The Rapport

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 82

DEDICACES

Nous dédions ce modeste travail :

A notre maman ADA Jeanne Marie G. grâce à qui nous sommes parvenu au bout de
cycle elle qui en était au début et aux prémices de notre scolarité, qu’elle trouve dans ce travail
le témoignage de notre amour et de notre reconnaissance.

A nos parents Virginie et Parfait NDONG, qui ont apporté cette pierre qui a fait grandir
l’édifice en lui inculquant un gout avéré de la recherche et une culture prononcée du résultat.

A nos frères et sœurs qui nous ont toujours soutenu et assisté durant ce parcours
manifestement tumultueux mais pourtant fructueux.

C’est un moment de plaisir pour nous de dédier ce rapport à nos camarades du génie
électrique et informatique industrielle de l’école polytechnique de Masuku ainsi qu’à
l’ensemble des enseignants chercheurs qui nous ont accompagné durant ces deux années en
signe de gratitude pour le dévouement et les sacrifices dont vous avez fait preuve à notre égard.

A notre amie spéciale Bev Rivtalea pour qui même dans mille ans et aux extrémités de
la terre témoignerons une affection particulière et un profond respect.

Enfin, à tous nos amis et connaissances qui n’ont jamais cessés de nous apporter du
soutient et du réconfort durant cette période soyez humblement salués.

i
REMERCIEMENTS

Au terme de ce stage, nous tenons de prime abord à remercier le corps Professoral de


l’université des sciences et techniques de Masuku, particulièrement son recteur Pr. Crépin
ELLA MISSANG qui d’une main de maitre assure le bon fonctionnement de notre université ;
Dr. Nicaise MANFOUMBI BOUSSOUGOU directeur de l’école polytechnique de Masuku,
l’ensemble des enseignants chercheurs de l’école polytechnique et le corps des enseignants du
département génie électrique pour nous avoir fait confiance en nous octroyant la possibilité
d’effectuer ce stage dans une entreprise de renommée dans le but d’acquérir une expérience
professionnelle et d’obtenir notre diplôme universitaire de technologie.

Nous pensons également à M. Laurent BARRERE directeur général de la société


SOGAFRIC SERVICES, qui a cru au potentiel des étudiants de l’école polytechnique de
Masuku en nous accueillant chaleureusement au sein de son entreprise.

A ce titre et de manière particulière nous remercions Mme Annick AKOMA NZE, Messieurs
Célestin BATOUME et René ENEGUE, qui nous ont épaulés, conseillés et transmis leurs
expériences dans plusieurs domaines de l’ingénierie particulièrement dans l’ingénierie
électrique. Ainsi que toute l’équipe de techniciens du service électricité (14) pour les conseils,
les leçons et les encouragements.

Nous n’oublions pas nos proches qui nous ont toujours soutenu et accompagné non seulement
durant ce stage mais surtout durant ces deux années d’études particulièrement maman jeanne
Marie ADA, le couple Parfait et Virginie NDONG, et à toutes notre famille.

Remercîments spéciaux à notre relecteur, correcteur et encadreur école qui a contribué, grâce à
ses conseils et ses recommandations, à l’élaboration et l’amélioration du contenu de ce rapport.

Et enfin nous tenons à remercier tous nos camarades du génie électrique de l’école
polytechnique de Masuku qui nous ont aidés à résoudre tous les problèmes que nous avons
rencontré. Nous avons apprécié leur compagnie et nous espérons que notre amitié durera
longtemps.

ii
ETUDE ET DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION
ELECTRIQUE : IMMEUBLE DE LA CIMA

Orphe Jael NDONG

RESUME

Au cours de ce stage nous avons procédé à une étude technique des installations électriques en
partant des normes et généralités des installations électriques en passant par le bilan de
puissance qui nous ensuite conduit au dimensionnement des différents éléments de notre
installation.

La principale difficulté que nous avons rencontrée durant cette étude était la répartition des
alimentations des différents récepteurs dans chaque tableau électrique depuis le Tableau
général basse tension. En effet au vue de la grandeur de l’immeuble et de notre manque
d’expérience, cette tâche n’en était pas moindre. De ce fait il nous fallait trouver une méthode
qui devait faire en sorte que les différents tableaux soient alimentés de façon équilibrée de telle
sorte que si un seul récepteur avait un problème, le reste de l’installation ne serait impacté.

Afin de résoudre ce problème nous avons opté pour la méthode de regroupements des éléments
par circuits normalisés. Ainsi chaque récepteur était groupé par type de telle sorte qu’en cas de
dysfonctionnement de l’un, les autres fonctionneraient toujours. Cette méthode
conventionnelle rendait le travail plus aisé, plus efficaces et garantissait plus de sécurité.

iii
STUDY AND SIZING OF AN ELECTRICAL INSTALLATION : CIMA
BUILDING

Orphe Jael NDONG

ABSTRACT

During this internship we carried out a technical study of the electrical installations starting
from the standards and generalities of the electrical installations via the power balance which
then leads us to the sizing of the various elements of our installation.

The main difficulty we encountered during this study was the distribution of the power supplies
to the different receivers in each electrical panel from the general low voltage panel. Indeed in
view of the size of the building and our lack of experience, this task was no less. Therefore we
had to find a method which had to make sure that the different switchboards were fed in a
balanced way so that if only one receiver had a problem, the rest of the installation would not
be affected. In order to solve this problem we have opted for the method of grouping elements
by standardized circuits.

So each receiver was grouped according to type so that if one malfunctioned, the others would
still work. This conventional method made work easier, more efficient and guaranteed more
safety.

iv
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Page

Image 1-1 Organigramme de SOGAFRIC Services ............................................................. 4


Image 2-1 Alimentation électrique ........................................................................................ 9
Image 3-1 Siège de la CIMA ............................................................................................... 14
Image 4-1 Tableau générale basse tension .......................................................................... 24
Image 4-2 Disjoncteur compact NSX 1200N 1200A .......................................................... 26
Image 4-3 Disjoncteur de branchement............................................................................... 27
Image 4-4 Disjoncteur différentiel ...................................................................................... 27
Image 4-5 Interrupteur différentiel ...................................................................................... 28
Image 4-6 Parafoudre .......................................................................................................... 29
Image 4-7 Disjoncteurs divisionnaires ................................................................................ 29
Image 4-8 Câbles électriques .............................................................................................. 30
Image 4-9 Alimentation électrique ...................................................................................... 31
Image 4-10 Schéma de répartition RDC ............................................................................... 36
Image 4-11 Répartition électrique ......................................................................................... 39
Image 5-1 Transformateur 800kVA .................................................................................... 48
Image 5-2 Groupe électrogène 500kVA ............................................................................. 49
Image 5-3 Schéma inverseur .........................................................Erreur ! Signet non défini.
Image 6-1 Schéma de liaison à la terre................................................................................ 57
Image 6-2 Schéma TT ......................................................................................................... 58
Image 6-3 Masse non reliée à la terre ................................................................................. 58
Image 6-4 Masse reliée à une prise de terre ........................................................................ 60
Image 6-5 Schéma de résistances ........................................................................................ 61
Image 6-6 Boucle à fond de fouille ..................................................................................... 63
Image 6-7 Conducteurs verticaux........................................................................................ 63
Image 6-8 Circuit de terre immeuble .................................................................................. 65
Image A-1 Facteurs de correction 1 .................................................................................... 68
Image A-2 Facteurs de correction 2 .................................................................................... 69
Image A-3 Plan RDC .......................................................................................................... 68
Image A-4 Plan cuisine RDC .............................................................................................. 68

v
LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 3-1 Coefficient de simultanéité ............................................................................. 13


Tableau 3-2 Coefficient d'utilisation .................................................................................... 13
Tableau 3-3 Liste des récepteurs de l'immeuble ................................................................. 15
Tableau 3-4 Bilan de Puissance........................................................................................... 19
Tableau 3-5 Les puissances ................................................................................................. 21
Tableau 3-6 Bilan de puissances circuits régulés ................................................................ 21
Tableau 3-7 Consommation totale ...................................................................................... 22
Tableau 4-1 Calibre des sections des conducteurs .............................................................. 33
Tableau 4-2 Tableau général basse tension ......................................................................... 39
Tableau 4-3 Tableau divisionnaire RDC ............................................................................. 39
Tableau 4-4 Tableau divisionnaire RDC ............................................................................. 40
Tableau 4-5 Tableau divisionnaire R+1 .............................................................................. 40
Tableau 4-6 Tableau divisionnaire R+2 .............................................................................. 41
Tableau 4-7 Tableau divisionnaire R+3 .............................................................................. 41
Tableau 4-8 Tableau divisionnaire R+4 .............................................................................. 42
Tableau 4-9 Tableau divisionnaire R+5 .............................................................................. 42
Tableau 4-10 Tableau divisionnaire R+6 .............................................................................. 43
Tableau 4-11 Tableau divisionnaire R+7 .............................................................................. 43
Tableau 4-12 Armoire sous-sol, toiture et extérieur ............................................................. 44
Tableau 5-1 Caractéristiques des conducteurs .................................................................... 50
Tableau 5-2 Formules de calcul des chutes de tension ....................................................... 53
Tableau 5-3 Chute de tension selon la norme NF C 15-100 ............................................... 54
Tableau 6-1 Caractéristiques TT ......................................................................................... 62
Tableau 6-2 Résistances des prises de terre en ohms .......................................................... 64

vi
LISTE DES ABREVIATIONS

CIMA : conférence interafricaine des marchés d’assurances

RDC : rez-de-chaussée

R+1 : rez-de-chaussée + un étage

HT : haute tension

BT : basses tension

MT : moyenne tension

TGBT : tableau général basse tension

TD : tableau divisionnaire

DPN : disjoncteur phase neutre

VMC : ventilation motorisée contrôlée

vii
TABLE DES MATIERES
Page
CHAPITRE 1 ............................................................................................................................. 2
PRESENTATION DE STRUCTURE D’ACCUEIL ................................................................. 2
1.1 Historique et présentation du groupe SOGAFRIC et de SOGAFRIC Services .......... 2
1.2 Organigramme de SOGAFRIC Services ..................................................................... 4
1.3 Les différents domaines d’activité de la société SOGAFRIC SERVICES ................. 4
CHAPITRE 2 ............................................................................................................................. 7
GENERALITES SUR LES INSTALLATIONS ELECTRIQUES ............................................ 7
2.1 Introduction ................................................................................................................. 7
2.2 Les normes électriques ................................................................................................ 7
2.3 Conclusion ................................................................................................................. 10
CHAPITRE 3 ........................................................................................................................... 11
BILAN DE PUISSANCE DE L’INSATALLATION.............................................................. 11
3.1 Introduction ............................................................................................................... 11
3.2 Détermination des puissances .................................................................................... 11
3.2.1 La puissance installée ......................................................................................... 12
3.2.2 La puissance d’utilisation ................................................................................... 12
3.3 Détermination de la consommation globale de l’installation .................................... 14
3.3.1 Présentation de l’installation .............................................................................. 14
3.3.2 Liste des récepteurs électriques de l’installation ................................................ 15
3.3.3 Puissance utile d’une charge Pui ........................................................................ 16
3.3.4 Puissance utile dans une branche Puj ................................................................. 17
3.3.5 Facteur de puissance ........................................................................................... 17
3.3.6 Le foisonnement électrique ................................................................................ 18
3.3.7 Consommation électrique totale ......................................................................... 19
3.4 L’onduleur ................................................................................................................. 20
3.4.1 Les différents types d’onduleur .......................................................................... 20
3.4.2 Comment choisir le bon onduleur et comment calculer la puissance des appareils
connectés. .......................................................................................................................... 21
3.4.3 Bilan de puissance de l’onduleur........................................................................ 21
3.5 Conclusion ................................................................................................................. 22

viii
CHAPITRE 4 ........................................................................................................................... 23
TABLEAUX ET PROTECTIONS ELECTRIQUES .............................................................. 23
4.1 Introduction ............................................................................................................... 23
4.2 La composition d’un tableau électrique complet ....................................................... 23
4.3 La protection électrique ............................................................................................. 24
4.3.1 Détermination des caractéristiques du disjoncteur ............................................. 24
4.3.2 Calcul les calibres et les pouvoirs de coupure (pdc) des différents disjoncteurs 25
4.3.3 Disjoncteur de tête .............................................................................................. 25
4.3.4 Le disjoncteur général (500 mA)........................................................................ 26
4.3.5 Le disjoncteur différentiel .................................................................................. 27
4.3.6 L’interrupteur différentiel .................................................................................. 27
4.3.7 Le parafoudre modulaire .................................................................................... 28
4.3.8 Les disjoncteurs divisionnaires .......................................................................... 29
4.3.9 Les borniers électriques ...................................................................................... 29
4.4 Plan d’étude du tableau électrique ............................................................................. 30
4.4.1 Repérage des éléments de l’installation ............................................................. 31
4.4.2 Choix des protections : calibres des protections et sections des conducteurs .... 32
4.4.3 Groupement des appareils électriques ................................................................ 35
4.5 Conclusion ................................................................................................................. 44
CHAPITRE 5 ........................................................................................................................... 44
ALIMENTATION ELECTRIQUE DE L’INSTALLATION .................................................. 44
5.1 Introduction ............................................................................................................... 45
5.2 Le transformateur ...................................................................................................... 45
5.2.1 Calcul du rapport de transformation................................................................... 46
5.2.2 Calcul du courant au secondaire ......................................................................... 46
5.2.3 Calcul du courant au primaire ............................................................................ 47
5.3 Le groupe électrogène ............................................................................................... 48
5.4 Détermination de la section des conducteurs ............................................................ 49
5.4.1 Constitution d’un conducteur électrique ............................................................ 50
5.4.2 Méthode de détermination de section pour conducteur non enterrés ................. 51
5.5 Calcul des chutes de tension ...................................................................................... 52
5.6 Inverseur ............................................................................................................................ 54
5.7 Conclusion ................................................................................................................. 55

ix
SCHEMAS DE LIAISON A LA TERRE ............................................................................... 56
6.1 Introduction ................................................................................................................... 56
6.2 Schéma TT ou neutre à la terre .................................................................................. 57
6.3 Masse mise accidentellement sous tension ................................................................ 58
6.3.1 Non reliée à la terre ............................................................................................ 58
6.3.2 Reliée à une prise de terre .................................................................................. 60
6.3.3 Réduction de la valeur de défaut ........................................................................ 61
6.4.2 La prise de terre .................................................................................................. 62
6.4.3 Valeur de la résistance de la prise de terre ......................................................... 63
6.4.4 Le conducteur de terre ........................................................................................ 64
6-5 Conclusion ........................................................................................................................ 65
REFERENCES ........................................................................................................................ 67
ANNEXES ............................................................................................................................... 68

x
INTRODUCTION GENERALE

La conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) a choisi d’installer son siège en
capitale gabonaise Libreville. Elle opta alors pour la construction d’un immeuble R+7 dont
l’installation électrique a été entièrement réalisée par la société SOGAFRIC Services.
L’orientation de notre stage nous menait entre autre à étudier un procédé de dimensionnement
qui devait permettre de rentre cette installation optimale, tout en respectant le cahier de charge
du client. De cette façon nous avons pu mettre en pratique certaines de nos connaissances
acquises lors de nos études, mais surtout nous avons pu nous familiariser avec les outils et les
diverses technologies.

Ce stage a nécessité une bonne faculté d’intégration, à la fois dans une équipe, mais aussi dans
un projet. Le travail demandé requérait de l’autonomie et de la confiance en soi. Une grande
liberté nous a été offerte dans la prise de décision et dans l’organisation de notre plan de travail.
Nous avions donc au total douze (12) semaines pour mener à bien une étude optimale et des
tests pratiques de notre installation. Dans un premier temps nous avons procédé à un bilan de
puissance qui nous permettait entre autre d’évaluer la consommation électrique globale de
l’immeuble. Ensuite nous avons dimensionné les éléments de nos différentes sources
d’alimentation qui sont principalement les tableaux électriques, le transformateur, le générateur
(groupe électrogène) et l’onduleur. Enfin nous sommes passés au raccordement de nos armoires
électriques qui devaient représenter les différents départs des différents circuits de notre
installation.

1
CHAPITRE 1

PRESENTATION DE STRUCTURE D’ACCUEIL

1.1 Historique et présentation du groupe SOGAFRIC et de SOGAFRIC


Services

Le Groupe SOGAFRIC s’est développé à partir de l’activité « climatisation-froid industriel »


des Ets BOUTONNET, fondés en 1954 à Port-Gentil.

En 1957, Monsieur Robert BOUTONNET crée à Libreville la société SOGAFRIC qui va


donner naissance à SOGAFRIC FROID en 1982. Les métiers du froid exercés à Port-Gentil
intègrent SOGAFRIC FROID en 1987.

En 2001, SOGAFRIC FROID crée son département électricité plomberie et en 2005, ses
départements courants faibles et réseau HT/BT.

Du fait du développement de nouvelles activités et pour être en adéquation avec ses différents
métiers, SOGAFRIC FROID a décidé en 2005 de changer de dénomination sociale pour devenir
SOGAFRIC SERVICES.

SOGAFRIC SERVICES déjà leader dans les activités du froid et de la climatisation au Gabon
et en Afrique centrale, maîtrise désormais l’ensemble des métiers techniques du bâtiment.

Basé à Libreville au Gabon, SOGAFRIC SERVICES dispose d’une base logistique de 11.000
m2, d’un stock de matériel important et d’un bureau d’études dédié à l’ensemble de ses activités.

Les études sont réalisées sur la bases de logiciels performants, régulièrement mis à jour et
adaptés aux différents métiers : Autocad pour la DAO, Fri-log et Blackload pour les bilans
frigorifiques et le dimensionnement d’installations, Fisaduct et TTH Eau pour les pertes de
charges aérauliques et hydrauliques, Camelia pour les réseaux, Caneco BT pour les calculs
électriques…

Disposant de plusieurs agences au Gabon (Port-Gentil, Franceville) et présent dans un grand


nombre de pays d’Afrique Centrale (Guinée Equatoriale, Congo, Tchad …), SOGAFRIC

2
SERVICES assure, localement et à l’échelle de la sous-région, la réalisation, le service après-
vente et la maintenance de l’ensemble des installations conçues à Libreville.

Soucieux d’améliorer la qualité et la compétence de son personnel face aux nouvelles


techniques, SOGAFRIC SERVICES a mis en œuvre un programme de formation et
d’évaluation continue dans tous ses domaines d’activité. Cette expertise et les investissements
permanents réalisés dans l’outil de production permettent à SOGAFRIC SERVICES d’exporter
son savoir-faire hors du Gabon et de diversifier ses axes de développement [1].

SOGAFRIC SERVICES maîtrise l’ensemble des technologies de production du froid,


de climatisation, de ventilation d’extraction et de désenfumage telles que :

• Les systèmes centralisés à débit variable, de déplacement d’air, de


production d’eau glacée, de désenfumage
• Les systèmes multi-splits et VRV

• Les installations de traitement d’air de type salles blanches

• Les travaux de conversion aux nouveaux fluides frigorifiques imposés


pour le respect de l’environnement.
SOGAFRIC SERVICES dispose également de compétences et de références dans les
domaines techniques suivants :

• Courants forts

• Réseaux haute et basse tension

• Plomberie

• Courants faibles

• Sécurité incendie, vidéo-surveillance, contrôle d’accès, intrusion, coffres


forts

• Equipements de collectivités (cuisines, buanderies …).


Soucieux de l’impact de son activité sur l’environnement, SOGAFRIC SERVICES dispose
d’un plan HSE (Hygiène, sécurité, environnement) et travaille depuis de nombres années en
collaboration avec le BUREAU NATIONAL OZONE pour réduire les émissions de
substances destructrices de l’ozone, conformément au protocole de Montréal signé en 1987.
Ci-dessous l’usine de Sogafric services Port-Gentil.

3
1.2 Organigramme de SOGAFRIC Services

Image 1-1 Organigramme de SOGAFRIC services [1]

1.3 Les différents domaines d’activité de la société SOGAFRIC SERVICES

La société SOGAFRIC SERVICES dispose d’un éventail de compétences lui permettant


de maitriser l’ensemble des installations techniques du bâtiment et de répondre
concrètement et globalement dans le respect des normes en vigueur (sécurité, hygiène,
protection de l’environnement), à l’ensemble des besoins de ses clients dans les
domaines de la climatisation, de la plomberie, de l’électricité et de la sécurité. Elle
intervient sur la totalité du processus de conception, de réalisation et de maintenance
des installations de conditionnement d’air, de froid industriel et commercial,

4
d’équipements de collectivités, de courants forts (électricité, bâtiment, TGBT, postes de
transformation, éclairage public, réseaux HT/BT…), de courants faibles et de sécurité
(systèmes de contrôle d’accès, anti-intrusion, vidéo-surveillance, détection incendie,
coffre-fort…). La société SOGAFRIC SERVICES compte à ses actifs cinq principaux
départements :

• Le département Négoce : il importe, distribue et assure le service après-


vente de marques de renommée internationale telles que : AIRWELL,
WESPOINT, TRANE pour les climatiseurs individuels ; France AIR, HALTON
pour le matériel aéraulique ; SOCOMEC,
ELCTRODIESEL pour les onduleurs et les groupes électrogènes etc…

Les technico-commerciaux de ce département ont pour mission de conseiller la


clientèle professionnelle et privée, en recherchant la meilleure adéquation entre
les besoins exprimés, les contraintes techniques, la simplicité des dépannages et
le prix des équipements.
• Le département Travaux Neuf : il intervient sur l’ensemble du
processus de conception et de réalisation des installations de conditionnement
d’air, de froid industriel et commercial, et d’équipement de collectivité.
Disposant de son propre bureau d’étude et de logiciels adaptés à son métier,
SOGAFRIC SERVICES s’implique sur l’ensemble des étapes d’un projet de la
conception à l’installation (audit, conseil, étude d’avant-projet, conception,
exécution des travaux, essais, mise en service, formation du personnel
d’exploitation…).
• Le département électricité : il a pour vocation la conception, la
réalisation et la maintenance de toutes les installations électriques en bâtiments
tertiaires et industriels au Gabon et dans la sous-région d’Afrique Centrale.il
regroupe les activités suivantes : réseau haute tension 20 kV, distribution basse
tension, tout régime (TT, TN, IT) et pré câblage informatique. Les installations
sont certifiées et répondent aux contraintes du Gabon et à son environnement
• Le département Sécurité : afin de pouvoir couvrir tous les risques
d’incendie ou de malveillance, le département sécurité de SOGAFRIC
SERVICES conçoit, réalise et maintien des installations de sécurité
électroniques à possibilités illimités. Distributeurs de différentes marques

5
leaders dans leurs domaines (CHUBB, FICHET BAUCHE, NCS …).
SOGAFRIC SERVICES est en mesure de proposer à chaque client une
protection à la carte, au Gabon et dans la sous-région.
• Le département maintenance / SAV : ce département est expert dans
le domaine de la maintenance en génie climatique, assure le confort des
résidents, assure la maintenance de service climatisation, électricité, plomberie,
ventilation etc. … [1].

6
CHAPITRE 2

GENERALITES SUR LES INSTALLATIONS


ELECTRIQUES

2.1 Introduction

Une installation électrique est un ensemble cohérent de circuits électriques et


d’appareillages électriques. Elle peut se situer dans un bâtiment, ou un ensemble de
bâtiment à usage d’habitation, industriel, commercial ou de bureau. En vertu du code de
construction, on entend par installation électrique, toute installation de câblage sous
terre, hors terre ou dans un bâtiment, dont la transmission d’un point à un autre de
l’énergie provenant d’un distributeur d’électricité ou de toute autre source
d’alimentation, permet d’alimenter tout appareillage électrique y compris la connexion
de câblage à cet appareillage [3].

2.2 Les normes électriques

Toutes les installations électriques doivent être réalisées conforment aux normes
électriques en vigueur. De ce fait il nous convenait de mener une petite étude sur les
diverses normes qui nous ont été utile lors de notre travail. Il existe en effet plusieurs
niveaux de normalisation électriques (continentales, internationales ou nationales)
représenté par des organismes agrées qui élaborent des normes régulièrement mises à
jour sous forme de documents ou de décrets. Les publications émises de ses documents
sont des recommandations ayant pour but une harmonisation internationale des normes
en vigueur dans les différents pays concernés.

 Quelques principaux organismes de normalisation :

• L’AFNOR : association française de normalisation (normes NF).

• L’UTE : l’union technique de l’électricité, bureau associé à l’AFNOR


(normes UTE).
• La CEI : la commission électrotechnique internationale (normes CEI).

7
• Le CEF : le comité électrotechnique français

• Le CENELEC : le comité européen de normalisation électrotechnique


(normes EN).

• Le CEE : la commission de réglementation en vue de l’approbation


d’équipements électrotechniques.
• Le CECC : le comité spécialisé pour les composants électriques [3].

La norme française marquée « NFC… » Ou « UTEC… », se divisent en deux grandes


familles de normes qui visent d’une part la construction du matériel électrique et d’autre
part la réalisation des installations électriques, et dont les principales normes sont :

 Les normes françaises NFC de réalisation

• NF C 15 100 - installations électriques à basse tension.

• NFC 42020 (ou CEI 1010 ou EN61010) - appareils de mesure.

• NF C 13 100 - postes de livraison.

• NF C 14 100 - installations de branchement basse-tension.


 Les normes françaises NFC de conception

• NF C 15 100 et NF EN 60-529 - classification des degrés de


protection.

• NF C 20 030 - protection contre les chocs électriques.

• NF C 71 008 - baladeuses.

L’électricité fait appel à un grand nombre de normes classées dans la catégorie « NF C


» lorsqu’il s’agit d’installations, les deux normes de base relatives aux circuits
électriques nous concernaient étaient :

• La NF C 14-100 : installations de branchement à basse tension,

• Et la NF C 15-100 : installations électriques à basse tension,

L’ensemble étant accompagné de documents (hors normes) dont le titre est de la forme
: UTE C … [3].

8
Les alimentations courantes

Les alimentations les plus courantes sont constituées comme suit :

Image 2-1 : Alimentation électrique [7]


 Les circuits

Les circuits sont les composants fondamentaux des installations électriques. Dans toutes
les installations électriques il est commode et habituel de distinguer deux types de
conducteurs :

• Les conducteurs actifs, ceux qui transportent le courant utile, Et la terre,


élément essentiel de protection.
Chaque installation est la combinaison de circuits associés, réalisés généralement
selon l’un des multiples schémas de liaisons à la terre (TT, TN, IT). L’exemple le plus
courant est celui de l’installation spécifique d’un établissement, généralement appelée
« l’installation de l’utilisateur », dite parfois « installation desservie » [7].

Elle regroupe l’ensemble des matériels électriques mis en œuvre dans ledit
établissement, cet ensemble pouvant être alimenté :

• Soit par un réseau de distribution publique haute ou basse tension,

• Soit par une source autonome d’énergie électrique,

• Soit par un transformateur dont le primaire est alimenté par une autre
installation.
Chaque installation est généralement caractérisée par sa « tension nominale ».

9
 Les classements essentiels (installations et matériels)

Les installations électriques peuvent être classées par “domaine″ en fonction de la plus
grande des tensions nominales existant dans le circuit aussi bien entre deux conducteurs
quelconques qu’entre l’un d’entre eux et la terre, cette tension étant exprimée en valeur
efficace pour tous les courants autres que les courants continus lisses. Les matériels
électriques sont classés selon leur protection contre les chocs électriques, ces derniers
correspondant aux effets pathologiques résultant du passage du courant électrique à
travers le corps humain. Ce classement est détaillé au paragraphe suivant [7].

 Le classement des domaines

Un décret du 14 novembre 1988 indique, selon la valeur de la tension nominale, le


domaine auquel l’installation appartient :

• Soit le domaine très basse tension (abréviation T.B.T.) lorsque la


tension ne dépasse pas 50 volts en courant alternatif ou 120 volts en courant
continu lisse ;
• Soit le domaine basse tension A (abréviation B.T.A.) lorsque la tension
excède 50 volts sans dépasser 500 volts en courant alternatif ou excède 120 volts
sans dépasser 750 volts en courant continu lisse ;
• Soit le domaine basse tension B (abréviation B.T.B.) lorsque la tension
excède 500 volts sans dépasser 1 000 volts en courant alternatif ou excède 750
volts sans dépasser 1 500 volts en courant continu lisse ;
• Soit le domaine haute tension A (abréviation H.T.A.) lorsque la tension
excède 1 000 V en courant alternatif sans dépasser 50 000 V, ou excède 1 500
V sans dépasser 75 000 V en courant continu lisse ;
• Soit le domaine haute tension B (abréviation H.T.B.) lorsque la tension
excède 50 000 V en courant alternatif ou excède 75 000 V en courant continu
lisse [7].
2.3 Conclusion

Le but de ce chapitre était de présenter les différentes normes électriques que nous avons
utilisées durant l’élaboration de ce travail. Elles nous ont permis en effet de trouver
l’équilibre qui devait rendre notre installation optimale tout en garantissant la sécurité
des personnes et des biens.

10
CHAPITRE 3

BILAN DE PUISSANCE DE L’INSATALLATION

3.1 Introduction

Le bilan de puissance est une étape indispensable dans une installation électrique. Il
prend en considération la totalité des puissances des appareils installés et leur utilisation.
Tous les récepteurs ne fonctionnant pas forcément à pleine charge ni au même moment,
nous avons ainsi affecté des facteurs de corrections à la puissance installé afin
d’optimiser notre installation tout en garantissant son bon fonctionnement et la
protection des personnes et des biens.

L’objet de ce chapitre est de fournir une méthodologie pour l’estimation de la puissance


d’utilisation. Il était nécessaire pour cette estimation d’évaluer quelques facteurs prenant
en compte :

• La diversité (le non fonctionnement simultané de tous les récepteurs d’un


groupe donné) ;

• Le niveau d’utilisation réel des récepteurs installés ;

• Le niveau d’utilisation prévisionnel des récepteurs installés et des


extensions de charges possibles.

3.2 Détermination des puissances

La puissance d'une installation n’est pas la somme arithmétique de celle de tous


récepteurs. Sa détermination nécessitait de connaître les puissances et les localisations
des récepteurs pour accéder à la puissance d’utilisation et à la détermination de la
puissance du transformateur et ainsi que celle groupe électrogène approprié.

Ainsi afin de réaliser le bilan de puissance de notre installation nous avons donc
déterminé :

11
3.2.1 La puissance installée

La puissance installée Pinst était égale à la somme des puissances nominales Pnom des
récepteurs d’une installation électrique :

Pinst = Pnom (3.1)

La valeur de la puissance nominale d’un appareil se trouve sur sa documentation


technique, en pratique la puissance nominale n’est pas toujours égale à la puissance
consommée par ce dernier [6].

3.2.2 La puissance d’utilisation

La puissance d’utilisation représente la puissance réellement demandée au point de


source par les divers circuits d’une installation électrique. Elle est plus faible que la
puissance installée du fait que les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps
ni à pleine charge : des facteurs de simultanéité (Ks) et d'utilisation (Ku) permettant de
pondérer la puissance apparente maximale réellement absorbée par chaque récepteur et
groupe de récepteurs. La puissance d'utilisation Pu (kVA) est la somme arithmétique de
ces puissances apparentes valorisées [6].

 Le coefficient de simultanéité

En pratique toutes les charges d’une installation donnée ne fonctionnent jamais


simultanément. Il y a toujours un certain degré de diversité dont on tient compte en
utilisant le coefficient de simultanéité Ks. Ce facteur est défini comme dans CEI 60050-
vocabulaire électrotechnique international comme étant le rapport exprimé en valeur
numérique ou en %, de la puissance maximale appelée par un ensemble de clients ou un
groupe d’appareils électriques, au cours d’une période déterminée, à la somme des
puissances maximales individuelles appelées pendant la même période. Conformément
à cette définition, la valeur est toujours ≤ 1 [5].

Le tableau suivant nous montre le choix du coefficient de simultanéité en fonction du


nombre de recepteur.

12
Tableau 3-1 : Coefficient de simultanéité [5]

Nombre de récepteurs Facteurs de simultanéité KS

1à3 0,9

4à5 0,8

5à9 0,7

10 et plus 0,6

 Le coefficient d’utilisation

Le régime de fonctionnement normal d’un récepteur peut être tel que sa puissance
utilisée soit inférieure à sa puissance nominale installée, d’où la notion de facteur
d’utilisation. Il s’applique individuellement à chaque récepteur. Dans une installation
électrique, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0.75 pour les moteurs. Pour
l'éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1. Pour les prises de courant, tout
dépend de leur destination [5].

Tableau 3-2 : Coefficient d'utilisation [5]

Utilisation Facteurs d’utilisation Ku

Eclairage, conditionnement d’air 1

Chauffage électrique, chauffe d’eau 1

Prise de courant (n : nombre de prise 0,1 + (0,9/n) ………Si n<6


de courant alimenté par le même
0,6..………………..Si n>6
circuit)
Moteur électrique 0,75

13
 Le coefficient d’extension

Le rôle du facteur d’extension, également appelé facteur de réserve, était de prévoir une
augmentation de la puissance absorbée. Le coefficient varie de 1 à 1,5. Dans notre cas
Ke variait entre un TGBT et un autre [5].

3.3 Détermination de la consommation globale de l’installation

Afin de bien choisir et bien dimensionner le transformateur et le groupe électrogène


adéquat, il nous convenait de calculer la puissance installée et la puissance utilisée par
tous les récepteurs de notre installation.

Cette partie consistait à élaborer une série de calculs et une méthode efficace permettant
de choisir idéalement les éléments qui devaient constituer notre installation. Pour
déterminer la consommation électrique globale de notre installation il était convenable
pour nous de bien la connaitre, donc de connaitre ses caractéristiques telles que sa
superficie, sa hauteur, sa localisation, et l’ensemble des différents récepteurs qui
devaient être installés. Alors ci-dessous une présentation générale de l’immeuble, siège
de la conférence interafricaine des marchés d’assurances sis à Libreville au Gabon.

3.3.1 Présentation de l’installation

Image 3-1 : Siège de la CIMA

14
Un édifice situé au cœur de la ville et bâti sur un terrain d’une superficie totale de 2482
m2. Le siège de la conférence interafricain des marchés d’assurances (CIMA) est
délimité au nord par l’institut d’économie et des finances et à l’est par la Bourse des
Valeurs Mobilière de l’Afrique Centrale (BVMAC). Ce joyau architectural « remplit les
normes internationales » selon le maitre d’ouvrage. Il mesure 31 mètres de haut et
compte un sous-sol de 900 m2 réservé au parking et aux archives de la CIMA. Les
services du secrétariat général occupent le 5ème, 6ème et 7ème étage. Chaque étage
abrite une quinzaine de bureau, trois blocs sanitaires et trois locaux techniques. D’un
cout total de 6.5 milliards de francs CFA, cet immeuble représente un puissant outil de
travail et surtout d’intégration régionale. Il témoigne enfin de l’engagement sans faille
des autorités gabonaises, pour le bon fonctionnement de la CIMA.

3.3.2 Liste des récepteurs électriques de l’installation

Tableau 3-3 : Liste des récepteurs de l'immeuble

Récepteurs Quantité
Hublot rond 175 134
Hublot rond 140 16
Hublot ovale 2
luminaire encastré 1192 259
luminaire encastré 592 36
Réglette étanche 1*36 76
Réglette étanche 2*36 22
Applique sanitaire 40
Spot IP 12
Spot encastré 208 156
prise courant 2*16A 167
prise courant étanche 88
Poste de travail 7
Volets roulant 10
Machine à glaçon 1
climatisation 130
Chambre froide 1

15
Plaque de cuisson 1
Desserte 1
Chauffe-eau 3
friteuse 1
Sèche-main 10
Autre

Cette liste des différents récepteurs de l’immeuble nous a permis de procéder au calcul
des puissances des différents tableaux de distributions qui, eux, nous permettaient de
déterminer la puissance globale de notre installation.

La première puissance que nous avons calculée était la Puissance d’utilisation ou


puissance de foisonnement en utilisant le facteur d’utilisation propre à chaque récepteur
comme décris plus haut. Ensuite nous avons déterminé la puissance apparente de
foisonnement et la puissance réactive de foisonnement.

3.3.3 Puissance utile d’une charge Pui

La détermination de la puissance réellement absorbée par une charge électrique tenait


compte du taux de charge du récepteur par apport à sa puissance nominale. Ainsi, pour
déterminer cette puissance il était nécessaire pour nous de connaitre le facteur
d’utilisation propre à chaque récepteurs ou groupe de récepteurs [8].

Nous l’avons déterminé à partir de la relation suivante :

𝑷𝒖𝒊 = 𝑲𝒖 × 𝑷𝒏 (3.2)

Avec

Pui : Puissance utile de la charge.

Pn : Puissance nominale.

Ku : Facteur d’utilisation.

16
3.3.4 Puissance utile dans une branche Puj

Nous l’avons déterminée en établissant la somme de toutes les puissances utiles du


groupe de récepteurs alimenté par la même branche, multipliée par coefficient de
simultanéité correspondant à chaque groupe [8].

Nous l’avons déterminé à partir de la relation suivante :

(3.3)

Avec

Puj : Puissance utile dans


une branche, Ks : Facteur
de simultanéité, n : Nombre
de récepteurs
C’est donc cette puissance qui nous a permis de calculer la puissance à prévoir au poste
de transformation en prenant en compte l’évolution de la charge.

Nous l’avons déterminé à partir de la relation suivante :

(3.4)

Avec

Put : Puissance utile totale dans l’installation.

Ke : Facteur d’extension.

3.3.5 Facteur de puissance

Le facteur de puissance désigne le rapport entre la puissance réelle exprimée en Kilowatt


(kW) et la puissance apparente exprimée en kilovoltampère (kVA). La relation suivante
nous permettait de le déterminer :

17
3.3.6 Le (3.5)

foisonnement
électrique

Le concept nous paraissait abstrait dans un premier temps jusqu’à ce que nous
comprenions que de nombreux appareils électriques devaient être en mis en marche dans
l’immeuble ; tous, néanmoins, ne devaient pas fonctionner au même moment, et ne
demanderais alors pas le même apport énergétique. Illustration : la consommation des
réfrigérateurs de la cuisine du Rez-de-chaussée, par exemple, devait s’effectuer en
continu, alors que les plaques de cuisson électrique auraient une demande d’énergie
soudaine à l’utilisation, qui disparaitrait totalement une fois que l’opération serait finie.
Les différents appareils, de plus, n’aurait pas forcément tous la même demande
énergétique à pleine puissance. Tous ces critères devaient faire varier la demande
réelle d’électricité de l’immeuble.

Ainsi il nous convenait de nous questionner comme suit :

Comment estimer, dans ce cas la puissance nécessaire à tout instant dans le domicile ?

L’ensemble de la consommation électrique est « coefficienté », par appareils, par


utilisations, afin d’estimer la demande réelle d’électricité de ses appareils [5]. En effet,
le coefficient de foisonnement nous a permis de calculer, concrètement, le courant
électrique circulant dans l’immeuble.

Comment calculer le coefficient de foisonnement électrique ?

Le coefficient de foisonnement demandait simplement une connaissance pointue de


l’utilisation de l’énergie, de même, il était nécessaire d’avoir connaissance des
demandes énergétiques des différents appareils de l’immeuble. En règle générale, le
coefficient de foisonnement est estimé de 0,7 à 0,8 dans les logements d’habitation. Il
était alors possible pour nous d’appliquer ce coefficient de foisonnement au total de la
demande électrique de l’immeuble pour connaitre la puissance nécessaire pour notre
transformateur et notre groupe électrogène de secours. Ainsi après avoir listé les
différents récepteurs, il nous convenait de déterminer la puissance de chacun d’eux ainsi
que les plages horaires d’utilisation selon la consigne de chaque appareil puis appliquer

18
le coefficient de foisonnement à chaque puissance pour obtenir la puissance globale de
foisonnement.

3.3.7 Consommation électrique totale

Bilan de puissance de l’immeuble

En appliquant les calculs des étapes précédentes nous avons ainsi pu obtenir le tableau ci-
dessous :

Tableau 3-4 : Bilan de Puissance

Niveau Eclairage Prise Prise étanche 2PC 2P +T Forces Forces S


normale
VA VA VA VA VA VA VA

coefficient de 0,8
simultanéité
Coefficient 1 0,33 0,33 0,33
d’utilisation
sous-sol 2 711 18 400 16 511

RDC 10 876 14 720 11 040 11 040 27 657

R+1 6 060 7 360 3 680 33 120 20 633

R+2 4 380 11 040 3 680 25 760 130225 75130 17 738

R+3 4 470 11 040 3 680 25 760 17 828

R+4 4 710 11 040 3 680 25 760 18 068

R+5 5 081 14 720 3 680 22 080 18 440

R+6 5 070 7 360 3 680 25 760 17 214

R+7 3 388 7 360 3 680 22 080 14 317

Puissance totale foisonnée 373 762

coefficient d'extension 1,5

puissance Globale 560 643

Intensité Totale (A) 1148

19
Après avoir déterminé la consommation électrique globale de l’installation, nous
devions associée cette puissance globale à celle d’un onduleur que nous avons
dimensionné dans l’optique d’abriter des circuits régulés : prises de courant et de
communication... Cet onduleur devait servir principalement à pallier les circuits régulés
des coupures ou des délestages électriques, mais ce n’est pas tout, dans un premier
temps, en cas de coupure de courant, les batteries de l’onduleur devaient fournir de
l’énergie aux appareils alimentés par les circuit régulés (ondulé) pendant une certaine
période de temps.

3.4 L’onduleur

L’onduleur est un appareil d’électronique de puissance qui sert à protéger les appareils
lors des coupures de courant mais il sert également à stabiliser la tension électrique et
d’éliminer les impuretés. En cas de coupure ce dernier prend le relais grâce à sa batterie
de secours, laissant ainsi le temps (déterminé selon le type d’onduleur) de sauvegarder
le travail encours ou de continuer son utilisation de manière déterminée. Un onduleur
est composé de trois parties [9] :

• Le redresseur qui transforme le courant alternatif du secteur en courant


continu destiné à charger les batteries.

• Les batteries qui permettent de stocker l’énergie.

• Et enfin de la partie onduleur lui-même qui transforme ta tension


continue délivrée par les batteries en une tension alternative de 230 volts à 50
Hz, identique à celle du secteur.

3.4.1 Les différents types d’onduleur

La première technologie d’onduleur est dite Offline. Ce type d’onduleur entre en


fonction uniquement en cas de coupure ou de baisse de tension trop importante de la
tension de secteur. C’est un basculement qui prend quelques millisecondes, ce qui n’est
pas trop gênant pour les ordinateurs possédant des alimentations de découpage, mais qui
peut l’être pour un appareil plus sensible.

20
La deuxième technologie est dite One line ou Line interactive. Le principe est le même
que la précédente, sauf que la tension d’entrée est contrôlée et filtrée par l’onduleur
(débarrassée de ses impuretés) avant d’être acheminée vers les appareils. Le courant
fourni est donc de meilleure qualité mais les variations de tension ne sont pas bien
régulées.

3.4.2 Comment choisir le bon onduleur et comment calculer la puissance des appareils
connectés.

L’onduleur étant un appareil indispensable dans les installations modernes recouvrant


un secteur d’activé import, il était donc indispensable pour nous de faire le bon choix
correspondant à la demande d’utilisateur. Pour ce faire nous avons suivi une procédure
de trois étapes qui consistaient dans un premier temps à : relever la consommation en
ampère, en kilowatt ou en kilovoltampère des différents appareils à protéger. Ensuite
faire la somme des valeurs relevées (dans une seule et même grandeur dans notre cas il
s’agissait du kilovoltampère) afin d’obtenir la consommation totale des circuits régulés.

En ce qui concerne le calcul, nous avons opté pour la puissance apparente, la puissance
active et la puissance réactive en utilisation les formules ci-dessous :

Tableau 3-5 : Les puissances [8]

Puissances Monophasé Triphasé Grandeurs

Puissance apparente 𝑆=𝑈∗𝐼 𝑆 = 𝑈 ∗ 𝐼 ∗ √3 Va

Puissance active 𝑃 = 𝑈 ∗ 𝐼 ∗ cos 𝛷 𝑃 = 𝑈 ∗ 𝐼 ∗ cos 𝛷 ∗ √3 W

Puissance réactive 𝑄 = 𝑈 ∗ 𝐼 ∗ sin𝛷 𝑄 = 𝑈 ∗ 𝐼 ∗ sin𝛷 ∗ √3 VAR

3.4.3 Bilan de puissance de l’onduleur

Tableau 3-6 : Bilan de puissances circuits régulés

Puissance
Tableau Quantité N° poste Puissance/poste Puissance avec Ku Extension
avec Ke
Prise de courant 780 390 250 156000 1,25 195000

21
On aura donc comme charge Globale :

Tableau 3-7 : Consommation totale

Charge 560 643 VA


Circuits régulés 195 000 VA
Charge Totale de toute l’installation 755 643 VA
3.5 Conclusion

Dans ce chapitre, il était question de réaliser le bilan de puissance de notre installation,


puis de déterminer les puissances utiles des récepteurs régulés et non régulés qui nous
permis de déterminer la puissance globale de notre installation Ces différentes
puissances devaient par la suite nous permettre de dimensionner les différents tableaux
électriques qui devaient alimenter l’immeuble mais aussi le transformateur et le groupe
électrogène. Le calcul des puissances des différents circuits nous servira au
dimensionnement des appareils de protection et des sections des câbles.

22
CHAPITRE 4

TABLEAUX ET PROTECTIONS ELECTRIQUES

4.1 Introduction

Comme pour toute installation électrique, l’immeuble de la CIMA nécessitait des


tableaux électriques lui permettant de repartir la consommation électrique dans chaque
pièce de l’enceinte. De ce fait nous avons étudié les différents types de tableau qui nous
ont permis de répartir les besoins énergétique d’étage en étage depuis le transformateur.

Le tableau électrique, également appelé tableau de protection, tableau de distribution ou


tableau de répartition est un boitier ou un coffret destiné à répartir l’électricité qui
alimente un logement [6]. Il a de multiples fonctions dont la première est la
concentration des circuits en un point unique afin de faciliter leur gestion et leur
repérage. Le tableau électrique sert aussi de point départ de toutes les lignes électriques
alimentant les divers circuits d’une installation. Il est destiné à accueillir des différents
organes de sécurité tels que les disjoncteurs indispensables pour assurer la protection
des personnes et des biens [5]. Il était impératif pour nous de calculer l’ensemble des
besoins en puissance en fonction des différents niveaux de l’immeuble. Les équipements
d’un tableau se présentent sous la forme de modules normalisés de différentes largeurs
qui sont enfichés sur des rails métalliques du tableau avant d’être connectés.

4.2 La composition d’un tableau électrique complet

Le tableau électrique se remplit selon les besoins de l’installation de l’utilisateur, il


réunit en effet les différents équipements de protection des circuits électriques. Dans
notre cas vous trouverez ci-dessous les différents éléments que vous pouvez trouver
dans les tableaux électriques de l’immeuble de la CIMA.

23
La figure suivante nous montre un type de TGBT que pouvons trouver sur notre
installation.

Image 2-1 : Tableau générale basse tension

4.3 La protection électrique

Elle était destinée à éviter tous les dangers et dégâts inhérents aux risques électriques
pour les installations, les récepteurs et les personnes.

Le rôle de la protection électrique devait être d’éviter ou de limiter les conséquences


destructives et dangereuses des surintensités ou des défauts d’isolement, et de séparer le
circuit défectueux du reste de l’installation.

4.3.1 Détermination des caractéristiques du disjoncteur

Ce que dit la norme sur les disjoncteurs :

• La tension nominale du disjoncteur devait être supérieure ou égale à la


tension entre phases du réseau
• La fréquence nominale du disjoncteur devait correspondre à la fréquence
du réseau.

24
• L’intensité de réglage ou le calibre du déclencheur du disjoncteur devait
être supérieur au courant permanant véhiculé par l’artère sur laquelle il est
installé et devait être inférieur au courant admissible par cette artère.
• Un disjoncteur était équipé d’un bloc de protection (ou déclencheur)
magnétothermique ou électrique dont le rôle était de provoquer l’ouverture de
l’appareil lorsque le courant dépassait une certaine valeur.
• C’est la plus grande intensité de courant de court-circuit (courant
présumé) qu’un disjoncteur peut interrompre sous une tension donnée, il
s’exprime en kA efficace.

4.3.2 Calcul les calibres et les pouvoirs de coupure (pdc) des différents disjoncteurs

Le choix de calibre du disjoncteur s’effectuait à partir des deux conditions suivantes [8]
:

𝑰𝒏 ≥𝑰𝒆 (4.1)

𝑷𝒅𝒄≥𝑰𝒄c (4.2)

Avec :
In: Le courant nominal du disjoncteur (A),

Ie: Le courant d’emploi (A).

Pdc: Pouvoir de coupure du disjoncteur (kA).

Icc: Courant de court-circuit (kA).

4.3.3 Disjoncteur de tête

Le disjoncteur de tête Q a été choisi selon les caractéristiques énumérées au-dessus, il


était au premier départ de l’installation. Le calibre de ce disjoncteur a été déterminé à
partir de la puissance apparente du transformateur placé en amont par la relation :

𝑆𝑛
𝐼𝑒 = (4.3)
√3×𝑈

25
755 643
𝐼𝑒 = (4.4)
√3×370

𝐼𝑒 = 1200 A (4.5)

D’où le calibre choisi


pour notre disjoncteur de tête était : 1200A.

Image 4-2 : Disjoncteur compact NSX 1200N 1200A

4.3.4 Le disjoncteur général (500 mA)

Le disjoncteur générale ou disjoncteur de branchement permet de couper le courant sur


l’intégralité de l’installation électrique. Il fait le lien entre le circuit et l’arrivée électrique
du fournisseur d’électricité. Il a été placé dans le TGBT (tableau générale basse tension)
[10].

26
Image 4-3 : Disjoncteur de branchement [10]

4.3.5 Le disjoncteur différentiel

Il sert à protéger les personnes, les appareils électriques et les différents équipements. Il
détecte les fuites électriques (un défaut d’isolement détectable par une différence
d’intensité entre deux conducteurs) et le court-circuit et coupe automatiquement le
courant afin d’éviter le risque d’électrocution. Le disjoncteur différentiel est adapté à la
puissance sélectionnée auprès du fournisseur d’énergie et saute si celle-ci est dépassée
par le fonctionnement simultané de trop d’appareils à la fois [10].

Image 4-4 : Disjoncteur différentiel [10]

4.3.6 L’interrupteur différentiel

Possédant une sensibilité de 30 milliampères, il fonctionne comme les disjoncteurs


différentiels, à la différence qu’il ne protège pas des surintensités. Il est utilisé pour les
équipements (congélateur, matériel informatique, alarme…), car suivant le type, il
continue de fonctionner même en cas de microcoupure du circuit. Il est installé en tête

27
de rangée, il coupe le courant sur toute sa rangée en cas de défaut d’isolement détecté.
Il existe trois (3) catégories principales d’interrupteur différentiel :

• Le Type AC, employé pour l’utilisation standard,

• Le Type A, utilisé pour les circuits spécialisés (cuisinière, plaques


de cuisson…)
• Le Type B, utilisé pour courant continu.

Il est disponible avec différentes intensités, de 25 à 63 A selon l’intensité nominale de
l’utilisateur [10].

Image 4-5 : Interrupteur différentiel [10]

4.3.7 Le parafoudre modulaire

Garantir la sécurité électrique de son logement est indispensable, autant pour les
occupants que pour les différents appareils qui y sont installés. On veille donc à
respecter les normes électriques en vigueur, à faire vérifier son installation et à s’équiper
de tous les dispositifs électriques nécessaires pour la sécurité. Le parafoudre fait partie
intégrante, parfois obligatoire, du réseau électrique domestique. Il protège le bâtiment
des risques de surtensions liées aux impacts de foudre. Il se déclenche s’il détecte une
variation importante, conduisant l’énergie électrique vers la terre pour épargner les
appareils branchés [10].

28
Image 4-6 : Parafoudre [10]

4.3.8 Les disjoncteurs divisionnaires

Le disjoncteur divisionnaire protège les appareils ou le groupe de prises électriques


auquel il est relié des courts circuits et des surintensités. Il a souvent été remplacé par le
fusible au fil du temps. Contrairement au fusible qui nécessité un remplacement après
avoir fondu le disjoncteur divisionnaire doit simplement être réarmé [10].

Image 4-7 : Disjoncteurs divisionnaires [10]

4.3.9 Les borniers électriques

Autrement connu comme bornier de raccordement ou bornier de répartition, le bornier


électrique est un petit boitier indispensable, servant de pont de distribution entre le
conducteur et les réseaux extérieurs (la phase, le neutre et la terre) [10].

29
4.4 Plan d’étude du tableau électrique

En théorie, la puissance dont nous avions besoin était la somme des puissances de tous
nos appareils électriques : lampes, électroménager, audiovisuel, chauffe-eau,
convecteurs… Mais en pratique, ils ne fonctionnent pas tous en même temps. Dans
certains cas, notre régie d'électricité pouvait vous aider à déterminer la puissance réelle
dont nous avions besoin en fonction de nos équipements et de la taille de notre
installation.

Les circuits distribuent l’électricité dans toute l’installation à partir du tableau


électrique. Chaque circuit alimente un ou plusieurs points d’utilisation du même type :
point d’éclairage, prise de courant, sortie de câble…

Tous les circuits devaient t comporter 3 fils rigides de même section :

• bleu pour le neutre

• vert/jaune pour le conducteur de protection (terre)

• autres couleurs, souvent rouge, noir ou marron, pour la phase.

Chaque circuit devait pouvoir être identifié avec précision (exemples : prises cuisine,
éclairage séjour et chambres…).

Image 4-8 : Câbles électriques [2]

Le point d’entrée de l’élaboration d’un tableau électrique est le plan architectural de


la pièce à alimenter. Dans notre cas nous avons pris comme modèle le plan architectural
du rez-de-chaussée et celui de la cuisine (Voir Annexe). Afin d’établir le tableau de
bilan de puissance obtenu précédemment, nous avons procéder par une série d’étapes
nous permettant de structurer notre travail en étant méthodique. Ainsi dans un premier

30
temps nous avons procédé au repérage des éléments présents dans toute l’installation,
puis nous avons choisi les différentes protections (calibre et section des disjoncteurs),
enfin nous sommes passés au regroupement des éléments en circuits normalisés.

4.4.1 Repérage des éléments de l’installation

Depuis le plan architectural de chaque étage nous avons répertorié tous les éléments
électriques qui devaient constituer chaque pièce des différents étages. Nous avons
produit une base de données sur le logiciel Excel nous permettant de facilement
d’élaborer un bilan de puissance en tenant compte de la norme électrique NF C 15 100
présent dans la base de données.

L’image qui suit présente en quelques sortes l’alimentation générale de l’immeuble.

Image 4-9 : Alimentation électrique [2]

31
 Les points lumineux

Nous avons compté le nombre de points lumineux qui devait être installé dans chaque
étage, ainsi que le nombre de prises de commande qui représentent aussi des points
lumineux.

 Les prises spécialisées


Les prises spécialisées sont des prises qui sont affectées à des appareils électroménagers
à forte consommation électrique. Dans la cuisine du rez-de-chaussée, nous pouvions
trouver : chambre froide, alimentation desserte réfrigérée, machine à glaçons, presses
agrumes, lave-vaisselle etc. Chacun de ces appareils nécessitait une connexion unique.

 Les prises de courant


Les prises de courant aussi appelées prises de courant normal sont des prises qui n’ont
pas d’usage spécialisé. Elles sont utilisées pour les usages courants : lampe de bureau,
aspirateur, fer à repasser… elles ne doivent pas être connectées à un appareil spécialisé.
Nous les avons comptées en socles dans chaque étage.

 Les forces l’installation


Nous avons constaté lors du repérage des éléments que certains éléments étaient
communs à chaque étage de l’immeuble. Nous avons pu les répertorier : la ventilation
mécanique contrôlée (VMC), la climatisation, les sèches mains, etc.

Nous avons connecté ces circuits spécialisés en circuits possédant leur alimentation
unique donc aucun autre élément n’était connecté sur ces circuits.

4.4.2 Choix des protections : calibres des protections et sections des conducteurs

A partir de la liste des récepteurs élaborée dans le chapitre du bilan de puissance, nous
avons réalisé les groupes de récepteurs électriques, qui nous permettait assurer leur
protection par un même disjoncteur ou coupe circuit. Chaque disjoncteur possède un
calibre, et selon ce calibre nous avons regroupé plusieurs circuits de section définie par
la norme NF C 15-100 comme nous pouvons le voir dans le tableau ci-dessous.

Le calibre est la valeur maximale à ne pas dépasser, en cas de dépassement de cette


valeur le disjoncteur déclenche. Le tableau suivant présente le diamètre du fil électrique
à utiliser. Ces fils électriques sont vendus en sections définies et normée : 1.5mm2,

32
2.5mm2, 4mm2, 6mm2 etc. ce qui était important pour nous de savoir à propos de la
section des fils électriques :

• Plus la section n’est importante, plus le courant qui traverse le fil peut
être élevé. Un fils sous dimensionné par rapport au courant demandé peut
entrainer la dégradation du fil ou déclencher un incendie.

• Chaque appareil a besoin d’un courant et doit donc être alimenté grâce à
un fil de section adaptée.

Tableau 4-1 : Calibre des sections des conducteurs

Calibre maximal du
Nature du circuit N° Section des conducteurs en mm2
disjoncteur en A
Eclairage 740 16 1,5

Prise de courant 16A, 8 1,5


- 16
socles
Prise de courant 16A, 12 2,5
- 20
socles
Prise de courant 16A, 2,5
- 20
cuisine 6 socles
Circuit spécialisé 20A - 20 2,5

Plaque de cuisson 1 32 6

VMC 2 2 2,5

Chauffe-eau 3 20 2.5

Volets roulant 10 16 1.5

Machine à café 2 16 1.5

Friteuse 1 20 2.5

33
Desserte 1 25 4

Machine à glaçon 1 32 6

Climatisation 130 16 1.5

Chambre froide 1 32 2.5

Sèche-mains 10 20 2.5

La colonne « Calibre » indique en effet la valeur maximale à ne pas dépasser, en


revanche nous pouvons prendre une valeur inférieure pour la protection. C’est donc de
cette manière que nous avons procédé pour protéger les lignes qui prenaient en charge
l’alimentation des points lumineux. Nous avons remplacé le disjoncteur 16A contenants
8 points lumineux avec un fil de 1.5mm2 de section, par un disjoncteur de 10A pour les
mêmes caractéristiques conformément à la norme de l’électricité tertiaire. Ce qui rendait
ainsi le repérage des circuits plus aisé :

• 10A pour les circuits d’éclairage

• 16A pour les circuits de prises de courant fort


• 20A pour les circuits de prises spécialisées

La colonne « Section des conducteurs » indique un élément important à connaitre pour


la protection d’une installation électrique. En effet la section désigne le diamètre du fil
à utiliser pour chaque circuit selon la norme NF C 15-100.

• Plus la section du fil devait être importante, plus le courant qui devait traverser
le fil pouvait être élevé. Un fil sous dimensionné par rapport au courant demandé
pouvait entraîner la dégradation du fil et déclencher un incendie.
• Chaque appareil avait besoin d'un courant et donc devait être alimenté grâce à
un fil de section suffisante. Nos appareils ont été alimentés tel que présente le
tableau précédent.
Notons que la section des câbles se déterminait par la relation suivante :

(4.6)

34
Avec :

φ : La résistivité du matériau (Ω.m)


L : la longueur du fil (m2)
R : la résistance du fil (Ω)

4.4.3 Groupement des appareils électriques

Le précédent tableau présente les règles à respecter selon la NF C 15-100, mais ne dis
pas comment réaliser les groupes d’éléments électriques. Afin d’illustrer les différents
groupements nous avions fait, nous avons choisi le RDC en guise de d’exemple pour
notre compréhension en se basant sur les plans architecturaux ci-dessous :

Groupement des points lumineux

Nous les avons regroupés :

Pour 5 points lumineux sur un disjoncteur de 10 A avec une section de fil de 1.5mm2

Pour 8 points lumineux sur un disjoncteur de 16 A avec une section de fil de 1.5mm2

Le RDC devait contenir 142 points lumineux que nous avons regroupés en tenant
compte du cas de dysfonctionnement qui consistait à éviter de mettre dans l’obscurité
toute une partie du RDC en cas de problème sur un seul luminaire. Nous avons reparti
les 142 points lumineux en plusieurs départs et 3 disjoncteur différentiels et chaque
départ contenait 18 circuits protégés chacun par un disjoncteur de 10A.

35
Image 3-10 : Schéma de répartition RDC

• Groupement des volets roulants


Les volets roulants obéissent à la même loi que les points lumineux ainsi nous les avons
regroupé comme suit :

Jusque 5 volets roulants sur un disjoncteur de 10 A avec une section de fil de 1.5mm2

Jusque 8 volets roulants sur un disjoncteur de 16 A avec une section de fil de 1.5mm²

Le RDC comptait 12 volets roulants. Nous avons choisi de faire 2 groupes afin que si
un dysfonctionnement apparaît sur un volet roulant, toute l'habitation ne soit pas
condamnée dans l'obscurité. Chaque volet roulant peut être mis sur une protection
individuelle afin de pouvoir les contrôler individuellement.

• disjoncteur calibre 10A pour le groupe de volets n°1 (avec fils électriques
en 1.5mm²)

• disjoncteur calibre 10A pour le groupe de volets n°2 (avec fils électriques
en 1.5mm²)

• Groupement des prises non spécialisées Nous avons regroupé :

Jusque 8 socles sur un disjoncteur de 16 A avec une section de fil de 1.5mm²

Jusque 12 socles sur un disjoncteur de 20 A avec une section de fil de 2.5mm²

36
Prises : 78
Pc normal : 23

Prises étanches : 23
Prises régulées : 32
Le RDC était équipé de 78 prises de courant non spécialisées dont 32 étaient régulées
par un onduleur. Nous avons choisi les protections pour les prises de courant, en les
groupant et en respectant les règles de protections.

• disjoncteur calibre 20A pour le groupe de prises n°1 (avec fils électriques
en 2.5mm²)

• disjoncteur calibre 20A pour le groupe de prises n°2 (avec fils électriques
en 2.5mm²)
• disjoncteur calibre 16A pour le groupe de prises n°3 (avec fils électriques
en 1.5mm²)
• disjoncteur calibre 16A pour le groupe de prises n°4(avec fils électriques
en 1.5mm²)
• disjoncteur calibre 20A pour le groupe de prises n°5 (avec fils électriques
en 2.5mm²)
NB : Pour l’alimentation du groupe n°5 du circuit de la cuisine, les 6 prises de courant
non spécialisées de la cuisine ont été protégées par un disjoncteur de 20A maximum
(pas d’autre prise n’ont été connectées sur ce circuit) et alimentées avec des conducteurs
de section 2,5 mm2 en cuivre. Ainsi pour ajouter des prises de courant supplémentaire,
il faudra donc créer un autre circuit obéissant à la même règle.

• Groupement des prises spécialisées

Pour les prises spécialisées, nous avons dédié une protection unique par prise
spécialisée. Nous avons choisi la protection en fonction des différents appareils à
protégé conformément au tableau des circuits spécialisés ci-dessus.

Les groupements ont été réalisés en équilibrant le plus logiquement possible les points
lumineux et les prises de telles sortes que si un disjoncteur divisionnaire d’un circuit
déclenche les autres circuits ne soit pas impactés.

37
• disjoncteur calibre 32A pour la plaque de cuisson de la cuisine (avec fils
électriques en 6mm²) Même si vous utilisez le Gaz, cette prise est obligatoire.
• disjoncteur calibre 20A pour la prise spécialisée du Four dans la cuisine
(avec fils électriques en 2.5mm²)
• disjoncteur calibre 20A pour la prise spécialisée du lave-vaisselle dans la
cuisine (avec fils électriques en 2.5mm²)
• disjoncteur calibre 20A pour la prise spécialisée du chauffe-eau dans le
garage (avec fils électriques en 2.5mm²)
• 1 disjoncteur calibre 2A pour la VMC (avec fils électriques en 1.5mm²)
Au total dans notre RDC nous avons installé :

• 20 disjoncteurs 10A
6 disjoncteurs 20A
2 disjoncteurs 16A
1 disjoncteur 32A
1 disjoncteur 2A
Afin de comprendre dans quel ordre devait être branchés les éléments que nous avons
choisis dans le chapitre précédent, il nous fallait comprendre la façon dont l'alimentation
devait être distribuée dans l'habitation. Le fournisseur d'électricité nous a donné les
conducteurs qui transportaient le courant : la phase et le neutre. Ces deux fils entraient
dans un transformateur, et ressortaient pour aller dans un compteur électrique puis
ressortaient du compteur électrique pour aller dans disjoncteur de branchement. A la
sortie du disjoncteur de branchement, il y avait toujours les deux fils, phase et neutre.
Ces deux fils étaient récupérés dans le tableau de répartition, puis étaient envoyés sur
les interrupteurs différentiels. Ensuite, depuis la sortie des interrupteurs différentiels,
la phase et le neutre étaient envoyées sur les entrées de chaque disjoncteur
divisionnaire pour enfin être distribués dans toute l’installation.

Le schéma suivant récapitule le système de distribution de courant dans l'installation :

38
Image 4-11 : Répartition électrique [10]

Constitutions des tableaux électriques de l’immeuble

Tableau 4-2 : Tableau général basse tension


Tableau électrique Circuits alimentés Sections des câbles Calibre des dispositifs de
utilisés protection et de coupure
Coupure générale 4 × 120mm2 Interpact de 4 × 1200A
TD RDC 4 × 25mm2 1 disjoncteur de 4×100A
TD R1 4 × 25mm2 1 disjoncteur de 4×100A
TD R2 4 × 25mm2 1 disjoncteur de 4×100A
TGBT TD R3 4 × 25mm2 1 disjoncteur de 4×100A
TD R4 4 × 25mm2 1 disjoncteur de 4×100A
TD R5 4 × 25mm2 1 disjoncteur de 4×100A
TD R6 4 × 10mm2 1 disjoncteur de 4×50A
TD R7 4 × 10mm2 1 disjoncteur de 4×50A
2
Toiture et annexe 4 × 25mm 1 disjoncteur de 4×50A
Tableau 4-3 : Tableau divisionnaire RDC
Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×125A
TD2 RDC 4 × 16mm2 1 disjoncteur de 4×63A
Circuit éclairage 18 câbles 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel de
4×25A/300mA + 18 DPN
10A
Circuit prises de 10 câbles 3×2.5mm2 10 DPN 16A/30mA
courant
Circuit volets roulant 2 câbles 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel de
TD RDC 4×25A/300mA + 2 DPN 16A

39
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A

Circuit climatisation 6 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel


4x40A/300mA + 6 DPN 20A

Circuit régulé 4 câbles 3×1.5mm2 4 DPN 16A/30mA

Tableau 4-4 : Tableau divisionnaire RDC


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×125A

Machine à glaçon 1 câble 3×6mm2 1 disjoncteur différentiel


4x40A/300mA + 1 DPN 32A

Circuit prises 6 socles 1 câbles 3×2,5mm2 1 disjoncteur différentiel de


4×25A/300mA + 1 DPN 20A
Circuit chambre froide 1 câble 3×2,5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 1 DPN 32A
Circuit friteuse 1 câbles 3×2,5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 1 DPN 20A
TD cuisine RDC
Circuit chauffe-eau 3 câbles 3×2,5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 3 DPN 20A
Circuit desserte 1 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 1 DPN 25A
Circuit plaque de 1 câbles 3×6mm2 1 disjoncteur différentiel
cuisson 4x40A/300mA + 1 DPN 32A
Circuit climatisation 6 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 6 DPN 20A

Tableau 4-5 : Tableau divisionnaire R+1


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×125A

Circuit éclairage 12 câble 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel


4x25A/300mA + 12 DPN 10A
Circuit prises de 3 câbles 3×2,5mm2 3 DPN 16A/30mA
courant
Circuits climatisation 10 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel

40
4x40A/300mA + 10 DPN
TD R+1 32A
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
Circuit régulé 18 câbles 3×1.5mm2 18 DPN 16A/30mA

Tableau 4-6 : Tableau divisionnaire R+2


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop
4×100A
Circuit éclairage 9 câble 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x25A/300mA + 9 DPN 10A
Circuit prises de courant 3 câbles 3×2,5mm2 3 DPN 16A/30mA

Circuits climatisation 10 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel


TD R+2
4x40A/300mA + 10 DPN
32A
2
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A

Circuit régulé 14 câbles 3×1.5mm2 14 DPN 16A/30mA

Tableau 4-7 : Tableau divisionnaire R+3


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×100A

Circuit éclairage 9 câble 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel


4x25A/300mA + 9 DPN 10A
2
Circuit prises de courant 3 câbles 3×2,5mm 3 DPN 16A/30mA

41
Circuits climatisation 10 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 10 DPN
32A
TD R+3 Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
Circuit régulé 14 câbles 3×1.5mm2 14 DPN 16A/30mA

Tableau 4-8 : Tableau divisionnaire R+4


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×100A

Circuit éclairage 9 câble 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel


4x25A/300mA + 9 DPN 10A
Circuit prises de courant 3 câbles 3×2,5mm2 3 DPN 16A/30mA

TD R+4 Circuits climatisation 10 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel


4x40A/300mA + 10 DPN
32A
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
Circuit régulé 14 câbles 3×1.5mm2 14 DPN 16A/30mA

Tableau 4-9 : Tableau divisionnaire R+5


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×125A

Circuit éclairage 9 câble 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel


4x25A/300mA + 9 DPN 10A

42
Circuit prises de courant 4 câbles 3×2,5mm2 4 DPN 16A/30mA

Circuits climatisation 13 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel


4x40A/300mA + 13 DPN
32A
TD R+5
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
Circuit régulé 11 câbles 3×1.5mm2 11 DPN 16A/30mA

Tableau 4-10 : Tableau divisionnaire R+6


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×125A

Circuit éclairage 10 câble 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel


4x25A/300mA + 10 DPN
10A
2
Circuit prises de courant 3 câbles 3×2,5mm 3 DPN 16A/30mA
TD R+6
Circuits climatisation 10 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 10 DPN
32A
Sèche-mains 2 câble 3×2.5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A

Circuit régulé 13 câbles 3×1.5mm2 13 DPN 16A/30mA

Tableau 4-11 : Tableau divisionnaire R+7

Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×125A

Circuit éclairage 10 câble 3×1.5mm2 1 disjoncteur différentiel


4x25A/300mA + 10 DP 10A

43
Circuit prises de courant 3 câbles 3×2,5mm2 3 DPN 16A/30mA

Circuits climatisation 8 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel


TD R+7
4x40A/300mA + 8 DPN 32A
Circuit sèche-mains 2 câble 3×2,5mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 2 DPN 20A
Circuit régulé 11 câbles 3×1.5mm2 11 DPN 16A/30mA

Tableau 4-12 : Armoire sous-sol, toiture et extérieur


Coupure générale 4 × 25mm2 Interrupteur Vistop 4×125A

Circuit éclairage 9 câbles 3× 1,5 mm2 1 disjoncteur différentiel


4x25A/300mA + 9 DPN 10A
Circuit prises de 5 câbles 3×2,5mm2 5 DPN 16A/30mA
TD sous-sol, toiture et
courant
extérieur
Circuits ascenseurs 3 câbles 3×4mm2 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + DPN 25A
2
Circuit VMC 1 câble 2×2,5mm 1 disjoncteur différentiel
4x40A/300mA + 1 DPN 20A

4.5 Conclusion

Dans ce chapitre nous avons élaboré la notion des tableaux électriques, nous avons étudié dans
un premier temps les différents éléments de protection qui devaient être installés dans notre
installation. Ensuite nous avons illustré comment nous avons procéder à la répartition de
l’énergie électrique niveau par niveau par la méthode de regroupement des récepteurs comme
nous le présentait l’exemple avec le plan du RDC et de celui de la cuisine du RDC. Enfin nous
avons étudié les protections des différents circuits en fonction de leurs sections en respectant
les normes en vigueurs.

CHAPITRE 5

ALIMENTATION ELECTRIQUE DE L’INSTALLATION

44
5.1 Introduction

En faisant le calcul qui consistait à déterminer la charge globale de notre installation


électrique il était question pour nous de procéder au choix du transformateur et du
groupe électrogène qui devaient correspondre idéalement à notre immeuble. Ainsi il
était nécessaire d’installer un transformateur d’énergie électrique, qui a été directement
branché sur le réseau moyen tension afin de transformer la tension et le courant pour un
usage bien spécifique et un groupe électrogène de secours qui par l’intermédiaire d’un
inverseur prendra le secours lors des coupures ou les délestages.

5.2 Le transformateur

Un transformateur électrique est un convertisseur permettant de modifier les valeurs de


tension et d'intensité du courant délivrées par une source d'énergie électrique alternative,
en un système de tension et de courant de valeurs différentes, mais de même fréquence
et de même forme. Il effectue cette transformation avec un excellent rendement [9].
Sachant que notre installation devait être alimentée par un transformateur MT/BT et que
la puissance globale de notre installation a été déterminée, nous avons donc procédé à
un dimensionnement du transformateur en tenant compte :

• Des possibilités d’amélioration du facteur de puissance

• Des extensions prévisibles de l’installation

• Des contraintes de l’installation

• Des puissances nominales existantes.


Surdimensionné notre transformateur devait entrainer un investissement excessif et des
pertes à vide inutiles, mais la réduction des pertes en charges pouvait être importante.
Sous dimensionner notre transformateur devait entrainer un fonctionnement quasi
permanant à pleine charge et souvent en surcharge avec des conséquences en chaine :

 Rendement inferieur ;

 Echauffement des enroulements, entrainent l’ouverture des appareils de


protection et l’arrêt plus au moins prolongés de l’installation ;
 Vieillissement prématuré des isolants pouvant aller jusqu’à la mise hors
service du transformateur

45
Sachant que le réseau délivrait une moyenne de tension de 30 KV, et au sein du projet
la tension au niveau des récepteurs est de 380 V nous avons ainsi pu calculer :

5.2.1 Calcul du rapport de transformation

Nous l’avons déterminé en utilisant la relation suivante [8]:

(5.1)

Avec :

U1, U2 : Tension primaire et secondaire du transformateur ;

I1, I2 : Courant primaire et secondaire du transformateur ;

N1, N2 : Nombre de spires au primaire et au secondaire du transformateur.

En application numérique avec nos valeurs on trouvait :

(5.2)

Donc :

𝒎 = 𝟎.𝟏𝟐𝟕 (5.3)

5.2.2 Calcul du courant au secondaire

Nous l’avons déterminé en utilisant la relation suivante :

𝑺𝒏 = √𝟑 × 𝑼𝟐 × 𝑰𝟐 (5.4)

De cette relation nous avons tiré I2 :

(5.5)

Avec :

Puissance assignée du transformateur (kVA).

Tension assignée secondaire (à vide) du transformateur (V).

46
Courant assigné du transformateur (valeur efficace) (A).

(5.6)

Donc : 𝐼2 = 1148 𝐴 (5.7)

5.2.3 Calcul du courant au primaire

A partir du rapport de transformation et connaissant I2 nous avons pu déterminer I1 :

𝑰𝟏 = 𝒎 × 𝑰𝟐 (5.8)

𝑰𝟏 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟐𝟕 × 𝟏𝟏𝟒𝟖 (5.9)

Donc :
𝑰𝟏 = 𝟏𝟒, 𝟔𝑨

Après avoir effectué le bilan de puissance, les caractéristiques du transformateur


nécessaire pour notre installation seront donc

Puissance apparente S=800 kVA

 Tension primaire𝐔1= 30kVA


 Tension secondaire 𝑼2= 380V
 Courant primaire 𝑰1= 14,6A
 Courant secondaire 𝑰2=1148𝑨
 Rapport de transformation 𝐦=0.0127
 Tension de court-circuit Ucc= 4% U=15,2V

L’image qui suit nous montres le type de transformateur que nous pouvons trouvons au
sein de notre installation.

47
Image 5-1 : Transformateur 800kVA [9]

5.3 Le groupe électrogène

Un groupe électrogène est un dispositif autonome, capable de produire de l’électricité.


La plupart des groupes sont constitués d’un moteur thermique qui actionne un
alternateur. Sa puissance apparente est donnée en kVA [9].

Les groupes électrogènes, sont utilisés dans les zones ou le réseau de distribution
électrique ne dessert pas, ou comme source de secours lors d’une coupure d’alimentation
électrique [9].

Il représente pour l’installation, une sorte de sécurité et source de remplacement en cas


de défaillance des autres sources, si un black-out ou coupure générale se produit, il est
nécessaire d’assurer l’alimentation des importants équipements.

48
Pour bien choisir notre groupe électrogène il était primordial de déterminer la puissance
nécessaire qu’il devait alimenter au sein de l’immeuble et le type d’utilisation souhaitée.
L’utilisateur souhaitais utilisé le groupe comme étant une source d’alimentation de
secours qui devait prendre en charge des récepteurs nécessaire à la bonne continuité du
travail tels que : l’éclairage, les prises, les ascenseurs, la climatisation etc…

Le transformateurs devait fournir une puissance égale à 800kVA déterminée après


dimensionnement et le groupe électrogène approprié pour alimenter les récepteur cités
plus haut était donc de 500kVA déterminé en fonction de coefficient de démarrage de
chaque récepteurs..

Image 5-2 : Groupe électrogène 500kVA [9]

5.4 Détermination de la section des conducteurs

Pour calculer la section des conducteurs il fallait tenir compte de plusieurs paramètres :

49
• Courant nominal : courant nominal des récepteurs, ou de distribution

• Type de conducteurs : multiconducteur ou mono-conducteur

• Mode de pose : disposition des câbles

• Type d’isolant : PVC polychlorure de vinyle, Caoutchouc, PR


polyéthylène réticulé, EPR butyle, éthylène réticulé ; [7]

5.4.1 Constitution d’un conducteur électrique

Un conducteur électrique est constitué de deux ou trois éléments principaux selon son
utilisation et le niveau de tension.

 L’âme conductrice

L'âme est l'élément conducteur du courant électrique

C'est à travers elle que circule le courant. Elle est soit en cuivre, soit en aluminium.

Elle peut être :

- massive (1a = un seul brin < 35mm²)

- divisée (1b = plusieurs brins).

Tableau 5-1 : Caractéristiques des conducteurs [7]


Cuivre Aluminium

Résistivité 1,72.10-8 Ω.m 2,78.10-8 Ω.m

Densité 8,9 2.7


Prix élevé Bon marché
Utilisation TBT, BT en réseaux HT en réseaux aériens
locaux et enterrés

 Gaine isolante

50
Son rôle est d'isoler les parties actives entre elles dans le but d'éviter les courts-circuits.
Elle est réalisée avec des matériaux dits isolants. De la qualité de l'isolant va dépendre
la tension de service du conducteur qui doit toujours être supérieure à la tension
nominale de l'installation.

 Gaine de protection

La gaine isolante n'a pas toujours les qualités requises pour protéger le conducteur contre
les contraintes du milieu extérieur. Ces contraintes sont de plusieurs types :

-Contraintes mécaniques : chocs, traction, torsion flexion

-Contraintes physiques : chaleur, froid, humidité, feu, UV.

-Contraintes chimiques : corrosion, résistance aux bases et aux acides.

On peut donc trouver d'autres matériaux que ceux possédant des qualités d'isolant
électrique. Les constructeurs de câbles utilisent par exemple des feuillards d'acier, de
plomb ou d'aluminium, du papier imprégné ou du jute bitumé.

5.4.2 Méthode de détermination de section pour conducteur non enterrés

 Etape 1

Lettre de sélection :

Elle était choisie en fonction du type de câble et du mode de pose, à l’aide du tableau
lettre de sélection

Facteur de correction K1 :

Il est déterminé en fonction du mode de pose et de la lettre de sélection, à l'aide du


tableau facteur de correction K1

Facteur de correction K2 :

Il était choisi en fonction de la lettre de sélection et du type de pose jointif ou non, à


l'aide du tableau facteur de correction K2

Facteur de correction K3 :

51
Il était déterminé en fonction du type de l'isolant et de la température ambiante, à l'aide
du tableau facteur de correction K3

Facteur de correction K :

K = K1 x K2 x K3

 Etape 2

Courant admissible I’z

Courant maximal que le câble peut véhiculer en permanence sans préjudice sur la durée
de vie du câble

I’z = Iz / K (5.10)

Iz correspond à la valeur normalisée du courant d’emploi [7].

 Etape 3

Détermination de la section

Elle était choisie en fonction de l’isolant, du nombre de conducteurs chargés et de la


lettre de sélection, dans le tableau détermination de la section minimale.

Dans l’annexe se trouve les différents tableaux de détermination du la lettre de section,


de la détermination du facteur de correction K1, de la détermination du facteur de
correction K2 et de la détermination du facteur de correction K3 qui nous ont permis
d’obtenir le tableau ci-dessous :

5.5 Calcul des chutes de tension


La chute de tension dans un conducteur résulte de pertes dites par effet Joule. Une partie
de l’énergie véhiculée est directement absorbée par le conducteur et dissipée sous forme
de chaleur.

C’est pourquoi la tension (en Volts) lue en bout de câble sera toujours inférieure à celle donnée
au départ du conducteur. Cette différence de tension d’alimentation est appelée chute de tension
(ou différence de potentiel exprimé en Volt).

52
La chute de tension dépend principalement des éléments suivants :

R: exprimé en Ω / km, la résistance des matériaux qui composent les conducteurs


(voir tableau ci-dessous)

S: exprimé en mm2, la section des conducteurs

I: exprimé en A, l’intensité du courant qui traverse les conducteurs

L: exprimé en km, la longueur des conducteurs

Quelques formules pour calculer les chutes de tension :

∆𝑼 = 𝑹 × 𝑳 × 𝑰 (5.11)

Sur une canalisation on utilise l’expression :

Tableau 5-2 : Formules de calcul des chutes de tension [7]


Circuit Chute de tension en (V) Chute de tension
normalisée en (%)
Monophasé : deux phases
∆𝑈 = 2. 𝐼𝐵.(𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin𝜑)
Monophasé : phase et neutre

Triphasé équilibré ∆𝑈 = √3. 𝐼𝐵.(𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin𝜑)

Avec :

(5.12)

Cos 𝜑 : Le facteur de puissance (en l'absence d'indication précise on peut prendre cos 𝜑
= 0,8

IB : courant maximal d'emploi, en ampère

𝑋 = ℷ. 𝐿 : La réactance de la ligne avec L réactance linéique des conducteurs (~8.10-3


Ω/km).

53
Dans notre nous avons étudié l’aspect normatif pour déterminer les chutes de tension des
conducteurs en se basant sur la NF C 15-100 des installations électriques :

Tableau 5-3 : Chute de tension selon la norme NF C 15-100 [7]


Eclairage Autres usages
Type A - Installations alimentées directement par un branchement à
basse tension, à partir d'un réseau de distribution publique à basse 3% 5%
tension.
Type B - Installations alimentées par un poste de livraison ou par un
poste de transformation à partir d'une installation à 6% 8%
haute tension et installations de type A dont le point de livraison se
situe dans le tableau général BT d’un poste de distribution publique.

5.6 Inverseur

L’inverseur électrique, aussi connu sous le nom d’inverseur de source, est un dispositif
électrique qui permet d’accéder à une seconde source d’énergie en cas de défaut de la source
principale. En d’autres mots, l’inverseur électrique assure le bon fonctionnement de notre
installation électrique en cas de problème sur le réseau principal par la permutation de la source
principale (réseau) sur une source secondaire de secours. De nos jours il existe trois types
d’inverseurs électriques sur le marché :

 L’inverseur manuel, qui nécessite que l’usager enclenche lui-même le dispositif pour
que l’électricité fonctionne grâce à la source de secours.

 L’inverseur automatique, également appelé inverseur motorisé, qui est associé à des
programmes pour fonctionner de façon automatique et qui ne nécessite donc pas
d’intervention humaine.
 L’inverseur télécommandé, lui aussi sans intervention humaine grâce à un basculement
de source piloté électriquement. Il est utilisé pour des appareils électriques de grandes
puissances.

54
Le schéma suivant nous montre le principe de fonction de l’inverseur que nous pouvons
retrouver sur notre installation

Image 5-3 Schéma inverseur

5.7 Conclusion

Ce chapitre nous a permis d’établir des méthodes de calculs et de dimensionnement qui


devaient nous être utile dans le choix du transformateur et du groupe électrogène de
secours. A partir de la consommation électrique totale de l’immeuble obtenue lors du
bilan de puissance nous avons pu déterminer les caractéristiques du transformateur qui
convenait favorablement à notre installation, puis nous avons pu déterminer la Puissance
nécessaire de notre alimentation de secours. Enfin pour une avoir une alimentation
sécurisée et fiable il était important pour nous de calculer les chutes de tension de nos
conducteurs afin d’éliminer de les risques d’incendies.

55
CHAPITRE 6

SCHEMAS DE LIAISON A LA TERRE

6.1 Introduction

Les schémas de liaison à la terre ont pour but de protéger les personnes et le matériel en
maitrisant les défauts d’isolement. En effet, pour des raisons de sécurité, toute partie
conductrice de notre installation a été isolée par rapport aux masses. Cet isolement pouvait se
détériorer (à cause des vibrations, des chocs mécaniques, de la poussière, etc.) et donc mettre
une masse (la carcasse métallique d’une machine par exemple) sous un potentiel dangereux. Ce
défaut présente des risques pour les personnes, les biens mais aussi la continuité de service [4].

Selon la norme CEI-60364 (remplacée par le guide de charge CEI 60076-7 Ed 1), un schéma
de liaison à la terre se caractérise par deux lettres dont :

La première indique le raccordement du point neutre transformateur de distribution HT/BT et


qui peut être :

• I : pour isoler (ou impédant) par rapport à la terre ;

• T : pour raccordé à la terre ;

- La deuxième indique la façon de connecter les masses ; elle peut être :

• T : pour raccordée à la terre

• N : pour raccordée au neutre, lequel doit être raccordé à la terre [4].

56
La figure suivante présente les différent régimes de mise à la terre disponible.

Image 6-1 : Schéma de liaison à la terre [10]

6.2 Schéma TT ou neutre à la terre

T : liaison du neutre du transformateur de distribution à la terre.

T : liaison des masses à la terre.

Le neutre du transformateur de distribution est mis à la terre à travers une prise de terre
de résistance Rn. Les masses sont mises à la terre à travers une prise de terre de
résistance RT.

57
Image 6-2 : Schéma TT [10]

6.3 Masse mise accidentellement sous tension


6.3.1 Non reliée à la terre

Image 6-3 : Masse non reliée à la terre [10]


Soit l’équation :

(6.1)

Avec :

𝑅 = 𝑅ℎ + 𝑅𝑁 (En ohms) (6.2)

Id = courant de défaut (ampères)

58
Uo = tension simple du réseau (Volt)

𝑰𝒅 > 𝟏𝟎𝒎𝑨 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍′𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆

La solution est donc d’offrir un chemin pour le courant de défaut de l’homme. Et


ce chemin sera la mise à la terre des masses qui le protègera contre les contacts
directs et indirects.

Un contact indirect est un contact entre une partie du corps humain et une masse
conductrice mise accidentellement sous tension. Pour prévenir les contacts indirects il
existe plusieurs moyens [10] :

• Mise à la terre des masses avec coupure automatique de l'alimentation :


les schémas de liaison à la terre sont aussi appelés « régimes du neutre ». Ils sont
définis dans la norme NF C 15-100,

• Double isolation ou isolation renforcée,

• Très basse tension comme pour la protection contre les contacts directs.

59
6.3.2 Reliée à une prise de terre

Image 6-4 : Masse reliée à une prise de terre

Le courant de défaut a deux possibilités pour retourner à la


source :

- Par la prise de terre des masses (résistances 5 Ω),

- Par l’homme (résistance 5000 Ω).

L’homme et la prise de terre des masses constituent deux résistances en parallèle.

Nous pouvions donc calculer la résistance équivalente homme, prise de terre des masses
:

(6.3)

Donc :

R = 4,99 Ω environ 5 Ω

60
Cette résistance permettait de calculer le courant de défaut total :

(6.4)

Donc : Id = 38,3 A

Comment avons-nous reparti les courants entre l’homme et la prise de terre des masses
?

La répartition des courants est inversement proportionnelle aux valeurs de résistances donc :

𝑈𝑐 = 𝐼𝑑 × 𝑅 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑈𝐶 = 191,5𝑉 (6.5)

(6.6)

𝑰𝟏 ≈ 𝟑𝟖, 𝟑𝑨 𝒆𝒕 𝑰𝟐 ≈ 𝟒𝟎𝒎𝑨 (6.7)

Cette valeur était toujours dangereuse pour l’homme.

Image 6-5 : Schéma de résistances [10]


Par mesure de sécurité pour l’utilisateur il nous convenait de nous trouver un moyen de
réduire ce courant de défaut toujours dangereux.

COMMENT REDUIRE LA VALEUR DU COURANT DE DEFAUT ?

6.3.3 Réduction de la valeur de défaut

L’utilisateur devra se munir de matériel isolant pour la manipulation d’appareils de


masses métallique, ce qui lui ajouter une résistance Rh donc plus de sécurité.

61
Dans notre installation de mise à la terre en schéma TT la mesure de sécurité principale
consistait à limiter le courant dans le corps de l’homme à une valeur n’excédant pas le
seuil dangereux (𝟏𝟎𝒎𝑨), par l’action d’un DDr.

Le tableau suivant nous indique le choix de l’appareil de coupure :

Tableau 6-1 : Caractéristiques TT

I∆n=sensibilité de l’appareil de coupure Application de la loi Résistance de terre RM


de Id d’Ohm à ne pas dépasser
500𝑚𝐴 100 Ω
50 𝑉
𝑅=
0, 5 𝐴

300𝑚𝐴 166 Ω
50 𝑉
𝑅=
0, 3 𝐴

30𝑚𝐴 1666 Ω
50 𝑉
𝑅=
0,03 𝐴

6.4.2 La prise de terre

La meilleure solution consistait à réaliser une boucle à fond de fouille établie pendant la
construction de l’immeuble avec généralement un câble en cuivre nu de 25mm2 de
section (ou 95mm2 en acier galvanisé).

62
Image 6-6 : Boucle à fond de fouille [4]
Une autre solution très couramment employée consistait à réaliser la prise de terre avec un ou
plusieurs piquets enfoncés verticalement au-dessous du niveau permanent d’humidité, à une
profondeur minimale de 2 m. Des piquets de 1,50 étaient donc suffisant.

La figure suivante illustre la mise à la terre par la méthode du piquet de terre :

Image 6-7 : Conducteurs verticaux [4]

6.4.3 Valeur de la résistance de la prise de terre

La résistance de la prise de terre dépendait de la forme et des dimensions de la prise de


terre et de la nature du terrain. En outre, le gel et la sécheresse qui pouvaient se faire
sentir jusqu’à plus de 2 m de profondeur pouvait augmenter la résistance. Ainsi il nous
convenait d’établir la prise de terre dans des endroits abrités. Le tableau ci-dessous
montre les ordres de grandeurs de résistances de prises de terre en fonction des terrains.

63
Tableau 6-2 : Résistances des prises de terre en ohms
Constitution de la prise de terre Nature du terrain
Remblais Remblais grossier Pierreux secs/sable
humides secs
Immeuble 10*40m
Boucle à fonde fouille 1à3 10 à 20 50 à 100

10 piquets verticaux de 3à8 23 à 45 120 à 220


2 m régulièrement repartis

Dans le tableau 23 nous avons précisé les valeurs maximales de la prise de terre selon la
sensibilité du dispositif différentiel et suivant la loi d’Ohm.

6.4.4 Le conducteur de terre

Le conducteur de terre ou canalisation principale de terre devait relier la prise de terre à


la borne principale de terre ou barrette de mesure.

Sa section pouvait être de :

- 16 mm2 cuivre ou acier galvanisé protégé contre la corrosion et non


protégé des chocs ;
- 25 mm2 cuivre ou 50 mm2 acier galvanisé non protégé contre la corrosion.

64
La figure qui suit montre le schéma de protection de l’immeuble.

Image 6-8 : Circuit de terre immeuble [4]

6-5 Conclusion

En définitif nous avons étudié dans cette partie les différentes méthodes de mise à la terre
possibles à réaliser pour notre installation, la méthode choisie était celle par fond de fouille en
schéma TT

65
CONCLUSION GENERALE

Notre stage de fin de cycle réalisé au sein du groupe SOGAFRIC précisément à SOGAFRIC
SERVICES avait pour principal objectif de réaliser une étude technique d’une installation
électrique qui a été proposé. Au cours de cette étude il nous convenait de trouver des méthodes
efficaces de dimensionnement du transformateur ainsi que tous les différents éléments
indispensables pour une réaliser une installation optimale.

Les normes électriques, ainsi que les généralités sur les installations électriques étaient notre
point de départ. Pourtant l’un des points clés de notre étude était le bilan de puissance. Il nous
a permis de déterminer la consommation totale de l’installation électrique de l’immeuble.
Consommation électrique qui a permis par la suite de déterminer les caractéristiques du
transformateur et la puissance nécessaire du groupe électrogène de secours.

L’étude détaillé des caractéristiques des différentes parties de l’installation nous a permis de
déterminer les sections des câbles, les chutes de tension, les calibres des conducteurs etc… à
chaque niveau de l’immeuble. Ainsi nous avons pour décrire la composition des différents
tableaux électriques présents dans l’immeuble.

In fine, ce thème passionnant qui nous été proposé nous permis d’apprendre les normes des
installations électriques, d’apprendre à lire, à découper et à interpréter des plans architecturaux,
de connaitre l’habilitation de sécurité sur le chantier. Nous avons surtout appris durant cette
période de stage à élaborer une étude qui nous permettra dans la suite de notre parcours à réaliser
des audits d’installations électrique, à prévoir et à visualiser les besoins de l’installation afin de
répondre à des appels d’autres et réaliser des installations optimales en respectant le cahier de
charge des potentiels clients.

Puisse ce modeste travail être bénéfique aux promotions à venir.

66
REFERENCES

[1]. Sogafricservices-gabon.com

[2]. L’installation électrique en toute sécurité (LEGRAND, 2015)

[3]. Norme NF C 15-100 (LEGRAND ; 2014)

[4]. Les schémas de liaison à la terre (Elec Team, 2016)

[5]. Réaliser son électricité par soi-même (Thierry GALLAUZIAUX et David


FEDULLO, 2016)

[6]. Le grand livre de l’électricité (Thierry GALLAUZIAUX et David FEDULLO,


2008)

[7]. Le domaine de l’électricité (Roger CARDIERGUES).

[8]. Guide de l’audit énergétique (Moncef KRATI et Dominique MARCHIO, 2016)

[9]. Fr.electrical-installation-org

[10]. Métiers de l’électricité (Bernard CAUDRON, 2010)

67
ANNEXES

Image A-1 Facteurs de correction 1

68
Image A-2 Facteurs de correction 2

69
Plan architectural RDC

Image A-3 Plan RDC

70
Plan architectural cuisine RDC

Image A-4 Plan cuisine RDC

71
72

Vous aimerez peut-être aussi