs et poteaux) les charges qu’ils supportent à
chaque niveau en partant du dernier niveau en descendant jusqu’aux fondations.
Poids propre :
3
Il est calculé à partir des dimensions de la poutre en multipliant la
charge volumique de la poutre par ses dimensions.
3
Pour le calcul de la surface d’action dans le cas des corps creux, chaque
poteau supporte une partie du plancher délimitée en prenant la moitié de chaque
poutre (ou de la moitié de la dalle en cas d’absence de poutre) et comme cela on
forme la surface d’action de chaque poteau ayant une forme de rectangle. De ce
rectangle on diminue les petites dimensions des poutres.
Étage :
On calculera par la suite la charge concentrée à l’ELU afin de les intégrer dans
l’expression de la charge supporté par le poteau à l’ELU et ce en les sommant avec
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 à 𝑙𝘍𝐸𝐿𝑈 𝑑𝑒 𝑃𝑖 ×𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑃𝑖 .
∑ 2
On calculera par la suite la charge concentrée à l’ELS afin de les intégrer dans
l’expression de la charge supporté par le poteau à l’ELS et ce en les sommant avec
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 à 𝑙𝘍𝐸𝐿𝑆 𝑑𝑒 𝑃𝑖 ×𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑃𝑖 .
∑ 2
Rez-de-chaussée :
On calculera par la suite la charge concentrée à l’ELU et la charge BAS Étage à
l’ELU afin de les intégrer dans l’expression de la charge supporté par le poteau à
l’ELU et ce en les sommant avec
3
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 à 𝑙𝘍𝐸𝐿𝑈 𝑑𝑒 𝑃𝑖 ×𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑃𝑖
∑ 2
.
On calculera par la suite la charge concentrée à l’ELS et la charge BAS Etage à l’ELS
afin de les intégrer dans l’expression de la charge supporté par le poteau à l’ELS
et ce en les sommant avec
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 à 𝑙′𝐸𝐿𝑆 𝑑𝑒 𝑃𝑖 × 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑃𝑖
∑
2
Les poteaux représentent donc des organes de structure d'un ouvrage sur lequel
se concentrent de façon ponctuelle les charges de la superstructure.
Ceci étant, les charges transmises aux poteaux ne sont jamais parfaitement
centrées et cela est essentiellement dû à des imperfections d'exécution, des
moments transmis par les poutres, une dissymétrie de chargement …
Cependant, l’article B.8.4 du BAEL, considère qu’un poteau est réputé soumis à
une "compression centrée" si :
• L’excentricité de l'effort normal est faible (inférieure à la moitié de la
dimension du noyau central).
On supposera alors que ces conditions sont vérifiées en premier lieu, ensuite on
effectuera les calculs nécessaires avant de passer à la validation de notre
hypothèse.
Pour les charges appliquées sur le poteau, on va considérer que :
Les charges permanentes s’accumulent d’étage en étage sans dégression.
Les charges d’exploitation suivent une loi de dégression d’un étage à un autre
pour les structures dépassant 2 étages (ce qui n’est pas notre cas)
3
Chaque poteau supportera une partie du plancher et qui sera délimitée par la
demi-porte de chaque poutre en cas de présence de celle-ci, et la moitié de la
surface du plancher en son absence.
a. Terrasse:
Charges surfaciques :
2. Étanchéité :
i. Forme de pente : 1500 kg/m3
4cm*2000 kg = 80 kg/m2
200 kg/m2
3. Revetement:
3
4. Faux plafond : enduit + plâtre
30 kg/m2
G = 580
Charges linéaires :
Gp = 25 x h x b kN/m
Avec
h : hauteur de la
poutre b : largeur de la
poutre
2. Charges de l’acrotère :
Les acrotères sont en béton armé d'épaisseur 0.08 m de hauteur 1m .la masse
volumique du béton est de 25 KN/m3. Ainsi la charge linéique g des acrotères est :
g = 25 x 0,08 x 1 = 2 kN/m
Charges ponctuelles :
Elles sont communiquées à la poutre par les poutres secondaires qui s’y appuient.
b. Étage courant :
Les éléments constitutifs d’un plancher d’étage sont représentés sur le schéma suivant :
1. Treillis soudé : treillis courant 3,5*3,5/200*300 pour dalle de 4 à 5 cm d’épaisseur
avec entraxe des nervures de 60 cm (la maille la plus grande étant toujours
posée perpendiculairement à l’axe des poutrelles).
3
2. Béton de dalle
3. Aciers de chapeau
4. Entrevous isolants : entraxe de 63 cm généralement.
5. Traitement des rives : Soit par habillage selon matériau du mur porteur, soit un
traitement par coffrage classique bois.
6. Pose : Jumelée éventuellement (chevêtres et trémies d’escalier).
Charges surfaciques :
G = 545
Charges linéaires :
3
1. Le poids propre des poutres :
Les cloisons externes sont des doubles cloisons de 35 cm d’épaisseur qui transmettent
leurs poids aux poutres qui les portent. Par ailleurs, la retombée des poutres est
négligée.
Charges ponctuelles :
Elles sont communiquées à la poutre par les poutres secondaires qui s’y appuient
Ona
:
G=
5.45KN/m^2
3
Q=1.5 KN /m^2
4
Dimensionnement
4
Exemple de ferraillage Manuel
Exemple poutre 13 :
Données :
ELU :
4
b = 20,0 (cm)
h = 30,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm) d2
= 5,0 (cm)
Moments appliqués:
Mmax (kN*m)
Etat Limite Ultime (fondamental) 10,61
Etat Limite de Service 7,71
Résultats:
Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 1,0 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 0,6 (cm2)
4
Schéma de ferraillage
En prend As1=2HA10
Fissuration préjudiciable
Prise en compte de l'élancement
Pas de prise en compte des dispositions sismiques
Charges appliquées après 90 jours
2. Section:
b = 25,0 (cm)
4
h = 25,0 (cm)
d = 5,0 (cm)
3. Forces:
N (kN)
Etat Limite Ultime (fondamental)131,83
Etat Limite de Service 96,86
4. Résultats:
Long flambement lfy = 1,5 (m) Long flambement lfz = 1,5 (m)
Inertie Iy = 32552,1 (cm4) Inertie Iz = 32552,1 (cm4)
Rayon de giration iy = 7,2 (cm) Rayon de giration iz = 7,2 (cm)
Elancement y = 20,8 Elancement z = 20,8
= 0,79
Béton:
Acier:
Données
Dimensions du poteau Grand coté du poteau b= 0,25 m
Petit coté du poteau a= 0,25 m
Contrainte de l'acier utilisé Fe = 500 MPa
Contrainte du béton à 28 jours Fc28 = 25 MPa
Effort de service = G + Q Nser = 0,09686 MN
Effort ultime = 1.35 G + 1.5 Q Nu = 0,13183 MN
Contrainte admissible du sol Dépend du type de sol q.sol = 0,3 MPa
Type de calcul (1) Débords homothétiques, (2) Débord constant Type : 2
4
Conditions de fissuration (1) FP, (2) FTP Type : 1
Résultats
Aire approchée de la surface portante ( Nu / q.sol ) S1 = 0,44 m²
Calcul des dimensions approchées Débord homothétique =>
A1 = ( S1 x ( a / b )) ^1/2
B1 = ( S2 x ( b / a )) ^1/2 Débord A = 0,21 m
Débord constant => Débord B = 0,21 m
Débord = [((( 4 x S1 ) + a² - 2ab + b² )^1/2 ) - a - b ] / 4 A1 = 0,66 m
A1 = a+( 2 x débord ), B1 = b+( 2 x débord ) B1 = 0,66 m
Choix des dimensions A > A1 A = 1,20 m
B > B1 B = 1,25 m
Hauteur minimale de la semelle Si débord > 15 cm => (( B - b ) / 4 ) + 5 cm
Si débord < 15 cm => ( 2 x débord ) + 5 cm Ht mini = 0,30 m
Choix de la hauteur de la semelle Arrondir Ht = 0,30 m
Calcul de la hauteur utile ( Ht - 5 cm ) d = 0,25 m
4
Utilisation du Logiciel CYPE
4
I. Utilisation du logiciel CYPE
Une fois on est sur l’interface de CYPECAD, on nous donne la possibilité de basculer
entre 6 fenêtres : entrée poteaux, entrée poutres, résultats, isolateurs, débromée,
sécurité et santé. L’accès aux fonctions de ces fenêtres se fait par l’ordre indiquée ci-
dessus. En ouvrant l’interface on définit les données caractéristiques du calcul (normes,
valeurs des variables …)
4
III. Combinaisons de charge
Combinaisons à l’ELS et l’ELU selon la norme BAEL 91
Cette fenêtre permet de positionner les poteaux de l’ouvrage. Pour ce faire il y a deux
façons, soit on travaille sur le fichier AUTOCAD de l’ouvrage importé soit on les
positionne directement sur l’interface du travail. Définir d’abord le nombre de niveaux et
les charges appliquées aux planchers autres que le poids propre des planchers : Puis
cliquer sur éditer poteaux pour définir les caractéristiques du poteau à utiliser :
4
5
Positionner le curseur sur le point d’implantation du poteau pour le créer On obtient
finalement :
La conception des poutres n’est possible qu’après la mise en place des poteaux.
La fenêtre « entrée poutres » génère les poteaux conçus sur son interface. On définit les
caractéristiques de la poutre via la fenêtre
On
obtien
5
VI. Insertion du plancher
5
On définit les caractéristiques du plancher
5
VI Insertion des fondations
• Semelle
o Longrine
5
On obtient le plan des fondations suivant
5
VI Insertion des charges
IX. Vue 3D
5
X. Calcul de la structure (avec fondation)
né
le logiciel donne des erreurs au niveaux des poutres.
5
Pour remédier à ces problèmes, on augmente les sections des poutres pour
augmenter la résistance Plan de coffrage (corrigé)
Rdc
o Étage 1 ,2 et 3
5
XI. Résultats par CYPE
R
o Déformée
5
2. Dimensionnement des poutres et des poteaux
Exemple plan de ferraillage de la poutre P23-P24-P8-P6 au Rez-de-Chaussée
6
Dimensionnement des semelles les poutres de redressement
Plan de coffrage des fondations (corrigé)
6
Vue 3D
6
Vu 3D de ferraillage des fondations et les semelles
6
Synthèse de La conférence
SIKA
6
Le béton s'invite de plus en plus dans les projets architecturaux de grande envergure
car ses variations sont nombreuses. Des nouvelles formes, textures et couleurs
apparaissent à partir d'assemblages ou de compositions différentes. Elles sont
présentées aux maîtres d'ouvrage, aux architectes, aux utilisateurs, ainsi qu'aux
fabricants de matériaux souvent surpris des résultats obtenus avec leurs produits.
Matériau composite, peu onéreux et disponible en tout lieu, il est devenu un composant
fondamental en construction. Comme sa composition est variable, le dosage nous permet
d’accéder à une gamme de bétons, selon les critères et performances dont on a besoin.
Bien plus encore, on peut même ajouter certains composants comme les adjuvants
pour agir sur certaines propriétés du béton.
Toutefois, ce matériau durable est sujet à des altérations profondes, qui peuvent dégrader
ses performances et conduire à la ruine de la structure ou compromettre son usage en
devenant impraticable pour les usagers.
Cette synthèse portera en premier lieu sur les adjuvants, étant donné leur importance,
puis sur les mécanismes de dégradation du béton, car il se faut parfaitement maîtriser ces
données élémentaires et essentielles pour garantir la pérennité de la structure en béton.
Propriétés découvertes depuis le passé par les romains en ajoutant du sang de bétail au
béton, l’idée d’adjuvants commence d’ici, et devient plus technique étant donné
l’évolution technologique. Aujourd’hui, c’est à plus de 90% qu’on adjuvante les bétons
pour leur donner une ‘ super performance’.
6
Les adjuvants ont différents modes d’action. On distingue : les plastifiants, les super
plastifiants, les hydrofuges de masse, les accélérateurs et les retardateurs de prises, les
entraineurs d’air.
La prise est le début de développement de résistance. Le béton est encore frais, pas
encore solide mais il commence à gagner en résistance.
L’accélérateur de prise a pour fonction de diminuer les temps de début et de prise de fin
du ciment. On gagne ainsi en argent et en temps.
6
Utilisés surtout dans les zones chaudes, il étale le temps d’hydratation du ciment. En
effet, à température élevée, il y a des problèmes de fissurations et de réactions
sulfuriques.
Remarque : Les essais slump nous permettent de savoir si l’on doit agir sur le
rapport E/C du béton ou bien si l’on doit agir sur la maniabilité.
Lutter contre la corrosion du béton coûte 138 M$ aux USA chaque année. Un
chiffre qui montre à quel point, il s’agit d’un danger menaçant qu’il faut traiter et
suivre au petit pas.
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Dans des conditions normales, les armatures enrobées d’un béton compact et non
fissurée sont protégée naturellement des risques de corrosion par un phénomène de
passivation qui résulte à la surface de l’acier.
En effet, le béton est plutôt assez basique. On peut de ce fait avoir une corrosion, une
passivation ou une immunité.
On évite de ce fait, dans des conditions précises, que l’acier corrode dans le béton par
le biais de la passivation. Mais ceci ne reste que théorique. En effet, il y a deux processus
qui viennent et qui détruisent cette couche de passivation faisant en sorte que l’acier
corrode dans le béton :
La carbonatation élevée
La pénétration des ions chlorures
La
Ce qui explique la basicité du béton, c’est la présence de Ca(OH)2 ( chaux libre). Cette
basicité a tendance à diminuer avec le temps, car le béton est soumis au vieillissement.
En effet, le CO2 a de plus en plus tendance à s’infiltrer à l’intérieur et il réagit avec le
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Ca(OH)2 . Il y a donc une hyper carbonatation qui va faire en sorte que la couche de
passivation soit détruire.
L’acier une fois corrodé peut éclater le béton et créer des fissures.
Remarque : Pour un béton saturé avec 60% à 80% d’eau, la carbonatation est trop
élevée et il n’y pas de corrosion.
L’action des chlorures est spécifique à certains environnements dans lesquels peut se
trouver le béton, comme les ouvrages soumis aux sels ou situés en site maritime (zone de
marnage, surfaces soumises aux embruns). Ce mécanisme est plutôt localisé.
Les ions chlorures peuvent pénétrer par diffusion ou migrer par capillarité à l’intérieur
du béton, franchir la zone d’enrobage, atteindre les armatures, et provoquer des
corrosions (par mécanisme de dissolution du métal suivant une réaction
d’oxydoréduction : métal ions métal Mn+ + n électrons), d’abord ponctuelle (corrosion
par piqûres) puis généralisée à toute la surface de l’acier. La vitesse de pénétration des
chlorures dépend aussi de la porosité du béton. Elle décroît lorsque le rapport
eau/ciment diminue. On utilise la protection électrochimique pour lutter contre ce
type de corrosion.
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Effet ‘HALO’ :
L’effet HALO est une chasse infinie à la corrosion, car ça mute de place en place. Une
des solutions est de couper le béton contaminé et de le remplacer, ou bien d’utiliser
un patch repair.
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ANNEXES :
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CONCLUSION
« Construis-moi une maison », une phrase qu’on aura tous dit étant enfant sans avoir
connu l’ampleur du travail qui s’y cache derrière.
En réalisant ce projet, on aura compris que construire, c’est avant tout un travail
d’introspection en choisissant le meilleur emplacement des poteaux, puis une lourde
vérification afin d’assurer la stabilité de la structure et la sécurité des usagers. C’est avec
grande précaution qu’il faut savoir ce qu’on fait et comment on agit, tout en essayant
de garder l’aspect esthétique de la chose.
On aura su, aussi à la fin de ce projet, user de différents logiciels et les manipuler pour
pouvoir optimiser notre travail et vérifier nos calculs manuels.
Pour l’organisation d’un tel projet, un travail de groupe est nécessaire, avec une
maîtrise sur l’ensemble des différents points afin d’échanger régulièrement et
éventuellement de se corriger.