Management de La Qualité V1
Management de La Qualité V1
Management de La Qualité V1
Danger : propriété intrinsèque d'une situation, d'un produit, d'un équipement susceptible de
causer un dommage.
Exemples : présence d'eau sur le sol d'un atelier, stockage de produits chimiques dans un local
non ventilé, défaut d'isolation d'un équipement électrique...
Risque : éventualité pour la personne de rencontrer un danger.
Exemples : risque de glissade sur le sol mouillé, risque d'inhalation de produits chimiques
nocifs, risque d'électrocution...
Selon l'ISO 9000, la qualité peut être définie comme « l'aptitude d'un ensemble de
caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences ». La notion de qualité peut être
particulière, elle peut s'appuyer par une mise en conformité avec les exigences de
spécifications, de cahiers des charges, de référentiels (normes, standards…), de la
réglementation (directives, décret, etc.).
Une institution est alors compétitive lorsque le triptyque (qualité, coût, délai), lui admettant de
se placer favorablement sur un marché.
Dans le cadre du management de la qualité, du point de vue industriel, la qualité est une cible
dont les critères sont précisément fixés par rapport à des standards des normes (référentiel
établi par un organisme de normalisation officiellement agréé par un État via une organisation
nationale de standardisation (comme Afnor pour la France), agréé au niveau Européen ou
international (comme ISO)
La qualité industrielle est le résultat d'un processus de production ou de servuction
(processus de mise en œuvre d'un service ou d’un produit) qui à toutes ses phases
(réception, préparation ; traitement, contrôle, amélioration - voir PDCA) obéit à un
"cahier des charges" permettant d'aboutir et de maîtriser le niveau souhaité
Plan (planifier) : définir les objectifs à atteindre et de planifier la mise en œuvre d’actions ;
Do (mettre en place) : mise en place d’actions et de moyens ;
Check (contrôler) : cette phase consiste à vérifier l’atteinte des objectifs fixés ;
Act (agir) : prendre des mesures correctives dans le cadre de l’amélioration continue
Historique
Les civilisations sont accentuées sur la technique et l'artisanat pour faire améliorer la qualité des
productions au sein des établissements.
La transformation industrielle et la demande en quantité a donné lieu à de nouvelles problématiques de
management de la qualité.
1924 Walter A. Shewhart a inventé une méthode de contrôle de la qualité de la production en utilisant
des méthodes statistiques.
Deuxième Guerre mondiale, le Japon a décidé de faire de l'amélioration de la qualité dans le cadre de
la reconstruction de leur économie
1970, succès au niveau de l'automobile Toyota en développant les 5S
1970 (États-Unis) : loi imposant l'obligation de l'assurance qualité pour la construction des centrales
nucléaires ;
1991 (États-Unis) : les premières normes environnementales (EQS : Environmental Quality Standard)
de qualité des sols sont établies ;
1993 (États-Unis) : apparition des premières EQS (Environmental Quality Standard) relatives à la
santé.
Les entreprises américaines publient leurs politiques et rapports annuels relatifs à la qualité globale (y
compris les volets sociétaux et environnementaux) depuis la fin des années 1990. Il est facile d'en
consulter sur le Net.
1990 En France, Une version simplifiée de la démarche qualité a alors été élaborée et diffusée sous le
nom d'Assurance Qualité, définie dans les normes ISO 9001,
Principes de la qualité
L'organisation international de normalisation ISO, décline en 7 principes de
management la qualité aussi bien pour l'ISO 9001 mais aussi pour les normes
connexes. Anciennement décliné en 8 principes, la version 2015, a modifié cette
notion en 7 principes avec le passage à la version 2015 de l'ISO 9001 2.
Ces 7 principes permettent à un organisme de structurer son organisation, ses
processus, les activités en les prenant en compte. Ils sont un guide qui vient
compléter les exigences normatives en les explicitant.
Les 7 principes sont les suivants :
1. Orientation client ;
2. Leadership ;
3. Implication du personnel ;
4. Approche processus ;
5. Amélioration ;
6. Prise de décision fondée sur des preuves ;
7. Management des relations avec les parties intéressées.
Il est important de préciser que précédemment l'ISO définissait la qualité (ou les
systèmes de management par la qualité) en huit principes. « L'approche système » a
été supprimée en tant que principe. Il persiste tout de même dans la notion
d'approche processus.
L'approche processus se définit par entre autres trois exigences :
La démarche qualité propose toute une panoplie d'outils d'aide (créativité, méthode, collecte,
analyse, statistique, suivi-contrôle). Ces outils, créés et/ou diffusés par les principaux
fondateurs de la démarche qualité dans le cadre de leurs actions de conseil auprès des
entreprises, ont vocation pédagogique.
Il est utile de répartir les outils de la qualité en deux catégories :
1. Diagramme de Pareto
Dans une colonne du tableur, listez toutes les données étudiées : causes
d'un dysfonctionnement, nom de clients, etc. Bref l'objet de votre analyse.
Pour notre exemple nous étudions les causes de retards de livraison pour
identifier celles qui ont le plus d'impact. L'objectif est de pouvoir agir sur
80% des retards. Et donc identifier les leviers les plus efficaces pour
renverser significativement la tendance.
Ajoutez le cumul
Construction du diagramme
Une fois votre tableau terminé, construisez votre diagramme en utilisant les
fonctions d'Excel pour insérer un graphique
Nous pouvons observer que les causes "Retard transporteur" et "Colis perdu"
représentent quasiment 80% des cas de retard de livraison. Ces causes méritent
une analyse approfondie pour définir des actions correctrices.
La matrice de compatibilité.
La démarche 8D (pour assurer la complète résolution d'un problème).
Arbre de décision : Représentation en arborescence qui permet à partir
d'un objectif de départ de décliner l'ensemble des objectifs intermédiaires
et les moyens à mettre en œuvre.
Pour optimiser - sécuriser un processus[modifier | modifier le code]
Le diagramme KJ. Il fait partie des 7 outils de la qualité diffusés par les
Japonais. À l'origine, dénommé "diagramme des affinités" (Affinity
Diagram), il est fréquemment identifié par les initiales de son
concepteur Kawakita Jiro. Très fréquemment utilisé dans l'animation des
groupes de travail, ce diagramme sert à regrouper des idées, des opinions
se rattachant à des problématiques diverses et à créer des liens entre
elles afin de les rapprocher par catégories.
Le QQOQCCP ("Five Ws" ou "5W2H" en anglais).
Les cinq pourquoi ("5 Whys" en anglais)
Analyse des forces et faiblesses. L'outil peut être simplement constitué
d'un tableau distinguant les deux catégories, en vis-à-vis par thème.
L'origine de cette méthode est attribuée à Kurt Lewin.
Analyse de la variance
Le brainstorming (remue-méninges).
Le QRQC (Quick Response, Quality Control), méthode développée au
Japon puis reprise en France et en Europe par l’équipementier automobile
Valeo en 2002. D'abord utilisé dans le milieu automobile la méthode
QRQC est maintenant plus largement utilisée. Le QRQC est une méthode
visuelle de résolution de problème, au plus près du terrain, impliquant celui
qui a détecté l'anomalie. Chaque problème détecté doit être
immédiatement identifié, caractérisé et analysé sur le terrain par les
personnes concernées en utilisant les pièces incriminées; une action
corrective doit être définie et mise en place sous 24 heures. L'analyse du
problème doit permettre d'identifier le ou les facteurs à l'origine de
l’occurrence et de la non détection du problème. Une fois que l'influence
des facteurs sur le problème est démontrée, une analyse cinq
pourquoi doit permettre d'arriver à la cause racine qui est à l'origine du
défaut. Enfin cette cause racine doit faire l'objet d'une carte
d'apprentissage ou d'une "Lesson Learned Card" en anglais afin de
capitaliser et partager cette expérience dans l'entreprise 4.
La Matrice Auto-Qualité, qui fait partie de la boîte à outils de certaines
méthodes de résolution de problème, et d'implication du personnel, qui
identifie le lieu d'apparition d'un défaut et son lieu de détection.