Partie 3

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Master Physique Informatique

Omar EL BOUNAGUI

Département de Physique
Faculté des Sciences Rabat

2ere année
Année universitaire 2022-2023

Effet photoélectrique

Pr. Omar EL BOUNAGUI 2

Pr. Omar EL BOUNAGUI 3

1
D’après la conservation de l’énergie
h  Te  Ei  Tat Te  h  Ei  Tat
D’après la conservation de quantité de mouvement
  
P  Pe  Pat
On a:
me
Tat  Te
M at
Et comme me est en général très petite devant Mat, Tat peut être
négligée dans la relation de l’énergie cinétique de l’électron

Te  h  Ei
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Conséquence EX  Ek  E L E'X  E k  E M

Ek, EL, EM sont les énergies de liaison de l’électron dans les couches K, L, M.
Ces rayons X émis peuvent à leur tour provoquer un nouvel effet
photoélectrique et extraire des électrons apparentant généralement à des
couches externes : c’est l’effet AUGER; il y a émission d’électrons AUGER.

E KLL  E k  E L  E L

Les rayons X qui échappent à ce type d’interaction sont appelés : rayons X de


fluorescence. La probabilité d’émission de rayons X de fluorescence par
vacance dans la couche K est le rendement de fluorescence pour cette couche :
K; il est donné par la relation semi-empirique suivante:
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K 4
  6, 4  3, 4.Z  0,000103.Z3  *108
1  K
Où (1-K) est le rendement d’émission d’électrons AUUGER.
Z est le numéro atomique du matériau absorbant.
La variation de K en fonction de Z est donnée sur la figure suivante.
1

C/C : l’émission de rayons X de 0,8

fluorescence est donc prépondérant


K 0,6
pour les matériaux de Z élevés. En
0,4
revanche, l’émission d’électrons
Auger est plus importante dans les 0,2

matériaux Z faible.
0
0 20 40 60 80 100
Z
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Des études théoriques ont été faites mais les solutions exactes
des équations sont difficiles et compliquer car elles font intervenir
l’équation de Dirac relativiste pour un e- lié : Etot= h-EB+m0c2

Dans la gamme d’énergie [0,35, 2 MeV] la solution exacte à été


obtenue par HULME et MCDOUGALL.
Pour d’autres énergies, des approximations peuvent être faites ce
qui simplifié les calculs. Les études théoriques ont été faites
dans :
E > 2 MeV, [0,35, 2 MeV], E < 0,35MeV

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Le coefficient d’absorption par effet photoélectrique a est obtenu


en multipliant ak par 5/4 ceci est pour inclure l’effet des couches
(L, M,…) car il a été montré théoriquement et expérimentalement
que dans cette gamme d’énergie. 4/5 de l’absorption par effet
photoélectrique est due à la couche K.
a = (5/4).ak

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II. Dans la gamme d’énergie [0,35 – 2MeV]


HULME et al ont calculés les coefficients d’absorption pour seulement deux
énergies 0,35 MeV et 1,13 MeV et trois éléments. Z = 26, Z = 50 et Z=84.
En utilisant ces valeurs et celles obtenues par SAUTER, pour Z = 0 dans le
cas relativiste, ils ont obtenu les courbes.

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III. Dans la gamme d’énergie [0,1 – 0,35 MeV]
Dans cette zone d’énergie et pour Z/137 << 1, SAUTER et al ont fait
des calculs relativistes alors que HEITLER a fait des calculs non
relativistes.

•Calculs relativistes : SAUTER a obtenu

  1 
3 Z 5 5 2 32 4  (  2)  1   ( 2 1) 2 
ak  ( )0 n ( 1)  *1 *ln( )
1 
2 (137) 4  3  1  1

2
 2 ( 1)
2   ( 2 1) 2 

m0 c 2 1
n , 
h 1-  2

1 h - E B  m 0 c 2 energie totale de l' e -


  
1-  2 m0c2 masse au repos de l' e -
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7
2
k 8  a   m c2  2
a   0  Z7  4 4 2 *  0 
3Z  h 0 

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Remarque :
Ceci étant, la section efficace  de l’effet photoélectrique varie en
fonction de l’énergie incident et du numéro atomique Z du
matériau selon la relation
Z5
a  C  E   E K E > 1MeV
E

Z5
a  C 7
 E  EK E < 0.1 MeV
E 2

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En négligeant les effets relativistes et les effets de spin (corrections)

FISHER a obtenu que l’intensité du courant photoélectrique est :


 
 
Avec J est la  2 2 
sin  cos 
densité de courant dI  Jd   d
4
 h  
 1  2
  cos  
  2m0 c  

SADTER, en utilisant des considérations relativistes mais


supposant que (Z/137)<<1 a obtenu :

 (1   2 )1 2 cos 2

dI  Jd   2 sin 2   
 
1  (1   2 )1 2 cos 2

 
1  (1   2 )1 2
2 

 d
4
 1   cos  2(1   2 )1 2 (1   cos  ) 3 4(1   2 )(1   cos  ) 3 

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