Cours Métrologie
Cours Métrologie
Cours Métrologie
1.1. Introduction
concerne des propriétés spécifiées, qui a été préparé pour être adapté à son
qualitatives.
Grandeur : Propriété d’un phénomène, d’un corps ou d’une substance, que l’on peut
exprimer quantitativement sous forme d’un nombre et d’une référence’’
Selon le type de référence, la valeur d’une grandeur est :
* soit le produit d’un nombre et d’une unité de mesure ;
Exemple : Longueur d'une tige donnée : 5,34 m ou 534 cm.
Il est important de noter que l’unité est généralement omise pour les grandeurs sans
dimension. Exemple :
En mécanique des fluides, le nombre d'Archimède (AR) = force de gravité*force
d'inertie/force visqueuse au carré.
- Transfert de chaleur, le nombre de Biot = transfert de chaleur à la surface/transfert
dans le corps
- Nombre de Carnot = Efficacité du cycle de Carnot.
- la denité d
* soit un nombre et la référence à une procédure de mesure ;
Exemple : Dureté C de Rockwell d'un spécimen donné : 43,5 HRC
* soit un nombre et un matériau de référence.
Exemple: Concentration arbitraire en quantité de matière de lutropine dans un
spécimen donné de plasma sanguin humain en utilisant l'étalon international, 80/552
de l’OMS : 5,0 UI/l, où «UI» signifie «unité internationale de l'OMS».
1. 4. Types de Métrologie
La métrologie est la science des mesures, elle embrasse tous les aspects aussi bien
théoriques que pratiques. Ces mesures sont obtenues avec un niveau d’incertitude bien
déterminé et concernent pratiquement tous les domaines de la science et de la
technologie. Elle peut être divisée en trois types :
La loi 90‐ 18 relative au Système National Légal de Métrologie fixe les règles
générales concourantes à la protection du citoyen et de l’économie nationale. Ce
dernier utilise le système International d’unités (SI). Il comporte les sept unités de
base.
Le système national légal de métrologie a pour mission :
l’approbation de modèles d’instruments de mesure ;
la vérification primitive des instruments de mesure neufs ;
la vérification périodique ;
la vérification primitive des instruments de mesure réparés ;
la surveillance.
Chapitre 2: Système International de mesure SI
2.1. Introduction
Pour établir un système d’unités, comme le Système international d’unités (SI), il est
nécessaire tout d’abord d’établir un système de grandeurs et une série d’équations
définissant les relations entre ces grandeurs. Ceci est nécessaire parce que les
équations reliant les grandeurs entre elles déterminent celles reliant les unités entre
elles. Il est commode aussi de choisir les définitions d’un nombre restreint d’unités
que nous appelons les unités de base, et de définir ensuite les unités des autres
grandeurs comme produits de puissances des unités de base, que nous appelons les
unités dérivées. De manière similaire, les grandeurs correspondantes sont décrites
comme grandeurs de base et grandeurs dérivées, et les équations donnant les
grandeurs dérivées en fonction des grandeurs de base sont utilisées pour exprimer les
unités dérivées en fonction des unités de base. Il est donc logique que le choix des
grandeurs et des équations reliant les grandeurs précède celui des unités.
En 1960, la 11e Conférence Générale des Poids et Mesures (CGPM) a défini les sept
unités de base du Système international d'unités (SI), fondé sur le système métrique
décimal (on passe d’une unité à ses multiples ou sous-multiples à l’aide de puissances
de 10) sauf pour la mesure du temps et d'angle.
Les symbole des sept grandeurs et unités de bases du SI sont regroupés dans le
Tableau 2.1.
2.2.1. Unités SI dérivées
Les unités dérivées sont formées à partir de produits de puissances des unités de base.
Les unités dérivées cohérentes sont des produits de puissances des unités de base qui
ne font pas intervenir d’autre facteur numérique que 1. Les unités de base et les unités
dérivées cohérentes du SI forment un ensemble cohérent, désigné sous le nom
d’ensemble d’unités SI cohérentes.
Par souci de commodité, certaines unités dérivées cohérentes ont reçu un nom spécial
et un symbole particulier. Elles sont au nombre de vingt-deux et certaines d’elles sont
mentionnées au Tableau 2.3. Ces noms spéciaux et ces symboles particuliers peuvent
eux-mêmes être utilisés avec les noms et les symboles d’autres unités de base ou
dérivées pour exprimer les unités d’autres grandeurs dérivées. Quelques exemples
figurent au Tableau 2.4. Les noms spéciaux et les symboles particuliers permettent
d’exprimer, sous une forme condensée, des combinaisons d’unités de base
fréquemment utilisées, mais souvent ils servent aussi à rappeler au lecteur la nature de
la grandeur concernée.
3.1. Introduction
= −
∆ = sup (| |)
3.2.2. Erreur relative: L'erreur relative est le quotient de l'erreur absolue à la valeur
exacte.
−
(%) = =
∆
∆ =
= ± ( é)
∆
= ± (%)
L'incertitude s est déterminée par le calcul de l'écart type empirique corrigé dit
expérimental:
1
= = × ( − )
−1
L'incertitude est souvent élargie par l'application s'un coefficient k. Pour une fiabilité
de 95%, k=2 et pour une fiabilité de 99%, k=3.
- Une évaluation est dite de Type B, quand une grandeur est estimée par un modèle
probabiliste (estimée par des informations, expériences, certificat d'étalonnage..).
Exemples:
- Une pesée est faite par une balance numérique de résolution b= 1g (indicateur
. .
Alors: = = 0.023 = = 0.012
√ √
C'est une erreur qui est dues à des causes connues qui peuvent être déterminées
complètement. Ce type d'erreurs est susceptible d'être éliminé par des corrections
convenables. La valeur ajoutée est égale à l'opposé de l'erreur systématique estimée.
- Erreur d'échelle qui est une erreur qui dépend de façon linéaire de la grandeur
mesurée.
- L'erreur de mobilité: cette erreur est souvent due à une numérisation du signal.
La correction d'une erreur systématique est effectuée par l'ajout d'une valeur
algébriquement au résultat brut d'un mesurage. la correction est égale à l'opposé de
l'erreur systématique estimée.
C'est toute erreur qui n'obéit à aucune loi connue lorsqu'elle est prise sur un seul
résultat. Une erreur est aléatoire lorsque, d'une mesure à l'autre, la valeur obtenue peut
être surévaluée ou sous-évaluée par rapport à la valeur réelle.
Exemple:
Ces erreurs proviennent d'une faute lors de la mesure. Ex. Confusion entre les chiffres
3 et 8.
C'est l'ensemble des valeurs d’une grandeur à mesurer pour lesquelles l’erreur d’un
instrument de mesure est supposée maintenue entre des limites spécifiées.
Gamme de Gamme de
mesure min mesure max
Etendue de mesure
3.5.2. Résolution
C’est la plus petite différence d’un dispositif afficheur qui peut être aperçue d’une
manière significatif.
3.5.3. Sensibilité
Soit X la grandeur à mesurer, et x le signal ou l'indication fourni par l'appareil. A
toutes valeurs de x, appartenant à l'étendue de mesure, correspond une valeur de x,
(x=f(x)). La sensibilité autour d'une valeur X0 de X est m=dx/dX(X0)=f'(X0). Si la
fonction est linéaire, alors la sensibilité de l'appareil est conxtante. Lorsque X et x
sont de la même nature; m qui est alors sans dimension peut être appelée gain. Gain
(dB)=20log(m).
3.5.4. Justesse
C'est les résultats les plus proches possibles de la valeur « VRAIE ». L’erreur de
justesse dépend de la qualité de fabrication de l’instrument : C’est la composante
systématique de l’erreur d’un instrument de mesure (paramètre de position). C’est la
moyenne M barre qui résulterait d’un nombre finie de mesurage de même mesurante
effectué dans les conditions de répétitivité moins la valeur vraie de mesurante M.
= −
La valeur vraie est l'origine et l'erreur de justesse est le barycentre de l'ensemble des
mesures.
3.5.5 .Fidélité
Méthode qui donne des résultats identiques pour une série de mesures consécutives.
ex: des mesures répétées à l'aide d'un voltmètre donne: Umax=100.2V, Umin=99.7V,
F=+/-0.25V.
- Elle représente la dispersion des mesures Mi d'une même grandeur et elle est
caractérisée par son écart-type estimé. L'erreur de fidélité est égale à 6 fois la valeur
de l'écart type :
=6×
3.5.6. Précision
(%) = 100.
é
Lorsque l'appareil de mesure est un appareil numérique,
é
(%) = 100.
3.5.7. Exactitude
=| |±3×
3.5.8. Répétabilité
3.5.9. Reproductibilité
Application:
Chapitre 4: Mesure et contrôle
4.1. Introduction
4.2. Règle
Une règle est un instrument qui sert à mesurer à tracer des droites, à mesurer une
longueur.
4.3. Trusquin
Le Trusquin est un outil de traçage qui permet le marquage avec précision de repères
sur une pièce. C'est un instrument de mesure et de contrôle fiable et précis, simple
d'utilisation. Il est utilisé principalement en menuiserie et en fabrication mécanique.
Trusquin à vernier
Exemple: Trusquin 300mm-0.02mm
- Classe 0
- Vérifier que le Trusquin est sur zéro quand la pointe à tracer touche le marbre.
Le pied à coulisse est un instrument qui permet de mesurer des dimensions composé
d’un mors fixe, d’un mors mobile et d’une vis de maintien en position et
éventuellement d’une jauge de profondeur. La partie mobile comporte le système de
mesure appelé vernier.
Pour mesurer une pièce, on intercale la pièce entre les deux mâchoires et on lit la
mesure sur la partie graduée du pied à coulisse. Cet instrument est très utilisé pour la
mesure des spécifications dimensionnelles des pièces.
4.5. Jauge de profondeur
4.7. Rapporteur
Un rapporteur d’angle est un instrument géométrique qui sert à mesurer l'angle que
font deux lignes ou deux plans dans un même espace donné. il existe différents types
de rapporteurs d’angle tels que les rapporteurs d’angle fixe, les rapporteurs d’angle
pivotant, les rapporteurs d’angle coulissant, etc.
4.8. Comparateur
Le comparateur est un appareil de mesure de longueur qui indique une mesure relative
par rapport à un point de référence. Il est constitué d'un cadran gradué avec une
aiguille pivotant en son centre. Autour du cadran une lunette comportant un ou
plusieurs index peut pivoter manuellement. L'index permet à l'utilisateur de
matérialiser le point zéro.
Le comparateur dit à course normale comporte un totaliseur qui indique le nombre de
tours effectués par l'aiguille. Par exemple, pour un comparateur ayant une course de
10 millimètres, chaque tour d'aiguille représente 1 millimètre. Si le palpeur se déplace
d'un millimètre, l'index du totaliseur marquera un.
Le palpeur est constitué de deux parties : la tige et la touche. La touche est vissée au
bout de la tige. Il est possible d'utiliser diverses formes de touche et ainsi adapter la
forme de l'extrémité à la pièce à mesurer.
Le comparateur est constitué d'une tige mobile en translation. Le déplacement de la
tige mobile en translation est transmis à un dispositif mécanique transformant la
translation de la tige en rotation de l'aiguille. L'angle total de rotation est
proportionnel au déplacement en translation de la tige.
Pour effectuer une mesure on fait un point zéro à l'aide par exemple d'une cale étalon.
Le corps du comparateur étant fixe on place la pièce à mesurer sous le comparateur
qui indique alors la différence entre le point de référence et la dimension de la pièce
mesurée.