Cours Thermody. Valopro
Cours Thermody. Valopro
Cours Thermody. Valopro
COURS DE THERMODYNAMIQUE
APPLIQUEE
MASTER VALOPRO
1
Professeur GBAHA Prosper
Chapitre I
GENERALITES
2
I LE PREMIER PRINCIPE
Historiquement le premier principe de la thermodynamique est appelé principe
d’équivalence car il stipule l’équivalence entre deux formes d’énergies que sont
l’énergie mécanique et l’énergie thermique. Plus généralement ce principe est
encore celui de la conservation de l’énergie.
W+Q=0
Trajet 2
A B
Trajet retour
3
Pour aller de l’état A à l’état B on peut suivre plusieurs chemins différents.
W
AB
+Q
AB
+W
BA
+Q A =0
B pour le trajet 1
W +Q B +W +Q A =0
AB A BA B pour la trajet 2
B B B B
⏟
W ⏟
A +Q A = W A +Q A
1 2
B B B B
⏟
W ⏟
A +Q A =W A +Q A =U B −U A
( 1) ( 2)
ou
[ W +Q ] BA=U B−U A
W + Q = U
dU = W +Q
4
dU est une différentielle totale exacte car U est une fonction d’état. W et Q ne
sont pas des différentielles totales exactes car W et Q dépendent du trajet suivi
au cours de la transformation.
W+Q+e+ℓ+n+ ⏟
¿⋅¿⋅¿⋅¿ = ΔU+ΔE P+ΔE c +ΔEe +ΔE n + ⏟
¿⋅¿⋅¿⋅¿ ¿¿¿
Energie échangée entre le système et M⋅E variation
¿ d'énergie totale
+
t t + dt Q -
A1 1 A’1
P1
--------------------------------------------------------------------------------------------------
W’ U2
C2
P2 5
B1 2
¿
Un écoulement est dit permanent si le débit massique m=cte
2
w=∫ Pdv
Le travail résistant dû aux forces de pression est donné par : 1
1 1
u1 + p1 v 1 +gz 1 + C 21 +q=u2 + p 2 v 2 +gz 2 + C 22 +w '
2 2
1
⇒q−w '=( u2 + p 2 v 2 ) −( u1 + p1 v 1 ) +g ( z 2−z 1 ) + (C 22−C 21 )
2
ou
1
q+w=h2 −h1 + ( C22 −C 21 )+g ( z 2−z 1 )
2
L’enthalpie est une fonction d’état donc admet une différentielle exacte.
q + w = h + ec + ep
6
où ec et ep sont respectivement les énergies cinétique et potentielle.
¿
Pour un débit massique m donné on aura :
¿ ¿ ¿ ¿ ¿
Q +W = Δ H +Δ E C + Δ EP
II LE DEUXIEME PRINCIPE
- Une variable extensive est une variable qui dépend de l’étendue du système.
Ces deux types de variables dont le produit donne une énergie sont appelés des
variables conjuguées.
W = -PdV
7
Les variables intensives sont aussi appelées les tensions. Le sens des échanges
d’énergie entre deux systèmes ne dépend nullement de la quantité dont ils sont
possesseurs mais uniquement de la différence entre les variables de tension
associées à cette forme d’énergie. Le système à variable intensive forte cède de
l’énergie au système à variable intensive faible.
2-2 ENTROPIE
Le flux de chaleur a toujours lieu spontanément du corps le plus chaud vers le
corps le plus froid (principe zéro de la thermodynamique).
(δQ )rév
dS=
Pour une évolution réversible, T
δQ ' '
dS= +dS +dS ext
int
T
Avec dS’int 0 et dS’ext 0. dS’int et dS’ext sont les créations d’entropie dues aux
différentes sortes d’irréversibilité.
8
III APPLICATIONS DES DEUX PRINCIPES
3-1.2 ENTHALPIE
Q = dU - W
Q = dU + PdV
Q = dU + d(PV) – VdP
H = U + PV
H est la fonction enthalpie. H est une fonction d’état car U et PV sont aussi des
fonctions d’état.
3-1.3 ENTROPIE
δQ
dS=
Dans le cas d’une évolution réversible, T
9
q = CvdT + ldV (T,V)
dT ℓ
⇒ dS=c v + dv (T , V )
T T
dT P
dS=c v + dv
T T or Pv = rT
dT dv
dS=c v +r
soit T v en intégrant cette expression et Si
[()]
γ−1
T v
c v =cte , ΔS=c v Ln
T o v0
10
3-1.4 ENERGIE LIBRE
W = F2 – F1
G = U – TS + PV
λ=c v ( ∂∂TP )
v
μ=c p ( ∂∂Tv ) P
11
( ) ( )
2
∂c v
∂v T
=T
∂P
∂T 2 V
( ) ∂c P
∂P T
=−T
( )
∂2 V
∂T 2 P
c P −c V =T ( ∂∂TP ) ( ∂∂ VT )
V P Relation généralisée de MAYER.
a) Energie libre
dF = dU – TdS – SdT
1er cas : δW’ = 0 (pas de travail autre que celui des forces de pression).
dF = -PdV – SdT
( ∂∂ Fv ) =−P
T et
( ∂∂TF ) =−Sv formules de MASSIEU
On en déduit :
F=U−TS=U +T ( ∂∂ FT )
V
Soit donc
F−U=T ( ) ∂F
∂T V Relation d’HELMHOLTZ
12
W’ = dF
W’ = F2 – F1
b) Enthalpie libre
G = H – TS
dG = dH –TdS –SdT
(∂G
∂P ) =V (
T ∂T )
∂G
=−S
P
Formules de MASSIEU
13
Si G2 G1, W’ 0 dans ces conditions, W’ est prélevé sur l’enthalpie libre du système.
Ce travail sera maximum pour des évolutions réversibles.
dU = (∂∂ UV ) dV +( ∂∂ US )
S V
dS
( )
∂U
∂V S
=−P
et
( ) =T
∂U
∂S V
U est fonction d’état donc admet une différentielle totale exacte. Ce qui revient à
écrire :
2 2
∂U ∂U
=
∂V ∂ S ∂ S∂V
Soit
( ) = ∂∂S ( ∂∂VU )
∂ ∂U
∂V ∂S V
Donc
( ∂∂ VT ) =−( ∂∂ PS )
S V 1ère relation de MAXWELL
14
Exprimons Cv, en fonction de U et de ses dérivées partielles :
( ) ( ) dv ( S , v )
dT =
∂T
∂S v
dS+
∂T
∂V S
[ ∂ S ) ( ∂ v ) dv ]+ ℓ dv
δq=C (
∂T
v dS +
∂T
v S
δq=C (
∂S )
∂T
v dS +[ ( ∂v ) + ℓ] dv
C
v
∂T
v
S
C v=
( )
∂u
∂s v
( )
2
∂ u
d’où ∂ s2 v
ℓ=−
( ∂s ) ∂ u
∂u
⋅
v
2
( )
∂2 u ∂v∂s
et donc ∂ s2 v
4-2 ENTHALPIE
H = U + PV
dH = dU + d(PV)
15
H est une fonction d’état donc admet une différentielle totale exacte.
( )
∂H
∂S P
( ) =V
=T
∂H
∂P
et
S
∂
( ) ( )
∂H
=∂
∂H
∂S ∂P S ∂ P ∂S P
( ) ( )
∂v
=
∂T
∂S P ∂P S
( ) ( )
∂V
∂S P
=
∂T
∂P S 2ème relation de MAXWELLL
dF = dU – TdS – SdT
or dU = - PdV + TdS
F est une fonction d’état donc admet une différentielle totale exacte.
∂2 F ∂2 F
=
∂T ∂V ∂V ∂T
( ) ( )
∂ ∂ F =∂ ∂ F
∂T ∂ V T ∂ V ∂ T V
−( ) ( )
∂P
∂T V
=−
∂S
∂V T
( ∂∂TP ) =( ∂V∂S )
V T 3ème relation de MAXWELL
16
on peut revenir sur F = U – TS et remplacer S par l’une des formules de
MASSIEU.
F=U +T ( )
∂F
∂T V ou
U
T
2 ()
=− ∂
F
∂T T V Relation
d’HELMHOTZ
ΔU =ΔF −T ( ∂∂TΔF ) V
dG = dH – TdS – SdT
( ∂G
∂P )T
=V ( ∂T )
∂G
=−S
P
G est une fonction d’état et admet donc une différentielle totale exacte.
17
G=H +T ( ∂G
∂T ) P
H
ou T
2
=− ∂
G
∂T T ( )
P C’est la relation de GIBBS
EXERCICE
2
∂U
3) Exprimer le coefficient de dilatation adiabatique
α S=
1 ∂V
V ∂T ( )
S et ∂V ∂ S en
fonction des variables thermodynamiques et de , χT, et C.
Réponses
1) q =CVdT + dv
q = CPdT + hdP
q = dP + dv
( ) ( ) dV
dT =
∂T
∂S v
dS +
∂T
∂V S
∂T
∂Sv [ ∂V ) +ℓ ] dV
δq=C ( ) dS + C (
v
∂T
v
S
(2)
T =CV ( )
∂T
∂S V
ℓ=−C V ( )
∂T
∂V S
18
ℓ=−
T
( )
∂T
( )∂T
∂S V
∂V S
or
( ∂U∂ S ) =T v
d’où :
( ∂S )
∂U
ℓ=− ⋅ V
( ∂2 U
)
( )∂2 U ∂ V ∂S
∂ S2 V
(δq=C P dT +hdP
(
(δq=TdS or dS= ( )
∂S
∂T P
dT +( ) ∂S
∂P T
dP
dG=VdP−SdT ⇒G=G ( T , P )
( ∂G
∂P )T
=V ( ∂G
∂T )P
=−S
δq=C P dT +hdP
δq=TdS
or dS=
∂S
∂T P ( ) ( )
dT +
∂S
∂P P
dP
δq=T
∂S
∂T P ( ) ( )
dT +T
∂S
∂P T
dP
C P =T ( )
∂S
∂T P et
h=T ( )
∂S
∂P P
h=−T ( )
∂2 G
∂P∂T
19
δq = CVdT + dv = 0 pour une évolution adiabatique
Cv
( )
∂V
∂T Sℓ
=−
ℓ=−C v
∂T
∂V S ( )
α S=
1 ∂V
V ∂T S ( )
( )
∂V
=
1
∂ T S Vα S
Cv Cv α
ℓ=− ; α S =− β=
Vα S Vℓ PχT
Tα
ℓ= à montrer .
or χT
Cv χT
α S =−
TV α
( )
1 ∂V
α S=
V ∂T S
autre méthode :
( ) ( ) ( ∂S∂v ) =−1
∂V ∂T
∂T S ∂ S v T
b)
ℓ=−C V ( ∂2 U
= )
Tα
∂V ∂ S χ T
( ∂2 U
∂V ∂ S
=− )Tα
χ T CV
4) Que représente
( )
∂2 U
∂ S2 V dans le diagramme entropique ?
20
5) On admet que l’équation de l’isochore dans le diagramme entropique est :
T =T 0 exp( s/c v ) . Déduire de ce qui précède les expressions (chaleur latente de
P T
V1 V2 S1 S2
V S
δw=−PdV δq=TdS
à V =cte
( ) ∂2 U
= ( ) ( )
∂ ∂U
∂ S2 v ∂ S ∂ S v
=
∂T
∂S v
or ( ∂T
∂S ) v
représente la pente des isochores
( )
2
∂ U
⇒ représente la pente des isochores
∂ S2 V
S
CV
5) T =T 0 exp( )
δq=C V dT +ℓ dv ; δq=TdS
dS T¿ dT dS S S
δq=C v dT soit C v
=dT ¿ ¿
¿ ∫ T =∫ C ln T =
Cv
+ cte T =T 0 exp( )
C
à V=cte v v
21
( )
∂U
∂S V
=−T ; ( ∂2 U
)
= ∂
∂ V ∂S ∂ V ( )
−Tα
χ T CV
( )
∂2 U
∂S
2
V
=∂
∂U
∂S ∂S ( ) ( ) V
=
∂T
∂S
1 C
= T0ℓ V =
V CV
T
CV
ℓ=−
T⋅
(
−Tα
χ T⋅CV ) ⋅CV
T
Tα
ℓ =+
χT
T⋅α
ℓ=
χT
22
Chapitre II
23
I MELANGE DES GAZ INCONDENSABLES
Dans les cas habituels, il s’agit des mélanges de gaz dont le comportement
s’écarte peu de celui d’un gaz parfait, c’est à dire dont les chaleurs (molaire ou
massique) ne dépendent que de la température conformément à l’équation
d’état PV = RT (ou Pv = rT).
P1V = n1RT
P2V = n2RT
On définit par fraction molaire du gaz G1 et G2 les rapports de leur nombre de mole
n1 n2
x 1= x 2=
respectif au nombre total de moles : n et n
n1 M 1 +n2 M 2
M=
La masse molaire du mélange est donnée par : n . Avec M1 et M2
les masses molaires respectives des gaz G1 et G2.
24
R
Pv= T
Pour une masse unité on aura : Pv=rT soit M
n1 n2
x 1= x 2=
n n
Les équations d’état deviennent donc : PV1 = n1RT et PV2 = n2RT. La somme de ces
deux équations donne : P(V1 + V2) = (n1+n2)RT soit PV = nRT.
V1 n1
ϑ 1= =
V n
V2 n2
ϑ 2= =
V n
D’une façon générale, pour un mélange de gaz on aura pour le gaz d’indice i
avec i variant de 1 à N.
Pi Pi
ni =n x i=
P d’où P
i= N i= N i=N
∑ Pi=P ∑ xi= ∑ vi=1
i=1 i=1 i=1
i=N
∑ ni M i i= N i= N
M= i=1 = ∑ xi M i M = ∑ x i Mi
n i=1 i=1
25
1-2 LA CONCENTRATION MASSIQUE OU FRACTION EN MASSE
La masse totale du mélange est :
i=N
m= ∑ m i
i=1 Avec mi la masse du gaz i.
mi
g i=
m
ni M i xi M i
g i= =
∑ ni M i ∑ xi M i
xi M i
gi=
∑ xi M i
1-3 CONSTANTE EQUIVALENTE DU MELANGE DES GAZ
R ∑ ni
R Rn
r= = = i=1
M ∑ ni M i ∑ ni M i
Nous savons que : i
R
ri =
Or
Mi
i= N
∑ ni M i r i ∑ m r
r= i=1 = i i
=∑ gi r i
∑ ni M i m i
d’où i
i=N
r= ∑ g i r i
i=1
26
II FONCTIONS ENERGETIQUES DES MELANGES DE GAZ
PARFAITS.
2-1.2 Enthalpie
i=N i= N
Hmel= ∑ H i = ∑ U i +PV
i=1 i=1
2-1.3 Entropie
THEOREME DE GIBBS :
L’entropie d’un mélange idéal de gaz parfaits est égal à la somme des entropies
des constituants séparés, ces derniers étant à la même température et sous une
pression Pi, égale à la pression partielle dans le mélange.
(S 2 −S 1 )mel=∑ gi c pi ln
( )
T2
T1 ( )
P
−∑ g i r i ln 2
P1
27
2-2 VARIATION DES FONCTIONS ENERGETIQUES
m i ( hi 2 −hi 1 )
( h 2−h 1 )mel = ∑
(h 2−h 1)mél=∑ g i (hi 2−hi1)=∑∫ gi C pi dT
i ∑ mi
soit
T2
(h 2−h 1 )mél=∫T 1 C Pmel dT avec
C Pmel=∑ g i C Pi
T
( h 2−h 1 )mel =∫T2 C Pmel dT
1
T2 T2
( e 2−e 1)mel=∑ g i ( e i2−e i1)=∑∫T1 gi C Vi dT=∫T 1 CVmel dT
de même i
CVmel =∑ gi C Vi
avec i
T2
( e 2 −e 1)mel =∫T 1
C Vmel dT
p
( s2 −s1 )=∑ gi si −si 1 −∑ g i r i ln
( )P
i2
P2
( s2 −s1 )mel =∑ gi (⏟
S 2−S 1 )iP=cte−r mel ln
P
i 1
28
2-3 APPLICATION
L’analyse d’un gaz de ville a donné pour sa composition en volume les résultats
suivants :
Hydrogène : 50%
Méthane : 30%
Azote (N2) 2%
EXERCICE 1
Les gaz produits dans un moteur à cylindres ont une analyse volumétrique de
12% CO2, 11,5% O2 et 76,5% N2. La température au début de la détente est
1000°C et le mélange de gaz se détend de manière réversible dans le rapport
volumique de 7 à 1 suivant une loi PV1,25 = cte.
°K
Cpo2 = 1,088 kJ/ =kg
1,172
-K kJ/kg
29
CPco2 = 1,235 kJ/kg°K
EXERCICE 2
30
Chapitre III
CHANGEMENT DE
PHASE D’UN CORPS
PUR
31
I EQUILIBRE LIQUIDE VAPEUR
Manomètre M
Enceinte à T=cte
Mercure Hg
La masse du corps pur (ici le CO2) enfermée est prise comme unité, son volume
est donc le volume massique, v, lu sur le tube gradué.
32
Lorsque la liquéfaction est totale v = vl et l’augmentation de la pression apporte
une faible variation du volume (faible compressibilité des liquides).
C - La courbe A V relative à la
Pc phase gazeuse.
- Le palier de liquéfaction VL
représente l’ensemble
Pv
L V diphasé liquide + vapeur
pour l’ordonnée Pv.
- La courbe L B de
compressibilité du liquide.
v2 vc Vv v
L’ordonnée Pv du palier croît avec T, à mesure que sa longueur diminue pour se réduire à un
point C ou point critique du gaz quand la température est Tc.
L’ensemble des points L et V est la courbe de saturation:
- La portion gauche est la courbe d’ébullition.
- La portion droite est la courbe de rosée.
- La courbe AV représente la vapeur sèche.
A l’intérieur de la courbe de saturation on est en présence d’un équilibre liquide- vapeur. On
parlera de vapeur humide. Sur le palier, le système reste mono variant. Si T est connue alors P v et
inversement.
33
La variance d’un système apparaît comme le nombre de paramètres que l’on peut faire varier
arbitrairement sans modifier la nature du système; c’est aussi le nombre de degrés de liberté.
Dans le domaine de température , les deux phases liquide et vapeur d’un corps
T0 T
de l’eau:
()
t 4
Palignl¿ V ¿¿= ¿
100 avec Pv (bar) quand t (°C).
T0 < Tc < T1 ; P0 < P c < P 1 ; P’0 > Pv (T0).
- Chauffage isobare (P0) de T0 à T1 A0 B 1
34
- Une compression isotherme (T1) de P0 à P1 B 1 D1
- Un refroidissement isobare (P1) de T1 à T0 D 1 F0
- Une détente isotherme (T0) de P1 à P’0 F0 A’0
On a donc une continuité de l’état gazeux et de l’état liquide, ces deux formes appartenant à un
même état, appelé fluide, et différent entre elles par une plus ou moins grande concentration des
molécules de la matière.
Lv = Q P
H(v) = U(V) + Pv Vv
Lv
LV (kcal/kg ) quand t (°C).
tC t 35
2-2 FORMULE DE CLAPEYRON
Prenons le schéma suivant : Au point A2 on a l’unité de masse de
vapeur saturante à T. On la fait passer à T +
P
C en la maintenant à l’état de saturation.
Le système reçoit pendant cette opération
A’1 A’
A’2(T+dT) = C’dT.
A1 A2 (T)
A A’’
v−v ℓ
v =xv V + ( 1−x ) v ℓ ⇒ x=
v V −v ℓ
A1 A
x=
x est appelé le titre de la vapeur humide. Graphiquement, A1 A2
36
La variation d’entropie étant :
δQ dT Lv
dS= =[ C + ( C ' −C ) x ] + dx .
T T T
dP v
dP=dPv = ⋅dT
dT
[
dH =δQ+VdP= C + ( C '−C ) x+V
dP v
dT ] dT +L v dx
∂V dPv ∂ LV
C '−C+ =
Pour dH : ∂ x dT ∂T
dPv ∂ Lv
C '−C+ ( v v−v ℓ ) = (1 )
Soit : dT ∂T
Pour dS :
1
T
(C ' −C )= ∂
LV −LV 1 ∂ LV
∂T T
= 2 +
T T ∂T ( )
Lv ∂ Lv
C ' −C+ = ( 2)
Soit : T ∂T
dP v
Lv =T ( v v −v ℓ )
dT Formule de CLAPEYRON.
37
L’équilibre entre les deux phases, sous la même pression P à la température
T permet d’écrire : ’(T,P) = (T,P). Avec ’ et le potentiel chimique des deux
phases. Le système ne comportant qu’un seul constituant on aura :
dg’ = dg.
d ' où
(
dP ∂ T
=
∂ g'
P
) −( )
∂g
∂T P
(∂ P ) −( ∂∂ gP' )
dT ∂ g
T T
or ( ) =−S et ( ) =V
∂g ∂g
∂T P ∂P T
dP S '−S L
d ' où = avec S '−S=
dT V '−V T
dP
Lv =T ( V '−V )
dT Formule de Clapeyron
EXERCICES
Montrer que la courbe L = f(T) présente une pente verticale au point critique.
Solution.
38
dPv
Quand T TC, Vv et Vl VC, Vv – Vl 0, on sait que dT garde une valeur
finie au point critique, donc Lv = 0 au point critique.
2
dP v d Pv
T →T C et
Quand dT 2
dT ont des limites finies.
( )
dLv dPv dv v dv ℓ dPv d Pv
2
( ) ( )
= v⏟
v−v ℓ +T − +T v⏟
v −v ℓ
dT dT dT dT dT dT 2
↓ ↓
0 0
( )
dv v
dT C
→−∞→T −
dT dT dT (
dv v dv ℓ dP v
→∞ )
( )
dv ℓ
dT C
→∞→T →T C
rT
Pv=rT →v=
v ℓ << v v , on considère la vapeur comme un gaz parfait. P
dP dP
Lv =T ( V v−V ℓ )
≈TV v
dT dT
rT dP dP Lv
Lv =T⋅ → = 2
P dT P rT
−L v −B
ln P= +C= A Formule de Rankine
a) rT T
39
dP a−bT a b
= 2 dT = 2 dT − dT
P rT rT rT
−a b
ln P= − ln T +C +e
rT r
b
ln P=a− −C ln T ( Formule de Dupré ) .
T
P+dP T+dT
A’ B’ T + dT
δQ δQ
A B T
P
T
dV
V
δQ
C=
dT : Chaleur massique du liquide à la température T (chaleur spécifique).
δQ'
C '=
dT : Chaleur massique de la vapeur saturée.
δQ'
dT
=C ' v +T( )( )
∂P
∂T v
∂v
∂T x ou
δQ '
dT
=C p −T
∂v
∂T ( )( )
P
∂P
∂T x
40
C’
tC
t
ea
u
b) ENTROPIE
Pour une transformation quasi- statique Q = CdT pour une masse unité de
fluide.
dT dT T
dS=C →S=∫T C
T 0 T
T
Si C=cte ; S=C ln
T
T0 ( )
C
A B
S
S S’-S
S’
LV
dT LV T
S '=S+ =∫T C +
T 0 T T
41
LV
AB=
Sur le diagramme (T, S) T
T
C
TC
Le titre de ce mélange au point M est x d’où
A M
B
LV
S M =S + ⋅x
T
T dT LV⋅x
A0
x=3/4 S M =∫T C +
x=1/ 4 x=1/2
0 T T
S M = (1−x ) S+xS '
S
S M −S AM
x= x=
Soit S '−S ou encore sur le graphique AB .
Une vapeur surchauffée est une vapeur se trouvant sur la courbe de rosée à qui on
apporte une certaine quantité de chaleur. On appelle degré de surchauffe, la
différence entre sa température et la température de saturation du mélange.
42
P
T
D
B D
A
A
T0
q’ LV qS
dT
TD
S D−S B=∫Ts C P
T
T dT LV T D dT
S D=∫T C + +∫T C P
S
O T T S T
TS dT LV T dT
S B =S ''=∫T C + et S A =S '= ∫T C
O T T 0 T
NB : Les études faites sur la fonction entropie sont valables pour l’énergie interne et l’enthalpie
de la vapeur.
43
Les valeurs de SA, SB et SD sont données dans les tables thermodynamiques. Celles que nous
allons étudier donnent les correspondances suivantes : SA = Sf, SB = Sg, SD =S. Il en est de même pour
l’énergie interne et l’enthalpie.
Ce diagramme est d’un emploi courant surtout dans une transformation où la chaleur présente
un intérêt plus grand que la température. En effet ce sont les variations de la chaleur qui
représente le travail effectif d’une transformation, ou encore la variation d’énergie cinétique dans
un écoulement adiabatique, la température jouant un rôle secondaire.
DIAGRAMME PAGE 19
DIAGRAMMES PAGE 20
44
La chaleur fournie permet d’assécher le mélange liquide- vapeur et le conduit dans son état
surchauffé
ΔU =U 2 −U 1 =( h 2−P 2 v ) −( h1 −P1 v ) =( h2−h1 ) −v ( P2 −P1 )
d) EVOLUTIONS ISENTROPIQUES(fig.d)
La détente adiabatique de la vapeur surchauffée s’accompagne de la réduction de la surchauffe
jusqu’à zéro, puis on est amené au problème de la détente de la vapeur humide.
45
ΔU =U 2 −U 1 =h2 −h1 −( P 2 v 2 −P1 v 1 )
W 12=− ΔU
46
Chapitre IV
LA COMBUSTION
47
INTRODUCTION
Une combustion peut être complète ou incomplète. Cependant pour qu’il y ait
combustion, il faut remplir les conditions suivantes :
5. L’air de combustion soit mélangé de façon aussi intime que possible avec les
produits à brûler.
I LES COMBUSTIBLES
Les combustibles solides habituels sont les charbons (y compris les lignites), la
coke, la tourbe et le bois. Les compositions de ces combustibles sont connues et
exprimées par leur analyse complète (analyse en masse) ou par leur analyse
48
immédiate (pourcentage d’humidité, de matière volatile, de combustibles solides
(carbone fixe) et de cendres).
Les combustibles liquides les plus utilisés sont les hydrocarbures qui se trouvent
en phase liquide dans les conditions atmosphériques. Leur composition est
donnée en pourcentage en masse.
Ce sont : les gaz de four à coke, les gaz de gazogène, les gaz de haut fourneau,
les gaz naturels et les gaz de cracking provenant de la décomposition par la
chaleur des hydrocarbures à longue chaîne et qui sont constitués de butane et de
propane.
NB : De tous ces combustibles, ce sont les gaz qui brûlent facilement. Il faut
d’abord pulvériser les liquides pour obtenir de bonnes conditions de
combustion. On peut aussi pulvériser les solides avant leur combustion, sinon ils
se gazéifient en produisant des éléments volatiles qui brûlent immédiatement
entraînant ainsi la combustion du reste de la masse.
II EQUATION DE BASE
49
A+BR
C + O2 → CO 2 + 97 , 60 kcal
1
H 2 + O 2 → H 2 O + 69 , 0 kcal
2
S + O2 → SO2 + 69 , 2 kcal
1
C + O2 → CO +29 , 40 kcal
2
1
CO+ O2 →CO 2 + 68 , 20 kcal
2
( 1
4 ) 1
C x H y + x + y O2 → xCO 2 + yH 2 O.
2
Pour les hydrocarbures lourds c’est à dire autre que le méthane, on utilise la
formule empirique de combustion donnée par :
50
III POUVOIRS CALORIFIQUES
3
c→carbone/kg ou 1 Nm
3
|h→hydrogène/kg ou 1 Nm
3
|s→soufre/kg ou 1 Nm
3
|n→azote /kg ou 1 Nm →Σ ( c+n +...+d )=1
3
|o→oxygène/ kg ou 1 Nm
3
|w →eau/kg ou 1 Nm
3
|d→cendres/kg ou 1 Nm
¿
Soit un charbon de composition :
c+h+0+n+s+w+d kg/kg
c
c 0=
Ainsi, on obtient : 1−( w+ d )
51
3-2 LES POUVOIRS CALORIFIQUES
i
- Les pouvoirs calorifiques inférieurs notés : Pc ;
s
-
P;
Les pouvoirs calorifiques supérieurs notés : c
La différence entre ces deux pouvoirs tient de la quantité d’eau contenue dans
le produit de réaction.
S i
Dans le cas contraire Pc =P c + ( 9 h+w ) 597 (kcal).
Dans les calculs pratiques, on utilise la formule suivante pour les combustibles
S i
P =P c +5. 400 h+600 w .
solides ou liquides : c
S i
Pc =Pc+ ( w+h+2 ch4 +2,45 Σ c m h P ) 480 kcal .
a) par calcul
52
( )
Pic =8 .100 c +29 . 000 h−
o
8
+2 . 500 s−600 w
- Pour les combustibles solides à teneur élevée en hydrogène et oxygène, ainsi que
pour les huiles lourdes, on utilise la formule empirique de VONDRACEK :
n
Pic =∑ a j Picj
Pour les combustibles gazeux, on utilise : j =1 avec a la teneur d’un
i
constituant dans le combustible et
Pcj son pouvoir calorifique inférieur. Dans les cas
i
P
habituels on prend c =17.000 kcal pour les hydrocarbures lourd de formule Σ c m h P
.
i
Ainsi on aura :
Pc =2. 580 h+3 . 050 c 0 +8 .530 ch 4 +17 . 000 Σ c m hP .
i S
Dans laquelle les
Pcj sont ramenés au Nm3 et déduit de
Pc donné dans les
tables.
b) EXPERIMENTALE
PScV =
( me+ me1) ( t 2−t1) −( 1 . 600 m1 +3 V )
m
53
Le volume V de la soude est exprimé en cm 3 et le triple de V correspond à la
chaleur de réaction donnant l’acide.
i S
PcV =PcV −600 w . W étant la proportion d’eau contenue dans la fumée de
combustion.
me ( t 2 −t 1 )
PScP = .103
Dans le cas d’un gaz combustible qui brûle à P = cte, on a : V
en kcal/m3 avec me la masse d’eau échauffée par la chaleur de combustion dans
le calorimètre de Junkers, V le volume de gaz mesuré par un compteur
étalonné. t1 et t2 étant les températures à l’entrée et à la sortie d’eau du
calorimètre.
600 m
PicP =PScP −
V avec m la masse d’eau dans la fumée provenant de la
combustion du gaz.
Pic 0 Pic
= or V 0 =1 Nm 3
m m
V0 V
P T
d ' où Pic 0 =Pic 0 .
P T0
54
A volume cons tan t δQ=C V dT =dU
|A pression cons tan te δQ=C p dT =dH
¿ pour un gaz parfait.
Or PV = nRT
et dH = d(U+ PV)
S S
Ainsi
PcP =PcV + ( n1−n2 ) RT
Dans les conditions normales de température et de pression, on aura :
i
P
Pour c , nous nous conformerons aux relations existant entre
Pic et PSc aussi
bien à volume constant qu’à pression constante.
IV LA COMBUSTION THEORIQUE
Les compositions en masse d’un combustible sont données par c, h, s, o, n ; mais
ne participent à la combustion que c, h, s.
55
Au cours de la combustion d’un tel combustible, il y aura consommation de :
soit
V0 =
2 ( c h s−0
+ +
12 4 32 )
×22 , 414 Nm 3
(
c h n s
V f= + + +
12 2 28 32 ) (
c h s−0
22 , 414+ + +
12 4 32 )
×22, 414×3 ,76
3
V f =8 ,89 c+32 , 27 h+3 , 33 s+0,8 n−2 , 63 o Nm /kg
1
co+ o2 =co 2
2
1
h2 + o2 →h 2 o
2
ch 4 +2o 2 →co 2 +2 h2 o
Σc m hP +3 , 67 o 2 →2 , 45 co 2 +2 , 45 h2 o
56
co h 3 3
VO = + +2 ch4 +3 , 67 Σc m h P −o Nm ¿ Nm
2 2 2
soit :
Va=2,38 co+2,38 h+9,52 ch 4 +17,47 Σcm h P−4,76 o
3 3
−CO 2 ( co 2 +co+ch4 +2,45 Σc m h P ) Nm /Nm
3 3
−l' eau ( w+h+2 ch 4 +2,45 Σc m hP ) Nm / Nm
3 3
−l' azote (n+3,76 V o =n+0,79 V a ) Nm /Nm
2
V a =85×10−5 Pco
I
+2 Nm 3 /kg
V f =111×10−5 P Ico Nm 3 /kg
57
V a =109×10−5 PcoI −0 , 25 Nm 3 / Nm3
V f =114×10−5 PIco +0 ,25 Nm 3 / Nm 3
NB : on définit le volume de fumée sèche par celui occupé par la fumée ne
contenant pas de la vapeur d’eau.
V LA COMBUSTION REELLE
Une combustion réelle est une combustion qui se fait avec un excès d’air ou un
défaut d’air.
Soit V’a le volume d’air utilisé pendant la combustion réelle, Va étant le volume
d’air de la combustion théorique.
V ' a −V a
e= ×100
Va (exprimé en %)
Au cours d’une combustion réelle, il existe dans les produits de combustion des
imbrûlés tel que CO ; et au cas où le défaut d’air est important on peut même
retrouver une partie du combustible non brûlée dans la fumée.
58
5-2 ETUDE D’UNE COMBUSTION REELLE
1
r= |r ¿ 1 riche¿ r ¿¿
La richesse étant définit comme λ
Dans le cas d’un excès d’air, si la combustion est complète :
V ' a −V a =( λ−1 ) V a
e
V ' s =V s + ( λ−1 ) V a =V s + V
100 a (exprimé en Nm3/kg ou
Nm3/Nm3 )
100
a'= θ '=4 ,76 θ '
21
V ' S −V S
a'=100
V 'S
e
V ' S =V S + V
en tenant compte du fait que 100 a
e e
V S+ v a −V S 100⋅ V
100 100 a
a '=100 =
e e
V S+ Va V S+ V
On a : 100 100 a
59
e
100 V
100 100 a
a '= o '=4 ,76 o '=
21 e
V S+ V
Or 100 a
e
V
o' 100 a
=
21 e
V S+ V
J’ai donc : 100 a
VS o'
e=100
Et donc : V a 21−o '
e
λ=1+
Par conséquent 100
V co2+so 2
c ' o2 +so ' 2 on a c ' o2 +so ' 2=100
V 's
Vco 2 +so 2
c ' o2 +so ' 2 =100
e
V s+ V
100 o
Exemple : 15-1
15-3
15-4
15-7
VI LE DIAGRAMME D’OSTWALD
60
6-1 GENERALITES
Nous avons désigné par c’o2 +s’o2 la teneur en co2 +so2 dans la fumée sèche.
1
C+ O2 →CO
2 : Combustion incomplète
V'
( co +co +so
2 2)(
=
c
+
12 32
s
×22 , 414 )
c s
V ( + )×22 , 414
( co +so
2 2) 12 32
k= ×100= ×100 ( % )
On pose : Vs Vs
Le volume réel des produits de combustion co2 + So2 est donné par :
k Vs
V ' co +so = −V ' co
Soit ( 2 2 ) 100
61
Le volume correspondant à l’excès d’air est donné par :
e
V ' a −V a =( λ−1 ) V a = V
100 a
e
Va
le volume renferme 100×4,76 d’oxygène par Nm3 de fumées. Il y aura aussi
de l’oxygène du à la combustion incomplète donnant du CO. Le volume
V ' co
d’oxygène correspondant est : 2
e V' 21 e V'
V ' o2 = V a + co = V a + co
d’où 100×4 , 76 2 100×100 2
V ' co e
V ' S =V S + + V
2 100 a
Posons o’ = x
c ' o2 +so' 2= y
|co '=z
¿ avec o’, c’o2 + S’o2 et co’ les teneurs par rapport à la fumée sèche de
l’oxygène ; de dioxyde de carbone et de soufre ; du mono-oxyde de
carbone.
21 e V ' co
V a+
100×100 2
x=100
V ' co e
V S+ + V
2 100 a
VS
k −V ' co
100
y=100
V ' co e
V S+ + V
2 100 a
V ' co
z=100
V ' co e
V S+ + V
2 100 a
62
En éliminant V’co dans et on obtient :
y=f ( e )−g ( e ) x ceci donne l’équation d’une droite () pour une valeur de e
donné.
y=α−βz + γx ou encore
x y z
( )
+ + −1 =0
a b c
ceci donne encore dans le système de coordonnée x, y une équation des droites
(D).
V co 2+so 2
y A= ×100=k
VS
V ( co +so
2 2)
y A= ¿ 100=k
VS pour une combustion complète.
Pour une teneur maximale en oxygène des fumées on aura 21% pour un excès
d’air infini. Ceci sera représenté par B d’abscisse 21.
63
VS k VS
k −V ' co =0→V ' co =
100 100
100 k
x c=
et donc 200+k
Pour tracer les autres droites (D) z = cte on observera que quand e = 0, on obtient z
= 2x. La droite AC représente les combustions où la teneur en CO est le double
de celle de O2. Puis on trace toutes les parallèles à (D) avec des z qui seront
obtenues à partir des abscisses.
y=f ( e )−g ( e ) x
pour x=0 y e =f ( e )
f ( e)
pour y=0 x e =
g (e )
VS
k =V ' co
Soit 100 en substituant cette valeur dans l’expression de x on obtient :
100 kV S +42 e V a
x e=
( 200+k ) V S +2 e V a
e0 à droite de 0
6-3 APPLICATION
64
c = 0,854 ; o = 0,004 ; h = 0,126 ; s = 0,016
V co
2
+so 2= (c12 +32s )×22 , 414=1 , 606 Nm 3
3
V S =8 ,89 c+21 , 07 h+3 ,33 s+0,8 n−2 , 630=10 , 29 Nm
2) Coordonnées de point
V co +so 2
y A=100 2
=k=15 ,61 %
VS
3) Abcisse du point C
100 k
x c= =7 ,24 %
200+k
100 kV S +42 eV a
x e=
( 200+k ) V S +2 e V a
16062 , 69+461 , 66 e
x e=
2218 , 63+21 , 98 e
65
7-1 DEFINITIONS
U2 – U1 = Q + W.
U est une fonction d’état alors que Q et W ne le sont pas. Cependant, dans les
conditions spécifiques Q ou W peuvent être une fonction d’état.
On peut donc supposer une combustion fictive qui peut permettre d’atteindre la
même variation d’énergie interne. Cette combustion fictive peut se faire à V =
cte ou P = cte.
Si V = cte Q = U2 – U1
Si P = cte Q = H2 – H1
I
P
Q est équivalent à c .
66
La chaleur sensible de la fumée qf = qc + qa + Q
qc + qa +Q
t=
V ' jcj
Il existe plusieurs méthodes pour calculer t. Nous en montrerons ici que 2 méthodes.
1ère méthode :
I
P c +c 1 t 1 +V ' a c2 t 2
t=
Ainsi :
V ' jcj
I
P
- Déterminer c
- Déterminer c1 et c2
- Déterminer V’j
Puis :
67
- Nouvel essai de la nouvelle valeur de t trouvée et ainsi de suite jusqu’à ce que la
valeur de cj trouvée et t calculée correspondent.
2ème méthode :
t1 t2 t
( q c ) 0 + ( qa )0 +Q=( q f ) 0
Q est la chaleur dégagée par la combustion
tj
Et (q i )0 est la chaleur d’échauffement du corps considéré.
Les corps O2, N2, H2, CO ont la même chaleur d’échauffement et on les note GP.
co2 = 16,8%
= 4,3%
68
3°) combustion quelconque (e = 0) ; gaz et air à 500°C.
Solution
e = 0 qe qc 0
on a 0,325 mole de co
0,026 mole de M2
0,587 mole de N2
1
c o + o 2→co 2 +68 , 2 kcal/mole
2
1
H 2+ o2 → H 2 og +58 , 2 kcal/mole
2
0 ,325
0 , 325 c o +
2
( o2+3 ,76 N 2 ) →0 , 325 co 2+0 ,611 N 2+0 ,325×68 , 2
0 ,026
0 , 026 H 2 +
2
( o2 +3 ,76 N 2) →0 , 026 H 2 O+0 , 049 N 2+0 , 026×58 , 2 kcal
23 , 68
=11 , 5 kcal/mole
d’où 2, 06
69
cette chaleur correspond pour l’azote N 2 →GP de température 1500°C.
23,11 kcal
23,10 23,68
24,02
23,11< 23,68<24,02
70