Ec0l0gie G-Ii+td 1
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Introduction:
Notion de population
Niche écologique
Pr. SAOUD Y 1
NΟTIΟN SUR
LA DYNAMIQUE DES POPULATIONS
I– NOTION DE POPULATION
En Ecologie fondamentale, et particulièrement en Biologie des populations, ainsi qu'en génétique
des populations,
une population désigne l'ensemble des individus d'une même espèce qui occupe
simultanément le même milieu au même moment.
La notion de population de Darwin représente en 1859 un tout nouveau concept, Dans son
modèle, une nouvelle population ne née que si une nouvelle information est générée.
► Cette notion est conditionnée par celle de l’espèce: collection d’individus d’une même espèce
occupant un même habitat et partageant le même pool génique et la même ressource du milieu.
Cette Notion de population considère que « toute groupe ou ensemble d’individus d’une même espèce
partageant le même pool génique, occupant la même niche écologique et capables de se reproduire entre
eux et d’engendrer des descendants fertiles, forme une population naturelle ».
Pr. SAOUD Y 2
I.1- Caractéristiques des populations animales :
Les animaux sont des organismes hétérotrophes qui se caractérisent par la mobilité, la sensibilité, la
reproduction, la prédation, la compétition,.. Certains animaux peuvent vivre fixer ou rampent sur un substrat.
►Toute population animale ou végétale est formée par définition d'individus susceptibles de se reproduire
entre eux. Celle-ci subit, au cours du temps, des changements incessants liés à la disparition (mortalité,
émigration) et à l'apparition de nouveaux sujets (reproduction, immigration).
►Toute population se caractérise par sa taille (effectif, densité, biomasse,…), sa dispersion, sa reproduction et
sa demographie.
Pr. SAOUD Y 3
I.2- Population unité fonctionnelle :
La population est l’unité fondamentale de toute communauté, biocénose ou écosystème, c’est la
collectivité la plus élémentaire qui peut être :
continue : cas des espèces mobiles, peu spécialistes, peu exigeantes (euryèciques) et à grande
variation allélique. dominance de l’hétérozygotie.
discontinue : cas des espèces sessiles (sédentaires), spécialistes, exigeantes (sténoèciques) et à faible
variation allélique. prédominance de l’homozygotie.
Natalité Mortalité
Immigration Population
Emigration
Pr. SAOUD Y 4
I.3 – Les groupements équivalents :
La population en tant qu’unité écologique peut avoir des groupements équivalents c-t-dire
formés des individus d’une même espèces, il s’agit de :
Pr. SAOUD Y 5
(suite)
c) Métapopulation : ensemble de populations d’une
même espèce réparties dans l’espace, entre lesquelles
il existe des échanges plus ou moins réguliers et importants
d’individus.
Cet échange n‘est quantitativement important que lors
de la fondation d’une nouvelle population. Cette méta-
population a pour habitat une unité écologique
correspondant au paysage. Ces populations sont
ouvertes et restent génétiquement
liées grâce aux phénomènes de migration.
Exemples : (1) métapopulation îles-continent,
(2) métapopulations puits-sources, etc…
Pr. SAOUD Y 6
I.4 - Applications :
L'étude de la dynamique des populations sert par exemple à :
►comprendre (éventuellement pour les prévoir) les variations de la biodiversité, naturelles ou
non ;
►lutter contre les parasites de cultures ou les vecteurs d'agent pathogène , et espèces nuisibles
►la gestion écosystémique des ressources halieutiques ou d'espèces dites "gibier« , gestion de
la pêche et gestion cynégétique,
►le maintien des populations de micro-organismes utilisées en biotechnologie ;
Pr. SAOUD Y 8
II- Système « Population-Environnement » :
Toute population naturelle est soumise à quatre types d’interactions environnementales régulant
la dynamique de son effectif dans un écosystème. Il s’agit :
Pr. SAOUD Y 9
III. Structure & Répartition spatiale des individus d’une population :
►Au sein d’une population, les individus interagissent :
• Appariement pour la reproduction,
• Concurrence pour l’utilisation des ressources communes
(nourriture, abris, partenaires sexuels),
• Coopération (exploitation des ressources, défense contre les
prédateurs),
• Transmission des parasites et des maladies,
• Etc.
Pr. SAOUD Y 10
III.2/ Différents types de distribution :
► Les individus qui forment une population naturelle peuvent présenter divers modes de distribution ou de
répartition spatiale au niveau de leur biotope ou habitat:
Remarques: Certaines populations peuvent passer d'une forme de répartition à une autre : dans une hêtraie, au début de
sa formation, les arbres sont répartis par groupes puis, du fait de la compétition au fur et à mesure, la répartition devient de
plus en plus régulière.
Dans un même milieu, existent des populations n'ayant pas le même mode de répartition : dans la forêt mixte, les espèces
dominantes ont souvent une répartition régulière alors que les espèces dominées ont souvent une répartition par groupes.
Pr. SAOUD Y 11
IV- Dynamique des populations :
1) Définition :
La dynamique des populations s’intéresse au développement numérique (variation de l’effectif) de
toutes les populations d’êtres vivants, et plus particulièrement de celles sexuées.
Pr. SAOUD Y 12
► Elle fait partie de l´Ecologie des populations (=Démo-écologie) qui est une discipline
écologique étudiant les mécanismes qui régissent les effectifs des populations et métapopulations
d'êtres vivants, leur répartition et leur abondance.
Pr. SAOUD Y 13
2) Densité des populations :
Il s’agit du nombre d’individus par unité de surface ou de volume. C´est un paramètre fondamental dans
l´étude de la dynamique de population.
Il existe 2 grands types de population :
► Les organismes fixés comme les végétaux et les invertébrés sessiles (Sessile = fixé ; Vagile = peu
mobile, rampant).
Le problème de dénombrement est simple : on peut effectuer un dénombrement absolu ou, pour des
effectifs trop importants, on effectue des échantillons.
► Les organismes mobiles (plus ou moins) : Ces des espèces qui se déplacent en marchant, en
volant ou en nageant. C’est le cas des population-espèces errantes.
Le problème est plus complexe (avec différents niveaux de complexité).
Exemple:
- Abondance des gazelles 360/ha;
- Biomasse des gazelles 20,5 t/ha
Pr. SAOUD Y 14
2.1) Croissance et équilibre des populations:
Sont fondés sur l’étude de l’évolution de l’effectif des populations et de la démographie à base de
recensements et de techniques d’évaluation de l’effectif.
N / t (n–m).N r. N
où n= nés, m= morts, r=, la constante caractéristique de l’espèce considérée (= le taux intrinsèque
d’accroissement) et N= effectif de la population.
r= =
Pr. SAOUD Y 15
Cette relation de N N0 . er.t indique que :
La N augmente à chaque fois que l’effectif N augmente même si le taux intrinsèque
d’accroissement reste constant.
d’où Figure 1
t2=
Pr. SAOUD Y 16
Exemple de la paramécie : pour un r = 0,05
Variation
Année Effectif N Année
N
1 10 000 500 1
2 10 500 525 2
3 11 025 551 3
10 15 513 776 10
► Temps de génération : Il est proportionnel à la taille. Mais, il est aussi inversement proportionnel au
temps d’accroissement naturel r (individu /jr)
Temps de
Espèceet par jour) Taille
(par individu
génération T Temps
Espèce Temps de génération
d’accroissement
E. coli Quelques µm 20 min. T
naturel rMAX
Quelques dizaines
Euglène 1 jour
de µm
Bactérie 80 20 min. (0,01 jour)
Abeille Environ 1 mois
Pr. SAOUD Y 17
2.1.3 Croissance logistique:
►C’est la croissance en présence de facteurs limitant qui inhibent le potentiel Biotique en
diminuant la natalité et ou en augmentant la mortalité.
Courbe J
Cette relation correspondant à la courbe en « S » de la figure 1.
Capacité limite
N= biomasse ou taille de la population
K= Charge biologique maximale qui correspond au nombre Résistence du
d’individus que le milieu peut supporter, milieu
(K – N)/N= la résistance du milieu.
Pr. SAOUD Y 18
(Suite)
Ce modèle logistique également appelé "modèle de Verlhust" permet de rendre compte que (r) n’est
pas constant et que la valeur de K (capacité limite) est souvent > N.
N ( K – N)/N R N
0,049 Capacité limite du milieu K
20 0,98 1
rMAX
N / t rMAX . N (K –N) /K
100 0,90 0,045 5 Ralentissement de
l’accroissement
250 0,75 0,038 9
Pr. SAOUD Y 19
3. Les interactions intra et interspécifiques:
La Population est la pièce élémentaire des systèmes écologiques permettant de mettre en évidence des
relations particulières mettant en jeu:
- des individus de la mêmes espèces, c’est le cas de la compétition intraspécifique;
-des individus d’espèces différentes, c’est lecas de la compétition interspspécifique ou de la
prédation ou de commesalismme etc....
Pr. SAOUD Y 20
3.2/ Relations intraspecifiques (interactions homotypiques):
►L’interaction est une compétition entre individus d’une même
espèce (compétition intraspecifique) de sorte qu’une forte
densité affecte défavorablement les taux de natalité et de
mortalité (Effet de masse).
Pr. SAOUD Y 21
4.1/ Les populations cycliques:
Correspondent à des populations instables présentant des variations cycliques de leur effectif et des amplitudes
relativement importantes. Ces fluctuations sont dues à des facteurs de régulations dépendant ou indépendant de la
densité. Selon la durée de ces variations on différencie :
4.1.1/ Les fluctuations saisonnières: liées essentiellement aux (1) particularités physiologiques des espèces
(périodes de reproduction) ; (2) migrations saisonnières des oiseaux (printemps –automne) ; (3) facteurs abiotiques
du milieu (T°, S‰, H,…)
4.1.2/ Les fluctuations annuelles : liées aux facteurs climatiques et trophiques, elles affectent les espèces ayant une
longévité supérieure à l’année.
Pr. SAOUD Y 22
4.1.3/Les fluctuations pluriannuelles (pullulations cycliques) :
Ces des variations d’une période supérieure à l’année survenant tous les 2 ou 3 ans (biannuelles,
trisannuelles, quadriannuelles,..) et qui peuvent être mis en évidence sur des périodes de 10 à 20 ans ( ex :
Lynx et lièvre). Ces de situations assez fréquentes dans la dynamique proie-prédateur.
►Leur taux intrinsèque est presque nul (n ≈ m), l’espérance de vie est constante. C’est le cas des animaux de grande
taille chez qui prédomine le facteur de compétition interspécifique (facteur régulateur).
Pr. SAOUD Y 23
4.2/ Les populations acycliques :
Elles se caractérisent par des fluctuations brusques, imprévisibles et sans cause apparente. Les
variations sont de nature éruptive et résultent quasi souvent des facteurs de perturbations. C’est les cas
de :
4.2.1/ Des espèces introduites (Expansion, invasion et irruption): Assez fréquent chez les populations
des oiseaux. Mais se trouve aussi chez les rongeurs, les ovins, les poissons d’élevage et certains insectes nuisibles.
Ce type de population vit souvent la phase exponentielle.
Cinétique de l’expansion d’une espèce introduite : Arrivée, L’expansion des plantes invasives est un processus dynamique
Naturalisation, phases d’expansion et de persistance. Au deux qui requiert une stratégie adaptée au niveau d' invasion.
dernières phases, l’abondance de l’espèce fluctue. Ces Il existe deux grands axes d'intervention: LA PREVENTION et LA
fluctuations naturelles (ovales) sont souvent interprétées GESTION.
comme un déclin définitif de l’espèce.
24
4.2.2/ Des espèces déclinantes : Approximativement entre 500
et 1000 espèces et sous espèces de vertébrés présentent des
populations déclinantes. C’est le cas des gros mammifères
d’Afrique, d’Amérique e t d’Asie qui sont en voie d’extinction.
La probabilité d’extinction peut être estimée selon
Pielou (1969) au temps t comme suit :
Pr. SAOUD Y 25
5. Densité et régulation des populations:
C’est un facteur biotique qui joue un rôle fondamental dans la stabilité des fluctuations de l’effectif des
populations naturelles, ils s’associent au facteur intrinsèque du potentiel biotique (fécondité, fertilité,…).
VOIR : interactions intra et interspécifiques (compétitions, prédation, symbiose, etc..)
- On considère 2 espèces (sp1 et sp2) en compétition pour une même ressource du milieu. Avec N1 et
N2 leurs effectifs respectifs, r1 et r2 leurs taux d’accroissement naturel et K1 et K2 leurs capacités limites.
On fixe α1 et α2 comme coefficients de compétition exprimant l’action de concurrence qu’exerce une
espèce sur l’autre. On a alors :
Pr. SAOUD Y 26
Si le système est en équilibre alors on peut avoir :
K1-N1- α1N2 = 0
K2-N2- α2N1 = 0
Ces équations représentent des droites d’équilibres (= isoclines : lieu géométrique des points pour
lesquels l’effectif des populations des 2 espèces ne varie pas dans le temps ).
Les isoclines zero divisent chaque graphe en deux parties ou zones.
Pour sp1:
Pour le graphique de la isocline des Si sp2 est compétitive pour sp1
espèces 1, l’isocline croise le donc
graphique sur l'axe des x lorsque N1 N1=0 alors N2= K1/α1-2;
atteint sa capacité de charge (K1) et Si sp2 n’est pas compétitive donc
pas d'individus d'espèces 2 sont N2=0 alors N1 = K1
présents.
L’ isocline croise le graphique sur
l'axe des y à K1 / α12, lorsque la
capacité de charge des espèces 1
est rempli par le nombre équivalent
d'individus d'espèces 2 et aucun des
individus d'espèces 1 sont présents
Pr. SAOUD Y 27
Pour sp2:
Si sp1 est compétitive pour sp2donc
N2=0 alors N1= K2/α2-1;
Si sp2 n’est pas compétitive donc
N1=0 alors N2 = K2
►Ces deux derniers graphiques illustrent ce qui se passe à une population lorsqu'elle est
inférieure ou supérieure à son isocline, mais elles ne représentent que isocline une à la fois.
Pr. SAOUD Y 28
► Les quatre graphiques suivants comprennent les deux isoclines, et illustrent les résultats possibles de la
compétition interspécifique selon l'endroit où chaque espèce des 2 espèces de isocline se trouve par rapport à
l'autre.
► Dans chaque graphique, la ligne orange-jaune solide représente la isocline des espèces 1, et la ligne rose-violette
en pointillés représente le isocline des espèces 2. Les flèches noires épaisses représentent la trajectoire commune
des deux populations, et les flèches colorées minces indiquent les trajectoires de la populations individuelles.
Interprétation:
►Le premier cas de figure est celui où la isocline pour une
espèce est au-dessus et à la droite de la isocline pour deux
espèces.
▪ Pour tout point dans le coin inférieur gauche du graphique,
les deux populations sont en dessous de leurs isoclines respectifs
et à la fois augmentent.
▪ Pour tout point dans le coin supérieur droit du graphique, les deux
espèces sont supérieurs à leurs isoclines respectifs et les deux diminuent.
▪ Pour tout point entre les deux isoclines, sp1 est toujours en dessous de
sa isocline , elle augmente. Tandis que sp2 est au-dessus de sa isocline , elle
diminue.
Dans ce scénario, sp1 supplante toujours sp2 (appelé l'exclusion compétitive de sp 2 par sp1).
si K1> K2/ α2 et K2 < K1/ α1 ou 1/ α2<K1/K2> α1
Effet de la compétition que sp1 exerce sur sp2 est supérieur à l’effet de l’autolimitation de sp2 sp1 élimine
sp2
Pr. SAOUD Y
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Interprétation:
►Le deuxième scénario est l'inverse du premier; l’isocline de sp2
est à la droite de la isocline de sp1.
Ce graphique peut être interprété de la même manière que la
précédente, sauf que la trajectoire commune des deux populations
au démarrage entre les isoclines est en place et vers la gauche.
Dans ce cas, sp2 supplante toujours sp1 et cette dernière est compétitive
exclue par sp2.
► le troisième scénario, les isoclines des deux espèces croisent les uns les autres. Ici,
K1> K2/ α2 et K2> K1/ α1 ou 1/ α2<K1/K2< α1
Les effets de la compétition interspécifique plus important que ceux de l’intraspécifique, les isoclines se croisent en un
point d’intersection (équilibre instable), en fonction des effectifs initiaux une des 2 espèces (la minoritaire) est éliminée
par l’autre : exclusion mutuelle
Pr. SAOUD Y 30
Les populations augmentent ou diminuent à mesure que dans les deux
premiers scénarios. Il ya un point d'équilibre instable (cercle fermé) où
les isoclines croisent.
Pour les points au-dessus de la ligne jaune solide (isocline sp1) et en
dessous de la ligne en pointillés rose (isocline sp2), le résultat est le
Même que dans le deuxième scénario: exclusion compétitive de sp1 par
sp2.
Les deux points d'équilibre stable sont de nouveau représenté par des
cercles ouverts.
Dans ce scénario, le résultat dépend de l'abondance initiales des deux espèces.
Pr. SAOUD Y 31
Conclusions:
► Le modèle de Lotka-Volterra de la compétition interspécifique a été un point de départ utile pour les
biologistes à penser aux résultats des interactions de compétitions entre les espèces.
► Les hypothèses du modèle (par exemple, il ne peut y avoir migration et les capacités de charge et les
coefficients de la concurrence pour les deux espèces sont des constantes) peut ne pas être très réaliste, mais
sont des simplifications nécessaires.
► Une variété de facteurs non inclus dans le modèle peut affecter le résultat d'interactions compétitives en
affectant la dynamique d'un ou de deux populations. Un changement de l'environnement, une maladie, et ou la
chance sont que quelques-uns de ces facteurs.
Pr. SAOUD Y 32
►Cas de la prédation :
L’approche mathématique du modèle de Lotka et Voltera se déduit aussi du dérivé de l’équation de la
croissance logistique aussi :
Donc:
Reprenant ce que nous avions vu tout au début et en notant N(t) le nombre d'individus proies et P(t) le
nombre d'individus prédateurs nous avons (croissance exponentielle en absence d’interaction) :
Nous considérerons seulement la prédation, en assumant que sa valeur ou intensité (de l'interaction) est
fonction de la probabilité de rencontre des proies-prédateurs qui sera elle supposée proportionnelle au
produit du pourcentage des deux populations.
Pr. SAOUD Y 33
Cas de la prédation : (suite)
Les effets de ces rencontres n'ont pas les mêmes influences sur les deux espèces.
Premièrement, car chaque proie mangée par un prédateur est un gain net pour la population de ce dernier
est une perte nette pour le premier.
Ainsi, si l'effet des interactions est accepté comme étant proportionnel à , les signes de l'influence
d'interaction différeront pour les deux espèces selon :
N = Effectif de la proies
P = Effectif du prédateur
Système d’équation r1 = taux d’accroissement de la proie
r2 = taux d’accroissement du prédateur
k1 = Coefficient de protection de la
Avant d'aller plus loin, cherchons les valeurs pour lesquelles proie, il mesure l’aptitude du prédateur à
les dérivées s'annulent (ce qui nous donnera au fait le capturer la proies.
point d'équilibre du système) : k2 = Coefficient d’attaque du prédateur,
il mesure l’efficacité de la prédation .
Si le système est en équilibre
k1 et k2 sont tjr ≥ 0
on a:
Pr. SAOUD Y 34
Des équations (1) et (2), on déduit :
De cette relation de proportionnalité on établit la formule suivante, en effectuant le produit des extrêmes par les
moyens et en divisant par NP :
Isocline du prédateur
=C
A droite P augmente
C = constante d’intégration
La représentation graphique de cette équation est
une famille de courbes concentriques correspondants
A gauche P
chacune à une constante C. diminue
r1/k1 Isocline de
la proie
En dessous N augmente
r2/k2
Pr. SAOUD Y 35
Cette représentation graphique de la famille
des courbes concentriques interprète la
dynamique proie prédateur:
Pr. SAOUD Y 36
Le modèle permet de prévoir que les deux
populations du système vont fluctuer de
façon cyclique entre un minimum et un
maximum.
Calcul des fluctuations : II est d'ailleurs possible à partir des expressions (1) et (2) de calculer les
fluctuations des effectifs de la proie et du prédateur en fonction du temps. On obtient par
intégration :
et la période T est :
Pr. SAOUD Y 37
Exemple:
Réponse numérique, Le Lynx chute en effectif tous
les 10 ans suite à une diminution dans la densité de
sa proies (lièvre)
Lois de la prédation:
Loi de la conservation des moyennes : les moyennes des effectifs des 2 espèces sont indépendantes des
conditions initiales et sont constantes aussi longtemps que les taux r1 et r2 , et les coefficients K1 et K2 sont
constants ;
Loi de la perturbation des moyennes : si l’on détruit les 2 espèces uniformément et proportionnellement
aux nombres de leurs individus, la moyenne des individus de la proie croit et celle des individus du prédateur
diminue.
Pr. SAOUD Y 38
La prédation et La réponse fonctionnelle:
La réponse fonctionnelle d'un prédateur aux variations de densité de la proie se mesure par les variations du
nombre moyen de proies consommées par individu et par jour.
Holling distingue trois types de réponses fonctionnelles:
La réponse de type 1 est une fonction linéaire de la densité des proies jus-qu'à une valeur limite au-delà de
laquelle le nombre de proies consommées par in-dividu reste constant quelle que soit la densité (Crustacés) ;
La réponse de type 2 est caractérisée par un taux de consommation décroissant de façon régulière en
fonction de la densité des proies (Arthropodes) ;
La réponse de type 3 est caractérisée par une courbe en S en fonction de la densité des proies (Vertébrés,
Insectes parasites).
Pr. SAOUD Y 39
La réponse fonctionnelle d'un prédateur à la densité de sa proie principale dépend aussi de l'abondance des
proies secondaires. Il y a toujours tendance pour le prédateur à diversifier son régime alimentaire.
Parfois une variation du taux de préférence (effet de bascule ou switching) vis-à-vis de deux sortes de proies.
% de la proie Hi dans l’ensemble des
proies consommées
Switching effect
si une proie n’est pas fortement disponible,
une proie secondaire est préférée:
Consommation de Proies = C1 et C2
Nombre de Proies = N1 et N2
Absence de Switching:
C1/C2 = N1/N2
% des proies Hi offertes ou
En cas de Switching : disponibles
C1/C2 = p N1/N2
avec p variable : p = f(N1, N2)
Pr. SAOUD Y 40
6. Les paramètres démographiques:
Exemple:
La TS montre différentes informations sur la natalité, la mortalité d'une cohorte de naissance et l’espérance de vie
à la naissance.
Pr. SAOUD Y 41
6.2- Espérance de vie:
►L'espérance de vie à un âge x s'obtient en
divisant le nombre total d'années vécues par la
cohorte au-delà de l'âge x donné (colonne 5 - Tx)
par le nombre de survivants à cet âge (colonne 2 - Ix).
Pr. SAOUD Y 42
6.3- Courbe de survie:
►Elle correspond à la proportion des individus encore en vie à différentes périodes.
Cette courbe est tracée à partir de la table de survie, en plaçant le temps en abscisses et le nombre
de survivants en ordonnées (échelle logarithmique). On ramène la population initiale à 1 000 individus
afin d’avoir des courbes comparables.
► Il existe 3 types de tracés :
Type I = Courbe convexe :
Il reflète une mortalité faible durant les jeunes
Nombre de
survivants stades et élevée chez les individus âgés.
C’est surtout le cas des vertébrés supérieurs où l’on
constate un nombre de descendants faible et
Type I beaucoup de soins parentaux (homme).
Type II = Droite :
Le taux de mortalité est constant tout au long de
Type II l’âge (hydre, lézards, rongeurs tels que l’écureuil)
Pr. SAOUD Y 43
Relation entre la longévité moyenne, espérance potentielle et le type de courbe de
survie chez quelques espèces animales :
La longévité de vie correspond à l’âge limite ou aussi l’espérance de vie.
Pr. SAOUD Y 44
Courbe de survie: (suite)
► On peut observer des courbes dites en escalier (ou en crabe)
Le taux de mortalité est important à des moments bien précis et sur une courte période qui peut correspondre
à la période de mue (cas des insectes).
Ces périodes de mue correspondent à une grande vulnérabilité vis–à–vis des prédateurs qui s’achève quand
l’exosquelette se reforme.
► La théorie peut être différente en fonction de certains facteurs biotiques et/ou abiotiques (prédation, froid,
ressources alimentaires, etc.)
Pr. SAOUD Y 45
En général on distingue trois types de pyramides des âges:
Phase reproductrice
Pr. SAOUD Y 46
Pyramide des âges et « incidents » démographiques :
Exemple 1 :Un incendie de forêt peut avoir une incidence sur une population de mouflon :
Classe de 2 – 3 ans :
• Exemple2 : Les cochons d’Australie avec une présence ou non de dingos (chiens sauvages).
La présence de prédateur peut influencer la démographie des cochons d’australie.
Pr. SAOUD Y 47
6.5- Sex-ratio :
Exemple:
Chez les reptiles, il existe un effet de la température sur le sex ratio.
% des ♂ à la naissance
100
50 28
Température en °C
0 16 20 26 30 36
Pr. SAOUD Y 48
III Stratégies démographiques et adaptatives
►Les termes stratégies démographiques désignent le partage optimal des ressources entre les différents besoins
de l’organisme (Croissance, Reproduction et Maintenance- CRM).
►La théorie des stratégies adaptatives repose en effet sur l’hypothèse que l’ensemble des traits démographiques,
écologiques, éthologiques et physiologiques d’une population sont co-adaptés et modelés par la sélection naturelle.
1. Les stratégies r et K
(1) la sélection r qui s’exerce dans les populations à faible densité et promeut un taux de
multiplication aussi élevé que possible (maximisation de r) ; et
(2) la sélection K, qui prévaut à densité élevée et favorise une meilleure conversion des ressources
trophiques en descendants (maximisation de K). Des élargissements de cette première définition
n’ont pas été contestés par MacArthur.
Pr. SAOUD Y 49
Le tableau suivant résume les principaux caractères adaptatifs et écologiques des 2 types de
stratèges. Ces caractères s’expriment en fonfonction des paramètres démo-écologiques:
Communauté et dispersion Non saturés, recolonisation, mobiles saturés, non recolonisat°., sédentaires
Stratégies énergétiques Flux d’énergie consacré à la reproduc- Flux d’énergie consacré à la maintenance de
ion, productivité élevée, mauvais la biomasse, efficience et stabilité
rendement
Génotypes utiles Gaspilleurs de l’énergie Maintenance et meilleur rendement
Cette figure représente les conditions d’intervention des modes d’action et des effets de la sélection r et
de la sélection K sur les caractéristiques démographiques.
Pr. SAOUD Y 51
1.1- Glissement "r --K", plasticité et polymorphisme démécologique :
Les populations naturelles peuvent changer de stratégie selon les conditions du milieu de sorte qu’il
n’existe pas de stratège fixe.
► mais plutôt un continuum « r K» au niveau duquel une espèce peut évoluer dans un sens ou un
autre selon les pressions sélectives du milieu.
Pr. SAOUD Y 52
Les huîtres sont à l'extrémité « r » choisi spectre de sélectionneur
en raison de la grande quantité de progéniture qu'ils produisent
(500.000.000). Ils ne fournissent pas le soutien des parents pour leur
progéniture et sont de petits animaux. Sur l’autre côté, les gorilles
(grands mammifères terrestres) sont à l'extrême à la fin du spectre
de K, car ils ont une seule progéniture tous les 5 ans
► La flexibilité des processus de croissance peut avoir des répercussions si importantes sur l’âge ou la taille à
maturité, sur la fécondité et sur les taux de survie.
La position de ce type de populations glisse le long du continuum virtuel «r K» (Nichols et al., 1976 ;
Barbault et Blandin, 1980) :
Population A
►Comparaison de 2 populations ayant une même position
moyenne (moy) sur le continuum r— K, mais des variabilités
r K différentes.
x Moy A y
♣ Les points x et y représentent 2 positions succesives de
la population A.
Population B ♣ Relativement à la population B, la population A apparait plus
« r » dans le 1er cas et plus « K » dans le second.
r K (d’après Nichols et al., 1976 in Barbault, 1988).
Moy B
Pr. SAOUD Y 53
1.2- Pluralité des pressions sélectives:
►La pluralité des types de profils démographiques ne permet pas d’affirmer l’existence d’une progression
rectiligne d’un extrême « r » à un extrême « K ».
► Les stratégies démographiques des populations naturelles dépendaient de pressions sélectives variées et non
d’une dynamique bipolaire sélection-r (climat ? prédation ?) /sélection-K (compétition).
► Ainsi, la multitude de cas observés ne s’aligneraient pas entre 2 types extrêmes mais occuperaient plutôt un
espace à n-dimensions régi pars des pressions sélectives multiples (Pianka, 1970 ; Wilbur, 1976 ; Barbault, 1976-
1982).
r k
Pr. SAOUD Y 54
1.3-Stratégie démographique de type CSR:
Pour suppléer l’insuffisance de la typologie bipolaire « r – K »,Grime (1977,1979) a introduit le modèle CSR en
considérant les effets sélectifs de 2 types d’action de l’environnement:
- la contrainte (stress : toute force externe limitant la production de la matière sèche) et
- la perturbation (toute cause de destruction de la biomasse).
Grime distingue pour le cas des plantes supérieurs 3 types de stratégies (voir tableau ci-dessous) :
Stratégie C : correspond à toutes les espèces compétitrices. Elles vont être capables de maximiser la capture
des ressources dans l’habitat qui est très productif. (Aptitude à la concurrence favorisant et maximisant la
croissance en condition de haute productivité) ;
Stratégie S : correspond à toutes les espèces stress tolérantes. Les plantes présentent une réduction de leur
variabilité végétative et reproductrice, qui correspond à des habitats de faible productivité voire très pauvre en
éléments minéraux et qui vont être soumis à des perturbations faibles.
Stratégie R : correspond à toutes les espèces rudérales. Elles augmentent leur vigueur reproductrice et sont
associées à des habitats qui sont soumis à une perturbation forte et un stress faible. Elles sont moyennement
productives (durée de vie courte). Les espèces stress tolérantes vont maximiser la conservation des
ressources capturées.
Pr. SAOUD Y 55
Filière : Sciences de la Vie (SVI)
Module : ECOLOGIE II
Semestre : S5
FIN DU COURS
Pr. SAOUD Y 56
ECOLOGIE GENERALE II Semestre : S5- TD- Séance 1
Techniques d´échantillonnage: Méthodes d´étude des populations & notion d´échantillon
Les individus peuvent être distribués en groupes plus ou moins isolés géographiquement et peuvent
constituer autant de populations.
Population : pièce élémentaire des systèmes écologiques
Pr. SAOUD Y 57
Population cible et Population statistique:
La population cible correspond à un ensemble d’individus d’une même espèce cible d’une étude ou d’une recherche et
d’où est extraite la population statistique.
La population statistique est définie en fonction des objectifs:
- La construction d’un modèle d’exploitation d’une population disponible;
- L’analyse de la structure et de la dynamique d’une population.
Ce dénombrement peut être direct ou indirect: c-t-dire que Le dénombrement à vue est parfois possible soit par un
comptage direct, soit par la méthode d’itinéraire d’échantillons.
Ces techniques varient selon le mode de vie des individus formant la population:
mobiles, errants, vagiles, pélagiques, migrateur, etc.... C’est le cas chez beaucoups d’animaux;
fixes, sessiles, sédentaires, benthiques, etc...... C’est le cas chez la majorité des végétaux.
Pr. SAOUD Y 58
Le dénombrement direct peut être effectué par obseravation, par comptage direct ou à travers des images ou
photographies ( film ou satellites):
Exemple: Pour les grands mammifères, il est possible de
faire des photographies aériennes (antilopes, otaries, canards de
surface hibernant dans divers pays européens, etc.)
- Il est aussi possible de faire des photos infrarouges pour
les mammifères en forêt qui peuvent se cacher.
Le dénombrement indirect est réalisé grâce à l’échantillonnage qui est une estimation par des
prélèvements au hasard ou bien systématique donnant un échantillon.
Ce dénombrement peut être effectué aussi , à la base:
- de recherche d’indices de présence ou de trace (pelotes de
régurgitation ou réjection des rapaces, amas des excréments des mammifères, etc ...);
- ou d’écoute de chants ou des sons
(cas des oiseaux, des Cétacés)
.
59
ECHANTILLON & MÉTHODES D’ÉCHANTILLONNAGE
Il est très rare de pouvoir faire des dénombrements absolus des espèces animales (sauf dans des réserves pour certaines
espèces ou le recensement est systématique)
La difficulté va être d’effectuer un échantillonnage représentatif de la population.
L’échantillonnage est un outil très important pour l’étude de la structure et la dynamique aussi bien des
Pr. SAOUD Y 60
Les dénombrements à vue = sont basés sur des techniques de délimitation des espaces, on
distingue 3 techniques fondamentales: Transects, quadrets et plots
Technique de capture et de recaptures = Il s’agit d’un test de Lincoln et Peterson (pour les oiseaux,
les poissons, et certains invertébrés): On procède dans l’ordre suivant :
- Capture d’individus au hasard,
- Marquage de ces individus avec une bague ou une tache de couleur,
- Relâchement dans le milieu,
- Recapture après un laps de temps,
- Calcul du taux d’animaux marqués sur les non bagués.
Exemple :
50 bécasseaux sont bagués (groupe A)
2 semaines plus tard, capture de 100 bécasseaux (groupe B) dont 10 sont bagués (groupe C)
Quel est l’effectif N de la population totale ?
S’il y a 10% de la population qui est baguée, la population s’élève à 500 individus.
NA.B/C
N = Animaux capturés et marqués X Animaux capturés la 2nde fois / Animaux marqués recapturés
Pr. SAOUD Y 61
Détermination des classes d’âge:
Comment définir l’âge d’un individu ?
- Soit on marque un individu à sa naissance.
- Soit on recherche des caractères morphologiques ou anatomiques en relation avec les variations du
métabolisme induites par le rythme des saisons.
Exemples de caractères :
- Les anneaux de croissance annuels chez les végétaux ligneux.
- Les anneaux ou les stries de croissance annuels chez différents animaux. ( coquilles des mollusques, écailles
des poissons ou les otolithes ).
- Les cornes, les bois des ongulés, l’état de la denture, etc ...
- Les stades biologiques ( oeuf, larve, juvenile, adulte)
Pr. SAOUD Y 62
Détermination des générations et cohortes:
-L’analyse démographique et le suivi de la succession des stades biologiques (classes d’âge) dans le
temps permet de délimiter aussi bien les phases de générations que celles de cohortes
Pr. SAOUD Y 63
Stratégies d’échantillonnage
l'échantillonnage systématique;
Pr. SAOUD Y 64
Echantillonnage aléatoire simple (au hasard):
chaque individu d'une population a une chance égale d'être inclus à l'intérieur de l'échantillon. C’est un
prélèvement au hasard et de façon indépendante.
Pr. SAOUD Y 65
Echantillonnage systématique:
Les individus ne sont pas prélevés de façon indépendante, mais en fonction de la taille de l’échantillon choisi. Les
individus sont sélectionnés à intervalles réguliers dans la population
Pr. SAOUD Y 66
Echantillonnage stratifié:
consiste à subdiviser la population en strates (groupes relativement homogènes).
Chaque strate regroupe des individus ayant une caractéristique commune qui peut avoir une influence
sur le résultat.
Pr. SAOUD Y 67
Echantillonnage en grappes ( par faisceaux):
consiste à prélever au hasard des groupes d’ individus plutôt que des individus isolés d'une population
étudiée.
On sélectionne au hasard le nombre de grappes (unités primaires ) pour représenter la population.
Pr. SAOUD Y 68
Echantillonnage
Echantillonnagequalitatif:
qualitatif / Echantillonnage quantitatif :
L’échantillonnage qualitatif
Les procédés de prélèvement (semi-quantitatif)correspond
ou semi-quantitatif
qualitatifs à des prpcédès
visent à déterminer de prélèvement
l’organisation visant
générale à déterminer
d’une entité
l’organisation
écologique générale d’une
(population entité écologique
ou communauté) (population
pour ou communauté)
avoir une information d’orientation ou de motivation.
Plusieurs méthodes différentes permettent de sélectionner un échantillon probabiliste.
La méthode qu'on choisira dépendra d'un certain nombre de facteurs, comme la base de sondage et la façon
Ses Avantages: Rapide, petits échantillons (<100 ind), étude ciblée et non aléatoire
Ses inconvénients: Impossibilité d’extrapoler les résultats à l’ensemble de la population (inférence statistique
impossible), Risque de ne rien trouver et les biais.
Echantillonnage quantitatif:
Les données numériques obtenues par comptage ou mesure ont pour but de représenter de manière la plus fidèle
l’organisation ou la structure d’une entité écologique. Cette démarche respecte le temps (périodicité) et l’espace (même
surface d’échatillonnage)
Dans ce cas, un grand nombre d’individus est sélectionné et étudié indépendamment du contexte à la recherche d'une
signification statistique.
Cette technique quantitative emploie des échelles normalisées (dimensions) pour permettre de décrire les individus et
les groupes comme ayant à un degré plus ou moins fort une caractéristique donnée (croissance en taille, abondance,
etc...) .
Les échantillons sont souvent de grande taille (>1000 ind), étude non ciblée et aléatoire;
Ses Avantages: Echantillon dimensionné, analyse statistique possible ainsi que l’extrapolation des résultats!
L'analyse statistique de ces dimensions fait ressortir les tendances médianes - les moyennes et les écarts de ces
moyennes
Pr. SAOUD Y 69