The Rapport
The Rapport
The Rapport
A notre maman ADA Jeanne Marie G. grâce à qui nous sommes parvenu au bout de
cycle elle qui en était au début et aux prémices de notre scolarité, qu’elle trouve dans ce travail
le témoignage de notre amour et de notre reconnaissance.
A nos parents Virginie et Parfait NDONG, qui ont apporté cette pierre qui a fait grandir
l’édifice en lui inculquant un gout avéré de la recherche et une culture prononcée du résultat.
A nos frères et sœurs qui nous ont toujours soutenu et assisté durant ce parcours
manifestement tumultueux mais pourtant fructueux.
C’est un moment de plaisir pour nous de dédier ce rapport à nos camarades du génie
électrique et informatique industrielle de l’école polytechnique de Masuku ainsi qu’à
l’ensemble des enseignants chercheurs qui nous ont accompagné durant ces deux années en
signe de gratitude pour le dévouement et les sacrifices dont vous avez fait preuve à notre égard.
A notre amie spéciale Bev Rivtalea pour qui même dans mille ans et aux extrémités de
la terre témoignerons une affection particulière et un profond respect.
Enfin, à tous nos amis et connaissances qui n’ont jamais cessés de nous apporter du
soutient et du réconfort durant cette période soyez humblement salués.
i
REMERCIEMENTS
A ce titre et de manière particulière nous remercions Mme Annick AKOMA NZE, Messieurs
Célestin BATOUME et René ENEGUE, qui nous ont épaulés, conseillés et transmis leurs
expériences dans plusieurs domaines de l’ingénierie particulièrement dans l’ingénierie
électrique. Ainsi que toute l’équipe de techniciens du service électricité (14) pour les conseils,
les leçons et les encouragements.
Nous n’oublions pas nos proches qui nous ont toujours soutenu et accompagné non seulement
durant ce stage mais surtout durant ces deux années d’études particulièrement maman jeanne
Marie ADA, le couple Parfait et Virginie NDONG, et à toutes notre famille.
Remercîments spéciaux à notre relecteur, correcteur et encadreur école qui a contribué, grâce à
ses conseils et ses recommandations, à l’élaboration et l’amélioration du contenu de ce rapport.
Et enfin nous tenons à remercier tous nos camarades du génie électrique de l’école
polytechnique de Masuku qui nous ont aidés à résoudre tous les problèmes que nous avons
rencontré. Nous avons apprécié leur compagnie et nous espérons que notre amitié durera
longtemps.
ii
ETUDE ET DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION
ELECTRIQUE : IMMEUBLE DE LA CIMA
RESUME
Au cours de ce stage nous avons procédé à une étude technique des installations électriques en
partant des normes et généralités des installations électriques en passant par le bilan de
puissance qui nous ensuite conduit au dimensionnement des différents éléments de notre
installation.
La principale difficulté que nous avons rencontrée durant cette étude était la répartition des
alimentations des différents récepteurs dans chaque tableau électrique depuis le Tableau
général basse tension. En effet au vue de la grandeur de l’immeuble et de notre manque
d’expérience, cette tâche n’en était pas moindre. De ce fait il nous fallait trouver une méthode
qui devait faire en sorte que les différents tableaux soient alimentés de façon équilibrée de telle
sorte que si un seul récepteur avait un problème, le reste de l’installation ne serait impacté.
Afin de résoudre ce problème nous avons opté pour la méthode de regroupements des éléments
par circuits normalisés. Ainsi chaque récepteur était groupé par type de telle sorte qu’en cas de
dysfonctionnement de l’un, les autres fonctionneraient toujours. Cette méthode
conventionnelle rendait le travail plus aisé, plus efficaces et garantissait plus de sécurité.
iii
STUDY AND SIZING OF AN ELECTRICAL INSTALLATION : CIMA
BUILDING
ABSTRACT
During this internship we carried out a technical study of the electrical installations starting
from the standards and generalities of the electrical installations via the power balance which
then leads us to the sizing of the various elements of our installation.
The main difficulty we encountered during this study was the distribution of the power supplies
to the different receivers in each electrical panel from the general low voltage panel. Indeed in
view of the size of the building and our lack of experience, this task was no less. Therefore we
had to find a method which had to make sure that the different switchboards were fed in a
balanced way so that if only one receiver had a problem, the rest of the installation would not
be affected. In order to solve this problem we have opted for the method of grouping elements
by standardized circuits.
So each receiver was grouped according to type so that if one malfunctioned, the others would
still work. This conventional method made work easier, more efficient and guaranteed more
safety.
iv
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Page
v
LISTE DES TABLEAUX
Page
vi
LISTE DES ABREVIATIONS
RDC : rez-de-chaussée
HT : haute tension
BT : basses tension
MT : moyenne tension
TD : tableau divisionnaire
vii
TABLE DES MATIERES
Page
CHAPITRE 1 ............................................................................................................................. 2
PRESENTATION DE STRUCTURE D’ACCUEIL ................................................................. 2
1.1 Historique et présentation du groupe SOGAFRIC et de SOGAFRIC Services .......... 2
1.2 Organigramme de SOGAFRIC Services ..................................................................... 4
1.3 Les différents domaines d’activité de la société SOGAFRIC SERVICES ................. 4
CHAPITRE 2 ............................................................................................................................. 7
GENERALITES SUR LES INSTALLATIONS ELECTRIQUES ............................................ 7
2.1 Introduction ................................................................................................................. 7
2.2 Les normes électriques ................................................................................................ 7
2.3 Conclusion ................................................................................................................. 10
CHAPITRE 3 ........................................................................................................................... 11
BILAN DE PUISSANCE DE L’INSATALLATION.............................................................. 11
3.1 Introduction ............................................................................................................... 11
3.2 Détermination des puissances .................................................................................... 11
3.2.1 La puissance installée ......................................................................................... 12
3.2.2 La puissance d’utilisation ................................................................................... 12
3.3 Détermination de la consommation globale de l’installation .................................... 14
3.3.1 Présentation de l’installation .............................................................................. 14
3.3.2 Liste des récepteurs électriques de l’installation ................................................ 15
3.3.3 Puissance utile d’une charge Pui ........................................................................ 16
3.3.4 Puissance utile dans une branche Puj ................................................................. 17
3.3.5 Facteur de puissance ........................................................................................... 17
3.3.6 Le foisonnement électrique ................................................................................ 18
3.3.7 Consommation électrique totale ......................................................................... 19
3.4 L’onduleur ................................................................................................................. 20
3.4.1 Les différents types d’onduleur .......................................................................... 20
3.4.2 Comment choisir le bon onduleur et comment calculer la puissance des appareils
connectés. .......................................................................................................................... 21
3.4.3 Bilan de puissance de l’onduleur........................................................................ 21
3.5 Conclusion ................................................................................................................. 22
viii
CHAPITRE 4 ........................................................................................................................... 23
TABLEAUX ET PROTECTIONS ELECTRIQUES .............................................................. 23
4.1 Introduction ............................................................................................................... 23
4.2 La composition d’un tableau électrique complet ....................................................... 23
4.3 La protection électrique ............................................................................................. 24
4.3.1 Détermination des caractéristiques du disjoncteur ............................................. 24
4.3.2 Calcul les calibres et les pouvoirs de coupure (pdc) des différents disjoncteurs 25
4.3.3 Disjoncteur de tête .............................................................................................. 25
4.3.4 Le disjoncteur général (500 mA)........................................................................ 26
4.3.5 Le disjoncteur différentiel .................................................................................. 27
4.3.6 L’interrupteur différentiel .................................................................................. 27
4.3.7 Le parafoudre modulaire .................................................................................... 28
4.3.8 Les disjoncteurs divisionnaires .......................................................................... 29
4.3.9 Les borniers électriques ...................................................................................... 29
4.4 Plan d’étude du tableau électrique ............................................................................. 30
4.4.1 Repérage des éléments de l’installation ............................................................. 31
4.4.2 Choix des protections : calibres des protections et sections des conducteurs .... 32
4.4.3 Groupement des appareils électriques ................................................................ 35
4.5 Conclusion ................................................................................................................. 44
CHAPITRE 5 ........................................................................................................................... 44
ALIMENTATION ELECTRIQUE DE L’INSTALLATION .................................................. 44
5.1 Introduction ............................................................................................................... 45
5.2 Le transformateur ...................................................................................................... 45
5.2.1 Calcul du rapport de transformation................................................................... 46
5.2.2 Calcul du courant au secondaire ......................................................................... 46
5.2.3 Calcul du courant au primaire ............................................................................ 47
5.3 Le groupe électrogène ............................................................................................... 48
5.4 Détermination de la section des conducteurs ............................................................ 49
5.4.1 Constitution d’un conducteur électrique ............................................................ 50
5.4.2 Méthode de détermination de section pour conducteur non enterrés ................. 51
5.5 Calcul des chutes de tension ...................................................................................... 52
5.6 Inverseur ............................................................................................................................ 54
5.7 Conclusion ................................................................................................................. 55
ix
SCHEMAS DE LIAISON A LA TERRE ............................................................................... 56
6.1 Introduction ................................................................................................................... 56
6.2 Schéma TT ou neutre à la terre .................................................................................. 57
6.3 Masse mise accidentellement sous tension ................................................................ 58
6.3.1 Non reliée à la terre ............................................................................................ 58
6.3.2 Reliée à une prise de terre .................................................................................. 60
6.3.3 Réduction de la valeur de défaut ........................................................................ 61
6.4.2 La prise de terre .................................................................................................. 62
6.4.3 Valeur de la résistance de la prise de terre ......................................................... 63
6.4.4 Le conducteur de terre ........................................................................................ 64
6-5 Conclusion ........................................................................................................................ 65
REFERENCES ........................................................................................................................ 67
ANNEXES ............................................................................................................................... 68
x
INTRODUCTION GENERALE
La conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) a choisi d’installer son siège en
capitale gabonaise Libreville. Elle opta alors pour la construction d’un immeuble R+7 dont
l’installation électrique a été entièrement réalisée par la société SOGAFRIC Services.
L’orientation de notre stage nous menait entre autre à étudier un procédé de dimensionnement
qui devait permettre de rentre cette installation optimale, tout en respectant le cahier de charge
du client. De cette façon nous avons pu mettre en pratique certaines de nos connaissances
acquises lors de nos études, mais surtout nous avons pu nous familiariser avec les outils et les
diverses technologies.
Ce stage a nécessité une bonne faculté d’intégration, à la fois dans une équipe, mais aussi dans
un projet. Le travail demandé requérait de l’autonomie et de la confiance en soi. Une grande
liberté nous a été offerte dans la prise de décision et dans l’organisation de notre plan de travail.
Nous avions donc au total douze (12) semaines pour mener à bien une étude optimale et des
tests pratiques de notre installation. Dans un premier temps nous avons procédé à un bilan de
puissance qui nous permettait entre autre d’évaluer la consommation électrique globale de
l’immeuble. Ensuite nous avons dimensionné les éléments de nos différentes sources
d’alimentation qui sont principalement les tableaux électriques, le transformateur, le générateur
(groupe électrogène) et l’onduleur. Enfin nous sommes passés au raccordement de nos armoires
électriques qui devaient représenter les différents départs des différents circuits de notre
installation.
1
CHAPITRE 1
En 2001, SOGAFRIC FROID crée son département électricité plomberie et en 2005, ses
départements courants faibles et réseau HT/BT.
Du fait du développement de nouvelles activités et pour être en adéquation avec ses différents
métiers, SOGAFRIC FROID a décidé en 2005 de changer de dénomination sociale pour devenir
SOGAFRIC SERVICES.
SOGAFRIC SERVICES déjà leader dans les activités du froid et de la climatisation au Gabon
et en Afrique centrale, maîtrise désormais l’ensemble des métiers techniques du bâtiment.
Basé à Libreville au Gabon, SOGAFRIC SERVICES dispose d’une base logistique de 11.000
m2, d’un stock de matériel important et d’un bureau d’études dédié à l’ensemble de ses activités.
Les études sont réalisées sur la bases de logiciels performants, régulièrement mis à jour et
adaptés aux différents métiers : Autocad pour la DAO, Fri-log et Blackload pour les bilans
frigorifiques et le dimensionnement d’installations, Fisaduct et TTH Eau pour les pertes de
charges aérauliques et hydrauliques, Camelia pour les réseaux, Caneco BT pour les calculs
électriques…
2
SERVICES assure, localement et à l’échelle de la sous-région, la réalisation, le service après-
vente et la maintenance de l’ensemble des installations conçues à Libreville.
• Courants forts
• Plomberie
• Courants faibles
3
1.2 Organigramme de SOGAFRIC Services
4
d’équipements de collectivités, de courants forts (électricité, bâtiment, TGBT, postes de
transformation, éclairage public, réseaux HT/BT…), de courants faibles et de sécurité
(systèmes de contrôle d’accès, anti-intrusion, vidéo-surveillance, détection incendie,
coffre-fort…). La société SOGAFRIC SERVICES compte à ses actifs cinq principaux
départements :
5
leaders dans leurs domaines (CHUBB, FICHET BAUCHE, NCS …).
SOGAFRIC SERVICES est en mesure de proposer à chaque client une
protection à la carte, au Gabon et dans la sous-région.
• Le département maintenance / SAV : ce département est expert dans
le domaine de la maintenance en génie climatique, assure le confort des
résidents, assure la maintenance de service climatisation, électricité, plomberie,
ventilation etc. … [1].
6
CHAPITRE 2
2.1 Introduction
Toutes les installations électriques doivent être réalisées conforment aux normes
électriques en vigueur. De ce fait il nous convenait de mener une petite étude sur les
diverses normes qui nous ont été utile lors de notre travail. Il existe en effet plusieurs
niveaux de normalisation électriques (continentales, internationales ou nationales)
représenté par des organismes agrées qui élaborent des normes régulièrement mises à
jour sous forme de documents ou de décrets. Les publications émises de ses documents
sont des recommandations ayant pour but une harmonisation internationale des normes
en vigueur dans les différents pays concernés.
7
• Le CEF : le comité électrotechnique français
• NF C 71 008 - baladeuses.
L’ensemble étant accompagné de documents (hors normes) dont le titre est de la forme
: UTE C … [3].
8
Les alimentations courantes
Les circuits sont les composants fondamentaux des installations électriques. Dans toutes
les installations électriques il est commode et habituel de distinguer deux types de
conducteurs :
Elle regroupe l’ensemble des matériels électriques mis en œuvre dans ledit
établissement, cet ensemble pouvant être alimenté :
• Soit par un transformateur dont le primaire est alimenté par une autre
installation.
Chaque installation est généralement caractérisée par sa « tension nominale ».
9
Les classements essentiels (installations et matériels)
Les installations électriques peuvent être classées par “domaine″ en fonction de la plus
grande des tensions nominales existant dans le circuit aussi bien entre deux conducteurs
quelconques qu’entre l’un d’entre eux et la terre, cette tension étant exprimée en valeur
efficace pour tous les courants autres que les courants continus lisses. Les matériels
électriques sont classés selon leur protection contre les chocs électriques, ces derniers
correspondant aux effets pathologiques résultant du passage du courant électrique à
travers le corps humain. Ce classement est détaillé au paragraphe suivant [7].
Le but de ce chapitre était de présenter les différentes normes électriques que nous avons
utilisées durant l’élaboration de ce travail. Elles nous ont permis en effet de trouver
l’équilibre qui devait rendre notre installation optimale tout en garantissant la sécurité
des personnes et des biens.
10
CHAPITRE 3
3.1 Introduction
Le bilan de puissance est une étape indispensable dans une installation électrique. Il
prend en considération la totalité des puissances des appareils installés et leur utilisation.
Tous les récepteurs ne fonctionnant pas forcément à pleine charge ni au même moment,
nous avons ainsi affecté des facteurs de corrections à la puissance installé afin
d’optimiser notre installation tout en garantissant son bon fonctionnement et la
protection des personnes et des biens.
Ainsi afin de réaliser le bilan de puissance de notre installation nous avons donc
déterminé :
11
3.2.1 La puissance installée
La puissance installée Pinst était égale à la somme des puissances nominales Pnom des
récepteurs d’une installation électrique :
Le coefficient de simultanéité
12
Tableau 3-1 : Coefficient de simultanéité [5]
1à3 0,9
4à5 0,8
5à9 0,7
10 et plus 0,6
Le coefficient d’utilisation
Le régime de fonctionnement normal d’un récepteur peut être tel que sa puissance
utilisée soit inférieure à sa puissance nominale installée, d’où la notion de facteur
d’utilisation. Il s’applique individuellement à chaque récepteur. Dans une installation
électrique, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0.75 pour les moteurs. Pour
l'éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1. Pour les prises de courant, tout
dépend de leur destination [5].
13
Le coefficient d’extension
Le rôle du facteur d’extension, également appelé facteur de réserve, était de prévoir une
augmentation de la puissance absorbée. Le coefficient varie de 1 à 1,5. Dans notre cas
Ke variait entre un TGBT et un autre [5].
Cette partie consistait à élaborer une série de calculs et une méthode efficace permettant
de choisir idéalement les éléments qui devaient constituer notre installation. Pour
déterminer la consommation électrique globale de notre installation il était convenable
pour nous de bien la connaitre, donc de connaitre ses caractéristiques telles que sa
superficie, sa hauteur, sa localisation, et l’ensemble des différents récepteurs qui
devaient être installés. Alors ci-dessous une présentation générale de l’immeuble, siège
de la conférence interafricaine des marchés d’assurances sis à Libreville au Gabon.
14
Un édifice situé au cœur de la ville et bâti sur un terrain d’une superficie totale de 2482
m2. Le siège de la conférence interafricain des marchés d’assurances (CIMA) est
délimité au nord par l’institut d’économie et des finances et à l’est par la Bourse des
Valeurs Mobilière de l’Afrique Centrale (BVMAC). Ce joyau architectural « remplit les
normes internationales » selon le maitre d’ouvrage. Il mesure 31 mètres de haut et
compte un sous-sol de 900 m2 réservé au parking et aux archives de la CIMA. Les
services du secrétariat général occupent le 5ème, 6ème et 7ème étage. Chaque étage
abrite une quinzaine de bureau, trois blocs sanitaires et trois locaux techniques. D’un
cout total de 6.5 milliards de francs CFA, cet immeuble représente un puissant outil de
travail et surtout d’intégration régionale. Il témoigne enfin de l’engagement sans faille
des autorités gabonaises, pour le bon fonctionnement de la CIMA.
Récepteurs Quantité
Hublot rond 175 134
Hublot rond 140 16
Hublot ovale 2
luminaire encastré 1192 259
luminaire encastré 592 36
Réglette étanche 1*36 76
Réglette étanche 2*36 22
Applique sanitaire 40
Spot IP 12
Spot encastré 208 156
prise courant 2*16A 167
prise courant étanche 88
Poste de travail 7
Volets roulant 10
Machine à glaçon 1
climatisation 130
Chambre froide 1
15
Plaque de cuisson 1
Desserte 1
Chauffe-eau 3
friteuse 1
Sèche-main 10
Autre
Cette liste des différents récepteurs de l’immeuble nous a permis de procéder au calcul
des puissances des différents tableaux de distributions qui, eux, nous permettaient de
déterminer la puissance globale de notre installation.
𝑷𝒖𝒊 = 𝑲𝒖 × 𝑷𝒏 (3.2)
Avec
Pn : Puissance nominale.
Ku : Facteur d’utilisation.
16
3.3.4 Puissance utile dans une branche Puj
(3.3)
Avec
(3.4)
Avec
Ke : Facteur d’extension.
17
3.3.6 Le (3.5)
foisonnement
électrique
Le concept nous paraissait abstrait dans un premier temps jusqu’à ce que nous
comprenions que de nombreux appareils électriques devaient être en mis en marche dans
l’immeuble ; tous, néanmoins, ne devaient pas fonctionner au même moment, et ne
demanderais alors pas le même apport énergétique. Illustration : la consommation des
réfrigérateurs de la cuisine du Rez-de-chaussée, par exemple, devait s’effectuer en
continu, alors que les plaques de cuisson électrique auraient une demande d’énergie
soudaine à l’utilisation, qui disparaitrait totalement une fois que l’opération serait finie.
Les différents appareils, de plus, n’aurait pas forcément tous la même demande
énergétique à pleine puissance. Tous ces critères devaient faire varier la demande
réelle d’électricité de l’immeuble.
Comment estimer, dans ce cas la puissance nécessaire à tout instant dans le domicile ?
18
le coefficient de foisonnement à chaque puissance pour obtenir la puissance globale de
foisonnement.
En appliquant les calculs des étapes précédentes nous avons ainsi pu obtenir le tableau ci-
dessous :
coefficient de 0,8
simultanéité
Coefficient 1 0,33 0,33 0,33
d’utilisation
sous-sol 2 711 18 400 16 511
19
Après avoir déterminé la consommation électrique globale de l’installation, nous
devions associée cette puissance globale à celle d’un onduleur que nous avons
dimensionné dans l’optique d’abriter des circuits régulés : prises de courant et de
communication... Cet onduleur devait servir principalement à pallier les circuits régulés
des coupures ou des délestages électriques, mais ce n’est pas tout, dans un premier
temps, en cas de coupure de courant, les batteries de l’onduleur devaient fournir de
l’énergie aux appareils alimentés par les circuit régulés (ondulé) pendant une certaine
période de temps.
3.4 L’onduleur
L’onduleur est un appareil d’électronique de puissance qui sert à protéger les appareils
lors des coupures de courant mais il sert également à stabiliser la tension électrique et
d’éliminer les impuretés. En cas de coupure ce dernier prend le relais grâce à sa batterie
de secours, laissant ainsi le temps (déterminé selon le type d’onduleur) de sauvegarder
le travail encours ou de continuer son utilisation de manière déterminée. Un onduleur
est composé de trois parties [9] :
20
La deuxième technologie est dite One line ou Line interactive. Le principe est le même
que la précédente, sauf que la tension d’entrée est contrôlée et filtrée par l’onduleur
(débarrassée de ses impuretés) avant d’être acheminée vers les appareils. Le courant
fourni est donc de meilleure qualité mais les variations de tension ne sont pas bien
régulées.
3.4.2 Comment choisir le bon onduleur et comment calculer la puissance des appareils
connectés.
En ce qui concerne le calcul, nous avons opté pour la puissance apparente, la puissance
active et la puissance réactive en utilisation les formules ci-dessous :
Puissance
Tableau Quantité N° poste Puissance/poste Puissance avec Ku Extension
avec Ke
Prise de courant 780 390 250 156000 1,25 195000
21
On aura donc comme charge Globale :
22
CHAPITRE 4
4.1 Introduction
23
La figure suivante nous montre un type de TGBT que pouvons trouver sur notre
installation.
Elle était destinée à éviter tous les dangers et dégâts inhérents aux risques électriques
pour les installations, les récepteurs et les personnes.
24
• L’intensité de réglage ou le calibre du déclencheur du disjoncteur devait
être supérieur au courant permanant véhiculé par l’artère sur laquelle il est
installé et devait être inférieur au courant admissible par cette artère.
• Un disjoncteur était équipé d’un bloc de protection (ou déclencheur)
magnétothermique ou électrique dont le rôle était de provoquer l’ouverture de
l’appareil lorsque le courant dépassait une certaine valeur.
• C’est la plus grande intensité de courant de court-circuit (courant
présumé) qu’un disjoncteur peut interrompre sous une tension donnée, il
s’exprime en kA efficace.
4.3.2 Calcul les calibres et les pouvoirs de coupure (pdc) des différents disjoncteurs
Le choix de calibre du disjoncteur s’effectuait à partir des deux conditions suivantes [8]
:
𝑰𝒏 ≥𝑰𝒆 (4.1)
𝑷𝒅𝒄≥𝑰𝒄c (4.2)
Avec :
In: Le courant nominal du disjoncteur (A),
𝑆𝑛
𝐼𝑒 = (4.3)
√3×𝑈
25
755 643
𝐼𝑒 = (4.4)
√3×370
𝐼𝑒 = 1200 A (4.5)
26
Image 4-3 : Disjoncteur de branchement [10]
Il sert à protéger les personnes, les appareils électriques et les différents équipements. Il
détecte les fuites électriques (un défaut d’isolement détectable par une différence
d’intensité entre deux conducteurs) et le court-circuit et coupe automatiquement le
courant afin d’éviter le risque d’électrocution. Le disjoncteur différentiel est adapté à la
puissance sélectionnée auprès du fournisseur d’énergie et saute si celle-ci est dépassée
par le fonctionnement simultané de trop d’appareils à la fois [10].
27
de rangée, il coupe le courant sur toute sa rangée en cas de défaut d’isolement détecté.
Il existe trois (3) catégories principales d’interrupteur différentiel :
Garantir la sécurité électrique de son logement est indispensable, autant pour les
occupants que pour les différents appareils qui y sont installés. On veille donc à
respecter les normes électriques en vigueur, à faire vérifier son installation et à s’équiper
de tous les dispositifs électriques nécessaires pour la sécurité. Le parafoudre fait partie
intégrante, parfois obligatoire, du réseau électrique domestique. Il protège le bâtiment
des risques de surtensions liées aux impacts de foudre. Il se déclenche s’il détecte une
variation importante, conduisant l’énergie électrique vers la terre pour épargner les
appareils branchés [10].
28
Image 4-6 : Parafoudre [10]
29
4.4 Plan d’étude du tableau électrique
En théorie, la puissance dont nous avions besoin était la somme des puissances de tous
nos appareils électriques : lampes, électroménager, audiovisuel, chauffe-eau,
convecteurs… Mais en pratique, ils ne fonctionnent pas tous en même temps. Dans
certains cas, notre régie d'électricité pouvait vous aider à déterminer la puissance réelle
dont nous avions besoin en fonction de nos équipements et de la taille de notre
installation.
Chaque circuit devait pouvoir être identifié avec précision (exemples : prises cuisine,
éclairage séjour et chambres…).
30
temps nous avons procédé au repérage des éléments présents dans toute l’installation,
puis nous avons choisi les différentes protections (calibre et section des disjoncteurs),
enfin nous sommes passés au regroupement des éléments en circuits normalisés.
Depuis le plan architectural de chaque étage nous avons répertorié tous les éléments
électriques qui devaient constituer chaque pièce des différents étages. Nous avons
produit une base de données sur le logiciel Excel nous permettant de facilement
d’élaborer un bilan de puissance en tenant compte de la norme électrique NF C 15 100
présent dans la base de données.
31
Les points lumineux
Nous avons compté le nombre de points lumineux qui devait être installé dans chaque
étage, ainsi que le nombre de prises de commande qui représentent aussi des points
lumineux.
Nous avons connecté ces circuits spécialisés en circuits possédant leur alimentation
unique donc aucun autre élément n’était connecté sur ces circuits.
4.4.2 Choix des protections : calibres des protections et sections des conducteurs
A partir de la liste des récepteurs élaborée dans le chapitre du bilan de puissance, nous
avons réalisé les groupes de récepteurs électriques, qui nous permettait assurer leur
protection par un même disjoncteur ou coupe circuit. Chaque disjoncteur possède un
calibre, et selon ce calibre nous avons regroupé plusieurs circuits de section définie par
la norme NF C 15-100 comme nous pouvons le voir dans le tableau ci-dessous.
32
2.5mm2, 4mm2, 6mm2 etc. ce qui était important pour nous de savoir à propos de la
section des fils électriques :
• Plus la section n’est importante, plus le courant qui traverse le fil peut
être élevé. Un fils sous dimensionné par rapport au courant demandé peut
entrainer la dégradation du fil ou déclencher un incendie.
• Chaque appareil a besoin d’un courant et doit donc être alimenté grâce à
un fil de section adaptée.
Calibre maximal du
Nature du circuit N° Section des conducteurs en mm2
disjoncteur en A
Eclairage 740 16 1,5
Plaque de cuisson 1 32 6
VMC 2 2 2,5
Chauffe-eau 3 20 2.5
Friteuse 1 20 2.5
33
Desserte 1 25 4
Machine à glaçon 1 32 6
Sèche-mains 10 20 2.5
• Plus la section du fil devait être importante, plus le courant qui devait traverser
le fil pouvait être élevé. Un fil sous dimensionné par rapport au courant demandé
pouvait entraîner la dégradation du fil et déclencher un incendie.
• Chaque appareil avait besoin d'un courant et donc devait être alimenté grâce à
un fil de section suffisante. Nos appareils ont été alimentés tel que présente le
tableau précédent.
Notons que la section des câbles se déterminait par la relation suivante :
(4.6)
34
Avec :
Le précédent tableau présente les règles à respecter selon la NF C 15-100, mais ne dis
pas comment réaliser les groupes d’éléments électriques. Afin d’illustrer les différents
groupements nous avions fait, nous avons choisi le RDC en guise de d’exemple pour
notre compréhension en se basant sur les plans architecturaux ci-dessous :
Pour 5 points lumineux sur un disjoncteur de 10 A avec une section de fil de 1.5mm2
Pour 8 points lumineux sur un disjoncteur de 16 A avec une section de fil de 1.5mm2
Le RDC devait contenir 142 points lumineux que nous avons regroupés en tenant
compte du cas de dysfonctionnement qui consistait à éviter de mettre dans l’obscurité
toute une partie du RDC en cas de problème sur un seul luminaire. Nous avons reparti
les 142 points lumineux en plusieurs départs et 3 disjoncteur différentiels et chaque
départ contenait 18 circuits protégés chacun par un disjoncteur de 10A.
35
Image 3-10 : Schéma de répartition RDC
Jusque 5 volets roulants sur un disjoncteur de 10 A avec une section de fil de 1.5mm2
Jusque 8 volets roulants sur un disjoncteur de 16 A avec une section de fil de 1.5mm²
Le RDC comptait 12 volets roulants. Nous avons choisi de faire 2 groupes afin que si
un dysfonctionnement apparaît sur un volet roulant, toute l'habitation ne soit pas
condamnée dans l'obscurité. Chaque volet roulant peut être mis sur une protection
individuelle afin de pouvoir les contrôler individuellement.
• disjoncteur calibre 10A pour le groupe de volets n°1 (avec fils électriques
en 1.5mm²)
• disjoncteur calibre 10A pour le groupe de volets n°2 (avec fils électriques
en 1.5mm²)
36
Prises : 78
Pc normal : 23
Prises étanches : 23
Prises régulées : 32
Le RDC était équipé de 78 prises de courant non spécialisées dont 32 étaient régulées
par un onduleur. Nous avons choisi les protections pour les prises de courant, en les
groupant et en respectant les règles de protections.
• disjoncteur calibre 20A pour le groupe de prises n°1 (avec fils électriques
en 2.5mm²)
• disjoncteur calibre 20A pour le groupe de prises n°2 (avec fils électriques
en 2.5mm²)
• disjoncteur calibre 16A pour le groupe de prises n°3 (avec fils électriques
en 1.5mm²)
• disjoncteur calibre 16A pour le groupe de prises n°4(avec fils électriques
en 1.5mm²)
• disjoncteur calibre 20A pour le groupe de prises n°5 (avec fils électriques
en 2.5mm²)
NB : Pour l’alimentation du groupe n°5 du circuit de la cuisine, les 6 prises de courant
non spécialisées de la cuisine ont été protégées par un disjoncteur de 20A maximum
(pas d’autre prise n’ont été connectées sur ce circuit) et alimentées avec des conducteurs
de section 2,5 mm2 en cuivre. Ainsi pour ajouter des prises de courant supplémentaire,
il faudra donc créer un autre circuit obéissant à la même règle.
Pour les prises spécialisées, nous avons dédié une protection unique par prise
spécialisée. Nous avons choisi la protection en fonction des différents appareils à
protégé conformément au tableau des circuits spécialisés ci-dessus.
Les groupements ont été réalisés en équilibrant le plus logiquement possible les points
lumineux et les prises de telles sortes que si un disjoncteur divisionnaire d’un circuit
déclenche les autres circuits ne soit pas impactés.
37
• disjoncteur calibre 32A pour la plaque de cuisson de la cuisine (avec fils
électriques en 6mm²) Même si vous utilisez le Gaz, cette prise est obligatoire.
• disjoncteur calibre 20A pour la prise spécialisée du Four dans la cuisine
(avec fils électriques en 2.5mm²)
• disjoncteur calibre 20A pour la prise spécialisée du lave-vaisselle dans la
cuisine (avec fils électriques en 2.5mm²)
• disjoncteur calibre 20A pour la prise spécialisée du chauffe-eau dans le
garage (avec fils électriques en 2.5mm²)
• 1 disjoncteur calibre 2A pour la VMC (avec fils électriques en 1.5mm²)
Au total dans notre RDC nous avons installé :
• 20 disjoncteurs 10A
6 disjoncteurs 20A
2 disjoncteurs 16A
1 disjoncteur 32A
1 disjoncteur 2A
Afin de comprendre dans quel ordre devait être branchés les éléments que nous avons
choisis dans le chapitre précédent, il nous fallait comprendre la façon dont l'alimentation
devait être distribuée dans l'habitation. Le fournisseur d'électricité nous a donné les
conducteurs qui transportaient le courant : la phase et le neutre. Ces deux fils entraient
dans un transformateur, et ressortaient pour aller dans un compteur électrique puis
ressortaient du compteur électrique pour aller dans disjoncteur de branchement. A la
sortie du disjoncteur de branchement, il y avait toujours les deux fils, phase et neutre.
Ces deux fils étaient récupérés dans le tableau de répartition, puis étaient envoyés sur
les interrupteurs différentiels. Ensuite, depuis la sortie des interrupteurs différentiels,
la phase et le neutre étaient envoyées sur les entrées de chaque disjoncteur
divisionnaire pour enfin être distribués dans toute l’installation.
38
Image 4-11 : Répartition électrique [10]
39
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
40
4x40A/300mA + 10 DPN
TD R+1 32A
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
Circuit régulé 18 câbles 3×1.5mm2 18 DPN 16A/30mA
41
Circuits climatisation 10 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 10 DPN
32A
TD R+3 Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
Circuit régulé 14 câbles 3×1.5mm2 14 DPN 16A/30mA
42
Circuit prises de courant 4 câbles 3×2,5mm2 4 DPN 16A/30mA
43
Circuit prises de courant 3 câbles 3×2,5mm2 3 DPN 16A/30mA
4.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons élaboré la notion des tableaux électriques, nous avons étudié dans
un premier temps les différents éléments de protection qui devaient être installés dans notre
installation. Ensuite nous avons illustré comment nous avons procéder à la répartition de
l’énergie électrique niveau par niveau par la méthode de regroupement des récepteurs comme
nous le présentait l’exemple avec le plan du RDC et de celui de la cuisine du RDC. Enfin nous
avons étudié les protections des différents circuits en fonction de leurs sections en respectant
les normes en vigueurs.
CHAPITRE 5
44
5.1 Introduction
5.2 Le transformateur
Rendement inferieur ;
45
Sachant que le réseau délivrait une moyenne de tension de 30 KV, et au sein du projet
la tension au niveau des récepteurs est de 380 V nous avons ainsi pu calculer :
(5.1)
Avec :
(5.2)
Donc :
𝒎 = 𝟎.𝟏𝟐𝟕 (5.3)
𝑺𝒏 = √𝟑 × 𝑼𝟐 × 𝑰𝟐 (5.4)
(5.5)
Avec :
46
Courant assigné du transformateur (valeur efficace) (A).
(5.6)
𝑰𝟏 = 𝒎 × 𝑰𝟐 (5.8)
Donc :
𝑰𝟏 = 𝟏𝟒, 𝟔𝑨
L’image qui suit nous montres le type de transformateur que nous pouvons trouvons au
sein de notre installation.
47
Image 5-1 : Transformateur 800kVA [9]
Les groupes électrogènes, sont utilisés dans les zones ou le réseau de distribution
électrique ne dessert pas, ou comme source de secours lors d’une coupure d’alimentation
électrique [9].
48
Pour bien choisir notre groupe électrogène il était primordial de déterminer la puissance
nécessaire qu’il devait alimenter au sein de l’immeuble et le type d’utilisation souhaitée.
L’utilisateur souhaitais utilisé le groupe comme étant une source d’alimentation de
secours qui devait prendre en charge des récepteurs nécessaire à la bonne continuité du
travail tels que : l’éclairage, les prises, les ascenseurs, la climatisation etc…
Pour calculer la section des conducteurs il fallait tenir compte de plusieurs paramètres :
49
• Courant nominal : courant nominal des récepteurs, ou de distribution
Un conducteur électrique est constitué de deux ou trois éléments principaux selon son
utilisation et le niveau de tension.
L’âme conductrice
C'est à travers elle que circule le courant. Elle est soit en cuivre, soit en aluminium.
Gaine isolante
50
Son rôle est d'isoler les parties actives entre elles dans le but d'éviter les courts-circuits.
Elle est réalisée avec des matériaux dits isolants. De la qualité de l'isolant va dépendre
la tension de service du conducteur qui doit toujours être supérieure à la tension
nominale de l'installation.
Gaine de protection
La gaine isolante n'a pas toujours les qualités requises pour protéger le conducteur contre
les contraintes du milieu extérieur. Ces contraintes sont de plusieurs types :
On peut donc trouver d'autres matériaux que ceux possédant des qualités d'isolant
électrique. Les constructeurs de câbles utilisent par exemple des feuillards d'acier, de
plomb ou d'aluminium, du papier imprégné ou du jute bitumé.
Etape 1
Lettre de sélection :
Elle était choisie en fonction du type de câble et du mode de pose, à l’aide du tableau
lettre de sélection
Facteur de correction K1 :
Facteur de correction K2 :
Facteur de correction K3 :
51
Il était déterminé en fonction du type de l'isolant et de la température ambiante, à l'aide
du tableau facteur de correction K3
Facteur de correction K :
K = K1 x K2 x K3
Etape 2
Courant maximal que le câble peut véhiculer en permanence sans préjudice sur la durée
de vie du câble
I’z = Iz / K (5.10)
Etape 3
Détermination de la section
C’est pourquoi la tension (en Volts) lue en bout de câble sera toujours inférieure à celle donnée
au départ du conducteur. Cette différence de tension d’alimentation est appelée chute de tension
(ou différence de potentiel exprimé en Volt).
52
La chute de tension dépend principalement des éléments suivants :
∆𝑼 = 𝑹 × 𝑳 × 𝑰 (5.11)
Avec :
(5.12)
Cos 𝜑 : Le facteur de puissance (en l'absence d'indication précise on peut prendre cos 𝜑
= 0,8
53
Dans notre nous avons étudié l’aspect normatif pour déterminer les chutes de tension des
conducteurs en se basant sur la NF C 15-100 des installations électriques :
5.6 Inverseur
L’inverseur électrique, aussi connu sous le nom d’inverseur de source, est un dispositif
électrique qui permet d’accéder à une seconde source d’énergie en cas de défaut de la source
principale. En d’autres mots, l’inverseur électrique assure le bon fonctionnement de notre
installation électrique en cas de problème sur le réseau principal par la permutation de la source
principale (réseau) sur une source secondaire de secours. De nos jours il existe trois types
d’inverseurs électriques sur le marché :
L’inverseur manuel, qui nécessite que l’usager enclenche lui-même le dispositif pour
que l’électricité fonctionne grâce à la source de secours.
L’inverseur automatique, également appelé inverseur motorisé, qui est associé à des
programmes pour fonctionner de façon automatique et qui ne nécessite donc pas
d’intervention humaine.
L’inverseur télécommandé, lui aussi sans intervention humaine grâce à un basculement
de source piloté électriquement. Il est utilisé pour des appareils électriques de grandes
puissances.
54
Le schéma suivant nous montre le principe de fonction de l’inverseur que nous pouvons
retrouver sur notre installation
5.7 Conclusion
55
CHAPITRE 6
6.1 Introduction
Les schémas de liaison à la terre ont pour but de protéger les personnes et le matériel en
maitrisant les défauts d’isolement. En effet, pour des raisons de sécurité, toute partie
conductrice de notre installation a été isolée par rapport aux masses. Cet isolement pouvait se
détériorer (à cause des vibrations, des chocs mécaniques, de la poussière, etc.) et donc mettre
une masse (la carcasse métallique d’une machine par exemple) sous un potentiel dangereux. Ce
défaut présente des risques pour les personnes, les biens mais aussi la continuité de service [4].
Selon la norme CEI-60364 (remplacée par le guide de charge CEI 60076-7 Ed 1), un schéma
de liaison à la terre se caractérise par deux lettres dont :
56
La figure suivante présente les différent régimes de mise à la terre disponible.
Le neutre du transformateur de distribution est mis à la terre à travers une prise de terre
de résistance Rn. Les masses sont mises à la terre à travers une prise de terre de
résistance RT.
57
Image 6-2 : Schéma TT [10]
(6.1)
Avec :
58
Uo = tension simple du réseau (Volt)
Un contact indirect est un contact entre une partie du corps humain et une masse
conductrice mise accidentellement sous tension. Pour prévenir les contacts indirects il
existe plusieurs moyens [10] :
• Très basse tension comme pour la protection contre les contacts directs.
59
6.3.2 Reliée à une prise de terre
Nous pouvions donc calculer la résistance équivalente homme, prise de terre des masses
:
(6.3)
Donc :
R = 4,99 Ω environ 5 Ω
60
Cette résistance permettait de calculer le courant de défaut total :
(6.4)
Donc : Id = 38,3 A
Comment avons-nous reparti les courants entre l’homme et la prise de terre des masses
?
La répartition des courants est inversement proportionnelle aux valeurs de résistances donc :
(6.6)
61
Dans notre installation de mise à la terre en schéma TT la mesure de sécurité principale
consistait à limiter le courant dans le corps de l’homme à une valeur n’excédant pas le
seuil dangereux (𝟏𝟎𝒎𝑨), par l’action d’un DDr.
300𝑚𝐴 166 Ω
50 𝑉
𝑅=
0, 3 𝐴
30𝑚𝐴 1666 Ω
50 𝑉
𝑅=
0,03 𝐴
La meilleure solution consistait à réaliser une boucle à fond de fouille établie pendant la
construction de l’immeuble avec généralement un câble en cuivre nu de 25mm2 de
section (ou 95mm2 en acier galvanisé).
62
Image 6-6 : Boucle à fond de fouille [4]
Une autre solution très couramment employée consistait à réaliser la prise de terre avec un ou
plusieurs piquets enfoncés verticalement au-dessous du niveau permanent d’humidité, à une
profondeur minimale de 2 m. Des piquets de 1,50 étaient donc suffisant.
63
Tableau 6-2 : Résistances des prises de terre en ohms
Constitution de la prise de terre Nature du terrain
Remblais Remblais grossier Pierreux secs/sable
humides secs
Immeuble 10*40m
Boucle à fonde fouille 1à3 10 à 20 50 à 100
Dans le tableau 23 nous avons précisé les valeurs maximales de la prise de terre selon la
sensibilité du dispositif différentiel et suivant la loi d’Ohm.
64
La figure qui suit montre le schéma de protection de l’immeuble.
6-5 Conclusion
En définitif nous avons étudié dans cette partie les différentes méthodes de mise à la terre
possibles à réaliser pour notre installation, la méthode choisie était celle par fond de fouille en
schéma TT
65
CONCLUSION GENERALE
Notre stage de fin de cycle réalisé au sein du groupe SOGAFRIC précisément à SOGAFRIC
SERVICES avait pour principal objectif de réaliser une étude technique d’une installation
électrique qui a été proposé. Au cours de cette étude il nous convenait de trouver des méthodes
efficaces de dimensionnement du transformateur ainsi que tous les différents éléments
indispensables pour une réaliser une installation optimale.
Les normes électriques, ainsi que les généralités sur les installations électriques étaient notre
point de départ. Pourtant l’un des points clés de notre étude était le bilan de puissance. Il nous
a permis de déterminer la consommation totale de l’installation électrique de l’immeuble.
Consommation électrique qui a permis par la suite de déterminer les caractéristiques du
transformateur et la puissance nécessaire du groupe électrogène de secours.
L’étude détaillé des caractéristiques des différentes parties de l’installation nous a permis de
déterminer les sections des câbles, les chutes de tension, les calibres des conducteurs etc… à
chaque niveau de l’immeuble. Ainsi nous avons pour décrire la composition des différents
tableaux électriques présents dans l’immeuble.
In fine, ce thème passionnant qui nous été proposé nous permis d’apprendre les normes des
installations électriques, d’apprendre à lire, à découper et à interpréter des plans architecturaux,
de connaitre l’habilitation de sécurité sur le chantier. Nous avons surtout appris durant cette
période de stage à élaborer une étude qui nous permettra dans la suite de notre parcours à réaliser
des audits d’installations électrique, à prévoir et à visualiser les besoins de l’installation afin de
répondre à des appels d’autres et réaliser des installations optimales en respectant le cahier de
charge des potentiels clients.
66
REFERENCES
[1]. Sogafricservices-gabon.com
[9]. Fr.electrical-installation-org
67
ANNEXES
68
Image A-2 Facteurs de correction 2
69
Plan architectural RDC
70
Plan architectural cuisine RDC
71
72