Memoire Corrigé Sandi

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Numéro:

UNIVERSITE DE
KARA
FACULTE DES SCIENCES ÉCONOMIQUES
ET DE GESTION
--------
RAPPORT DE STAGE
En vue de l’obtention de la
LICENCE PROFESSIONNELLE
Domaine : Sciences économiques et de gestion
Mention : Économie
Spécialité : Planification du développement OU Suivi -
évaluation des programmes et projets de développement OU
Développement local

Thème

Présenté par

KOMLA V
I
Stage effectué du 15/07/2019 au 21/09/2019

Structure d’accueil
Mairie de KLOTO 1

Directeur d u Rapport de stage


ABALO Afi,
Maître-Assistant, Université de Kara
Maître de stage
AFI Abalo, Maître statisticien

Année académique
2020-2021

DEDICACE
Je dédie ce document au Dieu tout puissant pour cette grâce qu’il m’a accordé tout au long de mes
études. A mes parents pour leur amour, encouragement et affection.

REMERCIEMENTS
Tout d’abord nos remerciements vont à l’endroit de l’Université de Kara qui nous a donné cette chance de
bénéficier de cette formation en Planification Suivi-Evaluation des Programmes et projets de
Développement Local (PSE-PDL)

Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer nos reconnaissances :

 A Monsieur KONDE Yawovi Afidenyo, Ingénieur Agronome Directeur Régional de l’Agriculture, de


l’Elevage et du Développement Rural-Plateaux Ouest Kpalimé pour l’accueil et l’accompagnement
qui nous ont été réservés durant la période que nous avons passé dans sa direction ;
 Au Professeur SANDA Komla, Président de l’Université de Kara pour tous ses efforts ;
 A Monsieur ADEVE Komla, Doyen des Facultés des Sciences Economiques et de Gestion à
l’Université de Kara ;
 Au Docteur LAWANI Ayemi, Responsable de la formation Planification Suivi-Evaluation des
Programmes et projets de Développement Local qui par son encadrement, ses conseils et sa
motivation à l’endroit des étudiants nous a accompagné tout au long de la formation ;
 A mon Directeur de mémoire, Madame Olondo AFO-LOKO, pour son encadrement durant la
rédaction de ce document ;
 A mon maître de stage, Docteur ADDEN Bruno pour son accompagnement tout au long de la
rédaction de ce document ; Chef Service Vulgarisation et Appui à la Production Agricole, Chef
Service Suivi-Evaluation ;
 A tous les enseignants de l’Université de Kara en particulier ceux qui sont intervenus au cours de
notre formation ;

Nos remerciements vont enfin à tous ceux qui nous ont aidés à la réalisation de ce travail en particulier
tout le personnel de la Direction de notre stage pour l’accueil dont nous avons fait l’objet et l’assistance
durant la période de stage.

Il faut faire le sommaire de façon automatique c’est très important


Sommaire

Dédicace

Remerciements

Sommaire

Liste des tableaux

Liste des figures

Liste des abréviations

Résumé

INTRODUCTION

Problématique de l’étude et question centrale

1- Problématique
2- Objectif de l’étude
3- Intérêt de l’étude
4- Méthodologie
5- Le plan du document

Chapitre I : Présentation de la Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement


Rural des plateaux-ouest

I- Présentation de la DRAEDR-PO
1- Objectifs de la DRAEDR-PO
2- Organisation du MAEDR
3- Organisation de la DAEDR-PO
II- Présentation de l’UTCC

Chapitre II : L’importance de la planification des activités dans la préparation de la campagne agricole 

I- Etude de cas du cacao biologique

Chapitre III : Evaluer les déterminants dans la préparation dans la filière cacao

1- Les coopératives
2- Les acteurs

CONCLUSION

Recommandations

Bibliographie

Annexe 1 : Organigramme de la MAEDR

Les listes aussi ce font de façon automatique


Liste des tableaux

Tableau 1 : le calendrier cultural

Liste des figures

Figure 1 : Nettoyage manuel

Figure 2 : L’égourmandage

Figure 3 : Taille de la couronne

Figure 4 : Récolte sanitaire

Figure 5 : Réglage d’ombrage

Figure 6 : La lutte contre les maladies

Figure 7 : La récolte

Figure 8 : L’écabossage

Figure 9 : La fermentation

Figure 10 : Le séchage sur les claies surélevées


Liste des abréviations

UTCC : Unité Technique Café-Cacao

CCFCC : Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao

FUPROCAT-COOP-CA : Faîtière des Unions des Producteurs de Café et de Cacao du Togo-Société

Coopérative avec Conseil d’Administration

USCPCC : Union des Sociétés Coopératives des Producteurs de Café-Cacao

DRAEDR : Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural

MAEDR : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural

CICC : Conseil Interprofessionnel du Café-Cacao Togo

CAGIA : Centrale d’Approvisionnement et de Gestion des Intrants Agricoles

GPCC : Groupement de Producteurs de Café et Cacao

CEA : Champ Ecole Agriculteur

ICAT : Institut de Conseil et d’Appui Technique


Résumé

Cette étude vise à mettre en exergue les atouts et contraintes de la planification d’une campagne agricole
au Togo. Le défi majeur auquel est confronté le Togo, celui de lutter contre la pauvreté, accroitre les
revenus des ménages ruraux, protéger l’environnement et mieux se positionner sur le marché
international. Il s’agit de faire en sorte que notre agriculture puisse remplir certaines fonctions
essentielles telles que : nourrir la population, améliorer les revenus des producteurs, contribuer à la
rentrée des devises, créer des emplois, réussir une agriculture durable, en harmonie avec
l’environnement. En effet, l’agriculture constitue le secteur moteur de l’économie togolaise compte tenu
de sa contribution au produit intérieur brut (PIB), des nombreux emplois qu’elle peut générer et de sa
capacité à offrir des produits alimentaires et grâce à ses effets multiplicateurs en amont et en aval au sein
de l’économie.

Introduction
Contexte et justification

Le café et le cacao ont été par le passé des filières porteuses de croissance et une source de devises pour
le pays. Leur contribution à la formation de la richesse nationale a été relativement importante. Mais ces
dernières années pour des raisons diverses, ces spéculations végétales ont connu une chute de
production qui a engendré un manque à gagner pour le producteurs et pour l’Etat. Dans le but de relancer
ces filières, plusieurs études ont été menées. Celles-ci ont fait ressortir que ces deux cultures ont un
potentiel considérable d’amélioration des rendements ; notamment l’introduction de meilleures
pratiques d’entretien de la taille des arbres, la restauration de l’ombrage, associés au remplacement
progressif des plants morts ou trop faiblement productifs à l’intérieur de la plantation. Au regard de ces
atouts, ces cultures (café et cacao) ont été retenues comme cultures à forte valeur ajoutée, devant alors
bénéficier des appuis. Les appuis envisagés sont entre autres : accroître la productivité, la qualité et la
valeur.

Le Togo au terme de la campagne agricole 2021-2022, a enregistré des excédents de production dans
plusieurs filières comme lors des précédentes années. Des signaux présagent une faible production
agricole, le ministère togolais chargé de l’agriculture et des acteurs agricoles ont échangés sur les
dispositions à prendre pour améliorer les rendements. Au rang des signes précurseurs, les autorités du
pays notent les effets du changement climatique qui se manifestent par les variabilités climatiques et les
phénomènes méthodologiques, l’inondation et la sécheresse qui fragilisent le système de production.

A travers ces échanges avec des producteurs, les autorités souhaitent recueillir les propositions et
recommandations afin de prendre de nouvelles initiatives visant à améliorer les productions et mettre le
pays à l’abri de l’insécurité alimentaire. Notons que dans cette même dynamique, le gouvernement à la
veille de la campagne, a déjà pris des initiatives en faveur des producteurs. Le ministère de l’agriculture,
de l’élevage et du développement rural relève également une hausse globale de 3,56 de productions
agricoles. Selon les autorités togolaises, la croissance enregistrée dans ces filières malgré la crise sanitaire
et les aléas climatiques est attribuable aux initiatives du gouvernement engagées afin de doper la
production.

Pour le compte de la campagne 2022-2023, l’exécutif prévoit de procéder à l’aménagement des terres,
de promouvoir la mécanisation agricole et la maîtrise de l’eau ainsi que le développement d’autres filières
afin d’améliorer la production. Il envisage également le financement des activités des producteurs
agricoles à travers la MIFA et la poursuite des travaux de réaménagement des pistes rurales. Dans le
secteur alimentaire, ces perturbations présagent d’une crise alimentaire contre laquelle chaque pays
devra se battre, pour garantir la sécurité alimentaire.

D’où pour le Togo, d’augmenter significativement la production et les rendements agricoles, pour couvrir
prioritairement les besoins alimentaires nationaux et contribuer à satisfaire également ceux de la sous-
région.

Tu fini en disant……. C’est dans cette perspective que nous avons choisi pour thème de
recherche : « …tu mets ton thème….»
Problématique de l’étude et question centrale

1- Problématique il faut développer ta problématique

La planification doit être doté d’in personnel compétent dans toutes les structures de mis en œuvre pour
son efficacité. Il est donc important de repérer les éventuels écarts entres les besoins en matières de
planification de projet et les acteurs disponibles, pour déterminer s’il est nécessaire de renforcer les
capacités ou de recourir à des compétences externes.

Les producteurs, dans leur aspect de développement doivent faire une campagne agricole en vue de
disposer d’une période annuelle de référence pour la fixation des prix agricoles. En dépit de la bonne
volonté des acteurs chargés de la mise en œuvre de la campagne agricole, force est de constater que le
ledit plan ne dispose pas d’une planification efficace pour la bonne atteinte des résultats prévues.

Ces dysfonctionnements agissent sur l’atteinte des résultats, ce qui nous amène à poser les questions
suivantes :

a) Les producteurs préparent-ils bien leur campagne ?


b) Les acteurs disposent-ils des ressources nécessaires pour appuyer les producteurs ?
Tu n’as pas parler de ta question principale et de tes questions
spécifiques et aussi les hypothèses

2- Objectif général

L’objectif général de notre étude est la mise en place d’un système de planification d’activités périodique
pour les planteurs et plantation de café et cacao

2-1- objectifs spécifiques

a) L’importance de la planification des activités dans la préparation de la campagne agricole


b) Evaluer les déterminants dans la préparation de la campagne dans la filière cacao

3- Intérêt de l’étude

3-1- Intérêt académique

La présente étude nous permettra de mettre en pratiques les connaissances théoriques de l’étudiant. Il
permet d’analyser le fonctionnement du système de planification, d’apercevoir les contraintes pour
proposer des mesures atténuants.

3-2- Intérêt social

Nous avons choisi d’étudier la planification d’une campagne agricole pour démontrer l’utilité des
compétences reçues de notre formation d’une part ; et d’autre part, pour contribuer à faire ressortir les
atouts et contraintes de la campagne agricole.

4- Méthodologie
Pour apporter des réponses à notre question, les acteurs impliqués dans le système de planification de la
campagne agricole au niveau régional sont la population d’étude. Comme technique de recherche, nous
utiliserons la recherche documentaire et les acteurs impliqués dans le système de planification de la
campagne agricole. L’instrument de collecte utilisé est : un questionnaire. Les documents exploités sont :
Référentiel Technico-économique de cacao biologique.

 Le questionnaire

Deux questionnaires ont été élaborés pour la spéculation de cacao biologique et leur planteur et l’autre
pour les acteurs.

5- Plan du document

La suite du travail est organisée en trois chapitres. Le premier chapitre nous présente la clarification
conceptuelle, le deuxième chapitre présente notre structure d’accueil : la Direction Régionale de
l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural Plateaux-Ouest. Le troisième chapitre la
planification au niveau de la campagne agricole, et le dernier chapitre porte sur l’information dont
disposent les acteurs impliqués dans la campagne agricole.

 Clarification conceptuelle

Les concepts utilisés sont expliqués en vue de faciliter la compréhension.

 Planification

C’est un processus qui fixe (pour une institution, un individu), après études et réflexion prospectives, les
objectifs à atteindre, les moyens nécessaires, les étapes de réalisation et les méthodes de suivi de celle-ci
pour une période déterminée.

 Campagne agricole

C’est la période durant laquelle s’accomplie un cycle de végétatif normal. Ce cycle est compris entre le
début des semis et la récoltes pour les cultures annuelles.
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA DIRECTION REGIONALE DE LAGRICULTURE DE L’ELEVAGE ET DU
DEVELOPPEMENT RURAL DES PLATEAUX-OUEST

Introduction

Nous ne pouvons commencer la présentation de notre étude sans présenter notre structure d’accueil tant
dans son environnement interne qu’externe.

I- Présentation de la direction régionale de l’agriculture de l’élevage et du développement


rural Plateaux-Ouest (DRAEDR-PO)

Crée en Mars 2020 après la restructuration ministérielle, la direction régionale de l’agriculture, de


l’élevage et du développement rural des plateaux-ouest (DRAEDR-PO) dépendait de celle des
plateaux-est. La DRAEDR-PO fut dirigée dès sa création par M.TCHEDRE Gbati, qui passa le témoin à
M.KONDE Afidenyo Yawovi.

La Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural (DRAEDR-PO) se situe


à Kpalimé chef-lieu de la préfecture de Kloto. La ville de Kpalimé est située dans la région des
plateaux-ouest au nord-ouest de la capitale du Togo (Lomé).

D’un point de vue organisationnel la DRAEDR dispose de (07) directions préfectorales : Agou, Kloto,
Kpélé, Danyi, Amou, Akébou, Wawa.

Elle a été créée par le décret n02012-006/PR du 7mars 2012 portant organisation des départements
ministériels et créée par l’arrêté n0042/13/MAEP/Cab/SG du 06 juin 2013 portant organisation du
ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Elle est située dans le quartier de NYIVEME et
non loin de BTCI.

1- Objectifs de la DRAEDR-PO

Les objectifs assignés à la direction se résument comme suit :

• Coordonner et assurer le suivi de la mise en œuvre au plan régional des activités de toutes les
structures du ministère et du secteur agricole ;
• Coordonner et contrôler les activités des directions préfectorales et de tous les services agricoles
dans la région et veiller à leur bon fonctionnement dans la bonne exécution des politiques, des
stratégies et des directives du département ;
• Contribuer à la conception et à l’élaboration de la politique nationale agricole par la fourniture
des éléments régionaux précis ;
• Veiller à la mise en application du plan régional de la politique nationale agricole
• Suivre la mise en œuvre des projets et programmes du département dans leur ressort territorial
et en faire des comptes périodiques au niveau central ;
• Assurer l’appui conseil aux représentants de l’Etat, des collectivités territoriales des services
techniques déconcentrés de l’Etat et de suivi de la mise en œuvre au niveau de la région des
politiques et stratégies du département ;
• Assurer l’appui des aménagements, des mécanisations agricoles et des équipements ruraux de la
région ;
• Assurer le suivi de l’enseignement agricole et de la formation du personnel de la région ;
 Apporter un appui aux activités de collecte des données dans la région.

Notre stage de fin de cycle devrait se dérouler à la Direction régional de l’agriculture, de l’élevage et du
développement rural. Vu que notre thème porte sur la préparation de la campagne agricole de la filière
cacao nous ne pouvons pas avoir ces informations à la DRAEDR, l’UTCC a accepté de nous aider à recueillir
les informations dont on a besoin pour l’élaboration de notre document.

2- Organisation du ministère de l’agriculture de l’élevage et du développement rural

2-1- Organisation du ministère

Le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et du Développement Rural des Plateaux-Ouest comprend :


- Le cabinet ;
- Le secrétariat général ;
- Les services centraux ;
- Les services déconcentrés ;
- Les institutions et organismes rattachés.

2-1-1- Cabinet du ministère

Le cabinet du ministère est dirigé par :


- Le ministère ;
- Le directeur de cabinet ;
- Les conseillers techniques ;
- Les conseillers en communication ;
- Les services centraux.

2-1-2- Les services centraux

Les services centraux comprennent le Secrétariat General et les onze (11) directions. En effet, ils
comprennent :
- Le Secrétariat général ;
- La direction des affaires financières (DAF) ;
- La Direction des ressources humaines (DRH) ;
- La Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSID

 La Direction de la formation, de la diffusion des techniques agricoles et des organisations


professionnelles agricoles (DFDTOPA) ;
- La Direction de filières végétales (DFV) ;
- La Direction de la protection des végétaux (DSP) ;
- La Direction de l’élevage (DE) ;
- La Direction des pêches de l’aquaculture (DPA) ;
- La Direction de l’aménagement, de l’équipement et de la mécanisation agricole (DAEMA).

2-1-3- Services déconcentrés


Les services déconcentres comprennent :
- Les Directions Régionales de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural ;
- Les Directions Préfectorales de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural ;
- Les délégations de la direction régionale de l’institut de conseil et d’appui technique.

 Le ministère dispose six (06) directions régionales qui sont :

- La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural des savanes ;


- La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural de le Kara ;
- La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural de la Centrale ;
- La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural des Plateaux-Ouest (mon
lieu de stage) ;
- La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural du maritime ;
- La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural des Plateaux-Est

2-1-4- Organisations et institutions rattachées au ministère

Les organisations et institutions rattachées au ministère sont :


- Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) ;
- La nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) ;
- L’agence nationale de sécurité alimentaire au Togo (ANSAT) ;
- L’institut national de formation agricole (INFA) ;
- L’institut togolais de recherche agronomique (ITRA) ;
- Centrale approvisionnement et de gestion des intrants agricoles (CAGIA) ;
- L’office nationale des abattoirs et frigorifiques (ONAF) ;
- Conseil permanent des chambres d’agriculture du Togo (CPCAT).

3- Organisation interne actuelle de la Direction Régionale de l’Agriculture de l’Elevage et du


Développement Rural Plateaux-ouest (DRAEDR-PO)

La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural des plateaux-ouest est


dirigée par M. KONDE Yawovi Afidenyo, ingénieur Agronome.
Le secrétariat général est dirigé par M. TCHAKPADJOU Tibelobe et le secrétariat particulier dirigé par Mme
PALOUKI A. Claire

La direction régionale de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural des plateau-ouest est


subdivisée en sept (07) sections qui sont :

• Section de la planification et du suivi évaluation (SPSE) dirigée par Mr MASOUDJI Dima et Mme KONDO
Gnon (Assistante) ;
• Section des statistiques agricoles (SSA) dirigée par Mme NAKOURA Mahabè G. Estelle ;
• Section administrative et financière (SAF) dirigée par Mr ADJAGOUDOU Komi et Mr GNAKOUTCHAO
Ayaki (Assistant) ;
• Section des productions végétales et contrôle végétaux (SPVCV) dirigée par Mme KOUBIRMA O. Nicole ;
• Section de productions animales halieutiques et de contrôle vétérinaire (SPAHCV) dirigée par ATAKPANI
K. Aregba ;
• Section des aménagements des équipements ruraux (SAER) dirigée par Mr SOUBA Ali et Mr ALPHA-
TOGA Bassitouh (Assistant) ;
• Section de la formation de la diffusion des techniques et des organisations professionnelles agricoles
(SFDTOPA) dirigée par Mme BENDARAMA Dessérama et Mr KPAYE K. Létékoma

II- Présentons la Direction de l’Unité Technique de Café Cacao (UTCC)


L’UTCC est une entité créée au sein de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) qui est un
établissement Public à caractère agricole. Elle est chargée de la mise en œuvre des activités, de
la fourniture de matériels végétal performant et de l’apport d’un appui-conseil agricole aux
producteurs de café et de cacao. Elle couvre la région plateaux-ouest, une partie de la région
centrale et AKPOSSO. Elle est située dans le village de Tové, plus précisément dans le quartier
d’Agoekondji, non loin de l’Institut National de Formation Agricole (INFA). Créé par le décret
N078/MAEDR/CAB/SG ; et l’arrêté N062/11/MAEDR/CAB/SG.

 Mission de l’UTCC

 Promouvoir une agriculture professionnelle par la vulgarisation des techniques agricoles


améliorées ;
 Promouvoir des organisations professionnelles agricoles (OPEA) ;
 Œuvrer à la promotion sociale et économique de la population.

 Attributions
 Fournir un appui technique aux producteurs de café et de cacao et à leur organisation ;
 Concevoir et offrir des systèmes performants de formation aux producteurs de café-cacao ;
 Contribuer au développement et à la consolidation des organisations professionnelles agricoles ;
 Participer à l’orientation des travaux de recherche en café et cacao avec comme objectif principal
l’application pratique des résultats.

 Organisation et fonctionnement
 Niveau Direction : Equipe légère et mobile ;
 Niveau Opérationnel : UTCC est relayée par le réseau du dispositif d’appui conseil des
agences ICAT.

 Stratégies d’intervention
 Responsabilisation des producteurs à travers l’approche et élaboration du plan d’action ;
 Recherche et développement de partenariat.

 Domaines d’intervention
 Information, sensibilisation, renforcement de capacités ;
 Transfert de technologie à travers des séances pratiques ;
 Appui conseil technique de proximité pour la production, le traitement post-récolte, le
stockage et la commercialisation du café et de cacao de bonne qualité ;
 Promotion du café et du cacao togolais ;
 Fourniture de matériel végétal performant de café et cacao ;
 Appui à l’installation et à la conduite de pépinières villageoises ;
 Appui à la régénération de vielles plantations et à l’installation de nouvelles plantations ;
 Appui à la promotion, organisation et fonctionnement des coopératives ;
 Appui à la structuration des acteurs des chaines de valeur agricole ;
 Appui conseil à la gestion durable de l’environnement ;
 Organisation des échanges d’expériences entre producteurs ;
 Promotion de l’épargne et de crédit en milieu rural ;
 Appui à la démarche qualité (certification UTZ) ;
 Evaluation participative des effets et impacts.
Chapitre 2 : L’importance de la planification des activités dans la préparation de la campagne agricole 

Pour bien réussir sa campagne, on planifie son travail avec le calendrier cultural. L’objectif est de gagner
beaucoup d’argent en produisant du cacao de bonne qualité. Tout d’abord on lutte contre les mauvaises
herbes pour qu’elles ne volent pas l’eau et la nourriture que le sol donne aux cacaoyers. Un champ propre
limite des dégâts des insectes et des maladies. Le nettoyage facilite le contrôle de la plantation. Les
gourmands attirent les insectes et prennent la force de l’arbre. Chaque deux mois je coupe les gourmands
sans blesser le tronc du cacaoyer. Il faut couper les branches inutiles (les branches qui poussent vers
l’intérieur du cacaoyer), les avantages sont :

- Certains parasites n’attaquent plus les cacaoyers ;


- L’arbre à une bonne forme pour faciliter la récolte ;
- L’air circule bien et la lumière pénètre bien dans les cacaoyers.

Tout cela constitue un nettoyage manuel. On procède après avec l’enlèvement de toutes les cabosses
pourries et noires des cacaoyers, on les entasse hors du champ et on les brûle. Ensuite on élimine toutes
les branches déjà attaquées par les ravageurs et les branches mortes et on les brûle. Voici quelques
avantages :

- Moins de dépenses pour les fongicides ;


- On aura de jolie cabosse de cacao ;
- La récolte sera abondante.

On observe les cacaoyers régulièrement. Les insectes attaquent les arbres pendant la saison sèche, si je
constate les attaques des insectes sur plusieurs arbres, on traite tout le champ pour éviter que ces
insectes ne se multiplient et détruisent tous les cacaoyers. Les arbres sont attaqués quand on voit :

- La déformation des feuilles et jeunes cabosses ;


- Desséchement des feuilles.

Le traitement se fait tôt le matin quand les insectes sont encore sur le tronc des arbres ou tard le soir. On
récolte toujours les cabosses mûres avant de faire le traitement. Pour protéger les cabosses contre la
pourriture brune, on les traite toutes les 2 à 3 semaines après le début des pluies.

On récolte uniquement les cabosses jaunes ou jaunes-verts toutes les 2 ou 3 semaines. On les coupe avec
prudence en évitant d’enlever le coussinet. Ainsi les cacaoyers produiront beaucoup de fruits. Pour
l’écabossage, on transporte les cabosses près du lieu de fermentation, l’écabossage se fait au plus tard 5
jours après la récolte. On casse les cabosses de cacao avec un bois sec pour ne pas blesser les fèves. On
met à part les fèves noires et on élimine tous les autres déchets pendant l’écabossage. Le même jour de
l’écabossage, on fait les tas de fermentation dans des sacs à l’ombre d’un arbre sur une petite pente pour
que l’eau puisse sortir des tas. On brasse les tas de fèves tous les 2 jours, en temps de pluie, on ouvre le
tas de fermentation et on sort les fèves après le 5 ème jour, en période sèche, on ouvre le tas de
fermentation et on sort les fèves après le 7ème jour. Le cacao bien fermenté sèche très vite et est de bonne
qualité. On met les fèves fermentées sur les claies pour le séchage au soleil. Pendant le séchage, nous
mettons de côté les fèves germées, noires et éliminons les déchets. Nous protégeons les fèves des
animaux, nous les couvrons chaque soir et lorsqu’il pleut. Pendant au moins une semaine on sèche le
cacao et on retire les fèves des claies lorsqu’elles craquent. Le cacao séché de cette manière répond
toujours aux normes de qualité.
On stocke le cacao séché dans des sacs propres, puis on les places sur des bois secs dans un magasin bien
aéré. On s’assure que le stock est bien disposé, pas collé au mur, à l’abri de l’eau. Ainsi nous évitons la
moisissure qui peut détruire tout mon stock et nous faire perdre de l’argent. Ensuite on vend le cacao sur
la place à travers notre coopérative pour bénéficier de ses services. Pour si on gagne ou on perd à chaque
campagne, on enregistre pour chaque cacaoyer :

- Les sorties d’argent pour les achats d’intrants et de la main-d’œuvre ;


- Les entrées d’argent des ventes de cacao.

Les recettes de la vente de cacao dont on n’a pas besoin sont gardées à la banque.

Vu tout ce qui précède nous pourrions dire que la planification est aussi un outil dans le domaine agricole
afin d’aider les producteurs à avoir de bons rendements et de bonnes qualités de cacao s’il pratique ces
activités dans leur plantation de cacaoyer.

I- Etude de cas du cacao biologique

1-1- La qualité du cacao biologique

Quand la fève est bien fermentée et séchée, elle a une couleur brune lorsqu’on la coupe en deux. Pour
que le cacao soit acheté en tant que cacao biologique et à un meilleur prix, il doit respecter certains
critères qui varient d’un organisme certificateur et d’un acheteur à un autre.

1-2- La certification du cacao

Pour produire et vendre un cacao biologique et équitable, nous devons respecter les principes de
l’agriculture biologique et du commerce équitable adoptés par la structure qui nous accompagne. Le
commerce équitable nous aide à améliorer nos conditions de travail et notre cadre de vie et à développer
notre coopérative et notre communauté.

 Quelques principes de l’agriculture biologique


- Choisir un terrain ayant un sol meuble, qui ne contient pas de gros cailloux en
profondeur ;
- Eviter d’installer la plantation sur une parcelle en pente, située en dessous d’une
plantation de cacao conventionnel ;
- La parcelle de cacao biologique doit être séparée des autres parcelles de cacao
conventionnel ;
- Eviter d’utiliser les engrais chimiques, les pesticides ainsi que les herbicides ;
- Etablir un équilibre entre l’ombrage et l’ensoleillement dans la plantation en maintenant
dans la cacaoyère en moyenne des arbres agroforestières (fraquet) ;
- Tailler et éclaircir régulièrement la plantation pour réduire le taux de pourriture de
cabosses et les attaques des mirides et autres insectes nuisibles ;
- Faire régulièrement la récolte et enterrer hors du champ toutes les cabosses pourries ;
- Traiter la plantation uniquement avec des produits biologiques homologués et autorisés
par l’organisme de certification qui nous accompagne ;

1-3- La Certification « Commerce Equitable » ou « Fairtrade »


Les principes de commerce équitable nous aident à améliorer nos revenus et notre condition de vie et
donc à développer notre coopérative et notre communauté. Chaque année, l’inspecteur de la structure
de certification doit contrôler la coopérative et les planteurs pour vérifier que les standards pour un
commerce équitable sont appliqués. De plus, nous en tant que planteurs devront respecter nos
obligations pour pouvoir vendre notre cacao biologique ou en commerce équitable. Quelques critères de
conformité :

- Etre légalement constitué en coopérative;

-La transparence et la démocratie dans la gestion de la coopérative ;

- Respecter et préserver la biodiversité ;

- Eviter le travail des mineurs

- Contribuer au développement de la communauté ;

- Respecter les lois en vigueur dans le pays ou les conventions ratifiées par le pays

- Respecter l’équité genre et éviter toute forme de discrimination au sein de l’organisation ;

-S’assurer que tous les membres de la coopérative ont le même pouvoir de décision ;

- Organiser régulièrement les AG et respecter les textes de la coopérative.

POUR LES FIGURES ET LES TABLEAU IL FAUT METTRE LA SOURCE ET L’ANNEE

Figure 1 : Nettoyage manuel


Il est nécessaire de faire le désherbage manuel, pour lutter contre les mauvaises herbes qui
concurrencent les cacaoyers pour l’eau et les éléments nutritifs. Le nettoyage facilite le contrôle de la
plantation et améliore la production. Il se fait à l’aide d’un coupe-coupe dès que les mauvaises herbes
atteignent un niveau du cacaoyer.

Figure 2 : L’égourmandage

L’égourmandage se fait au même moment que le nettoyage manuel. Il consiste à couper les gourmands
qui attirent les insectes et augmentent les attaques des cacaoyers. Lors de l’égourmandage, il faut
prendre soin de ne pas blesser le tronc des cacaoyers.

Figure 3 : Taille de la couronne


Elle consiste à tailler les cacaoyers à une hauteur de quatre mètres. Elle se fait après la période des
grandes récoltes à l’aide d’un coupe-coupe en laissant au maximum cinq branches sur l’arbre.

Figure 4 : Récolte sanitaire


Les deux figures nous montre qu’en début de la saison des pluies, il faut enlever toutes les cabosses
pourries et noires des cacaoyers qui sont ensuite entassées et brûlées hors du champ. Il faut éliminer
toutes les branches déjà attaquées par les ravageurs, les branches mortes et les brûler. Pendant la récolte
sanitaire, il faut éviter de toucher les cabosses non attaquées après avoir récolté les cabosses pourries.
Cette précaution permet de réduire la propagation de la pourriture brune dans la cacaoyère et d’avoir
une meilleure récolte.

Figure 5 : Réglage d’ombrage

Source : référentiel technico-économique du cacao au Togo

Il consiste à maintenir un ombrage plus ou moins dense pour faciliter le développement des cacaoyers.
Ainsi, il faut éclaircir de temps en temps dans la plantation quand les cacaoyers se développent.

Figure 6 : La lutte contre les maladies

Source : Référentiel technico-économique du cacao biologique


Pour protéger les cabosses contre les pourritures brunes, on diminue régulièrement l’ombrage dans la
plantation en saison pluvieuse pour éviter le développement rapide des champignons responsables de la
pourriture des cabosses. On fait régulièrement la récolte sanitaire. On utilise également les fongicides
uniquement composé d’oxyde de cuivre autorisés par l’organisme de certification aux doses
recommandées. Ainsi, on aura des cabosses saines. Pour éviter que le fongicide ne se retrouve dans les
fèves, on récolte toujours le cabosses mûres avant de faire le traitement.

Figure 7 : La récolte

Source : Référentiel technico-économique du cacao biologique

On récolte uniquement les cabosses jaunes, jaunes-verts ou de couleurs orangée toutes les 2 ou 3
semaines. On les coupe avec prudence en évitant de blesser le tronc. On récolte les cabosses dans un
panier ou un sac, au cours de la récolte je sépare les cabosses saines des cabosses noires ou attaquées
par les insectes.

Figure 8 : L’écabossage


Source : Référentiel technico-économique du cacao biologique

Après l’écabossage, on transporte les fèves dans un récipient propre et non troué, près du lieu de
fermentation. On fait l’écabossage au plus tard 3 jours après la récolte. On casse les cabosses de cacao
avec un bois en s’assurant de ne pas blesser les fèves. On enlève les fèves en les séparant du placenta. On
met à part les fèves noires, colées, germées, blessées et on élimine toutes les autres déchets pendant
l’écabossage, on valorise les coques de cabosses pour les transformer en compost ou en potasse.

Figure 9 : La fermentation

Source : Référentiel technico-économique du cacao biologique


Le même jour de l’écabossage, on fait le lit de la fermentation à l’aide des feuilles de bananier provenant
de la plantation biologique, à l’ombre d’un arbre sur une petite pente pour que le jus de fermentation
puisse sortir du tas. On dépose les fèves sur les feuilles de bananier, après l’écabossage.

Figure 10 : Le séchage sur les claies surélevées

Source : Référentiel technico-économique du cacao biologique

Après la période de fermentation, on met le tas de fèves bien fermentées sur des claies surélevées, en les
étalant en couches minces pour le séchage au soleil. On remue le tas pour avoir des fèves bien séchées et
homogènes. Pendant le séchage on met de côté les fèves germées, noires, et on élimine les déchets. On
protège les fèves contre les animaux en rabattant les claies et on couvre les fèves avec une bâche chaque
soir et lorsqu’il pleut. On sèche le cacao pendant au moins 7 jours en cas de fort ensoleillement et 10
jours lorsque l’ensoleillement est faible. On retire les fèves des claies lorsqu’elles craquent.

Tableau 1 : le calendrier cultural


Plan de travail Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Taille
Réglage de l’ombrage
Nettoyage manuel
Egourmandage
Récolte sanitaire
Lutte chimique contre la
pourriture brune

Lutte contre les insectes

Récolte, écabossage,
fermentation et séchage

Les activités qui se déroulent durant toute la période de la campagne agricole se résument dans ce
tableau.
Chapitre 3 : Evaluer les déterminants dans la préparation dans la filière cacao

Tout d’abord en agriculture nous avons deux types de cacao qui sont : le cacao biologique et le cacao
conventionnel. Mais notre étude est basée sur le cacao biologique.

La préparation de la filière cacao dans la campagne agricole est faite à différents niveaux : par les
producteurs et par les acteurs. Pour mon enquête un questionnaire a été fait pour les producteurs qu’on
a regroupés en coopérative.

Objectif des coopératives : avoir un bon rendement à la fin de la campagne agricole

1- Analyse de préparation de la campagne selon les coopératives

Les coopératives enquêtées leur point de vue sur la campagne agricole est une longue démarche à
faire. Au commencement de la campagne agricole pour un nouveau comme un ancien terrain, il faut
faire l’entretien du terrain, les métalliers sont difficiles a trouvé de nos jours il faut demander de
l’aide à certaines personnes pour arranger ta parcelle, te faire des trous pour la mise en terre du
cacao et si tu arrives à les trouver cette première partie est résolue. Il y a un temps pour arranger la
parcelle et un temps pour planter le cacao, pour que s’il pleuve le cacao puisse commencer par
grandir. Il se demande s’il leur faut les cabosses ou les pépinières, il se dirige vers leur conseiller
agricole afin de les aider à trouver les cabosses ou les pépinières. S’ils arrivent à trouver les cabosses
ou pépinières, ils doivent venir voir quelle parcelle convient à la plantation avec l’aide du conseiller,
ce ne sont pas tous les terrains qui sont adaptés à la plantation du cacao. Il faut planter certains
arbres recommandés par l’UTCC pour donner de l’ombrage parce que le cacao a besoin d’ombrage
sinon au moment de la sécheresse les plantes de cacao risquent de mourir. Dans un champ de cacao
on peut planter le maïs (ou plantains) pour amoindrir le coût de l’entretien. Il faut éviter de planter le
taro car ils attirent certains insectes qui détruisent le cacaoyer. Ce sont des producteurs qui ont des
champs individuels qui se sont regroupés en coopératives pour un but commun surtout la vente
groupée car il y a des intérêts, des concurrences à éliminer. Dés fois, les conseillers viennent pour
faire des appuis formatifs, il choisit un champ pour les apprendre quelques notions, on appelle ces
champs « les champs écoles agriculteurs » (CEA). Le champ école se fait sur le terrain puisque tout ce
qu’on va apprendre sont des trucs pratiques. Les acteurs appellent ces pratiques les technologies
qu’ils doivent apporter aux producteurs pour une bonne rentabilité. Les raisons pour lesquelles les
producteurs préparent la campagne agricole : avoir un bon rendement, faire des programmes pour
aboutir aux objectifs. Les partenaires avec lesquels les producteurs travaillent (Union) les conseillent
par rapport à la démarche des activités tout au long de l’année, ils viennent visiter leur champ, s’il y a
possibilité ils leur paie des jeunes plants, cette année ils leur ont fournis 50 plants individuellement
dans la coopérative. D’habitude ce sont les producteurs eux-mêmes qui cherchent à payer des jeunes
plants. L’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) les appuient. Ils ont aussi des partenaires
financiers (DEKAWOWO) pour l’emprunt et les aider pour qu’ils puissent trouver de l’argent pour
payer les cabosses ou les jeunes plants à temps mais leur problème c’est un prêt avec intérêt.

Tout récemment, les coopératives ont reçu la visite d’une dame blanche pour un projet appelé « le
projet BINGS ». Ce projet consiste à les aider à faire du savon à l’aide des cabosses, ce sont les
femmes des producteurs qui sont en charge du projet, la dame les a ramené les outils essentiels pour
la fabrication du savon suite à une formation. L’Union les a distribué des plantes (fraquet), ces plantes
contribuent à l’évolution de la plantation de cacaoyer car elles lui donnent de l’ombrage.

1-1- Les problèmes rencontrés par les coopératives lors de la préparation des campagnes agricoles

D’après ce qui précède, les problèmes que rencontrent les producteurs sont multiples : le manque
d’argent car s’ils ont l’argent il y aura une bonne évolution dans la plantation, le changement
climatique, ils n’avaient pas reçu de conseil pour entretenir leur champ, les feux de brousse.

2- Analyse de la préparation de la campagne agricole par les acteurs

La campagne agricole part de la collecte des données sur le terrain en termes de besoins des producteurs,
des besoins qui sont souvent en terme de facteur de production, des besoins en formation, des besoins
en appui à l’acquisition des intrants. Pour le faire, ils partent d’un diagnostic participatif avec les
producteurs qui se sont regroupés en coopératives, afin de ressortir leur besoin. Les acteurs élaborent
leur plan d’action qu’ils appellent « le plan d’appui accompagnement » qui consiste à savoir comment ils
vont les accompagner. Le conseiller agricole fait le travail de diagnostic avec les producteurs, ressort leur
plan d’action, élabore leur plan d’appui accompagnement qu’il envoie au niveau de l’agence préfectorale,
l’agence préfectorale aussi va élaborer leur plan d’appui accompagnement, le plan d’appui
accompagnement est centralisé au niveau de la région et la région verra ce qu’il faut faire pour atteindre
l’objectif des producteurs.

Les entreprises parlent de l’exercice comptable, le domaine agricole parle de campagne agricole.
L’exercice comptable part du 1er janvier au 31 décembre mais la campagne agricole ne cadre pas avec le
calendrier. La campagne agricole de la filière cacao ne suit pas l’année, la grande récolte c’est en
novembre, décembre ça peut aller jusqu’à janvier. La campagne agricole c’est le moment où l’on démarre
la production jusqu’à la fin. L’administration essaye d’ajuster les données pour rester dans le calendrier
annuel, la campagne agricole est liée au cycle de production et aux saisons. En tant que structure étatique
ou structure de vulgarisation, vu qu’ils sont dans l’accompagnement des producteurs, leur mission c’est
d’œuvrer aux côtés de ces derniers pour mieux produire, mieux vendre, déjà à partir de ces moments ils
travaillent avec les producteurs pour préparer la campagne prochaine. D’une manière technique, ceux
qu’ils font c’est de faire un diagnostic sommaire avec les producteurs, ce qui consiste à savoir les
problèmes qu’ils ont rencontrés au cours de la campagne qui est en train de finir, afin d’améliorer la
prochaine campagne. Ce travail de diagnostic sommaire consiste à élaborer un plan d’action afin de savoir
quelle activité faire avec les producteurs, est-ce qu’il faut les former ? Sur quelle thématique ? Ils les
appuient vers la fin de la campagne pour la commercialisation de leur produit, dégager ce qu’il faut pour
acheter les intrants pour l’année prochaine, prévoir les services et élaborer un calendrier pour la saison
prochaine, tout cela se fait d’octobre jusqu’à décembre, janvier pour avoir un plan d’action, un calendrier
et un compte d’exploitation prévisionnel. C’est ce qui permet aux producteurs de savoir ce qu’ils vont
faire l’année prochaine, ce que ça va leur coûter et les périodes où ils doivent mobiliser ces fonds.

2-1- Les problèmes rencontrés par les acteurs lors de la préparation de la campagne agricole
Le problème majeur c’est au niveau du regroupement des producteurs, ils sont nombreux, ils ne peuvent
pas travailler avec eux individuellement, ils les regroupent en coopératives mais le producteur n’a jamais
le temps, c’est difficile d’avoir tout le monde et travailler avec eux. Les moyens pour exécuter la
planification, les problèmes liés à la nature : les problèmes climatiques. La mobilité des acteurs pour aller
sur le terrain est aussi un facteur de problèmes : manque de véhicules et le peu qu’ils ont est amorti
depuis, les pannes répétés tout ça réduit leur mobilité sur le terrain. Les coûts des intrants c’est un facteur
de problèmes. Le manque de matériels pour faire le travail.

Résultats

Les résultats de notre analyse découlent des pratiques observées dans la structure, des entretiens avec le
personnel et certains producteurs. Le système de planification dans la structure présente beaucoup
d’atouts, néanmoins certains contraintes ont été relevés et doivent être corrigés.

Les contraintes

 Manque d’outils nécessaire pour travailler avec les producteurs


 Manque de moyens mobiliers pour se rendre sur le terrain
 Vieillissement des producteurs
 Coûts des intrants
 Difficulté de travailler avec les producteurs
 Problème de formation des producteurs

RECOMMANDATIONS

- Sensibiliser les jeunes à prendre le relais sur la production des filières végétales (café et
cacao) afin d’accroître la riche du pays
- Réduire le coût des intrants pour faciliter l’achat aux producteurs
- Mettre des moyens mobiliers à disposition des acteurs pour se rendre sur le terrain
- Mobiliser les producteurs à assister à des formations pour la bonne marche de leur
plantation

Conclusion
Notre étude a été réalisée dans le but de répondre à la question de savoir comment se fait la préparation
de la campagne agricole. Au terme des analyses faites, nous en déduisons que l’amélioration du système
de planification de cette structure implique l’amélioration des actions à deux niveaux : le stratégique et
l’opérationnel. La mise en place d’un système de planification semble être une tâche facile, or force est de
constater que la majorité des activités non faites ou mal faites ne sont pas dues à l’ignorance mais plutôt
à la complexité de leur exécution. Les théories reçues en matière de planification que ce soit stratégique
ou opérationnelle ne sont pas retenues.

Je n’ai pas vu les résultats de ton étude


Tu n’as pas introduit ton questionnaire dans les annexes
Il faut faire la numérotation des pages
Tu dois également faire la table des matières à la fin
Bibliographie

Document de politique agricole pour la période de 2016-2030

Référentiel technico-économique pour des cacaoyères adultes Togo

Référentiel technico-économique de la culture du cacaoyer au Togo

Rapport annuel de performance agricole de 2021

https://www.togofirst.com agro

https://agriculture.gouv.tg

http://www.conseil-agri.com
Annexe

Annexe 1 : Organigramme de MAEDR

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE ORGANISMES ET INSTITUTIONS


L’ELEVAGE ET DU DEVELOPPEMENT RATTACHES
RURAL (MAEDR) - ANSAT - CPCAT - ITRA - CN-CMLA -
ONAF
- CAGIA - ICAT - NSCT - INFA/TOVE  

CABINET

ISM

PRMP

CC

CCMP CPMP

SECRETARIAT GENERAL
PNIASA
DRH DAF
PASA PADAT
DPPSE DFDTOPA DR DR DRA DRA
DRAE DRA
PPAAO PDPR-K AE AE EDR
DRM EDR EDR
DSID P- DR DR K S
PBVM PDRI-MÔ P- C
OUE
ST ES
PART T
PDRD AM 8
D D D DP DSP 7 7
DPA 5
FV E AE V DP DPA
Pro EDR DP
M AE EDR
DRA PATA- AE DR
A 7 5
OTI DR
DP DP
AE AE
DR DR
LEGENDE :

SRM : Services Rattachés au Ministère


ISM : Inspecteur des Services du Ministère
PRMP : Personne Responsable des Marchés Publics
CC : Cellule Communication
CCMP : Commission de Contrôle des Marchés Publics
CPMP : Commission de Passation des Marchés Publics
CNRFAR : Comité National de Réflexion sur le Foncier Agricole et Rural

DRH : Direction des Ressources Humaines


DAF : Direction des Affaires Financières
DPPSE : Direction des Politiques, de la Planification et du Suivi-Evaluation
DFDTOPA : Direction de la Formation, de la Diffusion des Techniques
et des Organisations Professionnelles Agricoles
DSID : Direction des Statistiques, de l’Informatique et de la Documentation
DFV : Direction des Filières Végétales
DE : Direction de l’Elevage
DPV : Direction de la Protection des Végétaux
DSP : Direction des Semences agricoles et Plants
DMA : Direction de la Mécanisation de l’Agriculture
DAPR : Direction de l’Aménagement et des Pistes Rurales

DRAEDR : Directions Régionales de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement


Rural
DPAEDR : Directions Préfectorales de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement
Rural
CPCAT : Conseil Permanent des Chambres d’Agriculture du Togo
ICAT : Institut de Conseil et d’Appui Agricole
INFA : Institut National de Formation Agricole de Tové
ITRA : Institut Togolais de Recherche Agronomique
NSCT : Nouvelle Société cotonnière du Togo
ANSAT : Agence Nationale pour la Sécurité Alimentaire du Togo
ONAF : Office National des Abattoirs et Frigorifiques
CAGIA : Centrale d’Approvisionnement et de Gestion des Intrants Agricoles
CN-CMLA : Comité National de la Campagne Mondiale de Lutte pour l’Alimentation
PNIASA : Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire
PADAT : Projet d’Appui au Développement de l’Agriculture au Togo
PASA : Projet d’Appui au Secteur Agricole
PPAAO : Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest
PDPR-K : Projet de Développement de la Production Rizicole de la Région de la Kara
PBVM : Projet d’aménagement et de réhabilitation de la Basse Vallée du fleuve Mono
PDRI-MÔ : Projet de Développement Rural Intégré de la plaine de Mô
PDRD : Projet de Développement Rural de Djagblé
ProDRA : Projet de Développement Rural y compris Agriculture
PARTAM : Projet d’Aménagement Rural des Terres Agricoles de la zone de Mission
Tové
PATA-OTI : PATA-Oti (PNIASA)

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