Rapport Relatif A Un Projet de Deliberation Portant Approbation Du Projet de Convention Relative Au Fonds de Transition
Rapport Relatif A Un Projet de Deliberation Portant Approbation Du Projet de Convention Relative Au Fonds de Transition
Rapport Relatif A Un Projet de Deliberation Portant Approbation Du Projet de Convention Relative Au Fonds de Transition
DE LA
POLYNÉSIE FRANÇAISE
---- Papeete, le 1 6 FEV. 2023
Commission de l’équipement,
de l’urbanisme, de l’énergie et des
transports terrestres et maritimes
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs les représentants,
Par lettre n° 1003/PR du 8 février 2023, le Président de la Polynésie française a transmis aux fins
d’examen par l’assemblée de la Polynésie française, un projet de délibération portant approbation de la
convention relative au fonds de transition énergétique.
1/ Contexte
Le 29 novembre dernier, l’Etat a ainsi fait part à la Polynésie française des grandes orientations du
mandat de négociation obtenu par le Haut-commissaire au sujet du fonds de transition énergétique. Ce dernier
permettra d’accompagner les projets d’investissement publics et privés susceptibles de contribuer au
renforcement de l’autonomie énergétique de la Polynésie française, en cohérence avec la Programmation
Pluriannuelle de l’Energie 2022-2030
Toutefois, la déclinaison opérationnelle de ces grandes orientations restait à définir au sein d’une
convention-cadre pluriannuelle entre l’Etat et la Polynésie française.
Le projet de convention-cadre a été élaboré en l’espace de cinq semaines grâce à un travail de co
construction entre les services de l’Etat, du Pays et du Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie
française (SPCPF).
Le présent projet de délibération se compose de deux articles approuvant le projet de convention Etat
- Pays relative aux fonds de transition énergétique qui lui est annexé.
1/2
Cette convention composée de neuf articles et trois annexes a pour objet de définir les conditions de
mobilisation du fonds de transition énergétique mis en place par l’Etat jusqu’au 31 décembre 2026 en vue
d’apporter un soutien financier au développement des énergies renouvelable en Polynésie française.
S’agissant de la participation financière, l'État s'engage à apporter son concours financier, à hauteur de
60 millions d’euros soit 7,160 milliards de F CFP entre 2023 et 2026 et dont l’engagement des crédits est
réalisé sur une base pluriannuelle.
*
* *
Examiné en commission le 16 février 2023, et suite à des échanges figurant au compte-rendu, le projet
de délibération portant approbation du projet de convention relative au fonds de transition énergétique a
recueilli un vote favorable unanime des membres de la commission.
LA RAPPORTEURE
Dylina ARO
2/2
ASSEMBLÉE
DE LA
POLYNÉSIE FRANÇAISE
NOR : ENR23200282DL-4
DÉLIBÉRATION N° /APF
DU
Dans sa séance du
A D O P T E :
Article 1er.- Le projet de convention relative au fonds de transition énergétique joint en annexe est
approuvé.
Article 2.- Le Président de la Polynésie française est chargé de l’exécution de la présente délibération
qui sera publiée au Journal officiel de la Polynésie française.
La secrétaire, Le Président,
LE PRÉSIDENT DE
LA POLYNÉSIE
FRANÇAISE
l\J°HC/
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Vu la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances ;
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L'ÉTAT (Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires)
Ci-après dénommé : « l'Etat »
Représenté par le Haut-commissaire de la République en Polynésie française.
Et
LA POLYNÉSIE FRANÇAISE
A l'instar des autres territoires ultra-marins de la République, la Polynésie française dépend à 93%
de l'importation d'hydrocarbures pour subvenir à ses besoins énergétiques. En raison de la hausse
structurelle et durable du coût des ressources fossiles à l'échelle planétaire, de la non-
interconnexion du territoire, ainsi que des effets liés aux changements climatiques, cette
dépendance constitue un facteur majeur de vulnérabilité pour la Polynésie française.
La politique de transition énergétique ainsi nommée nécessite, pour être mise en œuvre, un appui
technique et génère des besoins de financement publics et privés conséquents afin de garantir une
énergie qui soit disponible, accessible et décarbonée.
Afin de soutenir la Polynésie française à faire face à ces défis, le Président de la République a
annoncé, dans le cadre de sa visite officielle en Polynésie française en juillet 2021, la création d'un
fonds destiné à accélérer le déploiement des énergies renouvelables en Polynésie française.
Doté par l'Etat à hauteur de 60 millions d'euros (7,160 milliards FCFP), ce fonds permettra
d'accompagner, sur la période 2023-2026, les projets d'investissement publics et privés susceptibles
de contribuer au renforcement de la souveraineté énergétique de la Polynésie française, en
cohérence avec la Programmation Pluriannuelle de l'Energie 2022-2030.
-ooOoo—
Table des matières
Annexe 1 : conditions de mobilisation du fonds de transition énergétique en faveur des collectivités et leurs
groupements......................................................................................................................................................................... 14
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Article 1er. - Objet de la convention
La présente convention définit les conditions de mobilisation du fonds de transition énergétique mis
en place par l'Etat jusqu'au 31 décembre 2026 en vue d'apporter un soutien financier au
développement des énergies renouvelables sur le territoire polynésien.
Le fonds de transition énergétique est financé par l'Etat sur le programme 174 « énergie, climat et
après-mines » à hauteur de 60 millions d'euros, soit 7,160 milliards XPF, entre 2023 et 2026.
L'engagement des crédits est réalisé sur une base pluriannuelle :
-10 M€ soit 1,193 milliard XPF en 2023 ;
-15 M€ soit 1,790 milliard XPF en 2024 ;
-15 M€ soit 1,790 milliard XPF en 2025 ;
- 20 M€ soit 2,387 milliards XPF en 2026.
Les structures éligibles au fonds de transition énergétique sont les collectivités et leurs groupements
ainsi que les entreprises.
Catégorie a : Les installations de production électrique ayant recours uniquement aux énergies
renouvelables telles que définies à l'article LP 111-1 du code de l'énergie de Polynésie française. Ces
projets devront couvrir de nouveaux besoins énergétiques ou intervenir en substitution
d'installations de production ayant recours aux énergies fossiles totalement amorties avant 2026 ;
Catégorie b : Les installations de production hybrides (installation ayant recours aux énergies
renouvelables et fossiles, dont l'unité de production d'énergie renouvelable couvre plus de 50% de
la production d'énergie et pilote le fonctionnement des unités thermiques) permettant de couvrir
de nouveaux besoins ou en substitution partielle ou totale d'installations fossiles totalement
amorties avant 2026. Ces installations devront être mises en œuvre pour des réseaux produisant
moins de 10 GWh par an.
Pour être éligible, le porteur de projet devra démontrer qu'une installation ayant uniquement
recours aux énergies renouvelables ne permet pas un équilibre financier acceptable ou qu'un projet
ayant recours uniquement aux énergies renouvelables n'est techniquement pas possible.
Catégorie c : Les installations de production d'électricité ayant recours uniquement aux énergies
renouvelables venant en substitution partielle ou totale d'installations fossiles non totalement
amorties avant 2026 ;
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Catégorie e : Les investissements d'infrastructures centralisées de réseaux de transport et de
distribution d'énergie électrique ainsi que les infrastructures de stockage (chimique et gravitaire)
pour fluidifier l'injection d'énergies renouvelables intermittentes.
On entend par installation totalement amortie, une installation dont la valeur nette comptable est
nulle.
On entend par installation dite fossile, une installation qui utilise comme source d'énergie une
énergie produite à partir de composés issus de la décomposition sédimentaire des matières
organiques au sens des dispositions de l'article LP 111-1 du code de l'énergie de Polynésie française.
Les aides financières apportées par le fonds de transition énergétique prennent la forme de
subventions attribuées sur décision du comité de pilotage du fonds, mentionné à l'article 5.1 de la
présente convention. La base éligible de l'aide financière est égale au coût hors taxes du projet
d'investissement. L'aide financière est égale à un pourcentage de cette base éligible.
Pour les entreprises, hormis celles qui sollicitent le fonds dans le cadre d'une mission de délégataire
de service public d'électricité, cette base éligible est diminuée du montant des subventions
publiques accordées pour leur financement. En particulier, si le projet d'investissement bénéficie
du dispositif national de défiscalisation précisé par le code général des impôts, les aides financières
s'entendent déduction faite de l'aide fiscale obtenue.
Les collectivités et leurs groupements peuvent cumuler les aides financières apportées par le fonds
de transition énergétique avec d'autres dispositifs de subventions publiques notamment de l'Etat
et ou du Pays.
Le taux d'intervention est modulé en fonction du type d'opération et peut-être bonifié lorsque
l'opération intervient en dehors de Tahiti et Moorea sans dépasser 70%.
Pour tenir compte de l'étroitesse des budgets d'investissement des communes à faible niveau de
population et pour des projets de production concourant à la puissance garantie du réseau
d'électricité, le Haut-commissaire peut déroger à la modulation du taux d'intervention du fonds
dans la limite de 95%HT, en fonction du nombre d'habitants et de l'isolement de la commune
d'implantation du projet et dans des conditions qui seront précisées dans le règlement intérieur de
la présente convention.
Les différents taux maximums d'intervention sont précisés en annexe de la présente convention.
Ces taux seront modulés en fonction de la rentabilité économique du projet et au regard d'une
méthodologie définie, avec l'appui de la CRE et de l'ADEME, dans le règlement intérieur permettant
d'encadrer, par filière, les niveaux d'aide publique pouvant être attribués à chaque projet.
Les projets retenus à l'issue de la phase d'instruction et dont le coût total hors taxes est supérieur à
500 000 € soit 59,65 millions XPF ou des projets dont la typologie nécessitent une expertise
particulière feront l'objet d'une analyse par la Commission de régulation de l'énergie dans le cadre
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de la convention n° 899 PR du 7 février 2022 portant convention cadre pluriannuelle 2022-2026
pour la réussite de la transition énergétique et la concurrence en Polynésie française.
Les études préalables à l'investissement peuvent faire l'objet d'une procédure de programmation
simplifiée.
Les demandes de financement dédiées à ces études, d'un montant inférieur à un plafond fixé au
sein du règlement intérieur, sont étudiées tout au long de l'année et par ordre d'arrivée dans la
limite des crédits disponibles.
La nature des études éligibles est définie par le règlement intérieur validé par le COPIL.
Ces études font l'objet d'un taux de subvention plafond de 80% du coût total hors taxe.
Après instruction, selon des modalités prévues au règlement intérieur, les demandes de
financement donnent lieu à une décision conjointe du Haut-commissaire de la République en
Polynésie française et du Président de la Polynésie française, sans attendre la prochaine réunion du
COPIL.
Un état récapitulatif des engagements opérés est présenté annuellement, par projet, aux membres
du COPIL.
4.1.1. Composition
Il est institué un comité de pilotage du fonds de transition énergétique, co-présidé par le Haut-
commissaire de la République en Polynésie française et le Président de la Polynésie française.
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et le Président de la Polynésie
française, ou leurs représentants, ont chacun une voix délibérative.
Le COPIL est en outre composé des membres suivants, avec voix délibérative :
Six membres au titre de l'Etat :
Le Secrétaire général du Haut-commissariat, ou son représentant ;
li
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L'administrateur des subdivisions des îles du vent et des îles sous le vent ou son
représentant ;
L'administrateur de la subdivision des îles Marquises ou son représentant ;
L'administrateur des îles Australes ou son représentant ;
L'administrateur des îles des Tuamotu Gambier ou son représentant ;
Le directeur des finances publiques en Polynésie française ou son représentant.
Six membres, ou leurs représentants, au titre de la Polynésie française nommés par un arrêté en
Conseil des ministres.
Un membre au titre de l'Assemblée de la Polynésie française :
Le Président de l'Assemblée de la Polynésie française ou son représentant.
4.1.2. Attributions
Le comité de pilotage s'assure de la bonne mise en œuvre des grandes orientations et des objectifs
de la convention. Sur la base des propositions du comité technique, il arrête la programmation
annuelle des opérations dans le cadre de la présente convention. Il définit les priorités de l'année
suivante et les réorientations à mettre en œuvre le cas échéant. Il valide le bilan de l'année
antérieure, établi à partir du suivi annuel des projets réalisés par le comité technique.
Sur la base des propositions du comité technique, le comité de pilotage peut revoir les critères de
sélection de dossiers définis dans le règlement intérieur associé.
Le comité de pilotage se prononce sur la recevabilité des lauréats des appels à projets du Pays ainsi
que les taux d'interventions appliqués.
4.1.3 Fonctionnement
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4.2 - Le comité technique (COTECH)
4.2.1. Composition
Il est institué un comité technique du fonds de transition énergétique, co-présidé par le Secrétaire
général du Haut-commissariat, ou son représentant, et le Ministre en charge de l'énergie ou son
représentant.
Il est en outre composé des membres suivants, avec voix délibérative :
Au titre de l'Etat :
Le directeur de la Direction de l'ingénierie publique ou son représentant ;
Le représentant territorial de l'ADEME en Polynésie française ou son représentant ;
Le directeur des Interventions de l'Etat ou son représentant.
Au titre du gouvernement de la Polynésie française :
Le chef du service des énergies ou son représentant ;
Le chef de la Délégation au développement des communes ou son représentant ;
Le directeur du budget et des finances ou sous représentant.
Au titre des communes de la Polynésie française :
Le directeur général des services du syndicat pour la promotion des communes de Polynésie
française (SPCPF), ou son représentant.
Peuvent être invités aux réunions du comité technique du fonds, tous experts extérieurs et tous
autres services et entités de l'Etat, du Pays et des communes, si cela apparaît utile ou nécessaire à
ses délibérations.
4.2.2. Attributions
Le COTECH assure l'instruction des dossiers déclarés recevables selon les critères definis à l'article
4.4.3 de la présente convention, et établit une proposition de programmation à soumettre au COPIL.
Cette proposition de programmation est effectuée à l'appui des critères définis à l'article 4.4.4. Dans
le cadre de cette programmation, le COTECH peut proposer une modulation dos taux d'intervention
en fonction notamment de la rentabilité économique du projet.
Le comité technique élabore et assure la présentation, auprès du COPIL, du bilan annuel de mise en
œuvre des actions financées en présentant notamment les projets, leur état d'avancement, leur
coût et leur évaluation (les gains environnementaux qu'ils ont générés ou sont susceptibles de
générer).
4.2.3. Fonctionnement
Le comité technique se réunit autant de fois que nécessaire et a minima une fois par an.
Les décisions du comité technique sont arrêtées et signées conjointement par ses coprésidents, ou
leurs représentants.
Afin de faire face à des situations exceptionnelles, le comité technique peut se réunir en session
extraordinaire, à la demande de l'un de ses membres. Il peut être saisi par voie de consultation
écrite de ses membres.
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Les règles de fonctionnement du COTECH sont décrites dans le règlement intérieur et soumise à
validation du COPIL. Elles définissent les modalités de présentation, de dépôt, de recevabilité,
d'instruction et d'examen des dossiers de demande de financement.
Le secrétariat du comité de pilotage publie tous les ans un appel à projets du fond sur le site du
Haut-Commissariat. L'information des bénéficiaires de ce dispositif et des appels à projet annuels
qui en découlent sera assurée par l'Etat.
Les demandes de concours financiers sont télétransmises sur la plate-forme numérique démarche
simplifiées dont le lien est précisé au règlement intérieur.
L'ensemble des règles régissant les modalités de dépôt et la liste des pièces justificatives à joindre
aux demandes de concours financiers sont définis dans le règlement intérieur et seront précisés
dans les appels à projet annuels du fonds.
A l'issue de cet examen, tout dossier déposé fait l'objet d'une décision de recevabilité. En cas
d'irrecevabilité, une décision dûment motivée sera adressée au demandeur.
Seuls les dossiers jugés recevables par le secrétariat du comité technique font l'objet d'une
instruction par le COTECH.
L'issue favorable ou défavorable de l'instruction des demandes de concours financiers se fonde sur
une appréciation par le COTECH des critères suivants :
La cohérence du projet avec la programmation pluriannuelle de l'énergie 2022-2030 et le cas
échéant, le schéma directeur énergie territorial ;
La cohérence entre les besoins locaux et la faisabilité technico-économique du projet ;
Le pilotage du projet : organisation, moyens humains, financiers et techniques ;
La pérennité du projet sous une analyse multicritère : financier, institutionnel, environnemental,
technique, économique et social ;
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4.4.4 Les critères de priorisation de la programmation
L'ensemble des demandes de financement instruites favorablement sont classés par ordre
prioritaire de programmation en application de critères objectifs définis dans le règlement intérieur
de la présente convention.
Ainsi, la programmation annuelle est arrêtée en considération des crédits disponibles et selon
l'ordre de priorité validé par le COPIL.
La décision de programmation est signée conjointement par le Haut-commissaire de la République
en Polynésie française et le Président de la Polynésie française ou leurs représentants, à l'issue du
comité de pilotage.
Sur la base de la décision de programmation validée par le COPIL, les services du Haut-commissariat
établissent les actes attributifs de subvention correspondants et les notifient aux bénéficiaires.
Les délais et modalités de justification seront précisés dans les actes attributifs de subvention.
L'évaluation finale vise à mesurer l'efficacité et la cohérence du dispositif au regard des orientations
définies dans la convention.
En sus des enveloppes financières prévues à l'article 4, l'Etat met à la disposition des communes,
pour les opérations dont elles assurent la maîtrise d'ouvrage, et si elles en formalisent la demande,
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une assistance en ingénierie de projets de la direction de l'ingénierie publique (DIP) du Haut-
commissariat de la République en Polynésie française opérée dans le cadre des dispositions de
l'arrêté HC437 DIPAC/PIP du 21 août 2009.
Dans la limite du cadre de ses missions, les porteurs de projet pourront être également accompagnés
d'une assistance technique de l'ADEME.
La convention peut être prolongée, par avenant, en fonction de l'existence de besoins restant à
satisfaire et de la disponibilité des crédits.
Sur demande de l'une des parties, les dispositions de la présente convention et ses annexes
pourront être modifiées ou complétées par voie d'avenant.
A Papeete, le
Cyril TETUANUI
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Annexe 1 : conditions de mobilisation du fonds de transition énergétique en faveur des
collectivités et leurs groupements.
Les taux maximums d'intervention en fonction de la catégorie des opérations éligibles sont les
suivants :
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Notes :
• Les taux d'intervention applicables aux entreprises qui sollicitent le fonds dans le cadre de
leur mission de délégation de service public sont égaux à ceux appliqués aux collectivités et
leurs groupements (« dont DSP ») ;
• Lorsque le taux de financement n'est pas précisé (« selon projet »), le COTECH proposera un
taux de financement basé sur les caractéristiques du projet. Cette proposition sera soumise
à validation au COPIL ;
• Les réseaux électriques dont la production d'électricité est inférieure à 10 GWh/an pourront
bénéficier d'une bonification de 10 points supplémentaires.
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Annexe 2 : conditions de mobilisation du fonds de transition énergétique en faveur des
entreprises.
Les taux maximums d'intervention en fonction de la catégorie des opérations éligibles sont les
suivants :
Photovoltaïque
Tahiti et Moorea : Hors Tahiti et Moorea :
avec
Projets > 100 kWc3= 15% Projets £ 50 kWc = 15%
Catégorie A stockage
100% ENR
< 2026 Hydroélectricité 35%
Photovoltaïque
Tahiti et Moorea : Hors Tahiti et Moorea :
avec
Projets > 100 kWc = 15% Projets > 50 kWc = 15%
Catégorie C stockage
100% ENR
> 2026 Hydroélectricité 35%
Chauffe-eau
50%
solaire collectif
Récupération de
50%
chaleur
Catégorie D
Biomasse Selon projet sans dépasser 70%
Thermique
SWAC4 Selon projet sans dépasser 70%
3 kWc = kilowatt-crêlc
4 SW A C = Sea Waler Air Coiulitiomng
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Notes :
Lorsque le taux de financement n'est pas précisé (« selon projet »), le COTECH proposera un
taux de financement basé sur les caractéristiques du projet. Cette proposition sera soumise
à validation au COPIL ;
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Annexe 3 - Situation énergétique initiale
La production d'électricité en Polynésie française est essentiellement assurée par des moyens de
production thermique utilisant le gazole comme combustible (70%). L'hydroélectricité assure en moyenne
20 à 25% de la production d'électricité selon la pluviométrie tandis que la photovoltaïque assure environ 7%
de la production d'électricité en 2021.
Chaleur
14,6 Mep
0%
Pêche et perllculture
10,9 Mep Roilllci
124,8 Mep
* " 79 Y,
Maritime
Transports 1,8 Mep
. 158,5 Mep 14 K
00%
Aerien ,
11,9 Mep .v,
7 ' '1
V f , Production électrique
^ — 54,4 Mep
ïi%
La Polynésie française importe 93,9% de l'énergie qu'elle consomme (représentant 368 millions de
litres d'hydrocarbures importés sur le territoire en 2021). Cette dépendance aux hydrocarbures constitue
une vulnérabilité très forte qui expose la Polynésie française aux fluctuations extérieures. Par ailleurs, l'es
sentiel de la consommation d'énergie est dû aux transports (66%). La production d'électricité ne représentait
que 23% de la consommation d'énergie finale en 2021.
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