Annale IIIB
Annale IIIB
Annale IIIB
Partie 1 (8 points)
CETTE PARTIE I COMPREND DEUX SOUS-PARTIES : UN QUESTIONNAIRE A CHOIX MULTIPLE (QCM) ET UNE QUESTION DE S YNTHESE. LE
CANDIDAT TRAITERA LE S DEUX SOUS-PARTIES.
Le réflexe myotatique, qui provoque la contraction d’un muscle suite à son propre étirement, met en jeu différents
éléments qui constituent l’arc réflexe.
QCM : 3 points
À partir du document de référence et de l’utilisation des connaissances, répondre aux questions suivantes en
indiquant, sur la copie, le numéro de la question et la lettre correspondant à l’unique bonne réponse.
3- Le message nerveux enregistré au niveau d’une fibre neuronale issue d’un récepteur sensoriel localisé dans un
musclé étiré :
a) est un potentiel de repos.
b) se propage le long d’un neurone dont le corps cellulaire se situe au niveau d’un ganglion rachidien.
c) a été généré au niveau du corps cellulaire situé dans les muscles.
d) provient de la synapse neuromusculaire.
Synthèse : 5 points
En s’appuyant sur un schéma fonctionnel, expliquer comment fonctionne la synapse neuromusculaire provoquant
la contraction du muscle.
Emirat Arabe Unis 2015
Intérêt médical
- la détection de l'altération de ce réflexe permet, par
exemple, de diagnostiquer une congénitale à la douleur
insensibilité
Facteur déclenchant
- stimulation douloureuse
Structures mobilisées
- récepteurs à la douleur de la peau
- neurone afférent (1)
- centre nerveux qui contient plusieurs synapses
(polysynaptique)
- motoneurones (2)
- effecteurs : les muscles
Réponse musculaire
- du côté de la stimulation douloureuse (homolatéral) :
contraction des muscles fléchisseurs et relâchement des
muscles extenseurs. Du côté opposé (contralatéral) :
contraction des muscles extenseurs et relâchement des
muscles fléchisseurs.
D'après Jean-F Vibert, Alain Sebille, Marie-Claude Lavallard-Rousseau, Leonor Mazières et François Boureau,
Neurophysiologie, de la physiologie à l'exploration fonctionnelle, ed. Elsevier Masson, 2011
La myasthénie est une maladie caractérisée par une atteinte de la synapse neuromusculaire entraînant une faiblesse
de la musculature squelettique et une fatigabilité excessive. Elle est causée par des anticorps circulants qui ciblent
les récepteurs à acétylcholine de la synapse neuromusculaire, inhibant l'effet excitateur de ce neuromédiateur.
SYNTHÈSE : (5 points)
Votre synthèse prendra la forme d'un texte structuré s'appuyant sur un schéma légendé et annoté.
QCM : (3 points)
Compléter le QCM (ANNEXE de la page 3/7), qui sera à rendre avec la copie.
2- La myasthénie :
☐ fait intervenir des lymphocytes T-CD8,
☐ est une maladie auto-immune,
☐ est provoquée par un défaut d'acétylcholine,
☐ est liée à une défaillance des récepteurs à acétylcholine.
Lors d’une visite médicale permettant d’établir un certificat d’aptitude à la pratique d’activités sportives, le médecin
vérifie l’intégrité du système neuromusculaire en testant notamment la mise en œuvre d’un réflexe myotatique au
niveau rotulien ou au niveau achilléen.
Décrire les différents éléments mis en jeu dans le réflexe myotatique, préciser les caractéristiques des messages
nerveux propagés par ces éléments puis indiquer en quoi ce test médical permet de vérifier le bon
fonctionnement de la commande neuromusculaire.
L’exposé devra présenter une introduction, un développement et une conclusion. Il devra être accompagné du
schéma de l’arc réflexe mis en œuvre dans le cas du réflexe myotatique.
Asie 2016
Une patiente sans cervelet
Suite à des vertiges et des nausées, une femme âgée de 24 ans passe une IRM prescrite par ses médecins. L’examen
révèle qu’elle n’a pas de cervelet. Elle indique aux médecins qu’elle a appris à marcher et à parler tardivement vers
l’âge de 6 ans. Aujourd’hui, cependant, elle ne souffre que de légères difficultés pour se déplacer et s’exprimer.
Le cervelet, aussi appelé « petit cerveau », est situé en dessous des deux hémisphères. Il représente environ 10 % du
volume total du cerveau mais contient 50 % des neurones. Le cervelet a plusieurs rôles : il assure la régulation, la
coordination et la synchronisation des activités musculaires de mouvements volontaires tels que la marche ou
l’articulation de la parole, et il permet également le contrôle des activités musculaires de la posture et de l’équilibre
par exemple.
D’après le site http://www.sciencesetavenir.fr
Des chercheurs se sont demandé si l’apprentissage d’une nouvelle tâche pouvait modifier l’organisation du cortex
moteur. Ils ont séparé des singes écureuils en deux groupes :
– un premier groupe devait saisir les croquettes sur un grand plateau comme à leur habitude, à pleine main. Sur les
grands plateaux, les singes peuvent saisir les croquettes avec l’ensemble de la main.
– un deuxième groupe a été entraîné à saisir les croquettes sur un petit plateau. Sur les petits plateaux, les singes ne
peuvent saisir les croquettes qu’avec un ou deux doigts et non plus avec l’ensemble de la main.
Après 12000 récupérations de croquettes pour chacun des groupes, les chercheurs ont établi les cartes motrices
correspondant aux doigts, au poignet et à l’avant-bras (c’est-à-dire les territoires du cerveau activés lorsque les
doigts, le poignet et l’avant-bras sont en mouvement).
À partir de l’étude des documents proposés, cocher la bonne réponse dans chaque série de propositions du QCM
et remettre la fiche-réponse annexe avec la copie.
On distingue deux formes de SLA selon le site où débute l’atteinte des motoneurones périphériques :
– la forme « spinale » dans laquelle les premiers motoneurones périphériques atteints se trouvent dans la moelle
épinière. Elle se traduit par des troubles de la motricité des membres supérieurs et/ou inférieurs (contractions
musculaires, crampes, raideur ou faiblesse musculaire) ;
– la forme « bulbaire » dans laquelle les premiers motoneurones périphériques atteints se trouvent dans le tronc
cérébral. Il en résulte des troubles de la parole et de la déglutition.
D’après les sites http://www.maladiedecharcot.org et http://www.arsla-asso.com
D’après Wikipédia
Document 3 : motoneurones et commande volontaire
Pour réaliser un mouvement, les messages véhiculés par les motoneurones centraux sont transmis aux
motoneurones périphériques :
– le corps cellulaire d’un motoneurone central est localisé dans le cerveau, au niveau du cortex moteur ;
– le corps cellulaire d’un motoneurone périphérique se trouve dans le tronc cérébral ou dans la moelle épinière. Ce
type de motoneurone est directement connecté à un muscle à qui il transmet l’ordre de contraction à l’origine du
mouvement.
QCM
Cocher la réponse exacte pour chaque proposition
Lors de la lecture, certaines aires du cerveau sont spécifiquement activées. Le toucher en active d’autres.
Document 2 :
Document 2a : protocole expérimental.
Deux groupes de sujets ont été utilisés pour une expérience portant sur la lecture. Toutes les personnes
participantes sont voyantes et savent lire. Un groupe a les yeux entièrement masqués durant les cinq jours de
l’expérience (groupe A), l’autre non (groupe B). Les deux groupes de personnes sont immergés dans un programme
de stimulation tactile, incluant une éducation intensive de la lecture en braille (lecture basée sur le toucher des
doigts).
Des IRM fonctionnelles (IRM f) ont été réalisées au jour 1 et au jour 5 de cette expérience, pendant un exercice de
lecture en braille pour les deux groupes.
Document 2b : résultats des IRM f réalisées sur les deux groupes de sujet.
Polynésie 2015
« Dans une série de leçons au Collège de France publiées en 1875, Claude Bernard exposa ses expériences sur
l'action des anesthésiques. Et c'est également au Collège de France que fut enseigné le résultat de ses recherches sur
les curares ».
On se propose de retracer quelques étapes de la démarche scientifique suivie par Claude Bernard pour montrer
l’action du curare sur le système nerveux : il réalise des expériences sur une préparation comportant un nerf moteur
isolé et relié au muscle de la cuisse de grenouille qu’il innerve.
Répondre aux questions du QCM en écrivant, sur la copie, le numéro de la question et la lettre correspondant à
l’unique bonne réponse.
En 1924, le physiologiste britannique Charles Scott Sherrington a réalisé une série d'expériences pour comprendre
les mécanismes de rétractation de la patte chez le chat. La modélisation suivante permet de reproduire de façon
fidèle mais virtuelle les expériences historiques qui ont permis à Sherrington de mettre en évidence le réflexe
myotatique.
On cherche à comprendre, par cette modélisation, comment le réflexe myotatique a pu être mis en évidence par
Sherrington.
À partir de l'étude du document, cocher la bonne réponse dans chaque série de propositions du QCM et remettre
la feuille-réponse annexe avec la copie.
Document :
Dans l'expérience ci-dessous, on modélise comment Sherrington avait sectionné l'arrière de l'encéphale d'un chat
anesthésié, libérant ainsi sa moelle épinière (animal décérébré) puis avait allongé l'animal sur une planche qu'il
pouvait déplacer du haut vers le bas.
La modélisation consiste ensuite à isoler le muscle extenseur (quadriceps crural) du membre postérieur, à la
rattacher par son tendon inférieur à un dynamomètre. Ce système fixe permet de mesurer l'étirement subi et la
tension développée par le muscle en réponse à cet étirement.
Dans ces conditions et bien que l'animal soit décérébré, le muscle conserve son innervation. On modélise ensuite le
déplacement vers le bas de la planche sur laquelle l'animal est allongé.
Dans cette adaptation contemporaine et virtuelle de l'expérience de Sherrington, il a été prévu de simuler l'ajout de
microélectrodes sur une fibre nerveuse sensorielle qui innerve le muscle extenseur de la patte postérieure du chat.
Cocher la bonne réponse dans chaque série de proposition du QCM pour comprendre ce qu'est un réflexe
myotatique.
1- Lorsque Sherrington incline vers le bas la planche sur laquelle l'animal est allongé, la réponse musculaire de la
patte du chat montre que le muscle extenseur
☐ se relâche.
☐ se contracte.
☐ se relâche puis se contracte.
☐ ni ne se relâche ni ne se contracte.
2- En inclinant vers le bas la planche sur laquelle l'animal décérébré est allongé, Sherrington :
☐ met en évidence qu'un muscle réagit de façon involontaire à son étirement.
☐ montre que la commande volontaire permet à un muscle de réagir à son propre étirement.
☐ met en évidence qu'un réflexe myotatique nécessite l'intervention du cerveau.
☐ met en évidence qu'un réflexe myotatique se réalise indépendamment de l'intervention d'un centre nerveux.
4- Ainsi lorsque Sherrington incline vers le bas la planche sur laquelle l'animal est allongé, l'électroneurogramme
permet de montrer que :
☐ l'amplitude des potentiels d'action permet de coder le messager nerveux moteur.
☐ la fréquence des potentiels d'action permet de coder le message nerveux moteur.
☐ l'amplitude des potentiels d'action permet de coder le message nerveux sensoriel.
☐ la fréquence des potentiels d'action permet de coder le message nerveux sensoriel.
Amérique du nord 2013
Electrode
stimulatrice
Nerf
cardiaque Transfert
de fluide
Electrode
réceptrice
Electrode
réceptrice
Résultats
Fréquence
cardiaque
Temps Temps
(en secondes) (en secondes)
Stimulation
D'après Cerveau et comportement par bryan Kolb, Jan Q. Whisham De Boeck Université
QCM : A partir des informations extraites du document, cocher la bonne réponse pour chaque série de
propositions.
4. Ces expériences ont montré la nature de la transmission du message nerveux au niveau des synapses :
la transmission s'effectue par un mécanisme de nature électrique.
la transmission s'effectue par libération de molécules appelées neurotransmetteurs.
la transmission s'effectue par libération de molécules d'eau.
la transmission s'effectue par libération de cellules nerveuses.
Caenorhabditis elegans est un petit ver nématode dont le système nerveux, formé de 302 neurones et 7000
synapses, est bien connu. Il constitue un animal modèle pour étudier le fonctionnement de la synapse
neuromusculaire.
Des études de la synapse sont réalisées sur des vers portant une mutation au niveau du gène unc-13 et présentant
une paralysie complète des muscles.
À partir des informations extraites des documents et de vos connaissances, expliquer la paralysie des mutants
unc-13 et le rôle possible de la protéine codée par le gène unc-13 chez le ver sauvage.
DOCUMENT DE REFERENCE : Les grandes étapes du fonctionnement synaptique
Document 1 : Résultats de la stimulation de motoneurones chez un ver sauvage et un ver mutant unc-13
Dispositif expérimental
Il permet :
– de stimuler électriquement les motoneurones qui innervent le muscle.
– d’enregistrer des phénomènes électriques au niveau du muscle.
Enregistrements obtenus
D’après Gracheva E. O et al. J. Physiol, 2007 et Christelle C., BESSEREAU J.C., Médecine Sciences, 2003
Document 2 : Nombre de vésicules dans les terminaisons synaptiques après stimulation des motoneurones
Document 3 : Contenu des vésicules présynaptiques et réponse électrique du muscle lors de l’injection de nicotine
dans la fente synaptique chez le ver sauvage et le ver mutant unc-13
*La nicotine est une molécule ayant une structure tridimensionnelle proche de celle de l’acétylcholine
Liban 2016
Jean est en consultation chez son médecin : il présente une fatigue musculaire chronique et a du mal à garder ses
paupières relevées. Le médecin suspecte une maladie neuromusculaire chronique liée à un défaut de transmission
entre le nerf et le muscle : la myasthénie.
À partir des informations extraites des documents et de vos connaissances, exposer à Jean les causes possibles
de sa maladie.
Un schéma explicatif du fonctionnement de la synapse neuromusculaire de Jean est attendu.
D’après : http://www.ligamg.be
Document 2 : Synapse neuromusculaire chez un sujet non atteint (a) et chez un patient atteint de myasthénie (b)
(au MET)
Document 3 : Analyse sanguine de Jean comparée à celle d’un sujet non atteint
Les recherches sur le cerveau et les techniques d’imagerie ont dévoilé les capacités du cerveau à se réorganiser chez les individus
adultes.
À partir de l’exploitation des documents proposés, indiquer les caractéristiques de la plasticité cérébrale du cortex
moteur et les conditions de son développement.
Document 1 : Étude de l’activité du cortex moteur après une greffe des deux mains.
Un homme a subi en 1996 la section accidentelle de ses deux mains. En 2000, soit 4 ans après l'amputation, une greffe bilatérale
des mains a été pratiquée à Lyon. Les mouvements de la main sont effectués grâce aux muscles de l’avant-bras. Avant l’opération,
cet homme amputé des mains pouvait contracter les muscles de ses avant-bras.
Document 1a : Évolution de la carte d'activation obtenue dans le cortex moteur de l’hémisphère gauche (qui
contrôle la main droite) lorsque le patient exécute des mouvements de la main droite avant et après
l’opération.
Document 1b : Évolution de la carte d'activation obtenue dans le cortex moteur de l’hémisphère droit (qui
contrôle la main gauche) lorsque le patient exécute des mouvements de la main gauche avant et après
l’opération.
D’après www.cnrs.fr/cw/fr/pres/compress/ReorgCerebrale.htm
La cartographie du cortex moteur de l’hémisphère gauche de deux individus A et B différents a été obtenue en leur demandant
d’effectuer les mêmes mouvements sollicitant des régions musculaires précises : mouvement de l’œil, des doigts, du poignet ou de
l’avant-bras.
Les cartes motrices des deux individus sains A et B sont présentées ci-dessous.
D’après : http://www.sportifmytho.com/article-a-chaque-sport-son-cerveau-118507248.html
Document 3 : Modifications cérébrales observées après une lésion due à un A.V.C. (accident cérébral vasculaire).
Document 4 : Évolution de la zone corticale motrice dédiée aux doigts en fonction de l’entraînement au piano.
On étudie les effets d’un entraînement moteur au travers des mouvements des doigts. Chaque jour, pendant 5 jours, 3 groupes de
6 personnes non musiciennes viennent pratiquer le piano (ou ne rien faire) pendant 2 heures.
- Groupe 1 : les personnes pratiquent une séquence de huit notes à faire avec la main droite (notamment avec le doigt le plus long)
au piano avec un métronome.
- Groupe 2 : les personnes jouent ce qu’elles veulent au piano mais n’ont pas le droit de jouer des séquences fixes.
- Groupe 3 : les personnes ne font rien.
Tous les jours, on procède à une stimulation magnétique transcrânienne (TMS) qui permet de définir la cartographie des zones
motrices corticales pour les muscles fléchisseurs et extenseurs du plus long doigt de la main droite. L’activité de la zone corticale
mesurée pour les 3 groupes pendant les 5 jours est présentée dans le tableau suivant.
D'après Elbert coll.(1998). Neuroreport, 9, 3571-3575.
Métropole 2014
L’anxiété chronique peut s’accompagner de contractions musculaires brusques et inopinées des muscles
squelettiques. Ces contractions musculaires peuvent être soignées par des médicaments antidépresseurs comme les
benzodiazépines.
Aucune connaissance préalable sur les synapses étudiées ici n’est nécessaire.
À partir de l’exploitation des documents et de l’utilisation des connaissances, expliquer l’apparition des
symptômes musculaires dus à l’anxiété et leur traitement par les benzodiazépines.
L’exploitation du document de référence n’est pas attendue.
Document de référence : montage expérimental et localisation des expériences menées
sur un motoneurone de moelle épinière de mammifère
D’après http://www.didier-pol.net/6SAS697.html
Document 1 : résultats expérimentaux d’une stimulation au niveau de S1, de S2 et d’une stimulation simultanée
de S1 et S2 chez les mammifères
Les motoneurones qui commandent des cellules musculaires des muscles squelettiques sont soumis à des
informations diverses qu’ils intègrent sous la forme d’un message nerveux unique. Chaque information reçue par le
motoneurone perturbe son potentiel de repos, si cette perturbation atteint un certain seuil, des potentiels d’action
se déclenchent.
En période de crise d’anxiété, les informations que les motoneurones intègrent sont modifiées.
D’après http://www.didier-pol.net/6SAS697.html
Document 2 : effet sur le motoneurone de mammifère d’une injection de GABA ou d’acétylcholine en l’absence de
toute stimulation électrique
D’après http://www.didier-pol.net/6SAS697.html
On peut reproduire expérimentalement la situation des synapses associée à l’anxiété. Pour cela on injecte de la
picrotoxine dans la fente synaptique F1. La picrotoxine est capable de se fixer sur les récepteurs membranaires au
neurotransmetteur GABA situés sur le motoneurone.
D’après http://www.etudiant-podologie.fr/
D’après “Introduction biologique à la psychologie », publié par Jean-Claude Orsini, Jean Pellet, Breal.
Emirat Arabe Unis 2014
La myasthénie auto-immune
Dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, Amélie doit présenter un schéma de synthèse expliquant une
maladie : la myasthénie auto-immune. En pleine période des journées du téléthon Amélie a consulté le site de
l’Association Française contre les Myopathies (AFMtéléthon) et a lu la description de cette maladie. Cependant, pas
très sûre d’elle, elle vous demande de corriger son travail avant de le présenter à l’ensemble de sa classe.
À partir de l’exploitation des documents et à l’aide de vos connaissances, rédiger un texte présentant l’origine des
symptômes de la myasthénie auto-immune. Corriger le schéma de synthèse d’Amélie (qui contient cinq erreurs de
légende et de représentation, traduisant des erreurs de compréhension) puis finir de le légender en utilisant vos
connaissances.
Le schéma de synthèse corrigé et légendé sera rendu avec la copie.
Expérience
De l’alpha-bungarotoxine radioactive est mise en présence de cellules musculaires prélevées chez un individu sain et
chez un individu myasthénique. On rince ensuite les cellules, ce qui a pour effet d’éliminer toutes les molécules
d’alpha-bungarotoxine qui ne sont pas fixées sur les cellules. Enfin, on réalise une autoradiographie de chaque type
de cellules musculaires afin de révéler la radioactivité
Résultats expérimentaux
Remarque : le nombre de récepteurs à l’acétylcholine présents sur les fibres musculaires est le même chez un individu
sain et un individu myasthénique.
Document 4 : Étude des potentiels d’action musculaires
Au temps t = 0s, on applique une stimulation de même intensité sur une fibre nerveuse motrice d’un sujet sain et
d’un individu myasthénique. Cela provoque la contraction du muscle qu’elle innerve. On enregistre la réponse
électrique de ce muscle au moment de la contraction.
Un patient est atteint de syndactylie : certains de ses doigts sont soudés. Il a des difficultés à différencier les
sensations tactiles en provenance des différents doigts (faible discrimination tactile).
Une intervention chirurgicale a permis la séparation de son petit doigt d'avec les autres doigts. Une amélioration de
la discrimination tactile a été obtenue à la suite de cette opération.
En vous appuyant sur les données d'imagerie cérébrales présentes dans les documents et vos connaissances,
expliquer la faible discrimination tactile du patient atteint de syndactylie et l'amélioration observée après
l'opération.
a : localisation des aires somatotopiques des doigts de la main gauche dans le cortex cérébrale de l'hémisphère droit.
b : représentation dans le plan (YZ) de ces aires somatotopiques. Les zones grises représentent les erreurs standards.
c : doigts de la main gauche et symboles utilisés.
Document 2 : Représentation somatotopique (a) et photographie de la main droite correspondante (b) chez le
patient atteint de syndactylie avant opération
Le patient atteint de syndactylie a le majeur et l'annulaire soudés et le petit doigt partiellement soudé (son index
étant absent)
Document 3 : Représentation somatotopique (a) et photographie de la main droite correspondante (b) chez le
patient atteint de syndactylie après opération
La maladie de Parkinson est une des affections neurodégénératives les plus fréquentes.
À l'aide des documents et de vos connaissances, expliquez la réduction de la motricité observée chez les
personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Vous justifierez ensuite l'utilisation du stimulateur de la moelle
épinière comme traitement possible de la maladie.
Métropole 2013
Document 1 : le botulisme
Le botulisme est une maladie rare et grave, due à des neurotoxines bactériennes appelées toxines botuliques,
provoquant des paralysies. Ces neurotoxines sont produites par des bactéries appartenant au genre Clostridium. Le
botulisme est principalement d’origine alimentaire et survient lorsque Clostridium botulinum se multiplie et produit
les toxines dans des aliments qui ont été insuffisamment cuits pour les inactiver.
Cette bactérie se multiplie le plus souvent dans des aliments qui n’ont pas subi un processus poussé de conservation
: poissons ou produits carnés fermentés, salés ou fumés, conserves réalisées à la maison et insuffisamment
stérilisées. Il arrive que des produits du commerce soient également impliqués.
La maladie concerne l’ensemble des muscles ; elle débute avec une faiblesse au niveau du cou et des bras (paralysie
flasque), avant de toucher les muscles respiratoires et ceux du bas du corps. La paralysie peut rendre la respiration
difficile et provoquer la mort.
D’après site de l’OMS http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs270/fr/
Document 2 : la synapse neuromusculaire
Électronographie d’une synapse neuromusculaire sans stimulation présynaptique
Électronographie d’une synapse neuromusculaire avec stimulation présynaptique
Parmi les 7 types de neurotoxines connues, seuls 4 types de neurotoxines sont la cause du botulisme chez l’homme :
les neurotoxines A, B, E et F. Ces neurotoxines sont des enzymes (protéases) qui agissent sur le mécanisme de
l’exocytose en coupant certaines protéines à différents niveaux.
Schéma des lieux et mode d’action des toxines botuliques
Une nouvelle indication pour la toxine botulique de type A, autorisée par L’Agence Française de Sécurité Sanitaire
des Produits de Santé (AFSSAPS) en septembre 2011
Les patients souffrant d’incontinence* urinaire d’origine neurologique, provoquant des contractions involontaires
des muscles de la vessie, peuvent être traités par des injections ciblées de Botox®.
Ces injections ont permis une réduction de la fréquence des contractions involontaires de la vessie et donc une
diminution de l’incontinence.
*Incontinence : correspond à l’absence de contrôle volontaire de l’émission d’urine.
D’après afsep.fr